• ds_0795.jpeg
  • ds_2681.jpg
  • ds_1052d.jpg
  • ds_0924.jpg
  • ds_1608.jpg
  • ds_1875.jpg
  • ds_1254.jpg
  • ds_1078.jpg
  • ds_2561.jpg
  • ds_3220.jpg
  • DS_0076.jpg
  • ds_2176.jpg
  • ds_1949.jpg
  • ds_0958.png
  • ds_1883.jpg
  • ds_1039.jpg
  • ds_2438.jpg
  • ds_3102.jpg
  • ds_3624.jpg
  • ds_2466.jpg
Actualité

23 Mai 2025

Les clubs professionnels vont passer un par un devant la DNCG dans les prochaines semaines. Mais le climat sera tendu puisque plusieurs dirigeants de Ligue 1 envisagent d'attaquer en justice le...

Actualité

23 Mai 2025

Le contrat de Steve Mandanda avec le Stade Rennais prendra fin le 30 juin prochain, et son avenir reste incertain. Malgré ses 40 ans, l’ancien gardien de l’Olympique de Marseille n’envisage pas de...

Mercato

22 Mai 2025

En fin de contrat en juin 2027, Arnaud Kalimuendo a de fortes chances de quitter le Stade Rennais cet été. Son profil suscite l’intérêt de la Lazio, qui devra payer 20 millions d’euros pour...

Actualité

22 Mai 2025

Selon L’Equipe, le dossier de la future chaîne de la LFP n’avance pas beaucoup et ce alors que la Ligue 1 reprend dans deux mois et demi. Vous pensiez que la LFP avait touché le fond l’été dernier...

Amateurs

21 Mai 2025

Grosse frayeur lors de la finale du Challenge Espoirs entre l’AS Monaco et le Stade Rennais. Un jeune joueur monégasque, Samuel Nibombe, s’est effondré sur la pelouse après un malaise. Pris en...

Mercato

20 Mai 2025

En fin de contrat au Stade Rennais, Steve Mandanda (40 ans) n’est pas le choix numéro du LOSC au poste de gardien en vue du mercato estival. Steve Mandanda en frissonne encore. Ovationné comme...

Mercato

19 Mai 2025

Selon les informations de Mohamed Toubache Ter, Loïc Désiré, qui vient tout juste d’arriver au Stade Rennais en qualité de directeur sportif, travaille déjà sur deux dossiers. Ce qui s’appelle ne...

Mercato

19 Mai 2025

L'OM s'apprête à vivre une intersaison chargée en émotion. Le club phocéen désire renforcer considérablement son effectif en vue de la Ligue des champions. L'OM a rempli l'objectif majeur de sa...

Féminines

19 Mai 2025

À l'issue d'un parcours presque parfait (17 victoires pour une seule défaite), les Séniors ont été sacrées championnes de Régional 2, accédant ainsi à la division supérieure la saison prochaine....

Mercato

19 Mai 2025

Le Stade Rennais a annoncé un changement majeur pour son avenir à court et moyen terme. C’est un changement stratégique qui ressemble à un virage à 180 degrés après une saison ratée dans les grandes...

Ligue 1

18 Mai 2025

Après le match contre l'OM, le coach rennais Habib Beye n'a pas mâché ses mots au sujet de l'arbitrage. Ce samedi soir, l’Olympique de Marseille recevait le Stade Rennais pour le compte de la 34e et...

Anciens

18 Mai 2025

Sous contrat jusqu'en juin 2026, l'entraîneur du LOSC Bruno Genesio a réussi sa saison avec une 5e place. Moins sa relation professionnelle avec son président Olivier Létang, au point de songer à...

Actualité

18 Mai 2025

Ce samedi soir, le Stade Vélodrome n’a pas seulement vibré pour un dernier match de Ligue 1 riche en buts (victoire 4-2 de l’OM contre Rennes). Il a surtout rendu un hommage immense à l’un de ses...

Mercato

16 Mai 2025

Vidé par son passage au Stade Rennais, Frédéric Massara serait tenté à l’idée de faire une petite pause avant d’accepter un nouveau projet en Italie. Officialisé hier, le départ de Frédéric Massara...

Actualité

15 Mai 2025

Arrivé au Stade Rennais l’hiver dernier, avec un contrat hors-normes, le milieu de terrain Seko Fofana tarde à convaincre. Pis, Habib Beye l’installe même sur le banc des remplaçants. A se demander,...

Actualité

14 Mai 2025

C'est l'un des derniers enjeux de cette 34e journée de Championnat. En plus des droits TV, les clubs de Ligue 1 recevront une dotation de la Ligue de football professionnel (LFP) dont le montant...

Mercato

14 Mai 2025

Arrivé cet hiver au Stade Rennais, le Japonais Kyogo Furuhashi ne devrait pas faire de vieux os en Bretagne. Après une première partie de saison catastrophique, le Stade Rennais a investi 75...

Actualité

14 Mai 2025

Parmi les idées émises dans le cadre de la réforme du football professionnel, on a appris que la FFF pensait à créer des play-offs pour déterminer le champion de France de Ligue 1. Une idée qui n'a...

Serhou Guirassy peut-il bousculer la hiérarchie des attaquants ?

Serhou Guirassy a marqué un doublé contre Troyes (4-1). Numéro 3 dans la hiérarchie de Bruno Genesio, l’attaquant a su saisir sa chance. Jusqu’à bousculer les certitudes de son coach ?
ds 0719

Sehrou Guirassy n’est pas passé à côté. Titulaire pour la première fois en L1 depuis le 19 septembre et la défaite à Marseille (0-2), l'ex-Amiénois s’est offert son deuxième doublé en 2022, après celui, en toute fin de match, contre Bordeaux (6-0) le 16 janvier. Efficace, avec deux buts rapides (14’, 20’), Guirassy ouvre-t-il un peu de concurrence dans le duo offensif ou demeure-t-il une troisième voie ?

« C’est bien pour l’entraîneur de savoir qu’on a plusieurs solutions, plusieurs joueurs qui peuvent être performants. Parler de son réveil, c’est méchant… Il y a de la concurrence, il y a des joueurs offensifs très performants, c’est difficile de faire sa place. C’est surtout intéressant de voir qu’on peut compter sur tout le monde, quand on a neuf joueurs absents sur blessure », lance Bruno Genesio, qui sait que son attaquant aux 23 entrées en jeu en 33 matchs aurait pu lâcher. « Je ne dirai pas qu’il a fallu le rattraper, mais celui qui ne joue pas est forcément frustré, déçu. Il en a certainement souffert. Mais on a gardé le contact tout le temps. Il a fait preuve d’un très bon état d’esprit, ne s’est jamais plaint publiquement et il a fait tout ce qu’il pouvait pour être prêt au moment où il allait être appelé », loue encore le coach.

Laborde et Terrier gardent une longueur d’avance
Avec cinq buts en Ligue 1 et trois en Ligue Europa Conférence, Guirassy court encore après le duo Laborde-Terrier, auteurs l’un et l’autre de leur douzième but en L1 face aux Troyens. Dans ce 4-4-2, son entente avec Laborde n’est pas à la hauteur de celle de l’ex-Montpelliérain avec Terrier, placé dimanche au coup d’envoi à gauche, mais souvent, finalement, disponible en faux 10. Les duettistes habituels de Genesio conservent évidemment une jolie longueur d’avance. Mais Guirassy peut être une arme de plus dans un sprint final où Rennes devra cartonner.

Malgré son doublé, l’attaquant n’a pas souhaité s’exprimer devant les médias. Il préfère, sans doute, se concentrer sur les échéances à venir. Pour confirmer son retour en force, même quand il sortira du banc.

Le groupe Kering de François-Henri Pinault ne connaît pas la crise ...

Le géant du luxe Kering, détenu par François-Henri Pinault, fils du propriétaire du Stade Rennais, enregistre un bénéfice net de 3,2 milliards d’euros en 2021, dépassant ses résultats d’avant la pandémie.

ds 0718

"D’excellentes performances en 2021." Tout va bien pour le géant du luxe Kering.

Dans un communiqué, ce jeudi 17 février, le groupe de François-Henri Pinault, fils du propriétaire du Stade Rennais François Pinault, fait état de 17,6 milliards d’euros de ventes et d’un bénéfice net à 3,2 milliards d’euros en 2021, dépassant ses résultats d’avant la pandémie et allant-au-delà des perspectives de croissance attendues.

Kering, qui détient notamment les marques Gucci, Yves Saint Laurent, Balenciaga et Bottega Veneta, se dit « confiant dans la poursuite de cette dynamique en 2022 et au-delà », selon son PDG François-Henri Pinault.

Gucci réalise plus de la moitié du chiffre d’affaires du groupe

Cette forte croissance des ventes de Kering au quatrième trimestre est en grande partie due au rebond de sa marque phare Gucci, qui réalise à elle seule plus de la moitié du chiffre d’affaires du groupe.

Le poids de Gucci au sein de Kering a alimenté les spéculations selon lesquelles le groupe envisagerait une acquisition majeure pour transformer son portefeuille, d’autant que son grand rival LVMH a mis la main l’an dernier sur le joaillier américain Tiffany pour 15,8 milliards de dollars.

« Il est certain que des acquisitions pourraient avoir un sens dans un avenir proche pour le groupe », a opiné ce jeudi François-Henri Pinault lors d’une conférence avec des analystes, l’indication la plus forte à ce jour d’une possible opération de fusions-acquisitions pour Kering.

La sortie du film « House of Gucci » a accru l’exposition de la marque

Après avoir réduit ses dépenses publicitaires et autres en 2020 face à l’émergence de la pandémie, Kering a relancé ses investissements marketing pour doper la croissance des ventes de Gucci, une stratégie qui a particulièrement porté ses fruits en fin d’année dernière avec le lancement de la nouvelle collection Aria.

La sortie en novembre du film « House of Gucci » du réalisateur américain Ridley Scott, qui relate un pan mouvementé de l’histoire de la famille fondatrice de la maison de couture, a aussi accru l’exposition de la marque.

Les autres maisons de couture de Kering ont aussi connu de belles performances, Yves Saint Laurent ayant notamment enregistré une croissance organique de 47 % au quatrième trimestre.

Lors d’une conférence avec des journalistes, le directeur financier Jean-Marc Duplaix a indiqué que Gucci, qui a augmenté ses prix en 2020 et en 2021, continuerait à le faire de façon ciblée cette année. Il a assuré que le groupe restait confiant dans sa capacité à améliorer sa rentabilité en dépit de la hausse des coûts des matières premières et du transport.

C’est une bonne performance, agréable à voir je pense

C’est un bon match avec des buts et du jeu. On a eu notre petit temps faible habituel que l’on a su passer sans encombre. Je suis plutôt satisfait même si je regrette que l’on ait encaissé un but, sur leur seul tir cadré. C’est une bonne performance, agréable à voir je pense. C’est important car on a un public nombreux et fervent. C’est important de leur donner des émotions comme on l’a fait cet après-midi.

ds 0715

En début de seconde, on a un peu trop reculé. On a perdu des ballons dans les ressorties. Je cherche la petite bête mais le match aurait dû être réglé avant la mi-temps. Malgré tout, on marque encore quatre buts, des buts construits. On se créé beaucoup d’occasions avec du mouvement, des permutations, des actions à une touche et des dédoublements. Il y a eu beaucoup de choses intéressantes dans notre jeu.

C’est bien pour Serhou. J’ai beaucoup aimé son premier car c’est un vrai but d’avant-centre. Il est sur le deuxième ballon et il met la bonne agressivité. Il s’était bien entraîné toute la semaine. Il a été récompensé et il n’a pas lâché. C’est bien pour sa confiance, pour l’équipe et pour l’entraîneur de savoir qu’il y a plusieurs solutions. Gaëtan Laborde et Martin Terrier ont marqué, c’est bon pour la confiance aussi. C’est intéressant de voir que l’on peut compter sur tout le monde. Ça laisse pas mal d’espoirs pour la fin de la saison car on va entrer dans une période où l’on joue tous les trois jours.

On marque plus de beaux buts que de buts de raccroc. Ce sont des séquences que l’on répète à l’entraînement. Pour un entraîneur, c’est agréable de voir son équipe marquer un but (le troisième) aussi collectif avec une finition parfaite.

Birger retrouve lui aussi de la confiance et un état physique meilleur. Il a eu un petit passage à vide avec sa blessure et l’élimination de la Suède en phase de qualification à la Coupe du Monde qui l’a beaucoup marqué. Il revient au niveau que l’on a connu en début de saison, que ce soit défensivement, où il est bien structuré pour équilibrer l’équipe, et par son apport offensif en seconde période surtout où il a été entreprenant.

Appliquer plus souvent la règle de Troyes ...

Les Rouge et Noir n’ont fait que trois matches nuls cette saison, preuve qu’ils peinent à revenir au score ou à le conserver. La dernière fois, c’était dans l’Aube.
ds 0761

Bien évidemment, dimanche, seule une victoire du Stade Rennais avec la manière est envisageable. C’est impératif pour rester dans le wagon européen. Personne ne se contentera d’un match nul contre Troyes, modeste promu, 16e de Ligue 1, restant sur une sacrée gifle à Brest (5-1).

Et pourtant, Rennes avait dû se contenter de ce point du nul à l’aller au stade de l’Aube. C’est le dernier en date des Rouge et Noir. En se rafraîchissant la mémoire, on s’aperçoit que ce match symbolise certains des manques actuels du SRFC. En effet, après avoir mené au score, les hommes de Genesio avaient eu un relâchement coupable et s’étaient fait punir à deux reprises. Un peu comme à Clermont ou dans une moindre mesure à Monaco.

Mais au moins à Troyes avaient-ils su trouver l’énergie, l’envie, la gnaque pour revenir au score, ce qui n’est arrivé qu’une seule fois en championnat et une fois en Ligue Europa Conférence à Arnhem (1-2). « Avoir des trous d’air était déjà un petit défaut qu’on avait vu en début de saison. Mais on a quand même la satisfaction d’avoir réagi et d’avoir tout tenté à la fin pour l’emporter. C’est peut-être une progression par rapport à ce qu’on a connu. On doit se contenter de ça quand on n’est pas capables de gagner », avait alors déclaré Bruno Genesio.

Savoir conserver le score

Et oui, se contenter d’un point peut être primordial quand on est engagé dans un tel coude à coude pour l’Europe. Certes, les Rouge et Noir ont l’avantage du goal-average, mais ils ont aussi laissé beaucoup de points en route, en particulier en fin de rencontre. Six points perdus après la 88e minute (égalisations de Brest et Bordeaux, victoires de Lens et Paris). Dans le même temps, le SRFC ne prend aucun point en fin de rencontre, quant à une époque pas si lointaine c’était sa spécialité, au point d’avoir vu fleurir l’expression Stephan time.

Rennes a donc du mal à conserver le score quand il mène (Lens et Brest en début de saison, Clermont, Bordeaux, ainsi qu’Arnhem au Roazhon Park), mais aussi le point du match nul comme vendredi à Paris, à Monaco avant Noël ou en janvier à Bollaert.

Enfin, le Stade Rennais a toutes les peines du monde à revenir au score une fois qu’il est mené. Les deux exemples les plus flagrants ont eu lieu contre Lille et Nice en décembre, malgré une grosse domination.

Au final, cela fait un paquet de points laissés en route et pourtant, le Stade Rennais pointe toujours à la 5e place. Grâce à sa série magnifique de l’automne, où rien ne semblait ébranler le bloc défensif ou la confiance offensive, mais aussi grâce au manque de constance des adversaires.

La fausse excuse de l’immaturité

C’est bien pour cela qu’il faut savoir parfois gagner « moche » ou se contenter d’un petit point, ce que cette équipe peine à faire, alternant la flamboyance de cartons magnifiques (Lyon, Clermont et Bordeaux au Roazhon Park, Saint-Étienne à Geoffroy-Guichard) et des bouillies de matches indignes de cet effectif et du recrutement record de l’été (Clermont, Nancy en Coupe…).

D’où vient cette irrégularité, cette fragilité en fin de match ? « On a une équipe encore en apprentissage […] C’est un problème d’immaturité », déclarait Bruno Genesio après la défaite frustrante contre Paris, vendredi dernier. Cette excuse du manque de maturité revient souvent dans les propos du coach rennais. C’est exactement ce qu’il disait déjà fin octobre après le match de Troyes : « On a été punis deux fois. Dans ces moments-là, on doit être beaucoup plus matures quand on sent qu’on perd un peu le fil, on doit être capable de reformer un bloc pour laisser passer l’orage. »

Difficile de ne pas lui donner raison, sauf que cette équipe jeune est un choix du club et de la direction sportive. Et cela ne peut donc être une excuse. D’autant qu’au Parc des Princes, les principaux responsables du but de Mbappé sont des cadres (Martin et Traoré).

Rennes doit donc apprendre vite et retrouver l’esprit qui l’avait animé à Troyes pour revenir au score. En attendant, dimanche, la seule règle qui tienne c’est celle des trois buts d’écart.

Les ayants droits et les FAI partent à la chasse au streaming illégal

Mardi soir dernier, à quelques minutes du coup d'envoi de PSG-Real Madrid, des internautes non abonnés à Canal+ ou RMC Sport, détenteurs des droits des meilleures affiches de Ligue des Champions, ont vainement recherché leur site de streaming pirate favori... Et pour cause, une vingtaine a été fermée par les différents fournisseurs d'accès à internet (FAI) sur demande de la justice et de l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) après l'assignation de Canal+ et beIN Sports (autre diffuseur de la compétition). C'est l'un des premiers résultats du nouvel article L. 333-10 du Code du sport permettant une action juridique accélérée.

ds 0760

Mais en fouillant un peu, certains habitués ont néanmoins réussi à trouver du contenu illicite. Avec un système de blocage opéré pour l'instant manuellement par les FAI, les sites pirates apparaissant à quelques minutes du coup d'envoi passent encore entre les mailles du filet. « Aujourd'hui, le blocage prend plusieurs heures. Donc si un site apparaît à 21 heures, on est incapable de le bloquer avant la fin du match, confirme Michel Combot, le DG de la Fédération française des télécoms. Nous allons donc mettre en place un mécanisme de complète automatisation, avec une interface unique pour l'ensemble des acteurs, afin d'agir quasiment en temps réel dès lors que l'ARCOM aura appuyé sur le bouton pour bloquer un site. » Cette automatisation devrait coûter plusieurs centaines de milliers d'euros par opérateur télécoms et des discussions doivent débuter prochainement pour en partager le coût avec les ayants droit.

Nous luttons contre le piratage avant tout pour pérenniser nos investissements dans les contenus

Maxime Saada, président de Canal+ et de l'Association pour la Protection des Programmes Sportifs

Néanmoins, cette grande première pour la Coupe d'Europe en France - après des opérations de blocages menées en janvier par beIN sur la Coupe d'Afrique des Nations et par Canal+ pour le Top 14 - donne le sourire aux diffuseurs français. Dont Canal+, qui perdrait aujourd'hui 250 millions d'euros par an à cause du piratage de ses contenus sportifs et culturels. Son président Maxime Saada, fraîchement élu président de l'Association pour la protection des programmes sportifs (APPS), estime que « les premières décisions sont très encourageantes. Chez Canal+, nous constatons une accélération de ce fléau sur tous nos continents, et avec des modalités de piratage différentes en fonction des régions. Nous luttons contre le piratage avant tout pour pérenniser nos investissements dans les contenus (plus de 3,4 Mds€ dans le monde). Nous sommes le premier financeur du Top 14, de la Ligue 1 ou encore du cinéma français et c'est uniquement possible grâce à la contribution vertueuse de nos abonnés, et plus largement de tous les abonnés à des offres légales. Sans eux, de nombreux pans de l'industrie des contenus tomberaient ».

Un constat partagé par beIN Sports depuis son lancement en France, en 2012. Peu encline à communiquer sur sa stratégie globale, la chaîne s'est toujours mise en avant sur ce sujet, particulièrement lors du piratage massif de ses contenus par l'Arabie saoudite via la chaîne illicite beoutQ entre 2017 et 2019. En 2015, elle fut aussi la première à publier une étude estimant à 500 M€ le manque à gagner pour les chaînes payantes de sport en France. « On s'était alors rendu compte qu'en France, le piratage se concentrait essentiellement sur le streaming en direct via un lien internet, explique Caroline Guennetteau, secrétaire générale adjointe de beIN Media Group. Il a fallu trouver la meilleure voie pour l'éradiquer. Faire payer une amende au consommateur pirate n'avait aucun sens. Il fallait plutôt obtenir des engagements des partenaires techniques comme les FAI pour bloquer les sites. » En avançant le principe de neutralité d'internet, ces derniers ont demandé un cadre législatif pour les y obliger. « On ne pouvait pas y aller tout seul, raconte Caroline Guennetteau. D'où l'idée de lancer l'APPS en 2018 pour réunir tous les ayants droit et tous les télédiffuseurs, payants et gratuits. »

Il faut une mobilisation collective et immédiate afin de pouvoir lutter efficacement contre ces boîtiers (IPTV) dont la pratique est endémique et préoccupante

Maxime Saada, président de Canal+

Des chaînes gratuites de sport, comme la chaîne L'Équipe mais aussi l'univers Live de sa plateforme lancée fin mai 2021, pâtissent en effet elles aussi de la diffusion de leurs programmes sur les plateformes pirates, avec un manque à gagner en termes d'audiences et donc de revenus publicitaires. Le lancement de RMC Sport en 2018 n'avait fait qu'accélérer le phénomène. En 2021, « près de 800 000 diffusions illicites » de ses contenus auraient été identifiés selon son DG Karim Nedjari. Et un autre événement a fait trembler tout le secteur. Le 13 septembre 2020, il y aurait eu plus de consommation pirate que légale du Classique PSG-OM (0-1). Selon les chiffres circulant entre opérateurs, 500 000 internautes auraient vu le match illégalement (hors IPTV) contre 412 000 légalement sur Téléfoot, feu la chaîne de Mediapro.

Malgré le nouvel arsenal des diffuseurs, les pirates bénéficient encore de parades. « Il y a le vrai problème du VPN (permettant de se géolocaliser à l'étranger) ou de l'application cryptée, alerte le DG de la Fédération française des télécoms. Dans ces cas-là, on ne voit rien et cela passe outre notre système de blocage... Mais traiter déjà la masse est un pas important. » Le chantier IPTV est aussi la prochaine grande étape. « Il faut une mobilisation collective et immédiate afin de pouvoir lutter efficacement contre ces boîtiers dont la pratique est endémique et préoccupante, assène Maxime Saada. Et les utilisateurs n'ont parfois pas conscience que c'est illicite dans la mesure où ils payent pour ce service. Mais bien sûr, rien ne revient aux ayants droit et à la création. » En attendant, les premières mesures doivent permettre d'en décourager certains. « Plus l'accès à l'offre illicite sera compliqué, moins le business sera intéressant pour le pirate, conclut Karim Nedjari. Et plus l'expérience utilisateur sera dégradée, avec des coupures en plein match, une difficulté à trouver un nouveau lien, plus ses utilisateurs se retourneront vers les offres que nous proposons. »

Jérémy Doku dans le viseur de Newcastle ?

L’ailier du Stade Rennais Jérémy Doku serait dans les petits papiers de Newcastle United, actuel 17e de Premier League, pour la saison prochaine. Les Magpies, rachetés par un fonds saoudien, pourraient proposer une belle somme aux Bretons pour s’attacher les services de son international Belge.
ds 0708
Le tonitruant ailier du Stade Rennais attire les convoitises. Deux ans après son arrivée en Bretagne, le Belge Jérémy Doku pourrait prendre la direction de l’outre-Manche à l’issue de la saison de Ligue 1.
Selon le quotidien anglais ChronicleLive , le profil du milieu de 19 ans intéresserait fortement Newcastle United qui devrait être très actif cet été en cas de maintien en Premier League.
 
Vers un duo Doku-Saint-Maximin ?
L’actuel 17e du championnat anglais, racheté, l’année dernière, par un fonds saoudien à la puissance financière sans limite, pourrait proposer une très grosse somme aux Rouge et Noir pour attirer l’ancien joueur d’Anderlecht. On parle même de 80 millions d’euros.
Depuis son arrivée à Rennes, l’international Belge a connu quelques difficultés notamment en raison d’une blessure aux ischio-jambiers et une autre au genou (45 matches pour 3 buts marqués). Capable de jouer à droite ou à gauche, le rapide et puissant ailier Jérémy Doku aurait la côte en Angleterre et pourrait venir former avec Allan Saint-Maximin un duo de choc chez les Magpies.
L’ancien attaquant de Newcastle (2007-2009) Graig Bellamy, qui est passé par Anderlecht en tant qu’entraîneur, garde une bonne image du Rennais. « C’est un joueur difficile. Un gamin dur au-delà de son talent. Ramenez-le avec vous, montrez-lui que vous prenez soin de lui et il jouera comme jamais pour vous », a déclaré le Gallois au podcast Central Club. Des propos qui pourraient motiver davantage Newcastle de jeter son dévolu sur Doku l’été prochain, pour lequel le Stade Rennais avait déboursé 25 millions d’euros.

Le tribunal judiciaire de Paris autorise les diffuseurs français à bloquer les sites pirates

Comme le rapporte L'Équipe, l'UEFA a annoncé via un communiqué que les diffuseurs de la Ligue des champions en France ont reçu l'obligation du tribunal judiciaire de Paris de « bloquer l'accès aux sites web frauduleux, qui mettent à disposition des flux illégaux et non autorisés de matchs de Ligue des champions » . Cette décision intervient dans le cadre de la nouvelle loi pour faire face aux diffuseurs illégaux. L'ARCOM (l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) peut désormais bloquer tous les sites diffusant illégalement la Ligue des champions, même ceux encore non identifiés par l'ordonnance du tribunal judiciaire de Paris.

ds 0707

Si cette décision fera sûrement des malheureux chez les utilisateurs, les chaînes, elles, s'en félicitent. C'est le cas de Céline Boyer, responsable de la protection des contenus au sein du groupe Canal+. « C'est une avancée majeure dans la lutte contre le piratage audiovisuel en France, et l'ARCOM fait un excellent travail. » À beIN Sports, la nouvelle fait également consensus : « Cette succession d'actions et de mesures de blocage prises par les FAI (fournisseurs d'accès à internet) va rapidement réduire significativement l'accès vers des sites frauduleux, moins de deux mois après l'entrée en vigueur de la loi » , s'est réjouie Caroline Guenneteau, la directrice juridique adjointe de beIN Media Group. Les actions ne s'arrêtent pas là, car l'UEFA a également annoncé avoir fait appel à deux sociétés anti-piratage.

Quand Kylian Mbappé remportait un trophée avec le maillot du Stade Rennais

Auteur du but victorieux face au Real Madrid (1-0) en Ligue des Champions, Kylian Mbappé a reçu des messages de félicitations, dont un en particulier d'un supporter Rennais.

ds 0702

C’est lui qui a donné la victoire au Paris-Saint-Germain lors du match de Ligue des Champions face au Real Madrid, mardi 15 février 2022. Auteur d’une action lumineuse sur le côté gauche au Parc des Princes, le joueur français a marqué à la dernière minute de jeu, provoquant l’euphorie de tous les fans de « Kyky ».

Du côté des supporters Rennais, beaucoup n’ont pas hésité à ressortir des photos d’archives du natif de Bondy, portant le maillot des Rouge et noir, lorsqu’il était enfant. Pour Lucas, administrateur du compte Actu SRFC, cette photo est un vrai symbole. « Dès qu’il fait un gros match, je partage cette photo, c’est mon petit rituel », explique t-il.

Un stage au Stade Rennais
La photo diffusée depuis hier sur les réseaux sociaux montre Kylian Mbappé avec le maillot du Stade Rennais sur ses épaules, embrassant un trophée qu’il tient dans sa main gauche. Âgé d’une dizaine d’années sur la photo, le joueur français a effectué un stage de détection en catégorie moins de 12 ans au Stade Rennais.

C’est grâce à Jirès Kembo-Eboko, son demi-frère et ancien professionnel du Stade Rennais, que le jeune Mbappé est venu fouler les pelouses de Rennes. Hélas, il n’est pas resté et a rejoint le club de l’AS Monaco, où il a intégré le centre de formation.

Qu’il porte le maillot du Stade Rennais, ou celui du PSG, on est finalement tous admiratif du talent de Kylian Mbappé.

Les meilleurs boulangers de la région au Roazhon Park

ds 0701

M6, Bruno Cormerais, Meilleur Ouvrier de France, et Norbert Tarayre, chef cuisinier, ont posé cette semaine leurs valises en Bretagne pour leur émission "La meilleure boulangerie de France" avec notamment un premier duel qui s’est tenu lundi entre la "Maison Coupel" à Rennes et "L’Amour est dans le blé" à Retiers.

Et c’est au Roazhon Park qu’ont lieu les délibérations !

Le Stade Rennais a l'équipe la plus jeune du championnat cette saison

La Ligue 1 vient de publier les âges moyens des effectifs du championnat cette saison, après 24 journées disputées. Sans surprise, l'effectif rennais est le plus jeune de Ligue 1 cette saison, à égalité avec Reims.

ds 0700

Bruno Genesio le répète à l'envie depuis le début de saison : son effectif est jeune, voire très jeune. Un véritable choix politique des dirigeants rennais, qui souhaitent allier une confiance appuyée au centre de formation à leurs ambitions européennes. Et après 24 journées, le contrat est pour l'heure en passe d'être rempli : Rennes est 5e du championnat, en alignant l'équipe la plus jeune de Ligue 1 cette saison.

Une moyenne d'âge de 23 ans et 214 jours
Si le PSG a l'effectif le plus expérimenté du championnat, avec plus de 28 ans de moyenne d'âge, Rennes a l'effectif le plus jeune, à égalité parfaite avec Reims, pour une moyenne de 23 ans et 214 jours. La Ligue 1 publie ces chiffres ce jeudi, en intégrant à son calcul les joueurs ayant disputé quatre matchs minimum depuis le début de saison.

 Une statistique pas franchement étonnante pour les Rennais, qui ont notamment aligné une ligne défensive composé de Doğan Alemdar (19 ans), Lorenz Assignon (21 ans), Warmed Omari (21 ans), Loïc Badé (21 ans) et Adrien Truffert (20 ans) tout au long du mois de janvier. Les débuts en pro récents des Ugochukwu, Tchaouna, Tel, Diouf et Abline, mais surtout la quasi absence de trentenaires dans l'effectif achève de faire baisser la moyenne d'âge des Rouge et Noir. Parmi les titulaires seuls Jonas Martin (31 ans) et Hamari Traoré, qui a fêté ses 30 ans le 27 janvier dernier, dépassent la barre symbolique des trois décennies.

Le Stade Rennais sanctionné de 20 000 € d’amende pour usage de fumigènes

La commission de discipline a sanctionné le Stade Rennais d’une amende de 20 000 € pour l’usage de fumigènes contre le Stade Brestois dimanche 6 février. Le bas de la tribune Mordelles est également fermé pour un match avec sursis.
 
ds 0699
Réunie ce mercredi 16 février, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a rendu son verdict. Le Stade Rennais a notamment été sanctionné suite à sa victoire dans le derby contre le Stade Brestois dimanche 6 février (2-0), durant lequel des fumigènes avaient été allumés en deuxième mi-temps, interrompant la rencontre durant quelques instants.
 
Le club écope ainsi d’une amende de 20 000 € d’amende, alors que le bas de la tribune Mordelles où se rassemble le Roazhon Celtic Kop (RCK) est sous le coup d’une fermeture pour un match avec sursis.

Cinq choses à savoir sur Jérémy Gélin

Blessé lors de la préparation pour les JO avec l’équipe de France Olympique, Jérémy Gélin se remet doucement mais sûrement de sa rupture du ligament croisé au genou gauche. Revenu à l’entraînement du stade rennais, son retour sur les terrains de L1 n’est plus qu’une question de jours. L’occasion de revenir sur les faits marquants de la carrière du défenseur de 24 ans.

ds 0698

Un précoce
Surclassé dès ses premiers pas sur un terrain de foot du côté de Pluguffan et de Quimper, Jérémy Gélin récidive une fois au centre de formation du Stade Rennais. Après deux années au pôle Espoirs de Ploufragan (tout comme un autre Finistérien bien connu : Romain Danzé), il intègre les « Rouge et Noir » à 15 ans. Après quelques mois avec les U17, sa formation s’accélère alors qu’il obtient une place chez les U19 à seulement 17 ans. En mai 2016, il signe son premier contrat professionnel au club pour trois saisons avant d’être lancé dans le grand bain par Christian Gourcuff puis d’être installé ensuite comme titulaire par Sabri Lamouchi.

Plus fort qu’un certain Ousmane Dembélé
Très prometteur au centre de formation, beaucoup d’espoirs sont placés en Jérémy Gélin. Sa performance pour la première édition de la Youth Cup n’y est d’ailleurs pas étrangère ! Il est remarqué à Monaco en étant buteur contre l’ASM, mais aussi face à l’Inter Milan. Le défenseur fait partie intégrante des trois victoires (la troisième face au Standard de Liège). Le Stade Rennais remporte la compétition et Jérémy Gélin est désigné Meilleur joueur ! Le tout, avec comme coéquipiers à cette époque Gerzino Nyamsi ou encore un certain… Ousmane Dembelé !

Une polyvalence avantageuse… ou pas
Comme beaucoup d’enfants, Jérémy Gélin est d’abord attiré par le but. Gamin, c’est au poste d’attaquant qu’il fait ses premières gammes ! Il redescend au poste de milieu défensif sous les couleurs de Quimper Kerfeunteun pour finalement s’installer en défense centrale avec le Stade Rennais. Avec son club formateur, il redeviendra numéro 6 une fois en Réserve. Un rôle qu’il aura l’occasion de parfaire également avec les équipes de France de jeunes. Dorénavant utilisé en défense, Jérémy Gélin peut toujours « dépanner » plus haut si besoin, comme sous Lamouchi ou lors de son prêt en Belgique, au Royal Antwerp. Son intelligence tactique compensant un certain manque de densité physique, sa place naturelle semble s’inscrire en défense centrale, idéalement à trois afin d’avoir ces quelques secondes précieuses pour soigner la relance.

Des légendes comme modèle
Deux postes pour deux modèles ! Côté milieu de terrain, Jérémy Gélin admire la classe et le beau jeu de la légende du Barça Andrès Iniesta. Difficile de contester ce goût pour l’unique buteur de la finale de la coupe du monde 2010, apôtre du beau jeu des plus belles années du club catalan, qui ne se releva jamais de son départ pour le Japon. Côté défenseurs centraux, le Quimpérois s’inspire de l’ancien Parisien Thiago Silva. Conscient de son manque de vitesse, Jérémy Gélin travaille ses points forts que sont l’anticipation et la relance. Des qualités évidentes lorsque l’on observe le défenseur Brésilien ! Un modèle que le Rennais aura l’occasion d’affronter et même de battre au Roazhon Park, lors de la deuxième journée de championnat de la saison 2019-2020, deux buts à 1. Ce soir-là, Jérémy Gélin fut même proche d’inscrire, d’une jolie talonnade, un but dans un stade en folie. Le poteau en décida ce soir-là autrement et laissa la gloire sur un autre joueur formé au club, un certain Eduardo Camavinga…

Un seul but, mais quel but
Si Jérémy Gélin a commencé le football en jouant attaquant, les qualités du joueur ne se situent pas vraiment devant le but adverse. « Mieux vaut la qualité à la quantité », l’adage lui sied même à merveille ! Un seul et unique but en professionnel avec le Stade Rennais, peut-être, oui, mais assurément l’un des plus beaux de la saison rennaise 2018-2019. Au stade Raymond Kopa, les « Rouge et Noir » sont mal embarqués, avec un 4-4 en prolongations face au SCO d’Angers (après avoir pourtant mené 3 buts à 1 à dix minutes du terme…) et la suite de l’aventure en coupe est plus qu’indécise. Puis l’éclair, avec la délivrance pour les Rennais, venue d’une sublime frappe du défenseur, à l’entrée de la surface de réparation à la 110e minute ! Un 5-4 épique pour un unique but héroïque, avec la suite de l’histoire que l’on sait, jusqu’à Paris et au Stade de France. Une coupe de France au palmarès, donc, auquel il aura apporté sa pierre, plus que fondamentale.

Le Stade rennais m’a permis de franchir des étapes

Formé au Stade rennais, c’est en tant qu’éducateur que Cédric Vanoukia y est revenu, après une carrière pleine d’épreuves à laquelle l’ancien défenseur a dû mettre un terme pour problèmes cardiaques. Aujourd’hui en charge des U17, l’homme de 39 ans se sert de son vécu pour accompagner les jeunes du centre de formation. Entretien avec un passionné, avant tout.

ds 0693

Comment le Stade rennais est entré dans ta vie ?

Je suis Rennais, né à Rennes à la clinique de la Sagesse. La première fois au stade de la route de Lorient, mon père m’a emmené j’avais 7 ans. C’était un grand fan de foot. On avait gagné et j’avais perdu ma chaussure dans la foule, ça m’est resté. Mes parents ont déménagé en Guadeloupe, je jouais au foot (à l’Intrépide de Sainte-Anne, ndlr) et en continuant de progresser là-bas, en intégrant la sélection de la Guadeloupe ou en revenant en France, à chaque fois pour moi c’était Rennes. Quand je suis revenu en France, ma mère a appelé le Stade rennais. Elle a eu Philippe Bizeul, et lui a dit que j’étais capitaine de la sélection de la Guadeloupe, que j’avais des qualités et qu’elle voulait pour ma progression trouver le meilleur club. Philippe Bizeul lui a dit de me faire venir sur des entrainements U15, et qu’il prendrait une décision. Philippe m’a accepté, et mon histoire a commencé ici en étant demi-pensionnaire, en sports études au collège Jean Moulin. J’avais des retards sur le plan technique et tactique, mais j’avais une grosse volonté d’apprendre et de progresser. A la fin de cette saison, j’ai rattrapé ce retard et j’ai pu intégrer le centre de formation.

Ensuite tu as a connu une belle progression…

J’ai continué, j’ai été capitaine de l’équipe de France U16, U17, U18 jusqu’aux U19. Ici j’ai eu Philippe Bizeul en U15, et Landry Chauvin en U17. De U17, j’ai sauté en réserve, et suis devenu capitaine, avec Bertrand Marchand. J’ai intégré par la suite le groupe pro de Paul Le Guen, et quand il s’est fait virer, je n’ai pas signé mon contrat pro. Ça m’a fait mal et je suis rentré un peu en conflit avec le manager général de l’époque, Gérard Lefillatre. J’ai choisi d’être prêté à Brest.

L’histoire s’arrête à ce moment-là avec le Stade rennais. Comment s’est déroulée la suite de ta carrière ?

Je suis resté 3 ans à Brest, on est montés en Ligue 2. Je restais attaché à Rennes, à mes coéquipiers notamment Etienne Didot, Sébastien Puygrenier, Steven Pelé, Makhtar N’Diaye, Gaël Danic. J’ai pris une grosse claque de partir, je ne l’ai pas bien digéré. Je pars ensuite à Cannes et les blessures ont commencé à arriver. Au moment où je me remets, je dois partir aux Etats-Unis, et entretemps je suis sélectionné avec la Guadeloupe. Je me blesse avec eux (fracture de la mâchoire), et je reviens à Rennes. Je n’ai pas de club, et pour me remettre dans le bain, je signe à la Vitréenne, en CFA. Je m’engage ensuite avec l’US Quevilly, où j’ai croisé deux fois la route du Stade rennais.

Quels souvenirs gardes-tu de ta formation au Stade rennais ?

C’était une formation d’élite, de qualité déjà à cette époque. Notre outil de travail n’était pas aussi développé qu’aujourd’hui. J’y ai tout connu, je retiens un sentiment de puissance, très positif, où tout me réussissait parce que je travaillais. Le Stade rennais m’a permis de franchir des étapes, et de passer d’un garçon sortant de la Guadeloupe à un des meilleurs de sa génération ayant intégré le groupe pro. Ça me fait penser à Jeanuel Belocian, mais il a beaucoup plus de qualités que j’en avais. Ici on m’a donné une formation de qualité, on m’a permis de progresser, de gagner en confiance. On m’a aussi structuré sur le plan scolaire et social car j’habitais le quartier, au Blosne avec toutes les tentations et mauvaises fréquentations qu’il y a. Si je n’avais pas connu le Stade rennais, je ne sais pas où je serais aujourd’hui. J’ai beaucoup de potes de quartier qui ont dévié.

Tu as vécu l’arrivée de François Pinault au club. As-tu observé un changement immédiat ?

J’étais jeune, et j’ai joué avec les recrues Fabiano, Turdo, Severino Lucas. On commençait à intégrer les jeunes comme Makhtar N’Diaye, Cyril Yapi, Gaël Danic, Jean-Félix Dorothée. Anthony Réveillère était là aussi. Quand Monsieur Pinault est arrivé, les jeunes ont commencé à signer de plus en plus. C’est l’image que j’en retiens.

Tu as ensuite dû quitter le club. Comment digérer ça, combien de temps faut-il ?

Jusqu’à ce que je revienne ici en éducateur, je crois. Toute ma carrière ça m’a suivi. Grand espoir, j’aurais pu faire une autre carrière que celle que j’ai faite. A chaque fois je me suis blessé, ou le cheminement a été le même, comme à Brest lorsqu’on monte en Ligue 2. A chaque fois j’ai revécu les mêmes situations sauf quand j’ai été dans le monde amateur. C’est à Quevilly que j’ai vécu mes plus belles émotions footballistiques, là il y a eu un lâché prise. Mes rêves de carrière professionnelle, j’avais fait une croix dessus. Mais jusque là, il y avait un goût d’inachevé, car j’avais le potentiel.

Comment est-ce qu’on continue à jouer au foot en ayant enterré ses rêves ?

Parce que je suis passionné, car je me dis que j’ai fait des erreurs et qu’il faut les assumer, ne pas rejeter la faute sur les autres. Il y a eu une remise en question, et c’est pour ça que je suis là aujourd’hui, que je dois conseiller les garçons pour qu’ils ne fassent pas les mêmes erreurs que j’ai pu faire, qu’ils soient accompagnés du mieux possible pour atteindre leur rêve. Mais ça demande du travail et là je suis intransigeant.

Tu as par la suite rejoint Quevilly et affronté le Stade rennais en coupe de France, deux fois (2010 et 2012, deux éliminations du SRFC). Comment as-tu vécu ça ?

J’ai pu revoir beaucoup de monde. Au tirage, j’ai sauté. J’étais encore plus content que mes partenaires, on tirait une Ligue 1, et en plus mon club formateur. C’est assez paradoxal. Tu te dis que tu dois faire un bon match, pour rappeler au club que j’existe. Dire que j’ai été formé chez vous, et que je reste un bon joueur. Ce n’est pas un match comme les autres. C’est comme un derby, mais encore plus décuplé car c’est ton club formateur. Après c’étaient des épopées, l’émotion qu’il y a pour les clubs, on ne se rend pas compte, il faut vraiment le vivre.

"MA VIE A BASCULÉ"

En 2014, tu es contraint de mettre un terme à ta carrière à 32 ans, pour troubles cardiaques. Peux-tu nous raconter ces mois difficiles ?

Ça a commencé à Quevilly. Lors de tests médicaux à l’hôpital en avant-saison en 2010 (à 28 ans, nldr), mon électro-cardiogramme n’est pas normal. Le doc découvre une myocardite à l’IRM cardiaque, et me dit qu’il ne peut pas valider mon contrat. Je prends une grosse claque. J’appelle le doc du Stade rennais, Karl Chaory, qui me reçoit. On a refait des examens et il s’est avéré qu’une fois où j’étais malade, des résidus de virus se sont déposés sur mon myocarde. Mais je n’avais pas de troubles sur le terrain, rien. Ils ne voulaient pas me valider car il y avait un risque. En même temps, j’ai au téléphone mon ami Franck Ribéry qui voit que je ne vais pas bien. Je lui explique et il me dit de venir en Allemagne, qu’en repartant je saurai si je peux jouer ou non. J’ai été à Munich une semaine passer une batterie de tests au Bayern. Eux m’ont dit que c’était bon. J’ai dû faire traduire les documents qui étaient en allemand, et le Professeur Carré m’a donné l’autorisation. Les problèmes sont arrivés à mes 31 ans. A Noël, j’ai une angine blanche, et je fait une tachycardie. J’ai eu des troubles sur le terrain où j’ai continué à jouer, et j’ai pris des risques, étant ignorant. Mon coeur a été enregistré à plus de 300 sur le terrain. Arrêt de carrière. A partir du moment où on a su ce que j’avais, ma vie a basculé. J’ai commencé à être anxieux, les émotions ont fait que les tachycardies démarraient toutes seules, sans l’effort. Je me suis fait opéré, on m’a posé un holter. J’ai ensuite retrouvé une vie normale, j’ai passé mes diplômes et je suis revenu au Stade rennais, où Yannick Menu et Laurent Huard m’ont accepté.

Est-ce que tu comprends par exemple que Christian Eriksen ait choisi de re-signer dans un club (Brentford) après avoir connu des problèmes cardiaques lui aussi ?

J’étais un joueur de National mais grâce à mon réseau j’ai eu la chance d’être extrêmement bien accompagné. Eriksen est un grand joueur international, avec une équipe puissante autour de lui. J’ose espérer que les spécialistes autour de lui sont compétents et aient mis les conditions pour qu’il ne lui arrive rien. J’ai vécu ça il y a dix ans, la technologie a avancé également. Il y a dix ans, on ne l’aurait peut-être autorisé à reprendre.

Tu comprends qu’on puisse prendre ce genre de risques pour rejouer ?

Oui, car j’ai pris des risques aussi. Nous sommes des passionnés. En tant que footballeur, on se dit qu’on est tellement forts. Athlétiquement on arrive à faire des choses extraordinaires, on se dit que nous, il ne nous arrivera rien. A chaque fois qu’on se blesse, la seule chose qui nous intéresse est de revenir le plus vite possible sur le terrain. Avec le recul je ne prends pas de risques. Mais au moment où on m’a dit stop, j’ai cherché par tous les moyens à rejouer. Il fallait passer à autre chose, et ça a été difficile. Mais j’aurais fait comme lui, parce que j’ai pris des risques.

Est-ce qu’on sensibilise assez les joueurs sur ces problèmes ?

Le Professeur Carré justement, est sur un programme de mort subite du sportif. Avec Laurent Huard et d’autres personnalités on essaye de mettre en place des choses pour sensibiliser. Ça peut arriver à monsieur tout le monde. Aujourd’hui je ne prendrais pas de risques, la vie est beaucoup plus importante. Ici quand les garçons ont de la fièvre, pas de séance pendant 48h. Il y a un protocole. Avant, peut-être qu’on l’aurait autorisé. C’est l’intégrité physique des garçons, on n’est pas là pour les mettre en danger.

"LE PARCOURS QU’ILS FONT À VÉLO POUR VENIR, JE L’AI FAIT À PIED"

Tu es aujourd’hui en charge des U17. Arrives-tu à retrouver la même passion que lorsque tu étais joueur ?

Oui, mais différemment. Quand on est joueurs on est nombriliste, c’est notre performance individuelle avant tout. Là, il y a tellement de choses à penser. Il faut créer un climat de confiance, d’apprentissage. Tout ça avant, franchement, je m’en fichais. Là, on doit prendre en compte les émotions des garçons, comment faire pour qu’ils progressent. La passion est là, mais tu la vis différemment. En réalité je la retrouve le week-end sur les matchs. L’adrénaline est là, je ne peux pas la dépenser comme quand j’étais joueur, mais à travers les garçons, les enchainements travaillés en séance qu’on retrouve en match. Je me retrouve en tant que joueur. Même s’ils ne font pas tout bien, les intentions sont bonnes. Le cardiaque monte un peu, je retrouve des sensations (sourires).

Quels sont vos objectifs avec les U17 ?

Il ne faut pas oublier que ce sont des garçons qui arrivent au club. Ils arrivent d’endroits différents, donc il s’agit de leur donner l’identité du club. On a un projet de jeu, un cadre, les bases, avec la même identité de jeu. Après quand ils iront en U19, il faut qu’ils aient des repères communs. On doit aussi former des hommes, avec un cadre de vie pour que les garçons puissent avoir un comportement en adéquation avec les valeurs du club. On les connait, elles sont affichées partout. Parfois ce n’est pas facile pour certains, livrés à eux-mêmes chez eux. Vivre dans un projet collectif, en collectivité. Il faut leur donner outils pour donner un sens à leur projet. Ce n’est pas seulement dire, « ça y est je suis arrivé au Stade rennais ». Non. Qu’es-tu venu faire ici ? Quel est ton objectif ? Ça, mentalement sur une saison, c’est dur de le maintenir. Le travail augmente, l’intensité, la concurrence. Ils faisaient parti des meilleurs dans leurs clubs, ils arrivent ici, il y a autant de bons joueurs qu’eux. Ce n’est pas facile pour des joueurs de 15 ans. C’est pour ça qu’on met des choses en place comme des visites de la ville, de la Bretagne. Pour que des Adrien Truffert, Lorenz Assignon, Warmed Omari, quand ils vont chez les pros, le coach puisse être content de leur comportement, de la qualité de la formation. On met des activités en place, on crée des binômes pour que les joueurs se connaissent, pour créer de la cohésion et qu’on ne soit pas simplement centré sur soi. C’est à travers le collectif que le joueur va grandir. Notre objectif, c’est de donner un maximum de chances aux garçons d’atteindre leurs objectifs, pour qu’ils soient performants avec l’équipe professionnelle.

C’est également important d’avoir des anciens du club au sein des éducateurs ?

C’est une chance. Dans le groupe U17, il y a Aurélien Montaroup également, on a été formés au Stade rennais. Le parcours qu’ils font à vélo pour venir ici (du centre jusqu’à la Piverdière, ndlr), je l’ai fait à pied. Les messages ont une plus grande résonance. Ça je l’ai vécu, je l’ai fait avant eux. J’ai revu des professeurs, je sais la charge de travail qu’ils endurent avec la scolarité. Le trajet, je l’ai vécu avant eux. On s’accroche. Les demi-pensionnaires qui se lèvent, je l’ai fait aussi. Je prenais mon bus d’Italie pour venir ici. C’est dire, par contre qu’est-ce que tu veux faire ? Quels moyens tu te donnes pour atteindre tes objectifs et progresser ? Moi je mettrai 100% de mon énergie pour t’accompagner. Par contre il faut respecter le cadre. Je serai toujours là pour toi, tu vas faire des erreurs, ne t’inquiète pas. Par contre il ne faut pas les répéter.

Le foot a également beaucoup changé. Aujourd’hui les jeunes sont accompagnés beaucoup plus tôt, ils percent plus tôt.

Oui, ils sont repérés plus tôt, l’entourage peut être néfaste, les garçons sont beaucoup plus portés sur l’écran et vivent par mimétisme. La coordination est moins développée. Quand on était jeunes, on sautait partout en bas du quartier, maintenant ils ont une coordination des pouces beaucoup plus développée. Mais je trouve que la passion est là. Il faut leur donner un sens. Pendant les séances, il faut de l’émulation.

Est-ce qu’ils ne sont pas plus compliqués à gérer, que toi et ta génération à ton époque ?

Franchement je n’étais pas simple. A l’époque c’était compliqué pour Landry Chauvin et Philippe Bizeul. Il y avait de fortes têtes. J’étais jeune, je venais de quartier, j’avais un égo, des convictions. Ça chauffait, aux entraînements c’était compliqué, il fallait faire sa place. On avait les crocs. Là ils sont quand même assez gentils entre eux. C’est bien car l’ambiance de travail est bonne, mais un match de Ligue 1 ce n’est pas gentil. Il y a des contacts, de l’engagement, de l’agressivité, du vice. On sait que dans la mentalité, on doit les amener à avoir un petit surplus de caractère, peut-être.

Premier but pour Matthis Abline avec Le Havre

ds 0691

Prêté toute cette seconde partie de saison au Havre, Matthis Abline était ce soir titulaire face à Bastia, et a inscrit son premier but, pour son troisième match avec le club havrais. Impliqué sur le premier penalty obtenu par le HAC, l’attaquant du Stade rennais a inscrit le second, à la 17e minute. Le Havre s’est par la suite incliné 2-4 sur son terrain face aux Corses.

S.G.S.B.

SGSB

Boutique de Mumbly

Boutique

Cantine de Mumbly

Cantine

Hébergé par

Reglyss.bzh

Free Joomla templates by Ltheme