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Adrien Truffert, symbole d’un poste en constante évolution

Le latéral gauche formé à l’Académie Rouge et Noir très à l’aise quand il parle tactique, porte un regard lucide sur les nouvelles utilisations des joueurs à son poste.

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Comme souvent, l’idée est venue d’un Espagnol du nord de l’Angleterre. En replaçant Joao Cancelo ou plus récemment Rico Lewis dans l’entrejeu lorsque Manchester City a le ballon, Pep Guardiola a jeté les bases d’une nouvelle utilisation des latéraux. Entre cette utilisation et l’avènement des "pistons" les saisons précédentes, le poste a fait l’objet d’approches nouvelles ou remises au goût du jour. "Le poste de latéral a été amené à évoluer ces dernières années. Il est beaucoup plus offensif. Maintenant les équipes le font aussi entrer à l’intérieur, mais cela dépend vraiment du coach", analyse Adrien Truffert, le latéral gauche du Stade Rennais.

L’important, c’est d’occuper toutes les zones
Autrefois délaissé, et même si "cela dépend des tactiques et du coach", le latéral est devenu une pierre angulaire de bon nombre de systèmes de jeu. "Certains entraîneurs vont demander aux latéraux de rentrer à l’intérieur pour laisser plus d’espace et de largeur aux excentrés. Le coach ne demande pas cela ici, mais il souhaite que toutes les zones du terrain soient occupées, ce qui est normal. C’est pareil pour les équipes anglaises. Si le latéral est à l’intérieur, l’excentré reste à l’extérieur et inversement."

Aligné pour la première fois de la saison sur le côté gauche de la défense face au Havre dimanche, Adrien Truffert a d’emblée apporté une touche que l’on n’avait peu vu lors deux premières rencontres.

Son profil plus offensif que celui de Jeanuël Belocian, central de formation, a permis à Amine Gouiri de rentrer dans le cœur du jeu et de laisser son couloir libre. Les spectateurs du Roazhon Park ont également pu se délecter des affinités développées chez les Espoirs avec Enzo Le Fée, celui-ci n’hésitant pas à s’exiler sur le côté gauche pour perturber le schéma défensif havrais. "On permute beaucoup, confirme l’intéressé. Comme je l’ai dit, l’important c’est d’occuper toutes les zones du terrain et le mieux possible. Je n’irais pas jusqu’à dire que l’on n’a pas de poste précis, mais dans l’action cela peut bouger. Et c’est ce qui fait que l’on est moins lisible par l’adversaire."

Adrien Truffert, ailier de formation, s’inscrit parfaitement dans la philosophie de jeu prônée par les Rouge et Noir. Mais ce début d’exercice a laissé entrevoir quelques failles de la saison dernière qui ne sont pas encore totalement colmatées. Pris à défaut dans sa gestion de la profondeur, le SRFC a subi le revers de la médaille de son jeu offensif que Truffert incarne parfaitement. "Je suis un latéral très offensif et je ne changerai pas là-dessus. C’est une demande du coach, mais il faut savoir gérer les déséquilibres", admet le latéral. Alors, faut-il réduire les élans offensifs des latéraux au profit d’une plus grande maîtrise défensive ? Pour certains, la sécurité est la première des libertés. Charge à Bruno Genesio de répondre à ce débat cette saison.

Pleine Lucarne du 28/08/2023

Un diffuseur de plus, le tarif va piquer

La LFP va lancer le mois prochain l'appel d'offres des droits TV de la Ligue 1 pour 2024-2028. Actuellement, Amazon et Canal+ se partagent les droits, mais un nouveau candidat se fait connaître ce samedi.

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Une fois le mercato terminé, la Ligue de Football Professionnel lancera le 12 septembre prochain l’appel d’offres des droits TV pour la L1 et la L2 concernant la période 2024 à 2028. Un contrat qui pourrait ramener 1 milliard d’euros par saison, c’est du moins ce qu’espère Vincent Labrune. Pour cela, la LFP compte sur la concurrence entre les diffuseurs, et cela même si Canal+ ne semble pas vouloir faire un retour fracassant à la table des négociations. Cependant, la Ligue peut se réjouir, car ce samedi, c’est DAZN, désormais distribué sur MyCanal, une société anglaise qui avait déjà postulé à l’acquisition des droits en 2021, qui annonce qu’elle va tenter de rafler une partie des lots actuellement détenus par Amazon et Canal+. Dans le quotidien sportif, le patron de DAZN affiche la couleur et prévient quand même que pour acheter la Ligue 1, il devra taper sur le porte-monnaie des abonnés.

Dazn veut sa part de la Ligue 1

Répondant à Sacha Nokovitch, Shay Segev, PDG de DAZN Groupe affiche ses ambitions et ce que cela peut avoir comme effet sur les éventuels futurs abonnés. « DAZN participera à l'appel d'offres et veut être un diffuseur important de la L1, un acteur majeur. La France est une grande nation de football, on le voit comme un marché clé avec l'ambition d'offrir la meilleure expérience aux fans. À long terme, DAZN peut réduire la fragmentation des droits sportifs en France, explique le grand patron du média, avant quand même de prévenir que tout cela aura un coût…pour les téléspectateurs. Le sport est un contenu premium, nous devons payer très cher les ligues pour acheter les droits. Et en même temps, il y a un nombre limité de consommateurs capables de payer pour cela. Pour viser la rentabilité, il faut soit plus de pubs, soit plus de consommateurs, soit qu'ils payent plus. Nous avons récemment augmenté les abonnements des marchés que vous avez cités mais si, avec le temps, nous augmentons l'audience et le nombre d'abonnés, nous serons en capacité de réduire le prix. » A noter que ce samedi, et dans le cadre d'un accord récent avec Canal+, DAZN diffusera le match au sommet entre le PSG et Lens.

Doku va traverser la manche

Jérémy Doku est reconnaissable parmi tous. Sur le terrain, il est capable de chevauchées fantastiques vers la cage adverse. Par ses crochets admirables, il laisse sur place des défenseurs aux abois. Sans être un grand buteur (douze buts et dix passes décisives), il est bien mieux : il est altruiste. Il livre des centres au millimètre près pour ses coéquipiers heureux de se retrouver avec de telles offrandes devant des buts.

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Ce jeune international belge survole la pelouse. Ses crampons effleurent à peine l’herbe grasse où le maestro joue ses meilleures partitions. Dans un éclair de génie, il fait lever un stade, fait hurler le Kop et ravit les plus blasés. Il est une pépite polie au rythme des bons conseils de son entraîneur de Bruno Genesio. Impossible de rappeler ses exploits footballistiques en quelques lignes. Mais à Rennes où il a brillé durant deux ans (malgré quelques blessures), les aficionados ont découvert un jeune devenir talentueux au fil des rencontres. Ils ont vu naître une future star du ballon rond.

Jeremy est un jeune joueur très enthousiasmant et je suis très heureux qu’il nous rejoigne. txiki begiristain

Ces trois années avec vous m’ont fait évoluer en tant que joueur de football peut-être, mais surtout, et c’est le plus important, en tant qu’homme", a expliqué le joueur. A Manchester (son nouveau club), Jérémy poursuivra son chemin, loin des contrées bretonnes. Il réjouira les Britanniques  Pour 65 millions d’euros, il enchantera l’un des plus beaux championnats européens durant au moins cinq ans.

"C’est un grand jour pour moi, tant sur le plan personnel que professionnel", a déclaré Doku. "Manchester City est la meilleure équipe de football au monde, donc la rejoindre est quelque chose de très spécial pour moi et ma famille. Je suis très excité, car la Premier League est un championnat que je regardais toujours avec mon père et mon frère le dimanche soir. Je suis prêt, mais je vais devoir le montrer", a-t-il confié. En espérant qu’un jour, on puisse le revoir au Roazhon Park, lors d’une confrontation entre Rennes et Manchester City, en Ligue des Champions. Voir son interview.

Doku était un joueur exceptionnel. Mais au regard de ses nombreuses blessures, le Stade Rennais fait peut-être là une belle opération financière (record du club) et footballistique. En trois saisons, il n’a joué que 43 rencontres.

Le CIES dévoile son classement prédictif pour cette saison

Alors que la saison 2023/2024 démarre tout juste, le CIES a établi les classement prédictifs des grands championnats grâce une certaine méthodologie de calculs. Découvrons donc le classement prédictif pour la Ligue 1
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Dans l’univers du football, les classements reflètent souvent la nature dynamique de ce sport. Alors que les fans suivent avec passion leurs équipes préférées, diverses méthodologies sont utilisées pour évaluer les performances des clubs. Le Centre International d’Études du Sport (CIES) propose une approche unique en calculant les classements des équipes en fonction du niveau moyen d’expérience des joueurs de l’effectif. Cet indice, indexé sur une base de 100, prend en compte les minutes de jeu des joueurs lors de rencontres officielles de clubs et d’équipes nationales au cours de l’année écoulée, ainsi que le niveau de compétition de ces matchs.

Le classement prédictif de la Ligue 1 Uber Eats selon le CIES :
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Ce classement élaboré par le CIES offre une perspective unique sur la dynamique des équipes de la Ligue 1 Uber Eats. Il met en évidence l’importance de l’expérience des joueurs dans l’influence des performances de l’équipe. Au fur et à mesure que la saison se déroule, les amateurs de football pourront observer l’évolution de ces classements et leur impact sur le paysage de la ligue.

En conclusion, le classement du CIES met en lumière l’équilibre subtil entre l’expérience des joueurs et le succès de l’équipe en Ligue 1 Uber Eats. Il souligne l’importance de constituer un effectif mêlant joueurs chevronnés et jeunes talents pour maintenir un avantage compétitif dans le monde en constante évolution du football. À mesure que les matchs se déroulent, les fans et les analystes surveilleront de près comment ces classements s’alignent sur l’action sur le terrain, ajoutant ainsi une couche supplémentaire d’excitation au sport que nous aimons tous.

À 20 ans, je me suis retrouvé au chômage

Sans club il y a trois ans, le défenseur international belge Arthur Theate revient sur son ascension express, le Stade Rennais et son ex-coéquipier Remco Evenepoel.

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Comment juges-tu ta première saison à Rennes ?
Je pense avoir fait une bonne saison. J’ai notamment terminé parmi les joueurs les plus utilisés de l’effectif (3 129 minutes de jeu en championnat, leader devant Benjamin Bourigeaud). Ça a été une saison satisfaisante car collectivement, on a atteint les objectifs du club, et, personnellement, j’ai pu jouer un rôle important avec Rennes comme en sélection.

Pour que cette nouvelle saison soit une réussite pour toi, sur quels axes aimerais-tu progresser ?
Je dois travailler sur tous les aspects de mon jeu. Je suis encore un jeune défenseur, avec encore beaucoup de choses à apprendre au fil des années. À 23 ans, je dois encore progresser dans tous les domaines et je suis impatient d’en apprendre davantage !

"Un peu rock and roll durant mes jeunes années"

Pour revenir sur tes débuts, tu as un parcours de formation un peu atypique avec plusieurs allers-retours entre Genk et le Standard…
Oui, ça a été un peu rock and roll durant mes jeunes années puisque j’ai fait Genk, Standard de Liège, Genk et Standard de nouveau. À 20 ans, on m’a mis dehors et je me suis retrouvé sans club, au chômage. C’était à la fin de la saison 2019/2020, juste après le début de la crise du covid. Je commençais à chercher un "vrai" travail car il fallait bien gagner de l’argent pour vivre. Mais j’ai eu la chance de faire un essai d’une semaine au KV Ostende, où j’ai finalement signé mon premier contrat professionnel.

Avant cet essai à Ostende, tu avais cherché du travail dans quel secteur ?
J’allais travailler dans le bâtiment car je n’ai pas de diplôme. J’avais sacrifié mes études pour le foot car, en Belgique, le système n’est pas le même qu’en France. Chez nous, il n’y a pas de cursus scolaire intégré aux centres de formation, l’école est à part donc c’est un peu compliqué de gérer les deux. D’ailleurs, si c’était à refaire, je ne sacrifierais pas l’école car même si ça a marché pour moi, c’était très risqué. Donc oui, à cette époque, c’était vers le bâtiment que je me dirigeais.

"Je m’étais fait recaler par un club de D2 belge"

Tu étais dans quel état d’esprit ? C’est dur d’imaginer que tu te trouvais dans une telle situation il y a seulement trois ans alors que tu viens d’enchaîner trois grosses saisons avec Ostende, Bologne et Rennes, que tu es systématiquement appelé en équipe de Belgique depuis deux ans…
C’est peut-être étonnant mais j’ai toujours cru en moi. Je me préparais à avoir une autre vie que la vie de footballeur mais je n’ai jamais lâché. Pendant le covid, j’ai utilisé le peu d’argent que j’avais de côté pour me payer un préparateur physique et être prêt si une opportunité se présentait. D’ailleurs, avant Ostende, j’avais fait un premier essai dans un club de D2 belge et je m’étais fait recaler. On m’a dit que je n’étais pas au niveau. Ostende était ma dernière chance parce que je n’allais pas pouvoir continuer à enchaîner les échecs ainsi. Il fallait bien que je me tourne vers autre chose. Mais je n’ai jamais cessé de croire en moi, je savais qu’un jour, ça pourrait tourner.

Est-ce que tu penses que cet épisode t’a donné une force mentale supplémentaire par rapport à des joueurs avec une formation et un début de carrière parfaitement linéaires ?
C’est sûr ! Mais chaque joueur est différent, chaque joueur réagit différemment à une situation donnée. Peut-être que certains auraient eu la tête dans le seau et n’auraient jamais relevé la tête s’ils avaient traversé ce que j’ai vécu. Personnellement, ça a forgé mon caractère et ça correspondait aussi aux valeurs inculquées par mes parents. Ils m’ont appris à ne rien lâcher et c’est aussi pour ça que je suis ici aujourd’hui.

Cette force de caractère a peut-être pu te servir en février dernier lorsqu’après avoir disputé tous les matchs de la saison comme titulaire, tu as été mis pour la première fois sur le banc…
Totalement, surtout que je supporte difficilement d’aller sur le banc, je déteste ça. Ma force, c’est d’avoir surmonté des épreuves bien plus difficiles. Je me sers de ça dans les périodes un peu moins faciles.

"Siniša Mihajlovic était très protecteur avec moi"

Avec Ostende, tu disais avoir appris avec le coach Alexander Blessin à défendre haut. Qu’as-tu ajouté à ton jeu à Bologne et Rennes ?
C’est dans le jeu balle au pied que j’ai le plus progressé parce qu’à Ostende, il faut être honnête, on n’avait pas le ballon ! On jouait le contre-pressing très haut, ce qu’on fait aussi avec Rennes mais, en plus, ici, on joue très fort au ballon. J’ai pu aller crescendo du coup puisqu’à Ostende, on n’avait pas la balle, à Bologne, on l’avait la moitié du temps, et ici, on a la possession dans 90% des matchs. Mais ça me va bien, je préfère qu’on ait la balle plutôt qu’on ne l’ait pas !

Pendant ta saison à Bologne, tu as eu pour entraîneur l’un des meilleurs défenseurs centraux gauchers des dernières décennies en la personne de Siniša Mihajlovic, malheureusement décédé fin 2022…
Il me conseillait beaucoup. Siniša était quelqu’un d’entier, avec un fort caractère, un peu comme moi. Parfois, ça pétait un peu d’ailleurs (rires) mais c’était pour mon bien ! Le coach me donnait des conseils, sur le foot et sur la vie. Il était très protecteur avec moi. Lui aussi m’a accordé sa confiance puisqu’une fois qu’il m’a mis titulaire, il ne m’a plus sorti de l’équipe. Même quand j’ai connu des moments difficiles, il continuait à croire en moi et à me tenir un discours positif. Il compte beaucoup pour moi. C’est une chance énorme d’avoir été coaché par quelqu’un qui jouait exactement au même poste que moi et qui a été l’un des meilleurs défenseurs centraux gauchers de l’histoire, de la Serie A tout du moins. Ça m’a mis un sacré coup quand j’ai appris qu’il nous avait quittés…

"Ça ne fait que trois ans que je joue défenseur central"

Le jeu de tête est une de tes qualités principales et pourtant, tu as eu une croissance tardive… Comment as-tu travaillé ça ?
J’ai grandi très tard en effet, vers 15-16 ans. Et avant cet âge-là, j’étais vraiment petit. Je devais donc compenser avec un meilleur timing, qualité que j’ai su garder. Quand tu as un problème, il faut trouver des solutions. Vu ma petite taille, il fallait donc que je sois capable de sauter au bon moment et plus haut que mon adversaire. Et quand j’ai grandi, j’ai su garder ce sens du timing, qui est essentiel en défense centrale.

Ça veut dire que tu as toujours joué derrière, là où beaucoup de professionnels ont commencé devant avant de reculer ?
Non, j’ai commencé attaquant de pointe. À 13 ans, je suis passé ailier gauche, puis latéral gauche et, enfin, défenseur central. Ça ne fait que depuis trois ans et mon arrivée à Ostende que je joue défenseur central. Quand j’ai signé là-bas, je pensais jouer latéral mais le coach m’a finalement utilisé dans l’axe.

"Sergio Ramos m’a dit que j’avais fait un bon choix en venant à Rennes"

Qui sont tes modèles ?
J’adore la mentalité de Carles Puyol et de Sergio Ramos. Ils m’inspirent beaucoup par leur grinta et leur faim de gagner chaque duel. Pour l’anecdote, j’ai croisé Sergio Ramos pendant mes vacances cet été. On a parlé un petit moment ensemble, de tout et de rien, du championnat de France et de nos carrières respectives notamment. Il m’a dit que j’avais fait un bon choix en venant à Rennes et que le plus important était d’avoir le maximum de temps de jeu pour progresser. Pour revenir à mes modèles, outre Puyol et Ramos, en Belgique, il y a forcément les références Jan Vertonghen et Thomas Vermaelen, avec qui j’ai eu la chance de jouer.

Carles Puyol parmi tes modèles, ça ne s’invente pas !
C’est vrai qu’on a un peu la même coupe de cheveux mais c’était davantage sa grinta qui me plaisait ! Et plus jeune, j’aimais beaucoup le Barça. Carles Puyol et les trois autres que j’ai cités sont des modèles sur le terrain mais aussi en dehors. Quand on voit leur longévité, on se rend bien compte que la manière de gérer ce qu’il y a à côté compte presque autant que ce qu’il se passe sur le terrain. Ah oui, je ne sais pas si je peux aller jusqu’à dire que je m’inspire de lui mais, à Bologne, je jouais avec Gary Medel, un monstre…

C’est-à-dire ?
Quel joueur… Dans le domaine du vice, c’est le maître. Il fait tout. Il n’y a pas une fois où je l’ai vu tomber sans que l’arbitre ne siffle. Il gagne du temps quand il le faut, obtient les fautes qui font souffler… Si on gagne et qu’il ne reste plus que quelques minutes à jouer, il va aller tenir la jambe de l’arbitre pendant plusieurs minutes… C’est une personne en or mais, en même temps, c’est un fou furieux, qui se transcende sur le terrain. Je n’ai jamais vu un joueur plus vicieux que lui même si Leonardo Bonucci n’est pas mal non plus dans le genre. Avec Bologne, quand on est allé jouer sur le terrain de la Juventus, ils obtiennent le premier corner. Il me dit bonjour et il me demande comment ça va puis bam, semelle sur mon pied ! Il s’excuse et me dit qu’il est désolé puis, cinq minutes plus tard, deuxième corner. Il me redit qu’il est désolé et bam, il me marche sur l’autre pied (rires) !

"Remco Evenepoel était beaucoup plus mature que les autres"

Dans les équipes de jeunes de la Belgique, tu as énormément joué avec Loïs Openda mais également avec un certain Remco Evenepoel…
C’était même mon compagnon de chambre ! C’était en U16 je crois. Remco était déjà hyper professionnel et beaucoup plus mature que les autres. Il était capitaine de l’équipe. Pareil avec Anderlecht. À l’époque, il avait déjà une VMA impressionnante ! A 16 ans, il avait 21 de VMA, ce qui n’arrive pas chez les jeunes normalement ! Il a basculé sur le vélo mais il a gardé cette discipline et cette détermination. Une fois qu’il a un objectif en tête, il va le chercher. D’ailleurs, on s’est vus pendant nos vacances en juin ! Comme on était tous les deux à Ibiza, on s’est donné rendez-vous pour passer une soirée ensemble. Il venait d’être sacré champion de Belgique ! Je suis super content pour lui car c’est quelqu’un qui a beaucoup bossé pour en arriver là, qui a également eu des moments difficiles lorsqu’il a dû arrêter le foot.

Et comment était Remco sur le terrain ?
C’était un joueur technique, avec un bon pied gauche, mais il n’était pas très rapide. Ses points forts ? Le positionnement et l’intelligence de jeu. Il était également très fort dans la tête, à ne rien lâcher de la première à la dernière minute. Finalement, il a gardé les mêmes qualités sur le vélo.

Fin de mercato tendue pour Florian Maurice ?

Mercato très intéressant pour le Stade Rennais qui s'est attaché les services de Enzo Le Fée, Ludovic Blas ou encore de Nemanja Matic. Des arrivées qui ne doivent cependant pas faire oublier les départs de Lesley Ugochukwu, Lovro Majer, Birger Meling ou encore Hamari Traoré.

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Plusieurs départs qui laissent à penser que Rennes pourrait encore recruter, même si en défense cela ne devrait plus bouger. En effet, les départs de Meling et Traoré ne seront pas compensés. Par contre au milieu de terrain une arrivée n'est clairement pas à exclure.

A moins de deux semaines de la fin du mercato, il ne faudra donc pas s'attendre à de gros changements, même si le directeur sportif du SRFC, Florian Maurice, est obligé de rester très attentif et surtout anticiper d'éventuels départs.

En effet, plusieurs joueurs du Stade Rennais sont convoités en cette fin de mercato. On pense notamment à Jérémy Doku qui intéresse fortement Manchester City. Mais également Arthur Theate qui fait partie de la short-list du RB Leipzig.

Un autre joueur est également convoité : Christopher Wooh. A en croire les informations de Nice-Matin, l'OGC Nice aurait coché le nom du jeune défenseur de 21 ans pour compenser un éventuel départ de Jean-Clair Todibo.

Une information qui n'est en rien étonnante sachant que le directeur sportif des Aiglons, Florent Ghisolfi, connait très bien le joueur pour l'avoir recruté lorsqu'il était en poste au RC Lens.

Titularisé qu'à 12 reprises la saison dernière en Ligue 1, Christopher Wooh n'est pas considéré comme un titulaire en puissance par Bruno Genesio, et est principalement utilisé dans la rotation. De ce fait, le défenseur international camerounais pourrait ne pas être insensible à une éventuelle approche de l'OGC Nice.

Néanmoins, on doute du fait que Nice fasse de Wooh une priorité pour remplacer un joueur comme Jean-Clair Todibo qui est pour l'heure un bon cran au dessus. L'ex lensois pourrait éventuellement s'inscrire dans une rotation. Mais quel intérêt aurait Wooh à quitter le Stade Rennais qui jouera la Ligue Europa cette saison, pour rejoindre un club où il ne sera pas forcément titulaire et qui ne jouera pas l'Europe lors de cet exercice 2023-2024 ?

Pour décrocher un emploi au Stade Rennais, Tom a collé sa photo sur le stade

Le jeune homme qui postule à un poste de community manager au sein du club de Rennes a collé une affiche avec son portrait sur le mur des légendes du Roazhon Park.

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Certains sont prêts à tout pour obtenir le job de leur rêve. Tom Cottret, créateur de contenu à Rennes, fait partie de ces gens-là.

Connu sous le pseudonyme "Fuzzio", le Rennais a mobilisé toute son imagination pour candidater de manière originale à un poste de community manager au sein du Stade Rennais.

Le jeune homme a eu le panache de coller sa propre photo sous forme d’affiche sur le mur des légendes, où les portraits de joueurs emblématiques du club y sont accrochés.

Une action qui rappelle directement la dernière campagne de communication du club avec l’arrivée de Nemanja Matic.

Il explique sa démarche dans une vidéo
Fuzzio a pris le soin de détailler tout son projet dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux. Le Rennais adopte une démarche bienveillante et ne souhaite en aucun cas détériorer ou abîmer les portraits des joueurs rennais.

On le voit d’abord concevoir l’affiche sur son ordinateur en reprenant les codes graphiques des portraits du mur. On le voit ensuite aller la coller directement sur le Roazhon Park.

Si je suis parmi les légendes du club, ils n'auront pas d'autres choix que de m'embaucher, non ?

Fuzzio

Une opération réalisée de nuit
Le collage a été fait de nuit. Il a été réalisé jeudi 17 août 2023, vers 23h. Interloqués, certains témoins ayant vu la scène se sont demandé ce qu’il se passait.

Quelque chose se prépare sur les murs du Roazhon Park. Annonce d’une arrivée ? Prolongation ?, écrit un témoin sur X (anciennement Twitter).

Vendredi 18 août 2023, vers 14h, l’affiche était toujours visible sur le mur des légendes. Contacté par actu Rennes, le club n’a pas souhaité apporter de commentaires sur cette action.

Bruno Genesio donne des nouvelles de Martin Terrier

L’attaquant continue à progresser, au point d’intégrer des séances collectives. En revanche, toujours pas d’opposition au programme. Il va falloir encore être patient.

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Chaque jour qui passe rapproche du retour de Martin Terrier sur un terrain de Ligue 1 avec le Stade Rennais. Début juillet, il nous disait dans un entretien à Ouest-France qu’il était en avance après avoir bien travaillé à Capbreton, il avait retouché du ballon, sans délivrer de frappe. Sa progression s’est depuis poursuivie, il est notamment allé en stage en Angleterre avec le reste du groupe et peut maintenant taper fort dans le ballon comme on l’a vu sur une vidéo circulant sur les réseaux sociaux.

Pas d’échéance
Toutefois, son retour ne semble pas encore pour tout de suite. Il n’est pas encore programmé, car l’attaquant n’a pas encore repris le travail en opposition. "Il avance, il est très bien accompagné par le staff médical, mais on ne s’est pas fixé d’échéance précise", précise Bruno Genesio, en conférence de presse avant le match à Lens.

Les progrès sont visibles. "Il va très bien. On avance semaine après semaine, avec des étapes qu’il franchit petit à petit. On verra quand sera le bon moment pour l’intégrer. Il a déjà fait une ou deux séances collectives avec nous sans qu’il y ait trop d’opposition, sur tout ce qui est travail technique. La prochaine étape ce sera de l’intégrer dans des jeux, où il sera plus dans un rôle de joker, pour pas prendre de risque et ainsi de suite. On ne s’est pas fixé d’échéance. On avance suivant ses sensations, suivant le ressenti des gens qui s’occupent de lui", ajoute le coach des Rouge et Noir.

Avant de reprendre en réserve puis comme remplaçant en première, Martin Terrier doit donc en passer par des entraînements avec contact. "Je ne l’appréhende pas. La blessure ne survient pas vraiment sur un contact. Peut-être quand je vais reprendre sur le terrain avec les gars. Là, comme ça, non", déclarait-il en juillet

Ça avance bien, mais il va falloir encore être patient.

Salaire, contrat, ce que Matic a signé avec le SRFC

Nemanja Matic est définitivement un joueur du Stade Rennais.
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Même s’il prend désormais de l’âge, à 35 ans, Nemanja Matic est une sacrée pointure, pour le Stade Rennais et plus largement le football français. Le milieu de terrain axial de 35 ans vient de l’AS Rome et il a, avant cela, passé plus d’une décennie en Premier League anglaise, au service de Chelsea puis de Manchester United. Pour le recruter, Rennes doit payer l’équivalent de 3 millions d’euros avec les bonus, au club de la Louve.

Nemanja Matic a signé jusqu’en 2025 avec le Stade Rennais
Après accord des deux clubs et la classique visite médicale, le joueur a paraphé un bail sur deux ans jusqu’en 2025. "Il ne touchera pas autant qu’à l’AS Rome", écrit ce jeudi le journal L’Equipe dans ses colonnes, évoquant néanmoins un "salaire confortable", à son sujet. Que l’équivalent italien du quotidien sportif, le Corriere dello Sport, évoque à 3 millions d’euros net par saison, au bénéfice du joueur aux 587 matchs professionnels et 48 sélections nationales.

Un salaire inférieur à ce qu’il était à l’AS Rome
Pour que le Stade Rennais l’absorbe, le joueur va tel que le rappelle L’Equipe, bénéficier du régime d’impatriation, c’est-à-dire d’un régime spécial de l’imposition. C’est en effet moins qu’il n’en percevait précédemment à la Roma, puisque Nemanja Matic avoisinait au club de la Louve, les 4 millions d’euros net annuels. "Je me sens le bienvenue ici. j’ai été très bien accueilli. Le projet qui m’a été proposé m’a plu dès les premiers échanges. Je sais qu’il y a des joueurs de talents dans l’effectif, j’ai hâte de commencer", a déclaré le joueur pour premiers mots à son arrivée en France et en Bretagne.

Nemanja Matic explique le choix du Stade Rennais

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Fraîchement arrivé au Stade Rennais où il a signé pour deux saisons, Nemanja Matic s’est déjà entraîné avec sa nouvelle équipe. Après Benfica, Chelsea, Manchester United ou encore la Roma, le Serbe poursuit son tour d’Europe mais dans un club de moindre envergure. Le choix du milieu de terrain en a d’ailleurs étonné plus d’un mais ça ne semble pas le perturber. Lors de sa conférence de presse de présentation, le joueur de 35 ans a expliqué sa venue en Bretagne et affirme que c’est sa future place dans l’équipe qui l’a convaincu.

"Je connais le style de jeu de l’équipe, je suis les matchs de Rennes et du championnat de France. On m’a dit que j’allais avoir un rôle important au sein de l’équipe grâce à mon expérience. C’est une équipe jeune avec beaucoup de qualité et je pense que mon expérience va justement pouvoir aider l’équipe. (…) Je comprends la question (de la surprise de le voir signer à Rennes, ndlr), mais je ne le vois pas comme une surprise. Je suis heureux d’être ici, je suis fier de faire partie de ce projet. Tout le monde au club, Florian (Maurice), le président, le coach, le staff et les joueurs m’ont accueilli d’une belle manière. Bien sûr, j’ai joué dans de grands clubs dans ma carrière. J’ai choisi Rennes car je pense que c’est le bon club pour moi aujourd’hui."

J’ai tout de suite aimé l’ambition des gens du club

Recrue historique pour le club breton au regard de son parcours, de son palmarès et de son expérience, le milieu de terrain serbe Nemanja Matic a été présenté ce jeudi à la presse au Roazhon Park.
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C’est dans un élégant costume bleu ciel que Nemanja Matic est arrivé ce jeudi après-midi au Roazhon Park. Le nouveau milieu de terrain serbe du Stade Rennais était en effet présenté à la presse, trois jours après sa signature historique. Celui qui portera le numéro 21 a expliqué pourquoi il avait choisi Rennes et quelles étaient ses ambitions.

Qu’est-ce qui vous a convaincu de venir à Rennes ?

J’ai tout de suite aimé l’ambition montrée par les gens qui travaillent ici et par le coach en particulier. La trajectoire, la stratégie, le projet dans son ensemble m’ont attiré.

Que vous a dit Bruno Genesio ?

Je connais le style de jeu de Rennes car je suis le championnat français. Le coach m’a dit que j’allais avoir un rôle important au sein de l’équipe en particulier grâce à mon expérience. L’équipe est jeune mais avec beaucoup de qualités. Je pense que mon expérience va pouvoir aider l’équipe.

Vous êtes sans doute le plus beau CV qui arrive à Rennes, est-ce que vous comprenez la surprise qui entoure votre signature ?

Je ne considère pas que c’est une surprise, je suis très content d’être ici de faire partie du club et de ce projet. Aussi bien le président, Flo, que l’entraîneur et toute l’équipe, tout le monde m’a très bien accueilli. J’ai joué dans de grands clubs, j’ai choisi de venir à Rennes, car je pense que c’est le bon moment pour moi de venir dans un club comme celui-ci.

Pas trop compliqué de quitter José Mourinho ?

Parfois dans une carrière on doit faire des choix qui ne sont pas faciles. J’ai une très très bonne relation avec lui évidemment, j’ai travaillé avec lui dans trois clubs différents, c’est un coach fantastique, mais je veux le répéter je suis très heureux d’être à Rennes et très impatient de commencer à jouer.

Que saviez-vous de ce club avant de signer ?

Comme je le disais je suis le football et tous les championnats. Je sais qu’en arrivant ici il y avait des joueurs très talentueux, de grande qualité. Il y a eu aussi ici des joueurs de grande qualité qui ont rejoint ensuite les plus grands clubs du monde ; C’est l’un des plus anciens clubs français. Je sais dans quel club je mets les pieds.

Dans quel état de forme êtes-vous ?

Je me sens bien. J’ai commencé l’entraînement et physiquement je me sens vraiment bien. Il va me falloir du temps évidemment pour apprendre à connaître l’équipe, pour m’adapter. Mais je me sens prêt. On verra ensuite avec le coach dans quelle disposition et à quelle fréquence il compte me faire jouer, mais physiquement je me sens prêt. Et le plus important c’est que je n’ai pas de blessure. Je suis prêt à jouer.

Que pensez-vous de l’objectif podium du club ?

Pour moi, c’est difficile de prévoir ce qu’il va se passer à la fin de la saison. J’ai toujours dit tout au long de ma carrière que le match le plus important était celui qui arrivait. Il faut les prendre les uns à la suite des autres. Je sais que la Ligue 1 n’est pas un championnat facile. Comme je le disais, c’est difficile de prédire notre classement à la fin de la saison, mais si l’on prend les matches les uns après les autres, on verra bien à la fin de la saison où nous en sommes.

Le style de jeu de Bruno Genesio est complètement différent de celui de José Mourinho, est-ce un problème pour s’adapter ?

Ce ne sera pas un problème pour moi de m’adapter à la philosophie de jeu de Bruno Genesio. J’ai une longue carrière, vous le savez, je n’ai pas uniquement travaillé sous José Mourinho. José Mourinho défend beaucoup, défend très bien mais il aime aussi attaquer. Je ne pense pas que ce sera un problème pour moi de m’adapter. J’aime la façon dont Rennes joue, j’aime la façon dont l’équipe est disposée et joue sur le terrain. Je suis très impatient de commencer.

Connaissez-vous des joueurs de l’effectif avant d’arriver ?

Je connaissais quelques-uns des joueurs, pas personnellement, mais je regardais les matches. Il y avait un joueur qui parlait ma langue, mais malheureusement Lovro (majer) est parti. Donc personnellement je ne les connais pas, ils sont beaucoup plus jeunes donc nous n’avons pas pu jouer ensemble, mais je vais prendre le temps d’apprendre à les connaître.

Pourquoi avoir quitté la Roma ?

Ce sont des décisions qui sont toujours difficiles à prendre au cours d’une carrière. Mais je sentais qu’aujourd’hui c’était l’heure pour moi de changement, de quelque chose de nouveau et de relever un nouveau défi. Rome est un très grand club, avec un très grand coach, et les supporters ont toujours été très bons envers moi. Ce qui m’a attiré ici, c’est le projet. Je sais que je peux être important dans ce projet, que je peux aider. Et je suis très content d’être ici une nouvelle fois.

De l’avis général, vous êtes le plus grand joueur, le joueur à la carrière la plus impressionnante qui signe ici à Rennes. Est-ce que vous en êtes conscient ?

Après la carrière que j’ai eue, dans les clubs pour lesquels j’ai joué, je sais qu’il y a des attentes autour de cette signature. Cela a été le cas tout au long de ma carrière, ce n’est pas un problème, au contraire, c’est une opportunité pour moi, l’occasion de montrer de ce dont je suis capable, d’aider l’équipe. Ce n’est pas une pression supplémentaire parce que je suis un rouage dans cette équipe et je veux l’aider de la meilleure manière possible. Je suis très heureux d’être ici.

Il se dit que vous vouliez vous reconvertir comme entraîneur. Est-ce que c’est vrai ?

C’est vrai, après ma carrière j’aimerais bien devenir entraîneur. Peut-être dans quelques années. C’est bien l’idée, je suis en train de passer ma licence pour devenir coach. Pour le moment, je suis vraiment concentré sur le fait de jouer au football, je me sens bien. J’ai beau avoir 35 ans, je pense avoir encore quelques années devant moi à jouer et courir. Après cela, si je me vois en tant que coach, bien sûr que je tenterais l’expérience.

Quand le Stade Rennais accroche un tableau éphémère au musée des Beaux-Arts

Pour annoncer l'arrivée de Nemanja Matic, nouveau joueur à Rennes, le club a réalisé un coup de com' en lien avec l'exposition Forever Sixties dans la Collection Pinault.

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La vidéo cumule plus de 4 millions de vues, tous réseaux confondus. Publiée mardi 15 août 2023 par le Stade Rennais, elle est intitulée "Nouveau portrait sur les murs rennais".

Elle représente en fait un "coup de communication" minutieusement réfléchi par le club de Rennes afin d’annoncer l’arrivée de sa nouvelle recrue : Nemanja Matic.

Une œuvre éphémère au musée
Dans cette fameuse vidéo, on y voit un mystérieux homme en noir en train d’accrocher un tableau sur un des murs du musée des Beaux-Arts, situé quai Emile Zola, où a lieu l’exposition Forever Sixties de la Collection Pinault.

Ce tableau est donc un portrait de Nemanja Matic, joueur Serbe et nouvelle star du milieu de terrain Rouge et Noir.

En provenance de l’AS Rome, le joueur de 35 ans s’est engagé pour deux saisons avec le club rennais. Il a joué pour de nombreux clubs prestigieux à l’instar de Chelsea, Benfica ou encore Manchester United. Il portera le numéro de Lovro Majer, parti du club.

L’œuvre n’est plus visible
En revanche, les visiteurs ne peuvent malheureusement plus contempler cette œuvre. Elle était accrochée au 1er étage du musée des Beaux-Arts à la place de Tête de jeune fille, un tableau de Jean-Baptiste Greuze.

Cette dernière a repris sa place et Nemanja Matic a quitté les Beaux-Arts pour rejoindre les terrains d’entraînements.

L’exposition Forever Sixties (Beaux-Arts, FRAC et Couvent des Jacobins) reste accessible au public jusqu’au 10 septembre 2023.

Nemanja Matic au Stade rennais : bien plus qu’un transfert

En chipant Nemanja Matic à la Roma, le Stade rennais a mis la main sur un joueur d'expérience qui doit l'aider à franchir un nouveau cap sportif et d'image. La confirmation d'un changement de dimension, enclenché depuis quelques années et qui s'accompagne forcément d'objectifs plus élevés.

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Ils sont sans doute nombreux, ce lundi soir, à s’être pincés pour y croire. Au lendemain d’une démonstration inaugurale contre Metz au Roazhon Park (5-1), où voir Rennes planter quatre, cinq ou six buts est presque devenu une extraordinaire banalité ces deux dernières années, le Stade rennais a officialisé l’arrivée de Nemanja Matic, à travers un clip dépassant le million de vues. Ce transfert inattendu, estimé à un peu plus de deux millions d’euros, était en vérité devenu un secret de polichinelle depuis quelques jours, l’international serbe étant même arrivé la veille à l’aéroport, où plusieurs dizaines de supporters s’étaient déplacés pour l’accueillir. Rien à voir avec la traditionnelle folie des supporters en Turquie ou celle au Brésil pour Dimitri Payet, mais quasiment du jamais-vu pour une recrue chez les Rouge et Noir.

De la curiosité, l’envie de voir de ses propres yeux, avant cette question posée dans le microcosme rennais : Matic est-il le plus grand joueur recruté par le SRFC ? Les plus anciens ne peuvent pas s’empêcher de citer le nom de Laurent Pokou, bien sûr, et les autres pensent naturellement à Bernard Lama, au retour de Sylvain Wiltord à la fin des années 2000, voire à Steven Nzonzi et Steve Mandanda, deux internationaux arrivés en Bretagne avec leur statut de champion du monde. Au-delà de ces réflexions historiques, la signature de Matic à Rennes est un symbole pour le présent. Celui d’un club en pleine croissance et un peu plus ambitieux chaque année.

Un CV et un taulier
Le feuilleton a duré à peine quelques semaines, alors que la Roma et José Mourinho comptaient sur le milieu de terrain serbe pour la nouvelle saison après un premier exercice plutôt réussi en Italie (50 matchs, 2 buts, 3 passes décisives, plus de 3000 minutes jouées et une place dans l’équipe type de la Ligue Europa). Selon les premiers échos, notamment relayés par Ouest-France, Matic a été séduit par le discours du coach, l’ambition du club et souhaitait connaître une expérience en France pour préparer sa future reconversion comme entraîneur. Sur le terrain, le joueur de 35 ans a encore des choses à donner, entre son impact physique, sa qualité technique et son expérience colossale devant une ligne défensive très jeune. « C’est de la concurrence, assumait Baptiste Santamaria ce dimanche en zone mixte. Il va falloir être bon sur le terrain et ce sera le meilleur qui jouera. C’est important car on a un gros effectif et énormément de matchs cette saison, on aura besoin de tout le monde. »

Ça veut dire effectivement que le club grandit et que des grands joueurs ont envie de venir au Stade rennais, c’est plutôt réjouissant.

Bruno Genesio

Dans cette optique, le triple champion d’Angleterre, passé par Chelsea et Manchester United, pourrait apporter de la tranquillité à une équipe joueuse, parfois trop, et un peu plus d’équilibre et d’impact dans les rencontres difficiles face à des concurrents. En Ligue Europa, aussi, où le bonhomme a déjà disputé trois finales (toutes perdues). Les 93 matchs européens affichés à son CV (contre 85 pour le Stade rennais) ne seront pas de trop pour aider la bande de Bruno Genesio à franchir un cap après la désillusion contre le Shakhtar Donetsk la saison passée. « Ça veut dire effectivement que le club grandit et que des grands joueurs ont envie de venir au Stade rennais, c’est plutôt réjouissant », commentait le technicien breton en conférence de presse après la victoire contre Metz. Les dirigeants rennais n’ont pas attendu cet été pour tenter d’attirer des joueurs de classe internationale. En 2020, par exemple, Florian Maurice avait pris des renseignements sur Thiago Silva, avant que la porte à peine entrouverte ne soit immédiatement refermée.

Rennes, nouveau modèle français ?
La venue d’un joueur de la dimension de Matic devrait également permettre à Rennes de gagner en crédibilité, en plus des six campagnes européennes d’affilée, du jeu souvent séduisant proposé par l’équipe de Genesio ou encore des ventes importantes à de très grands clubs. "C’est sûr que ça donne plus de poids et qu’on est plus reconnus au niveau européen, posait le président Olivier Cloarec au début du mois d’août après le départ de Lesley Ugochukwu à Chelsea contre environ 30 millions d’euros. Ce qui est important, c’est de réussir à le pérenniser." Un exemple à tous les niveaux pour certains, à commencer par le Racing Club de Lens, qui avait voulu s’inspirer du SRFC au moment de revenir dans l’élite. Un modèle bien sûr permis par la présence de la famille Pinault, actionnaire milliardaire mais qui ne voit pas le club breton comme un simple objet de business, ainsi que par les excellentes ventes réalisées ces trois dernières années (plus de 220 millions d’euros en attendant le très probable transfert de Jérémy Doku cet été).

Un changement de dimension qui implique de nouvelles exigences et des objectifs plus élevés. Celui d’une qualification en Ligue des champions (la quatrième place offrira un ticket pour les tours préliminaires cette saison) a été annoncé par Maurice au début de l’été, quand Rennes finalisait déjà les arrivées d’Enzo Le Fée et de Ludovic Blas. "Il ne faut pas faire les timides, il faut montrer qu’on est ambitieux et qu’on veut aller la chercher", assumait d’ailleurs l’ancien Lorientais lors de sa présentation. Il devrait cependant encore se passer des choses en 15 jours de mercato : Lovro Majer est parti, Doku devrait le suivre et d’autres mouvements ne sont pas à exclure, le SRFC cherchant toujours à gagner en expérience. Rien ne devrait éteindre l’engouement local (et presque national en ce moment) autour du club rouge et noir, considéré par beaucoup comme un favori au podium. "On ne peut pas s’improviser du jour au lendemain comme un candidat au titre ou à la Ligue Europa, tempérait Genesio la semaine dernière. On doit franchir une étape supplémentaire qui doit nous permettre d’être en Ligue des champions, mais ce n’est pas garanti (…) C’est comme dans un Grand Prix de Formule 1, c’est quand le drapeau à damiers s’agite qu’on sait si on a bien fait le travail." Place à la course.

Francois Henri Pinault négocie le rachat de l’agence CAA

François-Henri Pinault, le milliardaire français et propriétaire du Stade Rennais, serait actuellement en négociations avancées pour l’achat d’une participation majoritaire dans l’agence Creative Artists Agency (CAA), une des plus importantes agences d’artistes d’Hollywood, selon une information de Bloomberg, alors qu’une source proche du dossier, précise que rien n’a été décidé définitivement pour le moment.

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La famille Pinault lorgne la puissante agence CAA
Si l’accord est conclu, cela représenterait une victoire significative pour l’actuel propriétaire de CAA, le groupe de capital-investissement TPG, et qui avait déjà acquis une participation de 35% dans l’agence en 2010, puis portée à 53% en 2014, évaluant ainsi l’agence à 1,1 milliard de dollars (environ 978 millions d’euros). Fondée en 1975, CAA est connue pour être une agence de talents très influente, représentant de nombreux acteurs, réalisateurs, musiciens et célébrités de renom tels que Tom Hanks, Zendaya, Steven Spielberg, Ariana Grande et Beyoncé. L’agence s’est également diversifiée en représentant des athlètes depuis 2006. Dans sa branche football, elle gère notamment les intérêts des champions du monde français, Raphaël Varane, Kingsley Coman, ainsi que du milieu de terrain de l’OM, Valentin Rongier ou de James Maddison, Heung-min Son et Richarlison à Tottenham.

Des pourparlers qui se poursuivent sans commentaire des parties concernées
Les pourparlers entre CAA et François-Henri Pinault se déroulent dans un contexte où les acteurs hollywoodiens ont décidé d’entamer une grève suite à l’échec des négociations avec les studios, rejoignant ainsi les scénaristes de cinéma et de télévision, entraînant des perturbations dans la production de nombreux films et séries. Selon Reuters, aucun commentaire n’a été fait pour le moment par le service de presse de CAA, ni par le porte-parole de François-Henri Pinault. La société de Pinault, Kering, a précisé qu’elle n’était pas impliquée dans ces discussions. De même, TPG a choisi de ne pas faire de commentaire sur cette situation.

S.G.S.B.

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