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Les secrets de l'accord financier controversé entre la LFP et CVC

Clause Super Ligue, droit de veto sur le budget, contrepartie en cas de sous-performance, etc. L'Équipe a enquêté sur les dessous de l'accord qui lie la Ligue 1 à CVC, un des plus gros fonds d'investissement au monde.
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Jeudi, à 11 heures, les 38 clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 et autres décideurs du foot français ont rendez-vous en visioconférence pour une assemblée générale de la LFP pas vraiment ordinaire. Parmi les douze points à l'ordre du jour, la moitié visera à "régulariser" l'arrivée du fonds d'investissement CVC et de son milliard et demi d'euros au printemps 2022.

Car, depuis, quelques rares voix, à commencer par celle du Havre, qui demandait un report de l'AG pour qu'elle se tienne en présentiel, contestent les conditions d'un deal obtenu dans l'urgence. Le "cocu" de l'histoire, comme se définit lui-même le HAC, poursuit la Ligue en justice et dénonce la répartition de l'argent de CVC, touchant beaucoup moins que ses nouveaux adversaires de l'élite.

Alors que l'audience en référé, révélée par L'Équipe, doit se tenir mardi devant le tribunal judiciaire de Paris, la LFP a convoqué en dernière minute cette AG pour faire revoter aux clubs ce qu'ils avaient déjà approuvé près de vingt mois plus tôt. Certains votes, comme celui portant sur les modalités de répartition, n'étaient pas inscrits à l'ordre du jour.

Et la Ligue tente donc de couper l'herbe sous le pied à un juge des référés un peu trop méticuleux qui pourrait être tenté de suspendre le deal sur la forme. Une décision qui aurait pour conséquence de bloquer temporairement la dernière tranche de paiement prévue l'été prochain, et qui risquerait d'effrayer de potentiels acheteurs des droits TV.

"En termes d'information aux clubs, je ne vois pas ce qu'on pouvait faire de plus", se défend Vincent Labrune. Le président de la Ligue craint de voir l'unanimité qu'il a lui-même réclamée, et qui était exigée par CVC comme préalable au deal, se fissurer. La LFP déplore une tentative de réécrire l'histoire et la volonté d'un club de faire passer ses intérêts particuliers avant l'intérêt général.

Jean-Michel Roussier, le président havrais, et son avocat, Me Gauthier Moreuil, ne sont pourtant pas les seuls à affirmer que tous les clubs ont dû approuver en un temps très réduit un accord décrit comme exceptionnel, sous peine d'être désignés comme les fossoyeurs du foot français. Le consentement des clubs aurait été "vicié" par manque d'informations, soutiennent-ils, bien que les dirigeants havrais de l'époque aient accepté le principe de l'accord.

C'était un "deal inespéré", assure pour sa part, sur RMC, le financier Joseph Oughourlian, président du RC Lens : "Honnêtement, on était morts quand Mediapro a fait faillite (le groupe audiovisuel avait acquis 80 % des droits de diffusion de la L1 et de la L2 pour près de 800 M€ sur la période 2020-2024, mais avait fait défaut après quelques semaines d'exploitation.)."

Uue partie de cashe cash

Résumons l'affaire : en 2020, la pandémie, l'arrêt prématuré des compétitions puis la défection de Mediapro, quelques mois plus tard, plongent le foot français dans la crise. Les clubs sont exsangues, lourdement endettés. Labrune, fraîchement élu à la tête de la LFP, fait jouer son carnet d'adresses et s'attache les conseils de deux banquiers : Pierre Pasqual, de Centerview, et Jean-Philippe Bescond, chez Lazard. L'avocat François Kopf, associé chez Darrois et spécialiste en situations de crise et contentieux complexes, rejoint également l'aventure.

Avant d'être une opportunité financière, le débat est avant tout juridique : une ligue sportive peut-elle créer une société commerciale ? Kopf et son équipe d'une douzaine d'avocats planchent sur la question. Labrune se borde auprès de Roxana Maracineanu, alors ministre des Sports, cherche l'aval de l'Élysée, en la personne d'un des conseillers du président, Cyril Mourin, et obtient une modification législative.

En parallèle, des boucles WhatsApp sont créées et associent plus ou moins de présidents de L1, selon la sensibilité des échanges. Les clubs ont peu d'informations, mais reçoivent pour consigne de n'en donner aucune à la presse. Des groupes de travail fleurissent. Celui intitulé "Gouvernance" est confié à un très proche de Labrune, Laurent Nicollin, président de Montpellier et de Foot Unis, le syndicat des clubs.

En habitué qu'il est, Labrune manoeuvre habilement : il s'agit tout simplement de sensibiliser les clubs à l'idée que le pouvoir sera bientôt concentré dans la société commerciale et qu'aucun d'entre eux ne figurera dans la gouvernance. "Il fallait dépolitiser et séparer l'économique du sportif, c'était indispensable", nous explique-t-on à la Ligue.

Le 20 octobre 2021, les clubs de L1 sont réunis en séminaire, lors duquel les banquiers font une première présentation. "Strictement confidentiel", est-il barré en en-tête. Deux options sont mises sur la table : la dette ou "l'equity" (capital-investissement). La première option est écartée par les banquiers.

Le recours à un fonds est jugé beaucoup plus pertinent même si, admet-on sans détour, il y aura des "droits de gouvernance à concéder". Comprendre : une fois dans la place, les fonds essaieront de peser sur les décisions et rentabiliser leur investissement, qui se veut court-termiste, quatre à huit années au plus, avant éventuellement de tout revendre à un partenaire que la LFP, association sous-délégataire de service public, n'aura pas choisi.

Autant le lancement de la société commerciale a été long, cadré et applaudi, autant l'arrivée de CVC s'est concrétisée en très peu de temps. Fin 2021, quelques semaines après la présentation des banquiers, quatre « offres indicatives » sont retenues par la Ligue, celles de CVC, Hellman & Friedman, Oaktree et Silver Lake.

S'ensuit une période de due diligence (l'ensemble des vérifications opérées par un investisseur dans le but de sécuriser un achat par l'analyse de la situation d'une société), matin, midi et soir, jusqu'à début mars 2022 et le dépôt de trois offres fermes, par CVC, Oaktree et Silver Lake. Hellman & Friedman se retirant, selon la LFP, en raison du contexte géopolitique rendu instable par l'invasion russe en Ukraine.

Le 18 mars, les membres du conseil d'administration visionnent un diaporama qui synthétise les critères des trois candidats et décident de l'entrée en négociations exclusives avec CVC. Les jours suivants, les collèges L1 et L2 reçoivent un condensé du condensé, ficellent la répartition, puis tout ce beau monde se retrouve en AG le 1er avril, en visio, une heure durant, pour valider ce choix. Chose faite, quasiment à l'unanimité (seuls Toulouse et Nancy s'abstiennent).

Un degré d'information qui varie en fonction du canal

Les votants avaient-ils toutes les clés pour prendre leur décision ? Bien sûr, martèle la Ligue. Pas forcément, opposent plusieurs participants aux discussions, encore en poste ou partis depuis : "C'était marche ou crève." Les clubs ont tous reçu un mail de Labrune, le 30 mars à 15 h 31, soit à l'avant-veille de l'AG de validation, avec les statuts de la société commerciale et le fameux pacte d'associés en pièces jointes. Une centaine de pages, au total.

"Personne ne l'a lu en entier, jure un dirigeant, sûr de lui. Les propriétaires attendaient fiévreusement de passer devant la DNCG, en se demandant comment ils allaient remettre de l'argent et, là, de manière providentielle, "saint Vincent" vous dit qu'il envoie tant de millions. Alléluia !" Un acteur extérieur des négociations le rejoint : "Les clubs s'intéressent déjà à ce qu'ils vont récupérer, avant de savoir quoi payer." Un des dirigeants interrogés admet d'ailleurs ne pas avoir tout parcouru.

"Mais que voulez-vous dire quand vous êtes assis au milieu des autres clubs ? se défausse un ex-homologue. Il y a une sorte de pression des pairs qui fait que personne n'ose parler." Quitte à accepter d'être redevable à vie ? "On ne pourrait pas dire qu'on n'a pas été informés, mais on avait très peu de moyens de juger la véracité de ce qu'on nous disait, comme il n'y a aucun contrepoids."

Seule une délégation réduite du CA, dont Nicollin, Jean-Michel Aulas (OL), Jean-Pierre Caillot (Reims) et Bernard Joannin (Amiens), a été mise dans la confidence par les équipes de la Ligue et a pu échanger avec les représentants de CVC avant l'AG.

Or, le degré d'information a sensiblement varié en fonction du canal (direction LFP, CA réduit ou complet, collèges...). Plusieurs présidents parlent d'opacité, la Ligue de transparence. Les poids lourds ont obtenu les plus belles parts du gâteau, les petits ont récupéré presque une moitié de budget. Et des clubs aux propriétaires très influents, comme Lyon, Strasbourg et Lorient, revendus depuis, ont bénéficié de l'effet d'aubaine et n'avaient aucun intérêt à critiquer un deal à même d'assainir leur trésorerie.

L'addition revue à la hausse ?

Le 18 mars 2022, dans le slide exposant les trois offres aux membres du CA, CVC figure dans la colonne de gauche. Bien positionné (1,5 milliard d'euros pour 13,04 %), là où les offres concurrentes montent jusqu'à 14,5 % pour le même montant. CVC se démarque également sur sa politique de dividendes : il s'engage à ne pas les toucher avant la saison 2024-2025.

Lors des négociations, le fonds luxembourgeois est peut-être aussi moins gourmand que les autres sur la gouvernance. Il exige de pouvoir choisir le directeur financier et le directeur des opérations, mais accepte que le PDG de la future société commerciale soit désigné par la LFP. En cas de démission ou de révocation de ce dernier, en l'occurrence Labrune, CVC pourra cependant co-désigner son successeur.

La LFP, elle, a négocié une période de stabilité de l'actionnariat de quatre ans, qui empêche CVC de vendre ses parts avant l'été 2026. Le fonds est également interdit de forcer une introduction de ses titres en Bourse avant six années.

La Ligue possède également un droit de première offre (elle peut racheter les parts de CVC en priorité) et une clause de "tag-along" (si CVC trouve un acheteur à un bon prix, la LFP aura la possibilité de céder de nouvelles parts aux mêmes conditions). Une éventuelle nouvelle rentrée de cash à court terme, mais une limite à cette dernière clause : la loi française interdit à la LFP de céder plus de 20 % du capital de sa société commerciale.

Des présidents de club affirment avoir "découvert récemment" certains détails dans les clauses

Pendant des semaines de négociations, Labrune et ses conseils se sont ensuite employés à bétonner les garanties. "Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'on est dans un environnement totalement traumatisé" par le fiasco Mediapro, explique un des négociateurs du pacte.

Kopf, du cabinet Darrois, tartine ses conditions en cas de défaut de paiement de CVC : possibilité de diluer l'actionnaire, baisse voire suppression des droits de gouvernance, option de rachat des parts CVC avec une décote de 20 % du prix initial...

CVC sait tout autant protéger son investissement contre de potentiels "changements majeurs". Il fait ajouter une clause Super Ligue : "La situation dans laquelle un club parmi les sept premiers en termes d'allocation des droits audiovisuels cesse de participer au Championnat" au profit d'une nouvelle compétition entraînerait une compensation, peut-on lire.

Imaginons, au hasard, le scénario où le PSG quitte la L1 : CVC réclamerait une indemnisation mais également une augmentation de ses parts, dans la limite des 20 % autorisés. Si désaccord sur l'ampleur du préjudice, un expert indépendant serait désigné.

Surtout, CVC se prémunit contre l'hypothèse, loin d'être farfelue (CVC ayant acheté à un niveau très élevé qui valorise la L1 à près de 11,5 milliards d'euros, soit plus que Renault ou Vivendi), selon laquelle le budget prévisionnel dévierait fortement pendant plusieurs années. Une sous-performance de 5 % par rapport au plan d'affaires ? CVC grimpe à 13,46 %. 15 % du plan d'affaires ? Les parts de CVC seraient réévaluées au moment de la vente à 14,29 %.

Ce sont ces clauses et éléments chiffrés, rapportés dans un protocole d'investissement classé secret-défense, qui sont aujourd'hui au centre de l'attention pour ne pas avoir été portées, dans le détail, à la connaissance des clubs.

Pour sa défense, la Ligue estime avoir présenté plus de documentation qu'elle n'aurait pu le faire : "On peut avoir des discussions sur l'utilité, mais, sur l'encadrement global, on n'a pas caché quoi que ce soit ni empêché quiconque de poser la moindre question."

Une donnée demeure invariable : le rattrapage des saisons précédentes. À croire un président, "certains l'ont découvert récemment". En clair, depuis un an et demi et jusqu'à la fin de l'exercice en cours, CVC a accepté de ne rien toucher.

Mais, dès 2024, les clubs devront à leur tour signer des chèques en faveur du fonds, y compris pour les saisons 2022-2023 et 2023-2024. La LFP évalue ce rattrapage à 106,8 M€ au total. Son "remboursement" n'est pas encore arrêté. Il se fera en un, deux ou trois versements, à partir de l'été prochain, et s'ajoutera évidemment aux premières ponctions de 13 %.

Froid de veto

Quel est le réel "pouvoir" de CVC ? Tout doit désormais se faire avec eux ? Oui, mais, surtout, rien ne peut se faire sans. "Tout le monde est dans le même bateau, assure un acteur de premier plan. Les intérêts de CVC et de la LFP sont désormais liés. Est-ce que les fans sont bien gérés ? Les réseaux sociaux ? La billetterie ? CVC essaie de se placer un peu au-dessus de la mêlée face à la vision parfois court-termiste des clubs."

En bref, pour tout ce qui se passe au stade et qui est susceptible d'impacter le "produit télé", c'est "CVC qui commande", résume un interlocuteur de la Ligue, qui assure relater les propos, en réunion, de Labrune.

Leurs patronymes ne vous disent sans doute rien, mais Édouard Conques et Jean-Christophe Germani sont les deux représentants de CVC à piloter le projet lié au foot français. Ils sont installés dans le coeur de Paris, près du Palais Garnier, et rattachés au bureau de Londres, où la stratégie "sport" du fonds est coordonnée par un certain Nick Clarry.

En plus d'oeuvrer sur l'appel d'offres des droits télé, les équipes de CVC et de la LFP se retrouvent très régulièrement, parfois chaque semaine, dans le cadre de la société commerciale. Depuis le début de l'année, son directeur général est Benjamin Morel, ancien patron du Tournoi des Six Nations, connu pour avoir vendu un septième de ses parts à... CVC en mars 2021.

Une filiale commerciale hautement implantée dans la gouvernance

Au sein de la filiale commerciale de la Ligue - LFP Media -, CVC a beau détenir "seulement" 13 % du capital, le fonds est hautement implanté dans sa gouvernance. LFP Media repose sur un comité de supervision de cinq membres. Trois de la LFP (le président, Labrune, le directeur général, Arnaud Rouger, et le directeur administratif et financier, Sébastien Cazali) et deux de CVC (Conques et Germani), en plus d'une voix consultative pour le président de la FFF, Philippe Diallo. Aucun représentant de club, en revanche.

Ce comité de supervision régit tout un tas de questions, dites "importantes" (décidées à la majorité simple) ou "réservées" (au moins un vote de CVC nécessaire), d'ordre financier avant tout. Pêle-mêle : l'approbation du budget ou d'un nouveau business plan, les ouvertures de filiales, les conclusions de partenariats, les nominations et révocations, les rémunérations... La création d'un second comité, dit "stratégique consultatif", est prévue.

Selon les statuts, il devait être créé dans les trois mois de la signature du pacte. Cela n'a pas encore été le cas, faute de temps, se justifie la Ligue. Celui-ci pourrait regrouper des personnalités "du sport et du divertissement" et, selon le pacte, "la LFP devra faire en sorte de permettre » à ses membres, désignés par la Ligue et CVC, « de discuter de tout projet" lié au format, au calendrier et au règlement des compétitions. Utopique à l'heure actuelle, balaye la Ligue.

Labrune et consorts ont d'autres priorités : l'appel d'offres des droits télé, dont le lancement a été infructueux le mois dernier. La négociation de gré à gré bat son plein. Il faut dire que le futur proche du foot français dépendra de son résultat. Reste une inconnue supplémentaire à cette périlleuse équation : et si Le Havre obtenait gain de cause devant la justice ?

En attendant, le Sénat, qui avait auditionné Labrune et Rouger lors des discussions législatives liées à la société commerciale, continue de surveiller de près la situation et n'écarte pas la possibilité d'ouvrir une commission d'enquête dans le cas où l'appel d'offres serait défavorable.

Rennes ciblait deux cadors de ligue 1 pour remplacer Maurice

Si Olivier Cloarec a finalement conforté Florian Maurice au poste de directeur sportif aux côtés du nouvel entraîneur Julien Stéphan, le président du Stade Rennais avait deux remplaçants en tête auparavant.

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Le couperet est tombé en milieu de matinée : Florian Maurice reste en poste au Stade Rennais. "Je renouvelle ma totale confiance en Florian, a annoncé Olivier Cloarec dans un communiqué. Son attachement à l’équipe et sa contribution au projet du club sont très forts. Aujourd’hui, l’urgence est de redresser les résultats du club en championnat et d’apporter tout le soutien nécessaire à Julien Stéphan, entraîneur que Florian connaît bien et avec lequel il a déjà collaboré. Je sais pouvoir compter sur les qualités et l’engagement de chacun de nos joueurs et de l’ensemble du staff pour y parvenir."

Lacour et Bodmer ciblés ?
Si le Stade Rennais a toujours espéré conserver Maurice au poste de directeur sportif, L’Équipe glisse que deux pistes avaient été suggérées au cas où : Mathieu Lacour à Reims et Mathieu Bodmer au Havre. Encore fallait-il qu'il soit opérationnel pour le prochain mercato hivernal...

Florian Maurice justifie son choix de rester au club

Le directeur sportif du Stade Rennais est finalement resté en poste après des derniers jours agités.

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Après plusieurs jours de doute, la décision finale est tombée. Florian Maurice reste le directeur sportif du Stade Rennais. Le club l'a d'ailleurs confirmé ces dernières heures. Après le départ de Bruno Génésio, l'ancien joueur de l'Olympique Lyonnais a préféré ne pas abandonner le navire. En conférence de presse d'intronisation de Julien Stéphan, le président Olivier Cloarec avait confirmé qu'une réflexion était en cours, mais Maurice a finalement fait son choix. En interview pour RMC Sport, le dirigeant breton a justifié son choix.

Florian Maurice évoque les coulisses de ces derniers jours de réflexion
"J'ai le sentiment que ma mission n'est pas terminée ici. Je l'ai annoncé ce matin aux joueurs directement. J'ai la conviction que c'est le bon choix pour moi, a-t-il démarré. Je ne vous cache pas que j'ai été assez touché par tout ce qu'il s'est passé. J'avais besoin de prendre ce recul, j'avais beaucoup d'interrogations. Je viens au club tous les jours, je m'investis à 1000%. Quand on ne me voit pas au club, on s'interroge toujours. J'avais besoin de prendre ce temps pour faire le point sur la situation, a-t-il confirmé. C'est une décision qui a été mûrement réfléchie. Je pense que la meilleure décision me concernant, et concernant le club, est de continuer l'aventure."

Olivier Cloarec et Florian Maurice sanctionnés pour leurs comportements lors de la défaite du Stade Rennais contre Lyon

Olivier Cloarec, président, et Florian Maurice, directeur technique du Stade Rennais, ont écopé de plusieurs matchs de suspension. En cause, leurs comportements lors de la défaite contre Lyon.

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Face à Lyon, le Stade Rennais a perdu plus que le match. Si Bruno Genesio s’était emporté à la mi-temps, il n’a pas été le seul. Olivier Cloarec, le président exécutif et directeur général, également à la mi-temps, puis Florian Maurice, le directeur technique, en fin de rencontre, ont eu des comportements inappropriés.

Sanctions effectives pour Marseille et Monaco
Ils écopent respectivement d’un et deux matchs de suspension de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles. Une sanction à laquelle s’ajoutent deux et un match de suspension avec sursis.

Ces sanctions seront effectives pour le déplacement à Marseille (dimanche 3 décembre) et la réception de Monaco (samedi 9 décembre).

Stéphan ne veut pas parler du prochain mercato

Julien Stéphan a été présenté ce lundi à la presse comme le nouvel entraineur du Stade Rennais. Interrogé sur son souhait ou pas de renforcer son équipe lors du prochain mercato hivernal 2024, le neo-entraineur breton a répondu.

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Julien Stéphan a été interrogé en conférence de presse sur ses premiers défis en tant qu’entraineur du Stade Rennais : "Restaurer une forme de confiance qui s’est peut-être détériorée ces derniers temps. Réfléchir avec le staff en échangeant avec les joueurs pour apporter des modifications de structure d’équipe mais prendre aussi le temps d’échanger avec tout le monde. C’est important de bien sentir dans quel état est le groupe." a déclaré le coach breton rapporte RMC Sport.

Julien Stéphan ne s’engage pas sur le dossier mercato
Julien Stéphan a ensuite été interrogé sur le mercato. Il semblerait que ce ne soit pas sa préoccupation du moment : "Je ne suis pas là pour parler du mercato. Je suis là pour parler des matchs à venir. La priorité est de préparer le match de Reims. Il y a des moments pour tout. C’est le moment de la prise en main et de l’échange. Ca passera par beaucoup de communication pour redynamiser tout ça." a-t-il précisé.

Un entraineur qui a changé sa façon de travailler
Enfin, il a également précisé comment il abordait désormais son métier d’entraineur quelques années après son premier passage à la tête de l’équipe première du Stade Rennais : "On apprend tous les jours dans ce métier. L’important, c’est l’avenir. Je ne suis plus le meme qu’il y a 4 ou 5 ans. J’ai eu du temps pour analyser ces derniers mois." a-t-il conclu.

Benjamin Bourigeaud reste capitaine de l'équipe

Le nouvel entraîneur du Stade Rennais, Julien Stéphan, devrait finalement laisser le brassard de capitaine à Benjamin Bourigeaud.

ds 1731Deux ans et demi après son départ du Stade Rennais, Julien Stéphan a fait son retour sur le banc rennais, succédant à Bruno Genesio, qui a décidé de quitter son poste suite aux mauvais résultats du début de saison.

Bourigeaud confirmé capitaine ?
Mais alors que l'insider Mohamed Toubache-Ter avait annoncé que Julien Stéphan pourrait décider de déposséder Benjamin Bourigeaud du capitanat et de choisir un nouveau capitaine, Ouest-France croit savoir que cela ne devrait finalement pas arriver et que Benjamin Bourigeaud devrait rester le capitaine du club Rouge et Noir. "Au sein du groupe, on ne serait pas convaincu qu’il change la décision prise en début de saison par Bruno Genesio", a annoncé le quotidien régional.

Le Stade Rennais parmi les équipes d’Europe qui font le plus jouer leurs jeunes

Le Stade Rennais est dans le top 10 européen des clubs qui confient le plus de temps de jeu à leur centre de formation.

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Adrien Truffert, Jeanuël Belocian, Guéla Doué, Lorenz Assignon, Warmed Omari, Désiré Doué, Mathias Lambourde : sept joueurs formés au club ont disputé au moins un match, cette saison, avec le Stade Rennais. Le club breton est l’un de ceux, en Europe, qui confient le plus de temps de jeu à ses pensionnaires.

Selon le dernier rapport de l’Observatoire du football (CIES), 30,6 % des minutes de jeu sont disputées par des joueurs formés au club. Ce qui place le club bretillien en huitième position du classement des Européens (Big 5) qui accordent le plus de confiance à leurs jeunes. Seul Lyon (2e européen, 45,6 %) fait mieux que Rennes dans ce domaine en France. Mais les Gones sont encore loin des Espagnols de l’Athletic Bilbao (68,9 %) dont la politique est de faire jouer exclusivement des joueurs basques, ou encore de la Real Sociedad (45,4 %), qui nourrit la même envie.

Un rendement perfectible
Au Stade Rennais, les joueurs formés au club qui ont joué cette saison présentent 21,2 ans de moyenne d’âge. En juin dernier, le centre de formation rennais a été élu meilleur centre de formation de France par la Fédération française de football.

Toutefois, difficile de dire que cette politique porte ses fruits cette saison, puisque le club breton, qui a récemment changé d’entraîneur - Bruno Genesio a laissé sa place au revenant Julien Stephan -, pointe à la 13e place de Ligue 1, à un point du FC Lorient, barragiste. En Ligue Europa, en revanche, les affaires marchent mieux, puisque Rennes, avec neuf points, est leader de son groupe à deux journées de la fin de la phase de poules.

La suite de l’étude du CIES rapporte que le FC Lorient confie 16,8 % des minutes jouées à ses jeunes, ce qui en fait la cinquième équipe française, et le Stade Brestois 9,8 % (11e). En Ligue 2, En Avant Guingamp leur accorde 12,7 % de son temps de jeu, tandis que l’US Concarneau seulement 1,3 %.

Comment le vestiaire rennais a vécu le changement d’entraîneur

Le groupe du Stade Rennais, qui était invité ce mardi soir à un dîner d’au revoir par Bruno Genesio et devra attendre ce jeudi pour voir revenir tous ses joueurs internationaux, avait appris avec surprise le départ impromptu de l’entraîneur le week-end dernier. Depuis lundi, ils découvrent ou redécouvrent son successeur Julien Stéphan.

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En apprenant le départ de Bruno Genesio par la bande samedi dernier, les joueurs du Stade Rennais ne sont pas tombés des nues, mais presque. Dans la semaine, l’ex-coach n’avait pas une seule fois évoqué sa situation personnelle auprès d’un groupe réduit par l’absence de la dizaine d’internationaux partis rejoindre leurs sélections respectives.

Vendredi dernier, Genesio avait animé la séance matinale comme si de rien n’était. Quelques heures plus tard, il tranchait dans le vif… "Après la défaite contre Lyon, les joueurs savaient que c’était chaud, qu’il y avait de la tension, glisse un proche du vestiaire rouge et noir. Mais s’il devait se passer quelque chose, ils imaginaient plutôt que Bruno soit licencié. Pas qu’il s’en aille de lui-même…"

Ils ont probablement eu des explications de l’intéressé ce mardi soir, lors d’un dîner d’au-revoir organisé sur Rennes par Genesio lui-même. Son départ n’est pas neutre au sein d’un groupe qui, dans sa globalité, le soutenait toujours. Mais le pragmatisme faisant foi dans ce milieu, ils ont bien compris la nécessité de très vite basculer.

Nombreuses discussions informelles
La première prise de contact avec Julien Stéphan, lundi, a été particulière. Aussi parce que le nouveau coach doit encore gérer un groupe réduit à une quinzaine d’éléments. Gouiri, Kalimuendo ou Belocian sont rentrés depuis, mais il faudra attendre jeudi pour voir tout le monde revenir, et probablement vendredi pour la première véritable séance d’entraînement à effectif complet de Stéphan. Trois jours avant la réception de Reims…

En attendant, Stéphan reprend ses marques à la Piverdière, où il a ouvert les séances de lundi et mardi aux médias. Cet habile communicant doit mener aussi une opération séduction globale.

Il n’aurait pas encore tenu de discours solennel devant tout le groupe. Plutôt procédé à des discussions informelles avec plusieurs joueurs, dont les cadres Mandanda, Bourigeaud, Matic ou Terrier, qu’il va devoir ranger de son côté.

Lors de sa première vie rennaise, Stéphan n’avait côtoyé que Bourigeaud, Terrier, Truffert, Omari et Assignon. "Il faut prendre un petit peu de temps pour échanger avec tout le monde, je pense que c’est important de bien sentir dans quel état est le groupe", disait-il lundi en conférence de presse.

A-t-il notamment déjà évoqué avec Bourigeaud la question du capitanat ? Au sein du groupe, on ne serait pas convaincu qu’il change la décision prise en début de saison par Genesio. "Il y a forcément quelques modifications à apporter pour redynamiser et essayer d’inverser le cours des choses, mais il n’y a pas de révolution à attendre non plus", disait Stéphan lundi. "Sur le plan du travail tactique, c’est un très bon entraîneur, assure un autre proche du vestiaire rennais, après il faudra voir comment il va gérer l’humain et sa propre remise en lumière, sans tomber dans le piège de tout vouloir contrôler. Mais quelque part, il arrive au meilleur moment : deux victoires en douze matches, c’est difficile de faire pire !"

Adidas dévoile un ballon connecté pour détecter les hors-jeu de l’Euro 2024

Les fans de ballons ronds sont sûrement déjà sur les chapeaux de roues à l’approche de l’Euro 2024 qui se déroulera en Allemagne du 14 juin au 14 juillet 2024. À l’approche de l’événement tant attendu, Adidas a dévoilé ce mercredi, le fameux ballon (et pas n’importe lequel) qui sera utilisé lors des 51 matchs.

Tout comme ce fut le cas pour la Coupe du monde 2022, le ballon baptisé “FussBallliebe” (qui signifie “l’amour du football” en allemand) dispose de la technologie Connected Ball.

Cette dernière repose ainsi sur un capteur placé à l’intérieur de la balle sur un gyroscope, capable d’enregistrer tous les mouvements de la balle et fournir une aide supplémentaire à la VAR, l’assistance vidéo de l’arbitrage. Objectif premier : détecter de manière automatique les hors-jeux.

Concernant sa conception, le ballon a méticuleusement été fabriqué à partir de polyester recyclé tandis que les inscriptions et illustrations ont été réalisées avec une encre à base d’eau. Si vous mourrez d’impatience de vous procurer ladite balle, elle est actuellement disponible sur le site adidas.fr au prix de 40 euros (sans la technologie à l’intérieur).

Et dans un esprit similaire, nous vous proposons de (re)découvrir le ballon de basket insolite imaginé par Wilson qui est imprimé en 3D, sans air et qui ne se dégonfle pas.

Après la semaine folle, la positive attitude

Ce 20 novembre 2023, ctte conférence de presse était attendue par tous. Mais comme chacun sait, un tel exercice est préparé avec soin (surtout par Jacques Delanoë, homme de communication et membre du conseil d’administration du Stade rennais). Il ne peut pas aboutir à des révélations extraordinaires, malgré les questions pertinentes de Vincent Simonneaux (TV Rennes) et de ses confrères.

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Devant un parterre de journalistes, ce 20 novembre, Julien Stéphan (nouvel entraîneur), Olivier Cloarec (président du Stade rennais) et le spécialiste de la com’ s’en sont bien sortis. Au diable la crise et les mauvaises performances, tous les trois privilégient un discours positif. "Je tiens à remercier Bruno (Genesio) pour les résultats qu’il nous a procurés au cours de ces deux dernières années et demie passées au Stade rennais", a expliqué Olivier Cloarec. "Je tiens aussi à souhaiter la bienvenue à Julien (Stéphan) et à lui apporter tout mon soutien et celui du club, ravi de l’accueillir à nouveau."

julien est resté neuf ans dans la maison rennaise, il la connaît parfaitement bien. cet élément a beaucoup compté, tout comme ses bons résultats, lors de son dernier passage.

Comme Olivier Cloarec, Julien Stéphan n’a pas dérogé à la positive attitude. "C’est une grande joie de me retrouver devant vous. Je voudrais remercier bien sûr la famille Pinault, pour la confiance qu’elle m’a accordée et le président Cloarec pour cette possibilité qui m’est donnée d’entraîner à nouveau ce très beau club, le Stade rennais. Ce soutien-là, je le sens, je le perçois." Lui aussi n’a pas oublié de saluer et de féliciter Bruno Genesio. "J’ai la chance de succéder à un grand entraîneur. En tant que spectateur, je me régalais à observer le Stade rennais ces derniers temps, avec une grande qualité de jeu."

Désormais, Julien Stéphan veut faire fructifier cet héritage. "Je sors de dix mois d’inactivité. Je suis frais, dispo, déterminé et motivé. J’ai une une énorme motivation pour remplir l’objectif et relever le challenge avec mon groupe : Denis Zanko, Bouziane Benaraibi (ex du club) et Rudy Cuny (spécialiste de la vidéo). Voilà les personnes qui m’accompagneront et qui viendront en soutien des gens déjà en place. Cela doit nous permettre d’inverser la courbe de résultats, de restaurer la confiance des uns et des autres, d’améliorer la situation."

nous avons toujours la même ambition : faire progresser notre équipe, indique jacques delanoë. notre dynamique n’a pas bougé d’un iota

Comment Julien Stéphan évitera-t-il les écueils dans les prochaines semaines?

Nous avons une vraie envie, une démarche collective pour accompagner les joueurs, les mettre dans les meilleures conditions possibles. On va leur donner la force, l’énergie et la motivation nécessaires. Face à cette nouvelle aventure, Julien Stéphan souhaite positiver. Le passé, c’est le passé. Ce qui est important, c’est de regarder devant soi, de parler de l’avenir, de ce qui va se dérouler dans les jours et dans les semaines qui vont arriver. J’espère qu’on restaurera une forme de confiance car c’est fondamental pour qu’un joueur de foot puisse s’exprimer.

Julien Stéphan a lui la confiance de la famille Pinault. Il a l’intérêt du Stade rennais chevillé au corps. Mais pour les recrues, il devra attendre. On va faire les choses dans l’ordre. Si Florian Maurice reste, on le fera avec lui. Mais si ce n’est pas Florian, on va se mettre en quête d’un directeur sportif. Mais je vous l’assure, on sera prêt en temps et en heure pour le mercato d’hiver. Aujourd’hui, nous avons un challenge à relever qui à mon sens, n’est pas aussi colossal. Pour atteindre nos objectifs, il reste 21 matches. On ne va pas baisser les bras maintenant.

Premier entraînement pour Julien Stéphan

Présenté à la presse ce lundi en début d'après-midi, Julien Stéphan a ensuite dirigé sa première séance au Stade rennais, faisant connaissance avec la plupart des joueurs non-appelés en sélection. Un peu plus tôt dans la journée, son prédécesseur Bruno Genesio était passé au club pour récupérer ses affaires et saluer les salariés.
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Changement d'ère à Rennes. Ce lundi après-midi, après sa conférence de presse de présentation, Julien Stéphan a rencontré ses joueurs pour la première fois. En groupe réduit: douze joueurs de champ et deux gardiens seulement, les internationaux étant en sélection. Seuls Benjamin Bourigeaud, Adrien Truffert et Martin Terrier étaient déjà dans le groupe breton lors du premier passage du technicien à la tête de l'équipe, de 2018 à 2021.

Julien Stéphan est donc arrivé entouré de son staff, dont trois nouveaux adjoints: Denis Zanko, Bouziane Benaraibi et l’analyste vidéo Rudi Cuny. Philippe Bizeul, Gregory Gaillard et Olivier Sorin, présents dans le staff de Genesio, restent eux en place. En revanche, Dimitri Farbos s’en va.

Florian Maurice, une absence remarquée et un départ qui se précise
La séance s'est déroulée sous les yeux du président exécutif Olivier Cloarec, du président du conseil d’administration Jacques Delanoe et d'Alban Greget, directeur général adjoint d’Artemis, la holding de l’actionnaire François Pinault, représentant ainsi la voix du propriétaire. Cloarec s'est d'ailleurs adressé aux joueurs après la séance.

Le grand absent en bord de terrain était encore - comme durant la conférence de presse - le directeur technique Florian Maurice, marqué par les derniers jours et le départ de Genesio. Maurice réfléchit bien à partir, dixit le club. L’issue ne fait pas vraiment de doute et elle devrait être rapide. Reste surtout un accord financier à trouver.

À noter que Bruno Genesio est venu récupérer ses affaires ce lundi matin au club et a dit au revoir aux salariés, sans croiser ses anciens joueurs. Ce n’est pas une démission comme Stéphan avant lui en mars 2021, mais bien un départ à l’amiable avec indemnités négociées.

Restaurer la confiance

Au lendemain de sa nomination à la tête de Rennes, suite au départ de Bruno Genesio, le coach a été présenté à la presse ce lundi. Une conférence à laquelle Florian Maurice, le directeur sportif, était absent. Il pourrait quitter le club prochainement.

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Ses premiers mots étaient attendus. Ce lundi, au lendemain de sa nomination en tant qu’entraîneur de Rennes - comme l’avait annoncée Le Parisien -, en remplacement de Bruno Genesio, Julien Stéphan s’est présenté face à la presse, pour expliquer les raisons de son retour au club. Et quels étaient ses objectifs.

S’il a admis avoir "déjà une petite idée de comment Rennes pourrait évoluer, le coach, qui s’est engagé jusqu’à la fin de la saison, a clairement affirmé qu’il n’y avait "pas de révolution à attendre".

"Je sors de dix mois d’inactivité et quand un entraîneur sort de dix mois d’inactivité, il est frais, il est dispo, il est déterminé, il est motivé et c’est tout ça qui m’anime aujourd’hui", a assuré Stéphan, 43 ans, libre depuis la fin de son expérience contrastée à Strasbourg, début 2023.

Le coach revient dans un club où il a passé neuf années, dont plus de deux ans à la tête de l’équipe première (entre 2018 et 2021), qu’il avait emmenée à un sacre en Coupe de France et une participation à la Ligue des champions.

Il récupère un Rennes poussif en championnat - 13e de Ligue 1, avec un point d’avance sur la place de barragiste -, mais bien parti pour se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa. "Dans un premier temps, l’objectif sera d’inverser la courbe des résultats, essayer de restaurer la confiance des uns et des autres, améliorer la situation et de regagner de la constance", a-t-il détaillé.

Florian Maurice "se dirige plutôt vers un départ", selon son président
Le président, Olivier Cloarec, est lui revenu sur les conditions du départ de Bruno Genesio, soulignant que "ce n’était pas la position du club à la base, clairement", mais un souhait du technicien. "Il y avait une forme d’usure", a expliqué le dirigeant. "Il a eu l’honnêteté de dire qu’il fallait l’énergie suffisante pour redresser la barre et je pense que les batteries n’étaient pas suffisamment chargées".

Le dirigeant a aussi commenté l’absence remarquée de Florian Maurice, le directeur sportif du club, très proche de Genesio. "Je ne vais pas parler en lieu et place de Florian. S’il n’est pas présent aujourd’hui à la conférence de presse, ça signifie peut-être qu’il se dirige plutôt vers un départ", a admis Olivier Cloarec. "Néanmoins, on sait que, dans le football, les soubresauts, on n’en est jamais à l’abri", a-t-il ajouté.

Julien Stéphan dispo, motivé et déterminé pour son retour sur le banc breton

Deux ans après son départ du Stade Rennais, Julien Stéphan a été présenté à la presse lundi, lui qui prend la succession d’un Bruno Genesio qui ne se sentait pas les ressources pour redresser la barre en championnat

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Présenté lundi à la presse, Julien Stéphan, nommé entraîneur de Rennes en remplacement de Bruno Genesio, a assuré qu’il n’y aurait "pas de révolution" au club, même si le directeur sportif Florian Maurice pourrait lui aussi le quitter prochainement. "Je sors de dix mois d’inactivité et quand un entraîneur sort de dix mois d’inactivité, il est frais, il est dispo, il est déterminé, il est motivé et c’est tout ça qui m’anime aujourd’hui", a assuré Stéphan, 43 ans, libre depuis la fin de son expérience contrastée à Strasbourg, début 2023.

Le coach revient dans un club où il a passé neuf années, dont plus de deux ans à la tête de l’équipe première (entre 2018 et 2021), qu’il avait emmenée à un sacre en Coupe de France et une participation à la Ligue des champions. Il récupère un Stade Rennais mal engagé en championnat (13e de Ligue 1), avec un point d’avance seulement sur la place de barragiste, mais bien parti en revanche pour se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa.

"Dans un premier temps, (l’objectif sera) d’inverser la courbe des résultats, d’essayer de restaurer la confiance des uns et des autres, d’améliorer la situation et de regagner de la constance", a-t-il détaillé. S’il a admis avoir "déjà une petite idée de comment pourrait évoluer" son équipe, le coach, qui s’est engagé jusqu’à la fin de la saison, a clairement affirmé qu’il n’y avait "pas de révolution à attendre".

Florian Maurice pourrait aussi quitter le club
Le président, Olivier Cloarec, est revenu sur les conditions du départ de Bruno Genesio, soulignant que "ce n’était pas la position du club à la base, clairement", mais un souhait du technicien. "Il y avait une forme d’usure, a expliqué le dirigeant. Il a eu l’honnêteté de dire qu’il fallait l’énergie suffisante (pour redresser la barre) et je pense que les batteries n’étaient pas suffisamment chargées."

Le dirigeant a aussi commenté l’absence remarquée de Florian Maurice, le directeur sportif du club, très proche de Genesio. "Je ne vais pas parler en lieu et place de Florian. S’il n’est pas présent aujourd’hui à la conférence de presse, ça signifie peut-être qu’il se dirige plutôt vers un départ", a admis Olivier Cloarec.

Les voitures des joueurs du Stade Rennais cette saison 2023-24

Coup d’oeil sur les voitures des joueurs du Stade Rennais.
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Qu’ont en commun les joueurs du Stade Rennais dans le choix de leurs automobiles personnelles ? La couleur. Du noir pour l’écrasante majorité d’entre eux. Même pour le (toujours) coach du collectif breton, Bruno Génésio, qui roule en Mercedes GLE. Un modèle que l’attaquant Arnaud Kalimuendo a aussi à la bonne. Pour le reste, les modèles et constructeurs diffèrent d’un joueur à un autre.

Les joueurs du Stade Rennais aiment les voitures noires
Pour les bolides les plus remarquables, il y a la Bentley Continental GT "made in" MS Motors du milieu de terrain, Benjamin Bourigeaud. L’une des recrues de l’été, l’ex-lorientais Enzo Le Fée est lui aussi client de la concession spécialisée dans la vente de belles cylindrées ; il a reçu une Audi RS 3-R ABT pour accompagner son arrivée dans sa nouvelle équipe.

L’Urus, un grand classique du football, chez les Rouges et Noirs y compris
Autres versions musclées que les Lamborghini Urus de Martin Terrier et d’Amine Gouiri. Le SUV du constructeur italien est un grand classique sur les parking des footballeurs. Ils en sont les meilleurs ambassadeurs. Le gardien Steve Mandanda a le bolide d’un concurrent Porsche avec son Cayenne. A l’instar de l’international belge Arthur Theate, qui passe d’une véloce et puissante Porsche 922 à un massif Mercedes classe G, les joueurs du Stade Rennais ont parfois plusieurs véhicules en leur possession. La liste ne peut donc être exhaustive.

Les voitures des joueurs du Stade Rennais cette saison 2023-2024 :

  • Benjamin Bourigeaud = Bentley Continental GT
  • Martin Terrier = Lamborghini Urus
  • Arthur Theate = Porsche 922, Mercedes Classe G
  • Steve Mandanda = Porsche Cayenne
  • Nemanja Matic = GTC4 Lusso, Mercedes GLS
  • Amine Gouiri = Lamborghini Urus
  • Arnaud Kalimuendo = Mercedes GLE
  • Adrien Truffert = Audi RS Q3
  • Bruno Génésio = Mercedes GLC

Nasri au coeur d'une embrouille à Rennes

Si rien n'est encore officiel, Bruno Genesio devrait selon toute vraisemblance quitter le Stade Rennais. Le club breton réalise un mauvais début de saison en Ligue 1, alors que le coach avait exigé l'arrivée de Samir Nasri pour l'épauler.

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Entraîneur du Stade Rennais depuis 2021, Bruno Genesio est parvenu à faire du club breton un habitué des matchs européens. Élu meilleur entraîneur de la Ligue 1 en 2022, l'ancien milieu de terrain a parfaitement su rebondir après son aventure contrastée à l'Olympique Lyonnais. Seulement 13e sur ce début de saison en Ligue 1, Rennes est très décevant, malgré un effectif de grande qualité. Premier de son groupe d'Europa League après 4 journées disputées, Rennes parvient à sauver les meubles, mais le classement en championnat est probablement fatal pour Bruno Genesio, qui risque d'être remplacé par Julien Stéphan pour la fin de l'exercice 2023/2024. Le journal l'Équipe avance que Genesio avait exigé l'arrivée de Samir Nasri comme entraîneur adjoint l'été dernier. En vain.

Nasri absent, Genesio en froid avec les Rennais

Samir Nasri au coeur du problème Genesio à Rennes. Impossible de savoir si cela a beaucoup pesé ces derniers mois mais il ne fait aucun doute que l'absence du consultant de Canal + a dû fragiliser les relations entre le coach de 57 ans et la direction rennaise. L'ancien joueur, passé par l'OM, Arsenal et Manchester City n'a jamais occupé la fonction de dirigeant mais pourtant, Bruno Genesio semblait séduit par son expérience du plus haut niveau. Toujours est-il que Nasri comme Genesio devraient être absents des travées du Roazhon Park pour la fin de la saison. Julien Stéphan, dont son travail avait été salué entre 2018 et 2021 à Rennes, est le candidat le plus crédible à la succession de Genesio. Le Stade Rennais reste sur 5 matchs sans victoire en Ligue 1 et voudra se relaxer contre l'OM après la fin de la trêve internationale.

S.G.S.B.

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