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Benjamin André et Romain Danzé soutiennent Pierre Samsonoff, concurrent de Diallo

C’est rare pour un joueur encore en activité : le capitaine de Lille Benjamin André a décidé de s’engager au côté de Pierre Samsonoff, candidat à la présidence de la FFF. Ancien joueur du Stade Rennais comme lui, le retraité Romain Danzé figure également sur la liste de l’unique concurrent au président sortant, Philippe Diallo. Les listes des deux candidats ont été rendues public par la FFF. L’élection aura lieu le 10 décembre.

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Benjamin André, le capitaine du Losc, a choisi son camp. L’ex-joueur du Stade Rennais, âgé de 34 ans, a décidé de s’engager au côté de Pierre Samsonoff, unique concurrent à Philippe Diallo, candidat à sa propre réélection, pour briguer la présidence de la Fédération française de football (FFF).

C’est rarissime pour un joueur encore en activité, mais le milieu de terrain est même en 15e position sur la liste de l’ancien directeur général de la Ligue de football amateur (LFA). Tout comme un autre ancien Rennais, Romain Danzé, également soutien de cette candidature. Les deux hommes se connaissent bien et étaient délégués du Stade Rennais au sein de l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) en 2018-2019.

Les listes dévoilées
En cas de victoire de Pierre Samsonoff, 47 ans, lors de l’élection qui aura lieu dans un mois, Benjamin André pourrait rejoindre le Comex. Dans le journal Le Parisien , le concurrent du président sortant explique connaître le capitaine du Losc depuis une dizaine d’années. Avec des ;acteurs de terrain, il envisage de porter la voix du ;football de la base.

Les listes des deux candidats ont été dévoilées sur le site internet de la FFF depuis jeudi 14 novembre. De son côté, Philippe Diallo compte également des soutiens de poids à l’instar de Marc Keller et Baptiste Malherbe, présidents du RC Strasbourg et de l’AJ Auxerre. Il peut également s’appuyer sur Jean-Michel Aulas, l’ancien président de l’OL. Pour rappel, l’élection aura lieu le 10 décembre prochain. Les résultats seront révélés lors de l’assemblée fédérale de la FFF, le 14 décembre.

Steven Moreira élu meilleur défenseur de la saison en MLS

Steven Moreira, l'ancien défenseur de Rennes, aujourd'hui à Columbus Crew, a été élu mercredi meilleur défenseur de la saison en MLS.
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La consécration. Pour sa troisième saison pleine en MLS, Steven Moreira a été élu ce mercredi meilleur défenseur de la saison. Nommé avec Jackson Ragen (Seattle Sounders) et Jordi Alba (Inter Miami), l'international cap-verdien (9 sélections) a raflé la mise après un nouvel exercice majuscule avec Columbus Crew, champion en titre et deuxième à l'Est lors de la saison régulière.

Éliminée à la surprise générale, tout comme Miami, dès le premier tour des play-offs, l'équipe de Wilfried Nancy se consolera avec le trophée de son joueur de 30 ans, aligné constamment axial droit dans une défense à trois. Auteur de 2 buts et 4 passes décisives en 29 matches, l'ancien international Espoirs français (4 sélections), passé par Rennes, Lorient et Toulouse, continue de s'épanouir aux États-Unis.

"Cela signifie beaucoup d'être choisi comme défenseur de l'année de la MLS. Cette saison a été remplie de grands souvenirs, depuis notre parcours jusqu'à la finale de la Coupe des champions de la Concacaf, en passant par la participation du club au MLS All-Star Game devant notre public, la conquête de la Leagues Cup et l'établissement de plusieurs records pour le club", a-t-il déclaré.

"Sans mes coéquipiers, mes entraîneurs et le personnel, et sans ce que nous avons accompli en tant que groupe, rien n'aurait été possible. Je suis reconnaissant du soutien continu de ma famille, de mes amis et de nos supporters", a-t-il conclu.

Rolland Courbis ne comprend pas le choix Jorge Sampaoli

Le Stade Rennais a officialisé, ce lundi, l’arrivée de Jorge Sampaoli sur le banc breton jusqu’en 2026. L’entraîneur argentin de 64 ans succède à Julien Stéphan. Si l’éviction de ce dernier n’a surpris personne, à la vue du début de saison difficile des Rouges et Noirs en championnat, la nomination de Sampaoli l’a été davantage. Interrogé par BUT Football Club sur la venue de l’ancien coach de l’Olympique de Marseille, Rolland Courbis s’est montré perplexe quant à sa réussite en terre rennaise.

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"Très honnêtement, je n’aurais jamais pensé une seule seconde qu’un entraîneur comme Sampaoli puisse signer dans ce club-là ! On va voir s’il va vraiment révolutionner le club de fond en comble. Mais, déjà, on va quand même voir ce qu’il va pouvoir faire avec toutes les recrues débarquées cet été. Pour l’instant, j’essaye de juger le niveau de cette équipe, mais je n’y arrive pas, a lâché l’ancien entraîneur de Rennes (2016). J’attends encore de voir. Là, je vois deux ou trois joueurs capables d’être intéressants, mais je vois tous les autres très moyens. Je ne vois pas de complémentarité entre eux. En recrutant autant de joueurs à l’intersaison, pour la plupart étrangers, il ne faut pas s’étonner que ça ne marche pas. Le plus étonnant aurait finalement été que ça marche. Il y a suffisamment d’argent à Rennes pour recruter deux ou trois joueurs importants en hiver. On saura mieux après. Déjà, on verra déjà qui est le gardien titulaire… Mais, en l’état, je ne vois pas quel miracle Sampaoli peut réussir avec le même effectif que Julien Stéphan cette saison."

À Rennes, je n’étais pas trop moi-même

Le jeune attaquant marocain se plaît à la pointe de la Bretagne. S’il est toujours en quête de plus de temps de jeu, il profite du contexte et de la confiance du coach pour progresser.

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À deux jours du déplacement du Stade Brestois à Montpellier, le jeune attaquant marocain, Ibrahim Salah, s’est présenté en conférence de presse. Il a évoqué son adaptation à la pointe de la Bretagne, la confiance que lui témoignait le coach et avoué qu’il se sentait mieux qu’au Stade Rennais, le club qui le prête aux Ti-Zefs.

Décrivez-nous ce que vous vivez en Ligue des champions ?

C’est incroyable, on écrit l’histoire du club. Après on a de la qualité dans le groupe. On savait qu’on allait tout faire pour gagner les matchs comme on l’a fait. On s’est donné à fond, ça a payé, il faut continuer, ce n’est pas encore fini, il y a encore quelques points à aller chercher. Et il faut se concentrer sur la Ligue 1.

Vous avez pu savourer ?

On est un très très bon groupe, on rigole ensemble, Tout se passe bien. On a profité pendant le voyage. Quand on est revenu à l’entraînement, on a basculé directement sur le match de Montpellier.

Comment s’est passée votre adaptation ?

Je me sens très bien, ils m’ont très bien accueilli. J’ai quelques collègues dans l’équipe maintenant. J’apprécie tous les moments que je passe ici, j’espère que ça continue encore comme ça et qu’on gagnera d’autres matchs.

"Le coach a confiance en moi"

Satisfait de votre utilisation par le coach ?

Tant que l’équipe gagne, je suis satisfait, je suis un gagnant. Comme tout joueur, j’aimerais jouer tous les matchs. Je ferai tout pour que le coach m’utilise un maximum, ça va venir avec le futur. Je sais que le coach a confiance en moi, il me l’a déjà dit.

On ressent cette confiance dans votre jeu…

Oui j’ai confiance en moi, après je ne suis pas encore à 100 %, je sais que je dois encore regagner un peu ce que j’avais dans le passé. Ça va venir avec du temps de jeu, de l’entraînement. J’essaye de me relâcher d’être moi-même. À Rennes, je n’étais pas trop moi-même. L’environnement, les collègues, le coach me permettent d’être plus relâché, d’être plus moi-même, sur le terrain ça se voit. Mais je sais que je peux mieux.

On imagine que votre but vous a fait du bien ?

Ça m’a fait une grosse bouffée d’oxygène, quand tu ne marques pas depuis un bout de temps. Ça fait toujours un truc spécial, j’espère que j’en marquerai davantage.

Qu’est ce qui vous manque pour jouer plus ?

Juste du temps. Un joueur de foot doit juste enchaîner, après ça vient tout seul. Je suis prêt à tout faire pour en avoir.

"Je me sens bien à Brest"

Quelle est la différence avec le Stade Rennais ?

Déjà le coach Éric est plus humain, il est beaucoup dans l’affection, il parle avec les joueurs. J’ai besoin de sentir ça. Il faut donner pour recevoir aussi. Là, je me sens mieux. Et même mes coéquipiers me mettent en confiance, ils me disent là c’est bien. C’est ce qui m’a permis d’être plus moi-même.

Vous êtes prêté par le Stade Rennais, vous aimeriez que votre avenir se dessine ici ?

Oui bien sûr pourquoi pas. Je me sens bien à Brest.

Vous êtes utilisé à gauche, est-ce que vous pourriez jouer en pointe ?

Je peux jouer sur les trois postes, mais je préfère jouer dans l’axe avec Ludo et tourner autour de lui et jouer en faux n° 9. On ne joue pas dans ce système donc ça me va très bien à gauche, comme à droite. Je suis satisfait peu importe où me met le coach, il faut juste que je joue.

Comment on aborde un match face à une équipe qui est en difficulté comme Montpellier ?

On respecte tout le monde, on reste humble. Il faut attaquer les matchs de la même façon qu’on a attaqué les autres. Il faut jouer Montpellier comme on a joué Leverkusen. On ne fait pas de différence.

Julien Stephan, un acte deux manqué

Après même pas un an, Julien Stephan a été licencié ce jeudi. L’entraîneur n’a pas réussi son deuxième passage sur le banc rennais.

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C’était devenu inéluctable. La claque encaissée à Auxerre dimanche dernier (4-0) ne pouvait déboucher que sur le licenciement de Julien Stephan (44 ans). Avec un maigre total de onze points en dix journées, pour un club aux ambitions européennes, le compte n’y était pas. Le technicien a été remercié ce jeudi, comme ses adjoints Denis Zanko et Bouziane Benaraïbi.

La route de Lorient était pleine, on a fini vers 9h

Gardien du Stade Rennais pendant près de 15 ans, devenu membre du staff puis recruteur après sa carrière de joueur, Pierrick Hiard, aujourd’hui retraité, vit toujours dans sa ville natale et est resté un supporter des Rouge et Noir. Il replonge dans les souvenirs de sa riche carrière rennaise.

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Retraité en tant que gardien de but depuis 1991, Pierrick Hiard est toujours resté lié au Stade Rennais, où il a joué de 1973 à 1978 puis de 1983 à 1991 (avec un passage à Bastia entre les deux). D’abord comme entraîneur de l’équipe réserve lors de la saison 1991-1992, puis comme entraîneur des gardiens de 1992 à 2003, et enfin comme membre de la cellule recrutement jusqu’en 2016.

Depuis, le Rennais de naissance est resté un fidèle du Roazhon Park. Il fait notamment partie du Stade Rennais History Club, l’association des anciennes personnalités du club, fondée en 2014 par Cyrille L’Helgoualc’h. « J’ai la chance d’être dans les légendes et dans cette initiative que le club a gentiment mis en place pour les anciens joueurs. Je ne rate pas un match de Rennes. »

Quel est votre match le plus marquant avec le Stade Rennais ?

J’en ai même deux. Le premier, c’est lorsque l’on est monté en D1 contre Rouen aux penalties (en 1985). On était passé par un marathon pour remonter avec deux groupes. On passe contre Saint-Étienne sur un match chez eux (2-0), ce qui était un exploit. Ensuite, on passe contre Mulhouse sur deux matches (1-0, 4-2). Et pour finir, on joue contre le 18e de D1, Rouen. On perd 1-0 à Rennes et on va gagner 1-0 à Rouen. On monte finalement au 10e tir au but, un truc incroyable.

Le deuxième, c’est un peu la même chose, c’est la montée à Lorient (en 1990), avec le but de Jean-Christophe Cano à la dernière seconde.

Et votre pire souvenir ?

En tant que gardien de but, j’étais à un poste difficile et exposé (rires). Collectivement, les pires souvenirs, c’était lorsque l’on redescendait en D2 (il a vécu quatre descentes, en 1975, 1977, 1984 et 1987).

Votre plus bel arrêt ?

Il y en a eu un à Metz, lorsque j’étais à Bastia : un centre, une tête de Cheick Diallo au premier poteau. Tout de suite, il pense avoir marqué et lève les bras. Je fais un arrêt réflexe sur ma ligne, au ras du poteau, et je la sors. Il était déjà parti en courant (rires) !

Laurent Pokou savait tout faire

Le coéquipier le plus fort que vous avez côtoyé à Rennes ?

J’ai eu la chance de côtoyer des grands joueurs. Mais celui qui m’a marqué le plus, c’est Laurent Pokou. Il savait tout faire. Quand il est arrivé à Rennes (en décembre 1973), il faisait sûrement partie des quatre ou cinq meilleurs attaquants au monde.

L’attaquant adverse le plus fort que vous avez affronté ?

J’ai eu la chance de jouer contre Michel Platini. C’était le top. À chaque instant où il touchait le ballon, c’était un danger. Lorsqu’il y avait un coup franc aux 20 mètres, on ne savait jamais où il allait la mettre. J’ai pu aussi le côtoyer en équipe de France. Il appréciait la Corse et à Bastia, notre entraîneur était Antoine Redin qui avait lancé Platini à Nancy. Donc on avait bien sympathisé.

Votre plus grosse prise de bec sur le terrain ?

Ça m’est arrivé quelques fois avec les arbitres (rires). Mais j’ai été expulsé une seule fois, à Rennes contre Lens (en 1986). C’était M. Lartigot qui arbitrait. Sur un ballon en retrait, à l’époque où les gardiens avaient le droit de prendre à la main des passes en retrait, Patrice Rio me donne un ballon un peu court. Et quand je prends le ballon, William N’Jo Léa me met le pied quasiment à hauteur du visage, mais il ne me touche pas. En relançant, je me mets tête contre tête face à lui. J’entends M. Lartigot qui siffle du milieu de terrain et je me dis : « P…, c’est pour moi ! » Finalement, carton rouge pour N’Jo Léa et carton rouge pour ma pomme. Et à l’époque, il n’y avait pas de gardien remplaçant (Dominique Marais avait joué toute la 2e mi-temps dans les buts et Rennes s’était imposé 2-0).

Le joueur le plus drôle du vestiaire ?

Il y avait Gérard Soler qui est passé chez nous (en 1986-1987). Il mettait une bonne ambiance dans le vestiaire, il avait toujours le mot drôle, il ne connaissait pas trop la pression.

Un ancien coéquipier que vous aimeriez retrouver ?

Il y en a beaucoup, parce que l’on faisait beaucoup de choses ensemble à l’époque : on jouait aux cartes, on allait à la pêche… Il y en a un que j’appréciais beaucoup, surtout qu’il était libero, c’est Dominique Marais, un bon copain que je n’ai jamais eu la chance de revoir.

À chaque match à Brest, le kop derrière moi m’allumait

Votre derby breton préféré ?

J’étais un gardien un peu chaud donc à chaque fois que je jouais à Brest, le kop derrière moi m’allumait tout le match. Entre eux et moi, on s’amusait à se chambrer.

Une consigne marquante d’un entraîneur ?

Dans ma génération un peu ancienne, il n’y avait pas de staff, pas d’entraîneur des gardiens. Et quand Pierre Mosca a repris Rennes (en 1984), il est arrivé en mettant en place des séances spécifiques. On ne connaissait pas ça du tout, ça m’a donné énormément de confiance et je pense que j’ai passé un cap. Il me faisait venir le matin avant les autres joueurs, il me prenait pendant une heure ou une heure et demie tout seul. Je lui en suis reconnaissant.

Votre plus grosse fête d’après-match ?

C’est après la montée contre Rouen. On était parti en avion le matin. Avec les prolongations puis les tirs au but, on avait fini tard dans la soirée. C’était compliqué de repartir, le brouillard était tombé et l’avion ne pouvait pas décoller. Rouen nous a mis son car à disposition, on est arrivé à Rennes à trois ou quatre heures du matin. La route de Lorient était pleine à craquer, c’était incroyable, les supporters nous attendaient. Il y avait un podium, on a chanté avec eux et on a fini vers 9 h.

Votre coin préféré en Bretagne ?

Depuis que je suis en retraite, je me suis acheté un camping-car. Avec ma femme, on a fait plusieurs fois le tour de la Bretagne. C’est magnifique, je ne vais pas donner un coin plus qu’un autre. Que vous preniez la côte nord ou la côte sud, les deux sont merveilleuses.

Camavinga dévoile sa tactique pour sortir tranquille dans Madrid

Depuis quelques mois maintenant, Eduardo Camavinga a pris une autre dimension au Real Madrid. L'international français se sent bien dans la capitale espagnole et se veut assez discret sur sa vie privée.

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Eduardo Camavinga a gravi les échelons très rapidement dans le monde professionnel. Le milieu de terrain est un élément très important de l'équipe de France et du Real Madrid. Pourtant, la pression n'est pas forcément facile à gérer, surtout avec les Merengue. A 21 ans, l'ancien du Stade Rennais veut continuer de progresser. Et il sait que pour cela, il va devoir se protéger un maximum, que ce soit sur mais surtout en dehors des terrains. D'ailleurs, Camavinga évite d'aller trop à Madrid pendant ses temps de pause, même s'il aime s'y rendre par moments.

Camavinga aime se faire très discret à Madrid

Lors d'un entretien pour El Pais, l'international français en a en effet dit plus sur sa vie à Madrid. Et il fait très attention au moment de sortir pour prendre un peu de temps en ville : « Je mets une casquette et je cherche un endroit et un moment où il n'y a pas grand monde ». Le média précise d'ailleurs que même si Camavinga est à Madrid depuis 2021, il ne connait pas beaucoup d'endroits dans la capitale espagnole. Seuls deux quartiers sont mentionnés par le footballeur : Gran Vía et Serrano. Pour le moment, même si ses expéditions touristiques se font donc très rares, cela lui réussit plutôt bien. Le joueur tricolore est très apprécié par Carlo Ancelotti et possède un contrat au Real Madrid jusqu'en juin 2029. Il a peu à peu mis sur le banc des joueurs comme Luka Modric et Toni Kroos. Avec l'équipe de France, le natif de Cabinda (Angola) a de plus en plus de crédit aux yeux de Didier Deschamps. En attestent ses déjà 23 sélections avec les doubles champions du monde.

Theate s’excuse et invite ses partenaires à diner après deux cartons rouges en trois jours

Prêté cet été à Francfort par le Stade Rennais, le défenseur central belge Arthur Theate a écopé de deux cartons rouges en trois jours. Le Diable Rouge a tenu à s’excuser publiquement et a même invité ses équipiers à dîner.
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Et dire qu’il n’avait été expulsé qu’une seule fois depuis le début de sa carrière. Arthur Theate, 24 ans, a fait "coup double" en trois jours. Dimanche, le défenseur central de l’Eintracht Francfort a écopé d’un premier carton rouge en Bundesliga face à l’Union Berlin (1-1). Le Belge a écopé de deux cartons jaunes. Son club a contesté le second avertissement, arguant que le joueur prêté par le Stade Rennais avait été la victime d’une faute avant de commettre la sienne (la Fédération allemande a rejeté l’appel de Francfort). L’intéressé, également en désaccord avec son expulsion, avait réagi en postant des emojis clown sur les réseaux sociaux.

Il a invité tout le monde à dîner. Cela rend l'ambiance dans le groupe encore meilleur
Pour le 16e de finale de Coupe d’Allemagne disputé mercredi soir face au Borussia Mönchengladbach, Arthur Theate n’est resté que 15 minutes sur la pelouse. Coupable d’avoir pris le ballon avec la main alors que l’arrière gauche Lukas Ullrich filait au but après l’avoir mis au sol sur un dribble, le Belge a été directement expulsé. "Il glisse et, pas réflexe, met la main sur le maillot. Donc je ne lui en veux pas", a réagi son coach Dino Toppmöller, soulagé par la qualification de son équipe grâce à des buts de l’ancien Parisien Hugo Ekitike et Marmoush (2-1).

Le défenseur s’est quant à lui excusé sur les réseaux sociaux: "Je m'excuse auprès de mes coéquipiers et des fans pour cette carte rouge précoce. Très heureux qu'on ait remporté la victoire. Quelle performance de l'équipe. Vous êtes incroyables", a écrit Arthur Theate qui ne s’est pas contenté que d’un simple message: "Il s'est excusé auprès de ses coéquipiers et a invité tout le monde à dîner. Cela rend l'ambiance dans le groupe encore meilleur", se réjouit son coach. Sous contrat avec Rennes jusqu'en 2027, Arthur Theate a rejoint Francfort sous la forme d’un prêt avec option d’achat (20 millions d’euros). Il n’avait jamais été expulsé en 63 apparitions en Ligue 1.

Clermont officialise l'arrivée de Laurent Batlles en tant qu'entraîneur

Après le départ de Sébastien Bichard, le Clermont Foot 63 a officialisé, ce mercredi, la nomination jusqu'en juin 2026 de l'ancien coach de Saint-Etienne, Laurent Batlles, en tant qu'entraîneur principal.
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Comme annoncé depuis quelques jours, Laurent Batlles (49 ans) est devenu, ce mercredi, le nouvel entraîneur de Clermont. Le club est actuellement 12e de Ligue 2 avec 12 points après 11 journées. "Il aura pour mission principale de redynamiser l'équipe et de faire remonter le club au classement", a annoncé Clermont dans un communiqué. Après avoir mis fin à sa collaboration avec Sébastien Bichard, arrivé en mars 2024, le club auvergnat a signé un contrat avec l'ancien technicien de l'AS Saint-Etienne (2022-2023) jusqu'en juin 2026.

"En nommant Laurent Batlles à la tête de l'équipe professionnelle, le club auvergnat reste fidèle à sa volonté de proposer un jeu attrayant. Connu pour sa capacité à développer un style offensif, il arrive à Clermont avec une solide expérience de la Ligue 2 et l'objectif d'insuffler un nouvel élan", a ajouté le Clermont Foot 63.

"Quand le club m'a appelé, je n'ai pas hésité une seule seconde. Je me reconnais dans la philosophie du club et dans ce qu'il représente en termes de jeu."

Laurent Batlles
"Je suis très heureux de faire partie de cette aventure, j'espère que ça va me mener assez loin avec le groupe, même si la situation n'est pas évidente. J'ai vu qu'il y a de la qualité dans cet effectif, on va essayer d'avancer ensemble. Quand le club m'a appelé, je n'ai pas hésité une seule seconde. Je me reconnais dans la philosophie du club et dans ce qu'il représente en termes de jeu. Il y aura peut-être des approches différentes sur certains points, mais je vais aussi apporter ce que je sais faire", a, quant à lui, réagi Laurent Batlles après sa nomination.

L’avenir de Mathys Tel se complique fortement

Jeune talent français parti en 2022 du côté du Bayern Munich, Mathys Tel (19 ans) est considéré comme l’un des joueurs d’avenir du club allemand. Cependant, sa mauvaise forme récente et les choix de Vincent Kompany compliquent sa continuité en Bavière.
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En un an, la situation de Mathys Tel a bien changé. Alors qu’il avait démarré la saison 2023/2024 sur les chapeaux de roues avec 6 buts en 10 matches sous les couleurs du Rekormeister, ce qui lui avait permis de découvrir l’équipe de France U21, l’attaquant français est aujourd’hui dans une situation plus compliquée. Déjà la saison passée, son début d’exercice probant avait été accompagné d’une longue disette puisqu’il avait enchaîné 20 matches de rang avec le Rekordmeister sans trouver le chemin des filets tout en voyant son temps de jeu se réduire drastiquement.

En délicatesse avec Thomas Tuchel, Mathys Tel pensait que l’arrivée cet été de Vincent Kompany allait changer sa situation. Cependant, c’est tout le contraire qui est en train d’arriver au natif de Sarcelles. Titulaire à 2 reprises cette saison pour 6 apparitions au total et seulement 179 minutes de jeu, Mathys Tel est resté plus longtemps en dehors du terrain que dessus. Il a connu 6 rencontres où il a vécu les 90 minutes sur le banc de touche sans entrer. Une situation difficilement tenable sur la durée pour lui qui a besoin d’enchaîner pour continuer de progresser.

Vers un prêt en janvier ?
Vincent Kompany avait toutefois tenu à le soutenir à l’approche du choc contre le Bayer Leverkusen il y a un mois : «je tiens à dire que nous croyons vraiment en Mathys Tel. Mathys a un grand talent. Il sera disponible demain. Nous avons une équipe avec beaucoup de concurrence. C’est bien, mais nous lui voyons un grand avenir.» Depuis, l’attaquant français n’a pas vu son cas s’arranger et il court toujours derrière son premier but de la saison. Celui qui a prolongé son contrat en mars dernier jusqu’en juin 2029 sait que le Rekordmeister croit en lui mais à court terme cela semble compliqué.

Alors que la position d’attaquant titulaire est bouchée avec Harry Kane qui empile les buts et compte déjà 15 réalisations et 6 offrandes en 12 rencontres, Matyhs Tel n’a pas plus sa chance aux autres postes. En effet, Michael Olise, Jamal Musiala, Serge Gnabry, Kingsley Coman et Leroy Sané ont l’avantage sur lui pour occuper les trois positions derrière l’attaquant. Selon Sky Sports Germany, le Bayern Munich pourrait donc être tenté de le prêter cet hiver même si le principal intéressé souhaite surtout s’imposer au sein du club bavarois. Par le passé, le Werder Brême et le Borussia Mönchengladbach avaient pris des renseignements.

J’étais un citoyen rennais

Dans un entretien accordé à beIN SPORTS, Benoit Costil est revenu sur son histoire avec le Stade rennais, et ouvre la porte à devenir un jour entraineur des gardiens au SRFC.

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"Un coup de foudre". Voici comment Benoit Costil définit d’abord sa relation avec le Stade rennais, débuté en 2011. Lors que le gardien arrive de Sedan, comme il le confie, Rennes souhaite faire venir David Ospina ou Stéphane Ruffier, dossiers trop onéreux. Ce sera Costil, l’un des gardiens emblématiques du club aujourd’hui, resté 6 ans sous les couleurs rennaises.

"Une connexion avec le club, les supporters, la ville. J’étais un citoyen rennais. Un joueur de foot mais aussi un citoyen rennais", confie le joueur de 37 ans. "Les gens pouvaient me voir boire un café le midi, boire une petite bière en fin d’après-midi, mais en même temps je bossais beaucoup, j’étais en général pas mal sur le terrain. Ça a été 6 années exceptionnelles qui auraient pu ne jamais s’arrêter, mais ça s’est arrêté".

J’ai mis du temps à digérer mon départ
En 2017, Costil rejoint Bordeaux. "Ça a été dur. J’avais donné ma parole à Bordeaux. C’était un déchirement. Avec le recul, si je devais être amené à quitter Rennes, j’aurais dû le faire pour aller à l’étranger et ne pas rester en France". poursuit-il. "Je me rappelle d’être avec pote en sortant du stade (après son dernier match, ndlr) et lui dire "mais pourquoi je pars ?". Je pars, et j’ai déjà envie de revenir. Ça aurait pu se faire, ça ne s’est pas fait. J’ai mis du temps à digérer mon départ".

Futur entraineur des gardiens à Rennes ?
Aujourd’hui sans club et investi dans d’autres projets, Benoit Costil pourrait raccrocher les gants définitivement en tant que joueur. Mais en tant qu’entraineur ? "Entrainer, pourquoi pas. J’ai donné un petit coup de main avec le club de Vannes en début de saison. Mais s’il y a un club pour lequel je peux me mettre dans ce projet, c’est le Stade rennais. Et si un jour je dois être entraineur des gardiens, je pense que ce sera uniquement au Stade rennais".

On peut tous sauver julia

Maxime Fleury, un attaquant français passé par les réserves du Stade Rennais et de l’OGC Nice, a lancé une cagnotte en ligne pour tenter de sauver sa femme Julia, atteinte d’une leucémie, en lui faisant bénéficier d’un traitement expérimental proposé aux États-Unis.
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Un appel de détresse. Maxime Fleury, un footballeur de 29 ans, a lancé une cagnotte en ligne afin de récolter des fonds pour tenter de soigner sa femme Julia, atteinte d’une leucémie. L’attaquant français, passé par les réserves du Stade Rennais et de l’OGC Nice, a diffusé vendredi une vidéo pour expliquer en détails la situation. Le joueur d’1,88m, qui évolue aujourd’hui au FC Mondercange (Luxembourg), s’est marié avec sa fiancée en juin 2022. Mais en rentrant de leur lune de miel en Turquie, les deux amoureux ont dû encaisser une terrible nouvelle. Les médecins ont expliqué à Julia qu’elle souffrait d’une leucémie myéloïde aiguë (un cancer affectant la moelle osseuse). "Quand on a appris ça, le monde s’est effondré. Le ciel s’est abattu sur nous", témoigne Maxime Fleury.

Dans la foulée, Julia a passé huit mois à l’hôpital, isolée dans une chambre stérile, en supportant plusieurs chimiothérapies. Avant une greffe de la moelle osseuse. "On pensait qu’elle s’en sortirait, mais malheureusement, les médecins nous ont dit que la greffe n’a pas fonctionné", confie le footballeur d’origine guadeloupéenne. La maladie a continué de progresser au fil des semaines. Et le mois dernier, les médecins ont annoncé à Julia qu’il n’y avait plus de traitement disponible en France, en lui précisant que que son espérance de vie était désormais d'un an.

Je suis obligé d'offrir cette chance à ma femme
Avec le soutien de leurs proches, Maxime et Julia ont tout de même trouvé une possible solution dans un hôpital de Houston, via un "traitement expérimental disponible uniquement aux États-Unis". "Je ne vais pas vous mentir, c’est la dernière chance pour sauver ma femme", assure l’avant-centre, natif de Chartres. "C’est le dernier traitement qu’il y a sur cette terre. Malheureusement, le coût du traitement est énorme. C’est entre 200.000 et 250.000 euros." Une somme bien trop élevée pour les finances de la famille Fleury, qui compte maintenant sur la générosité des gens pour garder espoir.

"Ce défi insurmontable, je suis obligé de le réaliser", résume Maxime Fleury. "Je vais me battre jusqu’au bout et avec vous et votre aide, on va réussir à le faire. Je suis déterminé et je suis obligé d’offrir cette chance à ma femme (…) Chaque don, chaque partage, chaque geste comptera pour nous. Votre aide est vraiment cruciale (…) Ensemble, avec nos cœurs, on peut tous sauver Julia." Ce lundi soir, la cagnotte en ligne, intitulée "Tous unis pour Julia un traitement contre la leucémie disponible aux États-Unis", avait atteint plus de 106.000 euros.

Le Barça mauvais payeur, Rennes s'impatiente

Il y a deux ans, le FC Barcelone n’a pas hésité à casser sa tirelire pour s’attacher les services de Raphinha. Un transfert à 58 millions d’euros sur lequel le Stade Rennais doit récupérer une petite somme.

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Joueur majeur du FC Barcelone et de la sélection brésilienne en ce début de saison, Raphinha répond clairement aux attentes placées en lui depuis plusieurs années. Le gaucher de 27 ans a d’abord brillé à Rennes, qui avait déboursé 20 millions d’euros pour le recruter au Sporting Portugal, avant que le joueur prenne la direction de Leeds puis du Barça. En juillet 2022, le club blaugrana a déboursé 58 millions d’euros pour s’attacher les services de Raphinha et comme le prévoit le mécanisme de solidarité de la FIFA, le Stade Rennais va récupérer une petite somme sur cette opération. Comme le révèle le média Md Futbol, le club breton doit toucher 64.000 euros dans le cadre du transfert de Raphinha de Leeds à Barcelone.

Barcelone tarde à payer Rennes

Cette somme aurait dû être versée depuis longtemps, mais le média espagnol nous apprend que l’état-major du Stade Rennais n’a toujours pas reçu les 64.000 euros, qui doivent être versés en deux paiement de 32.000 euros chacun. Une situation assez gênante car même si la somme est dérisoire à ce niveau pour de tels clubs, il est assez incompréhensible de voir le FC Barcelone retarder ainsi l’échéance pour un paiement aussi peu conséquent. Rennes de son côté ne lâchera rien et entend bien toucher cet argent. Le club breton peut se consoler en constatant que Leeds attend encore près de 42 millions d’euros sur la totalité du transfert du Brésilien vers Barcelone, sur les 58 millions d’euros prévus pour la totalité du deal. Le comptable du Stade Rennais est au taquet, il ne lâchera pas l’affaire tant que le vice-champion d’Espagne en titre n’aura pas payé son dû.

Florian Maurice se lâche sur Rennes

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Parti du Stade rennais pour prendre la direction de l’OGC Nice cet été, Florian Maurice n’a aucun regret et peut même se permettre e comparer les deux clubs, lestés d’un puissant actionnaire. « Pour attirer un joueur à Rennes, il faut très souvent payer plus cher que la valeur du marché, parce que derrière, il y a un propriétaire incroyable, les gens le savent, estime-t-il dans L’Équipe. À Rennes, on a souvent été sur les mêmes joueurs qu’à Nice. L’exemple pour moi, c’est Enzo Le Fée, qui peut venir à Nice et qui vient à Rennes (à l’été 2023). On était sur le même style de joueurs. »

Rennes m’a un peu pris pour un con

Reconnaissant envers le club qui l’a lancé en professionnel, Yann M’Vila n’a cependant pas totalement digéré que le Stade Rennais ne lui tende pas la main en 2015, lorsqu’il en avait besoin. Le milieu de terrain de 34 ans, aujourd’hui joueur du Stade Malherbe Caen, s’est confié longuement dans notre podcast Rouge et Bleu, en collaboration avec Sweet FM Normandie, lundi 7 octobre 2024.

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Yann M’Vila était l’invité de notre podcast Rouge et Bleu , en collaboration avec Sweet FM Normandie, lundi 7 octobre 2024. Le milieu de terrain du SM Caen s’est livré sur sa venue en Normandie et ses liens avec la famille Mbappé, mais aussi son enfance difficile, son histoire inachevée avec l’équipe de France (22 sélections, 1 but), sa dépression et le Stade Rennais.

Le club qui l’a lancé en professionnel, celui pour lequel il a préféré partir en 2013 au Rubin Kazan en Russie, plutôt qu’au Queens Park Rangers en Premier League. Car si son cœur balançait pour l’Angleterre, les Russes proposaient deux millions d’euros de plus. Mais, deux ans plus tard, lorsqu’il était dans la galère, le natif d’Amiens n’a pas pu compter sur le club breton pour lui donner un coup de pouce en retour.

La signature du premier contrat pro : "J’étais bloqué"
"Quand je signe mon premier contrat pro (1 an aspirant et 3 ans pro), j’ai la pression de mon directeur de la formation, Patrick Rampillon. Je devais partir à la Coupe du monde U17 et il me dit : “soit tu signes ton contrat, soit tu ne pars pas à la Coupe du monde”. Je lui réponds qu’il n’est pas sélectionneur. Et, dans la foulée, le sélectionneur m’appelle et me dit pareil. Ils s’étaient mis d’accord tous les deux.

Il y a plein de choses dans le monde du football qui sont cruelles. Beaucoup parlent de l’extérieur, sans savoir ce qu’on vit de l’intérieur. J’étais bloqué. Moi, dans ma tête, je ne pensais qu’à jouer, et jouer cette Coupe du monde. Donc je vais voir mon père, pour lui demander de signer. Mais il me dit non. On a fait une réunion avec le directeur du centre, mon papa et moi. Au final, ça s’est terminé avec un chèque pour mon père et c’est bon j’ai signé le contrat."

Les débuts en professionnel : "Frédéric Antonetti, je lui suis redevable à vie"
"Je fais mon premier banc de touche à 17 ans, contre Marseille, sous Guy Lacombe, et je joue mon premier match à 19 ans, à Nice. J’ai galéré deux ans. Je me rappelle, au moment où je dois entrer, Jun’ichi Inamoto prend un carton rouge (77’). On s’est regardé avec Frédéric Antonetti (le coach), normalement, il n’aurait pas dû me faire entrer, pour un premier match comme ça, à dix contre onze. Mais je pense qu’il a vu la tristesse dans mes yeux et il m’a dit “vas-y, rentre”. Je joue dix minutes.

Pour le match d’après, Inamoto est suspendu, Bruno Cheyrou se blesse la semaine, Alexander Tettey déclare forfait le matin du match. Et le coach me dit : “il ne reste plus que toi”. Ça s’est très bien passé et je n’ai plus bougé.

Cet homme, qui est Frédéric Antonetti, je lui suis redevable à vie. Il a une grande sagesse, il est plus intelligent que la moyenne de tous les entraîneurs, il réfléchit beaucoup et il a beaucoup de savoir faire. Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait, c’est derrière moi et j’essaie d’avancer. Mon seul regret, c’est de ne pas avoir davantage écouté Antonetti."

Son histoire avec le Stade Rennais : "Quand j’étais dans la galère, le club n’était pas là"
"Quand je parle de Rennes, je parle au passé. Car, lorsque j’étais dans la galère et que je leur ai demandé de l’aide, le club n’était pas là. Je ne sais même pas si dans les années à venir, un mec jouant pour le Stade Rennais fera 22 sélections internationales pour Rennes. J’aurais pu aller à la guerre avec ce club pour partir. Mais j’étais bien et par fidélité je suis resté.

Lorsque j’essaie de revenir juste pour m’entraîner avec le club, on me refuse toutes les portes. Même m’entraîner individuellement, c’était non. C’était en 2015, après l’Inter Milan. J’avais joué six mois et après j’ai fait six mois sans club. À l’inverse, c’est très fort ce que fait Caen, en aidant Alexis Beka Beka à se relancer. C’est un geste très fort d’aider quelqu’un qui ne va pas bien. Moi, Rennes m’a pris un petit peu pour un con.

J’anticipe sur tout. Dans ma vie mais aussi pour le foot. À l’époque, l’entraîneur de l’équipe réserve était Laurent Huard. Je m’entends très bien avec lui, je l’avais donc appelé pour lui demander si je pouvais venir m’entraîne. Il m’a dit qu’il n’y avait pas de souci, que je ne ferais pas les jeux etc, mais que je pouvais m’entraîner. Ensuite, je vais à un match et je vois l’entraîneur des pros, Philippe Montanier. Il ne ferme pas la porte non plus. Derrière, on m’appelle et on me dit que l’entraîneur des pros et celui de la réserve ne veulent pas… C’est la vie, c’est comme ça.

J’ai eu 22 sélections en équipe de France en jouant à Rennes, je leur ai apporté de la visibilité et pourtant, je ne sais même pas si je suis sur leurs murs. J’ai tout donné, pendant neuf ans. Je n’ai rien gagné certes mais j’étais là. J’espère qu’on me considérera mieux à Caen (rires)."

S.G.S.B.

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