Alors qu’il brigue la présidence de la Ligue de Football Professionnel mardi 10 septembre lors de l’assemblée générale prévue à l’occasion, Cyril Linette aurait souhaité que le Stade Rennais et son président Olivier Cloarec puissent intégrer le conseil d’administration de la LFP.

Mardi 10 septembre, Cyril Linette briguera la présidence de la Ligue de Football Professionnel face à Vincent Labrune, candidat sortant. Le sort de la LFP sera entre les mains de 17 votants, dont neuf entraîneurs de clubs professionnels (sept de Ligue 1 et deux de Ligue 2).

Parmi eux et après l’annonce de Waldemar Kita de ne pas se présenter à l’élection du conseil d’administration, seul un dirigeant de club de l’Ouest pourrait être de la partie : Loic Féry (Lorient), s’il fait partie des deux élus face à Bernard Joannin (Amiens) et Pierre-Olivier Murat (Rodez).

Un maigre compte pour une zone riche de près d’une dizaine de clubs professionnels. "Je le regrette, la validation de ma candidature pour la présidence est arrivée un peu trop tard pour que j’incite ces dirigeants à se présenter pour le CA", nous a expliqué Cyril Linette lors d’une rencontre organisée vendredi.

Ils y ont toute leur place
Dans le grand ouest, l’ex patron des sports de Canal+ avait notamment un nom en tête. "Je pense surtout à Olivier Cloarec. Parce que c’est quelqu’un qui j’apprécie énormément, que Rennes est un grand club français et que la famille Pinault est une des rares grandes familles industrielles à être présente dans le foot. Et je pense qu’ils ont toute leur place au sein du conseil d’administration afin de défendre les territoires, le patrimoine, la French Touch."

Sans qu’il n’en veuille au concerné : "Olivier est extrêmement pris par son club et sa tâche, il n’est pas un adepte des jeux politiques donc je pense que ce n’est pas son sujet de prédilection. […] Et c’est le temps que ça prend. Il y a des conseils tout le temps, il faut se mobiliser, lire des documents. Un garçon comme Olivier vous dirait qu’il a beaucoup de travail avec le Stade Rennais, ce qui est vrai."

Dimanche 15 septembre, le Stade Rennais de Julien Stéphan tentera de se relancer après deux défaites aux dépens d'un Montpellier où Michel Der Zakarian est menacé.

Après des débuts rêvés face à l'Olympique Lyonnais (3-0), le Stade Rennais s'est pris deux fois les pieds dans le tapis à l'extérieur, à Strasbourg (1-3) puis à Reims (1-2). De quoi poser la question de l'avenir de Julien Stéphan, alors que le SRFC espère se mêler à la lutte pour les places européennes après une saison 2023-24 décevante. Pour l'heure, son poste n'est pas en danger, mais qu'en sera-t-il si jamais il y a une nouvelle déconvenue lors du match contre Montpellier dans deux dimanches au Roazhon Park ?

Der Zakarian limogé en cas de défaite à Rennes ?
Ce qui est sûr, c'est que cette affiche entre Rennais et Montpelliérain mettra aux prises deux entraîneurs en danger. En effet, dans le camp héraultais, Michel Der Zakarian pourrait ne pas survivre à une nouvelle contre-performance, lui dont l'équipe n'a pris qu'un point lors des trois premières journées (1-1 contre Strasbourg, 0-6 face au PSG, 1-3 contre Nantes). L'ambiance est délétère en interne au MHSC, les dirigeants faisant des reproches aux joueurs et inversement. Mais comme toujours, c'est l'entraîneur qui devrait faire office de fusible. Et ainsi, Julien Stéphan pourrait assure son avenir en précipitant le renvoi d'un confrère...

Lors du dernier mercato estival, le Stade Rennais a recruté l’ailier portugais Jota (25 ans) pour 10 millions d’euros en provenance d’Al-Ittihad.

Souvent comparé à l’ancien Rennais Ousmane Dembélé, Jota refuse les parallèles avec le joueur du Paris Saint-Germain, soulignant qu’il préfère se concentrer sur son propre jeu sans se comparer à d’autres talents.

"Difficile de comparer, nous sommes tous différents, Ousmane c’est Ousmane et Jota c’est Jota, on a chacun nos points forts. Je ne le connais pas personnellement mais je sais qu’il y a quelques années on m’avait dit que dans le jeu Football Manager, Ousmane me transférait toujours dans son équipe".

J’ai trouvé ça plutôt amusant
"J’ai trouvé ça plutôt amusant, sinon je ne le connais pas personnellement, mais j’aurais certainement l’occasion de le rencontrer désormais", a répondu le Lusitanien pour le site officiel du club breton.

Brice Daumin, le patron de DAZN France, a répondu à de nombreuses interrogations qui concernent sa plateforme.

DAZN France, le nouveau diffuseur du championnat français, arrive au terme de son premiers mois de travail en Hexagone. C’est l’heure de faire un premier bilan. De l’extérieur, il parait mitigé, mais ses responsables, eux, s’en satisfassent amplement.

DAZN garde ses chiffres secrets
Brice Daumin, leur PDG, s’est exprimé dans un entretien au Parisien. Il en a alors profité pour s’autocongratuler de ce que son groupe a déjà produit. "On est vraiment contents de ce qu’on a fait en si peu de temps. Une mise en place et une exécution aussi rapide et sans un bug, personne ne l’a fait avant… Bravo DAZN !", a-t-il lâché.

S’il est prompt à se jeter les fleurs, le représentant de la firme britannique a refusé cependant de divulguer le nombre d’abonnés qui a été enregistré. "C’est une excellente question, s’est-il contenté de rétorquer avec le sourire. On a signé un deal sur cinq ans : c’est un marathon. On est dans une phase de montée en puissance. C’est trop tôt pour communiquer quoi que ce soit en termes de résultat. Le bilan, c’est certain qu’on va le partager, mais pas maintenant".

Pas plus cher qu’avant
Les suiveurs du football français ont contesté le prix fixé par la plateforme. Daumin s’est exprimé dessus et a indiqué qu’il n’y avait pas de quoi être scandalisé. "Si on regarde l’évolution de l’accès à la Ligue 1, le prix n’a fait que baisser. DAZN, avec une offre à 29,99 euros par mois, même en faisant l’addition de BeIN Sports à 15 euros par mois, ce n’est pas plus cher que ce qui a existé auparavant. Tout le monde parle du prix en disant que c’est plus cher. Mais plus cher par rapport à quoi ?".

Si DAZN ne baisse pas ses couts, l’IPTV et la retransmission illégale risquent de perdurer. Pour Daumin, c’est un vrai fléau avec lequel il convient d’en finir au plus vite. "Ce sont des organisations criminelles, mafieuses, pédocriminelles, il faut l’avoir en tête. Mais aujourd’hui, il y a une banalisation de ça", a-t-il déploré.

Dans un entretien donné au Parisien, Brice Daumin, le PDG de DAZN France, a tenu à défendre la plateforme, cible de très nombreuses critiques depuis son arrivée comme diffuseur de la Ligue 1. Il a notamment défendu le prix de l’abonnement et dénonce l’usage massif du piratage.

Face à la tempête, Brice Daumin, PDG de DAZN France, sort du bois pour défendre sa chaîne dans un entretien accordé au Parisien. Le nouveau diffuseur de la Ligue 1 doit en effet faire face à de très nombreuses critiques sur le prix de l’abonnement mais aussi parfois sur la qualité de la prestation.

Après avoir fait part de sa satisfaction concernant la mise en place de DAZN en quinze jours après l’accord trouvé avec la LFP le 30 juillet, Brice Daumin a défendu le savoir-faire du groupe. "Nous sommes un acteur solide, reconnu, qui sait traiter le sport et le football, on l’a prouvé dans les pays où on est installés", comme les États-Unis, l’Italie ou le Canada.

Le piratage, un scandale
Questionné sur le nombre d’abonnés actuel (1,5 million attendu dans les prochains mois), le PDG a botté en touche, expliquant que la signature du contrat portait sur cinq ans et était "un marathon", s’engageant à communiquer des résultats dans le futur. Ajoutant : "On est un nouvel acteur : il faut écouter, comprendre, regarder ce qui fonctionne, ce qu’il y a à améliorer."

Au sujet du prix de l’abonnement, le principal point de discorde, Brice Daumin estime que la fronde vient du fait que les abonnés ne sont pas au courant de tous les contenus de DAZN. "Nous avons beaucoup de sports de combat, la Ligue des champions féminine, la Betclic Élite (basket-ball) qui arrive", énumère-t-il.

Enfin, il s’est voulu ferme face à la prolifération du piratage en France pour suivre la Ligue 1, que cela soit en streaming, sur Telegram ou bien par IPTV, s’insurgeant contre sa "promotion", en France, un véritable "scandale". "C’est le seul pays dans lequel DAZN arrive où on vit une telle situation. On n’a jamais vu ça ailleurs", se désole-t-il.

Candidat à la présidence de la LFP, Cyril Linette était l’invité de l’After Foot sur RMC ce mercredi 4 septembre. Parmi ses idées pour relancer le football français, l’ancien directeur des sports du groupe Canal+ propose de relancer la Coupe de la Ligue mais dans un nouveau format.

Vainqueur de la dernière Coupe de la Ligue en juillet 2020, le PSG tombeur de l’Olympique Lyonnais (0-0 a.p. , 6-5 t.a.b) pourrait finalement avoir un successeur dans les prochaines années.

En effet, Cyril Linette, candidat à la présidence de la LFP et adversaire de Vincent Labrune aimerait relancer cette compétition créée en 1994. "Moi j’avais regretté la disparition de la Coupe de la Ligue. Elle a été arrêtée parce qu’il n’y avait plus de diffuseur et parce que les clubs européens ne voulaient plus la jouer. Je peux le comprendre. Que le PSG ne joue pas la Coupe de la Ligue avec le programme de la Ligue des champions, c’est parfaitement normal", a déclaré l’ancien directeur des sports du groupe Canal+ sur les ondes de RMC.

Permettre à des clubs intermédiaires de gagner
Pour remédier à ce problème et donc à un retour de cette coupe, Cyril Linette propose d’en changer le format. "Si les clubs européens ne jouent pas la Coupe de la Ligue et qu’on remet la Coupe de la Ligue sans les clubs européens avec une place en Ligue Conférence au bout, on donne quand même la possibilité à des clubs intermédiaires de faire des finales et gagner une Coupe, ce qui ne peut plus arriver dans le foot aujourd’hui. Il faut avoir des compétitions qui permettent à des clubs intermédiaires de gagner et de se faire plaisir."

Pierre Ménès l'assure, les élections pour la présidence de la LFP ne réserveront aucune surprise et Vincent Labrune sera réélu car les dés sont pipés.

La guerre fait rage, dans le football français, entre les pros-Labrune et les antis. Les premiers sont, en gros, les présidents de L1 et les seconds... tous les autres. Chaque camp se rend coup pour coup. A chaque fois qu'un patron de club apporte son soutien au président de la LFP, comme hier Damien Comolli, il entraîne une réaction de l'autre camp. Daniel Riolo s'y est collé le soir même sur RMC mais Pierre Ménès a frappé plus fort en écrivant sur X :

On va avoir droit à un simulacre de vote
"Labrune et ses sbires Caillot et Nicollin est en train de faire sa sale tambouille pour les élections de la ligue. Selon mes infos, tout est verrouillé et on va avoir droit à un simulacre de vote. C’est une honte absolue."

Une accusation gravissime car une élection truquée pourrait avoir des conséquences importantes comme une intervention de l'Etat. Bien sûr, ce ne sont pas les bulletins en eux-mêmes qui seraient mal comptés mais la façon de voter, seuls les partisans de Labrune étant amenés à passer aux urnes. Heureusement, à force de hurler au loup, les Ménès, Riolo, Linette et autres Bouchet ont fini par attirer l'attention des politiques...

Pour l'heure, Julien Stéphan ne serait pas en danger pour son poste d'entraîneur du Stade Rennais.

Après seulement trois matchs de championnat disputés cette saison où le Stade Rennais s'est déjà incliné par deux fois, Julien Stéphan est déjà annoncé sur la sellette à Rennes.

Stéphan n'est pas en danger
Mais selon les informations de L'Équipe, le technicien français de 43 ans ne serait pour l'heure pas menacé. "Julien Stéphan n'est pas sous pression, mais l'attente est forte après l'échec de la saison passée", a expliqué le quotidien sportif. L'attente serait donc grande pour Julien Stéphan, surtout que le club Rouge et Noir a beaucoup déboursé cet été, recrutant pas moins de 10 joueurs (Mohamed Jaouab, Albert Gronbaek, Glen Kamara, Leo Ostigard, Hans Hateboer, James Jordan, Henrik Meister, Mikayil Faye, Jota et Naouirou Ahamada).

Très critiqué en raison de son tarif, DAZN peine à convaincre les consommateurs de s’abonner si l’on se fie aux premiers chiffres qui ont fuité et ceux-ci sont assez terribles pour le diffuseur principal de la Ligue 1.

Il y a un mois, DAZN a lancé ses offres à 30 euros par mois avec engagement et à 40 euros par mois sans engagement pour s’abonner à la Ligue 1. A ce prix, les consommateurs peuvent regarder huit matchs par journée en direct et un en décalé… et pas grand chose de plus dans la mesure où en France, la plateforme anglaise ne dispose pas de beaucoup de droits sportifs. Très vite, le prix de DAZN a scandalisé supporters et observateurs, ceux-ci jugeant que la Ligue 1 à elle seule ne méritait pas une telle somme.

Le piratage a explosé à tel point que l’on se demande si DAZN arrivera à devenir rentable en France. Sur les ondes de RMC, Daniel Riolo a apporté un premier élément de réponse en dévoilant le nombre d’abonnés à DAZN après un mois de Ligue 1 sur la plateforme anglaise. Et le chiffre est absolument terrible si celui-ci venait à se confirmer puisque selon l’éditorialiste de l’After Foot, seulement 100.000 personnes se sont abonnées au diffuseur n°1 de la Ligue 1. Un chiffre ridicule quand on sait par exemple qu’à l’époque de Canal +, il n’était pas rare que les affiches de l’OM ou du PSG regroupent un million de personnes.

Seulement 100.000 abonnés à DAZN ?
Le chiffre de 100.000 abonnés est d’autant plus terrible pour DAZN que la société britannique a publiquement affirmé qu’elle visait 1,5 millions d’abonnés sur l’année. Autant dire qu’avec une telle politique tarifaire, elle n’y parviendra pas et ce n’est pas trahir un secret que de le dire. DAZN n’a plus le choix et devra proposer des offres plus attractives dans les semaines et les mois à venir si elle veut redresser le tir et atteindre ses objectifs ou tout du moins limiter la casse. Car ce n’est clairement pas avec 100.000 abonnés qu’elle parviendra à être rentable en payant 400 ME par an à la LFP pour la diffusion de huit matchs de Ligue 1 en direct. Encore une mauvaise nouvelle pour le football français dans un contexte tendu alors que se jouent le 10 septembre prochain les élections à la tête de la LFP.

D’après Daniel Riolo, DAZN n’aurait qu’un peu plus de 100 000 abonnés.

Avec beIN Sports, DAZN a décroché les droits TV de la Ligue 1 pour la saison 2024-2025 et diffuse depuis le début de la saison huit des neuf matchs par journée. Mais alors que le prix d'abonnement fixé par la chaîne britannique a provoqué une vive polémique et le boycott d'un certain nombres de personnes, Daniel Riolo a dévoilé ce mardi soir le nombre d'abonnés de DAZN.