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La situation d’Habib Beye sur le banc du Stade Rennais est de plus en plus incertaine. Arrivé en janvier dernier avec pour mission de stabiliser un club en difficulté, l’entraîneur est désormais sous pression, à la veille d’un déplacement décisif à Toulouse ce mercredi.
Selon FootMercato, Habib Beye aurait été écarté de ses fonctions ce lundi 27 octobre. Une information aussitôt contredite par L’Équipe, qui évoque plutôt un sursis obtenu après une réunion stratégique avec les dirigeants. Résultat : l’ancien coach du Red Star dirigera bien l’équipe face au TFC demain, mais son avenir se jouera en grande partie sur cette rencontre.
Les résultats ne plaident pas en sa faveur. En 24 matchs toutes compétitions confondues, son bilan reste mitigé (10 victoires, 5 nuls, 9 défaites). Et surtout, depuis la reprise, Rennes peine à convaincre : seulement deux victoires en neuf journées et une 10e place au classement, loin des ambitions européennes affichées en début de saison.
Au-delà du terrain, des tensions internes auraient émergé. Certains cadres du vestiaire, notamment le clan des anciens Lensois, remettraient désormais en question son autorité et sa capacité à redresser la barre. Une fracture qui pourrait précipiter son départ si la dynamique ne s’inverse à Toulouse.
La direction, sous pression elle aussi, a fixé des objectifs clairs : obtenir des résultats immédiats face à Toulouse, Strasbourg, puis au Paris FC avant la trêve de novembre. Trois matchs pour convaincre, ou plier bagage.
L’histoire tourne au vinaigre entre Daniel Riolo et deux anciens cadres du RC Lens, Brice Samba et Seko Fofana, aujourd’hui au Stade Rennais.
Lors d’une émission récente de l’After Foot sur RMC, le chroniqueur a jeté un pavé dans la mare en affirmant que les deux joueurs souhaitaient le départ d’Habib Beye, leur entraîneur, qu’ils jugeraient inefficace.
Riolo ne s’est pas contenté de ce constat : il a critiqué vertement leur attitude, estimant que leurs performances sur le terrain ne justifiaient en rien une telle fronde supposée. Le journaliste a notamment fustigé un comportement "cavalier", peu digne de leur statut.
Face à cette sortie médiatique, Brice Samba a contre-attaqué en zone mixte après la défaite contre Nice (1-2). Il a dénoncé des "calomnies", réfutant en bloc toute volonté de lâcher leur coach : "Je vois vos articles et tout ce qui se dit autour du coach. Nous ne l’avons pas lâché, nous sommes derrière lui et nous respectons ses consignes. Des gens ont parlé en mon nom, ce ne sont que des calomnies, des choses inventées. Samba s’est aussi défendu sur un autre point : sa présence dans le vestiaire lensois après le match contre le RC Lens, qu’il qualifie de "parfaitement normale".
Loin d’apaiser les tensions, Daniel Riolo a choisi la surenchère. Il a invité Fofana à venir "dire les yeux dans les yeux" qu’il soutenait Beye à 100 %, insinuant que le milieu ivoirien n’a toujours pas digéré la perte du brassard. Et de conclure, cinglant : "Fofana est nul depuis son arrivée à Rennes. Un point noir au milieu."
Une chose est sûre : l’ambiance se dégrade au Stade Rennais, et la guerre des mots entre RMC et les anciens Lensois ne fait que commencer.
Le Stade Rennais a une nouvelle fois été confronté à la déception après avoir concédé une défaite sur sa pelouse face à Nice, dans une rencontre qui laisse planer des interrogations sur l’avenir de Habib Beye à la tête de l’équipe. La tension était palpable au coup de sifflet final, tant sur la pelouse que dans les tribunes, où les supporters ont laissé éclater leur frustration.

À l’issue de cette huitième rencontre de la saison en Ligue 1, le capitaine rennais, Valentin Rongier, s’est exprimé devant la presse, cherchant à rassembler ses coéquipiers et à apaiser les esprits. L’ancien joueur de l’Olympique de Marseille a insisté sur la nécessité de rester soudés dans l’adversité : "Le coach menacé ? Que ce soit lui ou nous, on joue pour un blason, pour une équipe et pour un club. On ne lâchera jamais. On est tous solidaires. On ne lâchera rien." Rongier a ainsi voulu rappeler que l’identité du club devait primer sur les difficultés du moment.
La situation a pourtant rapidement dégénéré en tribunes, alors que les Ultras rennais espéraient pouvoir dialoguer avec les joueurs à l’issue de la rencontre. Ce souhait n’a pas été exaucé, ce qui a provoqué une montée de tension, notamment par l’envoi de projectiles et le déclenchement de chants hostiles, témoignant d’un malaise profond entre le public et son équipe.
Face à cette colère, Valentin Rongier n’a pas cherché à minimiser la déception ressentie par les supporters, tout en appelant au calme et à la compréhension. "Je comprends les supporters qui sifflent. Ils viennent pour des victoires, on n’arrive pas à leur en apporter. C’est normal qu’ils soient agacés, mais ce n’est pas une solution de discuter à chaud après la rencontre. Parce que, comme nous, ils sont frustrés", a-t-il déclaré en zone mixte. Un message qui traduit la lucidité du vestiaire face à la situation.
Depuis le début de la saison, Rennes peine à retrouver la dynamique qui avait permis au club de se hisser parmi les prétendants aux places européennes. Les résultats irréguliers et le manque d’efficacité offensive ont contribué à installer un climat de doute, tant au sein du groupe que dans l’environnement immédiat du club. Cette atmosphère pesante s’est ressentie lors de la confrontation face à Nice, au cours de laquelle les joueurs n’ont pas su inverser la tendance malgré le soutien initial du public.
La remise en question du rôle de l’entraîneur Habib Beye devient inévitable dans ce contexte, alors que chaque faux pas alimente les spéculations sur son avenir. Cependant, le discours du capitaine rennais vise à détourner la pression individuelle et à mettre en avant la responsabilité collective. Selon Valentin Rongier, l’essentiel demeure la cohésion du groupe, une condition sine qua non pour espérer rebondir.
Pour autant, l’écart semble se creuser entre les attentes des supporters et la réalité sur le terrain. L’impatience gagne les travées du stade, où l’on réclame des résultats immédiats, tandis que les joueurs, eux, tentent de composer avec la pression et les incertitudes du moment. La gestion de cette crise passera nécessairement par une clarification du projet sportif et une réponse sur le terrain, seules à même de renouer le lien avec un public exigeant.
Brice Samba déclare publiquement soutenir Habib Beye. En coulisses, il souhaiterait pourtant le voir se faire licencier.
Dimanche, Brice Samba n’a pu éviter la défaite du Stade Rennais face à l’OGC Nice (1-2), lors de la neuvième journée de Ligue 1. Impuissant sur les buts de Sofiane Diop et Jonathan Clauss en première période, le gardien du club breton s’est montré solidaire d’Habib Beye, après la rencontre.
"On n’a pas lâché le coach, ça se voit de la façon dont on se comporte sur le terrain. Une équipe morte n’a pas cette réaction. On est toujours derrière le coach, on respecte ses consignes, on met en pratique ce qu’il nous demande de faire", a déclaré le portier de 31 ans en zone mixte.
Des propos qui peuvent sembler étonnants, dans la mesure où Brice Samba aurait œuvrer en coulisses pour le départ d’Habib Beye. "Seko Fofana et surtout Brice Samba ont décidé que Beye c’était mort, que ce n’était pas un bon coach, qu’ils n’avaient pas envie de bosser avec lui et que ça n’allait pas", révélait Daniel Riolo le 6 octobre dernier.
Samba-Riolo, la passe d’armes
Des accusations auxquelles a répondu l’ancien joueur du Racing Club de Lens. "Ce qu’il s’est dit sur moi, ce sont des calomnies, des choses inventées, assure-t-il. C’est aberrant, ça remet en cause mon intégrité professionnelle."
De son côté, Daniel Riolo maintient ses propos. "Puisque (Brice) Samba dit que j’ai dit des conneries, j’invite Seko Fofana ici et il vient dire qu’il soutient à 100% l’entraîneur du Stade Rennais. (…) Il est nul depuis qu’il est arrivé à Rennes, nul", s’est insurgé le compagnon de Géraldine Maillet, dimanche soir, dans "L’After Foot".
Il ne serait guère étonnant qu'Habib Beye soit le prochain entraîneur de Ligue 1 à être démis de ses fonctions.
Dimanche, le Stade Rennais a encore fait un match nul (2-2), face à Auxerre, à l’occasion de la huitième journée de Ligue 1. Le quatrième consécutif en Ligue 1.
En avançant comme un escargot, le club breton n’arrive pas à décoller du milieu de tableau dans lequel il est englué. Surtout, Habib Beye fait l’objet de nombreuses critiques.
« Sur le constat, on voit bien que ça ne colle pas, qu’il y ait eu embrouille avec les joueurs ou pas, et il y a eu embrouille. Quand tu ne bats pas Auxerre, il y a clairement un souci », a jugé Daniel Riolo, hier soir, sur les ondes de RMC.
Habib Beye sur la sellette
Deux joueurs en particulier, Brice Samba et Seko Fofana, ne s’entendraient pas avec le technicien de 47 ans. Le gardien de but et le milieu de terrain auraient même poussé en coulisses pour le faire partir.
« C’est un entraîneur qui a à sa disposition des moyens, des bons joueurs, poursuit le journaliste sportif. En aucun cas, il ne doit livrer ces prestations depuis le début de la saison. » Un sursaut est clairement attendu dimanche au Roazhon Park, pour la réception de l’OGC Nice, à l’occasion de la neuvième journée de Ligue 1.
Le club de football du Stade Rennais a récemment conclu un accord avec la société Dataxx, marquant une avancée notable dans la manière dont les clubs gèrent la recherche et l’analyse de partenaires commerciaux. Cette société française est reconnue pour ses solutions basées sur l’intelligence artificielle, destinées à optimiser la prospection et la gestion des sponsors dans le secteur sportif.

En devenant le premier club hexagonal à intégrer la technologie développée par Dataxx, le Stade Rennais entend moderniser sa stratégie de sponsoring. La plateforme va permettre d’identifier de façon automatisée les entreprises susceptibles de devenir des partenaires, aussi bien sur le plan local que national. Cette démarche vise à renforcer la pertinence des liens établis entre le club et ses potentiels sponsors, tout en s’appuyant sur des critères précis.
La technologie de Dataxx analyse en effet différents aspects des entreprises ciblées, notamment leurs signaux économiques, leur engagement en matière de responsabilité sociétale (RSE) ainsi que leur expérience passée dans le sponsoring sportif. Cette capacité de qualification, basée sur des données objectives, doit permettre au club de mieux cibler ses démarches et d’optimiser ses chances de réussite lors des négociations commerciales.
Un autre atout majeur de cette plateforme réside dans l’accès direct aux contacts décisionnaires au sein des sociétés sélectionnées. Cette fonctionnalité vise à raccourcir les délais généralement observés dans le processus de conversion commerciale, facilitant ainsi la conclusion de nouveaux accords de sponsoring pour le Stade Rennais.
Cette entente représente, selon les informations disponibles, la première incursion de Dataxx dans le monde du football professionnel français. Pour le club breton, il s’agit également d’un moyen de prendre une longueur d’avance dans un secteur où la concurrence pour attirer des sponsors est particulièrement vive. L’innovation technologique devient ainsi un levier stratégique pour se démarquer.
Dans un contexte où l’utilisation des données et de l’intelligence artificielle gagne du terrain dans le sport, le choix du Stade Rennais reflète une volonté d’adapter ses méthodes aux évolutions actuelles. L’objectif, selon le club, est de mieux comprendre son environnement économique et social afin de hiérarchiser ses efforts commerciaux et d’accroître sa productivité dans la recherche de partenaires.
« L’utilisation de la data et de l’IA vise à permettre aux clubs de mieux connaître leur territoire, de prioriser leurs efforts et de gagner en productivité », explique un représentant impliqué dans le projet. Cette déclaration illustre la philosophie qui sous-tend ce partenariat, à savoir l’exploitation des technologies de pointe pour optimiser les performances commerciales.
Alors que les clubs sportifs cherchent de plus en plus à diversifier leurs sources de revenus et à s’entourer de partenaires engagés, l’initiative du Stade Rennais pourrait inspirer d’autres institutions sportives françaises à suivre la même voie, en misant sur des outils innovants pour renforcer leur développement hors du terrain.
La chaîne Ligue 1+ dépasse toutes les attentes en termes d'abonnés. Pourtant, en coulisses, la guerre fait rage et la survie des clubs est en jeu.
C’est le paradoxe qui agite le football français. D’un côté, une réussite commerciale inattendue : Ligue 1+, la chaîne 100% LFP, a dépassé le million d’abonnés en quelques semaines, un objectif initialement fixé pour la fin de la saison. De l’autre, une crise de confiance sans précédent : les présidents de clubs, menés par Olivier Létang, sont montés au créneau pour réclamer des comptes à Nicolas de Tavernost, le patron de LFP Media. Derrière les chiffres flatteurs se cache une réalité bien plus sombre, celle d’un modèle économique qui, s’il sauve les apparences, ne sauve pas encore les clubs.
Un succès commercial qui masque la crise financière
Les chiffres sont là, et ils sont bons. Avec plus d’un million d’abonnés, Ligue 1+ est un succès populaire. Mais ce succès ne se traduit pas encore par une manne financière suffisante pour les clubs. Une fois les charges, l’apport de CVC et les aides déduits, la part reversée aux clubs reste très faible. Avant la révision à la hausse due aux bons chiffres, le champion de France ne devait toucher que 4,67 millions d’euros de droits TV, moins que la lanterne rouge de la saison précédente. Même avec la rallonge, les revenus restent très inférieurs à ce que les clubs percevaient par le passé, les plongeant dans une situation financière précaire.
De Tavernost sous le feu des critiques
Cette situation a explosé lors du dernier conseil d’administration de la LFP. Les présidents de clubs ont exigé plus de transparence sur le budget de fonctionnement de la chaîne, notamment sur les 14 millions d’euros alloués au marketing. La réponse de Nicolas de Tavernost, qui aurait menacé de démissionner, a mis le feu aux poudres. « Nicolas oublie qu’il n’est plus le patron comme à M6, il a des comptes à rendre », a confié un président de club à L’Équipe. La lune de miel entre l’homme providentiel et les clubs est déjà terminée.
Une guerre ouverte avec les diffuseurs historiques
Pour ne rien arranger, LFP Media est en guerre ouverte sur plusieurs fronts. Le bras de fer avec Canal+, qui refuse de distribuer la chaîne, prive Ligue 1+ d’un canal de diffusion majeur. Le conflit avec beIN Sports, qui conteste les conditions de son contrat, fragilise encore un peu plus le modèle. Isolé, Nicolas de Tavernost doit naviguer dans un environnement hostile, où ses anciens partenaires sont devenus ses principaux adversaires.
Un avenir incertain pour le football français
Au final, le succès d’audience de Ligue 1+ est une lueur d’espoir dans un tableau bien sombre. Mais il ne peut, à lui seul, résoudre la crise profonde que traverse le football français. Sans une réconciliation avec les diffuseurs historiques et une meilleure répartition des revenus, les clubs continueront de souffrir. Le pari de la chaîne 100% LFP était audacieux, mais il pourrait bien se transformer en un piège mortel si le modèle économique ne s’avère pas viable à long terme.
Alors qu’Habib Beye semble être fragilisé du côté du Stade Rennais, son directeur sportif Loïc Désiré est sorti du bois pour éteindre l’incendie et défendre son coach.
Depuis le début de la saison, Rennes n’a perdu qu’un seul match, lors de la claque reçue à Lorient à neuf contre onze (0-4). Pourtant, le club breton traverse une petite crise. Pas très loin de ses objectifs, malgré une dixième place, avec seulement trois points de retard sur les rangs européens, le SRFC a quand même déçu à plusieurs reprises contre des équipes à sa portée. Tenu en échec à Angers en août (1-1), Rennes s’est effectivement raté dans le derby contre Nantes (2-2), mais aussi face au Havre juste avant la trêve internationale de novembre (2-2).
Une pause lors de laquelle Habib Beye a été secoué, sachant que des échos ont circulé sur des incompréhensions de plusieurs joueurs au sujet du management du coach rennais. Décrit comme têtu, Beye concentre toutes les critiques depuis plusieurs semaines et il semble donc fragilisé en interne. Ce qui n’est pas vraiment le cas en réalité, sachant que Loïc Désiré a clairement pris la défense de son entraîneur dans la presse.
On doit tous corriger des choses, du coach aux joueurs
- Loïc Désiré
Beye en danger ? Il n’y a pas de débat là-dessus. Par contre, il faut réagir, améliorer. Habib a été du côté du monde médiatique aussi, mais il ne montre pas de signal négatif au quotidien. Il est complètement impliqué, et il n’y a pas de raison que cela ne fonctionne pas. On est avec lui chaque jour, on est là pour l’aider, on se réunit, on voit les joueurs… On est tous mobilisés ! Dans ce groupe, tout a été reconstruit par rapport à l’année dernière. Il y a eu aussi des faits de matchs, cartons, blessures, peu de continuité dans le onze d’un match à l’autre pour favoriser une dynamique. On est tous frustrés, mais il faut prendre un peu de hauteur sur la réflexion globale, dans une situation qui n’est pas non plus catastrophique. On doit tous corriger des choses, du coach aux joueurs, a lancé, dans les colonnes de Ouest-France, le directeur sportif du SRFC, qui sait que son équipe jouera gros face à Auxerre ce dimanche lors de la 8e journée de L1. Puisqu’en cas de revers contre une nouvelle équipe qui joue le maintien, l’ancien consultant de Canal+ pourrait vraiment se retrouver sur la sellette…
Alors que le Stade Rennais sera très attendu dimanche 19 octobre (17 h 15) au Roazhon Park contre Auxerre, son directeur sportif sort du bois. Dans un entretien accordé à Ouest-France, Loïc Désiré fait l’état des lieux. Il évoque les choix de mercato, le début de saison décevant, les objectifs européens du club, et la situation interne autour d’un coach ciblé par de nombreuses critiques.

Le Stade Rennais aura-t-il profité de la trêve internationale pour trouver les réglages internes qui lui permettront de rebondir dimanche 19 octobre contre Auxerre ? Ce match de la 8e journée de Ligue 1 sera important pour le SRFC et son entraîneur Habib Beye, objet de diverses remises en cause.
Dans un contexte troublé, le club est sorti du silence via Loïc Désiré, le directeur sportif, qui a accordé à Ouest-France un entretien de près d’une heure cette semaine à la Piverdière. Pour tenter d’apaiser le climat, mais aussi rappeler la nécessité de très vite trouver des solutions qui mettraient fin à l’irrégularité chronique de l’équipe depuis le début de saison.
Le début de saison du Stade Rennais, assez illisible, est vécu négativement par tout le monde. Par vous aussi ?
En termes de points, on est un peu en retard (10 points après 7 journées). Mais le plus inacceptable est notre différence de visage d’une mi-temps à une autre. C’est difficile à expliquer, mais on ne peut pas continuer à être autant sur des montagnes russes. Des joueurs doivent monter le curseur. J’attends plus de certaines recrues, mais pas que. Globalement, on manque de caractère, de leadership, de prise d’initiatives dans les moments plus difficiles. On a l’impression qu’on subit sans réagir, qu’on se renferme, et ça, on ne veut pas le voir au Stade Rennais. Il faut que chacun prenne sur soi. C’est un état d’esprit global à avoir, et un travail individuel à mener.
Vous êtes intervenus en ce sens dans le vestiaire durant la trêve ?
Non. Je fais des entretiens plutôt en individuel, pour échanger avec les joueurs, et avec le groupe de cadres par moments. Je n’interviens jamais à chaud juste après les matches. Ce n’est pas mon rôle,...