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Le piratage mis KO juste avant PSG-Real ?

La lutte contre le piratage audiovisuel, plus couramment appelé le streaming, pourrait évoluer dans les prochaines semaines en France.

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Et pour cause, l’UEFA a dévoilé à quelques heures du match entre le PSG et le Real Madrid en 8es de finale de la Ligue des Champions que Canal + et BeInSports avaient obtenu via une ordonnance du tribunal judiciaire de Paris l'obligation pour les fournisseurs d'accès à internet français de « bloquer l'accès aux sites web frauduleux, qui mettent à disposition des flux illégaux et non autorisés de matches de Ligue des champions ». Une décision qui s’inscrit dans le cadre législatif de lutte contre le streaming et qui va permettre aux diffuseurs du football en France d’obtenir plus rapidement le blocage des sites de streaming.

La lutte contre le streaming s'intensifie

Une décision qui fait le bonheur de BeInSports. « beIN Sports poursuit sa lutte contre le piratage aux côtés des ayants droit, des diffuseurs officiels et de l'ARCOM. Cette succession d'actions et de mesures de blocage prises par les FAI (fournisseurs d'accès à internet) va rapidement réduire significativement l'accès vers des sites frauduleux, moins de deux mois après l'entrée en vigueur de la loi » s’est félicitée Caroline Guenneteau, directrice juridique adjointe du groupe BeInSports.

L’UEFA a par ailleurs annoncé que deux sociétés anti-piratage avaient été nommés par l’instance européenne pour aider les diffuseurs à lutter contre le streaming. « Ils fournissent des services de détection, de surveillance et d'application liés au contenu piraté en direct et non en direct mis à disposition sur les plateformes de médias sociaux couramment utilisées et sur toutes les plateformes et services Internet, tels que les sites web, les services IPTV, le P2P et les applications non autorisées » a fait savoir l’instance européenne qui, comme les diffuseurs officiels, a tout intérêt à bloquer au maximum les sites de streaming pendant les matchs de Ligue des Champions, d’Europa League et d’Europa Conférence League.

Warmed Omari récolte les fruits de la patience

A 21 ans, Warmed Omari connaît sa première vraie saison avec le groupe professionnel au Stade Rennais. Le défenseur central sort d'une excellente prestation face au PSG, et s'impose comme un joueur incontournable cette saison. Un début de carrière construit patiemment par le jeune joueur.

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Révélation de la saison au Stade Rennais, Warmed Omari a brillé vendredi soir au Parc des Princes, malgré la défaite 1-0 du Stade Rennais. Ce n'est pas la première performance majuscule du jeune défenseur central de 21 ans, qui découvre la Ligue 1 cette saison. Avant de se révéler, Warmed Omari a du franchir les étapes une par une, sans se frustrer.

Un parcours construit pas à pas
Lorsqu'il intègre le Stade Rennais et son équipe U15, après avoir joué à la TA Rennes, Warmed Omari est alors sous les ordres de Romain Ferrier, qui se souvient des premiers pas du jeune homme dans son équipe : "C'était un garçon que l'on ne voyait pas la semaine, parce qu'il était au pôle espoirs de Ploufragan, et on ne le retrouvait que sur les week-ends en compétition. Au départ, le contact n'était pas évident, parce que c'est un garçon qui est très réservé, qui avait un rapport à l'adulte assez méfiant. On devait comprendre comment fonctionnait le joueur mais surtout l'homme qui se construit. L'idée au départ ça a été de créer un contact, et de savoir quelle clef d'accès il fallait pour accéder au jeune homme. C'est un garçon qui avait un fort caractère, mais qui ne savait pas comment l'exprimer. Le jeune joueur avait déjà de bonnes qualités techniques et une très bonne vision de jeu."

Landry Chauvin, qui retrouve la direction du centre de formation rennais en février 2015, avant de la quitter en 2019, se remémore le jeune Warmed Omari : "En 2015, il est au pôle espoirs de Ploufragan, il a déjà un accord de non-sollicitation avec le Stade Rennais. Il est dans la promo des Tattevin, Isidor, Picouleau, je parle des Rennais notamment, qui gagnent tout. Ils se baladaient, ils jouaient super bien au ballon, c'était avec Romain Ferrier. En 2015/2016, il y a 20 joueurs nés en 2000 qui intègrent le centre, ce qui est énorme. Quand on fait le bilan, six-sept ans après, qui reste de cette génération en équipe première ? Il n'en reste que deux : Warmed Omari et Lorenz Assignon. C'est une vraie leçon pour les formateurs : chacun a son parcours. A l'époque, personne n'aurait imaginé que ces deux garçons seraient toujours au club sept ans après, et en équipe première. Ils ont maturé un peu plus longuement que les autres." Une maturité "tardive" mais qui ne doit pas faire oublier que le parcours précoce d'un Eduardo Camavinga n'est pas la norme.

S'il y a un éducateur qui vous dit aujourd'hui qu'il était sûr que Warmed Omari deviendrait le joueur qu'il est aujourd'hui, le gars ment un peu, franchement. Landry Chauvin

Landry Chauvin ne cache pas son étonnement devant le niveau de jeu affiché aujourd'hui par Warmed Omari :"Là où il a vraiment progressé, c'est dans la gestion des émotions. Il avait des qualités, mais il avait beaucoup d'irrégularité dans ses performances, parce qu'il était capable de sortir de ses matchs, soit parce qu'il considérait une décision arbitrale comme une injustice, soit parce qu'il n'avait pas fait un bon choix et ça perturbait le reste de son match derrière. Mais le parcours de Warmed est beau dans la mesure où rien n'a été facile pour lui, parce qu'il est allé tout chercher. Il n'a pas signé pro direct, il est passé par la cage stagiaire. Comme un Danzé ou un Lemoine, on ne lui a proposé qu'un an au début. A un moment on s'est même demandés avec Julien Stéphan s'il était vraiment un défenseur central, on l'a même essayé en six ou en latéral." Le sélectionneur de l'équipe de France U19 va plus loin : "Je vais être honnête : _s'il y a un éducateur qui vous dit aujourd'hui qu'il était sûr que Warmed Omari deviendrait le joueur qu'il est aujourd'hui, le gars ment un peu, franchement_. Je n'ai jamais entendu un éducateur le dire, sinon on lui aurait proposé directement un contrat pro. Je suis agréablement surpris, bien évidemment. Je mentirais si je disais l'inverse. (...) Et si le Stade Rennais pense que Warmed va atteindre ce niveau-là, je pense qu'il ne prennent pas Loïc Badé pour le montant qui a été annoncé."

Romain Ferrier, qui entraîne aujourd'hui les U19 de Bordeaux, abonde : "C'est sûr qu'on savait que ce n'était pas le garçon, par rapport à certains de sa génération (Warmed Omari est né le 23 avril 2000, NDLR) voire des générations suivantes, qui allait arriver tout de suite. Je partage l'avis de Landry, mais c'est aussi un parcours de formation que peuvent avoir les jeunes joueurs. On sent qu'il y a un potentiel, après c'est que fait-on, nous formateurs, pour l'accompagner, pour gommer les choses parasites et qu'il comprenne certaines choses ? Sans se jeter des fleurs, ça a été plutôt bien fait."

Un entourage sain
Si le parcours de Warmed Omari est aussi exemplaire, c'est également parce que l'entourage du joueur semble sain. Contrairement à certains très jeunes joueurs et leurs représentants, parfois impatients, Omari n'a jamais rien réclamé.

"La structure qui l'accompagne a mis des choses en place autour de lui pour qu'il se sente de mieux en mieux, explique Romain Ferrier. C'est l'exemple même de bons conseillers : ils l'ont encadré, ils ont pris le temps, ils ont été patients avec lui."

Landry Chauvin : "Quelques fois sa maman apprenait au cours des réunions son emploi du temps, quelle équipe on avait joué le week-end... Il a suivi une scolarité exemplaire, il a tout eu du premier coup, il a eu un bac +2 au sein de l'ETP Odorico. C'est un garçon qui a eu la tête sur les épaules au niveau scolaire, et il en récolte simplement les fruits aujourd'hui. Je pense que le fait que la plupart de ses copains quittent le club au fur et à mesure lui a permis lui de s'ouvrir beaucoup plus qu'il ne l'était auparavant."

"Il n'a pas voulu griller les étapes, il a accepté ce que le club lui proposait. C'était un deal gagnant-gagnant pour toutes les parties. C'est un garçon qui a besoin de repères autour de lui pour bien s'exprimer : le Stade Rennais et la ville de Rennes le lui ont offert", dit encore Landry Chauvin. Warmed Omari a d'ailleurs prolongé son contrat avec Rennes en décembre, il est désormais Rouge et Noir jusqu'en 2026.

Un exemple pour les générations futures ?
Warmed Omari fait partie des nombreux joueurs de talent nés en 2000 et en 2001 à être passés par le Stade Rennais. Si Yann Gboho est toujours son contrat avec Rennes, Lucas Da Cunha, Alexis Trouillet, Sofiane Diop, Wilson Isidor ou encore Mathis Picouleau ont déjà quitté le club. Son exemple doit-il servir pour les prochaines générations de rennais talentueux au centre de formation ? Landry Chauvin nuance : "Quand on propose contrat pro direct à Diop et Isidor parce qu'ils sont en équipe de France, qu'ils sont les plus performants de leur génération, c'est complètement logique, c'est leur parcours à l'instant T. C'est l'entourage, surtout. Pour Warmed, je pense que lui se sent bien à Rennes, et que c'est un élément déterminant. S'il y avait eu quelque chose à côté dans sa vie rennaise qui l'avait "embêté", je pense qu'il y a longtemps qu'il serait parti. Lui a besoin de repères."

Pour Landry Chauvin, l'exemple de Warmed Omari est une belle leçon pour les éducateurs : "Pour moi, s'il y a une chose à retenir, c'est pour nous les formateurs : il ne faut pas porter de jugement hâtif. Malheureusement de plus en plus les dirigeants nous demandent des jugements hâtifs, parce que les jeunes représentent un potentiel d'avenir pour le club. Et on est obligés de se prononcer."

Romain Ferrier : "C'est un peu la fable de La Fontaine du Lièvre et de la Tortue : aujourd'hui les jeunes générations veulent beaucoup de choses très vite. Et lui a été un peu plus patient. Mais il savait aussi qu'il avait quelques manques et que ça allait lui demander du temps. Et il n'a pas été parasité, il savait où il voulait aller. Il a cru aussi au projet du club et des personnes qui l'entouraient. Après c'est chacun son parcours. Et on voit que la précocité ne fait pas la durée non plus."

Et c'est justement la prochaine étape pour Warmed Omari : réussir à performer au haut niveau dans la durée. Le défenseur central est sur la bonne voie, reste à confirmer les belles promesses de cette première saison en Ligue 1.

Jérémy Doku : l’interminable attente

Titulaire indiscutable la saison dernière malgré un rendement décevant sur le plan comptable, Jérémy Doku vit un calvaire cette saison, blessé à de nombreuses reprises.

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On ne reverra pas Jérémy Doku avant le mois de mars. C’est en filigrane ce que Bruno Genesio laissait entendre lors de la dernière conférence de presse d’avant-match, vendredi. « Jérémy Doku est en progrès et devrait réintégrer le groupe après le match de Montpellier (27 février) normalement. » expliquait le coach, annonçant de facto un retour du joueur 3 semaines après cette prise de parole. Une nouvelle déception lorsqu’on sait que le technicien avait déjà annoncé cette même indisponibilité de 3 semaines… deux semaines plus tôt. Revenu en début d’année 2022, le Belge était absent lors d’un amical face à Lorient le 29 janvier. On ne l’a depuis pas revu, et son absence de « 3 semaines » se transforme donc en absence de 5 semaines. Motif ? Un problème aux ischios, encore.

Lorsqu’on se refait la saison du Diable Rouge, il y a de quoi être frustré. Ces fameux ischios l’ont fait souffrir dès le 22 août, et l’obligeaient à sortir en plein derby face à Nantes. Bilan, une absence jusque début octobre où tous attendaient son retour… avant qu’une blessure au genou ne s’ajoute à son malheur. En tout, c’est une absence de 3 mois que l’attaquant a dû encaisser, ce qui, petit lot de consolation, lui a permis de travailler son pied gauche, celui avec lequel il trouvait le chemin des filets face à Lorient (28 novembre) puis Nancy (2 janvier). Ses deux seuls buts de la saison, qui ajoutés à ses deux seuls buts de la saison dernière, complètent un bilan comptable décevant depuis son arrivée en octobre 2020, pour 26 millions d’euros. Attendu début mars, Doku devra être prudent au moment de refouler la pelouse, pour un éviter un énième accroc. Il restera à Rennes à ce moment moins de 3 mois de compétition.

Retour début Mars ?
On ressasse souvent le prix d’un transfert au moment de juger un joueur. S’il faut évidemment nuancer le propos lorsque cela concerne un jeune prometteur de 18 ans alors, il s’agit de ne pas occulter cet élément non plus. Jérémy Doku (19 ans aujourd’hui) est toujours le plus gros transfert du Stade rennais, et cette saison de la confirmation tournant au vinaigre inquiète. En cause, Doku n’affiche que 12 apparitions cette saison, pour 6 titularisations. Comptablement, sa présence a été bénéfique (2 buts, une passe décisive), presque autant que pour sa première saison (2 buts, 3 passes décisives). Sur le plan du temps de jeu, le titulaire de l’exercice 2020-2021 (31 titularisations en 37 matchs, 2808 minutes) est logiquement en retard (12 apparitions, 564 minutes).

La force de Jérémy Doku réside en ce qu’il est capable d’amener sur le terrain. Si niveau statistiques le bilan n’est pas bon (4 buts et 5 passes décisives en 3372 minutes avec le Stade rennais), la présence sur le pré du Belge est souvent bénéfique pour Rennes. Problème, alors qu’on l’attend de retour en mars, sauf si nouvel accroc, Doku aura raté presque l’intégralité de la saison pour des blessures trop récurrentes. Touché aux ischios un mois avant sa signature au SRFC, c’est la troisième fois en un an et demi que l’attaquant est touché dans cette zone. Ajoutez à cela son pépin au genou, et le travail invisible tant loué au club prend du plomb dans l’aile. Hors du terrain, Doku a également perdu ses acolytes Eduardo Camavinga et Brandon Soppy, partis au mercato estival. Quand on sait que la première année à Rennes du jeune joueur a été rythmée par les confinements successifs, on imagine une adaptation toujours compliquée à son environnement cette saison.

Le constat est lui factuel, Jérémy Doku est encore et toujours attendu cette saison par les supporters du Stade rennais. La réalité d’une saison rattrape vite les optimistes gardant l’espoir que son retour fasse pencher la balance d’un SRFC en quête de résultats, et de qualification européenne en 2022 : avec 564 minutes au compteur cette saison, Doku n’a pour le moment presque pas pesé sur la saison du Stade rennais, et tout miser sur un joueur autant touché par les pépins physiques cette saison ne peut être rationnel.

Warmed Omari, un défenseur qui commence à se faire un nom

Initialement programmé pour être intégré dans la rotation cette saison, le défenseur du Stade Rennais, Warmed Omari, a réussi à s'imposer comme un titulaire indiscutable à Rennes. En effet, le joueur formé au SRFC a été titularisé à 17 reprises cette saison en Ligue 1, reléguant sur le banc Loïc Badé, arrivé l'été dernier en provenance du RC Lens pour 17 millions d'euros hors bonus.

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Auteur d'un très bon match face au PSG malgré la défaite en toute fin de match du Stade Rennais, Warmed Omari confirme de semaine en semaine sa montée en puissance. Une prestation saluée par l'entraîneur du SRFC, Bruno Genesio.

"Il confirme de match en match et je ne suis pas surpris par ce qu'il fait. Depuis le début de saison, on dit qu'il surprend, qu'il confirme mais il s'entraîne bien, il est sérieux. Ce soir, il a été énorme et très bon dans les sorties de balles", a déclaré Genesio. 

Warmed Omari observé par des clubs anglais et allemand
Des prestations de Warmed Omari qui commencent à faire écho dans toute l'Europe. D'après nos informations, des recruteurs de clubs anglais et allemands étaient dans les tribunes du Parc des Princes pour notamment obserer le jeune défenseur de 21 ans du Stade Rennais.

Sous contrat jusqu'en 2026 à Rennes, Omari est estimé à 3.5 millions d'euros par le site Transfermarkt. Néanmoins ce montant est très loin de ce que pourrait éventuellement réclamer le SRFC pour son défenseur. Sans trop s'avancer, on peut légitiment tabler sur au minimum 20M€. Mais même à ce tarif il n'est pas certain que le Stade Rennais soit vendeur.

Face au stade Rennais, les papys quittent la résistance 

Les « papys jardiniers » ont reçu leur avis d’expulsion, mais la résistance contre l’extension du Stade rennais se poursuit autour du collectif de la Prévalaye.
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Les jardiniers de la Prévalaye devraient obtenir de nouvelles parcelles début mars, à 1,5 km de leurs jardins actuels. 

De la résignation. C’est ce que ressent la petite dizaine de « papys jardiniers » qui louent des parcelles en bail précaire à la Ville, route de Sainte-Foix, sur le site prévu pour l’extension du centre d’entraînement du Stade rennais. En sursis depuis plusieurs mois, ils ont reçu leur avis d’expulsion en décembre. Ils devront quitter les lieux d’ici fin mars. Hasard ou coïncidence, c’est lors du conseil municipal du 14 mars que devrait être voté le permis de construire portant sur une surface de 3,5 ha (contre 8 prévus initialement), avance Anthony, membre du collectif de sauvegarde de la Prévalaye.

On aurait bien voulu rester ici. La terre y est excellente
À la place de ces jardins partagés ? Un parking et un terrain de foot à cinq, selon les plans de l’avant-projet du Stade rennais présenté en avril dernier. Mais les papys ne relèguent pas tout de suite leur bêche au placard. Interpellé par le collectif lors du conseil municipal du 17 janvier, Didier Chapellon, adjoint délégué à la biodiversité, l’assure, tout est fait pour « reloger » les jardiniers : « Les travaux de préparation de nouveaux jardins (à 1,5 km du site actuel, NDLR) commencent cette semaine. Nous souhaitons qu’ils soient prêts début mars afin de de permettre aux jardiniers de cultiver leurs nouvelles parcelles au bon moment ». Une solution acceptée faute de mieux. « On aurait bien voulu rester ici. La terre y est excellente, regrette Marcel. Il faut qu’on déplante, qu’on replante, qu’on déménage l’outillage et les cabanes ». Ils devraient toutefois être aidés, pour l’aspect logistique, par la Ville.

Un timing « étrange »
Une fin heureuse pour les papys, qui laisse toutefois le sentiment aux membres du collectif qu’ils quittent le navire. « Les jardiniers n’étaient pas dans le collectif et ne voyaient que leur pré carré de jardin, pas les enjeux à moyen ou long terme », regrette Anthony. Un choc culturel, en somme, face à un collectif qui se positionne, sous le modèle des zad, en « jardin à défendre » et qui regroupe des associations très engagées comme Extinction rébellion et Alternatiba.

Mais c’est surtout le manque de communication de cette municipalité « sociale-écologiste » que le collectif pointe du doigt. « Ce qui me choque, c’est qu’on apprend des choses sans être informés par les élus alors qu’on fait partie du comité de gestion (avec d’autres associations et des représentants de la Ville, NDLR). On a appris pour les avis d’expulsion en discutant avec les jardiniers et nous avons pris connaissance des visuels du projet de l’architecte NeM par la presse mi-janvier ». Une manière un peu cavalière de présenter le projet d’extension, qui a même étonné Nathalie Appéré, maire de Rennes, qualifiant le timing de l’architecte « d’étrange ». Néanmoins, pas de quoi surprendre Anthony : « À chaque fois que l’on apprend quelque chose, c’est toujours de manière indirecte ». Les papys jardiniers eux-mêmes, n’avaient appris leur départ que par… un journaliste du Mensuel de Rennes.

Bruno Genesio encense Warmed Omari

Ce vendredi soir, face au Paris SG (1-0, 24e journée de Ligue 1), Warmed Omari (19 ans) a disputé son 20e match de la saison en L1, réalisant une prestation de grande qualité contre une opposition très relevée. Bruno Genesio, remonté contre son équipe au regard du scénario de la rencontre, n'a pas manqué de saluer son jeune et talentueux défenseur central en conférence de presse d'après-match.

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 «Depuis le début de saison, on dit qu’il surprend. Il confirme de match en match, il s’entraîne bien, sérieux et il a les qualités. Ce soir, il a été énorme défensivement, ce qui est important pour un central, et aussi très bon dans les sorties de balle», a expliqué le technicien rennais. Le jeune homme appréciera sans doute.

Benjamin Bourigeaud, inépuisable chouchou des fans rennais

Alors que PSG-Rennes se profile vendredi, le milieu breton Benjamin Bourigeaud vient de franchir le cap des 200 matchs avec le SRFC.
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Depuis bientôt cinq ans, sa générosité dans l'effort et sa patte d'or en font un pilier du Stade Rennais FC. Apprécié des supporters, Benjamin Bourigeaud sera un atout essentiel des Rouge et Noir alors que le club breton se déplace sur la pelouse du PSG en ouverture de la 24e journée de Ligue 1 Uber Eats vendredi (21h). Titulaire inépuisable, il avait déjà été un des artisans de la victoire au Roazhon Park (2-0) en octobre lors de la phase aller, à ce jour la seule défaite du PSG en championnat. Avec le capitaine Hamari Traoré, il est aussi le dernier Rennais à avoir arraché la Coupe de France des griffes parisiennes en 2019.

Déjà 200 matchs
Signe d'une fidélité réciproque, Benjamin Bourigeaud est devenu en janvier le 12e Rennais de l'ère moderne à dépasser les 200 matchs sous les couleurs du club. C'était lors du déplacement à Lens, son club formateur, avec lequel il avait déjà franchi la barre des 100 matchs.

Les supporters ne s'y sont pas trompés. Lors du derby contre Brest dimanche, les ultras du RCK ont déployé une grande banderole en son honneur et scandé son nom une bonne partie du match. « Ça m'a fait chaud au cœur, je ne m'y attendais pas du tout en plus. Voir cette récompense, cette reconnaissance du travail quotidien fourni depuis quelques années, ça fait plaisir », a-t-il réagi après le match.

« Tout pour le collectif »
Arrivé de Lens en 2017, Bourigeaud s'est rapidement imposé dans le cœur du jeu rennais grâce à son aisance technique et sa vision de jeu. Des qualités qu'il a encore démontrées dans un geste de grande classe dimanche : un contrôle en extension suivi d'une talonnade entre les jambes d'un défenseur pour lancer Traoré dans son dos. Au fil des années et des entraîneurs (Christian Gourcuff, Sabri Lamouchi, Julien Stéphan et Bruno Genesio), sa régularité dans le jeu en a fait un titulaire indiscutable. « Il a du volume, il a une grande qualité de pied, une super qualité de passe », saluait Stéphan l'an dernier. « C'est quelqu'un qui est extrêmement généreux, qui donne vraiment tout pour le collectif ».

Cette saison, il est le seul Rennais à avoir débuté tous les matchs, à une malheureuse exception près : il a manqué le 16e de finale de Coupe de France perdu à Nancy début janvier à cause d'un test covid positif. Une gageure compte tenu de la densité de l'effectif rennais en milieu de terrain, avec Steven Nzonzi et Eduardo Camavinga ces dernières années, ou cette saison la renaissance de Flavien Tait et Jonas Martin ou l'arrivée très remarquée de Lovro Majer.

A Rennes, il a connu les mauvaises séries difficiles à digérer, et sur lesquelles il a su s'exprimer sans langue de bois, mais aussi la Ligue des champions la saison dernière, et les grandes heures du printemps 2019 avec le 8e de finale aller de Ligue Europa incandescent contre Arsenal (3-1) et la victoire en Coupe de France.

Le film "Au Fer Rouge" diffusé à Paris

Diffusé à plusieurs reprises à Rennes et ses alentours, le film "Au Fer Rouge", produit par le Stade rennais et fêtant les 120 ans du club sera diffusé à Paris prochainement.

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Rendez-vous le 23 février, 21h00, au Christine Cinéma Club, dans le 6e arrondissement. Romain Danzé sera présent pour cette séance parisienne.

BeinSports en faillite à cause de la Ligue 1 et de Canal+ ?

Canal+ et BeInSports avaient rendez-vous cette semaine devant un tribunal. Le jugement de cette affaire qui oppose les deux chaînes sera rendu le 31 mars et la LFP tremble déjà.

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Après le retrait de Mediapro, et l’attribution de 80% des droits de la Ligue 1 à Amazon Prime Video, qui fait très bien le job, les clubs de l’élite pouvaient dormir tranquille, ou du moins nettement mieux que l’an dernier. Mais, cela n’est plus le cas, puisque jusqu'au 31 mars prochain la peur sera grande de voir ce bel équilibre s’écrouler une nouvelle fois. Pourquoi ? Et bien c’est simple. Canal+ réclame toujours que le contrat de sous-licence payé à BeInSports pour diffuser deux matchs de Ligue 1 par journée de championnat soit annulé ou du moins rendu à BeIn. Aucun accord amiable n’ayant été trouvé entre les deux chaînes, le dossier passait mercredi devant la Cour d’Appel de Versailles. Dans un premier temps, le tribunal de commerce de Nanterre avait donné raison au groupe qatari, qui estimait que Canal+ devait continuer à lui payer 332 millions d’euros par saison pour diffuser ces fameux deux matchs achetés en 2018 au plus fort de la concurrence avec Mediapro. Mais du côté de Canal+, on estime que ce montant ne correspond plus à la réalité du marché, Amazon ayant payé moins que cela pour donner 8 matchs par journée de Ligue 1. Et donc la chaîne de Maxime Saada a fait appel.

Canal+ ne veut plus être le dindon de la farce des droits TV en Ligue 1

Tout ce petit monde s’est retrouvé devant le tribunal de Versailles, et l’avocat de BeInSports a été très clair. Si la justice donne raison à Canal+ et contredit le premier jugement, il est clair que la chaîne qatarie ne pourra pas payer les 332 millions d’euros du contrat, car elle n’a pas du tout la trésorerie pour cela comme l'a indiqué son avocat. Autrement dit, BeInSports disparaîtra des écrans français si Canal+ obtient gain de cause, ce qui ne ferait pas les affaires de la Ligue de Football Professionnel. L’avocat de la LFP l’a reconnu, si les juges « rendent » les droits à BeinSports, le football tricolore pourrait s’écrouler aussi. « Ce scénario, pour la Ligue de football professionnel (LFP), c'est un scénario catastrophe. Le football s'effondrerait, car il ne s'est toujours pas remis de la faillite de Mediapro et de la crise sanitaire », a reconnu Maître Yves Wehrli. De son côté, Canal+ n’en démord, payer autant d’argent pour deux matchs est totalement honteux. « Canal+ paye 332 millions d'euros pour deux matches par journée quand Amazon paye 250 millions pour huit matches par journée, dont les dix meilleures affiches. Les conséquences pour Canal+ sont incommensurables, elle est en incapacité de valoriser ses droits », fulminent les avocats de la chaîne du groupe Bolloré. Le jugement sera rendu le 31 mars et d'ici là, chacun des camps va croiser les doits faut de croiser les droits, même si selon certains spécialistes les chances sont faibles de voir la cour d'appel inverser la première décision.

Un supporter du Stade Rennais visite la Beaujoire et profite de l’occasion

En visite à la Beaujoire, cet éducateur sportif supporter de Rennes a profité de cette opportunité pour réaliser quelques photos.
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On a pas le même maillot mais on a la même passion. Isidore sait que la rivalité Nantes-Rennes est toujours présente et la tentation était trop forte lors de sa visite à la Beaujoire cette semaine. Se promener avec un maillot du Stade Rennais dans le stade mythique de Nantes, un “gentil affront” que le jeune homme s’est amusé à réaliser.

“Je suis éducateur dans un club de Nantes (CCS Saint Félix) et on a été invité à aller faire un entrainement à la Jonelière. On nous a aussi invité à visiter le stade et en tant que supporter Rennais… J’en parlais à mon meilleur pote Hugo, je voulais porter le maillot de Rennes discrètement pour faire une ou deux photos. Il m’a chauffé, et BIM !” – Isidore

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Isidore avec le maillot du Stade Rennais

Néanmoins, comme il l’a précisé, il n’a réalisé que deux photos discrètement pour “le défi”. Comme nous pouvons l’observer sur son compte Instagram, il a gardé par la suite sa tenue d’entrainement de son équipe entrainée (CCS Saint Félix). Isidore fait partie des supporters Rennais souhaitant garder une rivalité saine et il ne souhaitait pas être offensant ni insultant en se promenant toute la journée avec le maillot apparent.

Trois joueurs sanctionnés par la LFP pour paris illégaux

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La Ligue de Football Professionnel a communiqué comme chaque mercredi l'ensemble des sanctions prises à l'encontre des joueurs de Ligue 1 et Ligue 2. Et parmi les joueurs suspendus pour paris illégaux lors de la saison 2019/2020 et interdits par le Code du Sport, trois évoluent dans l'élite : l'attaquant du Stade Rennais Gaëtan Laborde, le buteur de l'Angers SCO Stéphane Bahoken et le défenseur central du FC Nantes Jean-Charles Castelletto, qui écopent de trois matches de suspension avec sursis.

«Il s'agit du douzième croisement de fichiers, effectué avec le concours de l'ANJ et de la FDJ, depuis la saison 2013/2014. Ces infractions sont commises alors même que, de concert, la LFP et l'UNFP mènent des campagnes de sensibilisation ou d'information auprès des clubs au quotidien. La Commission rappelle que les joueurs de football professionnel ont interdiction générale de parier sur toutes les compétitions de football, qu'elles soient nationales ou étrangères», peut-on lire dans le communiqué de la LFP.

Je n’ai pas raté un match du Stade Rennais depuis cinq-six ans

Grand supporter du Stade Rennais depuis l’enfance, le réalisateur Fred Cavayé ne rate pas un match de son club de cœur. Ancien handballeur, son amour du football lui vient de l’enfance. Entretien avec un passionné.
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Quel rapport entretenez-vous avec le sport ?
J’aime le sport en général. Ce que je préfère, c’est le foot, je suis un supporter du Stade Rennais, je lis L’Equipe… Mais quand j’étais plus jeune, je faisais du handball, à l’école et aux Cadets de Bretagne, à Rennes. Il m’est resté cet amour du sport collectif. Il y a des scénarios plus forts que des films. La victoire de Rennes contre Nantes à la 97e (3-2 en 2020), c’est extraordinaire. Il y a assez peu de moments au cinéma où tout bascule à la dernière seconde.

Faites-vous du sport aujourd’hui ?
Je fais des pompes et du gainage au réveil. On ne peut pas appeler ça du sport, mais je me tiens à ça tous les matins parce que je n’ai pas le temps d’aller courir. Ça me permet de rentrer dans mes fringues !

Vous êtes supporter du Stade Rennais. Regardez-vous tous les matchs ?
Oui, je n’en ai pas raté un depuis cinq-six ans. Je fais mon emploi du temps en fonction des matchs du Stade Rennais. Ça paraît un peu dingue, mais quand on a une passion… Sur le tournage d’« Adieu monsieur Haffmann » (son dernier film, sorti le 12 janvier), il y avait des matchs européens et j’ai dû voir avec mon assistant pour terminer à 18 h quand il y avait des matchs à 18 h 45. J’espère qu’il ne lira pas l’article, je ne lui ai pas dit que c’était pour ça !

Mon premier autographe, c’est Pierrick Hiard. Je suis en CM2 et je le croise au Monoprix de Maurepas. Il avait signé « Amitiés sportives, Pierrick ».

Votre passion pour le Stade Rennais, elle vient de l’enfance ?
Oui, bien sûr. Et on ne change pas de club. Quand mon travail m’a obligé à vivre à Paris, je ne suis pas devenu supporter du PSG. Les seules fois où je suis allé au Parc des Princes, c’était pour des PSG - Rennes. Mes premiers rapports au foot, c’est par l’école, et avec les copains en bas du HLM. J’ai été abonné au magazine Onze (ancêtre de Onze Mondial) à 8 ans. C’est là que j’ai commencé à aller au stade.

Quels sont vos premiers souvenirs liés au club ?
Quand Rennes était en Division 2, on pouvait attendre les joueurs pour un autographe à la porte du vestiaire. Je me souviens aussi d’un Rennes - Marseille de l’époque Tapie. On avait tellement peur d’être mal placé qu’on était arrivé au stade à 15 h alors que le match commençait à 20 h. On était les premiers, et on avait pu se mettre derrière le but, à cinq mètres du gardien. Je me rappelle aussi avoir été placé juste au-dessus du panneau d’affichage et le lendemain?, je reconnais les manches de mon blouson à Téléfoot. Mon premier autographe, c’est Pierrick Hiard. Je suis en CM2 et je le croise au Monoprix de Maurepas. Il avait signé « Amitiés sportives, Pierrick ». Je le croise de temps en temps, mais je n’ai jamais osé lui dire.

Ma madeleine de Proust, c’est la galette saucisse. Ma mère a habité une dizaine d’années près du Roazhon Park. Quand il y avait match, ça sentait la galette saucisse chez elle.

Quelles étaient vos idoles de jeunesse ?
Laurent Pokou, un avant-centre extraordinaire, puis Pierrick Hiard. Il y a un joueur qui n’est jamais cité car il a fait très peu de matchs (une dizaine à la fin des années 1970), un gardien qui s’appelle Louis Leray, le fils de mon voisin. Pour moi, c’était incroyable, comme si Brad Pitt emménageait au-dessus de chez moi.

Aujourd’hui, la route de Lorient agit-elle comme une madeleine de Proust ?
Oui, on peut le dire, ma madeleine de Proust, c’est la galette saucisse. Ma mère a habité une dizaine d’années près du Roazhon Park. Quand il y avait match, ça sentait la galette saucisse chez elle et on entendait le public hurler à chaque but.

Le Stade Rennais vit une période faste. Comment avez-vous vécu les derniers grands moments du club ?
Au stade pour la plupart. Il y a eu tellement de désillusions avant, alors battre Arsenal 3-1 (en 2019 en 8e de finale de Ligue Europa), ça décuple le plaisir de l’instant. C’était tellement terrible, ces deux finales de Coupe de France perdues. La deuxième finale (2-0 en 2014 face à Guingamp), je rentre chez moi et je reste prostré dans le noir pendant une heure. Ces moments-là ont rendu encore plus belle la victoire face au PSG.

La finale de la Coupe de France, j’avais les larmes aux yeux devant la télé, mais ça aurait été décuplé si j’avais pu y être.

Étiez-vous au Stade de France ce jour-là ?
Non, et c’est mon grand désespoir. J’avais déjà réservé des vacances, si j’annulais, ma copine me quittait (rire). Alors j’ai regardé le match à la télé. Eric Besnard, de Canal +, m’a dit que si Rennes gagnait, j’allais le regretter toute ma vie. Il n’avait pas tort. Le match d’après, je suis au Roazhon Park, avec Jacques Delanoë et Olivier Létang. Ils se foutent un peu de moi car j’avais raté le match qu’il ne fallait pas, et à un moment, ils me posent la Coupe sur les genoux. Là, j’avais huit ans. Rien qu’en en reparlant, j’ai des frissons.

Cette finale, est-ce votre plus belle émotion de sport ?
Oui, j’avais les larmes aux yeux devant la télé, mais ça aurait été décuplé si j’avais pu y être. Etant souvent à Paris, je connais pas mal de gens, d’acteurs, qui supportent le PSG, comme Rochdy Zem. À 2-0 pour Paris, ils m’envoient des textos… C’est tellement jubilatoire à la fin du match.

Le cinéma aborde peu le thème du football. Comment l’expliquez-vous ?
Le foot est un sport populaire. Et le cinéma français a du mal avec les thèmes trop populaires. Le foot intéresse moins les auteurs, alors que les Etats-Unis font des grands films sur les sportifs.

Et vous ne voudriez pas faire un film sur le football ?
Ce serait forcément sur le Stade Rennais. Pourquoi pas, il faudrait que je me penche sur le truc.

De mon œuvre, il ne restera peut-être que ça, « Fred Cavayé, supporter du Stade Rennais ». Mais ça me va !

Vous placez une référence au Stade Rennais dans chacun de vos films. C’est un simple clin d’œil ou aussi une manière de se revendiquer rennais ?
Il y a des deux. C’est aussi citer la Bretagne, c’est important pour moi. Dans « Adieu monsieur Haffmann », l’intrigue se passe en 1941, mais j’ai quand même réussi à parler du Stade Rennais. La limite, ce sont les films dans lesquels l’action se passe avant 1901 (date de création du club).

Vous ne pouvez donc pas faire de film qui se passe avant 1901…
C’est drôle, on vient de m’en proposer un. Si je fais ce type de films, je vais être emmerdé. De là à le refuser, ce serait dommage. Mais je vais y arriver quand même. J’ai déjà une idée qui me vient pour placer une référence. Le premier commentaire qui est sorti de mon dernier film, c’était pour dire que j’avais encore réussi à placer une référence au Stade Rennais. Je trouve ça drôle ! De mon œuvre, il ne restera peut-être que ça, « Fred Cavayé, supporter du Stade Rennais ». Mais ça me va !

Canal + contre la LFP, la guerre repart !

Après plusieurs mois de calme, le litige judiciaire opposant la Ligue de Football Professionnel et Canal + va reprendre ce mercredi.

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La crise des droits télévisuels n’est pas encore une histoire ancienne pour les dirigeants de la LFP et son président Vincent Labrune. Et pour cause, ce mercredi, Canal + va demander à la cour d’appel de Versailles de l’autoriser à résilier son contrat de sous-licence signé avec BeInSports. Dans le cas où elle obtiendrait gain de cause, la chaîne cryptée laisserait alors au groupe qatari le soin de diffuser les deux matchs par journée actuellement diffusés par Canal + et surtout de payer la note des droits TV. Depuis près de 18 mois et la défaillance de Mediapro, cette crise pollue le football français, Canal + s’estimant lésé en diffusant moins de matchs qu’Amazon mais en payant plus cher.

En coulisses, Canal + dénonce une situation qu’elle juge anti-concurrentielle et active ainsi toutes les procédures à sa disposition dans le seul et unique but de résilier son contrat. Pour rappel, elle continue de payer un prix fixé en 2018 à l’époque des promesses de Mediapro tandis que Prime Video a récupéré les matchs que diffusaient Téléfoot à un prix fixé après la défaillance du groupe de Jaume Roures. Une situation ubuesque pour Canal + et pour le groupe Vivendi qui peste depuis plus d’un an contre ce qu’il considère comme un « traitement inéquitable ».

Canal +, une nouvelle procédure vouée à l'échec ?
La décision de la cour d’audience de Versailles est attendue d’ici un mois et si Canal + sortait vainqueur, alors c’est BeInSports qui serait dans la sauce avec un contrat XXL à honorer. « Objectivement, je ne vois pas très bien comment Canal + pourrait se carapater du contrat de sous-licence » estime néanmoins un fin connaisseur du dossier, pour qui la situation va rester telle qu’elle est actuellement en Ligue 1 avec deux matchs par journée diffusés par le groupe Canal + et les huit autres matchs diffusés par Prime Video. Une situation qui, à défaut de convenir à la chaîne cryptée, convient parfaitement aux consommateurs de la Ligue 1 depuis plusieurs mois.

"Rennes est immense", un hymne au Stade rennais lancé par les supporters

Depuis quelques jours, un appel à contributions a été lancé pour la création d’un hymne au Stade rennais. Intitulé « Rennes est Immense », le chant a trouvé son air mais attend désormais ses paroles. Les supporters du SRFC sont donc invités à se mobiliser pour tenter de créer un hymne au club.

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L’idée a fait son chemin depuis maintenant plusieurs années. « Quand on voit Les Corons, You’ll Never Walk Alone de Liverpool, et plein d’endroits, ça donne envie de voir un stade chanter à l’unisson. » raconte Julien Monnier, l’un des supporters à l’origine du projet, par ailleurs créateur du podcast La Causerie des Rouge et Noir. C’est justement au détour de ces enregistrements que des acolytes motivés se rassemblent autour de ce projet. Tomjez, GazonBreton, WayneRennais et Julien tentent donc le coup en ce début d’année.

Loin des binious et autres clichés, mais toujours proche d’influences celtes, "The Water is Wide" a été choisi comme air. Pour les paroles, chacun peut envoyer sa contribution via un lien (ici). C’est bien une oeuvre collective dont il est question, en cours de création, avec pour but de créer un hymne propre au Stade rennais, en marge de l’hymne à la Bretagne, le Bro Gozh Ma Zadoù. « Ce qu’on voulait surtout, c’est avoir un stade comme le Bétis, Lens, Liverpool, où le stade peut couper la musique, et on entendra quand même les gens chanter. » poursuit Julien. « La démarche est sincère, on veut faire ça bien, que ce soit naturel. C’est sans prétention, et si ça ne prend pas, tant pis. »

L’objectif est dans un premier temps de créer une maquette à présenter. Pour cela, toute proposition est la bienvenue. On attend le résultat avec impatience !

Comment Laborde s’est métamorphosé depuis son passage à Brest

S’il avait laissé entrevoir certaines qualités lors de son passage au Stade Brestois (2014-15), Gaëtan Laborde, auteur d’un bon début de saison au Stade Rennais, était loin d’être le joueur qu’il est devenu.
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Transféré à Rennes l’été dernier pour 15 millions d’euros (hors bonus) après trois saisons plus qu’abouties à Montpellier (39 buts et 20 passes décisives en 118 matchs), Gaëtan Laborde confirme les espoirs placés en lui à son arrivée (7 buts en 18 rencontres). Titulaire indiscutable sur le front de l’attaque rennaise, le natif de Mont-de-Marsan (27 ans) n’a pourtant pas toujours connu un parcours linéaire. Formé aux Girondins de Bordeaux, l’attaquant s’est révélé sur le tard, après plusieurs saisons en dents de scie.

« Son passage à Brest lui a permis de grandir, de se construire. Il a su changer beaucoup de choses dans son travail, modifié son hygiène de vie », explique aujourd’hui l’agent de Laborde. (Jean-Michel Louarn)
Au terme d’un premier prêt (concluant) au Red Star (alors en National), Laborde a vingt ans lorsqu’il débarque au Stade Brestois en 2014, toujours sous forme de prêt. Sous les ordres d’Alex Dupont, il sera aligné à 26 reprises en Ligue 2, n’inscrivant que deux buts en championnat.

« C’était un bon joueur de Ligue 2, mais rien ne présageait pour autant qu’il deviendrait le super attaquant qu’il est devenu. On voyait que c’était un bon joueur, mais de là à dire qu’il ferait cette carrière-là… »

Malgré de belles qualités (qualité de frappe, habile des deux pieds, travailleur), le joueur quittera la pointe finistérienne sans avoir convaincu. « À l’époque, c’était un bon joueur de Ligue 2, mais rien ne présageait pour autant qu’il deviendrait le super attaquant qu’il est devenu. On voyait que c’était un bon joueur, mais de là à dire qu’il ferait cette carrière-là… », dit aujourd’hui le capitaine du Stade Brestois Brendan Chardonnet, qui aura la responsabilité de défendre sur lui ce dimanche, et qui l’a côtoyé durant son passage à Brest.

Un peu en surpoids à son arrivée à Brest
Autre ancien partenaire, Gaëtan Belaud garde aussi « le souvenir d’un jeune qui avait beaucoup de qualités mais qui était encore en formation. C’était surtout l’hygiène de vie qui posait problème. Il était un peu en surpoids… ». Un constat que partageait aussi dans nos colonnes son ancien capitaine à Brest, Johann Ramaré, au moment de son arrivée à Rennes : « Il avait eu du mal à s’imposer (à Brest). Malgré ça, il a toujours été dans l’état d’esprit et c’est son mérite : il a toujours continué à travailler dur, n’a jamais rechigné ».

Décrit comme « un guerrier » par l’entraîneur brestois Michel Der Zakarian, sous la houlette duquel l’intéressé s’est épanoui à Montpellier, Laborde récolte ainsi les fruits d’une détermination à toute épreuve.

Il a su trouver le déclic
« C’est quelqu’un qui m’a toujours épaté par sa combativité, illustre Youssef Adnane, ancien attaquant du Stade Brestois (jan.2015 - jan.2017). Il était encore jeune, et forcément perfectible, à son arrivée à Brest. Je pense que c’est à Montpellier qu’il a pleinement pris conscience de son potentiel. Là-bas, il a côtoyé de grands joueurs et compris l’exigence du haut niveau, qu’une carrière se jouait sur des détails, en termes d’hygiène de vie notamment. Ce qui lui permet d’être aujourd’hui très affûté physiquement ».

« Très clairement, quand on voit son évolution, on se dit qu’il a réussi à trouver le déclic, poursuit Belaud. Il a été intelligent et su rectifier ce qui ne fonctionnait pas ». « Son passage à Brest lui a permis de grandir, de se construire. Il a su changer beaucoup de choses dans son travail, modifié son hygiène de vie », abonde son agent, Christophe Hutteau, qui confirme que « le changement majeur s’est produit à Montpellier, il s’est vraiment affiné là-bas ». Ce qui lui a permis de gagner « en spontanéité, en explosivité ».

S.G.S.B.

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