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Le Roazhon Park préselectionné pour accueillir des matchs de l'Euro féminin de football 2025

Le Roazhon Park a été préselectionné par la Fédération française de football (FFF) ce mardi 22 mars, pour accueillir des matchs de l'Euro féminin de football 2025. Encore faut-il que la candidature de la France soit retenue. Rennes avait déjà accueilli la Coupe du monde féminine de football en 2019.

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Rennes pourrait retrouver un événement majeur du football féminin en 2025. Le Roazhon Park a été préselectionné, ce mardi 22 mars, pour accueillir des matchs de l'Euro féminin de football 2025. La Fédération française de football (FFF) a annoncé douze villes retenues. "La FFF désignera les dix villes hôtes définitivement retenues en juin prochain, à la suite de l’instruction générale des différents dossiers de candidature que l’UEFA réalisera en avril", explique la fédération dans un communiqué.

La ville de Rennes avait déjà reçu en 2019 des matchs de la Coupe du monde féminine de football, jusqu'aux quarts de finale. Pour recevoir l'Euro 2025, il faut que la candidature de la France soit retenue. Les dossiers de candidatures seront déposés le 12 octobre 2022 et la désignation est attendue pour décembre 2022. La Pologne a déjà officialisé sa canidature, tout comme plusieurs pays scandinaves (Danemark, Norvège, Finlande et Suède) réunis dans une candidature commune.

Avec Rennes, les villes de Grenoble, Le Havre, Lens, Lyon, Metz, Nantes, Nice, Paris, Reims, Troyes et Valenciennes sont également préselectionnées. La FFF souligne dans son communiqué "la qualité remarquable des dossiers présentés par les villes hôtes candidates à l’organisation de cette épreuve majeure du football féminin."

Le stadium manager Karim Houari quitte le Stade Rennais

Il était depuis de longues années un pilier de l'organigramme du Stade Rennais. Arrivé en 2006, Karim Houari quitte le Stade Rennais à la fin du mois de mars. Compétent, discret et apprécié des supporters, il s'en va pour un nouveau projet professionnel.

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Il aura connu cinq présidents différents, neuf entraîneurs, et siégé au comité de direction du Stade Rennais pendant plus de quinze ans. Quinze années au service du Stade Rennais, qui prennent fin cette semaine. Confirmant une information de TV Rennes, Karim Houari a bien vécu son dernier match au Roazhon Park dans son rôle de stadium manager dimanche dernier face à Metz.

Un rôle large, qui l'a vu s'occuper des relations avec les supporters - il est d'ailleurs très apprécié des membres historiques du RCK, certains regrettant déjà son départ - mais aussi des différentes infrastructures du club (Roazhon Park, centre d'entraînement, siège administratif).

Un nouveau projet professionnel ?
Il était d'ailleurs la figure de proue du club dans le compliqué dossier de la "Piverdière 2", l'extension du centre d'entraînement, qui crée des tensions dans l'équipe municipale à Rennes et dans les couloirs de la Piverdière.

Ancien joueur de basket de haut niveau à l'Aurore de Vitré, puis assistant coach, il s'était reconverti en parallèle de sa carrière sportive. Karim Houari est notamment titulaire d'un DESS management du sport et d'une maîtrise en droit des affaires.

Grâce à François Pinault, l’église de Trévérien se refait une beauté

Depuis près de neuf mois, l’église Saint-Pierre de Trévérien (Ille-et-Vilaine) connaît des travaux de restauration, financés par l’enfant du pays, François Pinault. C’est après une visite de l’église avec son frère Henri, au mois de mai 2021, que l’homme d’affaires a envisagé de contribuer à la restauration du lieu de culte​, note le maire, Vincent Melcion.

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Par l’intermédiaire d’un chargé d’affaires, il a sollicité l’élu et le représentant de la paroisse Louis Régeard pour réaliser un inventaire des besoins afin de mener à bien la restauration du bâtiment datant du XIXe siècle.Sur la base de nos propositions, François Pinault en a validé une grande partie, qui a été ensuite approuvée par le conseil municipal.​

La première réalisation a été la création d’un nouveau calvaire, à la place de l’ancien situé à l’entrée de l’église. Une croix en bois a été créée intégralement, à laquelle s’est ajoutée une statue du Christ provenant de l’ancienne paroisse de Meillac.

Après le calvaire, les joints de mur de soutènement au bord de la rue des Forges ont été repris.

À l’intérieur du bâtiment religieux, le tableau du XIXe siècle du retable sud, représentant le Christ Sauveur, a aussi été restauré. Courant décembre, l’ensemble de l’électricité a été mis en conformité, ainsi que le tableau électrique et la sortie de secours. L’ensemble des bancs de l’église a été remis à neuf, récupérant leur teinte d’origine. En ce début d’année, c’est au tour des lustres de retrouver leur éclat.​

Actuellement, les travaux concernent les transepts de l’église. Ils comprennent la reprise de maçonnerie, ainsi que la réalisation de la peinture intérieure. Puis s’enchaînera la réfection de l’escalier du clocher.

François Pinault propose en projet la réalisation d’un chemin de croix, créé par un artiste de son choix, qui devra ensuite être approuvé par le conseil municipal.

La LFP obtient le blocage des IPTV et des sites de streaming

En guerre contre les IPTV et les sites de streaming illégaux qui concurrencent les chaînes ayant les droits de diffusion de la Ligue 1 et de la Ligue 2, la LFP se congratule d’avoir accompli « une étape essentielle dans la lutte contre le piratage » , selon le communiqué publié sur le site de la Ligue. En effet, ce mercredi, l’instance organisatrice des plus hautes compétitions du foot en France se félicite « de la décision rendue le 17 mars dernier par le président du tribunal judiciaire de Paris ordonnant le blocage par les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) français de l'accès à des services IPTV pirates » .

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De plus, grâce à cette décision, l’ARCOM pourra demander le blocage dans de meilleurs délais des sites diffusant la Ligue 1 et la Ligue 2 de manière frauduleuse. HADOPI estimait en 2020 que le nombre d’utilisateurs d’IPTV en France s’élevait à 3,4 millions de personnes, pour une perte d’un milliard d’euros pour l’ensemble des groupes audiovisuels.

Bientôt plus le choix que de souscrire à un abonnement à Amazon pour regarder l’équipe du siècle : le Stade rennais.

Alfred Gomis indisponible pendant huit à dix semaines pour une fracture de la main

Coup dur pour le Stade Rennais : son gardien Alfred Gomis s'est blessé à Lyon dimanche dernier. Il souffre d'une fracture du doigt. Le portier des Rouge et Noir est absent pour huit à dix semaines. Dogan Alemdar devrait le suppléer dès ce jeudi soir face à Leicester.

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Alors que le Stade Rennais s'apprête à affronter Leicester ce jeudi soir en 1/8e de finale retour de Ligue Conférence, le club vient de perdre sur blessure son gardien titulaire. Selon les informations de France Bleu Armorique, le Sénégalais Alfred Gomis s'est fracturé la main gauche à Lyon dimanche dernier. Il devrait être absent huit à dix semaines, ce qui signifie qu'il pourrait ne plus jouer d'ici la fin de saison.

En son absence, c'est le jeune gardien turc Doğan Alemdar qui devrait garder les cages rennaises, et ce dès ce jeudi soir face à Leicester. Romain Salin est lui toujours indisponible pour blessure.

Santamaria a fait son trou

Titulaire depuis onze matchs, l’ex-Angevin Baptiste Santamaria s’est imposé en puissance dans le milieu pourtant techniquement exigeant de Genesio.
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Arrivé cet été en provenance de Fribourg, puis devancé par Jonas Martin dans la hiérarchie, Baptiste Santamaria a su profiter des blessures de Tait et Majer (adducteurs) pour faire sa place. Et, aujourd’hui, il fait figure de patron des tâches obscures au cœur du jeu.

« Je me sens bien, j’ai des automatismes avec les partenaires, je suis vraiment content. En plus, on a les résultats qui suivent », confiait-il après le succès contre Angers (2-0, 6 mars).

Le pourquoi de ce renouveau ? « J’ai besoin de compétition, j’ai besoin d’enchaîner pour être bien. J’ai cette opportunité-là, aujourd’hui. J’enchaîne, donc à moi de continuer à être performant », poursuivait-il. Et ce, alors que ses apparitions étaient plutôt anonymes jusqu’alors. L’ex-acteur de Bundesliga (30 matchs, 1 but, 2 passes en 2020/21) n’avait pas encore justifié les 14 M€ posés par la direction rennaise pour s’offrir ses services.

Devenu inamovible
Depuis le 2 janvier, Santamaria est titulaire. Soit onze matchs de rang. Et son abattage pour le collectif est réel et son implication se traduit aussi offensivement. Son pressing sur le quatrième but à Montpellier (4-2) est remarquable d’abnégation. Son but, dimanche à Lyon (4-2), montre à quel point il a pris confiance.

« J’ai bien aimé, dans ce domaine-là, en faisant des choses très simples », avouait, après Angers, Bruno Genesio, interrogé sur le choix d’utiliser aussi des récupérateurs pour dépanner comme créateur, par la force des remises en forme de Tait et Majer.

Les retours de deux éléments à la base du jeu offensif rennais ne semblent pas remettre en cause le côté désormais inamovible de Santamaria. Sa douzième titularisation de suite est acquise, jeudi, en 8e de finale retour de Ligue Europa Conférence face à Leicester.

Sous contrat jusqu’en 2025, il possède également cette carte dans son jeu pour s’imposer face à Jonas Martin, lequel sait déjà que son avenir s’écrit loin de Rennes, à l’issue de son bail expirant le 30 juin.

Ciel, Omari !

Le nouveau phénomène du Stade rennais n'est ni un attaquant ni un milieu de terrain : Warmed Omari, 21 ans, est défenseur central. À l'inverse des récentes pépites Ousmane Dembélé ou Eduardo Camavinga, le joueur né à Mayotte a pris son temps avant de s'imposer sur les terrains de Ligue 1. Si la confiance de Bruno Genesio et de Florian Maurice a été capitale dans son ascension récente, Omari a dû digérer un bac+2 en parallèle de sa formation et surtout apprendre à se canaliser.

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À le voir quitter le Roazhon Park dans son survêtement et avec un léger sourire dévoilant son appareil dentaire, Warmed Omari passerait presque pour un pensionnaire du centre de formation venu rêver devant le match des grands. Mais c'est bien lui que les éducateurs peuvent désormais ériger en modèle de réussite entre les murs de l'ETP Odorico, où les potentielles pépites de demain façonnées par le Stade rennais prennent leurs quartiers durant leurs années au lycée. Dimanche dernier, à quelques mètres à peine de ces locaux vieillots collés à l'enceinte bretonne, Omari s'est faufilé à travers la grille à pied, checkant au passage deux ou trois supporters pendant que ses coéquipiers rennais défilaient à bord de leurs bolides après le succès rennais contre Angers. Le défenseur de 21 ans n'est pourtant plus sur les bancs de l'école ni au stade des fantasmes. Inconnu du grand public l'été dernier et titulaire pour la première fois en Ligue 1 le 12 septembre (une défaite contre Reims), Omari s'est rapidement imposé comme une évidence, au point de passer devant Loïc Badé, défenseur le plus cher de l'histoire du club breton (17 millions d'euros), dans les plans de Bruno Genesio. « Warmed n'a pas besoin de moi pour progresser, souriait son compère de charnière Nayef Aguerd le week-end dernier en zone mixte. Il grandit match après match, et je suis très content pour lui. J'essaye juste de l'aider, et lui aussi m'aide parfois. » Une ascension aussi remarquable que sa patience, rare et exemplaire à une époque marquée par une jeunesse pressée et les records de précocité.

« Il voit des choses que d'autres défenseurs ne voient pas. »
Romain Ferrier, son formateur à Rennes

Omari et fame, un mariage tardif
Le parcours de Warmed Omari ressemble à celui d'une ribambelle de footballeurs en herbe : des premiers contacts avec le ballon dans la région de Dijon, où il débarque enfant, puis à la TA Rennes, avant de passer aux choses sérieuses en rejoignant le pôle espoirs de Ploufragan et le Stade rennais en parallèle. Chez les jeunes, le défenseur répète ses gammes au SRFC au sein d'une génération 2000 prometteuse, dont fait partie Sofiane Diop, sans que personne ne fasse de lui un futur crack en puissance. Le gamin a pourtant des qualités techniques « au-dessus de la moyenne » et « une très bonne lecture du jeu » , mais n'est pas non plus de la trempe d'Ousmane Dembélé ou Eduardo Camavinga. « Je pense que ça l'a protégé de ne pas être exposé trop rapidement, ça peut brûler des ailes. Il a besoin de temps, de comprendre. Attention, le potentiel était là, mais de là à dire qu'il allait atteindre ce niveau... expose Romain Ferrier, qui l'a connu pendant sa formation à Rennes. Il prouve aux jeunes joueurs que ce n'est pas parce qu'on n'arrive pas en Ligue 1 très tôt qu'on n'est pas au niveau. »

La preuve par 28, comme le nombre de matchs disputés par Omari avec les pros cette saison. Derrière une certaine nonchalance sur le terrain, le joueur né à Mayotte crève l'écran depuis quelques mois. Dur sur l'homme, élégant et capable de trouver des passes bluffantes pour faire avancer le jeu, Omari a une palette élargie et les qualités d'un défenseur central des années 2020. Sa prestation le mois dernier au Parc des Princes, où il a contenu Kylian Mbappé de manière remarquable, est un modèle du genre. « Il aime le duel, il n'a pas peur et malgré sa morphologie, il est quand même bien dessiné si vous le voyez torse nu » , juge Ferrier. Le coach aujourd'hui à Bordeaux était encore en Bretagne la saison dernière, quand Omari regardait son pote Camavinga des tribunes du Roazhon Park et poursuivait sa progression en National 3 avec la réserve. « On l'a installé au milieu de terrain pour sa dernière année de formation, en 6 ou en 8, pour le développer athlétiquement et améliorer sa réflexion sur le jeu. Il était question de le sortir de sa zone de confort, explique Ferrier. Il voit des choses que d'autres défenseurs ne voient pas. Il y a l'idée que les défenseurs centraux sont les premiers meneurs de jeu et quand on voit comment il fait avancer l'équipe aujourd'hui... »

« Warmed a encore des choses à faire à Rennes, l'idée n'est pas de partir dans un an. »
Un membre de son entourage

Omari les a tuer
Sa carrière aurait pu cependant ne pas décoller, ou tout du moins prendre un tournant moins glorieux. Au-delà des aspects technique et tactique, Omari a dû se battre avec ses démons, ou plutôt son mental. Dans ses jeunes années, le défenseur était du genre très nerveux sur le rectangle vert, à l'entraînement comme en match, ce qui lui a valu une convocation à la commission de discipline lors de ses années passées à l'US Saint-Méen en U11 et U13 (Stade rennais online) et quelques tours dans le bureau de Landry Chauvin, directeur de l'Académie des Rouge et Noir de 2015 à 2019. « Il ne supporte pas l'injustice, et pour lui, c'était une zone de doute. Il pouvait sortir d'un match ou avoir une réaction virulente, agressive, avec des mots ou des gestes, image Ferrier. Même lors des séances, ça lui est arrivé d'en venir aux mains avec des coéquipiers. Là-dessus, il a vraiment avancé et il a eu l'avantage d'être bien entouré. » Ses agents, tombés sous le charme du joueur lors d'un match de Youth League en octobre 2019, ont ainsi mis en place un programme pour l'aider à se canaliser sur les terrains. Résultat : Omari n'a pas fait énormément de vagues depuis son arrivée chez les grands (5 cartons jaunes), même si le naturel peut parfois revenir au galop, comme à Montpellier le mois dernier quand il s'est frotté à Elye Wahi.

Rien n'a jamais été gagné d'avance pour celui qui vit toujours avec sa famille dans la région rennaise et qui avait eu la surprise de se voir proposer un premier contrat professionnel d'un an plus deux en option à l'été 2020 après l'obtention d'un BTS gestion et unités commerciales. Une question de mauvais comportements ? Une histoire de quelques retards à l'entraînement ? Rien de tout ça, selon Romain Ferrier : « À 20 ans, il avait toujours un double parcours ! Il y avait encore quelques fragilités, il fallait lui donner du temps, le club voulait aussi lui mettre une carotte au bout pour qu'il comprenne certaines choses. Pendant un an, il allait pouvoir ne penser qu'au foot, et on voulait voir ce que ça allait donner. » Ils ont vu, l'option a été levée, et le 30 décembre dernier, Omari a déjà prolongé son bail à Rennes jusqu'en 2026. Le défenseur qui s'est fait draguer par les Comores pour disputer la dernière CAN n'est plus un inconnu, c'est une promesse sur laquelle plusieurs clubs européens gardent désormais un œil. « Warmed a encore des choses à faire ici, balaye-t-on dans son entourage. L'idée n'est pas de partir dans un an, mais de jouer beaucoup avec matchs avec Rennes. » Le prochain au calendrier : Lyon, ce dimanche, dans l'ancien jardin de son coach, où une belle prestation devrait lui permettre encore un peu plus de ne plus être confondu avec un petit gars du centre de formation.

Je ne suis pas stupide, je sais où le ballon sera

Lovro Majer fait l'unanimité au Stade Rennais depuis son arrivée et s'est déjà hissé parmi les meilleurs milieux du championnat.

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Certains ont besoin d'être omniprésents sur un terrain de football pour effectuer un grand match, ce n'est pas le cas de Lovro Majer. S'il semble être plus qu'en jambes depuis sa signature au Stade Rennais, le joueur débarqué du Dynamo Zagreb était réputé pour ne pas être quelqu'un qui aime avaler les kilomètres lorsqu'il n'était encore qu'un adolescent. Dans le cadre d'un reportage, Prolongation est allé à la rencontre de ses proches et notamment de sa maman, Antonija Malec.

"Je n’ai jamais dit à Lovro qu’il était bon si ce n’était pas vrai. Je ne lui ai jamais dit des choses fausses. Il m’a dit une fois, quand il était vexé : « Vous êtes les seuls parents qui ne me soutiennent pas. » Par exemple, quand il fait un mauvais match, je lui dis qu’il a fait un mauvais match. Et il ne veut pas entendre ça (rires) ! Après les matchs, on échange et je lui dis la vérité ! Avant, Lovro n’aimait pas entendre ça. Mais au fil du temps, il a commencé à accepter que parfois, c’était bien ou pas bien. Il sait maintenant s’il a été bon, comment il aurait pu faire pour être meilleur." a-t-elle tout d'abord confié avant de revenir sur un événement qui l'a marqué sur le jeune Rennais.

"Lovro pense différent des autres joueurs. Beaucoup disaient que Lovro ne courait pas assez. Je le lui avais dit, quand il avait douze ans. Il m’avait répondu : « Je ne suis pas stupide, je sais où le ballon sera ». Il voit les choses que les autres joueurs ne voient pas. Il n’est pas le plus rapide, pas le plus fort. Il joue avec sa tête." a conclu la maman du génie croate dans des propos rapportés par Ouest-France.

Del Arte ouvre un nouveau restaurant, route de Lorient

Del Arte, enseigne de restauration italienne, poursuit sa dynamique de développement et ouvre un nouvel établissement franchisé route de Lorient, à Rennes,

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Enseigne du Groupe le Duff, Del Arte compte 209 restaurants, installés dans plus de 194 villes. La franchise célèbre cette année ses vingt ans. Près de 90 % de ses établissements sont aujourd’hui opérés par des franchisés.

À Rennes, le troisième restaurant du groupe ouvrira mercredi 9 mars 2022, route de Lorient. Sous la direction de Laurent Strina qui a, lui aussi, décidé de rejoindre le réseau de franchisés Del Arte.

Après avoir rejoint le Groupe Le Duff en 1991 au sein de ses restaurants puis au siège social de l’enseigne Brioche Dorée, il devient directeur des opérations succursales Del Arte, entre 2011 et 2017. Séduit par le principe de franchise et par la culture Del Arte, il reprend le restaurant de Pacé en juillet 2017 puis celui de Saint-Grégoire en septembre 2019.

163 places assises et une terrasse

Le restaurant de la route de Lorient disposera de 163 places assises en salle et d’une terrasse de soixante-dix-huit places. Pour cette ouverture, Laurent Strina a fait évoluer des collaborateurs de ses deux premiers restaurants et a recruté et formé au global une équipe de plus de vingt collaborateurs.

Le digital sera également mis à l’honneur avec une possibilité de commander en Click & Collect ou d’être livré avec Uber Eats. « Ce qui nous anime aujourd’hui, c’est de partager, à chaque moment de la journée, avec nos clients, l’authenticité et le plaisir que nous prenons dans cette aventure. Del Arte nous a accompagnés et soutenus dès le début de cette nouvelle vie. Malgré un contexte difficile, nous sommes confiants et avons les clés en mains pour faire de cette ouverture un véritable succès », précise Laurent Strina.

Les terrains de la discorde

Les hectares supplémentaires visés par le Stade rennais ravivent l’opposition à l’artificialisation des sols de la Prévalaye. Entre ces deux feux, la ville de Rennes, propriétaire des terrains, va devoir trancher.
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La position n’est pas très confortable. D’un côté, le Stade rennais, club de football du milliardaire breton François Pinault, veut étendre son centre d’entraînement à côté du stade. De l’autre, des citoyens portent le rêve de développer la vocation agricole du site et de préserver, aux portes de la ville, des espaces riches en biodiversité. Au milieu, les élus rennais ménagent la chèvre et le chou.

Le Stade rennais semblait s’être résolu à une extension de 3,5 hectares à la Piverdière. Les expulsions des « papys jardiniers » commençaient à tomber. Les opposants au projet soupçonnaient bien le club de lorgner sur des parcelles supplémentaires. Mais l’information avait été démentie par des élus à l’automne dernier. Ils s’étonnaient aussi que le permis de construire tardait à être déposé. Et pour cause : le Stade rennais a finalement besoin de 2,6 hectares supplémentaires à la Piverdière, a-t-il annoncé lors de la 11e réunion du comité de gestion de la Prévalaye. Alors que le centre d’entraînement se compose aujourd’hui de sept terrains répartis sur douze hectares, le club envisage désormais un total de 10 terrains sur 18 hectares.

Du côté de la municipalité, la gêne est palpable. « La Ville de Rennes est attachée à ce que le Stade rennais puisse rester à Rennes, à proximité du stade et de ses supporters, sur le site du centre d‘entraînement actuel, que le club occupe depuis 20 ans », répond Didier Chapellon, adjoint à la biodiversité et président du comité de gestion. ?« Nous avons, depuis l’origine, demandé au club de définir un projet sobre et compact, respectueux du site naturel (…)». Est-il opposé à la nouvelle version ? L’élu temporise. « Nous attendons que le Stade rennais termine ses études et présente un projet définitif ». Contacté, le stade rennais n’a pas répondu à nos sollicitations.

Le pied dans la porte
Ce revirement n’a pas du tout convaincu le collectif de défense de la Prévalaye. « Leur besoin en terrain devient trop grand à nos yeux. Ils veulent faire une nouvelle entrée esthétique, un parking, une bande d’échauffement et des zones d’entraînement pour les gardiens de but, ce que nous jugeons secondaire. Ils veulent grignoter l’espace avec comme argument la concurrence entre les grands clubs français » pointe Yoann, membre du collectif.

Justification d’autant moins recevable à ses yeux que la parcelle visée est stratégique. « C’est une position centrale, ouverte sur la route, et qui encerclerait un projet de permaculture. Avoir des zones artificialisées autour va diminuer la biodiversité générale.
Le stade veut prendre un bout de parcelle avec l’argument que celui-ci serait pollué. Mais à terme, s’ils mettent le pied dans la porte, ils peuvent vouloir s’étaler encore. Si nous voulons une cohérence au niveau agricole, un projet fort, compact et sur le long terme, nous avons besoin de garder ce terrain, pas de scinder la parcelle avec des terrains privatisés » poursuit Yoann.

Entre consensus et aspirations irréconciliables
Sur les réseaux sociaux, Mathieu Theurier, ancien candidat écologiste à la mairie rallié à Nathalie Appéré, a lui aussi regretté le revirement de situation. « Un consensus semblait pouvoir se dégager pour le futur centre d‘entraînement de la Piverdière. Oui, il est possible de concilier sport, agriculture et nature sur ce site. Mais le stade rennais est revenu en arrière avec un nouveau dimensionnement de son projet qui rompt avec le travail commun mené jusque-là. C’est regrettable. Heureusement, il est encore temps de revenir à ce qui faisait consensus. Le dialogue doit continuer en ce sens ».

L’opposition, via la macroniste Carole Gandon, n’a pas manqué de tirer à boulet rouge sur les « incohérences de la majorité ». « Céder 2,6 ha de plus reviendrait à sacrifier de manière irrémédiable 6 hectares d’un patrimoine naturel inestimable et commettre une grave erreur car d’ici quelques années, il y a fort à parier que le club se sentira de nouveau à l’étroit » a réagi la présidente de Révéler Rennes. Face à des « aspirations irréconciliables sur un même lieu », la marcheuse plaide pour « chercher un espace d’environ 30 hectares pour le stade rennais, à la hauteur de sa notoriété européenne en tant que centre de formation, pour permettre à cet acteur sportif et économique de se développer ».

Le permis à l’étude pour la rentrée
Mais pour la majorité, il n’en est pas question. « Déplacer le centre d’entraînement à l’extérieur de la ville, en artificialisant 30 ou 40 hectares de terres naturelles ou agricoles, serait un non-sens écologique. Nous avons la volonté d’augmenter la place de la nature en ville, et de ne pas « exporter » nos projets à l’extérieur, dans un objectif de sobriété foncière » répond Didier Chapellon. Désormais, le club devrait déposer le permis de construire de son projet en septembre 2022. Pour le collectif de la Prévalaye, qui lance régulièrement des cultures sauvages et cultive un « jardin à défendre », c’est « un an de gagné ». Mais pour que le projet sorte de terre, encore faut-il convaincre définitivement la Ville de Rennes, toujours propriétaire des terrains.

Gaëtan Laborde, plus qu’un buteur

En signant sa 6e passe décisive lors de la 27e journée, l’attaquant du Stade Rennais Gaëtan Laborde s’est emparé de la huitième place du classement officiel des passeurs de Ligue 1 Uber Eats.
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Connu pour ses qualités de buteur, Gaëtan Laborde sait aussi se muer en passeur. Face à Angers SCO, le troisième meilleur réalisateur du championnat (14 buts) a signé 1 but et 1 passe décisive dans le même match pour la troisième fois de la saison en Ligue 1 Uber Eats. Avec un total de 6 offrandes, il retrouve le Top 10 du classement officiel des passeurs, remontant à la huitième place à trois longueurs du podium.

Dimanche, l’ancien Montpelliérain a démarré par un centre précis du pied gauche pour Benjamin Bourigeaud, avant de battre Danijel Petkovic de près, d’un extérieur du même pied. A cette occasion, il a offert un but à un sixième partenaire différent cette saison après Flavien Tait, Lovro Majer, Lesley Ugochukwu, Martin Terrier et Serhou Guirassy. Avec 14 buts et 6 passes décisives, l’attaquant est le joueur le plus décisif du Stade Rennais cette saison. Sur l’ensemble de sa carrière en Ligue 1 Uber Eats, il totalise désormais 56 buts et 25 passes décisives en 187 apparitions.

Ce commerçant du souk de Marrakech est fan du Stade Rennais

En plein milieu du souk à Marrakech, place des épices, Ibrahim Chalgoum affiche dans sa boutique les couleurs du Stade Rennais. Maillots Rouge et Noir, drapeaux bretons et mots divers remplissent son échoppe.

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Drôle de rencontre dans le souk de Marrakech au Maroc. Au beau milieu des boutiques d’épices, de vanneries et de tapis, Ibrahim Chalgoum affiche haut les couleurs de son club de foot favori, sur la place du marché aux épices. Et ce n’est pas le Kawkab de Marrakech, mais le Stade Rennais, à près de 2 500 km de là.

Chez l’herboriste marocain où l’on peut acheter de l’huile d’argan, de l’essence d’orange ou encore du Ras-El-Hannut, les drapeaux Rouge et Noir, maillots de joueurs emplissent les murs de son échoppe. « Je supporte le Stade Rennais, déclare fièrement l’herboriste âgé de 54 ans. Je suis leur actualité. »

Cette passion pour les Rouge et Noir lui est venue d’un ami rennais rencontré il y a plus de dix ans. « Pour une cérémonie de mariage, il m’a envoyé une écharpe Allez Rennes, je l’ai aussitôt affichée dans ma boutique, tenue par mon père depuis plus de soixante-dix ans. » Et l’écharpe a rapidement fait écho. « J’ai plusieurs livres d’or. Quand un Breton ou un fan du Stade Rennais passe devant chez moi, il écrit un petit mot. Et depuis tout ce temps, ça fait du monde. »

Au Roazhon Park en 2014
Depuis 2012, Ibrahim fait la foire de Rennes chaque année. Il collectionne les objets à l’effigie du club. En 2014, grâce à un ami de Montfort-sur-Meu, près de Rennes, le commerçant marocain a pu assister à un match du Stade Rennais au Roazhon Park. « C’était contre Lille en quarts de finale de la Coupe de France. Et grâce au Stade Rennais football-club, je suis allé au milieu du terrain avec le speaker. »

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Depuis, le fan des Rouge et Noir a pu rencontrer lors des foires plusieurs joueurs rennais, comme Ousmane Dembélé ou Benjamin André. Le club rennais est bien mondialement connu.

A quoi joue Amazon avec le football français ?

Diffuseur de la Ligue 1 depuis cet été, Amazon a sauté sur l’occasion de récupérer des droits TV à un prix extrêmement abordable.

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Pour rappel, Amazon a récupéré les droits TV de la Ligue 1 laissés vacants par Mediapro, ce qui permet au géant du e-commerce américain de diffuser huit matchs du championnat de France par journée en payant moins cher que Canal +, qui ne diffuse de son côté… que deux matchs. L’opportunité était trop belle pour Amazon, mais le choix de la LFP de confier les droits TV laissés vacants par Mediapro à Amazon pour un prix réduit a logiquement mis Canal + en rogne. Et en se fâchant avec son diffuseur historique, la Ligue de Football Professionnel présidée par Vincent Labrune a commis une grave erreur selon le spécialiste Pierre Maes.

Amazon jusqu'en 2024... et ensuite ?

« Je pense que la Ligue a fait une énorme erreur en acceptant de voir Amazon payer le tiers de ce que payait Mediapro et de, parallèlement, se fâcher avec ses deux autres clients, à savoir Canal+ et Free » a analysé le spécialiste des droits TV sur l’antenne de RMC avant de poursuivre. « Après voilà, on a acté une diminution de moitié des droits mais maintenant qu'est-ce qu'il va se passer pour l'après 2024 ? Tout le monde dit à l'international qu'Amazon est extrêmement opportuniste. Ils ont acheté les droits car ils n'étaient pas chers. Il faut savoir qu'Amazon en France, c'est le seul pays où ils font une activité de télévision en péage. Partout ailleurs où ils achètent du sport, il est intégré dans Amazon Prime sans devoir payer un supplément. Par exemple, ils ont un soir de Ligue des Champions en Allemagne ou en Italie et avec ton abonnement Prime à 5 ou 6€ par mois, vous y avez le droit. En France, c'est le seul pays où on doit payer » a-t-il analysé, en se posant un certain nombre de question sur l’avenir des droits TV de la Ligue 1 à l’horizon 2024, lorsque ceux-ci seront remis en jeu.

L’écran de fumée du premier contrat pro de 5 ans

Après plusieurs semaines d’échanges, l’Assemblée nationale a définitivement adopté le 24 février la proposition de loi visant à démocratiser le sport en France. Parmi les mesures votées, la possibilité d’étirer le premier contrat pro jusqu’à cinq ans contre trois auparavant. Les clubs attendaient cela avec impatience, mais est-ce la recette miracle pour accroître la compétitivité de la Ligue des talents ?

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En France, l’écran de fumée du premier contrat pro de 5 ans
Qui n’a jamais voulu protéger son bébé le plus longtemps possible ? C’est l’objectif premier de Cédric Roussel, député LREM des Alpes-Maritimes, « pas footballeur, mais comme beaucoup de Français j’ai un vrai intérêt pour le sport qui n’est pas uniquement un bien commun ou commercial » . Son amendement, relatif à la possibilité d’étirer jusqu’à cinq ans la durée du premier contrat pro (à partir de 18 ans), était l’une des priorités de cette loi visant à démocratiser le sport. « Jusqu’alors, la loi figeait la discussion à trois ans maximum. Mais j’ai pu aller voir à l’étranger comment ça se passait, au Bayern Munich, au Real Madrid, à l’AS Roma. Là-bas, ça va jusqu’à 5-6 ans pour ce premier contrat. » Comprenez que la France ne jouerait pas dans la même cour que les écuries du big five européen et qu’in fine, « on doit revenir à une logique sportive, appuie Cédric Roussel. On veut des jeunes talents qui évoluent le plus longtemps possible sur les terrains de Ligue 1. »

La démarche est louable. « Sur le fond, je suis d’accord, estime l’agent de joueurs Thomas Buanec, mais ça pouvait fonctionner comme ça en 1982 » , plus aujourd'hui. « À l’époque, les jeunes restaient le plus longtemps possible dans leur club formateur. Le vrai élément important, c’est l’absence de clause libératoire. Le joueur se sent beaucoup plus prisonnier de son contrat en France qu’à l’étranger. » L’agent éclaire son discours : « Si un joueur est sûr d’avoir un club capable de payer les indemnités de formation, il va peut-être préférer partir à l’étranger pour signer seulement trois ans ou moins, pour avoir le sentiment d’être moins bloqué s’il explose. À l’étranger, on peut signer pour cinq ans avec une clause à deux millions pour les deux premières années par exemple, ce qui est interdit en France. »
Tu me fais tourner la tête...

Au fond, « l’intérêt est pour les clubs de verrouiller les joueurs le plus longtemps possible, mais je pense aussi que ça va faire tourner les têtes parce que beaucoup de jeunes joueurs qui ont signé un contrat pro par anticipation n’ont jamais joué pro ensuite. Attention à faire les choses étape par étape, pour que les jeunes puissent se structurer. Je trouve assez fou de mettre cinq ans sur la table de suite. » Cela n’aurait pas forcément chagriné Franck Triqueneaux, ex-formateur de Valenciennes, qui n’a pas oublié le départ d’Arthur Masuaku à l’Olympiakos, à l’été 2014. À l’époque, le défenseur ne paraphe qu’un contrat d’un an pour son arrivée dans la cour des grands. « Il flambe avec Daniel Sanchez, qui n’avait pas voulu le faire signer trois ans et derrière il file en Grèce pendant qu’on ne touche presque rien, rejoue, un brin amer, son formateur. Les clubs qui font signer ce type de contrat, c’est une aberration complète, parfois le garçon a besoin de plus de temps pour s’affirmer dans le milieu pro. S’il ne le fait pas sur sa première année, on a parfois tendance à le condamner et à le libérer. Et après, on se rend compte qu’il réussit ailleurs. » Franck Triqueneaux admet « qu’avec cinq ans pour percer, le joueur n’aura pas le couteau sous la gorge, même s’il faudra être très convaincant pour faire signer sur une si longue durée » . « Certaines personnes refuseront de le faire, abonde Thomas Buanec. Ceux qui ont un très grand potentiel ne le feront pas. Si on pouvait mettre une clause libératoire, d'accord. Mais il y a déjà une grosse difficulté pour faire parfois signer un premier contrat pro, il ne serait pas tenable de basculer sur cinq ans... »

L'amour dure trois ans ou cinq ans ?
Comme si, au fond, aucune durée idéale de ce premier contrat – au détriment parfois de ceux stagiaires qui finissent par disparaître – ne pouvait exister. « Il n’y a pas de durée parfaite, jure Thomas Buanec. Et quand on nous parle du contrat d’un an, il ne faut pas oublier qu’en réalité, le club a une option de deux années supplémentaires qu’il peut activer au 1er janvier qui suit, même s’il y a un quota (deux contrats de ce type par club, NDLR). » Si le député Roussel affirme que « certains clubs français, notamment ceux frontaliers comme Strasbourg, ont expliqué être démunis face à leurs voisins allemands » , l’UNFP freine des quatre fers sur l’amendement. En 2018, le syndicat des joueurs pros avait brandi la menace de grève quand le sujet était arrivé sur la table, craignant aussi l’absence de revalorisation salariale si le joueur venait à éclore durant ces cinq années. Cédric Roussel explique n’avoir eu « aucun retour » de l’UNFP pendant que Philippe Piat, coprésident du syndicat, entend surtout « tordre le cou à ces idées que les joueurs sont pillés par les étrangers. Sur les quatre dernières saisons, les clubs français ont perdu 0,05 % de joueurs en Ligue 1 et 0,06 en Ligue 2 qui n’ont pas signé leur premier contrat à 18 ans pour aller ailleurs. C’est une excuse pour ce projet de loi. »

Un autre agent sollicité argue que « l’UNFP ne pige rien et pense surtout au pognon pour les joueurs » . Au fond, peu importe la durée du premier contrat, « c’est surtout le marché qui dicte la loi » , relance Franck Triqueneaux, qui n’a pas oublié le départ précoce de Dayot Upamecano au Red Bull Salzbourg dans l’idée de « combler les trous » . Avant de poursuivre : « Après deux ans de Covid et au vu du contexte, on peut quand même s’interroger sur cette mesure. Aujourd’hui, les clubs sont en difficulté financière. Ismaël Doukouré a été vendu (à Strasbourg) non pas pour faire de l’argent, mais pour boucher un trou. Pour le club qui n’a pas d’obligation de vendre, ok c’est gagnant-gagnant. Mais là, que le joueur parte après quinze matchs, qu’il ait trois ou cinq ans de contrat, ça ne rapportera rien de plus. Certains vont s’imaginer une hausse des prix des transferts à cause d’un contrat longue durée, mais ça ne marche pas comme ça. » D’autant que « si un joueur a envie de partir, il fera en sorte de partir » .

L'élection présidentielle retardera l'échéance
Thomas Buanec raisonne foot, « mais la loi est-elle pensée pour le foot seulement ? Je ne pense pas. » La durée n’est pas la seule unité à prendre en compte, le projet sportif aussi : « Il y a actuellement un vrai manque de visibilité pour certains joueurs, d’après Cédric Roussel. Là, avec cinq années signées, même si on peut imaginer des clauses de revoyure, il sentira que son club le veut. » Franck Triqueneaux insiste : « Pour ces cinq années, il faut que le club ait envie de s’appuyer sur ses jeunes, ce qui n’est pas le cas partout. On trouvera toujours des excuses pour dire que cinq ans, c’est trop. » L’UNFP débroussaille de son côté une piste : « Si à la fin des trois premières années, le temps de jeu est conforme à ce qui était prévu avec le club, le joueur peut se voir obliger de rester un an de plus, mais lui aussi peut exiger une année supplémentaire par le club, c’est réciproque, explique Philippe Piat. Dans le règlement qu’on veut mettre en place, on va changer les minimums de salaire de ceux qui vont signer ce 3+1+1. » Le pire, c’est que cette notion des cinq années n’est même pas sûre de voir le jour... « Nous avons posé le sujet et ouvert le débat, conclut Cédric Roussel. Maintenant, c’est aux pouvoirs publics et aux instances d’entériner un accord collectif. Ça peut aboutir ou non, l’évolution dépendra d’eux, et le décret fixera les limites. » Mais d’ici avril, il faudra passer aux urnes pour l’élection présidentielle et « il ne faut pas se leurrer, avec ces élections, on ne sait pas qui sera là dans quelques semaines. Plusieurs mois seront encore nécessaires, c’est évident » .

Je me suis dit : qu’est-ce que je peux faire pour éviter ces blessures ?

Jérémy Doku, le virevoltant ailier du Stade Rennais, a fait son retour à la compétition à Montpellier la semaine dernière. Présent en conférence de presse ce vendredi, il a expliqué avoir changé des choses dans son quotidien pour ne plus être blessé.

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Jérémy Doku est de retour à la compétition. La semaine dernière à Montpellier, lors du succès du Stade Rennais (2-4), l’ailier est entré en jeu en fin de match pour son plus grand plaisir. Ce vendredi, il s’est présenté face à la presse.

Racontez-nous ce retour à la compétition Jérémy

Je me suis bien senti, car ça faisait déjà un petit moment que je n’avais pas été sur le terrain. Ça faisait du bien de faire partie du groupe et de rentrer pour quelques minutes.

Comment avez-vous vécu cette période de blessure ?

J’ai vécu une période très difficile mentalement. Le plus dur désormais, c’est de revenir plus fort. J’ai travaillé pour ça. Je suis très content d’être de retour en tout cas, je dois continuer avec les bonnes habitudes pour rester le plus longtemps possible avec ce groupe.

Vous n’avez plus d’appréhension sur la jambe droite ?

Je suis très confiant. À Montpellier, la première fois que j’ai touché la balle, j’ai directement essayé d’apporter un truc. Je me suis montré très confiant et ça montre que je me sens à 100 % fit.

Ne vous-êtes pas senti en marge du groupe parfois ?

On a un groupe très familial, on s’aime tous, on rigole tous ensemble. Quand tu es blessé, tu n’es pas sur le terrain, mais on se parle, on se voit tous les jours. Je suis resté avec eux.

"Je pense pouvoir apporter de la vitesse, de la percussion"

Comment avez-vous géré la rechute ?

Je ne me suis pas préparé à ça. C’est venu d’un coup et quand on enchaîne deux, trois blessures, c’est très difficile mentalement, parce que ce qu’on aime faire, c’est jouer au foot. Pour éviter ça, il fallait peut-être changer quelques habitudes : dormir plus tôt, manger autrement… J’ai essayé de tout changer. Peut-être que je ne faisais pas aussi attention avant que je le fais maintenant.

C’est une réflexion qui est venue du club ?

C’est le club, mais moi aussi je me suis remis en question. Je me suis dit : « Qu’est-ce que je peux faire pour éviter ça ? » Blessé une fois, ok, mais deux ou trois fois, non. Le foot commence très jeune maintenant, c’est compliqué de gérer ça, mais si tu veux jouer au foot de très haut niveau, il faut le faire.

Avez-vous eu le temps d’apprécier les matches de vos coéquipiers ?

Pendant ma blessure, j’ai vu de très beaux matches. Ça fait plaisir de voir notre équipe grandir comme ça. On devient de plus en plus fort. Contre Montpellier, on a su gagner après qu’ils soient revenus à 2-2, on n’aurait peut-être pas réagi comme ça il y a quelques mois.

Que pensez-vous apporter en fin de saison ?

J’ai manqué une grosse partie de la saison, c’était dur, je vais essayer d’apporter un truc à l’équipe maintenant. Je suis dans cet état d’esprit là. Il faut y aller petit à petit, ne pas commencer par jouer tout un match, surtout avec les blessures que j’ai eues. Je pense pouvoir apporter de la vitesse, de la percussion en un contre un.

S.G.S.B.

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