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Un duo Gouiri-Blas surprenant

Si son vestiaire est devenu plus anglophone, Rennes, joueur et plus intraitable, a trouvé un langage commun assez parlant sur le terrain pour moudre l'OL (3-0), dimanche soir.
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Défectueux la saison passée quand il se voyait mûr pour viser la Ligue des champions, Rennes est passé à la révision et il a roulé sur Lyon, dimanche soir, pour lancer sa saison (3-0). Avec une défense et un milieu tout neufs et un duo offensif inédit Gouiri-Blas qui a malmené la défense lyonnaise, l'équipe de Julien Stéphan a été opiniâtre et tranchante, une bonne base pour la suite.

Adaptation express
« Personne ne peut savoir à quelle vitesse ça va aller pour intégrer tout le monde et pour que finalement toute la mayonnaise puisse prendre comme il faut, observait Julien Stéphan avant la réception de Lyon. Mais il y a un bon support, celui de la mentalité et de l'état d'esprit, indispensable pour gagner du temps. »

Son équipe a vite pris ses marques alors que le coach rennais avait dégagé un 4-4-2 en losange sur les quatre derniers matches de préparation. Il pourrait jouer autrement quand il aura deux ailiers mais il a commencé ainsi, avec des éléments qui l'ont suivie entièrement (Mandanda, Assignon, Matusiwa, Seidu, Blas) et d'autres incorporés au fur et à mesure quand le mercato orchestré par le directeur sportif Frederic Massara a trouvé son rythme.

Contre l'OL, il y a eu le mouvement, l'intensité, des différences techniques, de l'agressivité, de la puissance, des enchaînements rapides et de la maîtrise. Rennes a été plus « guerrier », à l'image d'Azor Matusiwa, solide, vertical, bon sur les transitions offensives et défensives et très collectif. Le losange avec de Matusiwa en pointe basse, Glen Kamara et Benjamin Bourigeaud en relayeurs et Albert Gronbaek en 10 a été à la fois un enclos pour les Lyonnais et un booster.

Un duo Gouiri-Blas surprenant
Après les départs de Martin Terrier et de Désiré Doué, en l'absence d'Arnaud Kalimuendo (genou), sans joueurs de percussion pour commencer et avec un nouvel avant-centre (Henrik Meister) arrivé mercredi, Rennes aurait pu paraître un peu court offensivement pour ce premier match contre l'OL. Mais Amine Gouiri et Ludovic Blas ont été des poisons et Meister est entré pour scorer d'entrée. Gouiri a toujours marqué ces deux dernières saisons lors de son premier match au Roazhon Park, et sa saison passée, avec un changement de sélection (*) qui a occupé son esprit, a été moins réussie que la première. Mais il a joué libéré et Blas, lui, est devenu un peu plus rennais dimanche après une première saison compliquée. Quand il est dans le combat en plus d'être entreprenant, il est vraiment déstabilisant.

La marche nordique
Les Scandinaves Leo Ostigard, Kamara, Gronbaek et Meister ont lancé leur aventure rennaise avec entrain et sérieux. Ostigard a eu quelques soucis dans ses transmissions en première période mais globalement, son association en défense axiale avec un Christopher Wooh de caractère a été une réussite, Rennes n'ayant pas vraiment tremblé. Au milieu, Kamara a été consistant et souvent juste dans ses choix. Gronbaek, lui, a été décisif par son pressing sur le premier but et a beaucoup remué, et Meister a dévoilé sa qualité de frappe.

Encore du mouvement
Rennes a enregistré ce week-end l'arrivée de l'ailier colombien de 21 ans Carlos Andres Gomez, qui sera qualifié à Strasbourg dimanche. Un autre ailier est attendu dans les dix jours à venir, tout comme un défenseur axial avec le départ d'Arthur Theate à l'Eintracht Francfort. D'autres mouvements pourraient se produire en fonction d'éventuels départs, notamment si Benjamin Bourigeaud s'exilait. Lorenz Assignon est lui aussi susceptible de bouger avec l'AS Rome en courtisan assidu, comme Adrien Truffert ou Kalimuendo.

Ludovic Blas, neuf de substitution

Face à Lyon (3-0) dimanche 18 août au Roazhon Park, Ludovic Blas a peut-être réalisé son meilleur match dans le jeu depuis qu’il est au Stade Rennais. Dans un rôle de faux avant-centre, il a étalé une vraie connivence avec Gouiri et Gronbaek. Il en avait besoin, alors que d’autres armes vont bientôt venir renforcer le secteur offensif rennais.

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L’intégration à venir de Carlos Andres Gomez et la fin de mercato (un ailier gauche est notamment attendu) dessineront une autre cartographie de l’attaque rennaise. Mais celle qui s’est bien amusée face à Lyon offre à Julien Stéphan quelques idées pour l’avenir.

L’association de Ludovic Blas avec Amine Gouiri et Albert Gronbaek a étalé une faculté à coordonner leurs déplacements que l’on n’avait pas vu venir. En tout cas, pas si tôt.

C’est l’histoire d’un match bien sûr, et la nature de l’adversaire sera différente dès dimanche (17 h) : Strasbourg opposera plus d’impact et d’autres problèmes.

J’aime faire les efforts devant
Mais là, Lyon s’est fait ouvrir par un SRFC qui n’a pas eu besoin d’un pur avant-centre qu’est par exemple Meister, buteur dès son entrée en jeu pour ne rien gâcher.

Habituel joueur de côté droit, Blas s’est partagé avec Gouiri le rôle de neuf ultra-mobile qui ouvre des brèches ou avale la profondeur, dans une équipe sans ailiers, sans Kalimuendo susceptible de partir et d’être remplacé par une recrue.

ll a même servi dos au but, et on n’avait jamais vu aussi branché que ça l’une des grandes déceptions de la saison passée.

Il ne lui a manqué que l’efficacité. "Il faut s’adapter, disait-il après le match face au Werder, au sujet du trinôme d’attaque que Stéphan a installé lors de la préparation. On travaille beaucoup à l’entraînement, et j’aime faire les efforts devant. Enchaîner les matches, ça fait plaisir et ça donne de la confiance !"

Lyon n’efface pas les affres du passé, mais le remet dans le jeu. Blas en avait besoin, en attendant de voir la fin de la construction de l’effectif. "J’aurais aimé que ça se passe mieux l’an dernier… Une première année dans un club, c’est toujours compliqué." Et la deuxième ?

Kamara, Höjbjerg, Pacho... L'équipe type des recrues de la première journée de Ligue 1

Ils ont fait leurs débuts ce week-end avec leur nouvelle équipe et ont déjà marqué des points, voici l'équipe type des recrues de la première journée de Ligue 1, disposée en 4-4-2 losange.
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Dans les buts, Rulli évidemment
Crédité d'un 8/10 dans les colonnes de L'Équipe, Geronimo Rulli, successeur de Pau Lopez dans la cage de l'OM, a écoeuré des Brestois (5-1) qui l'ont mis en danger à maintes reprises. Auteur de six arrêts, parfois spectaculaires, le gardien argentin, arrivé de l'Ajax Amsterdam, a surtout repoussé un penalty très bien tiré de Romain Del Castillo, alors que le score était de 1-0 pour Marseille.

Les Strasbourgeois n'ont pas déçu
Nous avons choisi d'isoler les performances de Leo Ostigard et Willian Pacho. Le Rennais, qui a été pris de vitesse par Georges Mikautadze en première période, a malgré tout livré un bon match (3-0), et les Lyonnais n'ont pas réussi à bouger l'ancien Napolitain dans les duels. Quant au Parisien (ex-Francfort), présent dans notre équipe type globale de la journée, son entente avec Lucas Beraldo en charnière et son agressivité dans les duels ont été prometteuses.

Guéla Doué, noté 7/10, a retenu notre attention pour le poste de latéral droit, même s'il a évolué dans un rôle un peu plus axial avec Strasbourg, à Montpellier (1-1). L'Ivoirien a récupéré 13 ballons et en a touché 86. À l'opposé, son coéquipier Caleb Wiley, prêté par Chelsea, a été plutôt correct, dans un rôle de piston très offensif.

Neves au milieu des Scandinaves
Très propre pour sa première avec l'OM, Pierre-Emile Höjbjerg (ex-Tottenham) prend la pointe basse du quadrilatère au milieu. À ses côtés, le Parisien Joao Neves et le Rennais Glen Kamara se sont également démarqués. L'ancien de Benfica, entré à la mi-temps au Havre (4-1) et d'abord un brin timoré, a fini la soirée avec deux passes décisives au compteur.

Quant au relayeur acheté à Leeds, bon dans son placement, a impressionné face à l'OL. En pointe haute, la place revient à un autre Rouge et Noir, Albert Gronbaek, qui a eu le mérite de jouer avec une justesse remarquable face aux Gones.

En attaque, Coulibaly au buzzer
Quant au duo d'attaquants, Mason Greenwood, le Marseillais acheté à Manchester United, figure inévitablement dans cette équipe. L'Anglais, impliqué sur les cinq buts de l'OM à Brest, en a inscrit deux en plus d'avoir fait vivre un calvaire à Jordan Amavi sur son côté. Nous l'associons à Lasso Coulibaly, assurément la belle histoire du week-end. Le jeune attaquant d'Auxerre, acheté à Nordsjaelland, a offert la victoire à l'AJA contre Nice (2-1), au bout du temps additionnel, sur le... deuxième ballon de sa carrière en L1.

DAZN, écran noir plus vite que prévu?

Sur le plan technique, DAZN a réussi sa première journée de Ligue 1. Cela n’empêche que la plateforme de streaming suscite toujours autant de critiques en raison de son tarif jugé bien trop élevé.

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Diffuseur de huit matchs de Ligue 1 par week-end, DAZN était attendu au tournant ce week-end à l’occasion de la première journée. Sur le plan éditorial, certains choix n’ont pas vraiment ravi les fans de foot, comme celui de ne pas avoir de consultant lors de certains matchs par exemple. L’absence de 4K est également regrettée, mais ce qui fait l’objet de vives critiques, c’est évidemment le prix de l’abonnement à 29,90 euros par mois avec engagement ou 39,90 euros par mois sans engagement. Un tel tarif a rebuté un certain nombre de consommateurs potentiels, lesquels se sont tournés vers des moyens illégaux pour suivre la première journée de Ligue 1.

Un sondage publié ce lundi par nos confrères du journal Ouest-France montre à quel point DAZN fait l’objet de défiances : 96% des votants affirment qu’ils ne s’abonneront pas au nouveau diffuseur principal de la Ligue 1. De quoi mettre en danger plus rapidement que prévu la plateforme de streaming anglaise, secouée depuis l’annonce de ses tarifs et cela ne devrait pas aller en s’arrangeant dans les prochaines semaines. Fort heureusement, le nouveau diffuseur de la Ligue 1 peut se féliciter d’un premier week-end impeccable sur le plan technique, avec aucun bug à signaler, ce qui n’avait pas été le cas de chaînes comme RMC Sport ou Prime Video, qui avaient connu de sérieux retards à l’allumage après avoir récupéré des droits TV, que ce soit en Ligue 1 ou en coupe d’Europe.

DAZN vite dans le rouge financièrement ?
Pour l’instant, les audiences officielles de DAZN n’ont pas été dévoilées, et rien ne dit que ce sera le cas d’ailleurs. A titre de comparaison, Prime Video n'a jamais dévoilé ses audiences pour les matchs de Ligue 1 diffusés sur sa plateforme durant les trois dernières années. Mais l’inquiétude est réelle et peut d’ores et déjà ronger les présidents des clubs français, car si DAZN venait à s’écrouler financièrement, un épisode Mediapro bis pourrait alors être redouté. Inutile de préciser que les conséquences financières seraient alors dramatiques pour tout le football français. Heureusement, on n’en est pas encore là, mais la plateforme a du boulot afin de convaincre les fans de foot de payer au minimum 29,90 euros pour suivre uniquement la Ligue 1.

J’ai des envies, dans ma tête des décisions sont prises

Premier buteur de la saison contre Lyon (3-0) dimanche 18 août, Benjamin Bourigeaud a encore été célébré par le Roazhon Park, pour ce qui pourrait être son dernier match devant son public. Après la rencontre, Bourigeaud, qui souhaite rejoindre le Qatar, a confirmé ses envies de départ. Tout en ajoutant qu’il n’était pas le seul décideur…

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Dimanche soir, après le succès contre Lyon, Benjamin Bourigeaud s’est présenté face aux micros dans la zone mixte du Roazhon Park. On l’avait demandé, il est venu, et il a fait passer ses messages.

L’emblématique n°14, auteur de son 66e but en 311 matches, a confirmé ses envies de départ, sans citer le Qatar et le club d’Al-Duhail, avec lequel il est partant. Sauf qu’en l’état, entre ce club et Rennes, il n’y aurait pas grand-chose d’avancé. Le SRFC, qui souhaite toujours conserver le joueur, réclamerait environ 10 millions d’euros pour accepter d’ouvrir la porte.

Que retenez-vous de ce premier match réussi contre Lyon ?

On avait à coeur de faire un gros match pour la première à domicile, c’est chose faite avec un beau visage du Stade Rennais. Les joueurs qui sont arrivés se sont adaptés très vite, en se mettant vite aussi au service du collectif. Après ce n’est qu’un premier match, on ne va pas s’enflammer ! On se souvient de l’année dernière, on avait commencé fort aussi… Mais on est forcément satisfait.

Votre premier but à Rennes, c’était sur coup franc contre Lyon. Ce dimanche, but sur coup-franc contre Lyon… La boucle est bouclée ici ?

Je ne peux pas vous dire, parce que je ne sais pas de quoi sera fait mon avenir aujourd’hui. J’essaye de profiter un maximum. J’ai toujours essayé de donner le maximum de ce que je pouvais donner, je donne encore, et peut-être encore demain… Après j’ai des envies, des choix à faire. Dans ma tête, des décisions sont prises, mais dans le football tant qu’il n’y a pas d’accord, on ne sait pas de quoi est fait demain…

Votre envie est de vous lancer un nouveau défi ?

J’ai toujours espéré avoir un challenge différent. Je ne sais pas si c’est vraiment le moment, mais j’y ai réfléchi longuement, il y a aussi l’aspect familial. C’est une décision qui n’est pas simple, après sept ans ici. On connaît mon parcours ici, les émotions traversées. Je ne sais pas si c’était mon dernier match ici. Aujourd’hui, je veux juste donner le maximum de ce que j’ai, cela fait partie de mes valeurs, mon image ici. J’aime le Stade Rennais au plus profond, et j’ai pris énormément de plaisir avec l’équipe sur ce match.

Votre sortie, puis le clapping avec le public… Cela a un parfum d’adieu quand même…

Non, pas forcément ! Je profite de l’instant présent. Dans le foot ça va très vite, il y a des hauts et des bas. L’année dernière, j’ai connu des moments très difficiles. J’ai eu la chance d’avoir des vacances très reposantes.

Si on vous dit que vous mériteriez mieux qu’un pays « exotique » ?

C’est votre avis… J’ai des réflexions depuis des mois, l’avenir dira si c’est la bonne décision, mais aujourd’hui clairement, rien n’est fait. Je n’ai pas mon destin entre les mains.

L’attitude du public à votre égard peut-elle encore influer sur la suite ?

Quand tu entends ton nom crier, forcément, quand tu ne sais pas de quoi sera fait l’avenir, tu penses à tout ce que tu as vécu ici, parce que ça peut être le dernier instant à domicile, ou pas. Je suis dans le flou, mais aujourd’hui j’ai vraiment kiffé ma soirée ! Il a juste manqué le RCK (la tribune Mordelles basse était fermée), cela aurait été encore plus magnifique.

Sage allume déjà ses joueurs

L'entraîneur de l'Olympique Lyonnais n'a pas été tendre avec son groupe, balayé dimanche soir à Rennes en match de clôture de la 1ère journée de Ligue 1.

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Les Lyonnais n'ont pas fait le poids. Sans Alexandre Lacazette mais avec ses recrues de l'intersaison, l'OL s'est lourdement incliné dimanche soir contre le Stade Rennais au Roazhon Park (0-3), dans une affiche venue conclure la 1ère journée de Ligue 1. Dominé sans contestation possible sur des buts de Benjamin Bourigeaud, Amine Harit et Henrik Meister, le club rhodanien aura vécu jusqu'au bout une soirée noire, à l'image d'un penalty de l'attaquant géorgien Georges Mikautadze manqué à 2-0, en seconde période.

Je n’abandonnerai jamais un joueur
Face aux médias dès le coup de sifflet final, Pierre Sage a livré son analyse de la performance de ses troupes. Plutôt que de ne retenir que la passe en retrait manquée de Moussa Niakhaté sur le deuxième but des Bretons, l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais a déploré l'attitude de certains sur la pelouse du Roazhon Park.

“Je me dois d’assumer la situation avec eux, de ne pas abandonner l’équipe. Ce qui me gêne un peu ce soir, c’est que j’ai l’impression que tout le monde n’a pas joué pour l’équipe. Quoi qu'il en soit, on n’a pas le droit d’abandonner l’équipe. Je n’abandonnerai jamais un joueur, je ne le ferai jamais se sentir responsable pour un but encaissé. Ils ont fait un bon match, mais les moments-clés de la rencontre ont fait basculer le match en leur faveur.”

Après cette entame manquée dans les grandes largeurs, les partenaires de Lucas Perri devront rebondir samedi prochain contre l'AS Monaco, au Groupama Stadium, des Monégasques pour leur part vainqueurs de l'AS Saint-Etienne (1-0). Un nouveau choc durant lequel les Lyonnais devront afficher un tout autre visage.

Je suis dans le flou

Le milieu rennais Benjamin Bourigeaud s'est exprimé sur la possibilité d'un départ de Rennes alors qu'il est convoité par Al-Duhail, au Qatar.
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"Si la boucle est bouclée ? Je ne peux même pas vous dire parce que je ne sais pas de quoi mon avenir sera fait. J'ai des envies, des réflexions, des choix à faire. Dans ma tête, des décisions sont prises mais tant qu'il n'y a pas d'accord... Aujourd'hui j'essaie de profiter au maximum et là on a réussi une grande performance.

"Je suis dans un flou aujourd'hui mais j'ai kiffé ma soirée."

Benjamin Bourigeaud

(Plutôt envie de te lancer un nouveau défi ?) Oui, je ne m'en suis caché, j'ai toujours espéré avoir un challenge différent. Quand je sens que c'est le moment ou pas, j'essaie d'y réfléchir, ce n'est pas une décision simple après sept ans ici, avec les émotions qui vont avec. Était-ce mon dernier match ? Je ne sais pas, et rien n'est fait. Je suis dans un flou aujourd'hui mais j'ai kiffé ma soirée.

(Al-Duhail ?) Comme je l'ai dit, j'ai eu des réflexions, des choses se sont présentées à moi bien avant, des choses que j'ai refusées, d'autres que j'ai voulu écouter, mais je ne peux pas vous donner de certitudes car je n'en ai pas."

La saison de l’IPTV est ouverte?

Le championnat de France a repris ses droits ce week-end, pour la première fois sur DAZN. Le nouveau diffuseur débarque dans un contexte hostile, confronté à une frange de résistants toujours plus grande, qui brandit l’IPTV comme alternative.

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Nouveau diffuseur pour une nouvelle vie. L’ère DAZN a démarré ce week-end avec le coup d’envoi du championnat de France version 2024-2025. La plateforme britannique s’est imposée comme un acteur incontournable en s’offrant les droits de diffusion de huit matchs par journée au mois de juillet. Et pourtant… Face à ses tarifs, la fronde s’organise sur X, où le #BoycottDAZN a pris comme un baril de poudre. Les tuyaux et les bons plans se partagent allègrement. L’occasion d’apprendre que la chaîne Cazé TV diffuse légalement le championnat sur YouTube et qu’un simple VPN connecté au Brésil suffit pour y voir les matchs. Mais la star du moment reste l’IPTV, un adversaire qui fait trembler la LFP.

Braquage à visage découvert
La saison passée, il en coûtait 21,98 euros par mois pour voir la Ligue 1 sur Amazon (6,99 euros d’abonnement et 14,99 euros de pass L1) et 19,99 euros pour les deux matchs complémentaires sur Canal+. Pour 42 euros par mois, le téléspectateur avait donc accès à l’ensemble du championnat, mais aussi à sept rencontres de Ligue 2 chaque week-end, toute la Premier League, une partie des compétitions européennes, etc. Cette saison, ce sera 29,99 euros sur douze mois, ou 39,99 euros sans engagement, rien que pour DAZN, auxquels il faudra ajouter 15 euros pour assister au match du samedi à 17h sur beIN Sports. Vous voulez suivre tous les grands championnats européens et l’ensemble des Coupes d’Europe ? Il faut débourser au minimum 60 euros par mois (29,99 euros pour DAZN, autant pour l’offre « Canal+ Sport » qui comprend les chaînes du groupe Canal, beIN ainsi qu’Eurosport). Beaucoup trop.

S’il y avait d’autres championnats compris dans l’offre, à la limite… Là, c’est abusé. Ceux qui fixent les tarifs sont complètement à côté de la plaque.

Astrid, supportrice de l’OM

Les tarifs annoncés par DAZN ont fait déborder le vase, et ce n’est pas l’annonce de la diffusion gratuite de Toulouse-Nantes dimanche qui a calmé la gronde. « C’est du foutage de gueule, du vol, estime Brahim, supporter lyonnais de 28 ans. Si je veux regarder toutes les compétitions en ajoutant Netflix, Disney et OCS, c’est près de 140 euros par mois. Même si je gagne bien ma vie, ce n’est pas une raison pour dépenser 1600 euros par an, je préfère les dépenser ailleurs. » Là est l’exploit de DAZN, dont les tarifs ont réussi à écœurer tout le monde, y compris des personnes qui auraient les moyens de payer ces sommes. « Je pourrais me le permettre, mais je ne le veux pas, confie Christophe, 48 ans. Regardez ce que va proposer DAZN : plus de multiplex, plus de commentateurs au stade sur certains directs, prise d’antenne 10 minutes avant sur certaines rencontres, tarifs très élevés en perdant beaucoup de qualité, etc. À un moment, il faut dire stop. »

20 euros, ce serait le tarif parfait
Abonné au Parc des Princes, Christophe a d’autant plus fixé une limite qu’il voit une bonne partie des matchs au stade et que la note est déjà salée (2120 euros) en tribune Borelli. « 20 euros, ce serait le tarif parfait pour que l’on ne cherche pas de système D », juge-t-il. Par défaut, il est donc monté dans le train de l’IPTV et peut accéder à tous les matchs qu’il souhaite pour 82 euros à l’année. « C’est hors de question de payer 40 euros par mois pour voir uniquement de la Ligue 1, poursuit Astrid, supportrice de l’OM qui était abonnée à Amazon et Canal+ la saison dernière. S’il y avait d’autres championnats compris dans l’offre, à la limite… Là, c’est abusé. Ceux qui fixent les tarifs sont complètement à côté de la plaque. » Elle a trouvé son IPTV en surfant sur Internet. Résultat : 70 euros pour 15 mois, avec la possibilité de voir les matchs sur son téléphone et sur sa télé. Tarif imbattable.

Un salarié de l’Olympique lyonnais a directement partagé son plan IPTV sur les réseaux sociaux. Son fournisseur lui dit merci puisqu’il a gagné 500 nouveaux clients en trois jours. « Même des journalistes qui suivent la Ligue 1 m’ont contacté pour une IPTV », glisse-t-il. « Il y a énormément d’argent dans le football via les sponsors, les publicités, etc. Les joueurs gagnent des centaines de milliers d’euros par saison et même par mois dans beaucoup de clubs en France. S’ils ont les moyens de surpayer les joueurs, ce n’est pas l’IPTV qui devrait ruiner les clubs », répond-il à la question d’une quelconque culpabilité par rapport à l’économie du foot français. Pas question de payer pour les mauvais choix de la LFP et des clubs.

Le blocage qui n’effraie personne
Alors que l’Arcom revendique 34 services IPTV bloqués entre octobre 2022 et décembre 2023, Vincent Labrune essaie de montrer les crocs. Il suffit d’observer à quel point la Ligue bombait le torse lundi pour relayer la décision du tribunal judiciaire de Paris, qui a « ordonné le blocage par les fournisseurs d’accès à internet français de l’accès à des sites de streaming en direct et à des services IPTV majeurs ». La mesure n’est pas nouvelle puisqu’il s’agit de « la quatrième injonction de blocage obtenue par la LFP » depuis janvier 2022, mais « elle est la première à avoir été obtenue en amont du début d’une saison, sur la base de constats d’atteintes graves et répétées au droit d’exploitation audiovisuelle de la LFP lors de la saison précédente ». Labrune saura s’en gargariser, mais dans les faits, l’impact sera largement limité.

« Ce n’est qu’un effet de communication avant la reprise des championnats, ils font le coup chaque année et tout fonctionne parfaitement, balaye Brahim, qui s’est renseigné auprès de son fournisseur. Il m’a dit qu’ils ne pourront pas bloquer les IPTV qui n’ont pas leur serveur en France, et c’est le cas de la grande majorité. » Pas plus de crainte pour Christophe : « C’est plutôt pour faire peur, pour que les gens ne se tournent pas vers l’IPTV. » Aujourd’hui, l’épouvantail n’effraie plus grand monde.

Le Stade Rennais entame parfaitement sa saison en surclassant Lyon

Entame de championnat parfaite pour le Stade Rennais, vainqueur de Lyon 3-0 au Roazhon Park ce dimanche soir. Les hommes de Julien Stéphan, malgré une équipe chamboulée cet été, ont montré un engagement sans faille.

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Grâce à des buts de Bourigeaud (19e), Gouiri (21e), Meister (90e), et un penalty stoppé par Mandanda (72e), le Stade Rennais a obtenu une victoire méritée face à l'Olympique Lyonnais ce dimanche soir au Roazhon Park, dans un stade en fête malgré l'absence du RCK.

Un but, une ovation, de l'émotion... Bourigeaud a peut-être fait ses adieux au Stade Rennais

Benjamin Bourigeaud a potentiellement vécu son dernier match au Roazhon Park devant ses supporters. Face à Lyon ce dimanche (3-0 pour Rennes), le capitaine rennais a connu une très belle soirée et a été décisif. A sa sortie, Bourigeaud était au bord des larmes.
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Cela ne fait presque plus l'ombre d'un doute. Benjamin Bourigeaud se rapproche d'un départ du Stade Rennais durant ce mercato estival. Ce dimanche, le mythique capitaine rennais a peut-être fait ses adieux au Roazhon Park. Remplacé à la 82e minute, il a reçu une sublime ovation.

"Je ne sais pas encore ce que sera mon avenir. J'ai des envies mais il n'y a pas d'accord. Je ne sais pas si ça sera mes derniers moments ici mais j'ai envie de profiter à fond de ce public", a déclaré Benjamin Bourigeaud à l'issue de la rencontre de la première journée de Ligue 1 de Rennes face à Lyon (3-0).

Avant sa sortie, Benjamin Bourigeaud avait mis son équipe sur les bons rails. Le capitaine breton a débloqué le compteur rennais sur une combinaison sur coup-franc, bien aidé par son ancien coéquipier Nemanja Matic.

Bourigeaud au bord des larmes
Au moment de sa sortie, c'est le visage très fermé et les larmes contenues que Benjamin Bourigeaud a cédé sa place. Le milieu français, très apprécié des supporters rennais, a connu une belle soirée avec des ovations tout au long de la rencontre. Avant son coup-franc victorieux, son nom a été scandé tout comme lorsqu'il célébrait.

Malgré ces belles images, Benjamin Bourigeaud devrait quitter la France dans les prochains jours pour rejoindre le club du Qatar Al-Duhail. Le joueur formé au RC Lens est arrivé en Bretagne en 2017 où il avait signé contre 3,5 millions d'euros. Depuis il a disputé 311 matchs avec le Stade Rennais pour 66 buts inscrits et 66 passes décisives.

200.000 pirates pour Le Havre-PSG

Techniquement et éditorialement, DAZN a réussi ses débuts vendredi soir à l'occasion du match inaugural de Ligue 1 entre Le Havre et le PSG. Mais la chaîne avait probablement plus de téléspectateurs pirates que d'abonnés.

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Personne n'a oublié les débuts compliqués de RMC Sport, totalement planté un soir de Ligue des champions, ou les quelques bugs de Mediapro. Et ils étaient nombreux ceux à se demander comment allait se dérouler le premier direct de DAZN à l'occasion du premier match de Ligue 1 diffusé par le nouveau détenteur des droits de 8 des 9 rencontres de chaque journée de Championnat. Et il faut le dire, tout a été parfait ou presque pour Julien Brun et l'équipe de la chaîne anglaise.

Cependant, sur les réseaux sociaux, avant même que le match entre Le Havre et le PSG débute, on s'échangeait surtout les bonnes adresses pour suivre gratuitement la rencontre, que ce soit sur Telegram...ou via le Brésil où ce match de Ligue 1 était diffusée en direct. Et au final, il y avait probablement plus de téléspectateurs pirates que de vrais abonnés pour assister à la victoire du Paris Saint-Germain comme l'explique L'Equipe ce samedi.

200.000 téléspectateurs devant Le Havre-PSG sans payer
Sacha Nokovitc, journaliste du quotidien sportif et spécialiste des médias, sur Telegram, le nouvel eldorado des amateurs de sport sans payer d'abonnement, ils étaient plus de 200.000 à suivre dans une qualité parfaite ou presque le match diffusé par DAZN et cela totalement gratuitement. Et cela n'intègre pas ceux qui ont des abonnements payants à des IPTV plus ou moins low cost...et plus ou moins fiables, car évidemment personne ne poursuivra en justice un fournisseur d'abonnement pirate dont la diffusion est parfois bloquée quelques secondes ou quelques minutes.

Autrement dit, même si on ne connaît pas le nombre total d'abonnés à DAZN, il paraît presque certain que vendredi soir, ils étaient plus nombreux ceux qui suivaient de manière illégale le match entre le club normand et le PSG que ceux qui avaient payé 30 ou 40 euros par mois pour assister à la saison de Ligue 1. De quoi laisser dubitatif quand on sait qu'il y a quelques jours, la LFP se réjouissait d'avoir remporté une victoire précieuse devant la justice contre les pirates. À voir désormais ce que va faire DAZN pour attirer vers lui le plus d'abonnés payants, sachant que vendredi soir, il était encore possible de se partager légalement le flux du match, alors qu'une option à 20 euros avait été mise en place par le diffuseur. De même, sur X, DAZN donnait également rapidement les buts de la rencontre, ce qui une nouveauté.

Les connexions sur des streamings illégaux ont explosé avec DAZN

Si la première de DAZN lors de Le Havre-PSG s’est globalement bien déroulée, les recours illégaux pour éviter de payer l’abonnement tout en regardant le match ont particulièrement bien marché.
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C’était soir de première au stade Océane du Havre. Première journée de Ligue 1, premier match officiel sans Kylian Mbappé pour le PSG, et première de DAZN en tant que diffuseur du championnat. Forcément, les débuts de celui qui est présenté comme le Netflix du sport allaient être scrutés à la loupe pour ceux qui ont bien voulu s’aligner sur les 29,99 euros mensuels (avec engagement d’un an ou 39,99 euros mensuels sans engagement). Il n’y a pas eu de fausse note, malgré quelques frayeurs comme la suspension de son compte sur X quelques heures avant le coup d’envoi de Le Havre-PSG.

L’épisode a finalement duré moins d’une heure. Cela n’a pas empêché le mouvement de boycott très présent sur les réseaux sociaux d’agir. Les spectateurs reprochent à DAZN ses tarifs très élevés, à l’heure où la consommation et le pouvoir d’achat stagnent, régressent même pour certains. Pour regarder les matchs sans s’abonner, il n’y a pas d’autre solution que de passer par la case streaming illégal, notamment l’IPTV. En France, on estime que 2 à 2,5 millions de personnes ont déjà recours à cette pratique, qui a explosé ces derniers mois.

Les internautes se dirigent vers les streamings illégaux
Combien étaient-elles à regarder ce premier match de Ligue 1 hier soir ? Difficile à savoir mais 200 000 personnes s’étaient connectées sur des flux illégaux via l’application Telegram. C’est sur cette messagerie que les internautes s’échangent les bons plans. À titre d’exemple, le seul live du compte Huni a capté 50 000 viewers dès le départ du match entre le HAC et le PSG. Mieux encore pour les pirates, l’application basée à Dubaï a besoin de 12 heures pour modérer les contenus, et donc de couper le live.

Sans réactivité de la part de Telegram, difficile pour la LFP d’agir contre ces flux illégaux. D’autant que ses campagnes de sensibilisation s’avèrent inefficaces. Un vrai problème également pour le patron de DAZN, comme il le rappelait dans les colonnes de L’Equipe cette semaine. «Le consommateur doit comprendre qu’il ne paye pas DAZN, il paye la Ligue et les clubs. Parce qu’en fin de compte, si cela ne fonctionne pas, qu’est-ce que cela signifiera pour le football français ? Nous devons assurer un minimum de valeur.» Ce message n’a visiblement pas été entendu.

Ce que toucheront vraiment les clubs de L1 et L2 cette saison

Dans l'attente d'une augmentation des droits internationaux et de quelques économies, les recettes TV des clubs chutent, pour le moment, de 60 % par rapport à la saison dernière.
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Les chiffres sont vertigineux. Et pour une fois, ils ne vont pas dans le sens de la surenchère. Le football français, avec le contrat de droits télé (*) arraché de haute lutte cet été, entre dans une phase de vaches maigres. « On n'est plus dans le top 5 européen, mais dans la division des Championnats portugais ou néerlandais, constate amer un président de L1. Ceux qui n'ont pas de fonds propres ou un actionnaire solide vont être en grande difficulté financière. »

(*) Pour le cycle 2024-2029, DAZN va donner 400 M€ en moyenne par an pour 8 matches de L1, beIN 100 M€ pour le dernier match dont 20 en sponsoring (soit 738 000 € par club de L1 et 173 000 en L2). À cela il faut ajouter 40 M€ pour la L2 et à date 60 M€ pour les droits internationaux.
En moyenne, les clubs vont voir leurs recettes télé dévisser de 60 % environ par rapport à la saison passée, selon le guide de répartition provisoire qui leur a été envoyé il y a quelques jours. Une version définitive devrait suivre dans les prochains jours ou semaines avec des économies réalisées et des droits télé internationaux en hausse. Ces derniers sont de 57,8 M€ pour l'instant et après un futur accord avec beIN, ils pourraient atteindre environ 130 M€ (Canal+ Afrique a prolongé son contrat de diffusion de la L1, hier, jusqu'en 2029).

À date, cette saison, DAZN va verser 325 M€ pour 8 matches de L1 et beIN 78,5 M€ pour le dernier, plus 40 M€ pour la L2 et 57,8 M€ pour les droits internationaux. Soit un montant total de 501,3 M€ (contre 734 M€ en 2023-2024) brut, c'est-à-dire avant les charges. Très loin du 1,063 milliard d'euros (863,7 M€ droits nationaux + 200 à l'international) annoncé dans le business plan de la société commerciale de la Ligue à son lancement ou des 900 M€ (700 M€ + 200) escomptés par la suite par Vincent Labrune, le président de l'instance.

Le champion peut espérer 20 M€ au mieux
En 2024-2025, les charges (taxe Buffet, contribution CVC, aides à la FFF et aux différents syndicats et coûts de fonctionnement de la LFP) s'élèvent à 272,5 M€ contre 156 M€ en 2023-2024, soit près de deux fois plus. Il ne reste donc que 228,7 M€ à répartir entre clubs de L1 et de L2, alors que la saison passée ce chiffre était de 578,5 M€. Cette année, l'élite va toucher 189,7 M€ et la L2 39 M€ versus 495 M€ et 83,4 M€ un an auparavant. Une baisse globale de 60 % environ.

Aux 189,7 M€ de la L1, il faut encore déduire 11,5 M€ d'aides à la relégation entre la L1 et la L2 pour arriver à un montant de 178,2 M€ net à partager. Sur ce total, la somme de 23,4 M€ de droits internationaux est réservée uniquement aux 10 clubs français qui bénéficient de points au coefficient UEFA sur les trois dernières années. Les 18 pensionnaires de L1 vont donc se répartir 154,8 M€. Avec ce maigre butin, le 18e du Championnat va toucher 5,1 M€ au lieu de 14,3 M€ la saison dernière. Le leader, en tête à tous les critères de répartition (classement sportif de la saison, sur les 5 derniers exercices, notoriété) empochera... 16,1 M€ de droits nationaux, soit ce que touchait le 13e la saison dernière.

À titre de comparaison, le PSG, champion en titre et premier à tous les critères, a perçu 42,9 M€ en 2023-2024. Avec les droits internationaux (17,1 M€), son total a grimpé à 60 M€. Pour cet exercice, avec les chiffres du moment, il peut espérer... 22 M€ environ.

Même punition en Ligue 2
La pilule est tout aussi difficile à avaler en L2. Aux 39 M€, il faut enlever 4,7 M€ d'aides à la relégation L2-National, soit 34,2 M€ à partager. Un club qui finirait premier à tous les critères, sans compter la notoriété dont le montant sera connu en fin de saison en fonction du nombre de diffusions TV, empochera 2,3 M€ et le 18e 1,5 M€. C'est, là aussi, plus de 50 % de baisse par rapport à la saison passée.

Les clubs se verront également attribuer de l'argent au titre du « sponsoring et licences », sans compter les 20 M€ de beIN actés au titre du sponsoring dans l'accord des droits télé à hauteur de 25,4 M€ : 22,5 M€ pour la L1 et 2,8 M€ pour la L2 à répartir entre les 18 clubs de chaque division et payés en 3 fois au cours de la saison. Cela représente 1,2 M€ par club de L1 et 158 740 € par pensionnaire de L2.

La saison 2024-2025 s'annonce déjà historique avec des revenus audiovisuels en baisse de 32 % et des charges en hausse de 75 %.

IPTV, Telegram, les fans s'organisent pour contourner l'abonnement DAZN et suivre la Ligue 1

Face aux prix de plus en plus élevés des abonnements pour regarder le foot, notamment ceux de DAZN, nouveau diffuseur du Championnat, de nombreux fans se tournent vers l'illégalité. Une menace pour tout un écosystème.
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« Je reçois des demandes de partout depuis quelques jours ! Mais je ne veux pas parler, je n'ai pas envie de me faire choper ! ». Ce twittos a vu son compte X (ex-Twitter) gagner 34 000 abonnés ces derniers jours. Vendredi, son profil renvoyait vers un lien publié sur son compte de l'application Telegram, une messagerie cryptée lancée en 2014 et devenue le repaire des pirates. Comme lui, ils sont plusieurs à surfer sur le hashtag #BoycottDAZN, tendance numéro 1 sur X cette semaine et plus globalement depuis l'annonce des tarifs d'abonnement à la plateforme (29,99€ par mois avec engagement d'un an ou 39,99€ mensuels sans engagement) pour voir huit des neuf matches de Ligue 1 par journée (beIN Sports retransmet une affiche).

Pour le match d'ouverture de la Ligue 1 Le Havre-PSG, premier retransmis par DAZN, plus de 200 000 personnes étaient ainsi connectées sur des flux illégaux de Telegram. Sur les applications et boîtiers IPTV, ils étaient aussi très nombreux à regarder la rencontre en toute illégalité... et à l'assumer. Comme Nicolas (son prénom a été modifié), journaliste politique et abonné de la dernière heure à ce service pirate pour la première fois de sa vie, à 55 euros l'année : « Le tarif prohibitif de DAZN qui n'est pas du tout conforme à la qualité du produit m'a d'abord fait basculer. Ensuite, la couverture éditoriale low-cost annoncée (certains matches commentés en cabine, sans consultant, pas de multiplex et pour l'instant pas d'émissions) n'incite pas non plus à franchir le pas. Et enfin, au bout d'un moment, j'ai moins de scrupules lorsque je vois l'utilisation de l'argent reversé via nos abonnements. Il sert à surpayer des joueurs moyens, à goinfrer des agents et à autoriser les dirigeants à jongler avec les millions. Le spectacle du foot français serait le même, selon moi, si tout ce petit monde touchait deux fois moins. »

Peu de consommateurs de flux pirates semblent effrayés par la loi
Le streameur Serious Charly, spécialiste de l'Olympique Lyonnais, a directement constaté l'ampleur du phénomène. « En tant que créateur de contenus spécialisés Ligue 1, on est dépendant du fait que les gens voient les matches pour en parler, les analyser, les débriefer. Donc, la communauté a réagi en se disant : « Je ne vais plus rien comprendre à ce qu'il raconte si je ne vois pas les matches ». Ça s'organise, ça se refile les bons plans Telegram, les IPTV. Il y a une espèce de mouvement "Tout sauf 40 balles par mois". Sur les réseaux, c'est criant. Moi, je n'en fais pas la promotion parce que c'est illégal. Mais je peux pas non plus leur dire "abonnez-vous à DAZN" parce que j'estime aussi que le prix est trop élevé pour une couverture minimale. »

Ce tohu-bohu numérique autour du « coût » de la Ligue 1 pour les fans n'a évidemment pas échappé à la Ligue. Contactée, elle assure que le piratage est « une préoccupation majeure » et salue la décision du Tribunal judiciaire de Paris du 2 août, ordonnant le blocage par les fournisseurs d'accès à internet français de l'accès à des sites de streaming en direct et à des services IPTV. « Telegram, c'est le plus compliqué car ce sont les moins réactifs pour couper les flux, explique Xavier Spender, secrétaire général de l'APPS (Association pour la protection des programmes sportifs). Or l'efficacité vient de la réactivité. Pour l'IPTV, 2 à 2,5 millions de Français consommeraient illégalement des contenus par ce biais. Mais pour lutter, comme dans tout trafic, il faut surtout arriver à travailler sur les têtes de réseaux. Si on arrivait à couper en amont les fournisseurs de signaux, les petits distributeurs d'IPTV et liens Télégram ne pourraient plus les proposer. »

Peu de consommateurs de flux pirates semblent effrayés par la loi. À l'image de Sacha Mansouri, créateur de contenus sous le pseudo Sussucre, et abonné à un service IPTV depuis trois ans : « Je n'ai absolument pas peur. S'ils veulent s'attaquer à l'IPTV, il faut couper ceux qui fournissent le contenu, pas ceux qui le consomment... Parce que nous sommes des millions ! Financièrement, cela leur coûterait trop d'argent. »

« Il ne faut pas faire porter la responsabilité sur le consommateur mais sur les dirigeants qui n'évaluent pas la vraie valeur de leur Championnat. »

Nicolas, nouveau consommateur d'un service pirate

En attendant, la menace planerait sur les clubs de Ligue 1 si les mesures et les campagnes antipiratage s'avéraient inefficaces, comme le rappelait Shay Segev, le DG de DAZN, dans L'Équipe ce jeudi : « Le consommateur doit comprendre qu'il ne paye pas DAZN, il paye la Ligue et les clubs. Si cela ne fonctionne pas, qu'est-ce que cela signifiera pour le football français ? » Une chute de ses revenus, de sa valeur et potentiellement de sa compétitivité européenne. « C'est probable mais inévitable, estime Nicolas, le nouveau venu dans la piraterie. Il ne faut pas faire porter la responsabilité sur le consommateur mais sur les dirigeants qui n'évaluent pas la vraie valeur de leur Championnat. Si personne ne veut acheter votre produit entre 30 et 40 euros par mois, il ne faut pas le mettre à ce prix-là. Et du côté de la Ligue, il ne faut pas chercher à récupérer 500 millions par saison si aucun diffuseur ne peut être rentable à ce montant. Donc on passera peut-être malheureusement par des faillites de clubs et une dévaluation du foot français, mais c'est lié à la distorsion entre la vision des dirigeants de leur Ligue et la réalité. »

Sacha Mansouri reconnaît s'être aussi interrogé sur les conséquences pour les clubs français. « Mais malheureusement, il faut quelque chose de fort pour qu'ils se remettent en question, assène-t-il. Avec la catastrophe annoncée de ce nouveau cycle, on tire la sonnette d'alarme, et c'est nécessaire ! Par moments, il faut un peu détruire pour mieux reconstruire. »

La première de DAZN

DAZN diffusait ce vendredi son premier match de Ligue 1 à l'occasion de la rencontre inaugurale de la saison 2024-2025 entre Le Havre et le PSG (1-4). Quel bilan tirer de cette première retransmission?
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Contre vents et marées, DAZN assurait ce vendredi la toute première diffusion d'un match de Ligue 1 de sa courte histoire (création en 2015, apparition en France en 2023). La plateforme de streaming britannique, qui a acquis la diffusion de huit matchs de Ligue 1 par week-end pour les cinq prochaines saisons moyennant un chèque annuel de 400 millions d'euros, a couvert le match inaugural de la saison 2024-2025 entre Le Havre et le Paris Saint-Germain (1-4).

Si on ignore à cet instant le nombre d'abonnés enregistrés par DAZN, les diffusions illégales ont explosé tous les records, à cause des prix jugés très excessifs (29,99 euros par mois avec engagement). Uniquement sur le réseau social Telegram, le seul live lancé par le célèbre "Huni" a ainsi franchi le cap des 50.000 téléspectateurs en simultané. Sachant que l'application dubaïote a besoin de 12 heures pour modérer les contenus, le direct ne peut pas être coupé en pleine rencontre sur cette plateforme.

Pas de bug majeur à signaler
Au rayon des points positifs, on pourra souligner que cette première diffusion n'a été entachée d'aucun bug significatif. L'avant-match, débuté à 20h05, soit à 40 minutes du coup d'envoi, s'est également déroulé sans encombre, même si le format n'a pas fait l'unanimité. Mais la plateforme ne proposera pas ce genre de contenus pour chaque rencontre. Avec un petit bug qui a fait rire: la compo parisienne un temps mal positionnée, avec le terrain dans un sens, les joueurs dans l'autre.

Les internautes ont également apprécié que DAZN diffuse les vidéos des buts dans la foulée sur les réseaux sociaux, chose que ne pouvaient pas faire Prime Video et Canal+ jusque-là, faute de droits digitaux. Le compte X (ex-Twitter) du diffuseur avait pourtant été bloqué pendant quelques dizaines de minutes en fin d'après-midi.

S.G.S.B.

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