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450 euros ou un procès, le football ne rigole plus

La bataille entre les diffuseurs d'événements sportifs et les pirates ne s'arrête jamais. Désormais, c'est au portefeuille que le football veut s'attaquer.

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Tandis que la Ligue 1 se cherche un diffuseur, et envisage de lancer sa propre chaîne à 30 euros par mois, ce qui a fait bondir les amateurs de football et incité certains à menacer la LFP de faire usage de l'iptv pour regarder le football à pas cher, le championnat d'Espagne de football a montré la voie à son homologue français. En effet, comme le rapporte 01Net, la Liga a décidé de s'entendre avec les fournisseurs d'accès à internet afin d'identifier les clients qui utilisent des services illégaux de streaming pour suivre le championnat d'Espagne et ces derniers ont eu une mauvaise surprise. Les services de Javier Tebas ont adressé par courrier une injonction de payer immédiatement 450 euros à ces pirates, et s'ils ne s'exécutaient pas, alors ils seraient poursuivis en justice. Les faits délictueux remontent au mois d'avril et de mai, à la fin de l'actuelle saison.

C'est la guerre entre le football et les pirates

En Espagne, ces injonctions de payer font évidemment du bruit, car si les fournisseurs d'accès internet ont obligation de couper les lignes de ceux qui fournissent les matchs de Liga en direct, et de prévenir également les utilisateurs de ces services, à priori, il n'était pas prévu que la Liga puisse avoir accès à l'identité des abonnés à internet, ce qui est pourtant le cas. En France, l'ARCOM (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) qui gère tout cela préfère taper sur les fournisseurs et cela a d'ailleurs permis une nette diminution du piratage, du moins à en croire le service officiel. « L’action conjointe des titulaires de droits, de l’autorité judiciaire et de l’Arcom s’est révélée adaptée et fructueuse, aboutissant à une diminution de 27% de l’audience illicite globale entre 2021 et 2023 », affirme l'ARCOM. Il est vrai que de nombreux services de streaming pirates ont disparu, mais les voleurs ont toujours un temps d'avance sur les gendarmes et pas mal de monde se retrouve désormais sur Telegram, réseau social nettement plus dur à contrôler.

Canal+ récupère le premier match de la saison

En conflit avec la Ligue de Football Professionnel, Canal+ n’a pas participé à l’appel d’offres des droits TV de la Ligue 1. Son président Maxime Saada n’a rien tenté pour mettre fin à la crise de ces derniers mois. Il n’empêche que la chaîne cryptée diffusera les deux premiers matchs officiels du LOSC avant la reprise du championnat.

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Longtemps désigné comme le partenaire historique de la Ligue 1, Canal+ n’a pas levé le petit doigt pour sauver le championnat français. La Ligue de Football Professionnel ne parvenait pas à trouver un diffuseur pour les cinq années à venir. Une situation périlleuse pour de nombreux pensionnaires de l’élite qui attendaient désespérément un geste de la chaîne cryptée.

Canal+ débutera la saison avec Lille
Son président Maxime Saada, trop rancunier pour oublier le conflit avec l’instance dirigée par Vincent Labrune, n’a finalement pas bougé, laissant DAZN et beIN Sports s’offrir les droits TV à prix réduit (500 millions d’euros par an). Sauf accord avec l’un des deux acheteurs, Canal+ ne diffusera donc aucun match de Ligue 1 la saison prochaine. Ce qui ne l’empêchera pas de retransmettre les deux premiers matchs officiel d’un club français. En effet, la chaîne du groupe Vivendi détient les droits pour la diffusion du troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions entre Lille et le Fenerbahçe de José Mourinho.

Canal+ proposera le match aller le mardi 6 août à 20h30 au Stade du Hainaut à Valenciennes, le Stade Pierre-Mauroy de Lille étant occupé pendant les Jeux Olympiques. Puis le diffuseur retransmettra le match retour en Turquie le mardi 13 août à 19 heures. La source Pleine Lucarne ignore encore quelles chaînes du groupe Canal+ seront choisies pour ces rencontres qui se joueront avant la reprise de la Ligue 1 prévue le week-end du vendredi 16 août. Pour rappel, Canal+ a acquis les droits TV des trois compétitions européennes de clubs jusqu’en 2026-2027.

Le plan de Frédéric Massara dévoilé

Nommé directeur sportif de Rennes lors de l’intersaison, Frédéric Massara pourrait prendre une première décision choc.

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Ça bouge à Rennes. Après un dernier exercice pénible, conclu à une piteuse 10e place en Ligue 1, loin de ses ambitions de Coupe d’Europe, le club breton a engagé Frédéric Massara en qualité de directeur sportif. L’ex-bras droit de Paolo Maldini n’a pas tardé à mettre sa patte sur l’effectif des Rouge et Noir. Et sur le banc ? C’est en tout cas une vraie possibilité. Intronisé pour la deuxième fois entraîneur du Stade Rennais, Julien Stéphan peine à trouver la bonne formule. Le lourd revers contre Guingamp mercredi (3-0) l’a cruellement rappelé et relancé la rumeur d’une éviction du tacticien de 43 ans.

Exit Julien Stéphan, Stefano Pioli futur entraîneur de Rennes ?
Selon les informations de Foot Mercato, Frédéric Massara a déjà un nom d’un potentiel successeur en tête : Stefano Pioli. L’entraîneur italien est libre depuis son départ de l’AC Milan après cinq saisons et notamment un titre de champion d’Italie décroché en 2022. Il a l’avantage de connaître parfaitement le nouveau patron sportif de Rennes pour l’avoir côtoyé lors de son séjour en Lombardie. De plus, l’agent de Stéfano Pioli, Gabriele Giufrida, est très présent dans l’entourage du club. C’est notamment lui qui a été à l’origine de la signature du solide défenseur norvégien Leo Østigård. De quoi alimenter encore plus les rumeurs d’une arrivée de Stefano Pioli à Rennes. Affaire à suivre.

L'attribution des droits de la Ligue 1 officialisée

Ce jeudi, au lendemain de l'attribution définitive d'une affiche de Ligue 1 à beIN Sports, la chaîne franco-qatarienne et DAZN, détentrice des autres matches, ont officialisé leur acquisition des droits de la Ligue 1. Selon nos informations, la plateforme britannique a déjà fixé un premier prix d'abonnement.
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Une semaine après l'attribution de la majorité des droits de la Ligue 1 à DAZN par la Ligue de football professionnel (LFP), le temps de l'officialisation est venu. La plateforme britannique, qui récolte huit matches sur neuf des cinq prochaines saisons pour un montant de 400 M€ annuels en moyenne (350 M€ la première année, 450 M€ la dernière), l'a confirmé par communiqué ce jeudi après-midi. Selon nos informations, DAZN commercialisera un abonnement à 29,99€ par mois avec engagement d'un an pour la totalité de son offre Ligue 1. Elle devrait annoncer prochainement différentes formules d'abonnement. Sur la plateforme, certaines sont actuellement visibles, avec une offre à 14,99 euros par mois (avec engagement) pour un match de Ligue 1 par journée et bien sûr le reste du catalogue (Betclic Elite de basket, MMA, football féminin...).

Comme révélé par L'Équipe, une clause de sortie est néanmoins prévue au bout de deux ans si le seuil de 1,5 million d'abonnés n'est pas atteint. Au contraire, s'il l'est dès la première saison, un bonus de 50 M€ devra être versé par la plateforme pour monter à 400 millions d'euros dès la première année.

BeIN a négocié une autre clause de sortie
Pour beIN Sports, le dossier s'est bouclé ce mercredi, avec l'attribution dans la soirée par la LFP d'une affiche de Ligue 1 à la chaîne franco-qatarienne. beIN, qui a envoyé un communiqué laconique pour officialiser la chose, la retransmettra en priorité sur la case du samedi 17 heures (solutions de repli le vendredi à 20h45 ou le dimanche à 15 heures). Avec le système de programmation suivant : la plus belle affiche lors des journées paires et le deuxième choix lors des journées impaires. Cette rencontre sera aussi diffusée en différé à minuit par DAZN.

Outre la clause de sortie de DAZN, qui concerne aussi beIN en cas d'activation, la chaîne dirigée par Yousef al-Obaidly a négocié une clause de sortie propre à elle. En effet, selon nos informations, elle a souhaité avoir un contrat sur trois ans avec une option pour l'étendre à cinq dans le courant de la troisième saison. Si beIN décidait de ne pas activer les deux dernières années, la Ligue devrait alors vendre son match pour les deux saisons restantes.

L’abonnement sera moins cher que prévu

Enfin une bonne nouvelle pour les consommateurs de football français ! Le prix de l'abonnement incluant la Ligue 1 a finalement été revu à la baisse.
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Jeudi, la Ligue de football professionnelle a attribué huit matches par journée de Ligue 1 à DAZN pour 400 millions d’euros par saison. Pour rentabiliser cet investissement, le service de streaming sportif britannique avait initialement envisagé un abonnement mensuel pouvant s’élever à 40 euros.

En apprenant ce prix, nombreux ont été les suiveurs de la Ligue 1 à faire part de leur indignation, menaçant de ne pas prendre l’abonnement ou de trouver une alternative (illégale) via l’IPTV. Selon L’Equipe, les décideurs de DAZN ont tenu compte de l’inquiétude de l’opinion public. Ainsi, le prix de l’abonnement devrait être revu à la baisse, autour de 25 euros par mois.

Droits TV de la Ligue 1, les présidents de club s’inquiètent
Plusieurs présidents de clubs évoluant au sein de l’élite du football hexagonal avaient également fait part de leur mécontentement concernant de tels tarifs. Notamment celui du Racing Club de Lens. « Pour avoir accès à l’intégralité du Championnat, il faudra désormais cumuler un abonnement DAZN (8 matches sur 9) dont le prix avoisinera les 35 euros et un abonnement belN (pour l’affiche du week-end) à 15 euros par mois. 50 euros mensuellement, entre 500 et 600 annuellement, voici le (cher) prix à payer pour suivre la Ligue 1?, avait écrit Joseph Oughourlian dans un message posté sur LinkedIn.

Même si DAZN baisse le prix initialement prévu, cela ne signifie pas pour autant qu’il sera figé. En Italie, le groupe créé en 2015 vient d’annoncer que la souscription du contrat pour regarder l’intégralité de la Serie A passait de 34,99 à 44,99 euros mensuels.

Bein Sports freine l’accord final avec la LFP

La saga des droits TV de Ligue 1 n’est pas encore finie. Selon RMC Sport, l’accord final bloque sur la position de beIN Sports et les négociations avec la LFP.

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Alors que les clubs de Ligue 1 ont choisi depuis plusieurs jours déjà DAZN et beIN Sports comme diffuseurs du championnat de France, l’accord tripartite entre les deux chaînes et la LFP n’est toujours pas scellé.

D’après RMC Sport, la Ligue va d’ailleurs convoquer un conseil d’administration ce jeudi matin pour expliquer aux dirigeants du football français le blocage actuel autour du dossier des droits TV.

beIN et la LFP pas encore d’accord, DAZN cherche sa prod’
Toujours selon la radio, les deux freins principaux du dossier seraient le montant final de l’offre qatarie. Alors que beIN avait promis 100 M€, la chaîne qatarie ne souhaiterait verser que 80 M€ pour son match de Ligue 1 plus 20 M€… en droits de sponsoring. Par ailleurs, le groupe dirigé par Nasser Al-Khelaïfi souhaiterait aussi que la durée du contrat : qui était initialement de cinq ans (2024-29) retombe à seulement deux ans (2024-26). Un point sur lequel la Ligue fait barrage.

D’ores et déjà ok concernant sa partie, DAZN va clôturer l’appel d’offres pour la production de ses matchs… qui ne seront finalement pas à la charge de la Ligue (plutôt une bonne nouvelle pour les clubs car on parle de 50 à 70 M€ par an). La chaîne L’Equipe est aujourd’hui en pole pour rafler la mise.

Le Stade Rennais et Puma dévoilent le nouveau maillot extérieur

Après le maillot domicile, c'est au tour du maillot extérieur de se dévoiler. La nouvelle tunique des Rouge et Noir est une "ode au patrimoine" de Rennes, selon Puma.

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Après avoir dévoilé le nouveau maillot domicile en juin, le Stade Rennais et Puma ont révélé, dans un communiqué du vendredi 19 juillet 2024, le maillot extérieur pour la saison 2024-2025.

Le design vise à mettre en lumière la ville et son patrimoine, notamment l’architecture phare et iconique de Rennes.

L’architecture des bâtiments de la ville, leur forme et leur esthétisme en ont fait aujourd’hui une source d’inspiration pour cette nouvelle tunique. Avec des tons blanc, gris et noir, ce deuxième maillot est une ode au patrimoine rennais.

Du tissu recyclé
Le processus RE:FIBRE employé pour la conception des maillots utilise principalement des déchets textiles comme matière première pour créer de nouveaux textiles, informe Puma, qui met en avant une solution plus durable à long terme pour le recyclage des déchets textiles en polyester.

Le maillot "Replica", pour les fans des Rouge et Noir associe le même style que celui du maillot porté par les joueurs à la technologie dry-CELL. Elle permet de réguler la température du corps "pour optimiser le confort au quotidien et la respirabilité".

Le maillot " Replica" est fabriqué à partir de la technologie de recyclage innovante RE:FIBRE de PUMA et contient au moins 95% de déchets textiles recyclés.

Puma

Le maillot "Authentique", porté par les joueurs sur le terrain, est fabriqué avec le tissu ULTRAWEAVE de Puma, "qui réduit le poids et la friction et offre une coupe athlétique pour des performances optimales".

Des maillots bientôt disponibles en boutique
Le maillot conçu avec la technologie ULTRAWEAVE sera "prochainement disponible en quantité limitée" dans les boutiques officielles du Stade Rennais.

De son côté, le maillot du club sera disponible dès son officialisation, samedi 20 juillet à 10h, sur la boutique en ligne et à la boutique officielle.

Des matchs de Ligue 1 en clair et pas n'importe lesquels

A quelques semaines de la reprise du championnat, la Ligue de Football Professionnel a finalement vendu les droits TV à DAZN et beIN Sports. Ce choix n’a pas les faveurs de l’économiste Pierre Rondeau, persuadé que le football français devrait gagner en visibilité.

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Les amateurs de Ligue 1 peuvent être soulagés, le championnat ne reprendra pas sur un écran noir. La Ligue de Football Professionnel, contrainte de revoir ses ambitions financières à la baisse, a finalement vendu les droits TV à DAZN et beIN Sports. Un duo qui pourrait faire grimper la facture des supporters jusqu’à 49 euros par mois. Avec de tels tarifs, de nombreux fans risquent de faire une croix sur le football français, craint l’économiste Pierre Rondeau, lequel estime que la solution peut passer par la diffusion de matchs en clair.

« Ce n’est pas en cédant pour cinq ans des droits à un acteur inconnu et au modèle économique plus que douteux que l’on va pouvoir redonner le goût du football, a écrit le codirecteur de l’Observatoire du sport de la Fondation Jean-Jaurès. Il faut une action globale, collective, qui va dans le sens du bien commun et du progrès. En 2021, les députés Régis Juanico et Cédric Roussel avaient présenté leur rapport, après une mission d’enquête parlementaire, sur les droits de retransmission du football. »

Rondeau veut des derbys en clair
« Ils avaient fait état de plusieurs propositions, comme la création de rencontres d’importance régionale, sur le même registre que les rencontres d’importance majeure qui ont l’obligation d’être diffusées en clair à la télévision, a rappelé le spécialiste. Cela revenait à considérer moins d’une dizaine de matchs par saison obligatoirement diffusables en clair, pas forcément les plus grandes affiches, comme le clasico PSG-OM ou un OM-Lyon, mais des matchs ayant un intérêt régional, comme des derbys Lens-Lille, Lyon-Saint-Étienne ou Rennes-Nantes. Et ce dans le but de favoriser la visibilité et donc la popularité du football français. »

« Dans la lignée des députés Roussel et Juanico, pourquoi ne pas imposer un lot d’un match en clair par journée, toujours dans l’idée d’assurer la visibilité du football ? Pas forcément la plus grande affiche, mais garantir que l’intégralité des téléspectateurs puissent avoir accès, chaque semaine, à des rencontres de la première division du championnat de France, assurer à ce que tous les clubs soient diffusés sur toute la saison et négocier ce lot auprès de chaînes de la TNT », a proposé Pierre Rondeau, inquiet pour l’avenir de la Ligue 1 suite à la décision de la LFP.

Canal+ peut s'offrir un match de Ligue 1 à 100 millions d'euros

Après l'accord annoncé entre DAZN, Beinsports et la Ligue 1, un nouveau coup de tonnerre pourrait résonner dans le ciel du championnat de France. Car le match acheté par la chaîne qatarie pourrait arriver sur Canal+.

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Maxime Saada l'a dit et répété, sa chaîne a énormément investi dans le sport. Notamment avec l'achat des droits de la Ligue des champions et de l'Europa League qui coûte 480 millions d'euros par an à Canal+, ce qui a justifié l'absence de la chaîne cryptée de référence dans la course aux droits de la Ligue 1. Cependant, les affaires sont les affaires, et finalement C+ pourrait revenir plus vite que prévu aux affaires avec le championnat de France. Arthur Perrot, journaliste de RMC qui travaille sur le dossier de la vente des droits de diffusion de la Ligue 1, le révèle au lendemain de l'accord LFP-DAZN-Beinsports, la chaîne sportive qatarie a le droit de sous-traiter le match par journée de Championnat qu'elle a acheté pour 100 millions d'euros comme elle l'avait fait il y a trois ans.

Canal+ proche d'un retour en Ligue 1 ?

De manière plus concrète, Beinsports peut tout à faire revendre ce fameux match, sans avoir à demander l'autorisation de la Ligue de Football Professionnel. « BeIN peut très bien sous-licencier cette rencontre pour 200 millions d'euros alors qu'elle l'a acheté 100 millions. De quoi ouvrir une porte à Canal+ ? Ce n'est pas la tendance pour l'instant, alors que la chaîne cryptée répète en coulisses qu'elle n'est plus intéressée par la Ligue 1 », reconnaît notre confrère. Il est vrai que Canal+ Premium fait la part belle au Top 14 le week-end, et qu'il semble peu probable que la Ligue 1 déloge le championnat de France de rugby de la chaîne numéro 1, d'autant que C+ vient de prolonger son contrat avec la Ligue Nationale de Rugby. Il se pourrait donc que les 18 clubs de Ligue 1 doivent encore attendre un peu avant de renouer le fil du dialogue avec la chaîne du groupe Bolloré.

Un magazine quotidien consacré à la Ligue 1 sur France Télévisions

Le service public a acquis les droits de diffusion d'un magazine consacré à la L1, sur un format court, du lundi au vendredi. TF1 devrait récupérer, de son côté, le magazine du dimanche matin.
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Les « négociations exclusives » avec DAZN (huit matches sur neuf) pour un montant annuel de 400 millions d'euros et avec beIN Sports (une affiche valorisée 100 millions d'euros) se poursuivent pour la vente des droits de diffusion de la Ligue 1 lors des cinq prochaines saisons. Et n'ont pas encore abouti. Mais selon nos informations, pendant ce temps, la LFP a attribué le lot concernant les magazines de semaine à France Télévisions pour un montant d'environ 1 million d'euros.

Le service public va programmer un magazine d'une durée proche de quatre minutes consacré au Championnat de France tous les soirs de la semaine sur France 3. Il devrait être diffusé dans la foulée de Tout le Sport. Pour ce lot, la chaîne L'Équipe s'était aussi montrée intéressée, mais la LFP a finalement opté pour France Télévisions. Contacté, le groupe audiovisuel public n'a pas souhaité faire de commentaires.

L'émission Téléfoot devrait retrouver les droits de la L1
Par ailleurs, le magazine consacré à la Ligue 1 le dimanche matin est lui aussi en passe de trouver preneur. TF1, qui diffuse sur cette case son emblématique Téléfoot, a fait une offre à la LFP qui tournerait aussi autour de 1 million d'euros par an. Des détails restent à régler entre les parties, mais ce deal devrait aboutir rapidement.

Ces accords avec des chaînes en clair ne sont pas forcément très rémunérateurs pour la LFP, mais ils permettent une exposition de la L1. Ce qui n'est pas un luxe, car avec DAZN et beIN Sports, elle n'est pas partie pour bénéficier d'une immense audience la saison prochaine.

La répartition des droits tv club par club est connue

Au surlendemain de l’accord à hauteur de 500 millions d’euros entre DAZN et beIN Sports au sujet de la diffusion de la prochaine saison de Ligue 1, on connaît enfin la répartition des droits télé club par club.

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Le consommateur lambda du championnat de France a bientôt fini d’être baladé. Après avoir été trimballé de droite à gauche comme un pantin pendant des semaines, il sait enfin combien il devra débourser par mois pour regarder la prochaine saison de Ligue 1 : 35 euros pour DAZN ajoutés aux 15 euros de beIN Sports.

Cela reviendrait à 50 euros mensuels, autant que pour un téléspectateur allemand souhaitant voir l’intégralité de la Bundesliga, plus que pour un Italien mais moins qu’un Anglais ou un Espagnol. Au-delà du consommateur moyen, les supporters veulent désormais savoir combien leur club fétiche touchera eu égard deàcette nouvelle manne des droits TV. Pierre Rondeau s'y est collé et a évalué le gâteau à partager à 300 millions d’euros.

Une part fixe de 8 M€ pour chaque club ?
Selon l’économiste, la part fixe pour chaque club serait approximativement de 8 millions d’euros. Resteraient les parts liées aux performances sportives et à la couverture médiatique. Cette part ne peut être connue avant la fin de la saison mais pourrait osciller entre 1 et 14 millions pour le sportif et 0.5 et 10 millions pour la présence du club dans les médias. Ainsi, le champion de France peut estimer à près de 32 millions d’euros sa part alors qu’une équipe de fond de tableau toucherait un peu moins de 10 millions d’euros.

Ça se tend déjà entre DAZN et beIN Sports

Les deux nouveaux diffuseurs de la Ligue 1 sont condamnés à s’entendre sur la programmation des matches. Mais les premiers contacts ont déjà débouché sur un refus de DAZN de laisser beIN Sports accéder aux 10 meilleures affiches de la saison.
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C’est un duo inédit qui va se partager la Ligue 1. Après Amazon et Canal Plus les saisons passées, place au combo DAZN-beIN Sports. Si le second est bien connu du public français depuis son entrée fracassante sur le marché des droits TV en 2012, le premier a tout à construire. À commencer par sa programmation, puisqu’il a remporté 8 des 9 matches par journée. BeIN Sports a de son côté glané le dernier match vendu. Duquel s’agit-il ? De la meilleure affiche 1 semaine sur 2, du deuxième choix l’autre semaine, mais hors de la sélection des 10 meilleures affiches de la saison (qui contient notamment les deux Classiques entre le PSG et l’OM, mais aussi les duels entre l’OL et l’OM).

Or, comme rapporté par L’Equipe, beIN Sports a entamé des démarches auprès de DAZN pour qu’il puisse piocher également dans ce lot des 10 meilleures affiches de la saison. Le média qatari estime qu’en payant 100 M€ par saison, il devrait avoir accès à certaines de ces rencontres. BeIN ne veut pas forcément disposer d’une case fixe (comme le dimanche soir par exemple), pour pouvoir programmer le club de son choix.

DAZN bâche déjà beIN Sports
Mais voilà, visiblement, DAZN ne l’entend pas de cette oreille. Le nouveau venu sur le marché français, déjà bien implanté sur d’autres territoires européens, ne compte pas déjà céder une partie de ses avantages. Selon les informations de RMC, DAZN a déjà décliné la demande de beIN Sports quant à l’accès à ces dix plus belles affiches, qui seront donc chasse gardée.

Cela promet déjà de futurs moments de tensions entre les deux médias, lorsqu’il faudra établir le programme TV pour chaque journée, entre les semaines où beIN disposera du premier ou deuxième choix, avec la volonté, forcément, de diffuser régulièrement le PSG. Pour faire sa place et recruter le maximum d’abonnés, DAZN ne peut pas se permettre de se louper.

DAZN va chambouler le programme télé

Avec le changement de diffuseurs, la programmation des matchs de Ligue 1 sera modifiée la saison prochaine. L’affiche du samedi soir sera conservée et retransmise par beIN Sports. Et le reste sera diffusé par DAZN, qui va notamment décaler l’heure du multiplex le dimanche après-midi.

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L’attribution n’est pas encore officielle. Il reste encore quelques détails à régler avant que la Ligue de Football Professionnel puisse confirmer l’information. Mais lors du conseil d’administration de l’instance dimanche, le ticket DAZN-beIN Sports a bien été validé. La plateforme de streaming, nouvelle actrice dans le monde du foot français, a acquis les droits TV pour huit matchs de Ligue 1 par journée sur neuf.

Un match en plus le samedi
La rencontre restante sera quant à elle diffusée sur la chaîne qatarie. Bien évidemment, les deux diffuseurs, choisis au détriment de la création d’une chaîne par la Ligue de Football Professionnel, ont leur mot à dire sur la programmation des journées. Les différentes parties ont d’ailleurs évoqué le sujet et seraient même déjà parvenues à un accord. En effet, la chaîne L’Equipe révèle qu’une nouvelle grille a été dessinée avec quelques changements.

On apprend que le match qui se jouait la saison dernière le dimanche à 13 heures sera supprimé. Le dernier jour de la semaine, les hostilités commenceront avec une seule rencontre à 15 heures, suivie du multiplex, décalé à 17h05 au lieu de 15 heures la saison dernière. Enfin, une rencontre sera placée le samedi à 19 heures. Diffuseur d’un seul match par journée, beIN Sports aurait négocié l’affiche du samedi soir (21h).

Le programme d'une journée de L1 la saison prochaine :

  • Vendredi à 21h (DAZN)
  • Samedi à 17h (DAZN)
  • Samedi à 19h (DAZN)
  • Samedi à 21h (beIN Sports)
  • Dimanche à 15h (DAZN)
  • Dimanche multiplex à 17h05 (DAZN)
  • Dimanche à 21h (DAZN)

L’IPTV entre dans la danse

Avec l’attribution des droits TV au groupe DAZN et BeIn Sports, il faut s’attendre à une recrudescence des demandes d’abonnement à l’IPTV.
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Depuis dimanche soir, on connait les plateformes qui diffuseront la nouvelle saison de Ligue 1 sur la période 2024-2029. Moyennant une somme de 500M€, le groupe DAZN et celui de BeIn Sports ont récupéré les droits TV du championnat français. Mais ces deux médias pourraient faire face à un rival qui ne se bat pas à la loyale, à savoir l’IPTV.

La somme qu’ils ont versée n’a pas vraiment satisfait les acteurs du championnat, et en particulier les présidents des clubs. Ces derniers espéraient en récupérer beaucoup plus pour pouvoir améliorer leur situation financière. Au lieu de cela, ils vont devoir se partager des miettes et sans aucune véritable perspective sur l’avenir.

Les fournisseurs d’IPTV s’en frottent les mains
Les clubs ne sont pas contents et les amateurs du championnat ne le sont pas beaucoup plus. Et pour cause ; les prix proposés pour un abonnement sont mirifiques. Pour pouvoir regarder un mois de compétition sans engagement et en excluant le match réservé à BeIn Sports, il faudra payer 40 euros par mois (DAZN). Et si c’est pour un abonnement d’un mois alors le montant baisse à 34 euros/mois. Du jamais vu !

Cette situation est problématique, mais elle est profitable à un camp. Ceux qui commercialisent les différentes offres IPTV. En effet, ces derniers se frottent les mains à l’idée de pouvoir récupérer encore plus de clients à l’entrée. Et on ne peut qu’imaginer que ça soit le cas. Malgré toutes les mesures prises par l’ARCOM et les campagnes de sensibilisation contre le piratage audiovisuel, un afflux de demandes est inévitable. Il faut dire qu’avec le pouvoir d’achat qui baisse constamment dans les ménages français, il parait compréhensible de vouloir opter pour une option à 90€ annuels avec toutes les chaines du monde, plutôt que d’en débourser 500 euros par an pour un seul diffuseur.

Le football français va droit dans le mur
Il y a quelques jours, Pablo Longoria s’est plaint de ce fléau qu’est l’IPTV, en insistant sur le fait qu’il pénalise considérablement les clubs professionnels. Mais il serait peut-être judicieux de prendre le problème à l’envers et se demander si les dirigeants du football français n’encouragent pas ce genre de dérives en ayant les yeux plus gros que le ventre.

Frédéric Massara inquiète Pierre Ménès

Interrogé sur l'arrivée de Frédéric Massara au poste de directeur sportif du Stade Rennais, Pierre Ménès a fait part de son scepticisme.

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Le mercato rennais commence à s'activer dans le sens des arrivées. Mais les premières semaines n'ont concerné que des départs. Car après une saison 2023-24 très décevante, le SRFC avait besoin de ventes pour renflouer les caisses et financer son recrutement. Ce qui explique certainement le jugement assez négatif de Pierre Ménès sur le nouveau directeur sportif du club, Frédéric Massara. Interrogé par un supporter sur l'Italien, le journaliste a répondu :

Il y a pas mal de choses qui m'inquiètent au Stade Rennais
"Un directeur sportif, ça se juge, au départ, sur son recrutement. Et à Rennes, dans le sens des arrivées, c'est inexistant. Le problème, c'est qu'on entend beaucoup plus de rumeurs de départs que d'arrivées à Rennes. En plus, j'ai lu une interview de lui où on ne le sentait pas enclin à changer sa défense, alors qu'il me semble que c'est la priorité des priorités dans ce club. Je pense que c'est trop tôt pour le juger mais il y a pas mal de choses qui m'inquiètent au Stade Rennais."

De toute évidence, le renouvellement d'une arrière-garde ayant encaissé 46 buts la saison passée, soit le 10e total de l'élite, devrait être une priorité pour le SRFC, d'après Ménès.

S.G.S.B.

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