Menacé sur le banc de Rennes, Habib Beye sait désormais à quoi s’en tenir concernant son avenir.
Habib Beye est fixé. Mercredi, Rennes a encore laissé filer deux points face à Toulouse (2-2), alors qu’il menait 2-0. Une nouvelle désillusion pour le club breton, désormais sur une série de six matchs sans victoire (six nuls en dix journées). Malgré la pression grandissante, la direction a choisi de maintenir sa confiance en Habib Beye.
Le président Arnaud Pouille l’a confirmé dans le vestiaire après la rencontre, mettant fin aux spéculationx : "Est-ce qu’on a décidé de le maintenir ? Oui, on vient de le dire au groupe. Il nous faut des résultats et avancer." Au micro de Ligue 1+, il a ajouté : "Le club traverse une période difficile, la situation comptable est fragile, mais le staff a montré qu’il avait encore l’énergie nécessaire. On se fait remonter, mais il y a eu de bonnes choses."
Habib Beye, lui, a pris acte de cette confirmation. "L’échéance, c’est Strasbourg (dimanche, à 15 heures). On va se préparer pour Strasbourg avec l’énergie qu’on a montré toute cette semaine. Une semaine assez folle dans tout ce qu’on vit. C’est comme ça, c’est ce que doit vivre un coach. Le président a parlé aux joueurs, c’était un message très positif, il a vu le niveau de l’équipe ce soir", a-t-il déclaré de son côté.
Fofana, un choix lié "à la dynamique"
L’entraîneur sénégalais a d’ailleurs assumé son choix fort d’écarter Ludovic Blas et Seko Fofana pour le déplacement à Toulouse. "C’est un choix lié à la dynamique du groupe et ce qu’on vit tous les jours à l’entraînement. Lorsqu’on n’est pas à 100 % à l’entraînement et pas dans l’état d’esprit du groupe, des choix sont faits", a-t-il expliqué.
Actuel 10e de Ligue 1, à sept points du top 4 et trois de la zone rouge, Rennes doit impérativement se relancer dimanche face à Strasbourg. Un match durant lequel Habib Beye jouera fortement son avenir.



