Si la réforme sur le modèle anglais, dont il est partisan, va au bout, le président de la LFP Vincent Labrune sera forcément hors jeu. Une fin de mandat prématurée, qui le soulagerait sans doute au vu du rejet dont il fait l'objet.
En soutenant dès l'origine le projet de Premier League à la française détaillé lundi par le président de la FFF Philippe Diallo, Vincent Labrune a creusé sa propre tombe. Car ce schéma sous-entend la création d'une société commerciale dont les clubs seraient actionnaires à la place de la Ligue de football professionnel (LFP) qu'il préside. Et le recrutement d'un CEO (un patron exécutif engagé par les clubs) salarié, révocable à tout moment, pour la diriger. Mais sans président élu pour quatre ans avec une mission très politique, telle que Labrune la mène aujourd'hui.