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Nouveau changement majeur en vue pour Stéphan

Au cœur d’une nouvelle spirale négative, le Stade Rennais doit réagir. Défaits contre Strasbourg, Paris, puis Monaco, les Rouge et Noir ont plus que mal géré cet enchaînement redouté, et ressortent de cette période avec un sentiment de tout devoir reconstruire. Dans le onze de départ, certains changements pourraient être consentis, dont un quelque peu forcé dans les prochaines semaines.

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La donne est simple pour le Stade Rennais à ce stade de la compétition. Avec six matchs restant à jouer en cette fin de saison, 39 points accumulés jusqu’alors, et quatre unités de retard sur la 6e place, les joueurs de Julien Stéphan se trouvent quasiment dans l’obligation de tout gagner s’ils souhaitent poursuivre leur folle série de qualifications consécutives en coupe d’Europe. Le prochain match s’annonce à domicile contre Toulouse, tandis que le suivant sera un déplacement crucial à Nantes, pour un derby très attendu. A l’occasion de ce match, un nouveau choix important se devra d’être fait par Stéphan au moment de composer son équipe.

Seidu ne verra pas Nantes
Très apprécié pour son activité et l’impact apporté lors de ses entrées en jeu, Alidu Seidu semble réussir son adaptation en Bretagne. L’ancien Clermontois n’est pas encore clairement le titulaire indiscutable dans cet effectif, mais le turnover observé avec Guéla Doué sur le côté droit, ou bien les tentatives effectuées comme arrière gauche en l’absence d’Adrien Truffert se sont montrées convaincantes à plus d’un titre.

Averti lors des derniers rendez-vous, Seidu sera de fait absent pour le déplacement à Nantes pour cause de suspension. En conséquence, Julien Stéphan devra certainement faire confiance à Doué et Truffert dans les couloirs, quitte à replacer Arthur Theate sur le côté en cas de changement.

Bien qu’elle ne soit pas encore clairement définie, la place de Seidu de la hiérarchie pourrait tendre à évoluer la saison prochaine, bien que de son côté, Doué semble être la future référence de l’équipe sur le côté droit.

Le Stade Rennais prolonge cinq ans de plus avec son sponsor majeur

Et cinq saisons de plus qui feront vingt-cinq. Une fidélité rare pour être souligné, qui n’a peut-être d’équivalent que le partenariat similaire du FC Nantes rival avec le groupe Synergie. Le Stade Rennais peut compter sur l’engagement et le soutien, indéfectible est le mot juste, du groupe Samsic.

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Au coeur d’une actualité tristement plombée par la disparition de l’ancien président Nicolas Holveck, le club breton a officialisé la prolongation du contrat l’unissant au groupe spécialiste de l’emploi intérimaire pour cinq saisons supplémentaires, jusqu’en 2029.

Une extension célébrée à Louis II face à l’AS Monaco
A terme, cela fera 25 ans que Samsic occupera l’espace premium à l’avant des maillots des joueurs et des joueuses du Stade Rennais. Le club et son partenaire ont voulu marquer l’événement le week-end dernier à Monaco, par le port d’un maillot spécial avec le 25 inscrit à l’avant, formé de deux S du sponsor Samsic. Cela n’a pas réussi aux hommes de Julien Stephan, défaits un but à zéro.

François Pinault est-il radin ?

Deuxième propriétaire de club de foot le plus riche au monde, François Pinault n’a pas pour autant transformé le Stade Rennais en grand club européen comme son immense fortune pourrait le lui permettre. On s’est demandé pourquoi

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Depuis 1998, lorsque la famille Pinault est devenue actionnaire majoritaire du Stade Rennais, via la holding Artémis, le club breton n’est parvenu qu’à une seule reprise à terminer sur le podium de L1, en 2020.

Quatre fois 4ème, les deux dernières fois lors des deux dernières saisons, s’il y a bien eu un avant, et un après Pinault chez des Rouge et Noir jusqu’alors réputés pour prendre l’ascenseur vers la L2 plus qu’à leur tour, l’unique qualification en Ligue des Champions en 2020/2021, et une Coupe de France remportée en 2019 sont les seuls hauts faits d’armes venus valider les centaines de millions d’investissements réalisés.

Pour la troisième fortune française, la 37ème mondiale, le bilan est mince et forcément bien en deçà de la puissance financière d’une famille qui, contrairement à ses homologues milliardaires impliqués dans d’autres clubs européens, a un vrai attachement pour son club. Authentique !

Leur objectif n’a jamais été de faire la course avec les autres milliardaires
De François, le patriarche de 87 ans, à François-Henri, son fils de 61 ans qui a pris le relais en 2019, l’investissement familial n’a jamais été remis en cause, même pendant les périodes les plus difficiles qui furent nombreuses au quidam des années 2010. Les 29 ans de présence ininterrompues en L1 (seuls le PSG et l’OL y ont plus d’ancienneté), la casquette européenne régulièrement endossée depuis 2018, témoignent d’une volonté non feinte de s’inscrire dans le temps.

« Lorsqu’il parle du Stade Rennais, François-Henri parle d’un actif affectif, nous dit Jacques Delanoë, proche du fils et président du conseil d’administration du club. Je doute que les autres milliardaires évoquent leur club en ces termes. Ce qui lie le club aux Pinault est profond et sincère, ça date du temps où ils habitaient en face du stade. »

Supporteurs puis sponsor enfin actionnaire majoritaire, la trajectoire ne ressemble à aucune autre des grands capitaines d’industrie qui ne s’intéressent à un club qu’à travers ce qu’ils peuvent en retirer financièrement ou en terme d’image.

En matière de transferts, ils ont payé pour apprendre
Entre les investisseurs de court terme (King Street à Bordeaux, RedBird Capital Partners à Toulouse), les spéculatifs de moyen terme comme McCourt à l’OM, Textor à Lyon, les diplomatiques adossés à un Etat, comme les Saoudiens ou les Qatariens, ou les sugar-daddies qui viennent dans le foot comme ils entrent dans un casino, pour jouer (Abrahimovic), les Pinault dénotent.

« On peut regretter qu’ils ne mettent pas plus d’argent, nous accorde Jacques Delanoë, et je le comprends, mais leur objectif n’a jamais été de faire la course avec les autres milliardaires. Ils veulent assurer la pérennité du club, offrir du plaisir aux Bretons et construire pour l’avenir. Leur ambition est là, qui s’est déjà matérialisée par des investissements importants, qui continuent avec la construction du centre de formation, d’un futur stade peut-être, le tout financé à 100% par Artémis. »

Le parcours de la famille la plus célèbre de Bretagne, la trajectoire longtemps incertaine et fragile du Stade Rennais autant que la mentalité des Bretons expliquent la genèse d’un mariage qui a mis du temps à trouver son régime de croisière, mais qui semble aujourd’hui très équilibré.

Si le foot rend fou la plupart de ceux qui s’y plongent avec des rêves de grandeur, « ce n’est pas le genre de la maison, poursuit Delanoë. Je préfère l’équilibre raisonnable aux grandes promesses qui finissent mal en général. Cette approche est plus saine et elle correspond aussi à l’état d’esprit breton, centré sur l’humilité et le goût du travail. » Dans ces conditions, on imagine mal le recrutement d’une star à prix d’or qui viendrait fragiliser un club bâti pour durer, sans brûler les étapes.

Rennes, a déjà gagné son pari avec son stade
Si réussite il y a, elle sera collective, concrétisation d’un travail de long terme. « Depuis plusieurs saisons, nous jouons à guichets fermés tous nos matches à domicile. L’ambiance est formidable au Roazhon Park, se réjouit le président du CA encore sous le coup de l’émotion d’une victoire face à l’OM très symbolique qui relançait les joueurs de Julien Stéphan dans la course au podium. Car, sportivement, ce n’est qu’en parvenant à accrocher régulièrement une qualification en Ligue des Champions que Rennes peut espérer conserver ses meilleurs joueurs.

« Cela n’a rien à voir avec le potentiel financier des Pinault, explique un agent habitué à traiter avec le club. Car, forcément, ils auraient les moyens de s’aligner sur les salaires des grands clubs européens, mais ils ne le souhaitent pas. En matière de transferts, on peut dire qu’ils ont payé pour apprendre au début de leur aventure. Aujourd’hui, surtout, les joueurs ne resteraient pas pour jouer en Ligue Europa alors qu’ils ont des offres du Real, du Bayern et de Manchester City. »

Donc plutôt que de regretter que les Pinault n’aient pas fait l’effort financier pour garder Nonda (Monaco, 20 M€), Gyan (Sunderland, 16 M€), Gagnon (FC Séville, 15 M€), Aguerd (West Ham, 35 M€), M’Vila, Ismaïla Sarr (Watford, 35 M€), Cech (Chelsea, 13 M€), Bakayoko (Monaco, 10 M€), Bensebaini (M’Gladbach, 8 M€), Etienne Mendy (Chelsea, 24 M€), Dembélé (Dortmund, 37 M€), Camavinga (Real Madrid, 31 M€) ou Doku (Manchester City, 60 M€), demain peutêtre Bourigeaud, Terrier ou Doué, il parait plus juste de les remercier d’avoir été à l’origine de leur éclosion. Chaque chose en son temps.

Le groupe Artémis, propriétaire du Stade Rennais, a racheté CAA cet été, une des plus grandes agences de stars d’Hollywood qui représente aussi des centaines de footballeurs, via CAA Base et CAA Stellar, parmi lesquels Coman, Truffert, Richarlison, Camavinga ou Varane. De quoi faciliter de futurs transferts ? Pas vraiment en raison du risque de conflits d’intérêts.

Les réactions de François-Henri Pinault et Olivier Cloarec après la disparition de Nicolas Holveck

Le Stade Rennais F.C. a eu la très grande douleur d’apprendre la disparition de Nicolas Holveck, à l’âge de 52 ans. Ancien Président Exécutif – Directeur Général du Stade Rennais F.C., Nicolas souffrait d’un cancer, maladie contre laquelle il a lutté pendant trois ans avec courage.

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C’est dans ses Vosges natales qu’il a développé sa passion pour le sport, pratiquant le ski, le triathlon et le duathlon. C’est dans cette dernière discipline qu’il réalise ses plus belles performances en devenant notamment vice-champion de France amateur en 1994.

Nicolas Holveck a aussi été brillant sur le plan universitaire. En 1995, il décroche avec succès une maîtrise de Finance à Nancy puis un Master Management à Euromed Marseille, en 1997. Il découvre ensuite le football professionnel en intégrant l’AS Nancy Lorraine en tant que stagiaire. Il gravit les échelons un à un. Il est successivement nommé Directeur du stade avant de prendre le poste de Directeur Général Adjoint puis Directeur Général et enfin Vice-Président de l’ASNL.

Après 17 ans passés au service du club au chardon, il est recruté en 2014 par l’AS Monaco en qualité de Directeur Général Adjoint. Avec le club du Rocher, il vit notamment le titre de champion de France 2017 et une demi-finale de Ligue des Champions face à la Juventus Turin la même année.

Le 18 mars 2020, il rejoint le Stade Rennais F.C. et devient Président Exécutif - Directeur Général du club Rouge et Noir. Durant son mandat en Bretagne, il contribue avec beaucoup d’engagement au développement du club, aussi bien sur le plan sportif qu’administratif, continuant de faire du Stade Rennais F.C. un club européen reconnu.

Le club et ses supporters garderont l’image d’un homme professionnel, chaleureux, proche de ses collaborateurs et d’une intégrité exemplaire.

Le Stade Rennais F.C., ses actionnaires, ses dirigeants et salariés adressent leurs pensées émues à sa femme, ses deux enfants, sa famille et son entourage.

Un hommage lui sera rendu le 14 avril au Roazhon Park à l’occasion de la rencontre Stade Rennais F.C. / Toulouse F.C.

François-Henri Pinault, propriétaire du Stade Rennais F.C. :
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Nicolas Holveck. Son passage au Stade Rennais a laissé à mon père et moi-même le souvenir d’un dirigeant remarquable, d’un professionnel passionné, exemplaire de rigueur, de ténacité et de détermination. Il a mis toute son énergie pour faire progresser le club ; il y était parvenu malgré un mandat écourté par la maladie. Face à cette épreuve, Nicolas affichait une combativité exceptionnelle. Sa force de caractère, sa dignité et son courage forçaient l’admiration. Au nom de ma famille et du SRFC, je présente mes condoléances attristées à sa famille et tous ses proches.

Olivier Cloarec, Président Exécutif - Directeur Général du Stade Rennais F.C. :
La disparition de Nicolas est une terrible nouvelle, l’ensemble du club est très affecté. C’est une personne de grande valeur qui nous quitte. Il a fait preuve d’énormément de courage au cours des dernières années pour combattre la maladie. Tous ceux qui ont eu l’occasion de le côtoyer sont unanimes, il était un dirigeant de grande qualité, reconnu pour son très grand professionnalisme, sa clairvoyance, sa connaissance aiguisée du football mais aussi sa sympathie, sa chaleur et son humilité. Ancien athlète de haut niveau, il a transmis le goût de l’effort et de l’exigence à ses collaborateurs. Il adorait le football, il l’a servi avec beaucoup de passion et d’engagement.

Sur le plan personnel, sa présence au Stade Rennais F.C. a grandement compté dans ma venue au club. Nous nous sommes rencontrés lorsque je travaillais à Strasbourg, lui à Nancy, soit 25 ans de relations professionnelles et d’amitié sincère.

Je pense très fort à sa femme, ses enfants et son entourage. Je suis certain que l’hommage qui sera rendu au Roazhon Park samedi sera à la hauteur de l’homme qu’il était.

Nicolas Holveck, la classe dirigeante

Nicolas Holveck est décédé à l’âge de 52 ans, après un combat admirable et admiré contre un cancer diagnostiqué en mars 2021. Le dirigeant aura laissé de bons souvenirs partout où il est passé, de Nancy, où il était revenu comme président l’été dernier, à Monaco et Rennes.

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Nicolas Holveck, la classe dirigeante
L’été dernier, Nicolas Holveck était revenu chez lui, à l’AS Nancy Lorraine, là où tout avait commencé, dans le costume de président et avec la volonté d’aider ce monument du football français à ne pas sombrer. C’était une chance énorme pour une équipe de National 1, accessoirement son club de cœur, qu’il avait quitté dix ans plus tôt en versant quelques larmes, paraît-il, après plus de quinze années passées aux côtés de Jacques Rousselot. C’était aussi une chance énorme, pour lui, de pouvoir revenir aux sources et se remettre au travail, tout en poursuivant sa lutte contre un foutu cancer du côlon diagnostiqué en mars 2021.

« Si vous me voyez à Nancy, c’est que ça ne va pas super bien, sinon je serais toujours à mon poste de président à Rennes », avait-il confié en décembre dernier dans un long entretien accordé au JDD. Le mois suivant, il avait livré dans un sourire son rêve le plus fou à L’Est républicain, en quatre mots : « Guérir de ma maladie. » Ce lundi matin, jour d’un match important à Sochaux qui devient bien anecdotique, l’ASNL a annoncé le décès de Nicolas Holveck à l’âge de 52 ans, lui qui s’était mis en retrait de son rôle de dirigeant le 20 mars dernier. La semaine a donc commencé par une pluie d’hommages venus de Nancy, Monaco, Rennes, et de partout ailleurs (et en particulier de chez le rival messin), pour rappeler que le foot français avait perdu un grand dirigeant et surtout un grand homme.

Une relation père fils avec Jacques Rousselot
Dans le milieu du foot où les coups bas et l’hypocrisie sont la norme, il était difficile voire impossible de trouver des ennemis à Holveck. Il inspirait le respect, parce qu’il était simple et droit ; l’admiration parce qu’il était brillant. Il avait obtenu une maîtrise en finances à l’université de sciences économiques de Nancy, avant de poser ses valises à l’ESC Marseille pour décrocher un master en management du sport. Holveck en avait dans la tête et dans les muscles : cet amoureux des Vosges, né à Épinal au début des années 1970, est arrivé au sport par le ski et le triathlon, deux domaines dans lesquels on le disait redoutable. Il avait aussi sa licence de footballeur à l’ASPTT Nancy, et c’est dans la cité ducale, évidemment, qu’il a fini par lancer sa carrière dans le sport roi.

Il n’était pas question de chausser les crampons, mais d’apprendre dans les bureaux, où il est arrivé comme simple stagiaire en 1997. Pablo Correa était revenu sur cette découverte il y a quelques années pour So Foot, décrivant « un garçon à l’écoute, très dynamique, plein d’énergie et très observateur. Ce n’était pas comme moi, il ne venait pas du foot. C’était le plus jeune du trio, mais il apportait sa vision. » L’autre membre de ce triumvirat nancéien, Jacques Rousselot, aura été déterminant dans l’évolution de Holveck, qui parlait d’une relation père fils entre les deux hommes. L’emblématique patron de l’ASNL l’a installé comme vice-président dès 2008, lui laissant un peu plus de responsabilités au fil du temps. Un jour, à Marseille, il s’est même assis sur le banc pour gérer les changements, Correa étant suspendu et son adjoint Paul Fischer absent. Il a en quelque sorte tout fait à Nancy, où il a vécu le sacre en Coupe de la Ligue (2006) et deux campagnes en Coupe UEFA (2006 et 2008).

Des échelons et un combat
Il avait quitté le nid après une 4e place en Ligue 2, non sans émotion, en répondant à l’appel de l’AS Monaco en 2014. Sur la Côte d’Azur, il a séduit comme il l’avait fait à Nancy, gagnant en compétences au fil des saisons sous l’impulsion de Vadim Vasilyev, dont il était très proche. À ses côtés, il a vécu le titre de champion de France 2017, les épopées européennes et l’éclosion de Kylian Mbappé, participant aux négociations autour du premier contrat professionnel de l’actuel capitaine des Bleus. L’arrivée d’Oleg Petrov en février 2019 aura été un tournant pour Holveck, dont le destin logique était désormais de se retrouver à la présidence d’un club. Il l’a accompli en accédant à la présidence exécutive du Stade rennais en mars 2020, en même temps que la pandémie de Covid-19 a provoqué la mise sur pause du football français. En Bretagne comme partout où il est passé, il a laissé le souvenir d’un dirigeant très compétent et d’un homme apprécié.

Fin août, les actionnaires de Nancy m’ont appelé, et j’en avais assez de rester à la maison à ne rien faire.

Nicolas Holveck au JDD en décembre 2023

Il avait aussi été marqué par sa rencontre avec la famille Pinault. C’est le père, François, qui l’avait conduit vers le professeur Khayat, oncologue français reconnu, pour l’accompagner dans son combat contre le cancer du côlon, qu’on lui avait présenté comme opérable, avant qu’il ne se développe sur les poumons. « La perspective, dans ce type de maladie, c’est le prochain scanner, disait-il au JDD. Tous les trimestres, je passe un examen vital, qui peut tout changer. » Sa force et sa dignité dans ce combat laissaient ses interlocuteurs admiratifs, parfois bluffés. Il avait été hospitalisé une première fois à l’hiver 2021 après des maux de ventre très douloureux, le même week-end que la démission de Julien Stéphan. Il n’avait pas voulu cacher sa maladie ni abandonner ses fonctions : il avait besoin de ça pour ne pas lâcher prise, comme il avait besoin d’avaler des milliers de kilomètres de vélo chaque année pour se sentir vivant.

Il avait été remplacé en mai 2022 par Olivier Cloarec, qu’il connaissait depuis 1999, tout en restant dans l’organigramme, jusqu’à son départ officiel le 31 août dernier. « Fin août, les actionnaires de Nancy m’ont appelé, et j’en avais assez de rester à la maison à ne rien faire. Cela faisait deux ans que je n’étais plus en charge opérationnelle, j’avais envie de travailler. Rennes, c’était hélas devenu impossible, je n’en ai pas la force aujourd’hui, mais un club comme Nancy en National, c’était jouable, racontait-il. Je connais l’environnement, j’ai de la famille ici, toutes les conditions étaient réunies. Et puis il y avait ce côté sentimental, forcément. Mes enfants m’ont tout de suite dit : “Papa, fonce.” En dix jours, j’ai pris ma décision. » Il avait fait revenir Pablo Correa en novembre, comme au bon vieux temps, et Nancy s’était remis à gagner et à rêver d’un retour en deuxième division. Ce ne sera pas cette année, peut-être la prochaine, mais aujourd’hui, ce n’était pas le plus important.

Nicolas Holveck est mort

Président de l'AS Nancy-Lorraine, ancien dirigeant de l'AS Monaco puis de Rennes, Nicolas Holveck est décédé ce lundi matin à l'âge de 52 ans.
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Le président de Nancy Nicolas Holveck est décédé ce lundi matin à l'âge de 52 ans. « C'est avec une immense tristesse que nous avons appris ce matin le décès de notre président Nicolas Holveck, a expliqué dans un communiqué le club lorrain, qui joue ce lundi soir à Sochaux en National. Il s'est battu jusqu'au bout contre la maladie et au nom de tout le club, des actionnaires jusqu'aux licenciés, nous présentons à sa famille et à ses proches nos plus sincères condoléances. Un hommage lui sera rendu en concertation avec sa famille. »

Alors qu'il occupait la présidence du Stade Rennais, Holveck avait révélé en mars 2021 souffrir d'un cancer et s'était mis en retrait en mai 2022 pour se consacrer à son traitement. Il était revenu l'été dernier à l'ASNL, où il avait officié à divers postes entre 1997 et 2014 jusqu'à en devenir le vice-président. Il était ensuite parti à Monaco pour prendre le poste de directeur général adjoint jusqu'en 2020.

Nicolas Holveck est décédé à 52 ans

Ancien dirigeant du Stade Rennais et de l'AS Monaco, Nicolas Holveck s'est éteint à 52 ans. Il luttait depuis plusieurs années contre un cancer du côlon.
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Triste nouvelle. Atteint d'un cancer depuis plusieurs années, Nicolas Holveck est décédé à l'âge de 52 ans. L'AS Nancy Lorraine en a fait l'annonce ce lundi. Président du Stade Rennais entre 2020 et 2022, il s'était mis en retrait de son poste pour se soigner. En août dernier, il était devenu le patron du club lorrain, lui qui avait été aussi directeur général adjoint de l'AS Monaco en 2014.

Le 20 mars dernier, Nicolas Holveck s'était à nouveau mis en retrait pour "raisons médicales", laissant l'intérim au poste de président à Krishen Sud, l'un des actionnaires du club. "C'est avec une immense tristesse que nous avons appris ce matin le décès de notre président Nicolas Holveck", a écrit l'AS Nancy Lorraine dans un communiqué.

"Il s'est battu jusqu'au bout contre la maladie et au nom de tout le club, des actionnaires jusqu'aux licenciés, nous présentons à sa famille et à ses proches nos plus sincères condoléances. Un hommage lui sera rendu en concertation avec sa famille.", a encore indiqué Nancy à propos d'un homme qui était arrivé en stage au club en 1997.

Holveck luttait contre le cancer depuis 2021
Nicolas Holveck était resté finalement à Nancy jusqu'en 2014, rejoignant ensuite l'AS Monaco où il était en charge notamment des négociations et des contrats en lien avec le mercato. En mars 2020, en marge de la pandémie de Covid, il avait accédé à la présidence de Rennes, succédant à Olivier Létang.

En mars 2021, Nicolas Holveck annonçait son cancer, tout en continuant à son poste de président. En mai 2022, il se mettait finalement en retrait. Dans les derniers mois de sa vie, il avait donc rebondi à Nancy, là où tout avait commencé pour lui, retrouvant toutefois l'ASNL en National.

Ancien président du Stade Rennais, Nicolas Holveck n’est plus

Nicolas Holveck, une figure emblématique du football français, s’est éteint le 8 avril 2024, emporté par une longue bataille contre le cancer à l’âge de 52 ans. Né à Épinal dans les Vosges le 5 juin 1971, il a laissé son empreinte, particulièrement au sein du Stade rennais. Il a dirigé ce club en tant que président exécutif de mars 2020 à mai 2022, une période marquée par des défis sans précédent liés à la pandémie de Covid-19.

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Sa carrière dans le football a débuté en 1997 à l’Association Sportive Nancy-Lorraine, où, après ses études de commerce à Marseille et d’économie à Nancy, il a rejoint l’équipe en tant que stagiaire. Il s’y est rapidement établi comme une figure centrale, devenant vice-président et laissant une trace durable au sein de l’organisation. En 2014, il a poursuivi son ascension en étant nommé directeur général adjoint de l’AS Monaco, où il a joué un rôle crucial dans les négociations de contrats, le recrutement, le développement du centre de formation.

C’est sans doute au Stade rennais que Nicolas Holveck a sans doute rencontré ses défis les plus significatifs. Prendre la présidence exécutive en mars 2020, en plein cœur de la crise sanitaire mondiale, exigeait une certaine résilience. Malgré son diagnostic de cancer en mars 2021, Holveck a continué à se consacrer à sa mission jusqu’en mai 2022, lorsque sa santé l’a contraint à se retirer, laissant la place à Olivier Cloarec.

Son retour en août 2023 à l’AS Nancy-Lorraine, en tant que président, a été un témoignage de son engagement indéfectible envers le ballon rond, malgré ses luttes personnelles. Cela reflète l’esprit d’un homme qui, jusqu’à la fin, est resté dévoué à son sport, à ses équipes et aux communautés qu’il a servies. Nicolas Holveck laisse derrière lui beaucoup de passion pour le football, et un exemple de courage face à l’adversité.

Ancien président du Stade Rennais, Nicolas Holveck est décédé à 52 ans

Souffrant d’un cancer depuis plusieurs années, Nicolas Holveck, président du Stade Rennais entre 2020 et 2022, est décédé ce lundi à 52 ans.

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Souffrant d’un cancer du côlon depuis plusieurs années, Nicolas Holveck est décédé ce lundi 8 avril à l’âge de 52 ans, a annoncé l’AS Nancy, dont il était le président, sur ses réseaux.

Revenu à la tête de l’ASNL en août 2023, le Vosgien avant auparavant dirigé le Stade Rennais. Arrivé en mars 2020 en pleine période covid, il avait par la suite pris du recul à partir de mai 2022 pour se consacrer à son traitement. Il avait alors été remplacé par Olivier Cloarec à la tête du club breton. Il avait officiellement quitté Rennes en août dernier, juste avant de rejoindre Nancy. Il avait déjà officié dans le club de l’est entre 1997 et 2014, avant de passer plusieurs années à Monaco (2014-2020).

Canal+ appelé au secours de la Ligue 1

La tension monte pour les clubs de Ligue 1 puisque la concurrence ne fait visiblement plus rage entre les diffuseurs. Au point même que la LFP compte sur Canal+ pour éviter le fiasco.

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Grand patron de Canal+, Maxime Saada doit rire intérieurement en voyant ce qu'il se passe du côté de la Ligue de Football Professionnel concernant la vente des droits TV de la Ligue 1 à partir de la saison prochaine. Furieux contre Vincent Labrune, à qui il a reproché d'avoir trahi C+ pour céder les droits à Prime Vidéo, le dirigeant de la chaîne cryptée n'a pas bougé lors de l'appel d'offres, lequel a finalement échoué. Et à l'occasion de la négociation actuelle, qui se déroule de gré à gré, il semble bien que Canal+ soit le dernier recours alors que la concurrence s'est clairement effondrée.

La Ligue 1 sur DAZN et Prime Vidéo, c'est fini
Tandis qu'Amazon ne veut plus réellement miser énormément sur la Ligue 1 et que RMC a officialisé l'échec des négociations avec DAZN, seul Beinsports a fait une offre sérieuse, mais le média qatari ne veut pas diffuser l'intégralité de la Ligue 1. Selon Abdellah Boulma, qui suit de très près le dossier, la LFP compte de nouveau sur C+. S'exprimant sur les réseaux sociaux, le journaliste fait le point sur ce dossier très problématique, puisque les 18 clubs de Ligue 1 comptent sur l'argent des droits TV pour vivre. « DAZN est quasiment hors course, Bein est toujours en lice mais ne veut pas 100% des droits, La LFP doit convaincre Canal de revenir à la table des négociations (...) J’ai déjà évoqué le cas Amazon. Ils n’étaient pas (réellement) dans la course, ils visaient le minimum à savoir un lot. Mais c’est mal barré.. Messi, Neymar et maintenant Mbappé, on ne vend pas le même produit même si certains spécialistes nous ont expliqué que l’impact serait minime », précise Abdellah Boulma.

Maxime Saada a donc la totalité des atouts dans les mains, sachant qu'en même temps Canal+ est le favori pour prolonger son contrat avec le Top 14. Certains vont devoir ravaler leur fierté s'ils souhaitent que la chaîne historique de la Ligue 1 revienne négocier, mais dans le football circus, comme l'appelait Stéphane Guy, tout est possible. Car en proposant le Top 14, le meilleur de la Ligue 1, la Formule 1, le MotoGP, et en attendant de savoir qui aura la NBA la saison prochaine, Canal+ peut frapper très très fort.

Un membre de la dynastie Pinault fait une entrée remarquée chez Christie's

François Louis Nicolas Pinault, 26 ans, le fils aîné de François-Henri Pinault, PDG du groupe de luxe Kering, est entré au conseil d’administration de la maison d’enchères Christie’s.

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Dans la famille Pinault, voici le petit-fils. François Louis Nicolas Pinault, fils aîné de François-Henri Pinault, le PDG du groupe de luxe Kering, est entré au conseil d'administration de la maison d'enchères Christie's détenue par la holding familiale Artémis, où il succèdera à son grand-père François Pinault. À 26 ans, le jeune homme est devenu, le 26 mars, membre du conseil d'administration de la maison de vente aux enchères basée à Londres, selon des documents publiés sur le registre du commerce britannique consultés jeudi par l'AFP, et confirmant une information de Bloomberg.

Selon ces mêmes documents, François Louis Nicolas Pinault désigné comme «responsable marketing produit», succède à son grand-père François Pinault, 87 ans. Christie's est détenue par la holding familiale Artémis, fondée en 1992 et dont le PDG est François-Henri Pinault, 61 ans, qui possède plusieurs vignobles, des titres de presse comme l'hebdomadaire Le Point, une compagnie de croisières de luxe Le Ponant ou encore des actifs dans le sport comme le Stade Rennais (Ligue 1 de football).

Kering s'offre un immeuble pour 1,3 milliard d'euros
En septembre dernier, Artémis avait annoncé prendre le contrôle de l'agence de talents américaine Creative Artists Agency (CAA). La holding est également actionnaire majoritaire du groupe de luxe français Kering (Gucci, Yves Saint Laurent, Bottega Veneta, Balenciaga), qui connaît des difficultés suite à la chute des ventes de Gucci. Mais, malgré les mauvais résultats de sa marque phare, le groupe Kering se montre plus qu’ambitieux. Il a, en effet, annoncé en grande pompe l’achat d’un immeuble situé via Monte Napeone à Milan (Italie). Pour faire l’acquisition de ce bien, Kering a déboursé la bagatelle de 1,3 milliard d’euros ! Un record en Europe, rapporte le quotidien Les Échos, jeudi 4 avril. Et pour cause, la rue dans laquelle le groupe de luxe a décidé de s’établir n’est autre que l’une des plus onéreuses de la capitale de la mode.

L’ascension aussi fulgurante qu’inattendue de Guéla Doué

Longtemps dans l’ombre de son frère Désiré, Guéla DOUÉ a réussi depuis quelques semaines à se faire un prénom. Devenu incontournable au Stade Rennais, néo international ivoirien, le latéral droit, dont la réputation a largement dépassé les frontières de l’hexagone, dispose encore d’une marge de progression énorme
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Dans la famille DOUÉ, il y a bien évidemment Désiré. Le milieu offensif de 18 ans a su se rendre indispensable au Stade Rennais et fait l’objet de nombreuses à l’international. Mais un DOUÉ peut en cacher un autre, puisque le grand frère Guéla, qui a été longtemps dans l’ombre de son frère Désiré est en train de se faire un prénom. En quelques semaines seulement, Guéla DOUÉ ans) est devenu l’une des plus belles surprises de la saison en Ligue 1 et connait une des plus belles croissances en terme de valeur marchande.

Cet hiver pourtant, Guéla DOUÉ aurait pu connaître une tout autre trajectoire. Pressenti pour rejoindre le Paris FC en prêt, le franco-ivoirien a profité de la blessure de Lorenz Assignon pour prendre la place de titulaire sur le flanc droit de la défense rennaise. Parti comme un outsider, DOUÉ a donc, à force de travail et d’abnégation, gagné sa place au sein de son club formateur en réalisant quelques belles performances au Parc des Princes face au PSG, à San Siro face à Rafael Leao, ou encore face à l’OM en Coupe de France au Roazhon Park avec son fameux dribble arc-en-ciel. « C’est vrai que je ne m’attendais pas à jouer autant, mais j’ai toujours été prêt à enchaîner les matches, aider l’équipe. Je suis content d’avoir eu cette opportunité. C’est ma deuxième année en pro, la saison dernière j’avais pris aussi de l’expérience en côtoyant le groupe, ce qui m’a permis d’appréhender les matches avec moins de stress », expliquait-il d’ailleurs dans les colonnes de Ouest France il y a quelques semaines.

Des qualités défensives et offensives qui séduisent
Et ce n’est pas l’arrivée d’Alidu Seidu en provenance de Clermont et qui était prévu pour venir le concurrencer qui a changé le statut d’un joueur devenu un titulaire indiscutable à droite, devenant même rapidement une référence à son poste en Ligue 1 (19 matches - 3 passes décisives). Cerise sur le gâteau, Guéla DOUÉ, aux qualités techniques et physiques (VMA énorme et capacité à répéter les efforts) supérieures à la normale, s’est vu récompenser de ses bonnes performances en étant retenu chez les Champions d’Afrique en titre par Emerse Faé. Une double sélection qu’il a fêtée comme il se doit en ouvrant son compteur but avec la Cote d’Ivoire permettant aux Elephants de s’imposer 2-1 face à l’Uruguay.

Manger des pizzas en illimité : le pari raté de Del Arte

La chaîne de pizzerias Del Arte a mis fin à son abonnement mensuel illimité. Lancée en 2022 à titre expérimental dans 13 restaurants dans toute la France, l’offre n’avait attiré que 500 personnes.

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L’offre n’a pas trouvé son public. 18 mois après son déploiement, la chaîne de pizzerias rennaise Del Arte a mis un terme à son abonnement mensuel illimité. Testé dans 13 restaurants pilotes en France, dont deux en Bretagne, à Rennes, l’abonnement à 34,99 €/mois donnait accès à une pizza ou un plat de pâtes par jour. Une offre initialement déployée par Del Arte pour fidéliser ses clients, dans un contexte d’inflation et de baisse du pouvoir d’achat.

Peu d’abonnés
Nous n’accueillons plus d’abonnés depuis le mois dernier», explique un employé du restaurant Del Arte du centre Alma. Le siège de l’enseigne confirme la fin de l’abonnement mensuel et assure que, malgré son arrêt, l’opération a été un vrai succès. La réussite reste pourtant très relative : sur toute la France, environ 500 personnes se sont abonnées, indique le groupe. Pour une grande enseigne comme Del Arte, c’est dérisoire, commente Sacha Abergel, consultant chez Foodies Consulting. Un faible taux de souscription qui peut s’expliquer en partie par le choix très restreint de plats inclus dans l’offre : 5 pizzas et 2 plats de pâtes, parmi les moins chères. Au bout d’un moment, on se lasse de manger la même chose tous les jours, explique un ancien abonné. Si l’on veut vraiment fidéliser et amener les clients plusieurs fois par semaine, il faut un roulement dans l’offre, affirme Sacha Abergel. À lire sur le sujet Comment Del Arte veut séduire les jeunes urbains.

À Rennes, le gérant du Del Arte Charles de Gaulle n’a pas souhaité dévoiler le nombre d’abonnés dans son restaurant. Mais il concède qu’ils étaient peu nombreux et en majorité des étudiants. Pour eux c’était avantageux. En venant tous les jours, ils pouvaient manger des plats copieux avec de la viande pour environ 1€ par repas.Une stratégie peu rentableOn ne rentre pas dans ses frais quand la pizza coûte 1 € au client, affirme Sacha Abergel. C’est impossible avec le coût actuel des matières premières. Pour espérer être rentable avec un abonnement à ce prix, il faut compter sur l’effet d’attraction de nouveaux consommateurs. Des amis ou collègues de l’abonné par exemple. Les ventes additionnelles sont aussi un levier important qui permet de rentabiliser l’abonnement. On part du principe que le client va aussi consommer des produits qui ne sont pas compris dans l’offre. Ici cela correspondrait à une boisson ou un dessert, détaille le consultant spécialisé. Mais cet effet attendu n’était pas très notable, selon un employé Del Arte. La chaîne de restaurants italiens, créée par le rennais Louis Le Duff, n’a pas pour autant dit son dernier mot. Bien que l’offre ait pris fin dans sa version actuelle, nos équipes travaillent sur une version plus aboutie, offrant de nouveaux avantages et une expérience encore plus enrichissante, promet l’enseigne.

Comment les attaques de convois de supporters sont devenues un nouveau fléau

Dans une interview accordée à RMC Sport, Thibaut Delaunay, commissaire et chef de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme, constate une "aggravation des violences" à l'extérieur des stades de Ligue 1.

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C'est le nouveau fléau du football français. Depuis le début de la saison, les clubs et les pouvoirs publics sont confrontés à une recrudescence d'attaques de convois de supporters en marge des matchs de Ligue 1. Rien qu'au mois de mars, avant la trêve internationale, des faits de ce type ont été constatés dans le cadre de Lens-Nice et Clermont-OM. Des incidents qui rappellent aussi les graves heurts survenus en octobre, lorsque les supporters lyonnais s'étaient rendus à Marseille.

Le phénomène a bien été identifié par la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH). "On a une aggravation des violences mais pas forcément une augmentation en volume. On constate surtout un déplacement de ces faits de violence, déplacement plutôt à l'extérieur des enceintes. (...) On se rend compte que depuis le début de la saison, on a énormément de faits violents à l'extérieur des stades", constate le commissaire Thibaut Delaunay, chef de la DNLH, dans une interview publiée vendredi 29 mars par RMC Sport.

Ce sont des faits qui pourraient être dramatiques

La hausse du nombre d'attaques de convois n'est pas une surprise pour la DNLH. "On le sentait monter", assure Thibaut Delaunay, qui recense "17 ou 18 attaques ou tentatives d'attaques de convois, ce qui est énorme".

"Ce sont des faits qui pourraient être dramatiques", ajoute-t-il. "C’est un phénomène que l’on doit maîtriser et surtout endiguer".

En fait, il s'avère même que le bilan en la matière avant la dernière ligne droite de la saison aurait pu être plus lourd. "On met en place ces encadrements avec des escortes policières qui permettent de sécuriser l'arrivée des convois de supporters, ce qui nous permet d'entraver les tentatives d'attaques. Il y a encore des attaques de temps en temps. Mais globalement on arrive à contrecarrer les velléités d'attaques de convois des supporters locaux à l'arrivée des supporters visiteurs. En revanche, ce qu'on constate de plus en plus c'est que maintenant, faute de pouvoir les attaquer avant, les faits se passent après les matchs. C'est un phénomène sur lequel il faut qu'on soit extrêmement vigilant. Il y a l'avant-match où on a progressé, où nous sommes de plus en plus efficaces, mais il y a aussi l’après."

Stephan/Maurice, un duo solide au Stade Rennais

Lors de l’annonce de la prolongation de Julien Stephan jusqu’en 2026 (+1 an optionnel), le directeur technique Florian Maurice et l’entraîneur Julien Stephan ont évoqué leur relation, parfois interrogée.

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Julien Stephan voulait mettre les choses au clair. Lui qui avait œuvré à la venue de Florian Maurice au poste de directeur technique à l’été 2020. Après avoir souligné sa joie de prolonger, le technicien a appuyé son discours sur la « clarté » que promeut, selon lui, ce nouveau bail de deux ans plus une année en option, en cas de qualifications européennes aux printemps 2025 et 2026.

S.G.S.B.

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