Grégory Bourillon comptabilise plus de 400 matches en professionnel. Retraité depuis la saison dernière, celui qui a été formé à Laval aurait pu rejoindre le centre de formation des Girondins de Bordeaux, mais a finalement choisi celui du Stade Rennais. Suiveur attentif du monde du football mais aussi du club au scapulaire, il possède un avis précis sur notre actualité, mais aussi sur de nombreux joueurs (ou anciens) bordelais qu’il a côtoyé tout au long de sa riche carrière. Rennes, Paris, Lorient, Reims, Angers, Châteauroux, une carrière bien pleine, mais aussi une très belle image, celle d’un joueur sans frasques, et donnant toujours tout pour le maillot que ce soit en défense ou au milieu de terrain. Nous avons partagé un vrai bon moment en sa compagnie, et avons retrouvé l’image que nous nous faisions de lui.
Quand on vous parle des Girondins de Bordeaux, quelle image avez-vous du club ? Y-a-t-il des souvenirs particuliers de leur histoire qui vous viennent en tête ?
Le premier souvenir qui me vient en tête c’est l’année du titre acquis au Parc, avec l’époque de Feindouno, etc… Ca remonte déjà pas mal, je n’avais pas encore commencé ma carrière pro. Je me souviens de ce soir-là quand ils avaient été titrés sur ce dernier match. C’est vrai qu’à mon époque, à chaque fois que j’affrontais Bordeaux, c’était une grosse cylindrée du championnat. Ca s’est modifié ces derniers années puisque les résultats sont moins bons qu’à une certaine époque. Pour ma part, ça a toujours été compliqué de jouer à Bordeaux. De mémoire, je crois que je n’ai jamais gagné à Chaban. J’ai gagné une fois au Matmut mais sinon, à Chaban, je n’ai jamais réussi à gagner. C’était toujours de bonnes équipes avec de bons joueurs. Ca jouait bien au ballon, c’était une équipe qui était agréable à voir jouer. C’était toujours compliqué, on savait que ça allait être des matches compliqués en venant jouer à Chaban. Après, c’était aussi toujours un déplacement agréable parce qu’on connaît la ville et le climat. C’était agréable pour le confort, mais pas vraiment pour les résultats. C’était toujours un bon moment dans la saison de venir jouer à Bordeaux.
Malgré les nombreuses difficultés rencontrées par les Girondins ces dernières années, peut-on toujours considérer Bordeaux comme un grand club de France ou le club a vraiment perdu son standing ?
Ca fait partie des grands clubs. C’est un club avec une histoire, qui a gagné des titres, ça on ne pourra jamais leur enlever. Après, c’est sûr que ce n’est pas la meilleure phase de leur histoire qu’ils traversent en ce moment, mais ça arrive à tous les clubs de passer des périodes plus compliquées. Ils sont dans une période de relance, ils sont en train de restructurer le club. Avec Jean-Louis Gasset, je pense qu’au niveau sportif, ils sont plutôt bien lotis et avec Alain Roche aussi qui est arrivé en début de saison. Je n’ai pas de doute là-dessus mais à mon avis, ça va prendre plusieurs années car il y a eu pas mal de dégâts au niveau de l’actionnariat. Il va falloir relancer le club mais les gens qui sont en place sont compétents, je n’ai aucun doute là-dessus. Ca fait partie de l’histoire d’un club aussi de traverser des périodes délicates mais je ne doute pas sur le fait qu’ils parviendront à redresser la barre et redevenir le club avec les résultats qu’ils avaient auparavant.
Est-ce que lors de votre carrière, vous avez déjà été approché par les Girondins de Bordeaux ? Si oui, pourquoi ça ne s’est pas fait ?
J’ai été approché très tôt dans ma carrière. Moi, je suis de Laval et quand je suis parti à Rennes, en fait je devais faire un choix entre Rennes et Bordeaux. Déjà à l’époque, j’avais été en contact avec eux mais j’avais choisi Rennes parce que c’était le centre de formation numéro 1, et c’était à une heure de route de chez moi, donc c’était beaucoup plus facile. C’est le seul moment de ma carrière où j’ai failli signer à Bordeaux, quand j’avais 15-16 ans. J’aurais pu intégrer le centre de formation de Bordeaux mais j’ai préféré aller à Rennes.
Est-ce que vous auriez aimé jouer à Bordeaux ?
Oui, bien sûr ! Dans ma carrière, j’ai connu Bordeaux beaucoup plus haut que ce qu’il ne l’est actuellement. Pour moi, sur l’ensemble de ma carrière, ils étaient dans les 5 gros du championnat. C’était toujours des gros matches, il y avait toujours de très grands joueurs. J’ai affronté aussi l’époque Gourcuff, Chamakh, quand ils ont été Champions. Ils étaient impressionnants et il y a eu la Ligue des Champions l’année qui a suivi. C’était un club qui donnait envie et je pense qu’il donne toujours envie. Les résultats sont un peu compliqués sur les dernières années mais pour moi, c’était un club qui donnait envie, j’aurais aimé y jouer à un moment donné mais ça n’a jamais été le cas et j’ai fait d’autres choix.
Dans votre carrière, vous avez côtoyé de nombreux bordelais, anciens et actuels. Pour commencer, vous avez commencé votre carrière à Rennes, aux côtés de Jimmy Briand, avec qui vous avez joué pendant au moins 4 ans. Aujourd’hui, il a passé la barre des 100 buts en Ligue 1 et continue de jouer à 35 ans. Quels souvenirs gardez-vous de ses débuts et quel avis avez-vous sur sa longévité ?
Jimmy, c’est quelqu’un que je connais depuis qu’on a 15-16 ans. On a toujours été très proches, au centre de formation déjà on a toujours été liés. Je suis très fier de sa carrière, il a fait des choses extraordinaires en termes de longévité et atteindre la barre des 100 buts en Ligue 1, c’est quand même un exploit, c’est fait par peu de personnes. Jimmy a toujours les mêmes qualités qu’à ses débuts, il fait des efforts pour le collectif, il est toujours disponible pour tout le monde. Il a un état d’esprit remarquable et irréprochable. Il est arrivé un an après moi au centre de formation à Rennes et on savait déjà quand il est arrivé que ça allait être un joueur de Ligue 1, il avait tout pour réussir. Et il a réussi à atteindre son but et de fort belle manière. Je pense que ça fait presque 20 ans qu’il joue pro, c’est remarquable. Il a gardé son état d’esprit, il n’a pas changé, c’est beau. Je suis vraiment content pour lui de ce qu’il a réussi à faire.
Vous avez également vu arriver dans le monde professionnel Yoann Gourcuff, qui a été un des éléments essentiels du titre des Girondins de Bordeaux en 2009. Malheureusement, sa carrière a été semée d’embuches et il n’a pas eu la carrière que tout le monde lui prédisait. Quels souvenirs avez-vous de lui et quel regard vous portez sur sa carrière ?
Pour nous, c’était le phénomène du centre de formation quand il est arrivé, un an après moi. Il a répondu aux attentes de suite, il a été hyper précoce. Je crois qu’à 17 ans, il a commencé à jouer en Ligue 1 avec les performances qu’on lui connaît. A Bordeaux, sa première année, il a explosé. Son talent s’est révélé aux yeux du monde. Pour différentes raisons, il n’a pas confirmé le talent qu’il avait. C’est quelqu’un de timide, qui n’aime pas trop le monde du football, ses travers et à-côtés. C’est aussi un peu pour ça qu’il n’a pas fait la carrière qui collait avec son talent. C’était un joueur extraordinaire, avec un état d’esprit extraordinaire. Sa personnalité de garçon timide, réservé et très poli ne collait pas forcément avec les groupes avec lesquels il a évolué. Ca l’a desservi, c’est dommage parce qu’il avait un talent hors normes, mais c’est comme ça…
Il faisait partie de cette fameuse équipe de 2009, menée par Laurent Blanc, qui a été championne de France. Quels souvenirs avez-vous des Girondins, vous qui jouiez alors au PSG ?
Ils étaient injouables cette année-là. Derrière, il y avait Diawara, Trémoulinas, il y avait Fernando au milieu… Je ne me souviens plus exactement de toute l’équipe mais c’était marqué de la patte de Laurent Blanc. C’était un football léché, qui était agréable à voir. Ils jouaient pour avoir le ballon et marquer des buts. On ne va pas comparer avec le Paris de maintenant car c’est un autre niveau mais ils dominaient le championnat par la possession, la qualité dans le jeu. C’était vraiment agréable. Je me souviens, avec Paris, on était venus, on en avait pris une belle, avec un but extraordinaire de Yoann Gourcuff, c’était incroyable. C’était sympa de venir jouer à Bordeaux mais pas ces années-là (rires).
Au PSG, vous avez joué avec un attaquant extraordinaire, qui a marqué tous les supporters bordelais, c’est bien évidemment Pauleta. Il a fait 3 saisons incroyables aux Girondins, en inscrivant 91 buts en 130 matchs. On imagine que c’est le genre de joueur que l’on préfère avoir dans son équipe plutôt qu’en face sur le terrain…
Oui, c’est sûr ! Pedro, je l’ai connu lors de sa dernière année. Je suis arrivé à Paris lors de sa dernière année. Il avait un certain âge déjà mais on voyait dans les déplacements et surtout dans la finition devant le but qu’il était chirurgical. Il cadrait toutes ses frappes. Physiquement, il avait un peu baissé mais ça ne se voyait pas vraiment parce qu’il était toujours aussi intelligent dans ses déplacements. Il n’a pas basé sa carrière sur son physique, il avait toujours ses déplacements et sa qualité face au but. Au niveau de l’état d’esprit, de l’éthique du travail, du professionnalisme, c’était un exemple. C’était un mec qui bossait tout le temps. Il n’était pas toujours titulaire l’année où j’ai joué avec lui mais il a toujours eu un bon état d’esprit, c’est un leader par l’exemple, par le travail. Ça reste un très bon souvenir d’avoir joué avec lui. Il y a beaucoup de gens qui me demandent souvent si je l’ai croisé à Paris. Je suis content d’avoir joué avec lui car c’est un mec qui m’a apporté dans le professionnalisme. C’était un joueur remarquable et même à 35 ans, il avait des qualités. Il était extraordinaire et très professionnel.
Vous êtes arrivé en 2007 à Paris, et c’est Alain Roche qui vous a fait venir. Aujourd’hui, il est l’actuel directeur sportif des Girondins. Quel regard portez-vous sur sa nomination actuelle au FCGB ?
Comme je vous disais tout à l’heure, je pense qu’avec Alain et Jean-Louis Gasset, le club prend une bonne direction. Le travail ne va pas se faire si facilement qu’on aimerait mais ils vont essayer de remettre le train dans le bon sens. Il y a beaucoup de travail mais le club est entre de bonnes mains. J’ai eu la chance de recroiser Alain récemment, on a pu échanger là-dessus. Je suis content, ce sont des gens bien qui sont à la tête du club actuellement. J’espère que le travail va porter ses fruits assez rapidement pour qu’on puisse retrouver Bordeaux là où il devrait être. Il y a du travail car ils ont repris le club dans un état un peu délicat. Je ne doute pas qu’ils vont réussir à relancer tout ça.
Vous avez joué avec Nicolas De Préville, l’attaquant actuel des Girondins de Bordeaux. Son expérience en Gironde a été pour le moins irrégulière. Les changements répétés d’entraineurs sur le banc bordelais ne l’ont pas aidé. Aujourd’hui, il a perdu sa place de titulaire en début d’année et semble se diriger vers un départ (fin de contrat). Que pensez-vous de sa situation actuelle ?
Nico est dans une situation un peu délicate. Après, c’est quelqu’un qui a un fort caractère et qui ne va pas lâcher. Même si les choses ne tournent pas rond pour lui actuellement, c’est quelqu’un qui a du tempérament et qui va se battre pour essayer de regagner sa place. Il a fait quand même de belles choses depuis qu’il est arrivé à Bordeaux, je pense que les gens ne vont pas oublier ça quand même. Il a subi la situation du club, beaucoup de changements d’entraîneurs, le flou au niveau de la direction… Il n’est pas arrivé dans la meilleure période de Bordeaux non plus. Ce n’est pas forcément le meilleur moment pour s’éclater sur le terrain. Il lui reste au moins 6 mois donc j’espère qu’il va inverser la tendance. Je le connais, c’est un mec qui ne lâche pas, qui est à maturité et qui a des qualités. Il a encore la possibilité de faire changer les choses. J’espère qu’il se donne les moyens pour inverser la tendance, qu’il travaille bien et que les choses vont s’améliorer pour lui. Je lui souhaite de tout cœur.
Vous avez joué sur deux postes lors de votre carrière : défenseur central et milieu défensif. On aimerait avoir votre avis sur les joueurs qui occupent ces postes à Bordeaux actuellement. Dans un premier temps, on va bien évidemment parler de Laurent Koscielny, avec qui vous avez joué. Il fait profiter le groupe de sa grande expérience. Vous qui l’avez vu éclore à Lorient, quel regard portez-vous sur sa carrière et sur son rôle dans le groupe des Girondins ?
Sa carrière a été extraordinaire. Je l’ai vu commencer en Ligue 1, il était déjà le joueur qu’il est maintenant. Il était dominant physiquement, bon techniquement, dans les duels et le jeu aérien. Il était très complet, niveau ++. Sa carrière est extraordinaire, à l’image de ses qualités. C’est quelqu’un d’une grande humilité. Je ne l’ai croisé que 6 mois à Lorient, on n’a pas pu beaucoup échanger mais je sais que les Lorientais en gardent un très bon souvenir, en tout cas tous les joueurs qui ont évolué avec lui. Sa carrière n’est pas due au hasard non plus. C’est quelqu’un qui travaille. Tout n’a pas été facile pour lui. Avant Lorient, il a débuté en Ligue 2. Guinguamp, ça ne s’est pas passé comme il voulait, il a dû aller à Tours pour se relancer. Il sait d’où il vient aussi. Il a gardé cette humilité-là. Sa carrière, que ce soit à Arsenal ou en Equipe de France, a été extraordinaire. Après, pour l’avoir vu jouer à Bordeaux, on retrouve le Laurent que l’on connaît : très bon dans l’anticipation, les lectures de trajectoire, dans les duels, dans le jeu aérien… C’est un défenseur moderne parfait. Il est très complet.
A côté de lui, il a Paul Baysse, qui a réussi à inverser la tendance. Ça n’a pas été simple pour lui depuis qu’il est revenu à Bordeaux. En plus, il y a eu de l’affect parce que c’est son club formateur. Je suis content pour lui. Et il y a Pablo aussi qui est aussi un joueur de haut niveau. Je pense que la défense centrale de Bordeaux n’est pas en manque de talent. Déjà, ce socle défensif est assez costaud cette année.
En milieu défensif, Bordeaux s’appuie principalement sur Otávio, qui est un joueur essentiel pour l’équilibre des Girondins actuellement. Et on sent justement que lorsqu’il n’est pas là, l’équipe est destructurée. Que pensez-vous de ce joueur ?
Justement, heureusement qu’il est là parce qu’à part lui, il n’y a pas d’autres milieux défensifs. C’est vrai que l’effectif est constitué d’une façon un peu bizarre. Mais c’est un joueur que j’aime beaucoup, qui est très bon dans le jeu court, il est bon techniquement. Il n’est pas dominant par son physique mais il apporte beaucoup de choses. Il colmate beaucoup de brèches, il compense beaucoup des erreurs de placement des joueurs devant lui. C’est un joueur intelligent, fin techniquement et très bon dans la relance. J’aime bien ce profil de joueur, il apporte beaucoup à l’équipe.
Ce weekend, Lorient et Bordeaux s’affronte pour conclure cette première partie du championnat. Lorient a chuté sévèrement face à Monaco cette semaine et Bordeaux, de son côté, a fait 0-0 à Metz. Comment voyez-vous ce match ?
Lorient va arriver déjà avec l’envie de ne pas prendre de but, vu qu’ils en ont déjà pris 5 mercredi. Ils sont très mal classés, ils sont avant-derniers. A mon avis, ils vont venir pour fermer le jeu. Même si ce n’est pas la vision du club, je pense qu’ils vont quand même le faire. Bordeaux jouera sans Hatem Ben Arfa, ils savent que ça va être un peu moins pétillant. Donc je pense que Lorient va venir d’abord pour ne pas prendre de but et ramener au moins un match nul. Ils vont essayer de se rassurer parce que les derniers matches sont un peu inquiétants, notamment la défaite de mercredi. Et Bordeaux, je n’ai pas vu les derniers matches donc c’est difficile de se prononcer mais j’ai l’impression qu’il y a du mieux dans le jeu. J’espère qu’ils seront meilleurs offensivement et qu’ils pourront se créer des situations. J’espère qu’on verra un joli match. Dans tous les cas, le résultat me conviendra parce que j’aime Bordeaux et j’aime Lorient. Je suis un peu partagé, j’ai du mal à choisir mon camp (rires).
Si Lorient vient pour fermer le jeu face à Bordeaux qui a eu son 10ème clean-sheet cette semaine, on se dirige vers un 0-0, non ?
Je n’espère pas. Mais c’est vrai que Bordeaux a retrouvé une base défensive, c’est important pour faire une saison consistante. On sait que ça pêche offensivement, ça manque un peu de liant, de réalisme. Mais je pense que Lorient a besoin de se rassurer… Je ne parierais pas sur le 0-0 parce que je ne le souhaite pas, mais si j’avais une pièce, je mettrais sur ce score-là quand même.


L’affaire "Ouaddou-MC Oujda" connaît ce mardi de nouveaux développements. L’ancien défenseur, aujourd’hui coach du MCO, a passé une contre-visite médicale auprès de la commission médicale régionale, qui a approuvé le certificat médical d’une durée de 20 jours, nous apprend Le 360. Par ailleurs, l’ex-Rennais a adressé un courrier au secrétaire général de la Fédération royale marocaine de football, Tarek Najem. Dans celui-ci, Ouaddou sollicite la médiation de l’instance et demande une rencontre avec le président du MCO afin de mettre les choses à plat, une condition nécessaire à une poursuite de sa mission sur le banc mouloudéen pour l’entraîneur.
Après son départ de Blois en 2017, Malamine Doumbouya a rejoint le Stade Rennais pour y poursuivre sa formation. Un club où il s’attendait à signer professionnel comme il le confie dans les colonnes de la Nouvelle République. "Moi-même, je pensais vraiment m’engager avec eux. Dès le mois d’octobre 2019, ils m’avaient fait une proposition, j’étais d’accord, et puis en février, le président Olivier Létang est parti, ensuite il y a eu le confinement et finalement en juin, le club n’a pas tenu ses engagements. Tout était à refaire. Heureusement, j’avais gardé de très bons contacts avec trois clubs, un de Ligue 1 et deux de Ligue 2."
Marcelo Bielsa peut remercier le Stade Rennais pour Raphinha. L'ailier brésilien offre hier la victoire à Leeds United sur la pelouse d'Everton (0-1). L'attaquant auriverde se positionne bien et surtout donner une solution différente à son tacticien. Alors, El Loco salue son professionnalisme et son état d'esprit depuis des débuts en Premier League. Bientôt titulaire indiscutable ?
C'était une nouvelle fois le temps des retrouvailles ce soir pour Edouard Mendy. Transféré cet été du Stade Rennais à Chelsea, le gardien a vu les Rouge et Noir tomber dans la poule de sa nouvelle équipe en Ligue des Champions. Déjà performant à l'aller, le portier a ce soir encore livré une belle prestation. Après la rencontre, Mendy a eu un bon mot pour les supporters rennais, qu'il aurait aimé retrouver pour un dernier aurevoir.
Voici ce qu'il a écrit : "Bravo à toute l’équipe pour cette victoire qui fait beaucoup de bien ! Ce fut un plaisir de revenir dans mon ancienne maison. Je vous souhaite une bonne continuation pour la suite Stade Rennais".
L’ambiance est quelque tendue aux Girondins de Bordeaux. La semaine dernière, Frédéric Longuépée a mis un coup de pression à Jean-Louis Gasset en lui rappelant son devoir de réserve en terme de communication. L’intéressé lui a répondu ce mercredi à deux jours d’aller à Rennes (19h) lors de la 11e journée de L1.
Le Roazhon Park aurait pu rendre hommage à un des héros de la victoire en Coupe de France en 2019 (buteur de la tête en finale contre le Paris SG) ce vendredi (11e journée de Ligue 1). Mais Mexer (32 ans), aujourd'hui aux Girondins de Bordeaux, ne sera pas du voyage à Rennes. Souvent blessé, le Mozambicain, actuellement touché aux ischio-jambiers et 4e ou 5e à son poste dans la hiérarchie de Jean-Louis Gasset, n'a même pas encore joué une seule minute cette saison en championnat avec le club au scapulaire. Prévisible ? La réponse est oui si l'on en croit les informations de 20 Minutes.
Signant au Stade Rennais F.C. en 2007, le grand suédois a cumulé 102 matchs de Ligue 1 Uber Eats aidant le club à terminer dans le top 10 à trois reprises. Peter Hansson devient également le capitaine de l’équipe bretonne lors de sa dernière saison et participe à son parcours jusqu’en finale de Coupe de France en 2009.
Pendant onze saisons, de 1982/1983 à 1992/1993, le nom du laboratoire Pfizer s'est affiché en toutes lettres sur le maillot du Stade Rennais. Mais les relations entre le groupe pharmaceutique et le club allaient bien au-delà d'un simple sponsoring maillot. Explications.

Malgré le départ de Jean-Raphaël Soucaret à la fin de l'année 1990, remplacé par René Ruello, Pfizer restera sponsor maillot jusqu'en 1992-1993. Le président de Pfizer France tentera même un retour au club quelques mois après son éviction, sans succès. Il évoquait son possible retour dans cette interview à Ouest-France :
Pfizer perdra son influence au Stade Rennais dès l'arrivée du Groupe Pinault, en 1993 comme sponsor maillot, puis comme actionnaire principal en 1998.
Mario, pourquoi avez-vous choisi de jouer au Stade Rennais F.C il y a 14 ans ? Un choix qui a pu paraître étonnant à l’époque.
Serial buteur au Stade Brestois en catégories jeunes avec plusieurs doublés consécutifs, Assadillahi Ahamada a également fréquenté les rangs du CPB Bréquigny en U17 DH ainsi que celles du CPB Blosne au tout début de sa formation. Rennais d’origine, l’ancien meneur de jeu brestois (21 ans) a également porté les couleurs du Stade Rennais pendant sa formation (2009 – 2014). Appelé en février 2018 pour honorer les couleurs de l’Equipe de France en U19, il intégrait le groupe professionnel et participait aux entraînements du Stade Brestois en compagnie de six autres pousses : Hianga M’Bock, Rafiki Saïd, Félix Menn, Eric Bocat, Idrissa Dioh et le gardien Titouan Guéguen c’est assurément un renfort de poids pour la N3 de l’AGL Drapeau Fougères alors qu’il arrive libre dans le groupe de Pierre-Yves David !
Titulaire indiscutable du Paris Saint-Germain au poste de latéral gauche, le défenseur espagnol manque cruellement à Thomas Tuchel. Certes, le champion de France en titre compte deux autres joueurs à ce poste, à savoir Layvin Kurzawa et Mitchel Bakker. Mais pour l’heure, ni l’international français ni l’ancien joueur de l’Ajax Amsterdam ne parviennent à faire oublier Juan Bernat. Ainsi, il serait judicieux de recruter un latéral gauche lors du mercato hivernal. Mais comme cet été, les moyens seront limités pour Leonardo. Il faudra ainsi se creuser la tête et selon Don Balon, une piste totalement inattendue est étudiée par l’état-major du PSG.


