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De retour à Rennes, Abline laisse déjà des regrets aux canaris

Mis en confiance par sa fin de saison au FC Nantes, Mathis Abline brille actuellement avec l'équipe de France U23 au tournoi Maurice-Revello.

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Joueur-clé de la fin de saison et du maintien du FC Nantes, Mathis Abline (21 ans) risque de laisser bien des regrets aux Canaris. En effet, si la direction ligérienne était prête à lever l’option d’achat pour le buteur (6 M€), le Stade Rennais a fait jouer sa clause pour récupérer le jeune buteur angevin et l’empêcher de signer définitivement chez l’ennemi.

Une bonne idée du côté des Rouge et Noir, une mauvaise nouvelle pour le FCN aux vues du rendement actuel d’Abline qui a encore brillé sous le maillot bleu mercredi soir.

Abline porte la France à Toulon
Actuellement au tournoi Maurice-Revello (ex-tournoi de Toulon) avec l’équipe de France U23, l’ancien joueur du Havre et de l’AJ Auxerre a marqué les esprits à son entrée en jeu contre le Mexique (2-2) en permettant aux Bleuets de repousser l’échéance d’une élimination précoce.

Entré en jeu en cours de match, Mathis Abline est d’abord impliqué dans le but de l’égalisation à 1-1 par Edouard Michut (63e) avant d’inscrire le deuxième but français d’une frappe du droit après un contrôle en pivot (77e). De quoi donner des idées à Thierry Henry pour les JO s’il a quelques désistements devant ?

25 euros pour toute la Ligue 1, la LFP défie Canal+

A l'occasion du conseil d'administration de la Ligue de Football Professionnel, la question des droits TV a été au cœur des discussions et évidemment le projet de chaîne unique créée par la LFP a été évoqué.

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Décidément, les murs des bureaux de la LFP ont des oreilles, ou bien certains des participants du conseil d'administration ont la langue bien pendue, à moins que finalement les fuites vers certains médias arrangent les équipes de la Ligue. A moins de deux mois de la reprise du championnat de Ligue 1, les grosses têtes de la Ligue de Football Professionnel se réunissaient ce mercredi, en attendant l'assemblée générale repoussée de toute urgence à la fin du mois. Sur la table, le fameux dossier des droits de diffusion de la Ligue 1 dont personne ne semble vouloir. Alors, à en croire L'Equipe, c'est le vieux serpent de mer de la création d'une chaîne par la LFP qui a été évoquée, et avec suffisamment de détails pour que le quotidien sportif évoque un abonnement mensuel autour de 25 euros pour recevoir la totalité des matchs du championnat.

710ME par an pour les clubs de Ligue 1
Il a été question d'environ 540 millions d'euros de chiffres d'affaires en année 1 et jusqu'à un montant de l'ordre de 870 millions d'euros en année 5, la dernière du futur contrat. En moyenne, les revenus seraient d'environ 710 millions d'euros par saison, précise notre confrère Etienne Moatti concernant les sommes que pourraient ainsi se partager les clubs de Ligue 1, sans oublier CVC évidemment. Pour cela, la Ligue de Football Professionnel pourrait s'appuyer sur un diffuseur comme Beinsports, mais aussi sur les fournisseurs d'accès à internet. Cependant, ce projet de chaîne 100% Ligue 1 initiée par la LFP ressemble tout de même à un ultime coup de bluff pour inciter Canal+ à faire une proposition. Car forcément, les 18 clubs de Ligue 1 souhaitent plus que tout renouer le fil du dialogue avec Maxime Saada, lequel n'a jamais masqué sa colère face à l'attitude du football français avec Canal+ lors des derniers appels d'offres.

Al-Khelaifi en vision pour soutenir Vincent Labrune
En attendant, pour éviter que Vincent Labrune se fasse trop secouer, Nasser Al-Khelaifi, qui porte la double casquette de président du PSG et de patron de beIN MEDIA GROUP, est intervenu à distance lors de cette réunion pour demander à l'ensemble des dirigeants de Ligue 1 de faire confiance au président de la LFP dans la gestion de droits TV. Preuve aussi qu'en interne, cela commence peut-être à souffler pour l'ancien dirigeant marseillais, les propos assassins de Daniel Riolo à l'encontre de Vincent Labrune ayant probablement eu un écho retentissant au sein des clubs et des instances.

Pire que Médiapro, l'idée de la LFP balayée

Faute d’accord avec un diffuseur traditionnel tel que Beinsports ou Canal+, la LFP envisage sérieusement de créer sa propre chaîne accessible pour 25 euros par mois afin de diffuser 100 % de la Ligue 1.

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Le périlleux dossier des droits TV de la Ligue 1 se poursuit et les nouvelles ne sont pas bonnes, autant pour les présidents des clubs français que pour les consommateurs. A date, il n’existe toujours aucun accord avec un diffuseur pour l’obtention des droits TV du championnat de France pour la période 2024-2029. Malgré des discussions avec Beinsports, DAZN, Canal+ ou encore Prime Video, la LFP n’a pas été en mesure de conclure un accord lors des discussions de gré à gré avec ses différents interlocuteurs. Une situation préoccupante.

Face à l’urgence de la situation, avec un championnat qui reprend au mois d’août, Vincent Labrune et ses équipes envisagent de créer une chaîne 100% Ligue 1 accessible pour 25 euros par mois et distribuée par les opérateurs traditionnels. Une solution qui ne fait pas du tout l’unanimité, d’abord car elle serait moins rémunératrice pour les clubs à court terme et surtout car elle reviendrait très cher au consommateur, qui devrait payer 25 euros pour une chaîne ne diffusant rien d’autre que des matchs de Ligue 1. Pour Daniel Riolo, il n’y a aucun doute : si cette solution est privilégiée et va au bout, alors le football français fonce plus que jamais dans le mur.

« Donc la LFP réfléchi à un plan B droits télé qui semble devoir devenir plan A. La chaîne 100% Ligue 1 a 25 euros sur 10 mois. Même folie que Mediapro en pire. Juste la L1 pour 25 euros par mois. Ok donc là pas de doute, s’ils retiennent cette idée, on va bien dans le mur. Le plan B est quasiment en train de devenir un plan A. Mediapro, c’était 20 euros par mois et on trouvait que c’était hors de prix. On arrêtait pas de le dire, et ils ont pris le mur. On sait qu’en France, nous n’avons pas un public à hauteur de 2 millions de personnes qui sont prêtes à mettre 25 euros par mois. Même 20 euros, les gens ne les mettent pas. Pour mettre 20 euros, tu dois avoir un autre produit à côté comme du foot étranger ou de la Ligue des Champions » a lancé le journaliste de RMC, plus pessimiste que jamais sur la bonne santé financière du football français au vu de la tournure du dossier des droits TV. Rappelons que pour certains clubs de Ligue 1, la part des droits télévisuels représente plus de la moitié du budget total. L’incertitude est donc immense pour les finances des clubs et tout cela alors que ces derniers préparent leur grand oral devant la DNCG.

Les nouveaux ballons de la Ligue 1 et de la Ligue 2

Comme pour la saison qui vient de se terminer, les ballons des deux championnats seront floqués de la marque de Décathlon pour la saison 2024-2025.

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Kipsta fournira pour la troisième saison d’affilée les ballons des Championnats de France de Ligue 1 et de Ligue 2. Ce mardi, la marque de Décathlon et la Ligue de football professionnelle (LFP) ont dévoilé les ballons que les joueurs retrouveront lors la saison 2024-2025. Pour la Ligue 1, le ballon à dominante blanche offre quelques éclairs noirs mais aussi rouges et bleus. Kipsta indique que les noms des champions de France sont annotés sur ce nouveau ballon « répartis selon leur zone géographique sur le territoire national ».

Pour le ballon de la Ligue 2, les motifs sont presque les mêmes, à la différence près que les couleurs sont vertes et jaune fluo sur un fond vert pétrole.

La LFP indique que ces ballons ont été "cocréés avec des footballeurs amateurs et professionnels des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 BKT et qu’ils disposent du label Fifa QUALITY PRO."

La Ligue précise que ces ballons à la pointe de la technologie sont « une amélioration renforcée des technologies déjà employées par la marque ». Aussi, la forme des douze panneaux thermocollés a été retravaillée de manière à « accroître encore davantage la stabilité de trajectoire et la restitution de vitesse ».

Ces ballons seront utilisés à chaque journée de championnat, à l’exception d’un ballon collector pour la journée de championnat dédiée aux Défenseurs de l’Enfance. La Ligue indique que le ballon du trophée des Champions, qui opposera Paris à Monaco en août, sera dévoilé prochainement.

Le championnat de Ligue 2 2024-2025 débutera le samedi 5 août, une semaine avant la Ligue 1.

La LFP ne regarde pas les dépenses

La Ligue de Football Professionnel est plus que jamais sous le feu des critiques. L'instance n'arrive toujours pas à trouver preneur concernant les droits tv de la Ligue 1 et de la Ligue 2

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La LFP est empêtrée dans la question des droits tv et commence à franchement inquiéter. Vincent Labrune n'arrive pas à trouver preneur, alors que BeIN Sports n'est plus très chaud à l'idée de dépanner le football français. Il se dit même que face à l'ampleur de la crise, la Ligue pourrait créer sa propre chaine. En attendant d'en savoir plus, la LFP continue de s'enliser dans la polémique. Et cette fois-ci, cela concerne son futur déménagement... Le siège de l'institution ne se trouvera en effet plus au 6 rue Léo Delibes dans le 16e arrondissement de Paris mais au 34-36 boulevard de Courcelles dans le 17e.

Ces dernières heures, Christophe Bouchet a d'ailleurs été l'auteur d'un post assez acerbe sur le sujet via son compte X. En cause ? Le prix déboursé par la LFP, jugé exorbitant alors que la Ligue a plus que jamais du mal à négocier pour les droits tv du championnat de France. « En juin, donc, la LFP va déménager... coût de l'opération pour cet immeuble : 130 millions d'euros, soit plus de 40.000 €/m2. Vous avez bien lu = 40.000 euros. A ce prix, il y aura du marbre et la vue sur le parc Monceau. Utile pour négocier les droits tv ? », a indiqué l'ancien président de l'OM, assez stupéfait par l'image renvoyée par la Ligue de Football Professionnel. Alors que Vincent Labrune espérait négocier la Ligue 1 pour 1 milliard d'euros, le montant final en sera très loin. Si jamais les droits trouvaient preneurs à un montant acceptable, ce qui ne parait plus si sûr au fil des semaines. Et ce n'est pas le récent départ de Kylian Mbappé au Real Madrid qui arrangera quoi que ce soit.

Pinault débute sa révolution

Ulcéré par la mauvaise saison de Rennes, le propriétaire François Pinault a décidé de faire bouger les lignes.

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Rennes change le président de son conseil d'administration. Après 12 ans au sein du conseil, Jacques Delanoë cède sa place à Alban Gréget, Directeur Général Adjoint d’Artémis, société patrimoniale de la famille Pinault, et administrateur du Stade Rennais F.C. depuis 2018. Ce changement fait suite à la volonté de François Pinault d’instaurer des changements après le dernier exercice conclu par une piteuse 10ème place en Ligue 1, bien loin des ambitions de podium affichées en début de saison.

François Pinault rend un dernier hommage à Jacques Delanoë, ex-président de Rennes
"Jacques a été un précieux relai pour moi et un important appui pour les dirigeants du club ces dernières années. Je l’en remercie très chaleureusement. Ce passage de témoin au sein du Conseil d’Administration s’opère dans un cycle de progression du Stade Rennais F.C. et d’investissements importants pour favoriser son développement sur le long terme et, à travers le club, le rayonnement de notre ville et de notre région" a remercié le propriétaire du Stade Rennais dans le communiqué transmis par le club. De son côté, Jacques Delanoë salue son bilan : "À un moment où le nouveau centre de la Piverdière sort de terre et où d’autres grands projets sont à l’étude, le club dispose de tous les atouts pour embrasser avec confiance son avenir." Il occupera prochainement la présidence du futur fonds de dotation du SRFC.

François Pinault veut offrir un stade de 45.000 places

Le Stade Rennais ne sera pas européen la saison prochaine, mais le club breton veut être ambitieux. François Pinault, le propriétaire de Rennes, propose de financer la construction d'un nouveau stade de 45.000 places.

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Avoir à sa tête l'un des hommes d'affaires les plus riches de la planète a des avantages, et cela tombe bien, c'est le cas du Stade Rennais. François Pinault est en plus un vrai amoureux du club, et de la Bretagne, et il ne laissera donc jamais tomber son équipe. Même si cette saison, son équipe n'a pas eu les résultats à la hauteur des attentes, finissant à une médiocre 10e place de Ligue 1 alors que l'équipe visait clairement une place européenne. Il n'empêche, le patron du groupe Kering souhaite toujours développer les structures du Stade Rennais et c'est pour cela qu'il a demandé à la mairie de la capitale bretonne de pouvoir construire son propre stade de 45.000 places et à ses frais. Mais du côté de la municipalité, on est toujours favorable à une augmentation de la capacité du Roazhon Park, même si cette fois, c'est le contribuable qui va payer.

Le stade payé par le propriétaire, Rennes peut grandir vite
Dans Ouest-France, le propriétaire du Stade Rennais en dit un peu plus sur son projet de nouveau stade. "On discute avec la Ville, avec la maire de Rennes, Nathalie Appéré. La question qui se pose c’est celle de l’augmentation de notre capacité d’accueil du public. Y parviendra-t-on par l’extension du stade actuel ou par la création d’un nouveau stade ? Entre rénover le stade existant ou en construire un neuf, la ville examine toutes les options, c’est normal. Nous, on dit que pour avoir un nombre de places suffisant, il faut un nouveau stade. Il se trouve qu’il y a une friche industrielle disponible, à La Barre-Thomas, où se trouvait la première usine Citroën, de l’autre côté de la rocade. On pourrait l’acquérir pour y construire un nouveau stade, de 45 000 places. L’architecte Jean Nouvel – c’est un ami – est prêt à se mobiliser sur ce projet. Ce nouvel investissement serait totalement financé par ma famille", explique François Pinault, dont la fortune est estimée à 31 milliards d'euros.

Pinault prêt à faire cadeau d’un stade de 45 000 places

François Pinault affiche de grandes ambitions pour l’avenir du Stade Rennais. Le milliardaire envisage tout particulièrement la construction d’un nouveau stade de 45 000 places.

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Le Stade Rennais paraît à un tournant. Outre les changements de dirigeants, son propriétaire, François Pinault, souhaite développer les infrastructures du club. Le milliardaire souhaiterait faire construire un nouveau stade : "On discute avec la Ville, avec la maire de Rennes, Nathalie Appéré. La question qui se pose, c’est celle de l’augmentation de notre capacité d’accueil du public. Y parviendra-t-on par l’extension du stade actuel ou par la création d’un nouveau stade ? Entre rénover le stade existant ou en construire un neuf, la ville examine toutes les options, c’est normal. Nous, on dit que pour avoir un nombre de places suffisant, il faut un nouveau stade. Il se trouve qu’il y a une friche industrielle disponible, à La Barre-Thomas, où se trouvait la première usine Citroën, de l’autre côté de la rocade. On pourrait l’acquérir pour y construire un nouveau stade de 45 000 places. L’architecte Jean Nouvel – c’est un ami – est prêt à se mobiliser sur ce projet. Ce nouvel investissement serait totalement financé par ma famille", a-t-il expliqué dans Ouest-France.

Arena Pinault ou extension du Roazhon Park, ce qui se joue en coulisses

Le propriétaire du Stade Rennais, François Pinault, rêve d’un stade de 45 000 places. Une enceinte qui pourrait être construite par son ami, le célèbre architecte Jean Nouvel, à quelques centaines de mètres du Roazhon Park. La mairie est contre, elle propose d’agrandir le stade actuel pour un potentiel gain d’au moins 10 000 places.

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Au cœur de l’été 2023, la Ville et les dirigeants du Stade Rennais se sont livrés à un jeu de dupe. Dans la torpeur du mois d’août, Olivier Cloarec avait allumé la première mèche en évoquant le besoin « d’aménager le Roazhon Park » pour répondre à « un taux de remplissage très important ». À l’époque, le projet d’un nouveau stade à Rennes « n’est pas à l’ordre du jour », selon le président du Stade Rennais.

La mairie, qui est propriétaire du Roazhon Park, ferme la porte dans un premier temps. Avant de l’ouvrir début septembre : « J’entends le souhait évoqué par les dirigeants. Nous allons continuer à travailler sur le projet d’extension, auquel je ne suis pas fermée, pour voir si des choses sont possibles. » Pour la maire de Rennes, Nathalie Appéré, une chose est sûre : « L’avenir du Stade Rennais se construit au Roazhon Park. »

Jean Nouvel comme architecte ?

L’information n’a pas encore fuité mais, en coulisses, le club a déjà lancé une étude pour construire un nouveau stade. Un projet privé, révélé par Ouest-France début octobre, qui pourrait voir le jour sur l’ancien site industriel de la Barre Thomas, à quelques centaines de mètres du Roazhon Park, de l’autre côté de la rocade. Les premiers contacts informels avec la Ville, à ce sujet, ne dateraient que du mois d’août.

Un stade de 45 000 places minimum.

À quoi pourrait ressembler ce nouveau stade ? Dans une interview à Ouest-France François Pinault donne les grandes lignes : « On discute avec la Ville, avec la maire de Rennes, Nathalie Appéré. La question qui se pose c’est celle de l’augmentation de notre capacité d’accueil du public. Y parviendra-t-on par l’extension du stade actuel ou par la création d’un nouveau stade ? Entre rénover le stade existant ou en construire un neuf, la ville examine toutes les options, c’est normal. Nous, on dit que pour avoir un nombre de places suffisant, il faut un nouveau stade. »

Le milliardaire breton poursuit : « Il se trouve qu’il y a une friche industrielle disponible, à La Barre-Thomas, où se trouvait la première usine Citroën, de l’autre côté de la rocade. On pourrait l’acquérir pour y construire un nouveau stade, de 45 000 places. L’architecte Jean Nouvel – c’est un ami – est prêt à se mobiliser sur ce projet. Ce nouvel investissement serait totalement financé par ma famille. »

Un chantier qui se chiffrerait en centaines de millions d’euros. À titre de comparaison, le Groupama Stadium de Lyon, construit entre 2012 et 2016, a coûté 410 millions d’euros pour une capacité de 59 186 places. Plus modestement, le projet de stade de 15 000 places à Brest est évalué à 105,6 millions d’euros.

Capacité trop restreinte

C’est l’argument massue de ses dirigeants : le Roazhon Park et ses quelques 29 000 places est un frein à la croissance du Stade Rennais. « Nous sommes le onzième club français en termes de capacité du stade, argumentait Olivier Cloarec, le président du club en décembre. 29 000 spectateurs c’est trop peu. D’autant plus dans une région où la démographie est aussi dynamique. Si on veut faire grandir le club, on est obligé d’avoir une réflexion autour de cette jauge. »

Rennes métropole gagne 5 000 nouveaux habitants par an. Le Roazhon Park est déjà presque complet tous les soirs de match depuis deux ans. L’engouement autour du club et de ses récents succès a obligé les dirigeants à limiter le nombre d’abonnés à 16 000 sur les 29 000 places que compte le stade. Faisant déjà des mécontents.

La contrainte est aussi financière, surtout à l’heure du fair-play financier. Instauré par l’UEFA, il vise à mieux contrôler les dépenses des clubs européens, qui ont l’obligation de les équilibrer avec leurs recettes.

Pour continuer à grandir et attirer des joueurs capables de lui faire passer un palier, le Stade Rennais doit trouver de nouvelles sources de revenus. La billetterie est un levier. Surtout via le juteux business des loges, notamment pour les entreprises, ou par la création de places VIP supplémentaires. Actuellement le Roazhon Park en compte 2 700.

Seul club de Ligue 1 à posséder son stade, Lyon a fait construire 105 loges et 6 000 places VIP au Groupama Stadium. Il a aussi fait de sa nouvelle enceinte un lieu de séminaires avec un hôtel, des restaurants… Et accueille des concerts géants comme ceux de Coldplay ou Taylor Swift. Un modèle « d’Arena » que le Stade Rennais verrait d’un bon œil.

Modification du Scot et du Plui

La volonté de la famille Pinault est très forte pour construire ce nouveau stade et François Pinault est optimiste sur sa concrétisation : « La discussion va aboutir. Le dialogue avec la maire de Rennes est constructif et serein. J‘espère que nous parviendrons à des conclusions convergentes. »

En coulisses, il se dit pourtant que la famille serait agacée par les blocages politiques au sein de la Ville.? D’autant que le projet se heurte à d’autres écueils. Avant même de s’atteler à la construction, il serait impératif de réaliser les travaux de dépollution de la parcelle. Une opération qui pourrait prendre du temps.

Pour qu’un nouveau stade voit le jour, il faudrait aussi modifier deux documents clés d’urbanisme : le Scot (schéma de cohérence territoriale) et le Plui (plan local d’urbanisme intercommunal). Le Plui actuel, qui définit les règles de construction et d’occupation des sols à l’échelle de la métropole, court jusqu’en 2030. Rennes métropole devrait voter pour le modifier.

Combien paie le club actuellement ?

La municipalité rappelle régulièrement qu’elle a « investi des dizaines de millions d’euros pour rénover et agrandir le Roazhon Park en 2004 ». La note finale de 35 millions d’euros avait été réglée par la Ville et la Région (à hauteur de quatre millions d’euros). Un investissement qui ne serait toujours pas amorti.

Un nouveau stade – même financé à 100 % par le privé – obligerait la Métropole à mettre la main au portefeuille. Au moins pour financer les importants travaux de voirie nécessaires pour permettre d’accéder à l’enceinte.

Dans ce scénario, la municipalité devra aussi régler la question de l’avenir du Roazhon Park. Aucun autre club à Rennes, ou autour, ne pourra se permettre d’assumer le loyer. Et la collectivité ne pourra pas continuer à entretenir un stade qui ne sert pas ou peu.

Actuellement, le Stade Rennais et la Ville sont liés par une convention d’occupation. Elle a été renouvelée en juin 2022 et court sur 20 ans. Le club paie un loyer « fixe » de 341 000 €, auquel s’ajoute une part variable en fonction de son chiffre d’affaires. Pour un total qui oscille entre 800 000 € et un million d’euros.

Une extension d’au moins 10 000 places ?

Face au besoin de place des dirigeants du Stade Rennais, la Ville propose un nouvel agrandissement du Roazhon Park. Elle a commandé une étude en cours de réalisation. L’idée serait de rehausser l’actuelle tribune côté Vilaine. Selon nos informations, l’étude porterait sur un gain d’au moins 10 000 places supplémentaires. Même si certaines sources évoquent des contraintes techniques liées à la proximité de la Vilaine.

Un chantier qui serait forcément très coûteux pour la Ville et ses administrés. À titre d’exemple, à Strasbourg, l’enveloppe allouée en mai 2023 pour rénover et agrandir le stade de 6 000 places, était de à 160 millions d’euros (dont 90,9 % à la charge de la collectivité).

Par ailleurs, des travaux d’ampleur au Roazhon Park impliqueraient pour le club de jouer avec une jauge réduite tous ses matches à domicile pendant une longue période. Avec un manque à gagner financier, pour un club déjà en quête de nouvelles recettes. Un scénario redouté en interne. La perte serait aussi sportive. L’équipe a construit ses récents succès sur un fort engouement populaire lors de ses matches à domicile.

Problème politique… et écologique

À deux ans des municipales, le problème devient politique. L’opposition de droite s’en est déjà saisie par la voix de Loïck Le Brun (Libres d’Agir pour Rennes) : « Vous avez un locataire qui souhaite devenir propriétaire. Il veut construire le stade de son club non pas pour lui, pas pour son ego, mais pour continuer à faire du Stade Rennais un grand club européen. »

De l’autre côté du spectre politique, certains s’interrogent sur l’impact écologique d’un nouveau stade à quelques pas d’une enceinte qui existe déjà. En France, le secteur du bâtiment représente 23 % des émissions de gaz à effet de serre. Et 75 % du CO2 émis durant la durée de vie d’un bâtiment est concentré sur la phase de construction. Le bilan carbone d’une nouvelle « Arena » serait forcément supérieur à celui d’une rénovation.

Le club, lui, met en avant que son projet est prévu sur des terrains déjà artificialisés, ce qui n’entraînera pas la bétonisation d’une zone sensible.

Pourquoi lancer une chaîne "n'est pas la plus mauvaise solution" pour la LFP

Invité de la matinale de BFM Business, l'ancien directeur du pôle Sports de Canal+ est revenu sur les négociations de la Ligue de football professionnel afin de trouver un diffuseur à partir de la saison prochaine.
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Qui diffusera la Ligue 1 l'an prochain jusqu'en 2029? La question n'est toujours pas tranchée et la Ligue de football professionnel (LFP) continue d'âpres négociations avec différents acteurs pour trouver son prochain diffuseur, quelques semaines avant la reprise du championnat de France, le 16 août. L'ancien directeur du pôle Sports de Canal+ Cyril Linette était présent vendredi matin sur le plateau de Good Morning Business pour évoquer la situation qui pourrait se solder par la création d'une chaîne de télévision par la LFP.

"Lancer une chaîne est la solution qui obligerait probablement à passer par le point le plus bas au niveau des montants, relève-t-il. Ce serait donc la solution de crise la plus aiguë pour le foot français."

Mais l'ancien directeur général de L'Équipe perçoit des vertus à travers une telle option. "Quand vous êtes en crise, ça veut dire que vous redémarrez de zéro, vous baissez vos charges, rappelle-t-il. Une entreprise en crise peut aussi se recentrer, revenir sur son 'core business', s'occuper des clients les plus fidèles et affirmés qu'elle a déjà, arrêter de concourir à l'international qui est un vœu pieux. La solution de passer par une chaîne est la plus compliquée d'un point de vue financier, mais pas forcément la plus mauvaise."

Le produit réel ne vaut pas un milliard d'euros
Dans tous les cas, l'ancien directeur général de L'Équipe assure qu'"il y aura du foot pour les fans de foot à la rentrée sur l'un des opérateurs" mais "probablement à un prix beaucoup plus bas que celui qui avait été imaginé."

"L'erreur historique des dirigeants du football français est d'avoir toujours pensé qu'ils pouvaient fixer les prix."
Cyril Linette rappelle ainsi que la Ligue 1 avait davantage une valeur stratégique historiquement. "Dans les années 2010, quand Canal achète très chers les droits du football, ce n'est pas parce qu'il va gagner de l'argent sur le foot, en réalité il en perd, explique-t-il. C'est parce qu'il prive son concurrent du football donc c'est un choix stratégique de Canal, mais que le football français prend comme une forme de valorisation dans l'absolu. Lorsque cet aspect compétitif, qui consiste à priver l'adversaire d'un droit, est beaucoup moins prononcé, on revient à la valeur du produit. Or, le produit réel ne vaut pas un milliard d'euros."

Canal s'est réorienté vers les coupes d'Europe ces dernières années
Cette valorisation est d'autant plus inconcevable à l'heure actuelle qu'après le détachement de la LFP, Canal+ s'est orienté vers les droits des coupes d'Europe dans lesquels elle a investi près d'un demi-milliard d'euros ces dernières années: "C'est colossal, c'est quasiment le montant qu'investissait précédemment Canal dans la Ligue 1." Pour autant, l'ancien directeur du pôle Sports de Canal+ estime que son ancienne maison reste intéressée par l'intégration de matchs de Ligue 1 dans son catalogue, notamment les rencontres du dimanche soir alors que l'Olympique de Marseille ne disputera pas de compétitions européennes la saison prochaine.

L'ex-directeur général de L'Équipe qualifie Canal d'"incontournable", que ce soit dans la catégorie des diffuseurs ou celle des distributeurs, et laisse sous-entendre que c'est une option préférable à Amazon qui était le principal diffuseur de la Ligue 1 la saison passée: "une erreur stratégique colossale" à ses yeux. "Quand on est à la tête d'un business aussi important que le foot, on ne se met pas entre les mains d'une entreprise de Seattle pour laquelle la division contenus est totalement anecdotique, déplore-t-il. Imaginez Amazon, géant mondial du e-commerce et de l'industrie informatique: que pèse la division contenus Prime Video dans Amazon? C'est un petit complément pour les abonnés en fait."

"Que pèse la France pour le grand Amazon et que pèse le foot français à l'intérieur du territoire français pour Amazon? C'est une ligne qui peut être rayée d'un trait de plume dans une réunion financière. Il n'y a pas eu besoin de Jeff Bezos pour décider qu'on pouvait continuer le foot français, mais pas très cher."

Connaissez-vous le Remy Gaillard des annees 1946-1971 ?

Georges Belle, l'imposteur de la Coupe de France a sévit pendant des années ...
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C'est l'histoire incroyable d'un individu qui se faisait photographier chaque année au moment de la remise du trophée de la Coupe de France en compagnie des joueurs et pendant 25 ans.
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De 1946 à 1971, il est parvenu à toucher le trophée, les joueurs et a même réussi à porter le capitaine stéphanois René Domingo sur ses épaules lors de la finale Saint-Etienne-Nancy en 1962.
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Si ses présences répétées ont fini par être remarquées, son nom resta pendant longtemps un mystère.
Il s'appelait Georges Belle.

Amazon et DAZN rappelés en urgence

Le coup de pression mis par Canal+ fait très peur dans les bureaux de la Ligue, alors qu'il faut bien envisager des solutions pour diffuser les matchs si tout venait à capoter. La LFP a rappelé de vieux amis.

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Si c’est une partie de poker, alors les différents protagonistes du dossier des droits TV de la Ligue 1 en sont à la rivière, soit le tirage de la carte ultime du plateau. La tension est brutalement remontée d’un cran quand BeIN Sports a fait savoir que, faute d’accord de distribution avec Canal+, elle retirait sa proposition de racheter l’ensemble des matchs pour 700 millions d’euros par saison. Avec les droits à l’internationaux, cela aurait permis à la LFP de sauver la mise et de s’en tirer pour un montant total de 850 ME. Mais le fait que la chaine de Vincent Bolloré freine totalement un éventuel accord de distribution où il faudrait remettre de l’argent, conforte la position de force de Canal+ et fait couler de grosses gouttes de sueur dans le dos de la Ligue et des clubs français.

DAZN et Amazon toujours dans le coup ?
La claque est énorme car Canal+ estime qu’au-delà de 500 millions d’euros pour la totalité des droits à l’année, les diffuseurs seront financièrement perdants, le cap des 2 millions d’abonnés exclusif ne pouvant pas être franchi. Une vision des choses que ne partage bien évidemment pas la LFP. Devant l’impasse qui se met en place et le fait que, plus le temps passe, plus il sera compliqué de lancer une chaine 100 % Ligue 1 au niveau des délais, la Ligue a retrouvé de vieilles connaissances.

En effet, selon L’Equipe, DAZN et Amazon Prime sont toujours intéressés par l’idée de récupérer quelques matchs de Ligue 1 si le prix est abordable. Le « Netflix du sport » avait proposé 500 millions d’euros cet hiver pour récupérer la totalité des droits, avant de retirer son offre devant les hésitations de la Ligue et le fait que le temps allait manquer pour tout mettre en place. L’idée de récupérer un ou deux matchs pourrait toutefois remette tout le monde autour de la table. Même chose chez Amazon, qui a l’avantage d’avoir déjà un dispositif, une plate-forme et des équipes sur le pont. Le géant de la livraison avait fait une offre à 100 millions d’euros pour avoir une grosse affiche et d’autres matchs moins importants.

Des sommes qui ne vont pas permettre d’atteindre le jackpot espéré, mais la pression mise par Canal+ laisse tous les scénarios possibles alors que les différentes acteurs, surtout du côté de la Ligue et des clubs, sont à bout de nerfs.

Canal+ viré, le coup de poker ultime de la LFP

Panique à bord à la Ligue, et c'est bien logique puisque Canal+ n'est intéressé par aucun deal, et que BeIN Sports ne veut pas partir en solo. Un plan B osé voit le jour pour sauver l'opération des droits TV.

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BeIN Sports l’a fait savoir et cela a été une véritable douche froide pour Vincent Labrune, la LFP et le football français, mais la chaine qatarie n’a pas envie d’assumer à elle-seule toute la diffusion de la Ligue 1. Car avec la diffusion va le paiement qui pouvait atteindre 700 millions d’euros. Une somme que la chaine sportive n’a absolument pas envie de lâcher sans de grandes compensation, sachant que la recherche de l’équilibre financier était le leitmotiv de BeIN ces dernières années. Et niveau compensation, en tant que distributeur, Canal+ aurait pu permettre d’arrondir les angles, mais la chaine de Vincent Bolloré s’y oppose fermement. Résultat, le deal monté en haut lieu est tombé à l’eau, alors que le championnat de France reprend dans un peu plus de deux mois.

Aller rattraper DAZN ou Amazon par la manche parait clairement impossible pour la LFP, tant les offres des deux candidats étaient basses, et que cela mettrait Vincent Labrune dans une position d’extrême faiblesse pour négocier. Monter une propre chaine de la Ligue pour diffuser le football est une solution de dernier recours qui n’est pas encore envisagée. Selon L’Equipe, le plan B commence à voir le jour, même s’il s’annonce très compliqué, et pas incroyablement rémunérateur. L’idée est de permettre à la chaine promise 100 % Ligue 1 de BeIN Sports de voir le jour, mais avec un accord de distribution trouvé avec chaque fournisseur d’accès à internet (Orange, SFR, Bouygues etc…) et donc sans passer par Canal+ !

Coup de pression sur Canal+, nouvelle tentative
Un court-circuit qui risque de faire très mal aux finances des clubs français, car sans l’appui de Canal+, impossible de s’approcher des 700 millions d’euros ambitionnés, surtout que BeIN pourrait prendre la Ligue 2 en supplément sans rajouter au pot pour compenser de son énorme effort de partir en solo sur ce deal. Il faudrait non seulement trouver un accord avec tous les FAI, mais le faire en urgence, ce qui n’est pas idéal pour négocier. Le but caché de cette chaine sans distribuer officiel, mettre la pression sur Canal+ et faire comprendre à Maxime Saada que le football français peut se passer de lui, quitte à perdre gros sur les prochains droits TV. Suffisant pour faire réagir la chaine cryptée, qui n’a pas l’air de craquer sous la pression ces dernières semaines, mais pourrait prendre un gros risque par rapport à ses abonnés en se passant totalement de Ligue 1 pour les années à venir, y compris sur les chaines qu’il distribue.

Sans Canal +, un plan B activé en urgence pour sauver les droits TV de la L1

Faute d'accord entre beIN Sports et Canal+ pour la distribution exclusive d'une chaîne 100 % Ligue 1, une seconde option est activée en urgence : une antenne disponible auprès de tous les autres opérateurs.
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La saison de Ligue 1 s'est achevée il y a dix jours, mais le dernier match, celui des droits télévisés pour la période 2024-2029, n'a pas encore livré son verdict. Comme l'a révélé L'Équipe dès la mi-novembre, la LFP discute avec beIN Sports pour une cession de l'ensemble de ses matches pour les cinq prochaines années. Cet appétit du diffuseur franco-qatarien pour la L1 a été une surprise, car il a longtemps assuré en coulisse ne plus vouloir faire de folies sur le marché des droits.

Son intention affichée étant de ne plus perdre d'argent en s'appuyant sur son contrat de distribution avec le groupe Canal+, qui lui verse autour de 250 M€ par saison. L'échéance de ce « deal », tacitement reconductible pour cinq ans, est fixée à juin 2025. La Ligue 1 n'étant a priori pas obligatoire pour renouveler ce contrat, l'intérêt de beIN d'acquérir des matches du Championnat de France pouvait donc sembler limité.

Mais grâce à l'entregent de Vincent Labrune, le patron de la LFP, et du soutien d'Emmanuel Macron, le président de la République, qui a défendu, auprès de l'émir du Qatar, Tamim bin Hamad al-Thani, les intérêts du football français, les contours d'un « deal » autour de 700 M€ annuels ont été tracés entre les parties. Mais il dépend aussi d'un accord entre beIN et le groupe de Canal+, revu et corrigé financièrement, en termes de distribution.

Sarkozy impliqué dans les négociations
Depuis des semaines, les dirigeants de beIN discutent avec Maxime Saada, le patron de Canal+, mais ne l'ont toujours pas convaincu de faire un effort pour débloquer la situation, comme l'a rappelé L'Équipe samedi. Pour des questions économiques, mais aussi en raison d'une rancoeur tenace vis-à-vis de la LFP, qui lui a une première fois préféré Mediapro, le diffuseur originaire d'Espagne qui s'est vite montré défaillant lors de la saison 2020-2021, avant de s'engager plus tard avec Amazon Prime Video. Depuis des semaines, les contacts sont permanents pour mettre de l'huile dans les rouages entre la LFP et Canal+.

Pas directement, car les dirigeants de la chaîne cryptée refusent de parler avec la Ligue. Mais par différents intermédiaires, les décideurs de Canal+ sont sollicités : Maxime Saada, mais aussi Vincent Bolloré, le patron de Vivendi, la maison mère de Canal+. Proche de Bolloré, de Nasser al-Khelaïfi, boss du PSG et de beIN Media Group, et de l'émir du Qatar, Nicolas Sarkozy, l'ancien président de la République, grand supporter du club parisien, n'est pas non plus resté inactif. Mais aucune ligne n'a bougé pour autant.

À l'international, c'est un peu plus positif
Ce plan A est donc fragilisé car beIN Sports ne veut ou ne peut pas assumer seul le risque financier d'un accord à 700 millions d'euros annuels, comme l'a écrit, mercredi, Le Parisien. D'autant que le contrat porte sur cinq ans, soit un total de 3,5 milliards d'euros. Le plan B est donc désormais activé. Il ressemble au plan A, avec toujours une chaîne 100 % L1, en y ajoutant sans doute la Ligue 2, encore porté par beIN Sports, mais en abandonnant l'idée d'une distribution exclusive par le groupe Canal+.

Cette chaîne va être proposée à tous les opérateurs du marché, notamment les FAI (fournisseurs d'accès à internet), mais aussi possiblement à DAZN, l'entreprise britannique qui souhaite se développer sur le marché français.

Cette option excluant Canal+ ne permettra sans doute pas d'atteindre le minimum garanti rêvé par le football français (700 M€ annuels pour les droits domestiques). Mais peut-elle faire bouger la position intransigeante de Canal+ ? Pour l'heure, l'ancien « diffuseur historique » du Championnat de France est en position de force, car il a sécurisé les droits, jusqu'en 2027, de la totalité des Coupes d'Europe en garantissant 480 M€ annuels à l'UEFA. Mais comme l'OM n'est pas qualifiée sur la scène européenne, sans Ligue 1, la locomotive française (avec le PSG) en termes d'audience et de prise d'abonnements va lui faire cruellement défaut.

Concernant les droits internationaux (la vente de la L1 à l'étranger), la situation est plus favorable, puisque la LFP a déjà assuré un total de 125 M€ annuels de recettes contre seulement 80 M€ aujourd'hui. Et il reste des territoires à vendre, ce qui devrait lui permettre d'atteindre environ 160 M€ par an, soit un doublement des revenus sur la scène mondiale.

Il s'agit d'une bonne nouvelle, mais cela ne compense évidemment pas les grandes incertitudes au niveau national. Et cela n'éteint pas les craintes de présidents de club, qui seront sans doute débriefés lors du conseil d'administration et de l'assemblée générale de la Ligue prévus mercredi.

Labrune a réussi à marabouter les présidents de clubs mais pas les diffuseurs

Alors que le championnat de France s’est achevé en ce mois de mai, la Ligue 1 ne connaît toujours pas son diffuseur pour le prochain cycle, qui débute… dès la saison prochaine au mois d’août. Ancien président de l’OM, Christophe Bouchet a dépeint dans l’After une situation inquiétante pour les clubs français.
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Le 16 août prochain, la Ligue 1 entamera la saison 2024-2025. Oui, mais sur quelle chaîne? A moins de trois mois de cette échéance, la LFP n’a toujours pas annoncé, et donc conclu, d’accord avec un ou des diffuseurs, pour ce nouveau cycle de droits TV, entre 2024 et 2029. Les lots imaginés par la Ligue n’ayant pas trouvé preneurs, ou tout du moins aux prix espérés par l’instance dirigeante du football français, des négociations de gré à gré ont été entamées. C’était en octobre 2023. Depuis, la situation s’est figée et surtout tendue, les clubs français étant dans l’inconnu quant aux montants des droits TV qu’ils pourront percevoir dès cet été.

Et les propos de Christophe Bouchet, ancien président de l’OM (2002-2004) et ancien membre du conseil d’administration de la Ligue, dans l’After Foot ce mercredi, ne vont pas forcément les rassurer.

"Labrune a réussi à marabouter les présidents de club mais pas les diffuseurs", tranche-t-il. "D’abord, une première alerte il y a une dizaine de jours. La Ligue a commencé à annoncer des signatures de contrat sur les droits internationaux avec des agences. Ce qui voulait dire en creux qu’elle n’avait pas signé avec beIN. Pendant plusieurs mois, Vincent Labrune a stoppé tous les deals à l’étranger avec des agences, avec des plateformes car il pensait que beIN allait acheter la totalité des droits étrangers et du coup des droits domestiques. On a bien senti que s’il commençait à vendre les droits à des agences c’est qu’il y avait un loup.

La deuxième chose, c’est le fond de l’affaire. Le produit Ligue 1 n’est plus un produit haut de gamme. Il y a vingt ans les droits domestiques français étaient équivalents aux droits domestiques anglais sauf que pendant vingt ans les présidents français n’ont rien fait. Les Anglais ont tiré toutes les conséquences de l’argent qu’ils avaient. Ils ont développé leur produit, ils ont créé de la valeur."

Le football n’est plus seul
L’ancien dirigeant phocéen estime toutefois qu’une solution sera trouvée mais à un coût qui ne devrait pas faire respirer le football français. "La situation va se débloquer mais à bas prix", estime-t-il. "Canal +, dans sa rage de 2018, a acheté beaucoup de droits ailleurs. Canal + n’a quasiment plus besoin de la Ligue 1. Ce dont ils rêvent c’est d’avoir PSG-OM, OM-PSG, le club qui va réussir dans l’année, un petit match de temps en temps mais ils ne veulent plus du championnat. Ce championnat s’est dévalorisé. Aujourd’hui, si vous lancez une chaîne pour arriver à faire entrer dans les caisses du foot ne serait-ce que 200 millions, ça va être compliqué."

"Je vous avais dit qu’il y avait une chaîne dans les cartons", poursuit Bouchet. Elle l’est depuis plusieurs mois désormais. Mais elle pose un problème. Il y a déjà eu par deux fois l’expérimentation de la chaîne de la Ligue. La Ligue 1 n’a plus de valeur. Vous pouvez toujours faire votre chaîne mais vous la vendez à qui? Aujourd’hui, le vrai problème c’est combien il y a de personnes en France pour s’abonner à une chaîne Ligue 1. Les choses ont changé. Le football n’est plus seul. Jusque 2015, le football était roi. Aujourd’hui, les familles ont devant elles une panoplie de possibilités pour se distraire. Le football n’est plus seul."

S.G.S.B.

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