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Jérémy Gélin forfait pour les Jeux Olympiques de Tokyo

Le défenseur rennais Jérémy Gélin ne participera finalement pas aux Jeux Olympiques de Tokyo, prévus du 23 juillet au 8 août. Le seul joueur du Stade Rennais autorisé à intégrer l'équipe de France Olympique a été déclaré forfait vendredi 9 juillet, victime d'une rupture du ligament croisé antérieur.

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Coup dur pour les supporters du Stade Rennais. Il devait représenter le club aux Jeux Olympiques de Tokyo, du 23 juillet au 8 août, mais Jérémy Gélin a été déclaré forfait vendredi 9 juillet. Le défenseur rennais est victime d'une blessure au genou gauche. Un IRM a détecté une rupture du ligament croisé antérieur. Le joueur, natif de Quimper, a quitté prématurément l'entraînement de l'équipe de France Olympique ce vendredi après-midi à Clairefontaine.

Qui pour le remplacer ?
On connaîtra bientôt le nom du remplaçant. Les équipes techniques ont la possibilité de rappeler un joueur afin qu'il intègre l'équipe de France Olympique à la place de Jérémy Gélin. Elles devront faire vite puisque les joueurs décollent ce vendredi soir en direction de Séoul, en Corée du sud. Ils y effectueront un stage d'une semaine.

Cette blessure intervient une semaine jour pour jour après l'annonce de sa sélection aux Jeux Olympiques de Tokyo. Eduardo Camavinga, lui, n'avait pas été libéré par le club, malgré sa sélection. Les Jeux Olympiques se dérouleront sans public dans les stades, suite à l'annonce du gouvernement japonais jeudi 8 juillet.

Les 20 clubs ferment la porte aux internationaux hors Europe

Dans un communiqué, la Ligue de Football Professionnel annonce que les clubs français ont décidé de ne pas laisser partir les internationaux qui devaient jouer en dehors de l'Europe lors de cette trêve de mars.
ds 0382Au fil des heures plusieurs clubs de Ligue 1 ont annoncé que conformément à la possibilité offerte par la FIFA ils avaient décidé de conserver leurs joueurs internationaux qui devaient partir dans une zone hors de l'Europe. Mais la LFP a officialisé ce mercredi soir que la totalité des dirigeants français de L1 et L2 avaient pris une position commune dans ce dossier. « A l’initiative des présidents des Collèges de Ligue 1 et de Ligue 2, une consultation a été effectuée ce mercredi 17 mars auprès de l’ensemble des présidents de clubs concernant les joueurs hors équipe de France A susceptibles de participer à un match hors de la zone UE/EEE durant la prochaine période internationale du mois de mars. En l’absence d’exonération de septaine pour les joueurs étrangers internationaux mis à disposition de leur équipe nationale et eu égard aux délais de réponse imposés par la règlementation internationale, les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 ont décidé à l’unanimité ce mercredi 17 mars d’appliquer la circulaire FIFA du 5 février 2020 tenant compte des nombreuses restrictions de déplacement dans le monde. Dans ce contexte, les clubs ne mettront pas à disposition des sélections les joueurs étrangers convoqués pour des matchs hors de la zone UE/EEE durant la prochaine période internationale du mois de mars », annonce la Ligue de Football Professionnel.

Doku encore absent avec la Belgique

Pourtant convoqué par Roberto Martinez, Jérémy Doku est encore absent de la feuille de match face à l'Angleterre.
DS 0182Jérémy Doku n'entrera pas en jeu ce dimanche avec la Belgique. Comme face à la Suisse en match amical mercredi (2-1), le joueur du Stade Rennais est encore absent de la feuille de match. Aucune motivation n'a été donnée pour le moment, pour le joueur qui est bien présent avec le groupe belge pour ce nouveau rassemblement.

Serhou Guirassy rêve des bleus

L'attaquant du Stade Rennais pense à un avenir en équipe de France.
ds 0325Arrivé cet été à Rennes en provenance d'Amiens contre un chèque de 14 millions d'euros, Serhou Guirassy fait un début de saison 2020-2021 remarqué avec 3 buts en 5 matchs de Ligue 1. Dans un entretien accordé au journal L'Equipe, l'avant-centre rennais a confié qu'il rêvait d'un avenir avec les Bleus.

"C'est dans un coin de ma tête"
"Bien sûr, c'est un objectif dans un coin de ma tête. On sait que ça passera par de bonnes performances en club, et là, cette saison, par la Ligue des Champions. Mais en tout cas, oui, je vais me donner les moyens pour, ça c'est sûr. J'ai des origines guinéennes, j'ai eu des contacts avec la sélection. Pour l'instant, mon choix n'est pas encore fait. J'ai 24 ans, on va prendre le temps", a déclaré le joueur de 24 ans.

Camavinga a récupéré le maillot de Cristiano Ronaldo

Eduardo Camavinga a récupéré le maillot de Cristiano Ronaldo, dimanche à l'issue du match entre la France et le Portugal (0-0).

Même sans entrer en jeu, Eduardo Camavinga (17 ans, 2 sélections, un but) a passé une bonne soirée dimanche après France-Portugal (0-0). Le jeune milieu de terrain a en effet récupéré le maillot de Cristiano Ronaldo, comme il l'a affiché sur son compte Snapchat. "Je le lave pas", a-t-il promis en montrant le dos de la tunique tachetée du vert pelouse de la pelouse du Stade de France.

"Je le lave pas"
DS 0118L'histoire ne dit pas comment le Rennais a interpellé le quintuple Ballon d'Or. Un autre de ses coéquipiers aurait pu y prétendre: Kylian Mbappé (21 ans). L'attaquant du PSG a adressé un message élogieux à la mégastar portugaise après avoir partagé un moment complice sur le terrain.

Mbappé a récupéré le maillot de Moutinho
Il a d'ailleurs illustré son admiration par une photo de deux joueurs tout sourire avec la mention "Idole", agrémenté d'emojis en faisant le roi et le meilleur joueur de tous les temps. Mais Mbappé a finalement récupéré le maillot de Joao Moutinho, son ancien coéquipier à Monaco.

Aucun des deux n'a fait la différence sur le terrain. Eduardo Camavinga, lui, est resté sur le banc quatre jours après avoir fêté sa première titularisation en sélection par un but face à l'Ukraine (7-1). Le trio Kanté-Rabiot-Pogba avait été aligné par Didier Deschamps dans l'entrejeu. Le Rennais fêtera peut-être une troisième sélection en Croatie, mercredi (20h45) lors de la 4e journée de la Ligue des nations.

Deschamps ouvre la porte à un avenir durable en bleu pour Camavinga

Didier Deschamps a salué la prestation d'Eduardo Camavinga, buteur contre l'Ukraine (7-1) pour sa deuxième apparition avec les Bleus. Pour le sélectionneur, il est possible que le jeune milieu rennais s'installe dans le groupe et puisse rêver d'Euro.
DS 0100"Bravo à lui". Didier Deschamps a apprécié la prestation d'Eduardo Camavinga lors du carton de l'équipe de France contre l'Ukraine (7-1). Le milieu de terrain de 17 ans et 11 mois a marqué un superbe retourné pour ouvrir le score, faisant de lui le plus jeune buteur de l'histoire de la sélection depuis 1914.

"C'est un jeune joueur qui a énormément de qualités et de facilités", s'est réjoui le sélectionneur en conférence de presse.

Sans pour autant être dithyrambique, Didier Deschamps a clairement expliqué que le crack du Stade Rennais pouvait bien s'imaginer devenir un membre régulier de la sélection. D'autant que l'âge n'est pas un problème pour lui: "Je l'ai pris le mois dernier et je le reprends aujourd'hui. Si je le fais jouer, c'est que j'estime qu'il est capable. À lui de démontrer sur le terrain. Il ne faut pas en demander trop non plus. Mais il est là".

"Énormément de concurrence"
S'il a également déclaré ne pas avoir "spécialement l'envie" de le sortir du groupe à court-terme, Didier Deschamps a tout de même tenu à garder une certaine prudence. D'abord dans la sollicitation du joueur, à cause du calendrier qui va accumuler les matchs de championnat et de Ligue des champions sur une période rapprochée: "Il va enchaîner les matchs tous les trois jours, après".

Mais surtout parce qu'il y a "énormément de concurrence au milieu de terrain". "Mais ce n'est pas les autres et lui, a-t-il précisé. C'est lui avec les autres. J'aurai des choix, forcément, par rapport à ce qu'il fait il se positionne. Il y a encore de la route, mais il est capable de faire de très belles choses". Les mêmes qui pourraient peut-être l'emmener à l'Euro de l'été 2021.

L’incroyable but de Camavinga pour sa première titularisation en Bleu

Un monstre de précocité. Dès sa première titularisation avec l’équipe de France, en match amical face à l’Ukraine, Eduardo Camavinga a débloqué son compteur de buts avec les Bleus. Le joueur du Stade Rennais a signé une superbe réalisation, ouvrant la marque pour la France sur un retourné acrobatique. À 17 ans et 10 mois, il devient ainsi le plus jeune buteur des Bleus après-guerre.
ds 0340Des débuts incroyables en équipe de France. Eduardo Camavinga a illuminé l’entame de la rencontre amicale entre l’équipe de France et l’Ukraine, mercredi. D’un superbe retourné acrobatique, le milieu de terrain du Stade Rennais s’est offert le luxe de débloquer son compteur de buts avec les Bleus dès sa première titularisation en équipe de France, ouvrant d’ailleurs la marque pour l’équipe de France.
À 17 ans et 10 mois, Eduardo Camavinga est ainsi devenu le plus jeune buteur des Bleus après-guerre, le deuxième de toute l’histoire de l’équipe de France, seulement devancé par Maurice Gastiger, buteur à 17 ans et 5 mois, le 8 mars 1914 contre la Suisse.

Buteur plus précoce que Kylian Mbappé
Troisième plus jeune joueur de l’histoire à avoir porté le maillot des Bleus, après son entrée en jeu contre la Croatie en septembre, Eduardo Camavinga a donc été plus rapide que Kylian Mbappé pour inscrire son premier but avec les Bleus. Mbappé avait lui 18 ans et 8 mois pour sa première réalisation avec les Tricolores, le 31 août 2017 contre les Pays-Bas.

Une mauvaise nouvelle accompagne le nul face à la Real Sociedad

La Real Sociedad et le Stade Rennais se sont affrontés à deux reprises samedi. Lors de la première rencontre, disputée en matinée, aucune des deux équipes n’est parvenue à prendre l’avantage, la partie se concluant sur un score nul de 0-0.

Une mauvaise nouvelle accompagne le nul face à la Real Sociedad

Le second affrontement s’est révélé plus animé. Les Espagnols ont ouvert la marque, mais les Rennais ont su revenir au score dans les dernières minutes. Un centre précis de Nagida a permis à Meïté de placer une tête victorieuse pour égaliser.

Les dernières minutes ont failli sourire au Stade Rennais. Fofana a manqué de peu d’offrir la victoire à son équipe, sa tentative frôlant le cadre. Samba, quant à lui, a été décisif plus tôt dans la rencontre, empêchant la Real Sociedad d’alourdir la marque à 2-0.

Ce résultat marque le troisième match nul consécutif pour les Rouge et Noir, après un partage des points face au Stade Briochin le 10 juillet dernier (1-1). Le club breton semble peiner à trouver la victoire dans cette phase de préparation estivale.

Un dernier match amical attend les Rennais dans une semaine, contre le Genoa. Ce sera l’ultime occasion de corriger le tir avant le début du championnat, avec la réception de l’OM prévue le 13 août. Les supporters attendent désormais un sursaut de leur équipe.

La mauvaise nouvelle du jour concerne Brassier, victime d’un tacle appuyé à la cheville. Contraint de quitter le terrain, il a été remplacé par Aït Boudlal. Cet incident jette une ombre sur la préparation rennaise, alors que l’équipe doit déjà composer avec plusieurs absences.

Deux nuls et un blessé au SRFC

Il y a eu une double confrontation entre la Real Sociedad et le Stade Rennais ce samedi. Le premier match à 11h s’est terminé sur un score nul et vierge (0-0) après une rencontre plutôt équilibrée.

Deux nuls et un blessé au SRFC

Meïté a sauvé le nul, Brassier s’est blessé
Quant au second, plus animé, il s’est aussi terminé sur un score de parité. Mené, le SRFC a égalisé en fin de rencontre. Sur un centre de Nagida, Meïté a égalisé de la tête. Le SRFC aurait même pu l’emporter en toute fin de partie sur un tir de Fofana de peu à côté. Mais il avait fallu un Samba décisif pour éviter le 2-0… Après avoir été tenus en échec par le Stade Briochin le 10 juillet (1-1), les Rouge et Noir en sont donc à trois nuls consécutifs en cette fin de préparation. Il restera un match amical aux Rouge et Noir, dans une semaine contre le Genoa, avant la venue de l’OM en Ligue 1 le vendredi 13 août. Victime d’un tacle très appuyé sur la cheville, Brassier ne sera peut-être pas de la partie. Il a en effet été contraint de sortir, remplacé par Aït Boudlal. Le gros point noir de cette double confrontation.

Premier amical remporté pour le Stade Rennais face à Nantes

Forcément, ce n’est pas tout à fait un derby comme on l’entend, avec la ferveur des publics, l’ambiance, les piques et tout le décorum qui va bien.

Premier amical remporté pour le Stade Rennais face à Nantes

Pour autant, une victoire face aux voisins nantais, même à huis-clos, n’est jamais totalement anodine et doit être savourée à sa juste valeur. Cela, Habib Beye, à l’issue du premier succès des siens lors de cette préparation, en avait bien conscience à l’issue du match : "C’est toujours mieux de gagner. Dans l’état d’esprit, on voulait presser. Je trouve que l’équipe s’est bien comportée.

On a joué avec deux systèmes différents, un carré offensif sur les 67 premières minutes, puis avec un numéro 10 et deux attaquants quand Fabian Rieder est entré. Ça nous permet de voir plusieurs systèmes et les satisfactions dans ce système."

Avant de nuancer : "Nous avons été friables sur les longs ballons, surtout sur les 45 premières minutes et il va falloir que l’on arrive à être beaucoup plus compacts. Brice nous fait deux gros arrêts et a, par ailleurs, été très intéressant dans son rôle de capitaine."

Rennes devant à la pause
A la Jonelière, dans la foulée de la double arrivée des ex-canaris Valentin Rongier et Quentin Merlin en provenance de l’OM, les Rennais ont ainsi pu disputer trois mi-temps de 45 minutes. Un écrin idéal pour tester plusieurs systèmes mais aussi, offrir du temps de jeu, même si le nouvel arrière gauche, comme Djaoui Cissé, était ménagé pour cette partie : "On a pu donner 70 minutes de jeu à tout le monde. Les comportements à rectifier, on le fera à la vidéo. Ce sont des petites attitudes, par exemple sur le deuxième but où on demande une faute et on s’arrête complètement. Il y a un peu plus de satisfactions que le match face à Brest."

Dans le 3-5-2, qui semble demeurer l’option numéro 1 du coach rennais, la première occasion est nantaise mais Hans Hateboer tacle devant Brice Samba pour contrer la tentative locale. En réponse, Musa Al Tamari s’essaie de loin suite à une erreur de relance de Cargelen, loin de son but mais ne trouve pas le cadre.

L’international jordanien, positionné en piston, joue quelques minutes plus tard rapidement une touche pour Kader Meité qui, en puissance, s’enfonce dans la surface, fixe puis trouve Arnaud Kalimuendo seul au second poteau pour l’ouverture du score (14').

Un peu plus tard, après un premier avertissement et une belle parade de Brice Samba, Louis Leroux, oublié dans la surface, reprend victorieusement un centre de Guirassy pour l’égalisation nantaise (34'). Rennes ne se laisse pas abattre pour autant et Ludovic Blas, bien décalé par Valentin Rongier, auteur d’une première plutôt convaincante, trouve la barre sur une frappe parfaite.

Quelques minutes plus tard, on prend les mêmes pour combiner sur corner. Au second poteau, Bahmed Deuff au duel avec Jérémy Jacquet, pousse le cuir au fond de ses propres filets et permet à Rennes de virer en tête à la pause (1-2).

Une victoire et une montée en puissance
En seconde période, Brice Samba s’interpose d’entrée sur une tentative de Nicolas Cozza puis sur un coup-franc de Louis Leroux. Le second acte est plus équilibré même si Rennes semble tenir le ballon et le tempo. Nantes, a force de laisser passer sa chance, est puni.

Le troisième but rennais arrive par le biais d’Andres Gomes à la conclusion d’un centre impeccable de Bertug Yildirim (84'), pour une photocopie ou presque du premier but de la rencontre.

Pour le troisième tiers temps, nouvelle rotation des effectifs, avec peu d’enseignements complémentaires côté rennais, si ce n’est une certaine passivité en fin de rencontre, sur la réduction du score nantaise. Johann Le Penant, sur un service de Mathis Abline, mystifie Dogan Alemdar, trop tard cependant pour envisage de recoller au score (118').

Rendez-vous samedi face à la Real Sociedad
Avec ce premier succès, Rennes se rassure un peu et voit des associations et des éléments rassurants apparaître à l’horizon, à l’image de l’association Rongier-Fofana-Blas au milieu de terrain plutôt convaincante et du retour en forme dans les buts de Brice Samba.

Samedi à San Sébastian face à la Real Sociedad, les « Rouge et Noir » devront encore hausser le niveau et confirmer une montée en puissance indispensable à trois semaines du début de la saison face à l’OM, au Roazhon Park.

Le coup-franc de Louis Leroux parfaitement détourné par Brice Samba @Crédit photo JNS

Les équipes alignées par Habib Beye
Premier tiers-temps : Samba (cap.) – Hateboer, Jacquet, Rouault, – Al-Tamari, Rongier, S. Fofana, Nagida – Blas – Kalimuendo, Meïté.
Deuxième tiers-temps : Samba (cap.) – Hateboer (Aït-Boudlal, 68e), Wooh, Rouault (Faye, 68e), – Al-Tamari (Bamba, 68e), Santamaria, S. Fofana (James, 68e), Nagida (Salah, 68e) – Blas (Rieder, 68e) – Kalimuendo (Yildirim, 68e), Meïté (Andrés Gomez, 68e).
Troisième tiers-temps : Alemdar – Aït-Boudlal, Wooh, Faye – Bamba, James, Santamaria (cap.), Salah – Rieder – Andrés Gomez, Yildirim.

Un Rennes consistant domine Nantes en amical pour la première de Rongier

Rennes s'est imposé avec sérieux face à Nantes (3-2), ce samedi à huis clos au centre d'entraînement des Canaris. Son milieu de terrain pourrait lui permettre de voyager sereinement cette saison.
Un Rennes consistant domine Nantes en amical pour la première de Rongier

C'est la saison des bourdonnements en Loire-Atlantique et la Jonelière ne le devait pas aux insectes, ce samedi. Le centre d'entraînement des Canaris était surtout occupé par deux drones qui n'ont rien manqué du troisième match de préparation des Nantais et des Rennais, à huis clos, pour ce qui était la troisième sortie de pré-saison des deux équipes, disputée en 3 fois 45 minutes.

L'équipe qui a laissé la meilleure impression est aussi celle qui s'est imposée (3-2), et plutôt logiquement, donc. Arnaud Kalimuendo sur un service de Kader Meïté (14e), Bahmed Deuff contre son camp après un coup de pied arrêté joué en deux temps (41e) et Andrés Gomez, sur un service de Bertug Yildirim (84e), ont permis aux Rouge et Noir de l'emporter, alors que Nantes avait égalisé par l'intermédiaire de Louis Leroux à la suite d'un service de Herba Guirassy et d'une possession tenue près d'une minute (29e). Les Canaris ont fini par réduire l'écart grâce à Johann Lepenant, trouvé par Matthis Abline (119e), les deux internationaux Espoirs ayant disputé la dernière demi-heure.

Une certaine maîtrise rennaise avec Rongier, Fofana et Blas
Au-delà du score, Rennes s'est montré plus solide, notamment au milieu, un secteur qui peut laisser présager une suite intéressante. Pour son retour à Nantes - qui s'est déroulé sans aucune anicroche -, Valentin Rongier a déjà montré à quel point il pouvait gratter des ballons mais aussi guider ses partenaires par la voix, et son association avec Seko Fofana ou Ludovic Blas (dans une position hybride) a donné le sentiment d'une certaine maîtrise. Les pistons n'ont pas forcément effectué de grandes différences sur les côtés, mais peu de failles étaient perceptibles chez ce Rennes-là, même si l'intensité est légèrement retombée à mesure que le temps avançait.

Nantes prend forme mais présente des fragilités
Coté Nantes, il y a eu du bon... Mais pas que. Il est plutôt intéressant de voir que les idées de Luis Castro continuent de se mettre en place via le 4-3-3 déjà utilisé lors des premiers matches, et les jeunes grattent toujours du temps de jeu. Dehmaine Tabibou notamment a marqué des points par sa vista technique. Mais l'ensemble - c'est normal à cette période de la saison - est plus que perfectible, notamment dans la volonté de défendre haut, car cela peut provoquer des hors-jeu mais aussi des boulevards quand l'ensemble n'est pas coordonné. Il est encore très tôt pour juger les cas individuels, mais on notera quand même que la rentrée d'Uros Radakovic derrière a laissé quelque peu dubitatif (avec un tacle inutile sur le 3e but encaissé), de même que la partition du gardien remplaçant Patrik Carlgren, peu à son avantage avec ses pieds.

Pour la suite, Rennes défiera la Real Sociedad à Saint-Sébastien samedi prochain, tandis que Nantes se déplacera sur le terrain d'Angers le même jour. Pour la reprise du Championnat, Jaune et Vert et Rouge et Noir se verront proposer de jolies affiches à la maison, respectivement contre le PSG et l'OM.

Les compos et la fiche du match
Nantes - Rennes (1-2 ; 1-3) 2-3
Buts. Nantes : Leroux (29e), Lepenant (119e). Rennes : Kalimuendo (14e), Deuff (c.s.c., 41e), Andrés Gomez (84e).
Nantes
Premier tiers-temps : Carlgren - Amian (cap.), Awaziem, Tati, Cozza - Tabibou, Deuff, Leroux - Benhattab, Mohamed, Guirassy.
Deuxième tiers-temps : Carlgren - Amian (cap.) (Centonze, 75e), Awaziem (Radakovic, 75e), Tati (Doucouré, 75e), Cozza (Duverne, 62e) - Tabibou (Ziani, 75e), Deuff (Kwon, 75e), Leroux - Benhattab (Bodiang, 75e), Mohamed (El-Arabi, 75e), Guirassy (Mahamoud, 75e).
Troisième tiers-temps : Mirbach - Centonze (Acapandié, 103e), Radakovic, Doucouré, Duverne (cap.) - Oger, Kwon (Lepenant, 103e), Ziani - Bodiang (Kuange, 103e), El-Arabi (Abline, 103e), Mahamoud (Bodiang, 119e). Entraîneur : Luis Castro.
Rennes
Premier tiers-temps : Samba (cap.) - Hateboer, Jacquet, Rouault, - Al-Tamari, Rongier, S. Fofana, Nagida - Blas - Kalimuendo, Meïté.
Deuxième tiers-temps : Samba (cap.) - Hateboer (Aït-Boudlal, 68e), Wooh, Rouault (Faye, 68e), - Al-Tamari (Bamba, 68e), Santamaria, S. Fofana (James, 68e), Nagida (Salah, 68e) - Blas (Rieder, 68e) - Kalimuendo (Yildirim, 68e), Meïté (Andrés Gomez, 68e).
Troisième tiers-temps : Alemdar - Aït-Boudlal, Wooh, Faye - Bamba, James, Santamaria (cap.), Salah - Rieder - Andrés Gomez, Yildirim. Entraîneur : Habib Beye.

Entre satisfactions et axes de travail à venir après l'amical entre Nantes et Rennes

Les entraîneurs de Nantes et Rennes, qui se sont affrontés ce samedi en amical à la Jonelière à huis clos (2-3), se sont exprimés à l'issue de la rencontre. Ils ont identifié chacun des motifs de satisfaction et des axes de travail pour la suite.
Entre satisfactions et axes de travail à venir après l'amical entre Nantes et Rennes

Luis Castro, entraîneur de Nantes, Habib Beye, coach de Rennes, et Johann Lepenant, milieu de terrain des Canaris qui rejouait pour la première fois après l'Euro Espoirs, se sont exprimés à l'issue de la rencontre amicale à huis clos disputée entre les deux voisins, ce samedi à la Jonelière (3-2 pour Rennes).

Habib Beye, entraîneur de Rennes : "Je suis très satisfait du respect du plan de jeu. On les a pressés haut, on les a forcés à être en difficulté sur leurs premières relances, et je sais que c'est quelque chose que le coach, à Nantes, veut mettre en place. La volonté collective de mon équipe a été bonne, contrairement à ce que j'avais pu voir par moments contre Brest (3-2, huit jours plus tôt).

(Sur Valentin Rongier, qui étrennait le maillot rennais) On a souvent des joueurs qu'on appelle joueurs-coaches car ils ont cette capacité à lire le match dans l'intensité, à mettre du rythme ou le poser quand il le faut, et Valentin le fait très bien. Il a eu une bonne association avec Seko (Fofana) au milieu. Valentin nous a amené cette sérénité, cette qualité technique car il y a peu de déchet dans son jeu. C'était prévu qu'il ne fasse que quarante-cinq minutes, on est content du leadership qu'il amène déjà dans le vestiaire.

Un Rennes consistant domine Nantes

"Certains de mes jeunes joueurs doivent entendre qu'ils ne sont pas là pour débattre avec le coach"

Habib Beye, entraîneur de Rennes

(Sur les axes à travailler) Quels starters on détermine sur notre pressing. Et, surtout, lorsqu'on presse, l'adversaire est forcé de jouer long, or on a perdu des duels aériens, des deuxièmes ballons. On doit être en capacité de se restructurer beaucoup plus vite. C'est difficile pour les deux 6 qui sont dans des logiques de pression. C'est notre objectif : gagner des ballons aériens, essayer de ne pas remettre les ballons à l'intérieur du jeu. On va essayer de bonifier ces éléments avec le temps.

(Sur ce qu'il n'a pas aimé ) À l'image du deuxième but encaissé, on a encore des comportements coupables, qui, en Ligue 1, seront punis, et on ne doit pas les avoir. J'étais en colère sur l'attitude qu'on a sur le deuxième but qu'on prend et sur certains comportements défensifs. Certains de mes jeunes joueurs doivent entendre qu'ils ne sont pas là pour débattre avec le coach ou leurs partenaires, mais être en capacité de comprendre que s'ils veulent toucher à la Ligue 1, il faut écouter et mettre en application. Parce que, souvent, ils arrivent avec beaucoup de certitudes et nous, on doit les remettre, en quelque sorte, à leur place, leur dire : ''Tu es en apprentissage, tout n'est pas arrivé''. Il faut qu'on soit fermes sur ça. (Mikayil Faye a notamment perdu le ballon qui a amené le second but nantais et s'est arrêté de jouer. Rayan Bamba a aussi eu le droit à un petit cours tactique à l'issue de la rencontre)."

"Si tu veux presser, tu ne peux pas presser avec 50 m de distance"

Luis Castro, entraîneur de Nantes, pour justifier la position haute de son bloc

Luis Castro, entraîneur de Nantes : "Le positif, c'est qu'on a créé pas mal de situations. Dans l'aspect défensif, on débute bien, on prend un but sur une situation où on n'est pas concentrés, on doit corriger ça. Sur une touche, ce n'est pas possible... Notre premier but vient d'une bonne construction offensive, on sort de derrière (une minute de possession et but de Leroux après une ouverture de Tabibou et un centre de Guirassy). Après, je pense que l'équipe de Rennes a pas mal de joueurs capables de maîtriser le match, de nous fatiguer.

(Sur le fait de jouer très haut et de concéder des espaces ) On défend avec un bloc compact. Si tu veux presser, tu ne peux pas presser avec 50 m de distance (entre les joueurs). Après, c'est le début, c'est normal qu'il reste des choses à travailler.

(Sur les jeunes, les départs) Les jeunes n'ont pas été mal aujourd'hui (samedi). Beaucoup de bonnes surprises. Après, c'est normal de faire un mix. Je suis content du groupe de travail. C'est une page différente (avec les départs dont celui à venir de Nathan Zézé), un challenge pour moi, j'aime faire des choses différentes."

Nathan Zézé à Neom, ça se précise
Johann Lepenant, milieu de Nantes : "Revenir, ça fait plaisir. On a une nouvelle équipe, il faut trouver les repères entre nous, on essaie de trouver les automatismes. C'est vrai qu'il y a beaucoup de jeunes, prometteurs. Il n'y a pas beaucoup d'expérience, mais bon, il y a du talent, il y a quelque chose à faire. Il y a vraiment pas mal d'objectifs (de la part du coach), surtout dans le pressing. Il (Castro) a plein d'idées, il faut qu'on travaille chaque jour, on fait beaucoup de vidéos pour analyser ce qu'on fait de bien ou pas pour être prêt pour la reprise du Championnat. Franchement, j'apprécie, c'est un bon coach, il peut faire des entretiens individuels, expliquer ce qu'il veut de toi, il est vraiment précis. Maintenant, c'est le terrain qui va parler.

C'est vrai que ça fait pas mal de joueurs qui sont partis, des joueurs d'expérience. Ce n'est pas nous, les joueurs, qui faisons le recrutement. C'est quand même des vrais cadres, des personnalités fortes qui sont parties. Quand je suis arrivé, on m'a dit : ''Tu verras, ça fait un peu vide'' (sourire). C'est comme ça, c'est le foot. On s'adapte. Moi, je me prépare pour la saison avec Nantes. Matthis (Abline), c'est pareil. Tout le monde le sait, il est courtisé, mais il bosse, il est sérieux."

Un dispositif de sécurité déployé lors du match de samedi

Recrutés par le Stade Rennais, Valentin Rongier et Quentin Merlin seront de retour à la Jonelière ce samedi 26 juillet 2025. Des retrouvailles houleuses avec leur club formateur qui sollicite les forces de l’ordre pour sécuriser les abords du stade.

Un dispositif de sécurité déployé lors du match de samedi

Le championnat n’a pas encore commencé que l’antagonisme entre Canaris et Rouge et Noir pèse déjà sur la Jonelière. Théâtre du match d’entraînement entre Nantes et Rennes ce samedi 26 juillet 2025, l’enceinte sera placée sous surveillance policière et avec un accès limité aux routes d’accès, à la demande du club.

En cause, la venue de trois anciens joueurs du FC Nantes désormais sous les couleurs du Stade Rennais : Ludovic Blas, en Ille-et-Vilaine depuis l’été 2023, mais surtout Quentin Merlin et Valentin Rongier, anciens pensionnaires de l’Olympique de Marseille, qui viennent de s’engager avec le club breton.

Au cours de la semaine, les ultras rennais avaient manifesté leur colère via un communiqué qui fustigeait les précédentes déclarations provocatrices de Valentin Rongier lorsqu’il évoluait sous la tunique jaune et verte, entre 2014 et 2019. Valentin Rongier n’a, à nos yeux, aucune légitimité pour porter nos couleurs, peut-on lire dans la déclaration du Roazhon Celtic KOP.

Quentin Merlin comprend que ce soit un temps fort pour les supporters
Moins concerné par les griefs, Quentin Merlin a tempéré lors de sa présentation en déclarant comprendre « que ce soit un temps fort pour les supporters. » Si aucune déclaration officielle des supporters nantais n’est encore parue, un accueil bruyant est à prévoir lors des derbys de l’Ouest en 2025-2026.

Après plusieurs semaines de préparation, les hommes de Luis Castro et d’Habib Beye disputeront trois mi-temps de 45 minutes à partir de 17 h, le tout à huis clos pour s’octroyer plus de sérénité entre deux matchs amicaux. Jusqu’alors, le Stade Rennais a fait match nul contre le Stade Briochin (1-1) puis s’est incliné contre le Stade Brestois (3-2), tandis que les Canaris ont défait Laval (2-0) avant de buter sur l’En Avant Guingamp (1-2).

Rennes devra jouer sans complexe devant Gênes

Les deux premiers matchs amicaux n’ont pas encore levé les inquiétudes au Roazhon park.

Rennes devra jouer sans complexe devant Gênes

Accrochés par Saint-Brieuc (1-1), puis battus à Dinan par Brest (3-2) après 120 minutes de jeu, les Rouge et Noir montrent un visage encore brouillon. Devant le manque d’automatismes, la fébrilité défensive, et l’animation offensive timide : la copie est insuffisante. Elle devra être tout autre au Roazhon park le samedi 9 août, à 18 h, face au Genoa CFC, pour le dernier match de la préparation estivale.

Club historique du football italien, demi-finaliste de la Coupe de l’UEFA en 1992, le club ligure dispose aujourd’hui d’un effectif mêlant talent et expérience. Vitinha (ex-OM), Malinovskyi (également ex-OM), Cornet, Onana, Pinamonti, Badelj, ou encore Fabio Miretti, prêté par la Juventus, sont autant de profils solides.

Sur le banc : Patrick Vieira n’est pas un connu en France ! L’ancien capitaine des Bleus a pris les rênes du club italien en novembre dernier. Longtemps évoqué comme une piste pour entraîner le Stade rennais, il semble désormais bien installé à Gênes, où il impose un style rigoureux, physique et tourné vers l’efficacité.

Parmi les personnalités connues de Gênes, les Rennais retrouveront Albert Grønbæk. Le jeune milieu danois a été prêté par le SRFC au Genoa le 23 juin dernier, avec option d’achat estimée à 10 millions d’euros. Dans tous les cas, ce match face à Gênes ne sera pas un simple galop d’essai. Il s’agira de montrer que Rennes est prêt, ou au moins en progrès, en attendant d’ici là un mercato plus agité.

Le Stade Rennais s’incline face à Brest et interroge déjà

A l’issue de la seconde rencontre de préparation disputée par les "Rouge et Noir"à Dinan face au Stade Brestois, Habib Beye n’a pas traîné pour lancer un premier avertissement, clair et net : "Dans la deuxième demi-heure de la première mi-temps, on est pas dans l’état d’esprit qu’il faut pour obtenir un résultat. Les trente premières minutes sont bonnes et après on a relâché dans notre volonté d’avancer, dans les comportements, athlétiquement."

Le Stade Rennais s’incline face à Brest et interroge déjà

Avant d’enchaîner: "Ce sont des comportements que l’on ne veut pas voir au Stade Rennais. On a ensuite eu une heure bien meilleure. La finalité du résultat n’est pas bonne. Etre mené 0-2 et revenir à 2-2, c’est bien. Il y a des bonnes choses et des moins bonnes mais sur celles-ci, c’est surtout dans l’état d’esprit vu dans les 30 premières minutes."

Une préparation est aussi faite pour cela…
Ciblant plus précisément un manque d’adaptabilité tactique et d’investissement de certains joueurs, Habib Beye met déjà la pression sur son groupe, où les passe-droits n’existeront pas : "Il y a eu engagement clairement insuffisant de certains. Je leur dirai et on trouvera les solutions si ils ne sont pas prêts à le mettre. Dans ce cas, on ira le chercher ailleurs."

Sur le projet de jeu à 4 derrière ? "On évolue dans ce système mais je me rends compte que pour l’instant, on a pas forcément les profils pour évoluer dans ce schéma-là et c’est pour cela que l’on est revenus à trois. Je vois que les joueurs sont plus aptes à évoluer dans le système à trois alors on y va, on explore mais on a des lacunes dans certains aspects, notamment dans l’agressivité. Sur la deuxième partie des trente minutes du premier match, on a été en difficultés sur les duels aériens, que l’on gagne peu.

Il faudra que l’on soit bien meilleurs la dessus et si on ne peut pas l’être par les individualités, il faudra l’être par le système et les profils. Normalement, nous avons un vécu commun mais il y a eu un manque de courses, d’engagement. Une préparation est aussi faite pour cela : tirer les constats d’un effectif et procéder aux ajustements si demain on n’a pas ce que l’on veut…"

Voilà pour la réaction d’un coach forcément frustré à l’issue du second match de préparation, bouclé de nouveau sans succès au bout mais avec plus de doutes face à un Stade Brestois présentant d’autres arguments que le promu de National Briochin, face auquel le Stade Rennais avait été accroché la semaine passée.

Rennes trop inoffensif
Devant Brice Samba de retour dans les buts, le coach rennais aligne donc un quatuor qui n’aura pas convaincu sur l’heure de jeu passée ensemble. Hans Hateboer et Mahamadou Nagida dans les couloirs, Anthony Rouault et Lilian Brassier dans l’axe. Au milieu, comme face à Saint-Brieuc, Seko Fofana et Baptiste Santamaria sont associés avec Fabien Rieder un cran un plus haut. Le tout, hélas, avec guère plus de réussite, même si le second nommé de la tête, se procure la seule occasion de la première demi-heure.

Sur le front offensif, la triplette Andres Gomez-Kazeem Olaigbe-Arnaud Kalimuendo ne fait pas vraiment d’étincelles et Brest contient tranquillement son adversaire, avant de piquer à la fin de la deuxième période de trente minutes, d’abord par Ludovic Ajorque, servi par Mama Baldé (50') puis par Baldé lui même, en toute tranquillité pour reprendre un centre du très bon Mahdi Camara (60').

0-2 avant le changement intégral d’équipe, voilà qui sanctionne un Stade Rennais bien trop inoffensif dans un schéma qui décidemment, ne convainc pas.

La seconde heure de jeu voit l’équipe être totalement renouvelée. Le nouveau onze rennais est le suivant : Alemdar – R. Bamba, Ait-Boudlal, Wooh, Faye – Blas, F. Truffert, J. James, I. Salah – Yildirim, K. Meïté. Brest frôle pourtant le 0-3 mais Baldé touche du bois. L’occasion pou Rennes de revenir, malgré tout, d’abord avec but gag de Yildirim qui contre la relance de Jauny (94') puis par Mikayil Faye de la tête sur un coup-franc de Ludovic Blas, malheureux un peu plus tôt en face à face avec le gardien brestois ((106').

Revenu dans le coup, le Stade Rennais va bien essayer d’emporter la décision mais s’incline sur corner, le jeune Kanté bouclant l’affaire pour des Brestois aux repères déjà clairement plus évidents.

Un mercato qui doit démarrer, et vite…
Si le coach n’a donc pas mâché ses mots, tout en restant dans une certaine retenue logique, la saison n’ayant pas encore démarrée, il n’en demeure pas moins que le Stade Rennais ne rassure pas du tout. Un secteur offensif en chantier, un secteur défensif en difficulté et un milieu de terrain où les certitudes sont rares…A l’évidence, le mercato est attendu…

Si comme prévu, le quai des départs a déjà vu plusieurs éléments faire leurs valises (Assignon, Truffert, Mandanda pour ne citer qu’eux…), les premières recrues sont attendues avec grande impatience. Ainsi sont évoqués Przemyslaw Frankowski, l’ex-lensois, à droite, Quentin Merlin à gauche, tandis qu’Allan Saint-Maximin ou Valentin Rongier sont aussi évoqués un peu plus haut sur le terrain, ou encore Pierre Lees-Melou.

Des noms et rumeurs très crédibles qui fleurent bon la Ligue 1 et illustrent le souhait des dirigeants de revenir à des "basiques"perdus en cours de route ces deux dernières saisons et à l’évidence nécessaires pour retrouver un peu plus de certitudes, de profondeur et d’efficacité à chaque côté du terrain. A défaut d’être venus de la pelouse du Clos Gastel de Dinan, les premiers frissons de la saison 2025-2026 devraient venir d’un mercato qui doit démarrer, et vite…

S.G.S.B.

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