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Maouassa et Niang ont repris les entraînements collectifs

Tandis que le Stade Rennais se prépare à la réception de Bordeaux (vendredi 20 novembre) durant cette trêve internationale, Faitout Maouassa et M’Baye Niang ont effectué leur retour à l’entraînement collectif.
DS 0179Après deux défaites 0-3 à Chelsea en Ligue des champions puis Paris en Ligue 1, le Stade Rennais profite de la trêve internationale pour travailler en vue de la réception de Bordeaux, vendredi 20 novembre.

Niang opérationnel plus rapidement
Privé de plusieurs internationaux partis en sélection, le staff professionnel du Stade Rennais a néanmoins enregistré les retours de Faitout Maouassa et M’Baye Niang aux séances d’entraînement collectif. Le latéral gauche a un temps de retard sur l’attaquant, qui n’a cessé de travailler en individuel depuis le début de saison, alors que l’ancien Nancéien était tenu écarté des pelouses à cause d’une blessure. L’international sénégalais devrait donc logiquement être opérationnel plus rapidement.

18 anecdotes sur Eduardo Camavinga

Le 10 novembre 2002 est né Eduardo Camavinga. 18 ans plus tard, Iceman épate la planète football toute entière et décroche un record à chaque fois qu’il a la balle au pied. L’occasion de découvrir ou redécouvrir le Rennais en 18 anecdotes.

DS 0168

  1. Rescapé. Né en Angola, Eduardo Camavinga n’est devenu français qu’en 2019, ses documents d’état civil ayant brulé dans l’incendie de la maison familiale.
  2. Précocité. Lorsqu’il est en CP, plusieurs surveillants de son école de Bretagne remarquent son talent inné pour le football et poussent ses parents à l’inscrire au club de la ville.
  3. Caractère. Lors de son premier entraînement avec l’équipe première du Stade Rennais, Eduardo Camavinga a taclé de façon très marquée Hatem Ben Arfa.
  4. Parle pas d’âge. Il est le premier joueur né en 2002 à avoir joué dans un des cinq grands championnats européens.
  5. Impatient. Le 11 novembre 2019, il remplace au pied levé Mattéo Guendouzi en Équipe de France Espoirs, moins d’une semaine après sa naturalisation.
  6. Supercentenaire. Face à la Croatie en septembre dernier, il est devenu le plus jeune joueur français à être sélectionné depuis 1910.
  7. Timide. Avec les Bleus, il attend généralement que tout le monde soit assis dans le bus ou à table avant de s’installer.
  8. Impatient, bis. Il est également le plus jeune joueur pro, buteur et passeur décisif du Stade Rennais.
  9. Serein. À dix-sept ans et onze mois et face à l’Ukraine, il est devenu le plus jeune buteur des Bleus. Le tout avec un geste acrobatique, dos au but et en pleine lucarne.
  10. Sobriquet. Grâce à ses performances remarquées, L’Équipe le surnomme régulièrement « Eduardo pieds d’argent » dans ses colonnes.
  11. Rêve. Depuis tout petit, Camavinga est fan des Bleus, à tel point qu’il revisionne régulièrement la finale de la Coupe du Monde 1998.
  12. Responsabilités. « Ce qui vient de nous arriver est tragique mais c’est toi qui va relever la famille » lui a dit son père après l’incendie de leur maison. Devin ?
  13. Éclectisme. Lors de sa formation, il a évolué en attaque et en défense centrale avant d’être replacé au milieu.
  14. Basileboliesque. À 17 ans et 341 jours, il est devenu le plus jeune joueur à franchir la barre des 50 matches en Ligue 1. Mieux qu’un certain Basile Boli.
  15. Intégration. À Rennes, c’est Steven Nzonzi qui l’a pris sous son aile et qui l’aide au quotidien à se dépasser.
  16. Idole. Eduardo Camavinga est un fan assumé de Cristiano Ronaldo, qui lui a remis son maillot lors du dernier France – Portugal.
  17. Précocité, bis. Dans sa musette des records, le moins glorieux est sûrement celui décroché le 24 octobre 2019. A cette date, il est devenu le plus jeune joueur de l’histoire à être expulsé en Ligue Europa.
  18. Lucidité. Après une première saison réussie en 2019-2020, il a choisi de rester à Rennes pour s’aguerrir une année supplémentaire avant de s’envoler vers un top club.

Joyeux Anniversaire ...

DS 0166Eduardo Camavinga fête aujourd'hui ses 18 ans et on peut dire qu'il a déjà réalisé de grandes choses pour son jeune âge !

Le huis clos, nouvelle "maladie" du sport pro

Réservé cet été à la Ligue des champions de football, le huis clos s’étend désormais aux autres sports professionnels. Entre perte de légitimité du sportif et baisse de motivation, comment bien jouer devant des tribunes vides ?
DS 0163Un stade en fusion. Une bronca pas possible à chaque possession de l’équipe adverse. Des chants qui montent des tribunes et qui vous "mettent les poils". Un joueur au regard extatique qui se tourne vers les tribunes en se tapant le poing sur le cœur… Tout ça n’existe plus autour des terrains aujourd’hui. La faute à cet insupportable huis clos, mal nécessaire pour aller mieux, mais qui rend malade le sport professionnel en France.

"On joue pour jouer devant un stade plein"
"J’aime ça, les atmosphères qui se dégagent des matchs. J’en fais une force, je joue avec ça. Tout footballeur joue pour jouer dans un stade plein. Face à Monaco, s’il y a zéro spectateur, on ne gagne peut-être pas. Le football sans spectateur, c’est un crève-cœur", pointe le gardien du Stade Brestois Gautier Larsonneur.

À une semaine et demie de jouer un premier match à huis clos à La Rabine contre Perpignan, le pilier du Rugby Club de Vannes Blaise Dumas est tout aussi circonspect. "Ça nous chiffonne qu’il n’y ait pas notre public, c’est quand même notre 16e homme, qui sait nous pousser dans les moments durs pour nous et qui nous redonne le moral quand on a ces coups de mou".

Plus le héros qui entre dans l’arène
Ancien triathlète, préparateur mental pour l’équipe du Quimper Volley depuis sept saisons et pour celle de basket des Béliers de Kemper depuis cette année, Ronan Salaün détaille les conséquences imposées par le huis clos.

"Chaque sportif vit cette situation de façon différente, mais il y a quand même un aspect général que je peux ainsi résumer : sans public, le sport, qui est un très puissant secteur d’émotions, perd de son sens et le sportif sa légitimité car il n’assume plus son rôle de conducteur d’émotions, il n’est plus le héros qui entre dans l’arène pour faire plaisir à son public en jouant un rôle social important avec son environnement".

Baisse de motivation
Le corollaire immédiat, c’est la baisse de motivation. "J’ai clairement remarqué que la motivation était amenuisée chez les sportifs qui jouent à huis clos. Ils ne sont plus sublimés par leurs supporters et il n’y a plus de différence pour eux entre un match et un entraînement, voire une rencontre à l’extérieur", complète Ronan Salaün.

"Quand on voit le public arriver au fur et à mesure lors de l’échauffement, ça met en condition. Toute cette ambiance-là fait que tu te concentres pour offrir aux spectateurs un spectacle, ça motive forcément. C’est un inconvénient de n’avoir personne dans les tribunes, l’équipe à domicile peut moins se transcender", confirme la handballeuse du Brest BH Pauline Coatanéa. "Les joueuses ont besoin d’être portées, sublimées par des gens qui les soutiennent, l’ambiance fait partie d’une espèce de conditionnement chez les joueuses, même si elles sont professionnelles. Il y a un partage de l’émotion, c’est pour ça qu’on fait du sport", renchérit son entraîneur Laurent Bezeau.

Gautier Larsonneur a également remarqué que "l’aspect sensoriel joue beaucoup. Quand tu entends crier, applaudir, c’est important, ça met plus d’intensité".

Et sur un plan purement comptable, sans parler des recettes en moins et d’une perte sèche, une équipe qui se produit à domicile sans public aurait de moins bons résultats. "J’ai lu une étude sur le foot qui montre que les équipes à domicile à huis clos gagnent moins et produisent moins d’actions, moins de tirs cadrés moins de dribbles etc. Sans oublier le poids conscient ou inconscient des supporters sur le corps arbitral", livre Ronan Salaün.

Comment faire abstraction ?
Comment faire abstraction d’un tel contexte ? "Il faut se recentrer sur soi-même, s’accrocher à autre chose comme sa prestation personnelle et la cohésion collective", estime l’entraîneur du Quimper Volley Martin Hroch. Pour le premier match à huis clos que son équipe a disputé samedi dernier, il n’a d’ailleurs rien changé de particulier à la préparation de cette rencontre. "Ça n’a pas été dérangeant dans notre façon de jouer, mais c’est un élément à surveiller si ça le devient pour les joueuses".

Le rugbyman vannetais Blaise Dumas est raccord. "Pour notre match à huis clos du 19 novembre, on ne va pas changer notre mode de fonctionnement. Tout le monde sait ce qu’il a à faire sur un terrain. Ça reste particulier et ça fait bizarre mais ça ne change rien dans notre préparation. Il faut simplement se dire que c’est pour avoir des jours meilleurs avec nos supporters".

"Il faut être plus fort mentalement quand les supporters sont absents. Mais il n’y a rien de mieux qu’un public en feu pour faire basculer un match serré", avoue le basketteur des Béliers de Kemper Bathiste Tchouaffé.

Jérémy Doku doit apprendre la patience

Arrivé à Rennes lors du dernier mercato avec l’étiquette de joueur le plus cher de l’histoire du club, l’ailier belge de 18 ans n’a pas encore dévoilé toute l’étendue de son talent. Julien Stéphan, conscient des qualités et des progrès que Jérémy Doku doit réaliser, demande de la patience.
DS 0158Il est arrivé au Stade Rennais avec l’étiquette du plus gros transfert de l’histoire du club (26 millions + bonus à la revente). Du haut de ses 18 printemps, c’est la première fois que Jérémy Doku quitte son plat pays natal. Par le passé, son talent précoce avait déjà attiré les convoitises de clubs plus huppés. En 2017, Liverpool s’était notamment positionné. À l’époque, il avait préféré décliner ces avances.

Cette fois, quand Rennes a fait preuve de son intérêt, l’international belge (cinq sélections depuis le mois de septembre) n’a pas hésité longtemps. C’est allé très vite, retrace celui qui possède aussi la nationalité ghanéenne. J’ai été mis au courant une semaine avant mon arrivée. Le projet proposé m’a convaincu. À mon âge, j’ai besoin de jouer. Ce club m’a vraiment attiré. Je sentais que je pouvais franchir une nouvelle étape ici. Je ne voulais pas aller trop haut non plus. Rennes, c’est le club où je peux jouer, les autres clubs me voient et je participe à la Ligue des champions. C’est parfait, c’est magnifique. C’est vrai que j’ai eu des contacts avec des plus grands clubs. Mais ça ne m’intéressait pas.

Supersonique sur le terrain, Jérémy Doku préfère ne pas griller les étapes quand il s’agit de sa carrière. Après huit saisons au RCS Anderlecht où il a été formé et a paraphé son premier contrat pro à 16 ans, c’était le bon moment pour lui de se frotter à un championnat d’une autre envergure. Ça va très vite en Ligue 1, concède-t-il. Si tu ne marques pas, tu paies cash derrière. Dans les duels, c’est très dur aussi.

"Il faut être patient avec lui"
Débarqué dans les dernières heures du mercato, Jérémy Doku a connu une intégration atypique avec le SRFC. Juste après avoir signé son contrat de cinq saisons avec le club breton, il a rejoint sa sélection pour une campagne de trois matches internationaux (deux fois titulaires, une fois entré en cours de jeu). Il a connu sa première en Ligue 1 le 16 octobre dernier, à Dijon (2-2), où il est entré en fin de partie. Depuis, le nouveau numéro 18 de Rennes a pris part à une autre rencontre de championnat (Angers) et deux de Ligue des champions (Krasnodar et Séville).

Sa principale difficulté est d’arriver à une période où on ne s’entraîne plus (du fait de l’enchaînement des matches), précise Julien Stéphan. Pour tous ceux qui sont arrivés en fin de mercato, a fortiori lui qui est parti avec sa sélection très rapidement, ce n’est pas simple. Les matches vont s’enchaîner, les repères et les automatismes seront de mieux en mieux avec ses partenaires.

Jusqu’ici, le technicien breton l’a exclusivement utilisé dans le couloir droit. Mais il peut aussi évoluer sur le flanc gauche. Auteur de trois buts la saison passée avec Anderlecht, Jérémy Doku n’a pas encore trouvé le chemin des filets avec ses nouvelles couleurs. Pas de quoi inquiéter Julien Stéphan qui se montre satisfait des premiers pas de son nouvel atout offensif. Ce qui m’a plu, c’est qu’il est entré dans les rencontres sans dénaturer son style de jeu. C’est important. Il doit exprimer ses qualités : l’explosivité, le dribble et l’élimination. Il n’a pas été timide. Mais il faut être patient avec lui. Il a peu d’entraînements communs avec ses coéquipiers.

"Je dois être encore plus efficace"
L’entraîneur des Rouge et Noir en convient : Jérémy Doku doit encore travailler afin de donner la pleine mesure de son potentiel. Ce qui implique aussi une gestion particulière. Son profil explosif et musculeux requiert une attention particulière. Le Belge découvre aussi les semaines chargées avec des rencontres tous les trois jours. À l’unisson avec son entraîneur, il est conscient qu’il doit progresser. J’ai pu montrer ce que je suis capable de faire, mais je dois être encore plus efficace. Je suis venu pour marquer et délivrer des passes décisives. Je dois m’améliorer là-dessus.

Jérémy Doku doit maintenant passer de la parole aux actes. Le derby, face à un Stade Brestois timoré, est une belle occasion pour ouvrir son compteur buts avec les Rouge et Noir.

Avec le reconfinement, Mediapro en position de force ?

Le reconfinement a rebattu les cartes dans la lutte qui oppose Mediapro à la LFP. Le diffuseur est désormais en meilleure position pour négocier.
DS 0144Et si le reconfinement était la meilleure chose qui pouvait arriver au groupe Mediapro ? Pour rappel, les compétitions sportives professionnelles ne seront pas suspendues, comme l’a annoncé la ministre des Sports Roxana Maracineanu devant l’Assemblée nationale mercredi soir. Et les championnats de football continueront à être diffusés par le groupe sino-espagnol.

La mobilisation de la Ligue et des acteurs du foot français devrait faiblir avec cette nouvelle donne, qui semble être une véritable aubaine pour Mediapro. En l’état actuel des choses, Téléfoot continue à diffuser les rencontres de Ligue 1 et de Ligue 2 sans avoir payé le moindre euro en octobre, obligeant la LFP à emprunter. On se dirige vers la même chose début décembre, en attendant une éventuelle solution de la part de la LFP. Ce statu quo fait le jeu de Mediapro et de son président Jaume Roures, lequel ne espère toujours une renégociation des droits TV. « Personne ne pouvait prévoir les effets socio-économiques du Covid. Cela nous a amenés à voir avec la Ligue comment nous adapter à cette situation, sans remettre en cause l’engagement d’avril 2018, a-t-il justifié. Il faut avoir confiance dans le processus de conciliation. Je ne vois pas pourquoi on ne trouverait pas des solutions ».

La crise sur le gâteau
Mediapro a avant tout besoin de temps et le reconfinement lui offre une belle quantité de cette denrée. Si l’objectif affiché du diffuseur est d’obtenir à terme 3,5 millions d’abonnés pour arriver au point d’équilibre, la chaîne ne compte pour l’heure 600.000 suiveurs. Selon l’avocat du groupe, la conciliation peut durer trois à quatre mois, à majorer par le reconfinement qui a tendance à ralentir les processus administratifs et judiciaires. Ce qui aura pour conséquence, en outre, de geler la prochaine échéance à venir de décembre. « Nous sommes très confiants », a avancé l’avocat du groupe, estimant que le taux d’issue favorable à une conciliation étant généralement très élevé. Bref, pour l’heure, dans le bras de fer qui l’oppose à la LFP, Mediapro ne pouvait pas rêver mieux, étant désormais en position de force. Le sprint vers une solution rapide s’est transformé course d’endurance et à ce jeu, le diffuseur ibérique espère avoir la LFP à l’usure. Les solutions de remplacement ne sont pas légion, la conciliation risque de durer plusieurs mois et le reconfinement arrive comme une crise sur un gâteau déjà fort peu ragoûtant. Une certitude, une seule, émerge : les clubs français ne risquent pas d’être à la fête en cette fin d’année.

Le collectif ne veut pas du projet d’extension du Stade Rennais

DS 0137aIls s’appellent Anthony Morand, David Poisot, Céline Vervale et sont membres du collectif de sauvegarde de la Prévalaye composé d’habitants de tous les quartiers rennais. Tous trois et leurs soutiens (nombreux) dénoncent le projet d’extension de huit hectares du club rennais (nouveaux terrains, nouvelle restauration…), autour de la Piverdière. “Nous avons appris l’info comme tous les habitants de Rennes par la presse dans le courant de l’année 2019 “, explique David Poisot.
DS 0137bUne fin de non recevoir
Très remontés, les trois Rennais et leurs amis s’opposent aujourd’hui vivement à l’agrandissement. “La ville de Rennes a voté l’état d’urgence climatique en juin 2019”, explique David Poisot. “Nous ne leur avons pas mis un pistolet automatique sur la tempe pour ce vote ! Or ce qui se passe ici dans le cadre de l’aménagement du Stade Rennais est en violation complète des enjeux bioclimatiques et du vœu pris par la mairie ! “

Avec le club de football et la mairie, les membres du collectif n’ont pas eu d’explications. “Nous avons eu aucun contact de la part du Stade Rennais”, peste Céline. “C’est une fin de non-recevoir quasi systématique de la part de la mairie”, ajoute Anthony Morand. Un sentiment partagé par le troisième riverain, David Poisot : “La ville s’est pliée au diktat du Stade Rennais en engageant des négociations secrètes et opaques. C’est tout à fait contraire à son désir de mettre de la démocratie dans ses décisions”

Le retrait pur et simple du projet
En février, les trois riverains ont contacté l’écologiste Matthieu Theurier, aujourd’hui allié de la maire Nathalie Appéré. “Notre liste est contre tout projet d’extension du stade qui dénaturait le site de la Prévalaye », aurait dit le candidat. “Mais on a le sentiment que la composante officiellement écologiste ne s’est pas foncièrement préoccupée de cette extension”, ajoute David Poisot. “Depuis, elle ne s’est d’ailleurs pas encore prononcée sur le sujet.”

Le collectif de sauvegarde de la Prévalaye demande désormais au club breton de retirer son projet d’extension et à Rennes métropole de cesser immédiatement une “négociation inacceptable” au regard des enjeux démocratiques et bioclimatiques rennais. “”Nous n’avons rien contre le Stade rennais. Mais nous sommes désormais déterminés à faire abandonner un projet inique et inepte. Nous en espérons l’annulation. Cette extension est du XXe siècle et non du 21e”, précise Anthony Morand.

Une pétition lancée
Une pétition a été lancée par les opposants au projet (1000 signatures). Le site de la Prévalaye est composé aujourd’hui de l’éco-centre de la Taupinais, des jardins familiaux (une centaine), des terrains des jardins des Mille Pas, d’une écoferme (Perma G’Rennes)… “C’est une zone calme et de ressourcement”, assure David Poisot. « Nous sommes sur des terres agricoles expertisées comme telles par Agrocampus Ouest, il y a quelques années. Celles-ci peuvent tout à fait répondre aux souhaits de la ville d’une agriculture urbaine, durable et paysanne.”

DS 0137c

Les abonnés à l'année ne seront pas remboursés

Plus les jours passent et plus la fin précoce du contrat entre Mediapro et la LFP se précise. Pour certains abonnés à la chaine qui diffuse la Ligue 1, cela risque de piquer très fort.
DS 0132Depuis la conférence de presse de Jaume Roures, mercredi dernier, c’est le silence radio total entre Mediapro et la Ligue de Football Professionnel. Tandis que le conciliateur nommé par le Tribunal de commerce de Nanterre tente de rapidement trouver une solution entre le détenteurs de droits TV de la Ligue 1 et de la Ligue 2 et la LFP, Téléfoot continue à diffuser les matchs des deux championnats nationaux sans avoir payé le moindre centime en octobre. Et le patron du groupe sino-espagnol a déjà prévenu que cela serait la même chose début décembre. Autrement dit, il y a quand même de grandes chances, ou malchances, que Téléfoot laisse place à un écran noir, malgré l’excellent travail de ses équipes.

Si la plupart des abonnés a opté pour un prélèvement mensuel, Téléfoot a tout de même enregistré plusieurs milliers d’abonnés à l’année, lesquels ont payé d’avance 269,90 euros pour avoir accès à l'ensemble de la saison. Et si la chaîne de Mediapro stoppe sa diffusion, la perte sera sèche. « Lorsqu’une entreprise fait faillite, ce sont les salariés, puis les créanciers, qui sont payés en premier, de sorte que les abonnés ne seraient pas du tout prioritaires. La somme serait tout simplement perdue. La situation est toutefois différente pour les clients qui payent au mois, car les prélèvements seraient automatiquement stoppés si Téléfoot déposait le bilan », prévient, sur le site de Capital, Vincent Durand, avocat spécialisé en droit du sport et des affaires. Autrement dit, ceux qui ont fait le plus confiance à Mediapro seront les plus pénalisés. Cela fera un point commun entre les clubs de Ligue 1 et ces abonnés qui n'auront, eux aussi, que leurs yeux pour pleurer.

Les sportifs concernés par le couvre-feu, les matches à huis clos après 21 h

Emmanuel Macron a annoncé ce mercredi 14 octobre 2020 que des couvre-feux seraient imposés dès samedi pour un mois en Ile-de-France et dans huit métropoles de 21 h à 6 h du matin. Le monde du sport ne sera pas épargné. Mais les compétitions professionnelles (Ligue 1, Ligue des champions, Top 14…) pourront se tenir… à huis clos si elles se déroulent après 21 h.
ds 0330Un couvre-feu entrera en vigueur dès samedi, en Ile-de-France et dans huit métropoles, de 21 h à 6 h du matin. Il pourrait s’étendre jusqu’au 1er décembre. Que cela engendre-t-il pour les manifestations sportives professionnelles ?

Huis clos, sauf si…
L’exécutif nous a fait savoir qu’elles pourront bien avoir lieu, mais à huis clos. Sauf à décaler l’horaire des matches, de manière à ce qu’ils puissent accueillir des spectateurs. Aux ligues et aux clubs d’"adapter et modifier" leur organisation. Outre l'Ile-de-France, les métropoles concernées sont Grenoble, Lille, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Saint-Etienne et Toulouse.

Cela concerne par exemple la Ligue 1, la Ligue 2, le Top 14, ou encore la Ligue des Champions, concernée pour le Paris Saint-Germain et Marseille, zones où le couvre-feu sera applicable.

Huis clos pour PSG – Manchester, pas pour Rennes – Krasnodar
Le Stade Rennais, en revanche, pourra donc accueillir des spectateurs (en nombre limité) au Roazhon Park pour sa première en Ligue des champions. Le Parc des princes, en revanche, sonnera bien creux lors de la réception de Manchester United, le 20 octobre. Marseille subira également un stade complètement vide le 27 octobre, pour la réception de Manchester City.

Dérogations
De la même manière, les sportifs professionnels et les sportifs étiquetés "sportifs de haut niveau" par le ministère de la Sports, ainsi que leurs partenaires d’entraînement, pourront bénéficier de dérogations.

L’État promet également d’aider les clubs. "Le chômage partiel à plein, c’est-à-dire 100 % pour l’employeur, va être réactivé pour tous ces secteurs : hôtellerie, cafés, restaurants, tourisme, événementiel, culture, sports, jusqu’à 4,5 smic et à 84 % du net pour les salariés. Mais on prend en charge à 100 % pour l’employeur", a indiqué Emmanuel Macron.

Quelles sanctions ?
Des amendes de 135 euros pourront être dressées en cas de non-respect du couvre-feu et des dérogations seront accordées, par exemple pour ceux qui "rentrent du travail après 21 h, ou qui travaillent de nuit", a indiqué le chef de l’État. Quid des entraînements des sports amateurs, souvent tardifs ? Ils ne font, a priori, pas parti des exceptions prévues.

Eric Rosenfelder, un arbitre au secours des clubs

Désireux de venir en aide aux clubs, durement touchés sur le plan financier suite aux nombreuses contraintes sanitaires, Eric Rosenfelder a proposé le week-end dernier à ses confrères arbitres alsaciens d’officier gratuitement. Il n’imaginait alors pas le retentissement qu’allait susciter son initiative…
ds 0320on téléphone n’a pas arrêté de vibrer au fond de sa poche, ce lundi. Et à vrai dire, il ne s’y attendait pas du tout. En proposant, via les réseaux sociaux, à tous ses homologues arbitres d’officier gratuitement le week-end dernier et de remplir la même note de frais (voir notre photo), le Mertzwillerois Eric Rosenfelder, ancien arbitre fédéral évoluant désormais en District, s’est retrouvé emporté dans une spirale médiatico-footballistique.

"Je pense aussi aux arbitres qui ont besoin de cet argent. Je les comprends à 1000 %"
Partagées des dizaines de milliers de fois, les photos des "reçus" de frais d’arbitrage ont dépassé de très loin les frontières du Grand Est. Au bout du fil, le Bas-Rhinois a justifié une initiative qui a créé un énorme engouement, sur comme en dehors des terrains, mais qui n’a pas plu à tout le monde. Entretien.

"Pas de spectateurs + pas de buvette = pas de recette. Soutien aux clubs". Plusieurs dizaines d’arbitres ont rempli cette note de frais le week-end passé. DR

Eric Rosenfelder, comment vous est venue l’idée de cet appel ?
Lorsque la préfète du Bas-Rhin a annoncé la semaine passée les nouvelles précautions sanitaires, et notamment la fermeture des buvettes pour les clubs de sport, je me trouvais avec Stéphane Weber, le président de mon club de l’AS Uhrwiller. Il m’a expliqué que la situation devenait franchement catastrophique pour des clubs déjà très impactés financièrement depuis le mois de mars. Ça m’a touché. Je me suis alors dit qu’en tant qu’arbitre, je pouvais peut-être faire un petit geste en commençant par ne demander aucun frais ce week-end. Avec mon collègue Cyril Suss, on a décidé de proposer cette initiative aux autres arbitres via les réseaux sociaux. Ça s’est propagé comme ça…

L’appel a-t-il été entendu par les arbitres de la région ?
C’est difficile de le savoir précisément. Je sais qu’au moins une trentaine d’arbitres a rempli la fiche modèle que nous proposions. Mais d’autres ont simplement fait savoir oralement aux clubs qu’ils ne demanderaient rien. Je ne sais pas combien de matches ont été arbitrés gratuitement. Je sais aussi que beaucoup d’arbitres auraient bien voulu le faire, mais ne pouvaient pas. Je pense notamment aux jeunes, aux étudiants, pour qui cela constitue un peu d’argent de poche. Et aussi à ceux qui n’ont pas de travail. Je les comprends à 1000 % et ma démarche ne s’adressait pas à eux.

"Des spectateurs me lançaient des 'bravos l’arbitre'"

Quelles ont été les réactions des clubs au cours du week-end ?
Je peux déjà parler de mon cas. Dimanche, j’ai arbitré en District 5 à Niederbronn. Dès mon arrivée, j’ai dit à la présidente que je ne souhaitais pas être défrayé. Alors que j’effectuais le contrôle des licences, elle est venue dans le vestiaire et a expliqué aux joueurs le sens de ma démarche. Ils m’ont alors tous applaudi. Pendant la rencontre, pareil ! Des spectateurs me lançaient des ‘‘bravos l’arbitre’’. Ça m’a fait chaud au cœur. Sur les autres terrains, il paraît que c’était la même chose. Pour une fois, on nous a applaudis ! D’habitude, tout est toujours de notre faute…

Les instances du football régional ont-elles réagi suite à votre initiative ?
Non, je n’ai eu personne au téléphone. Je ne sais pas du tout comment ils ont pris la chose. Peut-être auraient-ils préféré que je fasse tout cela autrement, mais, vous savez, je ne suis pas un pro de tout ça. On l’a fait avec le cœur, en deux ou trois jours. Je sais aussi que certains arbitres n’ont pas trop apprécié car ceux qui ont pris l’argent ont pu passer pour des grippe-sous. Encore une fois, ce n’était pas notre volonté. Le mieux, évidemment, c’est que les Ligues se bougent rapidement pour aider les clubs. Ils en ont besoin…

Allez-vous remettre ça le week-end prochain ?
On ne lancera plus d’appel. Je le ferai à titre personnel, c’est tout. On va dire que c’était une action coup de poing. Je vais laisser agir les instances compétentes.

Imaginiez-vous que cette initiative prenne une telle ampleur, notamment sur les réseaux sociaux ?
Franchement, jamais de la vie. C’est juste incroyable. Le truc a été relayé des dizaines de milliers de fois ! On n’a pas arrêté de m’appeler depuis ce week-end. Même France Info a essayé de me joindre. J’avoue que tout ça m’effraie un peu car je ne suis pas très à l’aise pour répondre aux questions des journalistes. J’essaie de faire attention et de répéter surtout que c’était juste pour filer un coup de main aux clubs. Rien de plus…

Après sa sélection avec les Bleus, la valeur de Camavinga fait un bond de 33 %

Le site de référence Transfermarkt a actualisé ce jeudi 15 octobre les valeurs marchandes des joueurs de Ligue 1. Eduardo Camavinga connaît l’une des plus fortes progressions avec un bond de 33 %, de 37,5 à 50 millions d’euros.
ds 0328Eduardo Camavinga n’en finit plus d’épater le football français. Après une première sélection avec les Bleus, il a célébré son premier but lors du dernier rassemblement, c’était face à l’Ukraine (7-1).

Dans ce contexte de forte progression du joueur rennais, le site de référence Transfermarkt a actualité les valeurs des joueurs de Ligue 1, comme il le fait tous les six mois. Et la progression de Camavinga est très forte, puisque le milieu effectue un bond de 33,3 %, sa valeur marchande passant de 37,5 millions d’euros à 50 M€.

"Camavinga a non seulement fait ses débuts avec les Bleus, mais il a aussi marqué directement, ce qui fait de lui le plus jeune buteur en 106 ans avec les champions du monde", explique Ronan Caroff (halvard), Area Manager France de TM, sur le site Transfermarkt.

Grâce à cette valorisation, il se classe sixième de Ligue 1 et premier joueur hors-PSG (derrière Mbappé, Neymar, Marquinhos, Verratti et Icardi). A l’échelle mondiale, il est le troisième joueur de moins de 18 ans le mieux valorisé du monde derrière le Barcelonais Ansu Fati (80 M€) et le latéral du Bayern Munich Alphonso Davies (80 M€).

le "fiasco" de Mediapro était-il annoncé?

La Ligue 1 est menacée de "faillite" par le défaut de paiement de Mediapro. Tout le monde l'avait vu venir, mais a oublié de le dire.
La minichronique pose une question, elle n'y répond pas toujours et, à la fin, elle en pose une autre.
DS 0116Certes, le football est le sport des vérités rétrospectives, et il est de rigueur de dénigrer le football français et ses instances – qui le méritent. Pour autant, dire aujourd'hui que le contrat de la Ligue 1 avec Mediapro était un fiasco annoncé, est-ce honnête?

Les désaveux tombent dru, et on dirait que tout le monde avait prévu le coup. Par exemple, L'Équipe évoque mardi un "aveuglement collectif" et des "décideurs [qui] n'ont pas voulu voir les risques d'une telle décision".

Lors de l'attribution des contrats, en mai 2018, le quotidien salue pourtant ce "big bang", ce "jackpot" et "ce montant record [qui] dépasse toutes les espérances et couronne la stratégie de la LFP. (…) Une réussite totale et inattendue".

Il est alors surtout question de la "stratégie perdante" de Canal+ qui, "dans le jeu de poker menteur que constitue un appel d'offres, a voulu jouer au plus malin, mais s'est piégé tout seul". Quelques mois plus tard, Canal+ était déjà moins perdant en récupérant les droits de beIN Sports sur la L1.

Reste que le choix de la Ligue avait des allures de pari. Des inquiétudes ont été exprimées et des doutes émis – notamment par le spécialiste Pierre Maes – sur la solvabilité de Mediapro, la caution de son actionnaire chinois et sa capacité à monter une chaîne et recruter 3,5 millions d'abonnés ex nihilo.

En juin dernier, l'alliance avec TF1 et l'accord de licence pour utiliser la marque Téléfoot sont encore salués. Le lancement de la chaîne se déroule sans encombre en août. Mais le 8 octobre, la demande d'une renégociation du contrat par le président de Mediapro, Jaume Roures, sonne comme un aveu.

Le pari de la société espagnole, avant celui de la Ligue, semble avoir été perdant. D'abord, en tant qu'agence qui misait sur la revente des droits. Ensuite en tant que chaîne dont il faut assurer la rentabilité à terme.

Trois hypothèses. a) Mediapro prend prétexte de la pandémie pour demander une renégociation à la LFP, son investissement étant compromis bien avant. b) Mediapro est véritablement affecté par les effets du Covid sur son produit. c) Les deux.

Il est certain que ni le "scénario catastrophe" que Maes évoquait, ni les antiques prophéties sur l'éclatement de la "bulle" des droits TV n'avaient intégré le facteur X d'un coronavirus. Le modèle de Mediapro n'a pas été le seul envoyé au tapis: toute l'industrie du football vacille.

Ce que personne n'a remis en cause, c'est le principe de l'attribution du contrat au plus offrant, l'objectif unique d'augmenter le pactole sans considération pour la disponibilité de la compétition auprès des spectateurs, compromise à la fois par le prix et l'accessibilité de la nouvelle chaîne.

"Dans tous les appels d’offres, en France comme à l’étranger, le débat entre les revenus et l’exposition a toujours tourné court et en faveur des revenus", résume Pierre Maes.

Cette faillite qui pourrait être celle, économique, du football français, est surtout la faillite morale du football-business. Et cela, qui s'en souciait au moment où la Ligue touchait son "jackpot"?

François-Henri Pinault rêve d’une finale en Ligue des champions

Le nom des Pinault reste intimement associé au Stade Rennais FC. Invité des rencontres O21, sur le plateau de TVR35, François-Henri Pinault est revenu sur son attachement au club rouge et noir, qui est en train d’écrire les plus belles pages de son histoire.
DS 0115Comprendre le monde de demain pour faire les bons choix aujourd’hui : tel est l’objectif des conférences "O21, s’orienter au XXIe siècle", organisées à Rennes, ce mardi 13 octobre 2020, en collaboration avec le journal Le Monde et TVR35. François-Henri Pinault, le PDG du groupe Kering, s’est prêté au jeu des questions avec les internautes.

La Ligue des Champions
À commencer par le football, sujet incontournable, car la famille Pinault est propriétaire du Stade Rennais FC depuis plus de vingt ans. Après la victoire en finale de la Coupe de France face au PSG, en 2019, le club s’est qualifié pour la première fois de son histoire en Ligue des Champions. Il va affronter des clubs aussi prestigieux que le FC Séville, Chelsea et Krasnodar. La première journée aura lieu mardi 20 octobre 2020 ou mercredi 21 octobre.

François-Henri Pinault rêve-t-il d’une finale en Ligue des Champions ? "Dans mes rêves, oui", confie-t-il avec prudence, car il sait que les obstacles sont nombreux avant d’espérer figurer dans le dernier carré.

"J’ai habité à 50 mètres du stade"
Le Stade Rennais FC, il le connaît depuis ses plus jeunes années, avant même que sa famille en prenne la gouvernance. "Jusqu’à l’âge de 16 ans, j’ai habité à 50 mètres du stade, raconte-t-il, j’ai été ramasseur de balles, j’ai joué comme ailier gauche, avec le numéro 11."

En 1998, quand le club entre dans le giron familial, "c’était pour lui donner des moyens, pour redonner du bonheur aux gens, assure François-Henri Pinault. C’était tout sauf un investissement." D’ailleurs, François-Henri Pinault se souvient d’une rencontre entre son père et Edmond Hervé, le maire de l’époque.

"Un très beau début de saison"
"Mon père lui a dit, si un jour ça devait gagner de l’argent, ça servira à la promotion du sport en Bretagne. Mais ça n’a pas gagné d’argent. Car le football, ce sont des hauts et des bas." Ce début de saison fait partie des hauts, incontestablement. "C’est un très beau début de saison, on a la chance d’avoir une très belle équipe, et pas seulement sur le terrain", constate François-Henri Pinault, hors plateau, en rendant un hommage appuyé à l’équipe de direction : l’entraîneur Julien Stéphan, le directeur sportif Florian Maurice, le président Nicolas Holveck. Sans oublier Jacques Delanoë, "un Rennais comme on les aime."

Pour lui, le Stade Rennais est "ancré dans sa ville, dans sa région. C’est un club qui a un vrai sens, une vraie passion, une vraie mission". Et là encore, on peut rêver à l’avenir. "L’équipe a de l’ambition, mais elle sait rester humble, elle sait d’où elle vient. Elle a un rêve et les yeux fixés vers où elle veut aller."

Dans une longue enquête, le New York Times épingle les pratiques dont se seraient rendus coupables des cadres de la Fédération française de football

Le New York Times épingle la Fédération française de football dans une longue enquête parue ce mercredi. Le quotidien américain parle d'une ambiance de travail toxique et évoque tour à tour une enquête pour harcèlement moral, une plainte pour agression sexuelle et d'autres faits répréhensibles s'ils venaient à être vérifiés.

ds 0331"Célébrée pour ses succès sur le terrain, la Fédération française de football a engagé un consultant pour traiter les plaintes visant plusieurs de ses cadres. Il est notamment question d'intimidations, de mauvaise conduite et de sexisme." C'est par ces termes que le New York Times présente l'enquête que deux de ses journalistes ont réalisé en France au sujet de la FFF. Dans un long format, le quotidien considère que la réussite sportive actuelle masque les disfonctionnements internes de l'organisation. Le "NYT" évoque tour à tour des accusations de comportements inappropriés de la part de cadres de la fédération à l'égard des femmes, des accusations d'intimidation à l'encontre de la directrice générale Florence Hardouin et plus généralement une ambiance de travail supposément toxique. Toujours selon le quotidien, les choses auraient pris une telle tournure que Noël Le Graët n'aurait eu d'autre choix que de faire appel à un consultant externe pour tenter d'échapper à une potentielle crise. Le président de l'instance aurait également envoyé un mail à l'ensemble des salariés de la FFF leur indiquant qu'il avait été mis au courant de certains "dysfonctionnements et de relations tendues" et qu'il ne souhaitait pas que cette situation s'éternise.
Le Graët accusé de fermer les yeux
Au cœur de son enquête, le New York Times indique qu'une demi-douzaine d'employés actuels lui aurait décrit un environnement de travail où un langage inapproprié, le harcèlement moral et le stress étaient monnaie courante. Pis, des salariés de la FFF seraient un soir entrés dans la chambre d'hôtel de l'une de leur collège sans son autorisation. Au sujet du président de la fédération, le "NYT" indique en substance que ce dernier n'aurait réagi qu'un an après avoir reçu des plaintes au sujet des prétendues méthodes de Florence Hardouin, directrice générale, et qu'il aurait préféré faire appel à un consultant chargé de gérer ce type de crise plutôt que d'envisager de prendre des mesures disciplinaires. Interrogé, Le Graët a indiqué au quotidien américain que les allégations qui lui étaient soumises étaient "absurdes et fausses".

S.G.S.B.

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