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Chris Mavinga : "un championnat très physique"

L’ancien latéral Rouge et Noir, de 2011 à 2013, a joué 15 matchs avec le club russe du Rubin Kazan. Avant la réception de Krasnodar au Roazhon Park ce mardi en UEFA Champion’s League, Chris Mavinga revient sur son expérience au pays des Tsars.
ds 0323Chris, que peux-tu nous dire sur le football russe ?
C’est un championnat particulier qui n’est pas évident à jouer. Ce ne sera pas un match facile pour le Stade Rennais. Il faudra jouer le match à fond parce que Krasnodar est une très bonne équipe en Russie, elle a terminé 3e de son championnat derrière le Zénith Saint-Pétersbourg et le Lokomotiv Moscou. Et parce qu’il y aussi Rémy Cabella qui est en grande forme dans cette équipe. Il faudra faire attention. Elle peut paraître comme un adversaire plus méconnu que d’autres pour les Rennais mais c’est le genre d’équipe qui performe souvent en coupe d’Europe. Dans la "Premier-Liga" russe, les équipes doivent aligner au maximum 8 joueurs étrangers sur 25. On ne peut donc pas préparer les matchs en ne visualisant que des rencontres de championnat, il y a des fois des différences de composition d’équipe entre les différentes compétitions. Au match retour, il faudra prendre en compte les conditions climatiques qui sont parfois rudes.

Qu’as-tu découvert lors de ton expérience au Rubin Kazan ?
C’est un championnat très physique avec des joueurs qui ont une grosse mentalité. Ils ne lâchent jamais. On retrouve dans leur effectif des joueurs avec des bons CV, avec une grosse expérience et capables de faire la différence. Il y a beaucoup de qualité technique et ça se verra en Ligue des Champions.

"C’est un championnat qu’il ne faut pas prendre à la légère."

Que tu retiens-tu de ton passage là-bas ?
Je n’ai pas beaucoup joué mais j’ai passé beaucoup de temps. Le coach qui m’avait recruté s’est fait licencier six mois après mon arrivée. Ça a freiné ma progression. J’aurais pu rester car j’étais dans un bon club avec une bonne organisation. J’étais entouré de bons joueurs. Je prenais beaucoup de plaisir mais ça a été écourté. C’est un championnat qu’il ne faut pas prendre à la légère. Les clubs russes peuvent créer la surprise, comme le Stade Rennais F.C.

Selon toi, comment les Rennais doivent-ils s’y prendre ?
À la maison, il faut prendre le maximum de points, être sérieux et concentré. Krasnodar est le plus abordable des clubs de la poule. Il faut jouer le match à fond. Jouer en Champion’s League, c’est quelque chose de magnifique et de beau. Il faut profiter de ces instants et engranger le maximum d’expérience dès le départ.

Sur le match retour, même s’il fait moins froid qu’à Moscou ou Kazan, la température peut-être un avantage pour Krasnodar. Quand les équipes venaient jouer contre nous, ça leur faisait bizarre de jouer par -15°. On avait l’habitude, alors que nos adversaires avaient du mal à bouger leurs membres. C’est parfois profitable pour les clubs russes. Il faudra être sérieux lors de l’échauffement sur le match retour. Le voyage sera long. Les terrains sont plutôt bons maintenant grâce à la Coupe du Monde. Il y a de belles installations en Russie. À mon époque, c’était en fin de construction mais j’ai vu qu’ils faisaient des stades de top niveau.

As-tu ressenti une envie plus particulière d’exister chez les clubs russes, éloignés du football de l’ouest européen ?
C’est un championnat assez méconnu. C’est difficile de voir un match du championnat russe. La coupe d’Europe est une occasion pour eux de montrer leurs qualités. Les joueurs qui rejoignent les grands clubs des pays de l’Est veulent aussi montrer qu’ils ne sont pas partis là-bas pour les vacances. Quand je jouais l’Europa League avec le Rubin, on voulait montrer que l’on était un bon club qui progressait et capable de bien jouer.

"Quand un club est très bien géré, ça devient ensuite beaucoup plus simple pour les joueurs."

En parlant de progression, que penses-tu de celle de ton ancien club ?
Elle est exceptionnelle. Il faut mettre au crédit les dirigeants du club et le bon travail de Julien Stéphan. Quand un club est très bien géré, ça devient ensuite beaucoup plus simple pour les joueurs. Ils ont l’esprit tranquille et ça se voit dans les performances. Ce n’est pas que 11 joueurs sur le terrain. Autour, il y a des gens professionnels et sérieux. Ça suit sur le terrain. Je suis vraiment content et fier. Depuis que j’ai quitté le Stade Rennais, je suis devenu supporter. Je suis toujours à regarder les matchs du club quand c’est possible. Je suis heureux de les voir jouer les premiers rôles. Je pense que ce sera une belle saison pour eux.

Tu as aimé tes deux années à Rennes ?
J’ai passé deux belles saisons au Stade Rennais, on a parfois l’impression que j’y ai passé plus de temps. C’est le club qui m’a donné l’opportunité de jouer en Ligue 1. J’étais jeune, j’avais 20 ans. Le Stade Rennais garde une grande place dans mon cœur. Chaque année, j’essaie de venir voir des matchs au Roazhon Park. Je programme toujours au moins un déplacement à Rennes dans la saison. C’est le club que je suis le plus aujourd’hui.

Tu as aussi joué l’Europe avec les Rouge et Noir ! En Europa League…
On avait un bel effectif. La réputation du Stade Rennais F.C. est toujours la même. Un bon groupe de jeunes joueurs avec des éléments expérimentés. C’est ce qui fait la force du club. On voit qu’il y a encore une bonne cohésion aujourd’hui sur le terrain et en dehors. C’est un net avantage pour le club.

"l’insouciance de la jeunesse peut permettre de créer des surprises"

Comment vois-tu le Stade Rennais F.C. dans cette compétition qui sera une première pour le club ?
Je ne suis pas un bon pronostiqueur mais l’insouciance de la jeunesse peut permettre de créer des surprises, pourquoi pas. Il ne faut pas calculer. Chelsea et Séville ont l’habitude de jouer ces compétitions mais on l’a vu avec l’Ajax et Leipzig qui ont des groupes avec de jeunes joueurs, ils ont joué les coups à fond. Ils sont allés loin. Il faut se dire : "J’entre sur le terrain et je profite à fond de ce que je vis". Ce n’est pas tous les jours. Il faut juste tout donner et ne pas voir de regret à la fin.

Tu évolues à Toronto où tu as trouvé la stabilité.
C’est ma 4e année ici. Je suis un peu arrivé sur la pointe des pieds. Depuis, j’ai gagné des titres avec Toronto, nous sommes premiers de la Major League Soccer. Je suis dans un club qui tourne assez bien. Ma famille et moi sommes heureux. On continue, on ne lâche pas. La vie est un peu différente de l’Europe, avec une autre culture. Après les dimensions du terrain sont les mêmes, le ballon est le même. Le championnat américain copie un peu le football anglais, c’est du "box to box". On ne joue pas pour fermer et ne pas prendre de but. J’aime cette mentalité. La MLS est peut-être moins tactique mais elle est spectaculaire.

La ville de Toronto est magnifique. Je ne connaissais pas du tout le Canada. Je connaissais Montréal de loin mais je suis arrivé dans une super grande ville de 3 millions d’habitants. C’est très agréable d’y vivre. Je conseille. Je sortais de deux prêts en France qui ne s’étaient pas très bien passés. J’avais envie de changement et prendre du recul. Je pensais rester un an ou deux et j’entame ma 4e année. C’est une expérience de vie exceptionnelle pour ma famille et moi.

On le constate sur les réseaux sociaux, tu suis encore beaucoup le football européen…
Je regarde tout le temps du football. Le décalage horaire m’arrange beaucoup pour ça. Ça peut commencer le matin à 9h00 avec le championnat anglais puis vers 14h ou 15h, il y a le championnat de France. Je vis parfois des journées 100% foot.

Le parcours d'Edouard Mendy

ds 0324"J’avais 22 ans et mon contrat a expiré avec l’AS Cherbourg. Mon agent m’a dit que j’avais des offres pour rejoindre d’autres clubs. Plus tard, j’ai essayé de le contacter mais il n’a jamais répondu. Je n’ai rien entendu de sa part sauf un texto me souhaitant bonne chance pour l’avenir.

Je suis resté sans emploi. J’ai décidé d’arrêter, mais avec le soutien de mes parents et des membres de ma famille, j’ai décidé de donner une autre chance au football.

J’ai rejoint Le Havre et j’ai joué avec eux pendant un an sans salaire. Puis j’ai été sélectionné pour être le 3e gardien de Marseille GK"

Aujourd’hui Mendy est le gardien numéro 1 de Chelsea

Cédric Barbosa n'entraîne plus l'AS Rousson

L'ancien joueur du Stade Rennais, qui a terminé sa carrière à l'OAC en 2019, avait rejoint le club de Régional 1 durant l'hiver dernier.

DS 0117"L'objectif de la saison était de finir dans les cinq premiers. Je pars de l'AS Rousson alors que l'équipe est classée quatrième après quatre journées..."

Cédric Barbosa n'est pas homme à se défiler, ni à habiller de mots inutiles la réalité.

"Investi dans le club de Rousson (qu'il avait intégré durant l'hiver 2019, NDLR), cela faisait un mois et demi que je menais une réflexion par rapport à mon engagement", explique, mercredi 14 octobre, à Midi Libre, l'ancien joueur professionnel.

"Pour des raisons qui n'ont pas à être étalées..."
Lundi 12 octobre, après une ultime réunion en interne, il a confirmé à Mustapha Guiza, directeur sportif du club de Régional 1 (la dernière division avant le National 3), son intention de cesser sa collaboration.

"D'un commun accord, nous y avons mis fin pour des raisons que nous gardons entre nous et qui n'ont pas à être étalées...", explique Cédric Barbosa, qui a été suivi par deux membres de son staff, et, aussi, son fils Antoine.

Le jeune attaquant, auteur, dimanche 11 octobre, du troisième but de la victoire (la deuxième en quatre journées disputées, pour deux courtes défaites) de l'AS Rousson à Portiragnes (0-3), devrait retourner dans le club de Saint-Privat-des-Vieux. Où, la saison dernière, il joua avec son papa.

"Aucun contact avec l'OAC !"
Par un malin hasard, le retrait de Cédric Barbosa coïncide avec l'amère défaite subie, samedi 10 octobre, à domicile, par l'Olympique d'Alès en Cévennes (2-3) contre Agde.

Un résultat qui confirma le statut de leaders des Héraultais et, à l'inverse, repoussait les Cévenols à... l'avant-dernière place de la poule Occitanie de National 3.

Depuis, pullulaient les rumeurs du remplacement de Stéphane Saurat, entraîneur de l'OAC à seulement une victoire en cinq journées, par Cédric Barbosa, technicien désormais libre de contrat !

"Je n'ai aucun contact avec l'OAC !, précise l'intéressé. Ces rumeurs, c'est le métier qui veut ça. Le milieu du football aussi..."

Pas le diplôme pour entraîner en N3
Avant d'apporter de précieuses précisions : "En tant qu'entraîneur de Rousson, club de Régional 1, j'avais entamé une formation d'entraîneur, le BEF. J'avais une dérogation pour entraîner le temps de l'obtenir. Donc, non seulement je prends un risque, puisqu'il me faut retrouver un club pour continuer cette formation. Et, je ne dispose donc pas du diplôme nécessaire pour entraîner un club de National 3, le DES..."

"Il faut ôter de la tête des gens que j'ai quitté Rousson pour arriver à l'OAC", détaille, pour conclure, Cédric Barbosa.

Est-ce qu'il sera entendu par ceux qui souhaitent ardemment sa venue à l'OAC où, au printemps 2019, il avait conclu sa (longue) carrière professionnelle ?

C'est une autre histoire...

Ismaïla Sarr, transfert à 35M€ en vue !

Recruté en provenance de Rennes par Watford au Mercato l'été dernier contre un chèque de 30M€, Ismaïla Sarr (ex SRFC et FC Metz) n'avait pu empêcher la relégation des Hornets de Premier League en Championship.
DS 0113Un temps ciblé par Manchester United, l'ancien joueur du Stade Rennais aurait trouvé un nouveau point de chute en cette fin de marché des transferts en Angleterre !

Auteur de 5 buts et 6 passes décisives (dont un doublé face à Liverpool FC) avec Watford lors de la saison 2019/2020, l'ailier droit international sénégalais (22 sélections / 3 buts), passé par Rennes, serait plus que jamais sur le départ sur ce Mercato.

D'après les médias anglais, Ismaïla Sarr (22 ans) se dirigerait vers Crystal Palace, actuel 12ème de Premier League, qui aurait transmis une offre de transfert de 35M€ aux Hornets.

Affaire à suivre donc pour le natif de Saint-Louis au Sénégal qui s'était révélé au FC Metz en Ligue 1 avant d'exploser ensuite sous le maillot du Stade Rennais où il aura inscrit un total de 18 buts et 16 passes décisives en 76 matchs entre 2017 et 2019.

Crystal Palace, une belle option pour Ismaïla Sarr ?

Frédéric Antonetti est de retour sur les bancs de touche

Après près de deux ans loin des bancs de touche, Frédéric Antonetti va reprendre, selon Canal+, sa place d'entraîneur numéro un à Metz, occupée entre-temps par Vincent Hognon.
DS 0110Depuis décembre 2018, Frédéric Antonetti avait mis sa carrière d'entraîneur entre parenthèses pour rester en Corse au chevet de son épouse, Véronique, atteinte d'une grave maladie et décédée début juillet. Il a effectué un retour discret au centre d'entraînement du FC Metz fin août, après avoir assisté à plusieurs matches de préparation en juillet. Loin du terrain, chasse gardée de Vincent Hognon, mais pas du groupe, dont il avait consulté les cadres au travers, notamment, d'entretiens individuels.

Bientôt un centre d’art à Pont-Aven ?

L’ancien président du Stade Rennais René Ruello veut implanter un centre de création et d’exposition pour les artistes bretons, à Pont-Aven (29), sur la friche industrielle de la Belle-Angèle. Mondialement connue grâce à Paul Gauguin, la petite cité finistérienne va pouvoir étendre sa renommée à l’art contemporain qui fera bientôt l’objet de grands rendez-vous annuels.
DS 0107"Pont-Aven, c’est un véritable écrin pour l’art. Il faut lui donner une identité culturelle forte !". Amoureux de la petite cité finistérienne, l’ex-président du Stade rennais, l’homme d’affaires René Ruello, veut y édifier un "lieu de création et d’exposition à destination des artistes bretons contemporains". Le patron breton a donc jeté son dévolu sur une friche industrielle à l’entrée de Pont-Aven qui est un véritable repoussoir pour le visiteur en provenance de la voie express. Situé en contrebas du fameux Bois d’Amour et le long de l’Aven, l’ancienne conserverie de la Belle-Angèle a été acquise à sa fermeture par Jean-Jacques Manrot-Le Goarnig. Personnage original, Goarnig Kozh a connu son heure de gloire dans les années 70 pour son combat en faveur des prénoms bretons et pour le Festival de rock de Kertalg. Mais malgré ses nombreuses annonces de projets culturels fastueux, l’usine de trois hectares est restée depuis dans son jus et ses murs commencent à se couvrir de tags sans grand talent artistique.

Sur le modèle des rencontres d’Arles
Les projets de René Ruello pourraient être une aubaine pour Pont-Aven. Car l’homme d’affaires ne s’intéresse pas qu’à l’aspect culturel de la commune. Il a récemment fait l’acquisition, au centre du bourg, de trois établissements de bonne réputation : le restaurant Moulin de Rosmadec, la Chocolaterie et l’hôtel des Ajoncs d’Or. "Pas de culture de bonne facture sans hébergement et restauration de qualité" pourrait être le credo du Breton originaire de Merdrignac (22). L’objectif est de "redonner un élan artistique à Pont-Aven et ses environs où l’on retrouve une ambiance et une atmosphère si particulières". Son projet s’inspire des Rencontres d’Arles qu’il a étudiées de près. René Ruello va ainsi lancer, dès le 5 octobre, les "Rendez-vous de Pont-Aven", lors de l’inauguration du Moulin de Rosmadec. Il établit un parallèle entre sa démarche artistique et économique en faveur de la Bretagne et celle qu’a entamée Jean-Yves Le Drian en rassemblant les Progressistes bretons. En phase, le ministre des Affaires étrangères a d’ailleurs confirmé son déplacement le 5 octobre, à Pont-Aven. Ce jour-là René Ruello dévoilera son projet par le menu.

François Pinault ne participe pas au projet
Échaudés par les projets successifs concernant le site de la Belle-Angèle depuis vingt ans, les Pontavenistes accueillent avec prudence, mais espoir, le projet de l’homme d’affaires. Le nouveau plan d’occupation des sols de Pont-Aven sera voté, ce vendredi, au conseil municipal. Pour accueillir le futur lieu de création et d’exposition, la commune devra y effectuer une "légère" modification afin d’affirmer la nouvelle "vocation culturelle" du site. "De l’ordre d’un à deux mois", explique-t-on en mairie. Une condition suspensive inscrite dans le compromis de vente signé par René Ruello.
Quant à la réalisation du projet en tant que tel, elle devrait aller bon train une fois la dépollution du site menée à bien. "À mon âge, on a moins de temps", assure le patron septuagénaire qui présente des garanties financières sérieuses. Depuis qu’il a vendu son usine d’agroalimentaire Panavi, le Breton a choisi de réinvestir dans différents projets de sa région natale. En revanche, s’il est proche du Breton François Pinault, autre homme d’affaires grand amateur d’art contemporain, il n’est pas prévu que le patron d’Artémis participe au projet de la Belle-Angèle, malgré la rumeur persistante. On peut juste espérer qu’un jour cet autre amoureux de Pont-Aven ait l’envie d’y exposer quelques œuvres de sa collection privée.

Hatem Ben Arfa va signer à Bordeaux

Libre depuis son départ de Valladolid, Hatem Ben Arfa va s'engager pour une saison avec les Girondins de Bordeaux.
DS 0089Mieux vaut tard que jamais. Seul club de L1 à ne pas avoir enregistré le moindre renfort lors du mercato, Bordeaux va enregistrer dans les prochaines heures la signature d'Hatem Ben Arfa. Le milieu offensif arrive libre après un passage mitigé à Valladolid où il n'est apparu qu'à cinq reprises. Il va s'engager pour une saison (plus une en option) pour un salaire inférieur à 100 000 euros.

Alors qu'il était initialement question que les Girondins enregistrent au moins un départ - celui de Jovanovic en l'occurrence - avant de finaliser une arrivée, il semblerait que les commentaires acides suscités par leur inactivité sur le marché les aient convaincus d'accélérer les discussions avec l'ancien Marseillais. Un accord a été trouvé dans la nuit de mardi à mercredi pour le plus grand plaisir de Jean-Louis Gasset.

"Hatem Ben Arfa, c'est un créateur, un génie du football, avait souligné l'entraîneur bordelais le 27 septembre dernier. Si c'est possible... mais franchement je ne le sais pas". Le joueur serait déjà sur place. Rien ne devrait s'opposer à sa signature. Ce sera son sixième club en Ligue 1, après Lyon, Marseille, Nice, le PSG et Rennes.

Sabri Lamouchi licencié, Chris Hughton nommé à sa place

Nottingham Forest a annoncé le départ de son entraîneur Sabri Lamouchi. C'est Chris Hughton qui le remplace.
DS 0086Sabri Lamouchi n'est plus l'entraîneur de Nottingham Forest. L'entraîneur français de 48 ans était arrivé en juin 2019. Septième de la D2 anglaise la saison dernière, l'ancien coach du Stade Rennais avait très mal commencé la saison 2020-2021 avec quatre défaites en autant de matches. C'est Chris Hughton, passé par Brighton ou encore Newcastle, qui le remplace (61 ans).

Raphinha s'exprime enfin depuis son départ

Au lendemain de son transfert, l'attaquant qui a rejoint Leeds a publié un message pour les supporters rennais.
ds 0342Les supporters rennais l'attendaient, Raphinha s'est enfin exprimé au lendemain de son transfert à Leeds, survenu dans les dernières heures du mercato, à la surprise générale. Le Brésilien a choisi de rejoindre le promu anglais en Premier League, le championnat qui le faisait rêver. Une opportunité à ne pas laisser passer, voilà comme "Raphi" qualifie cette nouvelle étape de sa carrière, lui qui quitte le SRFC un an seulement après son arrivée.

"Le moment est venu de dire au revoir et de remercier pour tout ce que j'ai vécu à Rennes et en France. Depuis mon premier jour dans le pays, j'ai été très bien traité par tout le monde et je me suis senti chez moi. Le projet était de rester plus longtemps au club, mais une belle opportunité s'est présentée, tant pour moi que pour Rennes, et, d'un commun accord, nous avons décidé que c'était le bon moment pour moi de partir à la recherche de nouveaux défis. Je suis également reconnaissant au club pour sa confiance en mon travail et pour tout ce que le conseil d'administration et les fans m'ont apporté en un peu plus d'un an. J'ai porté cette chemise avec grand honneur et dévouement et me suis fait de très bons amis. Je porterai Rennes pour toujours dans mon cœur et je serai à jamais reconnaissant pour tout. Bonne chance à nous. Même de loin, j'espère que le club continuera à atteindre les objectifs. Je vous remercie!"

Brassier, "une très bonne pioche pour Brest" assure Olivier Guégan

C’est à Valenciennes, où il était prêté la saison dernière, que le nouveau Brestois Lilian Brassier (20 ans) a connu ses premiers matchs comme professionnel. Son ancien entraîneur, Olivier Guégan, est dithyrambique à son sujet.
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Olivier Guégan, c’est sous vos ordres, à Valenciennes, que Lilian Brassier s’est révélé la saison dernière en Ligue 2…
Oui, c’est un garçon qu’on est allé chercher en prêt alors qu’il jouait avec en Nationale 3 avec le Stade Rennais. L’ancien président, Olivier Létang, dont je suis proche, m’en avait dit beaucoup de bien donc je n’ai pas hésité une seule seconde. C’est donc avec Valenciennes qu’il a disputé son premier match en professionnel.

Comment décririez-vous le joueur ?
Lilian est un gaucher extrêmement polyvalent que j’ai pu faire jouer à différents postes. Dans une défense à quatre, il peut jouer aussi bien dans l’axe gauche que dans le couloir. Dans un 3-5-2, il peut jouer derrière et même dans le rôle de piston. Il est très à l’aise techniquement, c’est un joueur qui impulse vraiment le jeu. Mais il lui reste évidemment encore des leviers de progression.

Et dans le vestiaire ?
C’est un bon garçon. Pas un grand bavard, mais un excellent coéquipier.

Son arrivée à Brest vous surprend-elle ?
Non, il sort d’une année très intéressante qui lui a permis de se montrer. Sa saison très prometteuse à Valenciennes ne demande qu’à être confirmée. J’avais fait le forcing pour le garder une année supplémentaire mais Rennes ne voulait pas le lâcher au début du mercato et Lilian voulait une Ligue 1. Je savais que Brest était intéressé parce que j’en avais parlé avec Greg (Lorenzi, le directeur sportif du Stade Brestois 29, NDLR).

Selon vous, il a le potentiel pour jouer en Ligue 1 ?
Je pense très sincèrement qu’il peut s’installer dans le 11 de Brest. C’est un joueur très moderne qui a énormément de qualités. Il faut encore qu’il monte encore d’un cran en termes de concentration, mais il a beaucoup de vitesse et dégage de la puissance. C’est un garçon capable de ressortir le ballon sous pression, qui n’a pas peur et qui joue avec une grande confiance. Au vu de ses qualités, je le vois plutôt se développer dans l’axe même s’il peut dépanner dans le couloir gauche. Je pense vraiment qu’il a le potentiel de faire une grande carrière. C’est une super recrue pour le Stade Brestois, un club qui va lui donner l’opportunité de jouer des minutes. Une très bonne pioche

Da Cunha s’engage à Nice et rejoint Lausanne

L’OGC Nice est heureux d’annoncer la signature de Lucas Da Cunha. Le milieu offensif de 19 ans arrive en provenance du Stade Rennais et sera prêté au Lausanne-Sport lors de la saison 2020-21.

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Milieu offensif de talent, Lucas Da Cunha s’est engagé à l’OGC Nice en ce milieu de semaine. Technique, à l’aise dans la zone de finition, le jeune homme, né à Roanne, a été sacré champion de France U19 avec les Bretons en 2019, dans une équipe où figurait également Alexis Trouillet. Pour l’anecdote, Da Cunha inscrivit un triplé en finale contre Montpellier (score finale 4-0).

Membre des équipes de France de jeunes, le milieu offensif, apparu 5 fois avec le Stade Rennais en pro (2 matchs de L1, 2 de Ligue Europa, 1 de Coupe de la Ligue) évoluera en Super League suisse cette saison.

Avec pour objectif de mettre ses qualités au service du Lausanne-Sport tout en emmagasinant de l’expérience avant de porter le maillot des Aiglons lors de la saison 2021-22.

Julien Escudé : "Je rêve d’un Stade Rennais - Séville FC !"

Resté très lié au Stade Rennais, Julien Escudé (41 ans) évoque le tirage au sort de la phase de poules de la Ligue des champions (jeudi, 17 h). Deux de ses autres anciens clubs pourraient venir au Roazhon Park : le Séville FC et l’Ajax Amsterdam.

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Il voyage plus encore qu’à son époque de joueur professionnel depuis qu’il est revenu dans le milieu du football, à l’automne 2019. Une nouvelle vie en accéléré, sans que le temps n’ait pourtant de prise sur lui. Julien Escudé a fêté ses 41 ans le 17 août, mais il en fait aisément dix de moins. Le "Beckenbauer francés del Sevilla" comme aiment à le surnommer certains socios du Séville FC, a gardé cette classe à l’état pur et vit de l’intérieur la réussite de l’un des plus beaux clubs d’Europe dans l’équation passion générée, moyens financiers et trophées remportés. En août, l’entité du meilleur directeur sportif au monde (Monchi) a remporté une sixième Ligue Europa, balayant l’Inter Milan en finale. La semaine passée, elle a été à deux doigts de surprendre le Bayern Munich en Supercoupe d’Europe. Lundi, dans un établissement rennais du centre où il a ses habitudes, Julien Escudé a livré à Ouest-France son rêve de voir le grand Séville FC débarquer au Roazhon Park, avec en fond sonore la petite musique de la Ligue des champions.

Trois de vos anciens clubs (Stade Rennais, Séville FC, Ajax Amsterdam) sont concernés par le tirage, demain. Que ressentez-vous ?

Cela ne m’était jamais arrivé (sourire). L’année dernière, c’était Rennes contre le Betis (février 2019 en seizièmes de finale de Ligue Europa, 3-3, 1-3, qualification des Bretons), mais c’était l’autre club de Séville et j’étais pour Rennes bien évidemment puisque c’était contre le Betis ! (rires). Cette année, cela concerne en plus, le plus haut niveau, la Ligue des champions. C’est exceptionnel d’y retrouver Rennes et Séville, l’Ajax est plus habituée.

Quels liens entretenez-vous ces trois anciens clubs ?

Je travaille avec le Séville FC depuis novembre, comme loan manager, en charge des joueurs prêtés par le club. Sinon, je reviens une fois par mois à Rennes. J’y ai de la famille, des amis et des contacts avec le Stade Rennais, où j’ai passé quatre saisons. J’ai donc une accroche française avec Rennes puisque même si j’ai joué à Cannes, c’est à Rennes que j’ai débuté en Première division et c’est le seul où j’ai joué en Première division française. J’ai aussi une accroche particulière avec Séville, le seul club espagnol où j’ai joué, puis j’y ai été international et gagné des titres. Enfin, à l’Ajax j’ai découvert la C1 et côtoyé d’énormes futurs champions : Ibrahimovic, Sneijder, Van der Vart, Maxwell, De Jong, Babel…

Pouvez-vous nous définir les contours de votre poste au Séville FC ?

C’est un poste qui n’existait pas jusque-là. C’est le suivi des joueurs prêtés par le club, en Espagne comme à l’étranger. Je fais des rapports de match, je suis en contact direct avec eux, je vais leur rendre visite pendant la semaine aux entraînements et en dehors. Je suis en contact aussi avec leur club. Tout cela pour essayer d’optimiser leurs performances, les faire progresser, comprendre ce qui n’a pas fonctionné au Séville FC. Et essayer de rendre le joueur meilleur pour lui premièrement, pour son club de prêt deuxièmement et pour le Séville FC troisièmement, car il reste encore sous contrat avec nous. L’an dernier, je suivais par exemple Joris Gnagnon au Stade Rennais.

Quel regard portez-vous sur l’évolution récente du Stade Rennais ?

Elle est très positive, cela se voit dans les résultats et la structuration du club, mais cela se perçoit également dans l’engouement. Il y a une vraie envie d’aller voir jouer cette équipe. Elle est compétitive, a l’amour du maillot. Elle transmet quelque chose. Ça passe aussi, sûrement, par le discours de l’entraîneur. Aujourd’hui, le Stade Rennais est bien structuré, avec de bonnes personnes aux bons endroits, une nouvelle équipe dirigeante qui a des résultats immédiatement. Quand il y a les résultats, tout va bien. Le jour où ils ne seront plus là, ce sera plus difficile, il faudra gérer cela. Mais pour l’instant, je suis très content pour un club avec lequel j’ai connu ses années difficiles du club, donc ça fait énormément plaisir de le voir en Ligue des champions.

Vous attendiez-vous à voir un jour le SRFC en C1 ?

Oui et non. Il y a un actionnaire puissant, avec une notoriété. Le discours d’avant était peut-être de se dire qu’avec un actionnaire ayant de l’argent, on aurait forcément des résultats. Mais non. Le club a su évoluer et trouver les gens ambitieux, lesquels avec cet actionnaire-là ont mis en place tout un travail. La formation au Stade Rennais est remarquable. C’est primordial pour exister au très haut niveau. Et puis, le club a su recruter malin et trouver un entraîneur de la stature de Julien Stéphan pour porter ces jeunes de la formation dans sa propre ambition et devenir un club d’avenir.

Julien Stéphan pourrait-il entraîner en Liga ?

Maintenant, un entraîneur doit arriver à avoir une qualité d’adaptation. C’est comme les joueurs. À une époque, un joueur ne jouait que dans le championnat de France. Maintenant, un très bon joueur, un très grand joueur, il sait jouer dans tous les championnats. Donc un entraîneur, il faut qu’il apprenne cela aussi aujourd’hui et je pense que Julien a les capacités de pouvoir entraîner à l’étranger. C’est un jeune entraîneur et ça dépend du timing, des opportunités, de plein de choses. Il a une grosse envie, fait du très bon travail et a entraîné ailleurs, mais au plus haut niveau, n’a connu que le Stade Rennais pour l’instant. Il faudra le voir dans d’autres clubs, avec d’autres ambitions. L’étranger, c’est le suprême, le summum, on découvre complètement une autre atmosphère, un autre monde.

Qui recruteriez-vous du Stade Rennais au Séville FC ?

Camavinga, je le prends, mais pas à ce prix-là ! (rires). Pour ne rien cacher, à Séville on suit pas mal de joueurs du Stade Rennais. On a sur nos tablettes des jeunes de 17 ans et 18 ans et des professionnels aguerris.

Il faut souvent se battre contre des raccourcis propulsant le Stade Rennais à une hauteur où il n’est pas encore, à sa décharge. Considérez-vous également que la distance reste par exemple astronomique entre Rennes et Séville ou l’Ajax ?

En termes de palmarès, Séville a évidemment pris beaucoup d’avance sur Rennes, avec notamment six Ligue Europa. Après, c’est bien de comparer, mais il faut arriver à trouver une accroche plus personnelle et une identité propre. C’est ce que fait très bien le SRFC dernièrement je trouve. Il n’ambitionne pas d’être un autre, mais il s’appuie sur sa propre histoire. C’est important de donner l’amour du maillot aux joueurs qui signent au club. Refaire le modèle de Séville ou l’Ajax ailleurs, je crois que c’est impossible. La structure institutionnelle, économique, l’histoire, les présidents, les supporters, les villes… C’est difficilement comparable. Il y a plein de choses. Puis à Séville, il y a la confrontation avec le Betis. Puis Séville a aussi vécu dernièrement des choses qui malheureusement, sont à déplorer, à savoir les décès de joueurs très importants. Et ça, pour les Andalous, les Sévillans et les Sevillistas (joueurs, dirigeants et socios du Séville FC), jouer pour des personnes de la notoriété qu’avaient José Antonio Reyes et Antonio Puerta, apporte un supplément d’âme. C’est une histoire très particulière, ce sont des choses qui font que ça dépasse le cadre du football. Et ça, c’est vraiment propre de Séville.

Quel est votre tirage rêvé ?

Je rêve d’un Stade Rennais - Séville FC, bien évidemment ! Moi, ça me ferait énormément plaisir de venir au Roazhon Park avec Séville. Et ce que j’aimerais avant tout, c’est que les supporters des deux clubs puissent voyager et aller dans les stades. Cela permettrait aux Sevillistas de découvrir Rennes, comme y ont eu droit les Béticos du Betis, il y a deux ans, mais seulement en Ligue Europa (rires). Et si les Rennais connaissent déjà la ville de Séville, de laquelle ils ne voulaient plus partir l’an dernier (rires), ça leur permettrait de voir le Ramón Sánchez Pizjuán, un tout autre stade ! Sinon, Rennes – Ajax serait une belle affiche entre un club qui a su revenir au plus haut niveau et un club qui travaille pour s’y installer.

Quel est le joueur actuel du Stade Rennais ou du Séville FC se rapprochant le plus de votre profil, Nayef Aguerd ?

Oui, j’allais le citer en écoutant le début de la question. Il vient d’un club de moins bon niveau, mais avec une marge de progression énorme. C’est le prototype de joueur bon de la tête, qui me semble intelligent, sérieux, professionnel. Je pense qu’il va faire son trou. Je pense qu’à Séville, Jules Koundé et Diego Carlos ont un autre profil, différent du mien, même si Koundé a aussi une personnalité et une relance assez propre. Donc Aguerd, effectivement, se rapproche de mon profil. Et il semble très intéressant.

Est-ce plus difficile, aujourd’hui, d’exister au plus haut niveau avec le profil que vous aviez ?

Peut-être qu’il y en a moins, donc ça peut être une plus-value de trouver un joueur de ce style, mais d’un autre côté, c’est vrai qu’on demande de la puissance physique et que les équipes jouent relativement haut, avec de l’espace dans leur dos, c’est bien plus compliqué. Je pense qu’il faut trouver un bon équilibre, un bon amalgame. À un moment donné, on recherchait des très grands défenseurs centraux, c’est toujours autant d’actualité, mais encore beaucoup plus physique. Après, aujourd’hui la première relance part de derrière, il ne faut pas l’oublier non plus. Il est quand même important d’avoir un joueur capable de lancer une attaque sur une ou deux touches de balle. Moi, je suis plus partisan de trouver un équilibre et des joueurs avec différentes caractéristiques sur les trois ou quatre défenseurs centraux d’un groupe.

Avez-vous toujours des maillots de Séville et de Rennes ?

Oui ! Plus beaucoup à force d’en donner, donc quand on m’en demande, je ne peux plus en donner ! (rires). J’ai essayé d’en garder de chaque club et de chaque saison. De Rennes, j’en ai pas mal, j’y suis resté quand même quatre ans. En plus, on gardait à chaque fois le maillot des matches de Coupe de France. De Séville aussi, j’en ai de chaque saison, de championnat, de Coupe, des finales Uefa. Mais je vais les garder, désormais. Maintenant, je commence à donner les shorts ! (rires).

Retour vers les filets

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L'ex-Rennais Steven Moreira a marqué ce samedi le but du 2-1 (86') de la victoire de Toulouse (3-1) contre Auxerre en Ligue 2.Avec ce but, il met fin à 11 mois sans victoire du TFC (6 nuls, 21 défaites).

Tennis, Agent Immobilier, Vie De Famille… Que Devient Yoann Gourcuff

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A 34 ans, Yoann Gourcuff n’a pas officiellement mis un terme à sa carrière. Mais l’international français (31 sélections) a complètement disparu des radars. La faute à des blessures qui ont gâché ses années au plus haut niveau.

Le 20 octobre 2018 reste sa dernière apparition sur un terrain de football sous le maillot de Dijon. Ce jour-là, il avait joué les 30 dernières minutes du match contre Lille et terminé la rencontre touché à la cuisse gauche… Une énième rechute. Sûrement celle de trop. Le modeste club bourguignon lui avait pourtant tendu la main pour mettre ses qualités techniques au service du collectif et lui offrir une chance de retrouver le plaisir ainsi que ses sensations. En vain.

Ce nouvelle (dernier ?) épisode est venu renforcer le sentiment de gâchis d’une carrière qui n’a finalement pas embrassé le destin qui lui était prédit. Une carrière coupée en deux avec des débuts prometteurs à Rennes avant de prendre la direction à seulement 20 ans de l’AC Milan, où les médias italiens voyaient en lui le nouveau Zinédine Zidane. Malgré quelques performances intéressantes, le milieu de terrain n’est pas parvenu à se faire sa place au milieu des Kakà, Clarence Seedorf, Andrea Pirlo, Gennaro Gattuso ou encore Ronaldinho.

A sa demande, il est prêté à Bordeaux en 2008. Et en Gironde, c’est l’explosion. Sous les ordres de Laurent Blanc, il a été l’un des grands artisans du doublé Champion de France-Coupe de la Ligue réalisé pour le club bordelais en 2009. La saison suivante, alors que Bordeaux l’a recruté définitivement, il a été contrarié par des blessures qui l’ont empêché de donner la pleine mesure de son talent.

Et l’été 2010 a marqué un tournant entre la Coupe du monde en Afrique et la triste affaire de Knysna venue s’ajouter à ses supposées tensions avec Franck Ribéry, puis son transfert mouvementé à Lyon. Yoann Gourcuff n’en est pas sorti indemne et une longue descente aux enfers a commencé pour lui entre blessures et rechutes auxquelles sont venues s’ajouter les moqueries sur sa fragilité physique.

Après cinq saisons à l’OL, où il a passé une bonne partie de son temps à l’infirmerie, il est retourné à Rennes, mais le retour dans son club formateur a également été émaillé par une accumulation de pépins physiques qui n’ont cessé de lui pourrir la vie. Ce sera encore le cas à Dijon qu'il a rejoint à l'été 2018. En Bourgogne, il n’a joué que huit matchs avant de partir six mois seulement après son arrivée et de prendre la direction de sa Bretagne natale.

Mariage avec Karine Ferri
Près de Lorient, Yoann Gourcuff s’est remis au tennis. Avec brio. A l’automne dernier, le quotidien Ouest-France avait relaté ses performances avec le club du TC Lamor-Plage dans le Morbihan. Et il n’est pas étonnant de le voir briller raquette à la main. Dans sa jeunesse, Gourcuff était l’un des grands espoirs du tennis breton. En 1998, il avait même participé à l’Open super 12 d’Auray, remporté par Rafael Nadal. Il a d’ailleurs longtemps hésité entre la petite balle jaune et le football avant de finalement opter pour les crampons.

D’un point de vue professionnel, certains lui ont prêté une reconversion comme agent immobilier. Une rumeur démentie par sa femme Karine Ferri, qu’il a épousée en juin 2019 dans le Var. «A titre informatif, Yoann ne se lance pas dans l’immobilier, c’est une fois de plus une information erronée. Au passage, Stéphane Plaza le fait mieux que personne et on l’embrasse», avait confié la présentatrice télé.

Et en attendant de trouver un projet susceptible de l’intéresser, Yoann Gourcuff joue les papas poules avec ses deux enfants âgés de 4 et bientôt 2 ans. Le bonheur autrement.

Usain Bolt, positif au coronavirus

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Le sprinteur de record du monde et huit fois médaillé d'or olympique, Usain Bolt, a été testé positif au coronavirus et s'auto-isole chez lui en Jamaïque après avoir célébré la semaine dernière son 34e anniversaire avec une grosse bash sans masque.

Le ministère de la Santé jamaïcain a confirmé lundi soir que Bolt, qui détient des records du monde sur les 100m et 200m, avait été testé positif après avoir publié une vidéo sur les réseaux sociaux vers midi disant qu'il attendait de recevoir ses résultats.

"Juste pour être en sécurité, je me suis mis en quarantaine et je me suis contenté de prendre les choses tranquilles", a déclaré Bolt dans le message qu'il semblait s'être enregistré pendant qu'il était couché dans son lit. Il a été publié avec la légende «Restez en sécurité mon ppl.»

Le seul sprinter à avoir remporté les médailles d'or du 100 m et du 200 m lors de trois Jeux olympiques consécutifs (2008, 2012 et 2016) a déclaré qu'il ne présentait aucun symptôme du COVID-19, la maladie respiratoire causée par le nouveau coronavirus.

Bolt a déclaré qu'il avait passé le test samedi, le lendemain de son anniversaire lors d'une fête où les fêtards dansaient sur le tube «Lockdown» du chanteur de reggae jamaïcain Koffee.

«Le meilleur anniversaire de tous les temps», a écrit Bolt, qui a pris sa retraite de l'athlétisme en 2017, sur Instagram, en publiant une photo de lui-même tenant sa fille, Olympia, née en mai.

S.G.S.B.

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