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Plus jamais ça, Puma stoppe ce délire

Puma a fait savoir que les maillots « third » comme ceux de l’OM sans le logo du club concerné, ne seront probablement plus tentés la saison prochaine.

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Tout a presque été tenté en ce qui concerne les maillots des clubs de football. Mais il faut faire vendre et toujours faire original pour se démarquer, quitte à perdre de vue l’essentiel. Puma a dévoilé pour cette saison plusieurs tenues « third » qui ont réussi à mettre tout le monde d’accord, notamment chez les supporters. Le logo du club a tout simplement disparu, remplacé par le nom de la ville écrit en gros à l’avant. Un maillot d’entrainement ou plus « streetwear », qu’une véritable tenue pour représenter le club. C’est le cas à l’OM où, malgré la publicité faite par Dimitri Payet en personne, les supporters n’ont pas adhéré à ce nouveau maillot. Même chose chez les autres clubs équipés par Puma, mais c’est à Dortmund que la grogne a été la plus forte, obligeant l’équipementier allemand à revoir sa copie. Dans un message dans la presse allemande, le boss de Puma a reconnu que les logos des clubs seront à nouveau visible à l’avenir.

« Nous regrettons la colère des supporters et nous souhaitons nous excuser. Les critiques sont liées au fait que le logo du BVB est seulement incorporé ton sur ton plusieurs fois sur le tissu, ainsi qu'en relief plus grand sur la poitrine du maillot, mais qu'il n'est pas clairement mis en évidence en tant qu'écusson. Nous avons vraiment pris les commentaires à coeur et nous en tiendrons compte pour les futurs maillots, comme nous l'avons fait par le passé », a prévenu Björn Gulden dans le journal Ruhr Nachrichten. Puma a encore plusieurs années de contrat avec l’OM, et pourra donc retenter sa chance la saison prochaine, avec des maillots que les supporters rêvent plus classiques, ou du moins avec le logo du club sur la poitrine.

Matthieu Luco marche dans les pas d'Odorico

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Matthieu Luco est carreleur et possède un patronyme italien. Mais il rectifie tout de suite. “Je ne suis pas Italien. Je suis du Morbihan, de l’île aux Moines”, confie-t-il. A la tête d’une entreprise de carrelages, connue sous le nom de Luco-Bataller et fondée en 1967, il travaille pour les professionnels (boucherie, restaurant, boulangerie) et surtout les particuliers. “Nous sommes principalement dans la rénovation”, ajoute-t-il.

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Une des restaurations de Matthieu.

Mais malgré son succès, son savoir-faire, il a décidé d’ajouter une autre corde : la mosaïque. Non sans raison, l’artisan s’est passionné pour un certain Isidore Odorico. “C’est ma source d’inspiration. Comme Obélix, je suis tombé dans la marmite quand j’étais petit ! Je voyais ses mosaïques partout sur mes chantiers et je continue en voir partout”, confie-t-il. A L’Hermitage, le chef d’entreprise a ouvert depuis un atelier de mosaïque. “Chez nous, les clients viennent avec leur projet, une idée”, explique-il. Et parfois, les commandes sont particulières. “Un jour, le président du Stade Rennais, Jacques Delanoë, est venu nous voir. Il avait vu un oeuvre d’Odorico père dans le hall privé d’une banque privée rennaise. Il voulait la même pour son club. Nous avons mis 200 heures pour la fabriquer !”

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Chez nous, les clients ont l’impression d’arriver dans un magasin de bonbons”, assure Matthieu Luco. “Il y a des couleurs, un peu partout!”

Avec des mosaïques de l’entreprise lilloise de Winckelmans dont la présidente est Barbara Winckelmans, il a réussi son…but. “Nous avons posé les carreaux un par par un an. Ce fut un sacré labeur et sans doute l’une de nos plus belles commandes.”Au fil des années, Matthieu a imaginé de nombreuses oeuvres. On lui doit une belle Marianne, des décorations pour des restaurants (L’Arrivée), des magasins (Chéri Chéri) et parfois de la restauration des réalisations du grand maître Odorico. “Pour ces derniers chantiers, nous avons une sévère difficulté, Il faut trouver la matière, les couleurs. On se bagarre avec la ville de Rennes pour récupérer du stock. On aimerait bien qu’elle nous aide.”

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Au fil du temps, le mosaïste commence à se faire un nom. Mais à la différence d’Isodore Odorico, il n’impose pas encore ses oeuvres. “Dans notre atelier Les Mosaïques de la Vilaine avec mon neveu Alexis, nous n’allons pas fabriquer des choses pour ne pas savoir quoi en faire. Nous travaillons uniquement sur commande en échangeant beaucoup avec nos clients qui sont souvent aussi passionnés que nous.” Dans quelques années, on parlera peut-être encore d’Odorico, mais aussi et sans doute de Luco. Luco Bataller, ZA de la Hautière, 35590 L’Hermitage. 02 99 67 24 67. Pour tous renseignements. https://www.lucobataller.com

Didier Notheaux, l'ancien entraîneur du Stade Rennais, est mort

Ancien joueur de Rouen, Lens et Rennes puis entraîneur du Havre, de Rennes et Sochaux, notamment, Didier Notheaux est mort à l'âge de 73 ans.

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C'est une figure, un personnage du football français qui vient de décéder. On a appris ce mercredi la disparition, à l'âge de 73 ans, de Didier Notheaux. En tant que joueur, il avait porté les couleurs de Rouen, Lens et Rennes notamment avant d'entamer une longue carrière d'entraîneur.

Celle-ci, à partir de 1983, le verra entraîner entre autres, Le Havre (avec qui il fut champion de D2 en 1985), Mulhouse, Reims, Rennes ou encore Sochaux.

C'est à l'étranger, surtout en Afrique, qu'il allait poursuivre sa passion pour le ballon rond en prenant la tête de la sélection du Bénin et celle du Burkina Faso.

Il a par ailleurs été consultant pour Eurosport France durant la CAN 2008.

Maillots : des drôles de numéros

Les inscriptions au dos des maillots, et à commencer par les chiffres, font l'objet de recherches du côté des marques, à l'affût de typographies originales et/ou uniques.
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Dès 1993, l'équipementier Umbro utilisait les numéros des maillots de Manchester United comme vecteur de communication en y plaçant son logo.

Ils sont parfois rondelets. Linéaires ou en 3D. Quelquefois, rigides, presque austères. Mais, surtout, indispensables. Et obligatoires. On pourrait difficilement imaginer un maillot de football sans son numéro, au dos, nécessaire à la lecture du jeu et à l'identification des joueurs sur le terrain. Certains ont même fait de leur position, une marque. CR7 (Cristiano Ronaldo), KB9 (Karim Benzema), R9 (Ronaldo)...

Alors, les équipementiers n'hésitent plus à choyer la face arrière des maillots. Comme peut l'être l'allure d'un col ou un détail sur les manches, les numéros et les noms au dos des jerseys font l'objet de recherches approfondies. Et très sérieuses. On l'a vu pendant l'Euro 2021, chaque sélection disposait de sa propre typographie. Du choix de la célèbre police d'écriture « Helvetica » - l'une des plus connues au monde à l'instar de sa cousine Arial - pour les Suisses, clin d'oeil au peuple helvétique, à celle plus électrique choisie par Nike pour les Anglais. Les caractères ont leur mot à dire. Surtout ces dernières saisons.

1928, l'apparition des premiers numéros
La première trace d'un numéro sur un maillot de football remonte à 1928, outre-Manche, lors des rencontres entre Arsenal et Sheffield Wednesday d'une part, et Chelsea et Swansea, d'autre part. Puis, le 29 avril 1933 à l'occasion de la finale de la FA Cup entre Everton et Manchester City (succès 3-0 de l'équipe de Liverpool). D'un côté, les Toffees disposant des numéros de 1 à 11, de l'autre les Citizens arborant les flocages 11 à 22. Mais ce n'est qu'au début de la saison 1939-40, que la Ligue anglaise les adopte définitivement. Puis la FIFA les impose lors de la Coupe du monde 1954 disputée en Suisse.

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Aujourd'hui, les polices utilisées pour la numérotation des maillots font l'objet de recherches approfondies et sont devenues un véritable argument marketing, comme ici sur les maillots du PSG, ici face au LOSC la saison dernière.

« Les numéros n'ont guère fait l'objet d'une réflexion sur leur design jusqu'à la fin des années 1970, lorsque les fabricants ont commencé à apporter leurs propres touches aux maillots, explique Rick Banks, à la tête du studio anglais de design Face37, qui a dédié deux livres à la typo des maillots (Football Type 1 & 2). Puis l'apparition des noms des joueurs, vus pour la première fois lors de la finale de la Coupe de la League en 1993 remportée 2-1 par Arsenal aux dépens de Sheffield Wednesday, a conduit à une explosion commerciale des jerseys et donc à des expérimentations de typos. »

« Les noms des joueurs, vus pour la première fois lors de la finale de la Coupe de la League 1993 a conduit à une explosion commerciale des jerseys et à des expérimentations de typos »

Rick Banks, à la tête du studio anglais de design Face37

Des numéros carrés et linéaires dans les 70's et 80's - comme la police utilisée par Adidas sur le maillot de la Suisse en 1975 - qui finissent par s'animer, se contorsionner les décennies suivantes. Certains équipementiers les utilisent même comme outil marketing en intégrant leur logo sur les numéros comme Umbro sur les tenues de Manchester United en 1993 ou Adidas sur ceux d'Arsenal à la même époque.

Les clins d'oeil du Real et du Barça
Et c'est surtout dans les années 2000 que les marques s'orientent vers des polices originales. Comme celle visible sur les tuniques du Real Madrid lors de la saison 2005-06 qui s'inspire de l'architecture inclinée des tours KIO de la capitale espagnole. Ou cette police de caractères, utilisée sur les liquettes barcelonaises en 2012, en guise de clin d'oeil aux oeuvres architecturales du catalan Gaudi.

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Lors du dernier Euro, l'équipe nationale suisse arborait fièrement la police Helvetica au dos de ses tuniques. Logique !

« De plus en plus de marques veulent une histoire derrière leurs flocages, souligne Rick Banks. Cela leur permet de se démarquer de leurs concurrents. Les footballeurs doivent porter des numéros, alors, pourquoi ne pas les rendre accrocheurs et uniques ? » C'est pourquoi les équipementiers font désormais régulièrement appel à des graphistes spécialisés dans la création typographique. En 2016, le designer Craig Ward a été ainsi mandaté par Nike pour imaginer une police de caractères inédite pour l'Angleterre à l'occasion du Mondial 2018.

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Associer le nom de Messi et changer chaque année le flocage constituent un bon argument commercial. D'où l'intérêt d'y apporter un soin tout particulier.

« L'objectif était de créer quelque chose de contemporain, de dynamique et qui incorpore la croix de saint Georges (présente sur le drapeau anglais), se rappelle le Britannique basé à New York. La typographie devait être approuvée par Nike et la Fédération anglaise et devait également cocher toutes les cases du cahier des charges de la FIFA. Ce fut un processus de près de dix-huit mois. » La marque américaine a répété l'opération pour l'Euro 2021, en confiant cette fois les rênes au designer Alex Middleton.

Le flocage des Bulls de Jordan pour les matches de C1 du PSG
Les ligues, aussi, se sont penchées sur la question (finalement pas si anodine). Notamment lorsqu'elles ont voulu moderniser leur image. La Premier League, qui a retravaillé son identité visuelle avec DesignStudio en 2017, en a profité pour relooker le flocage utilisé sur ses maillots, inchangé depuis dix ans. Même démarche du côté de la LFP en 2020 qui, après avoir modifié les logos de la Ligue 1 et de la Ligue 2, a présenté également trois nouvelles polices de flocage créées spécialement par l'agence de design Dragon Rouge alors qu'elle n'y avait pas touché depuis 2008.

La Liga espagnole, de son côté, a imposé depuis la saison 2017-18 une police unique aux clubs. Mais ces derniers peuvent choisir leur propre flocage, notamment lors des compétitions européennes. Comme le Paris-SG qui a dévoilé une police inspirée de celle des maillots de la franchise NBA des Chicago Bulls, époque Michael Jordan, spécialement pour ses prochaines rencontres en Ligue des champions. Bien plus qu'une histoire de détails...

Le raté de Leeds
Lors de la saison 1989-90, l'équipementier Umbro a imaginé une nouvelle police de caractères, affichant une série de lignes horizontales à l'intérieur des chiffres, visible sur les maillots de Leeds United. Après deux rencontres, l'English Football League a demandé qu'elle soit modifiée en raison de problèmes de visibilité. Umbro a donc dû "reboucher" les trous pour le reste de la saison.

Olivier Cloarec, de Pont-l’Abbé au Stade Rennais

Cette année, Olivier Cloarec, 47 ans, est devenu directeur général adjoint du Stade Rennais. Entretien avec ce passionné de football, natif de Pont-l’Abbé.

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Quels souvenirs conservez-vous du Pays bigouden ?
Je suis né à Pont-l’Abbé. Mon grand-père, Jean-Marie Toulemont, tenait une boulangerie en haut de la rue du Général-de Gaulle, en direction de Loctudy. Je passais mes vacances du côté de Rosquerno, à proximité du centre équestre, à Kerdual exactement,. Que de bons souvenirs. Vers mes 14-15 ans, nous avons déménagé à Concarneau parce que mes parents tenaient un commerce à Rosporden.

Quels sont vos premiers émois footballistiques ?
C’était lors de la Coupe du monde 1978. Je me souviens particulièrement des buts de Mario Kempes. L’attaquant argentin, avec ses cheveux longs, avait brillé lors de compétition (remportée par l’Argentine, pays organisateur).

Quel club supportiez-vous dans votre jeunesse ?
J’ai assisté à mon premier grand match à Brest. C’était l’époque de Drago Vabec.

Le cœur balance-t-il lorsque le Stade Rennais affronte Brest ?
Non, pas du tout. Je suis 100 % Rennais, sans ambiguïté. (Les deux équipes ont fait 1-1 ce dimanche sur la pelouse des Finistériens).

Avez-vous déjà joué au football en club ?
Oui, mais seulement à un niveau amateur jusqu’en Division d’Honneur Régionale (DRH). J’ai su très tôt que je ne serais pas joueur professionnel mais je suis resté un passionné.

Quel est votre parcours universitaire ?
J’ai obtenu une maîtrise de droit à Université de Bretagne Occidentale à Brest. J’ai ensuite décroché un Diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) à Strasbourg en management du sport. Après un stage de six mois, j’ai intégré le Racing Club de Strasbourg en tant que responsable merchandising dans un premier temps puis marketing et communication. (Olivier Cloarec est ensuite passé par le Stade Brestois, le Vannes Olympique Club ou encore au Dijon FCO).

Quel est votre rôle aujourd’hui en tant que directeur général adjoint du Stade Rennais ?
Ma mission est de coordonner les actions des différents services : juridique, commercial, financier, événementiel… De veiller à la bonne organisation du club en somme qui compte environ 200 salariés.

Qu’ambitionne le Stade Rennais ?
De passer dans une autre dimension en accédant aux compétitions européennes de façon plus régulière. La Ligue 1 est un championnat très disputé.

Des recrues vont-elles arriver ?
Tout peut encore se passer d’ici la fin du mercato le 31 août (le club piste plusieurs joueurs dont le jeune attaquant Jens Cajuste). Dans un contexte difficile, nous avons déjà été très actifs avec trois recrutements importants (Birger Meling, Loïc Badé et Kamadeen Sulemana), cela grâce au soutien de François Pinault (le propriétaire du club).

Que pensez-vous de l’arrivée de Lionel Messi au PSG ?
C’est positif même si ça renforce encore un peu plus le PSG. Sa présence va mettre en lumière le championnat. Tout le monde sera heureux de le voir jouer (Rennes reçoit Paris le 3 octobre).

Gardez-vous un lien avec le football amateur ?
J’essaie oui. Cet été, je suis allé voir Concarneau/Vannes (amical) au stade Guy Piriou, ce fut un vrai plaisir. Mais lorsque la saison démarre, je n’ai plus vraiment le temps.

Adidas vend Reebok pour 2,1 milliards d’euros

Adidas a annoncé ce jeudi avoir conclu un accord de vente.

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Comme l'indique l'AFP ce jeudi 12 août, la célèbre marque de sport allemande, va vendre sa filiale américaine Reebok pour 2,1 milliards d’euros à la société Authentic Brands Group. Après l’approbation des autorités compétentes, la transaction sera bouclée lors du premier trimestre 2022.

C'est en février dernier que l’équipementier allemand avait annoncé la vente de sa filiale américaine. Pour rappel, Adidas avait racheté en 2006 Reebok, alors que la société était évaluée à 3,1 milliars d'Euros mais n’a pas su faire fructifier cette acquisition.

Dans un récent communiqué, Kasper Rorsted le président d'Adidas a déclaré : "Nous avons toujours apprécié Reebok et sommes reconnaissants pour les contributions de la marque et de ses équipes à notre entreprise"

De son côté Authetic Brands Group, firme new-yorkaise qui détient plus de 30 marques aussi variées qu'Airwalk, Elvis Presley, Juicy Couture, Voclcom, Shaquille O'Neal ou Forever 21 ajoute un équipemetier sportif historique à son catalogue. Jamie Salter, son fodateur et PDG Founder a lui déclaré : "C'est une étape importante pour ABG, et nous allons tout faire pour préserver l'intégrité de Reebok, son innovation et ses valeurs."

Master P et l'ancienne star NBA Baron Davis, ne s'empareront donc pas de Reebok comme ils l'avaient un temps rêvé.. On est curieux (et dubitatif) de voir ce que ça va donner mais pour la firme qui a créé les icôniques Classic Leather, Club C ou la gamme Pump, une page se tourne...

Florian Maurice : "Il y a un nouveau cycle qui commence"

Alors que le Stade Rennais retrouve la Ligue 1 ce dimanche (13h) face à Lens, le directeur sportif du club Florian Maurice présente les ambitions du club pour la saison à venir. Il évoque également le mercato en cours et se dévoile sur son rôle au quotidien.

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Il y a un peu plus d'un an, Nicolas Holveck et Julien Stéphan entouraient Florian Maurice pour sa présentation à la presse après l'officialisation de son arrivée à Rennes. Jusque là responsable de la cellule de recrutement à l'Olympique Lyonnais, l'ancien attaquant international français se retrouve sous les projecteurs avec un nouveau rôle de "directeur technique", ou de directeur sportif pour utiliser une dénomination plus commune. Après un mercato et demi, une première saison sous turbulences terminée par une quatrième qualification européenne consécutive pour le club, Florian Maurice évoque pour France Bleu Armorique l'actualité du Stade Rennais et le mercato en cours.

La saison à venir

France Bleu Armorique : Une nouvelle saison démarre ce dimanche, est-ce que vous pouvez déjà nous livrer votre regard sur la préparation : est-ce que vous sentez l'équipe prête ?
Florian Maurice : Je pense qu'elle progresse. Notre dernier match (victoire face au Torino 1-0, NDLR) nous a fait du bien : on avait besoin de se rassurer, tant sur le plan du jeu que du résultat. Même si nous à l'intérieur on était plutôt rassurés parce qu'on voit tous les jours ce qu'il se passe et on est confiants par rapport à ce qui est mis en place depuis le début de la préparation. On a pas eu des matchs amicaux très réussis sur le plan du résultat, mais en terme de jeu on développe des choses et je trouve que ça prend forme. Oui, je pense qu'on est prêts.

FBA : Quel est l'objectif du club cette saison ? Faire mieux ou aussi bien que la saison dernière ?
Florian Maurice : On aspire toujours à faire mieux. On monte une équipe pour faire mieux, on espère que les résultats seront meilleurs, tant sur le championnat, la coupe d'Europe ou la coupe de France notamment. On a envie, comme les objectifs nous ont été fixés et comme on les a fixés nous-mêmes, d'être européen à chaque fin de saison. C'est l'objectif prioritaire aujourd'hui. Cela passera par un très bon championnat, ou une victoire en coupe. Et il y aussi ce barrage qui, si on le gagne, va nous permettre de montrer de quoi on est capables sur la scène européenne.

FBA : Il y a aussi une vraie concurrence en Ligue 1, avec beaucoup de concurrents qui se sont renforcés. Le Stade Rennais a également recruté. Comment jugez-vous les équipes avec lesquelles vous souhaitez batailler pour les places européennes ?
Florian Maurice : Il y a des clubs qui seront toujours là : Paris, Monaco, Lyon qui a un effectif de qualité même s'ils n'ont pas beaucoup recruté. Je trouve que Monaco a énormément et plutôt très bien recruté. Il reste encore quelques semaines avant la fin du mercato, à nous aussi d'ajuster quelques petites choses en cas de besoin...

FBA : Vous l'avez un peu évoqué, il y a aussi cette échéance du barrage de Ligue Europa Conférence, c'est un objectif primordial de ce mois d'août : il ne faut pas se louper ?
Florian Maurice : (sourire) Non effectivement, ce sera un match important. Je pense que ce sera Rosenborg vu le résultat du match aller contre Domzale (6-1 pour les Norvégiens, NDLR). Ce sera un match très important en août, qu'il faudra considérer, on a envie de jouer cette coupe d'Europe, même si c'est la "C3", on a envie de jouer régulièrement, tous les jeudi, se confronter à ce qui fait hors de France... Ce seront deux matchs très importants.

FBA : Quelle place pour les jeunes joueurs qui intègrent l'effectif comme Ugochukwu, Diouf, Abline, Omari et Tchaouna ?
Florian Maurice : Ils sont nombreux, à des postes différents. On attend d'eux qu'ils puissent montrer le bout de leur nez, et c'est ce qu'ils font déjà. Je pense même que certains auront un temps de jeu qui leur permettra de montrer leurs qualités tout au long de la saison ! Si par bonheur on passe, on va jouer les jeudi puis les dimanche, avec une série de matchs qui pourrait être importante, donc on aura besoin d'un effectif important. Je pense que ces joueurs là, même très jeunes puisqu'on parle de garçons nés en 2003, 2004 voir 2005, seront en capacité d'être sur les feuilles de match et même sur le terrain très rapidement.

Le mercato en cours

France Bleu Armorique : Ce qui vous occupe en ce moment c'est évident le mercato. Le club a enregistré des départs importants : Nzonzi, Grenier, Da Silva, on peut ajouter Niang et Léa-Siliki sur le départ. Est-ce que c'est la fin d'un cycle ? Il n'y a plus beaucoup de vainqueurs de la coupe de France 2019 dans l'effectif.
Florian Maurice : Oui effectivement, mais vous savez dans le football il y a beaucoup de changements, de joueurs qui arrivent, qui partent... Là on est sur des joueurs qui étaient là depuis deux, trois ans, voir plus. Donc forcément il y a un nouveau cycle qui commence, avec un nouvel entraîneur qui arrive avec ses idées. Moi je m'adapte aussi à ça par rapport au recrutement, et je pense que c'est important de régénérer l'effectif. On aussi des jeunes joueurs qui arrivent, qui sont déjà dans l'effectif, qui ont déjà montré de belles choses, donc à nous de les intégrer peu à peu pour qu'ils fassent partie de ce cycle qui pourrait être très intéressant.

FBA : Est-ce qu'il n'y pas une nécessité d'apporter de l'expérience à ces jeunes ? Dans un entretien à Ouest-France, Flavien Tait constate qu'à 28 ans il est l'un des joueurs les plus âgés du vestiaire.
Florian Maurice : Il en a de l'expérience à 28 ans Flavien ! S'il attend d'avoir 35 ans pour avoir de l'expérience (rires)...

FBA : Mais est-ce qu'il n'en faut pas d'autres des joueurs expérimentés ?
Florian Maurice : Oui, peut-être qu'il en faut d'autres, mais par principe je ne suis pas quelqu'un qui pense que parce qu'on est vieux, on a du caractère et de la personnalité. De l'expérience oui, mais ce n'est pas forcément ça... Je pense qu'à 20 ans, 21 ans, il y a des joueurs, et notamment un qui vient d'arriver, qui démontrent beaucoup de personnalité déjà à l'intérieur du vestiaire et sur le terrain. Pourtant, il n'a que 21 ans.

FBA : Vous parlez de Loïc Badé ?
Florian Maurice : Oui, entre autres. Il fait partie des joueurs qui sont arrivés et qui se sont très bien installés dans le vestiaire, et qui ont ce leadership naturel. Pourtant Loïc a une saison de Ligue 1 derrière lui, et je pense qu'il pourra faire partie des joueurs qui seront moteurs pour le club, comme Hamari Traoré, Serhou Guirassy, Martin Terrier, qui ont 24,25, 26 ans (Hamari Traoré a 29 ans, NDLR)... Il faudra aussi que ces joueurs-là prennent le leadership pour emmener tout le monde. Et je pense aussi à Flavien Tait.

FBA : Quelles priorités d'ici la fin du mercato ? Un milieu de terrain comme le dit Bruno Genesio ?
Florian Maurice : Oui c'est ça l'objectif, on y travaille depuis quelques mois maintenant. On ne s'y prend pas à la dernière minute, mais on constate que le marché est très fermé, très compliqué, qu'il ne se passe pas grand chose pour le moment. Il y a des joueurs libres qui signent ici et là, mais dans les transactions dures on ne peut pas dire que ça avance énormément. A part le transfert de Grealish à Manchester City, qui va peut-être amener d'autres clubs à recruter, et provoquer un jeu de chaises musicales... On peut être amenés à profiter de cette situation là d'ici la fin du mercato. Le plus rapidement possible, pour que la recrue puisse jouer rapidement, peut-être dès le barrage. Mais oui on cherche à se renforcer au milieu.

FBA : Est-ce que ces arrivées sont conditionnées par le résultat du barrage ? Les pistes évoquées, comme Alvarez de l'Ajax ou Koopmeiners vous ont-elle demandé la garantie que Rennes dispute les poules de Ligue Europa Conférence ?
Florian Maurice : Franchement, non. Ils ne nous ont pas demandé ça, et je pense qu'on est un club attrayant. Mais c'est sûr que jouer la coupe d'Europe, pour ce style de joueurs là qui la disputent régulièrement, ça fait partie de leurs ambitions. Mais ça n'est pas forcément ce barrage là qui sera déterminant.

FBA : Et s'il y a une opportunité sur un gardien, est-ce que le Stade Rennais bougera, ou on fait confiance pour l'instant aux joueurs en place ?
Florian Maurice : Pour l'instant on fait confiance aux joueurs qu'on a. Je ne peux pas m'avancer là-dessus pour l'instant.

FBA : Où en est-on du dossier Camavinga, dont le contrat prend fin en 2022 ? Une date limite avait été fixée à fin juin pour une décision, est-ce qu'il y a un risque qu'il parte gratuitement ?
Florian Maurice : On est toujours au même point, comme je le disais plus tôt le marché est très difficile. Il est lié peut-être aussi à des mouvements dans d'autres clubs...

FBA : (coupe) Donc ça veut dire que la priorité est donné à un départ ? A priori il n'y aura pas de prolongation ?
Florian Maurice : C'est ce que je dis toujours : quand un joueur arrive en fin de contrat, soit on le prolonge et on trouve une solution, soit on doit trouver une solution pour un départ. Partir libre, pour un enfant du club comme lui, je pense que ce n'est bon pour personne.

FBA : Est-ce qu'il a le choix ? Est-ce que la décision finale lui revient pleinement ?
Florian Maurice : Il a le choix de dire "je veux rester " ou "je souhaite partir". Moi je sais ce qu'il veut faire, après il faut trouver une solution qui puisse satisfaire les deux parties.

France Bleu Armorique : Comment vivez-vous, depuis plus d'un an, ce nouveau rôle de directeur sportif, plus exposé médiatiquement que celui que vous aviez à Lyon ?
Florian Maurice : Je ne me trouve pas si exposé, et ça ne me déplaît pas (sourire). Je suis quelqu'un qui travaille très discrètement, dans l'ombre. Mon job, c'est d'être présent au quotidien avec l'équipe, avec le coach, de faire des entretiens avec les joueurs quand il y a des choses qui ne vont pas, quand il y a des choses qui vont bien... C'est aussi d'avoir des relations fortes avec les joueurs, pour être plus près d'eux, les connaître encore mieux pour savoir ce dont ils ont besoin. C'est une partie de mon job, après il y a tout ce qui est lié au mercato, aux transactions. Je vis Stade Rennais 365 jours sur 365 et 24 heures sur 24. Là on est en période de mercato, donc je suis plus amené à bouger, à voyager, à discuter énormément avec les clubs, les agents et les joueurs que l'on souhaite faire venir.

Je veux simplement être jugé sur les faits. - Florian Maurice

FBA : Vous dîtes que vous aimez travailler dans la discrétion, on a même eu l'impression de vous voir très, presque trop discret à vos débuts, mais aujourd'hui on vous sent plus à l'aise, plus affirmé dans ce nouveau costume...
Florian Maurice : C'est un rôle tout nouveau pour moi, je ne le connaissais pas, donc je prends mes marques petit à petit. Je me sens bien au club, c'est déjà le plus important. Je pense avoir le soutien de tout le monde à l'intérieur du club et c'est également important. Après il y a aussi le fait que Nicolas Holveck ne soit pas là en ce moment, même si ce n'est pas pour ça que l'on ne travaille pas ensemble de manière régulière. Je l'ai à peu près trois à quatre fois par jour au téléphone. Cette situation me demande plus de présence sur l'aspect médiatique, mais ce n'est pas quelque chose que je recherche. Je veux simplement être jugé sur les faits. Après, il faut demander aux autres ce qu'ils pensent de mon travail (rires) !

FBA : Comment vivez-vous l'éloignement des terrains ? On vous savait boulimique de matchs dans votre vie de recruteur, toujours aux quatre coins du continent pour observer des joueurs et des rencontres.
Florian Maurice : Je le vis plutôt bien parce que ça me permet d'être plus proche de ma famille que je ne l'étais auparavant, donc ça c'est très positif. Après je ne cache pas que ça me manque quand même, parce que j'aime observer, j'aime aller voir des matchs, et ça peut faire partie de mon rôle aujourd'hui, mais je peux moins le faire parce que je me dois d'être tous les jours à l'entraînement. J'aime être à l'entraînement, j'aime voir les joueurs, comment ils se comportent, s'il y a des choses qui ne vont pas j'aime le voir, j'aime discuter avec eux... Ce sont des choses qui m'intéressent vraiment, mais c'est vrai que visionner, voir des matchs, c'est quelque chose que j'adorais, et je vais être amené peut-être à le refaire un petit peu.

FBA : Justement, comment est-ce que vous travaillez avec la cellule de recrutement dirigée par Jérôme Bonnissel ?
Florian Maurice : Les liens sont quotidiens. On travaille déjà sur le marché de la saison prochaine, même si celui-là n'est pas terminé. On commence déjà à observer. Les stades s'ouvrent petit à petit, que ce soit en Europe ou en France pour aller voir les matchs, donc les recruteurs sont amenés à voyager grâce au pass sanitaire, aussi. On était au Danemark la semaine dernière, au Portugal ce week-end, même si je ne peux pas donner de noms (sourire). Disons que je travaille en relation très étroite avec Jérôme, qui lui travaille en relation très étroite avec les recruteurs.

FBA : Comment avez-vous vécu personnellement cette première saison, très chargée sur le plan sportif, mais aussi émotionnel, avec le départ de Julien Stéphan, la maladie de Nicolas Holveck ?
Florian Maurice : C'était assez difficile. Forcément, ce sont des événements auxquels je ne m'attendais pas lors de mon arrivée. On ne sait jamais ce qui peut arriver avec un entraîneur en cours de saison, mais je ne m'attendais pas à ce que Julien parte. La maladie de Nicolas, c'est quelque chose d'incroyable et de terrible, mais je trouve qu'il va bien, et nos échanges sont quotidiens, ce qui me permet de rester en éveil. Mais tout ça n'a pas été simple.

FBA : Est-ce plus facile de travailler avec un coach que vous connaissez extrêmement bien, Bruno Genesio, qu'avec Julien Stéphan, avec qui vous entreteniez tout de même de bons rapports ?
Florian Maurice : Oui, parce que je connais Bruno depuis très longtemps. Je l'ai connu il avait 20 ans et moi 14, on a joué ensemble... Forcément, les liens sont différents par rapport à Julien que je ne connaissais pas avant de venir ici. Mais est-ce vraiment plus facile ? Je ne sais pas. Les entraîneurs ont leurs idées, on les partage quelquefois, mais pas tout le temps. Il faut discuter régulièrement, et c'est ce que je fais peut-être plus naturellement, plus facilement avec Bruno.

FBA : Justement, sur vos échanges avec le coach : est-ce que vous avez, en temps que directeur technique, votre mot à dire sur, a minima, l'identité de jeu de l'équipe ?
Florian Maurice : On discute de ce qu'on veut que l'équipe ait à l'intérieur de son jeu, oui. Un jeu dynamique, un jeu offensif... Donc oui, forcément on en discute. Mais je ne me permets pas de rentrer dans des considérations purement techniques et tactiques. J'estime qu'il est là pour entraîner, pour faire bien jouer son équipe. Après, on échange sur tout : il n'y a pas de frontières entre lui et moi.

FBA : Vous êtes dans le même bureau ? C'était le cas avec Julien Stéphan.
Florian Maurice : On a modifié les choses, parce que je pense que chacun doit avoir son intimité (sourire). On a fait quelques travaux pour que chacun ait son bureau, je lui ai laissé le grand et j'ai pris le petit (rires) ! Mais on se croise tous les jours, il n'y a pas de problème pour échanger.

FBA : On a évoqué vos rapports avec le coach, le président, quels sont-ils avec la famille Pinault ? On sait que François Pinault est très proche de son club et contacte beaucoup de ses acteurs, vous l'avez régulièrement au téléphone ?
Florian Maurice : Je l'ai quasiment quotidiennement : pour le tenir informé, lui me demande comment va l'équipe, si les joueurs sont bien, comment s'est déroulé l'entraînement, comment se passe le mercato... Il suit ça avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d'attention.

FBA : Le mercato c'est plus facile quand on a François Pinault en actionnaire par rapport à d'autres clubs ?
Florian Maurice : Évidemment, c'est un pur bonheur d'avoir un actionnaire comme ça quand on veut travailler !

FBA : Est-ce qu'il n'y a pas un effet pervers toutefois, avec des clubs qui connaissent la bonne santé financière de Rennes et qui en jouent dans les négociations ?
Florian Maurice : Oui, évidemment. Après, le but pour moi ce n'est pas de dépenser pour dépenser, c'est de bien dépenser. Je n'ai jamais jeté l'argent par les fenêtres et ce n'est pas parce que j'ai un actionnaire fort que je le ferai. J'essaie de faire les meilleures recrues possibles, au meilleur prix possible. Après, c'est vrai que quand les clubs arrivent et qu'ils voient que derrière M. Pinault est là, ça peut peut-être un peu augmenter le tarif. Mais j'essaie d'être raisonnable.

FBA : Parlons de votre rôle au près des joueurs à présent : on a lu dans un entretien de Martin Terrier à Ouest-France que vous lui demandiez de mettre "des buts de raccroc". Vous avez cette proximité plus évidente avec les attaquants, ou c'est quelque chose que vous faîtes avec tout le monde ?
Florian Maurice : J'essaie de le faire avec tout le monde. Évidemment, de par mon passé d'attaquant, j'ai peut-être une relation un peu différente avec eux. Mais j'aime aussi discuter avec les milieux, avec les défenseurs, parce que je perçois des choses et que j'aime échanger là-dessus. Mon rôle est aussi de leur dire quand c'est bien et quand c'est pas bien. Pour Martin je lui ai effectivement dit que ce n'était pas possible de ne marquer que des beaux buts, ça n'existe pas ! Si tu veux en mettre 15 ou 20, il faudra en mettre des moches.

FBA : Son but contre le Torino, il était suffisamment "moche" à votre goût ?
Florian Maurice : Oui, exactement, un vrai but d'attaquant !

FBA : Dans un foot où tout va très vite, vous vous sentez prêt à rester sur le long terme au Stade Rennais ?
Florian Maurice : Moi je suis très bien ici ! Après, on peut être liés à nos résultats, mais pour moi ça ne s'arrête pas à ça. J'ai aussi la formation, où j'ai une très bonne relation avec Denis Arnaud le directeur du centre de formation, ainsi qu'avec le responsable du recrutement des jeunes Philippe Barraud. Je veux aussi construire là-dessus. Les jeunes qui arrivent sont issus du centre de formation, donc ça veut dire que ça travaille bien aussi là-bas et j'y attache de l'importance.

FBA : C'est un club où il est agréable de travailler ?
Florian Maurice : Oui, franchement oui. Après, on doit se fixer des ambitions encore plus hautes, pour atteindre les objectifs et continuer à grandir, c'est le plus important.

FBA : Donc plus haut qu'une qualification en Ligue Europa Conférence cette saison pour le Stade Rennais.
Florian Maurice : J'espère qu'on fera mieux que l'année dernière (sourire).

Pas de galette-saucisse aux abords du Roazhon Park pour Rennes-Lens ce dimanche

Comme lors de la rencontre amicale face au Torino samedi dernier, la préfecture d'Ille-et-Vilaine a pris un arrêté interdisant l'installation de vendeurs ambulants aux abords du Roazhon Park dimanche pour le match contre Lens. Les bars adjacents au stade ne pourront pas ouvrir leurs terrasses.
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Nouvelle déception pour les supporters rennais, très en colère sur les réseaux sociaux, après l'arrêté pris ce jeudi par la préfecture d'Ille-et-Vilaine autour du match Rennes-Lens de dimanche : comme samedi dernier, les vendeurs ambulants n'auront pas le droit de s'installer autour du stade. Pas de galette-saucisse donc, ni de possibilité de consommer en terrasse dans les bars adjacents au Roazhon Park. Si les fans des Rouge et Noir vont retrouver leur stade en compétition pour la première fois sans jauge depuis mars 2020, ils ne retrouveront pas les à-côté qui font le charme d'une rencontre vécue au Roazhon Park.

La préfecture justifie son choix par "la situation épidémiologique sur le périmètre de Rennes Métropole, où le taux d’incidence atteignait 149,5 cas pour 100 000 habitants le 4 août 2021." L'ensemble des spectateurs qui se rendront au stade dimanche devront être en possession d'un pass sanitaire.

Les supporters ne comprennent pas
Sur les réseaux sociaux, de nombreux supporters ont fait par de leur incompréhension et de leur colère après cette décision préfectorale

Thierry Henry rejoint Amazon et commentera la ligue 1

L'ancien international français Thierry Henry a intégré l'équipe d'experts et consultants foot pour animer la nouvelle offre d'Amazon Prime consacrée à la diffusion de la Ligue 1, annonce mercredi dans un communiqué le groupe américain. Henry passe ainsi du banc de touche comme assistant de la Belgique aux micros et aux plateaux.

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Thierry Henry intègre l'équipe d'Amazon Prime cette saison. L'ancien joueur de Monaco, de la Juventus, de Barcelone ou d'Arsenal sera "la tête d'affiche de la diffusion de la Ligue 1 sur Prime Video", se félicite mercredi Amazon dans un communiqué, à deux jours du début de la nouvelle saison. Le géant américain de la tech a récupéré en juin les droits remis en jeu par la Ligue de football professionnel (LFP), après la faillite retentissante de la filiale du groupe sino-espagnol Mediapro.

Plus de 300 matches seront diffusés par saison sur cette nouvelle offre nommée "Le Pass Ligue 1" disponible pour les abonnées à Amazon Prime contre un supplément de 12,99 euros par mois, montant qui viendra donc s'ajouter à l'abonnement de base, de 5,99 euros par mois ou 49 euros par an. Outre l'ancien champion du Monde, Amazon s'est adjoint les services "d'anciennes stars et coaches du championnat" français tels que Mathieu Bodmer, Ludovic Giuly, Corine Petit, Benoît Cheyrou, Edouard Cissé, Vitorino Hilton, Benjamin Nivet, Pascal Dupraz ou Dominique Arribagé.

Parmi les nouvelles recrues, le journaliste Karim Bennani, ancien de Canal+, présentera "le nouveau multiplex Ligue 1", chaque dimanche à 15h. "Chaque semaine, ils seront les visages de notre diffusion de la Ligue 1 Uber Eats sur Prime Video et apporteront toute leur expertise et leur passion du jeu aux abonnés. Ce n'est que le début pour nous et nous allons chercher à innover tout au long de la saison", a assuré Alex Green, directeur général de Prime Video Sport pour l'Europe, cité dans le communiqué.

Parmi les fonctionnalités proposées aux abonnés, la possibilité "de choisir de désactiver les commentaires et de profiter de l'ambiance du stade avec le retour du public en tribunes cette saison".

La Ligue gagne la bataille contre beIN Sports

Le tribunal judiciaire de Paris a ordonné mercredi à beIN Sports d’assurer la diffusion de deux matches de Ligue 1 par journée, donnant raison à la Ligue de football professionnel dans son litige sur les droits TV.

ds 0496C’est une nouvelle étape dans la bataille judiciaire à trois bandes qui oppose beIN Sports, Canal + et la Ligue de football professionnelle. Le tribunal judiciaire de Paris a ordonné mercredi à beIN Sports d’assurer la diffusion de deux matches de Ligue 1 par journée, donnant raison à la Ligue de football professionnel dans son litige sur les droits TV, selon une ordonnance de référé consultée par l’AFP.

La chaîne qatarie sera soumise à une astreinte d’un million d’euros par jour de retard dans l’exécution de son contrat.

Cependant, cette décision ne règle pas définitivement le conflit, car beIN demande en parallèle à Canal + d’honorer sa part du contrat, et donc de payer et diffuser les rencontres à sa place.

Le litige entre Canal + et beIN Sports tranché jeudi
En effet, après l’acquisition du lot 3 par beIN Sports en 2019, la chaîne qatari avait fait affaire avec Canal +. La chaîne cryptée avait ainsi récupéré la diffusion de deux affiches par journée via un contrat de sous-location, pour une somme équivalente (332 millions par an) à celle mis sur la table par beIN Sports lors de l’appel d’offres. Dans ce dossier, qui oppose donc Canal + à beIN Sports, le tribunal de commerce de Nanterre rendra sa décision jeudi.

Si la décision était défavorable à la chaîne cryptée, cette dernière devrait normalement produire, diffuser les matches et régler la première échéance de 68 millions d’euros, qui est attendue jeudi par la LFP, une manne ensuite redistribuée aux clubs qui en ont grandement besoin. En effet, même si la chaîne du groupe Vivendi faisait appel de la décision, celui-ci serait non suspensif. Canal + n’aurait pas d’autres choix de remplir ses obligations et donc de diffuser les matches, et notamment Troyes-Paris SG, prévu samedi soir et toujours sans diffuseur à l’heure actuelle.

Si au contraire, beIN était débouté, le foot français se heurterait sans doute à une longue procédure de conciliation engagée par le diffuseur qatari, pouvant durer plusieurs mois. « Et dans 99,9 % des cas, cela implique une suspension des paiements », pointe un acteur du dossier. Dans ce cas de figure, beIN Sports serait tout de même dans l’obligation de diffuser les deux rencontres acquises par journée. Le risque de l’écran noir ayant été écarté, a priori, par la décision de ce mercredi.

François Pinault, un grand patron breton devenu le roi de l’art contemporain

Son musée d’art contemporain à peine ouvert au cœur de Paris, François Pinault présente à Rennes deux expositions : au Musée des Beaux-Arts et au Couvent des Jacobins. À 84 ans, l’entrepreneur breton est devenu l’un des premiers collectionneurs du monde.

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Ici, à Rennes, sous le titre "Le noir et le blanc dans la collection Pinault", c’est d’abord une statue de marbre noir "Coup de tête" d’Adel Abdessemed, en hommage à Zinedine Zidane, qui attire le public. Puis, un "couple bourgeois" en marbre blanc de Jeff Koons. Et des dizaines de photos : poignante "Napalm victim" de Richard Avedon, apaisante "Noire et blanche" de Man Ray. Un siècle de tragédies mondiales et d’émotions défile. "Aux couleurs de la Bretagne, dit Pinault, afin de réaffirmer mon attachement à une région qui m’est chère".

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Là, à Paris, la monumentale statue de cire qui accueille les visiteurs sous la coupole de l’ancienne Bourse de Commerce évoque "L’Enlèvement des Sabines", réalisé en 1581, à Florence par Jean de Bologne pour un mécène nommé François de Médicis. En gravissant les trois étages, en admirant les courbes de l’architecte japonais Tadao Ando, en passant, perplexes, amusés ou furieux devant les vitrines de Bertrand Lavier qui expose un skateboard et une moto renversés, vestiges de notre époque, ou en s’arrêtant, saisis d’émotion, devant un jeune Afro-américain sorti d’un roman de Faulkner et couché dans un champ de blé dru, on mesure l’insatiable curiosité de l’acquéreur, qui possède aujourd’hui plus de 10 000 œuvres.

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Mais l’on devine aussi, selon le mot de l’ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon, directeur de la Collection Pinault, "l’inquiétude" qui pousse parfois le collectionneur à veiller jusqu’au petit matin pour acquérir aux enchères, à l’autre bout du monde, une œuvre qu’il a repérée. On perçoit son désir de braver le jugement de ses contemporains. Comme il n’a cessé de braver le destin.

Moqué pour son "parler breton"
François Pinault a 17 ans quand, humilié par ses camarades du collège des Eudistes à Rennes pour son "parler breton", il quitte l’école. En conflit avec son père, qui refuse de moderniser son atelier de menuiserie, il part faire son service militaire en Algérie. Il a 24 ans lorsqu’il crée sa première entreprise à la sortie de Rennes, sur la route de Lorient. Il y travaille 18 heures par jour. Il a 54 ans lorsqu’il rachète un groupe de négoce, la Compagnie française d’Afrique occidentale, avant d’acquérir successivement les groupes Conforama, La Redoute et le Printemps - ce dernier achat, nous conte la légende de l’homme pressé, ayant été décidé en cinq minutes dans un taxi au retour de Genève.

Il a 60 ans lorsqu’il prend le contrôle, avec sa holding Artémis, du Stade rennais football club mais aussi du fleuron de la vente aux enchères britannique, Christie’s. Il a 63 ans lorsqu’il s’empare de Gucci, Saint Laurent et Balenciaga.

À dater de 1998, et alors qu’il s’apprête à passer la main à son fils François-Henri, croit-on que le milliardaire va se reposer ? Multipliant les allers-retours entre New York, Tokyo et Venise - où il ouvre, en 2006 et 2009, deux palais rénovés par ses soins, le Palazzo Grassi et la Punta Della Dogana - il se consacre à l’art avec la même passion dévoreuse.

Au point de dépasser, par sa collection, le patron du groupe LVMH, aujourd’hui l’une des trois premières fortunes mondiales : Bernard Arnault, 72 ans. Issu d’une famille bourgeoise du Nord et initié dès l’enfance à la peinture impressionniste, Arnault a inauguré, en 2014, dans le Bois de Boulogne, une Fondation à l’architecture d’avant-garde. Mais sa collection commence au XIXe siècle. Tandis que Pinault !

Sur sa première exposition visitée à 25 ans, à Pont-Aven : "Je n’ai rien vu, rien compris. Mais je suis revenu".

Des expositions à travers le monde
S’il se souvient d’avoir acquis à 27 ans une toile du post-impressionniste Sérusier, représentant une paysanne qui lui rappelait sa mère, l’entrepreneur breton n’a cessé, depuis son premier coup d’éclat mondial - l’achat, pour près de 10 millions de dollars, d’un Mondrian - d’explorer les ateliers d’artistes vivants dont il est devenu l’ami. Il multiplie désormais les expositions à travers le monde : "Rien qu’en cette année 2021, souligne Aillagon, la collection est présente non seulement à Paris et Rennes, mais au Mucem de Marseille et dans plusieurs musées à Milan, New York, Londres et Pékin".

Pour tous ceux que rebute un marché de l’art brassant tant de milliards, tous ceux aussi qui disent ne "pas comprendre" ces œuvres contemporaines, François Pinault se souvient de sa première visite d’expo. C’était à Pont-Aven. Il avait 25 ans : "Je n’ai rien vu, rien compris. Mais je suis revenu".

Richard Teyssier, Directeur Général de Puma France

Depuis quelques semaines, les salariés de Puma France ont pris possession de leur nouveau quartier général au cœur de la zone d’affaires du Wacken à Strasbourg.

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Pour en savoir plus sur ce nouveau siège social et les actualités de la marque, nous avons posé quelques questions à Richard Teyssier, Directeur Général de Puma France. Une interview réalisée début juillet avant le succès de l’Italie en finale de l’UEFA Euro 2020.

Sport Buzz Business : Pouvez-vous nous présenter ce nouveau siège social flambant neuf ?

Richard Teyssier : Nous avons 4 200m2 répartis sur 4 étages pour un total de 120 salariés présents sur le site. Le bâtiment propose un showroom, un étage commun avec cantine, salle de fitness, yoga, auditorium, salles de réunion, studio de création et deux étages comprenant les bureaux en open-space avec des espaces de réunion et d’isolation. Il y a également un rooftop avec un espace de loisirs et un city stade.

SBB : Quels métiers retrouve-t-on au sein de cette filiale ?

RT : Le premier métier que l’on retrouve chez Puma est celui lié à la définition des gammes, un service que l’on appelle chez nous le merchandising, ou « produit » dans d’autres entreprises. Il sélectionne les gammes dans le catalogue international ou conçoit des produits spécifiques pour certains de nos clients.

Il y a également le métier d’achat, « demand planning », qui consiste à calculer les volumes en se basant sur les forecasts réalisés, les commandes des clients, les historiques… Nous avons des outils de plus en plus précis.

Il y a également la bulle logistique, on s’assure de réceptionner la marchandise, de la stocker puis de l’expédier. Nous travaillons avec plusieurs prestataires.

Nous avons également une force de vente sur les différentes catégories ainsi que des services ressources humaines, informatiques, financiers,… Nous avons l’ensemble des fonctions.

« Nous avons de la chance de travailler dans une industrie attractive. Sans arrogance, Puma a une image qui n’est pas mauvaise, nous sommes sur une dynamique positive et forte »

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Le nouveau siège social de Puma France à Strasbourg

 

SBB : Rencontrez-vous des difficultés à recruter chez Puma ?

RT : La réponse est non en règle générale. Nous avons de la chance de travailler dans une industrie attractive. Sans arrogance, Puma a une image qui n’est pas mauvaise, nous sommes sur une dynamique positive et forte. Nos partenariats, nos égéries sont visibles, ça a tendance à attirer des talents.

Nous sommes cependant vigilants sur deux éléments. De temps en temps, recruter en province peut parfois poser des problèmes, notamment quand on a des doubles carrières dans les foyers, ce qui est maintenant la majorité des couples.

Le second élément, c’est la pénurie sur les métiers liés au digital, que ce soit en e-commerce ou communication. Ce marché est pénurique, tout le monde s’arrache les compétences. C’est un peu plus dur pour nous comme pour les autres.

« Je pense que l’externalisation de la créativité est toujours une bonne idée. »

SBB : Un mot sur votre travail avec les agences qui vous accompagnent au quotidien.

RT : Je pense que l’externalisation de la créativité est toujours une bonne idée. On a noué aujourd’hui des relations privilégiées avec certaines agences. Nous travaillons notamment avec Sportpack, Lafourmi, Trends, Com’Over,… pour certains d’entre eux, j’ai la même relation qu’avec des salariés. Nous souhaitons garder ce mode de fonctionnement avec les agences, il n’y a aucune raison que ça s’arrête.

Avec notre studio création au nouveau siège, nous offrirons un outil de plus, un lieu de travail pour nos partenaires lorsqu’ils viendront ici à Strasbourg. Ce lieu nous permettra également d’être plus réactif sur certains contenus lorsque des égéries viennent au siège et que nous avons des besoins rapides.

SBB : Votre stratégie de contenu soigné depuis quelques années porte-t-elle ses fruits ?

RT : Notre niveau d’exigence sur la qualité du contenu a augmenté, nous n’avons pas le choix, ça devient le seul organe de communication que l’on a. Pour avoir de l’organique et qu’un message soit vu et retenu, il faut que ce soit qualitatif, nous mettons beaucoup d’efforts sur ces sujets avec nos agences partenaires.

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SBB : Quelles sont les performances économiques de Puma en France par rapport au global ?

RT : Nous ne communiquons par les chiffres de la France mais le groupe Puma a réalisé 5,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020, quasi équivalent à 2019, ce qui est plutôt une performance sur une année COVID qui a été dure pour le commerce, notamment physique.

Sur le premier trimestre 2021, on a annoncé 26% de croissance, on a triplé le résultat avant impôts. Nous sommes aujourd’hui sur une croissance forte et nous avons toutes les raisons de penser que ça va continuer.

Un exemple est assez emblématique de ce qui se passe. Sur les trois dernières années, le marché de la chaussure de football a diminué de -33%, lié notamment à la crise de la COVID-19. Sur la même période, Puma a fait +83% sur la catégorie des chaussures de foot ! C’est un exemple mais ça montre la qualité du travail qu’on a fait sur la performance et le football en particulier. De manière générale, nous sommes sur des tendances de croissance à deux chiffres sur l’ensemble des segments. La dynamique est extrêmement positive partout.

« Sur les trois dernières années, Puma a fait +83% sur la catégorie des chaussures de foot pendant que le marché diminuait de -33% »

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crédit : SBB

SBB : Le sport reste donc bien une priorité pour la marque ?

RT : En 2014, il y a eu une prise de conscience de l’importance du sport performance avec des partenariats signés avec des équipes, des joueurs et surtout la conception de nouveaux produits innovants. On a vraiment réinvesti dans la qualité des produits performance. En ajoutant de l’émotionnel, du design, des égéries, on crée une tendance pour la partie lifestyle. Aujourd’hui, il n’y a aucune raison que nous changions, ça marche, on va rester sur cette stratégie. On s’ancre vraiment dans la performance et dans le sport, on revendique notre raison d’exister et derrière on renouvelle l’offre lifestyle portée par des égéries avec qui nous aimons travailler.

Un autre axe important concerne l’organisation de Puma, liée au claim de la marque « forever faster ». Nous sommes assez décentralisés et pouvons décider plus vite. C’est aussi, de mon point de vue, une des raisons de notre succès. On arrive à réagir beaucoup plus vite, nous l’avons vu par exemple avec la crise COVID, nous nous sommes bien occupés de nos clients, nous avons pu les livrer rapidement en sortie de crise… Ce facteur de rapidité et d’organisation agile est vraiment un facteur différenciant qui nous permet de gagner aujourd’hui.

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La chanteuse Dua Lipa est ambassadrice de Puma depuis 2020

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SBB : Comment abordez-vous la thématique du sport amateur ?

RT : Le sport amateur est ultra important, c’est quasiment notre raison d’exister à l’origine. En 2018, nous avons lancé une première innovation forte sur ce marché avec l’initiative « zéro rupture » concernant l’approvisionnement des clubs. C’est un axe important. Les clubs passent des commandes en présaison mais ils ont des besoins tout au long de l’année. Le club qui commande veut des bons produits et disponibles tout le temps, nous nous engageons à pouvoir les fournir en prenant les risques de stocks.

Pendant la crise de la COVID 19, nous avons également lancé le programme « A la base ». Nous souhaitions aider le monde amateur à notre échelle, on a par exemple proposés nos produits à -50% et nous nous sommes associés à des partenaires comme Sport Easy, nous avons ainsi offert la version premium de leur application pendant la crise.

L’été dernier, nous avons également lancé une plateforme de personnalisation, une des plus abouties voir la plus aboutie selon le retour de nombreux clients. On a fait ça en partenariat avec un fabricant situé dans les Vosges. Nous couvrons l’ensemble des besoins du monde amateur, nous avons de vraies ambitions.

SBB : Comment Puma aborde les aspects « écologie » et respect de l’environnement ?

RT : C’est une obligation. Nous devons trouver de nouvelles solutions pour essayer de diminuer l’impact de notre activité sur la planète. Ce n’est pas simple. Il y a beaucoup de matières qui ne sont pas facile à recycler, les technologies sont différentes…

Cependant, nous avons annoncé récemment qu’aujourd’hui, 50% de nos produits sont fabriqués avec des matières plus durables comme le coton bio ou le polyester recyclé. Nous nous sommes engagés à en avoir 90% en 2025. D’ici cette date, on sera probablement en 100% polyester recyclé. Ca fait 10 ans qu’on travaille sur ce sujet chez Puma. Nous avions déjà changé la nature de nos colorants et notre cycle de production est moins consommateur d’eaux et d’énergie, on avance sur ce sujet et ce n’est pas un sujet sur lequel on peut avoir une position manichéenne, il faut avancer sur plusieurs facteurs en même temps… Je ne pense pas qu’on puisse être leader sur un marché comme le nôtre et ne pas se préoccuper de ce sujet. Nous travaillons avec la R&D, beaucoup d’innovations apparaissent sur le marché… Avec notre état d’esprit « Forever Faster », je pense que nous lancerons des choses rupturistes dans des délais raisonnables.

SBB : Quel bilan tirez-vous de vos premières années d’équipementier de l’Olympique de Marseille ?

RT : Dès le début du partenariat, nous avions l’ambition de créer un rôle modèle entre un équipementier et une équipe. Je pense que c’est ce qu’on a fait. L’équipe dirigeante de l’OM a changé depuis mais celle en place garde les mêmes ambitions.

Nous avons encore beaucoup de choses à faire mais nous avons déjà effectué de belles choses, que ce soit sur la qualité des gammes, la qualité de l’exposition dans les points de vente, sur la manière dont on travaille sur l’expression digitale… Toute la communication, nous la faisons en partenariat, on travaille en « open source », nous avec eux et eux avec nous. Nous avons un salarié au quotidien sur place à la Commanderie, c’est le manager des boutiques et le responsable de la relation avec le club.

Le partenariat avec l’OM rempli l’ensemble des ambitions que nous avions lorsque nous avons signé avec le club, en excluant la crise covid. Je qualifie notre relation d’exemplaire et nous allons encore l’améliorer, nous avons deux-trois idées qu’on va mettre en œuvre dans le futur.

« Lors de la première saison de partenariat avec l’OM, nous avons fait exactement ce que nous avions prévu à 100 000 euros près »

Je pense qu’on a fait ce qu’il fallait pour essayer de comprendre les supporters de l’Olympique de Marseille et se rapprocher d’eux. On a tout fait pour leur montrer notre amour, que ce soit dans la manière de respecter les couleurs du club sur les maillots, les références à l’histoire du club, la ville… Nous avons fait un vrai travail de fond qui est le travail d’un équipementier. Le travail visible s’exprime dans la communication comme avec la dernière publicité du nouveau maillot qui a marqué les esprits (voir ci-dessous, avec la présence d’Eric Di Meco). Nous avons de bons retours de la part des supporters et le dernier maillot est plébiscité, je suis vraiment satisfait.

Lors de la première saison de partenariat, nous avons fait exactement ce que nous avions prévu à 100 000 euros près, pas exactement sur les mêmes segments mais sur le total. On ne regarde pas uniquement les ventes de maillots, nous faisons beaucoup d’autres choses avec eux.

Ces deux dernières saisons marquées par la crise COVID, nous avons reculé comme tout le monde mais pas tant que ça, nous sommes allés au-delà de ce qu’on espérait, notamment l’année dernière avec la Champions League. Même si la campagne n’a pas été un succès, ça nous a aidé dans les ventes (NDLR : Depuis le début du partenariat, il y a eu 205 références produits Puma X OM en moyenne chaque saison).

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Richard Teyssier au lancement des nouveaux maillots de l’OM en 2018 ( crédit : SBB)

SBB : Quelle est la stratégie équipementier de Puma dans le football en France ?

RT : Pour cette saison 2021-2022, nous aurons 3 clubs en Ligue 1 avec l’OM, le Stade Rennais et le RC Lens (nouveau contrat). Depuis quelques années, nous avons entre 3 et 5 clubs en Ligue 1, c’est un bon chiffre je pense pour assurer notre présence et notre crédibilité. En Ligue 2, nous aurons également 3 clubs avec Nîmes, Amiens et Nancy.

Nous n’avons pas de certitudes mesurées sur l’impact de notre présence dans les clubs par rapport à l’image de la marque ou aux ventes que nous pourrions générer. Il est certain que notre présence à l’OM est extrêmement importante en terme de crédibilité. Je pense que notre présence en Ligue 1 est bonne avec trois clubs, surtout ces trois-là.

D’une manière générale, nous participons à beaucoup d’appel d’offres. Les accords entre la marque et les clubs se font sur la base du fit, de leur coté comme du notre.

SBB : Comment analysez-vous la présence de nombreux équipementiers football, notamment en France ? (9 équipementiers se partageaient les 20 clubs de L1 la saison dernière)

RT : Ca montre le dynamisme de la catégorie et la difficulté du métier. Je trouve ça plutôt stimulant d’avoir du monde. Etre équipementier d’une équipe de football, ce n’est pas seulement mettre de l’argent sur la table et fabriquer des maillots. Il faut un certain niveau de services, une présence… c’est très consommateur en énergie et en ressources. Je pense que c’est une des explications du nombre d’équipementiers et de l’atomisation du marché. Demain si j’ai la possibilité de prendre dix clubs, je ne pourrai pas le faire.

« Il faut être attentif aux sponsors et au design, on demande aux clubs d’être vigilants pour que le maillot reste agréable à porter »

SBB : Comment appréhendez-vous la notion de marque club symbolisée par le maillot et notamment l’intégration des sponsors ?

RT : La valeur maillot est liée à l’affection que porte le supporter à son club. Le premier driver de l’achat, c’est la volonté de porter les couleurs lors du match. Il faut être attentif aux sponsors et au design, on demande aux clubs d’être vigilants pour que le maillot reste agréable à porter.

A moyen terme, une mauvaise intégration des sponsors peut dégrader la valeur perçue du maillot. Heureusement, de plus en plus de maillots sont bien conçus. Nous avons des discussions en amont avec les sponsors pour voir comment intégrer leur logo. On arrive à discuter avec eux, ils ont bien compris l’intérêt d’une intégration en cohérence avec les couleurs du maillot.

SBB : Pour cet Euro 2020, vous avez lancé une collection commune aux nations sous contrat pour les maillots extérieurs. Est-ce une réussite ?

RT : Non. Le retour n’a pas été bon, les commentaires ne sont pas très positifs. C’était une initiative d’avoir des maillots qui se ressemblaient, avec un design assez uniformes. Nous sommes obligés de prendre des risques dans le design pour essayer de renouveler les maillots. Des fois c’est bien perçu, des fois moyennement, des fois pas très bien, là nous sommes plutôt dans le pas très bien… La seule chose qu’on puisse faire c’est d’en tirer les leçons et faire différemment la prochaine fois.

Les maillots domiciles ont eux été très bien accueillis, notamment le maillot de l’Italie. En France, c’est le maillot de l’Italie qu’on vend le plus (NDLR : interview réalisée début juillet avant la victoire de l’Italie dans l’Euro 2020).

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SBB : Outre le football, Puma a également réinvestit le terrain du basket aux Etats-Unis. Prévoyez-vous des actions spécifiques en France autour de ce sport ?

RT : En 2018, Puma a relancé une stratégie autour de la performance dans le basket aux Etats-Unis. C’était important d’avoir un sport majeur sur lequel s’appuyer aux USA et c’est le basket qui a été choisi, un sport qui est dans l’ADN de Puma. Jay-Z est notamment en partenariat avec Puma et aide la marque à définir la stratégie basket depuis le début.

Pour la France, on regarde ce qu’on pourrait faire… C’est un sport qui est pertinent en terme de pratique, pertinent sur la partie lifestyle et c’est un sport plutôt tendance chez les 15-25 ans… Nous regardons ça de très près, c’est une catégorie qui nous intéresse.

SBB : Après le basket, la marque pourrait-elle également faire un retour dans le tennis dans les années à venir ?

RT : Tout est possible. Ce n’est pas dans nos plans pour le moment mais si on le fait, nous le ferons bien, c’est à dire avec une chaussure, du textile et nous irons chercher des égéries pour accompagner le lancement d’une gamme dédiée.

Aujourd’hui, nous avons énormément de travail sur les catégories sur lesquelles nous sommes présents. Aux Etats-Unis, nous ne sommes qu’au début pour le basket et nous n’avons pas encore commencé l’extension sur les autres zones géographiques…. Il faut faire attention, Puma s’est refocalisé sur ce qui était important pour la marque et il ne faut pas qu’on se redilue, c’est une des recettes de notre succès. Si on retourne un jour dans le tennis, c’est qu’on sentira que nous sommes en bonne position pour le faire.

« On vient de signer un contrat d’ambassadeur à vie avec Usain Bolt »

SBB : Comment Puma se prépare pour les Jeux Olympiques de Tokyo, évènement mondial qui se disputera dans des conditions particulières ?

RT : En France, nous avons agrandi notre présence notamment en athlétisme en signant des athlètes comme Renaud Lavillenie, Wilhem Belocian ou encore Pascal Martinot-Lagarde.

Pour Puma, les Jeux Olympiques représentent l’expression ultime de la performance. Ce n’est pas un objectif commercial mais une fenêtre qui nous aide à continuer de bâtir notre crédibilité.

Les JO sont évidemment un temps fort pour les équipementiers, nous aurons une communication spécifique globale à cette occasion. Pour nous en France, on regarde de près ce qui se passera dans 3 ans dans une ville pas très loin de Strasbourg…

SBB : Puma… Jeux Olympiques, on pense forcément à Usain Bolt. Est-il toujours ambassadeur de la marque ?

RT : Oui, on vient de signer un contrat d’ambassadeur à vie avec Usain Bolt, ce qui n’est pas une surprise, on attendait ça depuis longtemps. Nous sommes heureux et fiers, il est membre de la « Puma Fam » depuis ses débuts. Usain Bolt a toujours été une égérie exemplaire sur l’ensemble des sujets. Je n’arrive plus à dissocier Puma et Usain Bolt.

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Des revenus de billetterie en (forte) souffrance

Sans surprise, le championnat de Ligue 1 a enregistré un net recul de ses revenus de billetterie à l’issue de la saison 2019-20 selon le dernier rapport DNCG publié par la LFP. Et l’impact de la crise sur les recettes matchday sera encore bien plus important lors de la publication des comptes 2020-21. Décryptage.

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-15%. C’est la baisse des revenus de billetterie accusée par la Ligue 1 à l’issue de la saison 2019-20. Alors que le championnat d’élite de football professionnel était parvenu à franchir la barre des 200 M€ de recettes de billetterie à l’issue de l’exercice 2018-19 ; les 20 clubs de L1 n’ont cumulé que 170 M€ de revenus sur l’ensemble de la saison 2019-20. Un exercice qui s’est achevé au soir de la 28e journée en raison de l’éclatement de la crise du Covid-19.

Un périmètre mouvant
Le PSG conserve la tête du classement des ressources en billetterie en engrangeant un peu plus de 38 M€ de revenus. Le club parisien domine néanmoins moins largement ce classement que celui du sponsoring. L’Olympique Lyonnais talonne le PSG avec des recettes de l’ordre de 35,5 M€ sur l’ensemble de la saison. A noter néanmoins que le périmètre pris en compte par la DNCG est défavorable aux pensionnaires du Parc des Princes : en effet, une très grande partie des revenus de billetterie B2B du PSG n’est pas prise en compte dans les revenus de ticketing affichés par la DNCG. En y intégrant les revenus issus des hospitalités et autres sources matchday, le PSG se rapproche des 90M€ sur l’ensemble de la saison.

Parmi les gros gadins de la saison 2019-20, on retrouve notamment le Toulouse Football Club. La formation de la Ville Rose a supporté une contraction de ses recettes de billetterie de 56% – seul club de L1 à afficher une baisse de plus de 50%. Outre l’arrêt anticipé de la saison, le club toulousain paie également le (lourd) prix d’un exercice complètement raté sur le plan sportif. Le FC Girondins de Bordeaux supporte également une baisse de ses revenus de billetterie de 45%.

L’exception lilloise
Les clubs ayant participé à l’édition 2019-20 de la Champions League ont considérablement limité la casse. Le LOSC a fait même mieux en étant le seul club de L1 à enregistrer… une progression de ses revenus de billetterie sur l’ensemble de la saison 2019-20 ! Le club nordiste est ainsi parvenu à faire progresser ses recettes de ticketing de… 36% pour franchir la barre des 13,5 M€, plaçant le LOSC au 4e rang, juste derrière l’Olympique de Marseille.

L’Olympique Lyonnais ne s’en sort également pas trop mal sur l’exercice 2019-20. Le club rhodanien n’a accusé qu’une baisse de 15% de ses revenus de ticketing sur l’exercice, soit une contraction bien inférieure à ces deux principaux rivaux en la matière, l’OM et le PSG. Juste avant l’éclatement de la crise, le club de Jean-Michel Aulas a battu son record de revenus matchday en une soirée au Groupama Stadium, à l’occasion de la réception de la Juventus FC pour le compte des huitièmes de finale aller de C1. Le club lyonnais a encaissé ce soir-là plus de 6 M€. A noter que l’OL a également engrangé 6,7 M€ de revenus « Events » liés à l’exploitation du Groupama Stadium en-dehors des jours de match sur la saison 2019-20 – recettes non-comptabilisées dans les revenus de billetterie.

Un exercice 2020-21 épouvantable
Bien entendu, la contraction des revenus de billetterie va être bien plus forte lors de l’exercice 2020-21. Les différents clubs de Ligue 1 ont disputé la quasi-intégralité de la saison à huis clos en raison des restrictions sanitaires. Et le mécanisme de compensation partielle de billetterie mis en place par l’Etat ne couvre que très partiellement le manque à gagner supporté par les clubs de l’élite – de nombreuses conditions ont été définies et son montant est de toute manière plafonné à 5 M€ par bénéficiaire éligible.

La publication des comptes de l’Olympique Lyonnais donne un premier aperçu des dégâts. Sur les neuf premiers mois de l’exercice 2020-21 – soit du 1er juillet 2020 au 31 mars 2021 – le club rhodanien a engrangé… 1,8 M€ de revenus de billetterie. Soit un montant en baisse de… 95% par rapport à l’exercice précédent. Clairement, le retour du public en ce début de saison 2021-22 sera perçu comme une excellente nouvelle par tous les acteurs du football professionnel français. En espérant que ce retour à la normale ne soit pas contrarié par une quatrième vague…

Des revenus de sponsoring en hausse en Ligue 1 ?

Curieusement, la Ligue 1 affiche une hausse de ses revenus de sponsoring lors de l’exercice 2019-20. Une saison qui a pourtant été marquée par une interruption définitive dès la 28e journée en raison de l’éclatement de la crise du Covid-19. Mais cette tendance haussière cache de fortes disparités entre les clubs.

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"Le marché du sponsoring résiste bien en France." C’est ainsi que Ludovic Dumas, Fondateur de l’agence XIX Sports Consulting, nous résumait la situation au mois de décembre dernier. Une analyse qui est confirmée par les chiffres. Du moins en Ligue 1. Alors que les 20 clubs de l’élite avaient engrangé un peu plus de 414 M€ de recettes de sponsoring lors de la saison 2018-19 ; la L1 a ainsi encaissé plus de 470 M€ de revenus publicitaires à l’issue de la saison 2019-20. Le championnat français affiche ainsi une progression de l’ordre de 15%.

Vers un effet à retardement ?
En apparence, le marché du sponsoring résiste bien mieux à la crise sanitaire que celui des droits TV. Pourtant, plusieurs discussions tendues ont été déclenchées suite à l’interruption anticipée de la saison 2019-20 dans certains clubs de Ligue 1. Marc Vanhove, patron de Bistro Régent, sponsor principal du FC Girondins de Bordeaux, avait notamment pris la décision d’interrompre temporairement son partenariat avec le club au scapulaire. "Je ne peux pas payer pour une prestation qui n’a pas lieu. Il n’y a pas de match, pas de représentation de la marque au niveau national" avait-il ainsi justifié au mois d’avril 2020 sa décision dans les colonnes de Sud-Ouest alors que sa société déboursait 1,4 M€ par an pour figurer sur la face avant du maillot des Girondins. D’autres acteurs, à l’image de Samsic, sponsor maillot du Stade Rennais, se sont interrogés sur les contrats en cours durant cette période délicate.

Toutefois, très peu d’acteurs ont renoncé à leurs engagements. Dans la plupart des situations, des arrangements ont été convenus afin de préserver les rentrées d’argent. Des avoirs ont notamment été négociés concernant les prestations non-délivrées : une politique qui devrait entraîner des répercussions sur les recettes commerciales de la saison 2020-21.

Le PSG, moteur de la croissance française
Par ailleurs, cette hausse globale des activités de sponsoring en Ligue 1 est essentiellement due à un facteur : l’entrée en vigueur des juteux accords commerciaux signés par le Paris Saint-Germain. Négociés avant l’irruption de la crise sanitaire, le Paris Saint-Germain bénéficie désormais d’un contrat de sponsoring maillot avec Accor à hauteur de 65 M€ par saison et d’un accord équipementier avec Nike / Jordan Brand évalué à 80 M€ par exercice.

Ces deux contrats ont fortement contribué à la croissance des revenus de sponsoring du Paris Saint-Germain, qui a engrangé plus de 286 M€ de recettes publicitaires lors de l’exercice 2019-20, soit un montant en hausse de… 47% par rapport à la saison précédente ! Le Paris Saint-Germain représente à lui-seul… plus de 60% des revenus de sponsoring de Ligue 1. L’évolution de ses revenus publicitaires a ainsi une incidence très forte sur la tendance globale de la compétition.

Ligue 1, des situations hétérogènes
Le Paris Saint-Germain n’est néanmoins pas le seul club à enregistrer une hausse de ses revenus de sponsoring lors de la saison 2019-20. C’est le cas également du LOSC qui affiche une progression de 12% par rapport à la saison précédente avec un montant de 11,8 M€, lui permettant de grimper au 4e rang du classement. L’arrivée de Boulanger sur la face avant du maillot du club nordiste – pour un montant estimé à 2,5 M€ par saison – a certainement contribué à cette augmentation des revenus.

En revanche, 14 clubs ont enregistré une contraction de leurs ressources de sponsoring entre les saisons 2018-19 et 2019-20. La baisse la plus importante en pourcentage a été supportée par l’AS Saint-Etienne, qui enregistre une contraction de 50% de ses recettes publicitaires entre les deux exercices. Une évolution qui s’explique très certainement par l’intégration dans les recettes de sponsoring de certains revenus provenant des hospitalités. Des prestations d’hospitalités que les clubs n’ont plus délivrées à leurs partenaires depuis mars 2020…

Nathalie Iannetta quitte TF1 et devient la nouvelle directrice des sports de Radio France

Nathalie Iannetta quitte TF1, qu’elle avait rejoint 2018, pour prendre la direction de Radio France. La journaliste va devenir directrice des sports à la rentrée.
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Nathalie Iannetta et TF1, c’est terminé ! C’est en tout cas ce que rapporte L’Équipe en ce jeudi 8 juillet. L’ancienne journaliste de Canal + et LCI était journaliste au sein de l’émission Téléfoot, et apparaissait dans le Mag de l’Euro sur TF1. Elle va prendre la tête du service sports de Radio France à partir du 1er septembre prochain.

C’est ce qu’a confirmé Vincent Giret, directeur de l’information et des sports de la « maison ronde" : "Nathalie Iannetta nous rejoint. L’idée était d’engager une nouvelle phase de développement du sport sur les antennes et l’ensemble des supports de Radio France dans la perspective des Jeux Olympiques de Paris 2024. Avoir une personnalité comme celle de Nathalie, une femme très emblématique du journalisme sportif, et quelqu’un avec une telle expérience et une telle énergie dans une phase où le sport va prendre une importance particulière, c’était une vraie opportunité. Le fait que ce soit une femme était aussi un signal à donner, d’autant qu’elle se sentait prête à occuper ce poste à responsabilités."

Elle se consacrera pleinement à ce nouveau poste
"J’ai démissionné de tous mes postes. C’est un sacré défi et j’aime bien cela. Il y a toujours cette chose au fond de moi, ce métier de l’info et de l’évènement, avec une vraie liberté intellectuelle et éditoriale, et il n’y a qu’à cet endroit-là que toutes ces choses pouvaient se conjuguer. Donc, je n’ai quasiment pas réfléchi quand on me l’a proposé il y a quelques semaines", a-t-elle raconté.

Elle prend la place de Vincent Rodrigue, en poste depuis janvier 2019, qui passera chez France Bleu en tant que secrétaire général des rédactions de France Bleu.

S.G.S.B.

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