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Des nouvelles de Julien Stéphan

Julien Stéphan s’est exprimé sur son avenir dans les colonnes de L’Équipe.

Des nouvelles de Julien Stéphan

Limogé en novembre dernier de son poste d’entraîneur du Stade Rennais, Julien Stéphan n’a pas retrouvé de club depuis et est donc libre de tout contrat depuis un peu moins de quatre mois. Revenu vivre dans les Alpes-Maritimes avec sa famille, le fils de Guy Stéphan se prépare à retrouver un banc. En cette période sans club, Julien Stéphan a été suivi dans son quotidien durant trois jours par L’Équipe.

Je suis prêt
Comme tout coach à la recherche d’un nouveau challenge, l’ancien entraîneur rennais regarde beaucoup de matchs. C’était le cas notamment ce week-end où Julien Stéphan a scruté et analysé tous les matchs de Ligue 1 et de très nombreux matchs des championnats étrangers. En semaine, le technicien de 44 ans regarde même en replay de la Championship et des matchs du championnat marocain. "C’est une période qui te permet de te poser d’autres questions sur les fonctionnements des équipes et des clubs" explique-t-il, lui qui a été aperçu dans les travées de l’Orange Vélodrome hier pour assister au match entre l’OM et le FC Nantes (2-0).

Julien Stéphan, qui n’a reçu que des offres venant de pays exotiques depuis son départ de Rennes (Umm-Salal au Qatar et Persépolis en Iran), se dit prêt à relever un nouveau défi en tant que coach. « Je suis dans la projection depuis plusieurs semaines. Je suis prêt », a-t-il lancé au quotidien sportif.

Stuttgart ne va pas garder Fabian Rieder

Prêté par le Stade Rennais à Stuttgart, le milieu offensif suisse Fabian Rieder (23 ans) a participé à 29 matches (2 buts, 7 passes décisives) toutes compétitions confondues cette saison avec la formation allemande. Cependant, l’Helvète n’a été titularisé qu’à dix reprises.

Stuttgart ne va pas garder Fabian Rieder

Et selon Bild, ce statut de remplaçant devrait avoir une conséquence : la fin de son aventure à Stuttgart l’été prochain. Le quotidien local assure que Stuttgart ne paiera sans doute pas l’option d’achat de 10 M€ négociée avec le SRFC. Sauf revirement de situation, Rieder va revenir au Stade Rennais, club avec lequel il est sous contrat jusqu’en 2027.

Matic revient sur son départ agité et tacle les journalistes

Plus d’un an après son départ du Stade Rennais, Nemanja Matic est une nouvelle fois revenu sur son divorce agité avec le club breton.

Matic revient sur son départ agité et tacle les journalistes

Arrivé en janvier 2024 à l’OL, Nemanja Matic débarquait en provenance du Stade Rennais, un club qu’il avait rejoint quelques mois plus tôt. Sous le maillot breton, le milieu de terrain a disputé 19 matchs, mais la rupture est rapidement intervenue entre les deux parties. La faute, notamment, à la question de l’éducation de ses enfants, comme il l’a expliqué dans une interview au Progrès.

Les médias n’ont retenu que ça
"C’est vrai que l’éducation de nos enfants a été une des raisons de mon arrivée à Lyon. Quand j’ai signé à Rennes, on m’avait dit qu’il y avait une école internationale. On a fait des recherches mais ce n’était pas simple en pleines vacances scolaires. Quand est arrivé le mois de septembre, on a réalisé au premier jour que les enfants devraient parler français. Mais les deux plus grands ont toujours étudié en anglais et ne parlaient pas un mot. Ça a été difficile. Je leur ai dit de faire de leur mieux jusqu’à janvier, mais ils ont accumulé trop de retard sur les autres élèves. Donc on a dû trouver une solution. Les médias n’ont retenu que ça pour raconter des histoires sur mon départ, ça a été un crève-cœur de devoir cesser l’aventure ainsi avec Rennes. Mais c’était peut-être le destin que de me rapprocher d’un grand club comme l’OL", a-t-il expliqué.

Désiré Doué explique son départ du Stade Rennais

Désiré Doué a partagé ses réflexions sur son transfert et sa collaboration avec Luis Enrique lors de son passage à Téléfoot. Il a exprimé que sa décision de rejoindre son nouveau club était profondément personnelle. "C’est un choix qui est venu de mon cœur", a-t-il expliqué.

Désiré Doué explique son départ du Stade Rennais

Le joueur a souligné l’importance de Luis Enrique dans sa décision, qualifiant ce dernier de l’un des meilleurs entraîneurs au monde. Doué a saisi cette opportunité pour réaliser son rêve de jouer sous la direction d’un grand entraîneur, un choix qu’il ne regrette pas.

Désiré a noté une évolution positive dans son temps de jeu et ses performances récentes. Il attribue cette progression à la confiance que lui accorde son entraîneur. "Il fait de l’équipe une vraie équipe, soudée, avec un état d’esprit extraordinaire', a-t-il observé.

Il a évoqué une phrase marquante de Luis Enrique, "Dés’, grandis le terrain", qui l’a aidé à améliorer sa manière de jouer en ne se rapprochant pas trop du ballon. Cette approche a enrichi son jeu sur le terrain.

Luis Enrique a également exprimé son appréciation pour le jeune joueur, louant sa capacité à conserver le ballon même sous pression et ses talents techniques. Il a souligné la volonté constante de Doué à vouloir s’améliorer dans tous les aspects du jeu.

Enrique a décrit Doué comme un joueur qui cherche à travailler sur ses gestes techniques et son comportement défensif. "C’est un véritable plaisir, cet état d’esprit", a-t-il ajouté, en reconnaissant l’engagement du joueur à progresser continuellement.

Bruno Genesio revient sur les raisons de son départ du SRFC en novembre 2023

Victorieux avec Lille au Roazhon Park ce dimanche 16 février (0-2) lors de la 22e journée de Ligue 1, l’entraîneur du Losc Bruno Genesio a été interrogé en conférence de presse sur son départ du Stade Rennais en novembre 2023.

Bruno Genesio revient sur les raisons de son départ du SRFC en novembre 2023

15 mois après son départ du Stade Rennais, Bruno Genesio est revenu pour la première fois au Roazhon Park ce dimanche 16 février, lors de la victoire de Lille contre le SRFC (0-2). Le technicien a ensuite été interrogé en conférence de presse sur les raisons de son départ de Rennes en novembre 2023, après deux ans et demi passés dans le club breton.

Bruno Genesio ne s’était jamais exprimé sur le sujet, même si sa lassitude à Rennes n’était plus un secret. Il avait d’ailleurs rencontré durant l’été 2023 les dirigeants de l’OGC Nice. Interrogé avant le match aller entre Lille et Rennes en novembre 2024 pour les retrouvailles avec son ancien club, Genesio avait refusé de s’expliquer.

C’était le bon moment
Ce dimanche, en revanche, le Lyonnais de naissance a accepté d’en dire plus : "Des fois, il y a des décisions qui sont prises parce que l’on ressent certaines choses. Je pense que c’était le bon moment pour moi, pour le club. Il aurait été malhonnête de ma part de continuer dans les conditions dans lesquelles j’étais à ce moment-là. Je trouvais qu’il était plus honnête vis-à-vis de mon président (Olivier Cloarec), de mon directeur sportif (Florian Maurice) et bien sûr du propriétaire (la famille Pinault) de dire les choses, plutôt que de laisser, non pas pourrir mais envenimer la situation et que les choses deviennent irréversibles. Mais c’est avec beaucoup de plaisir que je suis venu ici ce soir. Quel que soit le résultat, cela aurait été la même chose. C’est un club qui m’a marqué, j’ai aussi vécu de très, très belles émotions ici et cela restera toujours dans ma tête."

Suspicion de fracture au pied pour Ibrahim Salah

Après le match nul du Stade Brestois face à l’AJ Auxerre, vendredi soir, Ibrahim Salah a quitté le stade en béquilles, touché au pied gauche au cours de la rencontre. Il pourrait souffrir d’une fracture.

Suspicion de fracture au pied pour Ibrahim Salah

Blessé au pied gauche après un changement de direction en défendant devant Gaëtan Perrin, Ibrahim Salah a dû quitter ses partenaires prématurément, ce vendredi, à la 21e minute du match entre Brest et Auxerre (2-2).

Revenu s’installer le long du terrain à l’aide de béquilles en deuxième période, le Marocain a quitté le stade avec le pied dans le sac. "C’est une suspicion d’une fracture du cinquième métatarse, a précisé son entraîneur Éric Roy en conférence de presse. Si c’est le cas, il devra se faire opérer."

Très heureux de retrouver Rennes

Après une semaine difficile, avec une élimination en Coupe de France contre Dunkerque et une défaite surprise en championnat face au Havre, le LOSC est à la relance au moment d’aller défier Rennes, dimanche (20h45) à l’occasion de la 22e journée de Ligue 1. Un match attendu à plus d’un titre par Bruno Genesio, auteur d’un passage remarqué sur le banc de touche breton entre 2021 et 2023.

Très heureux de retrouver Rennes

Que vous inspire ce retour à Rennes ?
Beaucoup de bonnes choses, si on gagne ! J’ai beaucoup de très bons souvenirs à Rennes, même si la fin a été plus difficile pour moi. Premièrement, on a eu des résultats. Deuxièmement, on a joué un football, pendant deux saisons, assez exceptionnel. Avec un jeu offensif qui a donné beaucoup de joie aux supporters rennais, au club tout entier. J’ai beaucoup de très bons souvenirs sportifs, également au niveau des personnes que j’ai pu côtoyer dans le club, que ce soit les salariés, les dirigeants et bien évidemment les propriétaires, la famille Pinault. Sur la fin, c’était simplement ma responsabilité. Je suis très heureux de retrouver le Roazhon, des gens avec qui j’ai passé de très bons moments.

Après une semaine un peu compliquée, comment faire pour rebondir ?
Il n’y a qu’une seule façon pour rebondir. Une grande équipe ne perd jamais deux fois de suite. On peut considérer qu’on n’a pas perdu deux fois de suite. En Coupe, ce sont les tirs au but. Il faut gagner, réagir, montrer notre caractère avant tout. La situation n’est pas désespérée. Il ne s’agit pas d’être alarmiste, mais on n’a pas trop connu ça depuis le début de saison. Cela fait partie des périodes que toute équipe vit dans une saison. Ce sont des périodes dans lesquelles on voit aussi le caractère et le comportement des hommes et d’une équipe.

Un point sera fait à la prochaine trêve internationale, sachant qu’il restera huit matches de championnat et qu’on aura joué les huitièmes de finale de la Champions League. La photographie de notre fin de saison sera plus réaliste.

Est-on une nouvelle fois devant une période charnière dans la saison du LOSC ?
Oui. De toute façon, quand on voit jouer le haut de tableau, il faut être réguliers dans les résultats. Je pense qu’on a peut-être, j’en suis grandement responsable, confondu l’envie de tout le temps faire du jeu et être efficace. Notamment sur le dernier face au Havre, quand on est moins bien, ce qui peut arriver, il faut savoir être plus prudents dans notre jeu, plus patients et parfois moins beaux. Il faut savoir être vilains et gagner les matches. Un point sera fait à la prochaine trêve internationale, sachant qu’il restera huit matches de championnat et qu’on aura joué les huitièmes de finale de la Champions League. La photographie de notre fin de saison sera plus réaliste.

Pour la première fois depuis longtemps, vous avez disposé d’une semaine complète pour préparer ce match. En quoi cela change quelque chose ?
Les joueurs ont eu du repos après le match du Havre, ce qui ne nous était pas arrivé depuis longtemps. On a pu avoir une semaine complète pour travailler davantage tactiquement et préparer le match. Quand on joue tous les trois jours, c’est beaucoup de récupération et d’entretien plutôt que du travail. Depuis mardi, on a mis beaucoup de coeur à l’ouvrage et c’est vrai que ça change un peu. On a trois semaines comme ça avant de retrouver la Champions League, ce sera bénéfique pour tout le monde.

Quel regard portez-vous sur l’arrivée d’Habib Beye sur le banc de Rennes ?
Je suis content pour Habib. Il a montré en National, où c’est sûrement beaucoup plus difficile qu’au haut niveau. Je pense qu’il méritait sa chance. Il a su être patient. Lorsque je le croisais, de par son ancienne fonction, on en parlait régulièrement. On s’apprécie mutuellement. Je suis content qu’il ait l’opportunité d’exercer son job au plus haut niveau. C’est un garçon qui a de bonnes idées, une bonne connaissance du football, on le voyait dans ses analyses. Maintenant, il faut les mettre en exécution et il sera jugé comme tous les entraîneurs sur sa capacité à avoir des résultats à haut niveau. Il a bien débuté.

Pour Olivier Létang, "le talent, c’est le rebond". "On va jouer contre une équipe qui est sur une dynamique très intéressante, dans un stade qui sera plein, dans lequel il y a beaucoup de passion. A nous de bien rebondir dimanche."

Rennes a cru en moi à un moment donné où il y avait beaucoup de joueurs de qualité

Dans un entretien avec L’Equipe, Matthis Abline est revenu sur son passage au Stade rennais, son club formateur.

Rennes a cru en moi à un moment donné où il y avait beaucoup de joueurs de qualité

C’est désormais à Nantes que Matthis Abline s’épanouit, et l’attaquant formé au Stade rennais a pris une autre envergure. Prêté la saison passée, il a définitivement rejoint le FCN cet été, jusqu’en 2028.

"Rennes a cru en moi à un moment donné où il y avait beaucoup de joueurs de qualité, des Terrier, Gaëtan Laborde, Serhou Guirassy", se remémore Abline. "Tu progresses aussi avec eux. Après, quand tu es un petit jeune qui veut grapiller, c’était bien d’aller voir ailleurs en restant accroché à Rennes au cas où, et après Le Havre (L2, 2022) et Auxerre (2023), le dernier prêt s’est bien passé (sourire)."

Lors du même entretien, le joueur de 21 ans est revenu sur ses années formation. "J’ai fait, je pense, les choses étape par étape, comme j’en avais envie. Beaucoup m’ont aidé à progresser, des éducateurs au centre à Bruno Genesio, qui m’a fait rentrer dans ce monde pro, en passant par Mickaël Pagis sur du spécifique attaquant. C’était un régal les jeudis après-midi avec lui, on ne faisait que tirer (sourire). J’ai aussi été préservé de problèmes de blessure, de comportement, je suis quelqu’un de droit."

Avec 22 apparitions cette saison, Matthis Abline a inscrit 8 buts et délivré une passe décisive, toutes compétitions confondues.

La fille de Petr Cech a fait ses débuts avec la Tchéquie

Le football, de père en fille.

La fille de Petr Cech a fait ses débuts avec la Tchéquie

Le monde du ballon rond nous a habitués à de belles histoires familiales, voyant le fils réussir une carrière comme papa. Mais le cas est également possible de père en fille, comme nous le montre la famille Cech. Petr, ancien gardien légendaire de Chelsea, doit sûrement être un papa comblé depuis ce mardi. Sa fille Adéla Cechová vient d’effectuer ses débuts avec les moins de 17 ans tchèques, lors d’un tournoi en Espagne. Tout un symbole pour celui qui détient le record de capes des Národní tým (124).

Un départ vers Chelsea ? Pas dans les plans
Évoluant dans les équipes jeunes de Fulham, Adéla évolue au poste de défenseuse. Entrée à la mi-temps avec son pays, elle n’a pas pu empêcher la défaite des siennes 3-0 contre le Mexique. Elle affrontera ensuite l’Angleterre et l’Écosse.

Alors que la jeune fille de 17 ans est logiquement tenue à l’écart des médias vu son jeune âge, l’entourage ne semble pas vraiment ouvert à un départ vers Chelsea, club dans lequel Petr a effectué la majorité de sa carrière. "Il ne veut pas qu’un de ses enfants joue dans une équipe de Chelsea où il est une légende", explique une journaliste tchèque pour iDNES.cz. Ce choix peut s’expliquer par la volonté de ne pas "jouer la facilité" et d’éviter cette idée de piston.

Tant qu’elle ne va pas jusqu’à porter le casque…

Benatia recadre déjà Gouiri

C'est la recrue phare en attaque du mercato hivernal de l'Olympique de Marseille. Amine Gouiri s'est engagé avec le club phocéen à la fin du marché des transferts en provenance du Stade Rennais pour une somme avoisinant les 22 millions d'euros.
Benatia recadre déjà Gouiri

Attaquant talentueux, Amine Gouiri peine à passer ce fameux cap qui ferait de lui un grand joueur du championnat de France. Auteur de débuts prometteurs sous le maillot de l’OGC Nice, l’international algérien a dans l’ensemble déçu avec le Stade Rennais ou il n’a cessé de se montrer irrégulier (31 buts inscrits en 103 matches disputés).

Dès son arrivée à Marseille, le nouveau numéro 9 phocéen a été recadré par son directeur sportif Medhi Benatia. Le dirigeant de l’OM estime qu’avec son talent, Gouiri se doit d’être régulièrement bon et décisif pour les siens.

« On en a discuté avec Amine (Gouiri) avant qu’il n’arrive et je l’ai pris le lendemain de sa signature dans le bureau pendant une demi-heure pour ne parler que de ça : Avec le talent qu’il a, je ne pourrai pas tolérer un bon match puis un autre moyen, et accepter les limites qu’il se met. Il m’a dit qu’il avait sans doute trouvé l’environnement parfait pour sentir cette pression, » a-t-il lancé lors d’un entretien accordé dans les colonnes du journal l’Équipe.

Le message est envoyé. L’ancien rennais sait donc ce qu’il lui reste à faire pour séduire ses dirigeants et ses supporters.

Un tarot et un verre de rouge la veille des matches

Formé au Stade Rennais, l’ex-milieu de terrain Fabien Lemoine (37 ans), qui a aussi joué six saisons à Saint-Étienne et cinq chez les Merlus, a mis un terme à sa carrière en 2023, et est resté vivre au bord de l’océan à côté de Lorient. Le Breton livre ses anecdotes et souvenirs de sa riche carrière en toute légèreté.

Un tarot et un verre de rouge la veille des matches

Ancien milieu de terrain du Stade Rennais, où il a été formé, de l’AS Saint-Étienne et du FC Lorient, Fabien Lemoine (37 ans) a pris sa retraite en 2023, après une dernière pige à Versailles (National). Aujourd’hui toujours installé à côté Lorient, le Breton ressort la boîte à souvenirs de sa riche carrière.

Quel est votre match le plus marquant ?

Mon premier en Ligue 1 avec Rennes, contre Marseille (13 janvier 2008, 3-1), cela reste quelque chose de spécial. Avec Lorient, il y a un souvenir global avec la montée en Ligue 1 (2019-2020). Et si je dois retenir un match en particulier, c’est celui du maintien à Strasbourg lors de la dernière journée (1-1, mai 2021). On était revenu du fond cette année-là, on n’avait que 12 points à la trêve, et on fait une phase retour phénoménal.

Pagis, c’était la grande classe, Verratti, c’était un cauchemar, injouable le mec

Votre pire souvenir ?

La défaite en finale de Coupe de France avec Rennes (contre Guingamp, 1-2, mai 2009). C’est mon seul gros regret. L’autre, sur une saison complète, c’est la première année à Lorient (2017-2018), où on avait une équipe pour monter, mais les planètes ne se sont pas alignées. On avait fait une mauvaise saison par rapport à notre effectif. C’était une année gâchée.

Le coéquipier le plus fort que vous avez côtoyé ?

Mickaël Pagis. À ce moment-là, je démarrais à Rennes. Quand j’étais en galère, je lui mettais le ballon, et qu’on lui vise les genoux, la hanche, la poitrine, il arrivait à la conserver. Du coup, ton mauvais ballon ne passait pas pour une mauvaise passe auprès des gens (sourire). Je me suis régalé avec ce joueur. C’était simple, il fluidifiait le jeu. J’aime ce profil de joueur d’instinct. En confiance, c’était la grande classe.

Le joueur le plus fort que vous avez affronté ?

Dans ma zone, c’est Marco Verratti. Le mec était injouable, c’était impossible de lui prendre le ballon. Surtout au Parc des Princes, c’était un cauchemar. Ce n’était même pas un temps d’avance qu’il prenait sur toi, c’était plus que ça. C’était une vraie sangsue, il ne paniquait jamais, et il fallait faire le bon geste au bon moment pour espérer s’en sortir.

Un entraîneur marquant ?

Christophe Galtier, forcément, j’ai fait six ans avec lui à Saint-Étienne. Ensuite, Guy Lacombe, qui m’a lancé à Rennes, alors qu’il y avait de la concurrence devant moi. Il a eu le cran alors qu’il y avait des Didot, Cheyrou. C’était couillu.

Le joueur le plus drôle ?

Umut Bozok. Quand on était lancé tous les deux, on n’arrivait pas à s’arrêter. On était dans le même délire.

Galtier, je ne l’avais jamais vu comme ça. La cafetière avait volé dans le vestiaire

Votre plus grosse prise de bec ?

Ce n’est pas forcément moi, mais plutôt une altercation entre l’équipe et l’entraîneur. Lors d’un Auxerre - Saint-Étienne (février 2012, 0-0), Christophe Galtier avait pété un plomb à la mi-temps. Il ne ressentait pas d’envie sur le terrain. C’est surtout les attaquants et les milieux qui avaient dû prendre dans la tronche. C’était très tendu. Je ne l’avais jamais vu comme ça. Tout volait sur la table, notamment la cafetière, et un joueur avait pris du café sur lui. Le café n’était pas chaud, ça allait (sourire).

Une anecdote marquante ?

À Saint-Étienne, on avait un rituel la veille des matches, on prenait un verre de rouge en jouant au tarot, avec Jérémy Clément, Loic Perrin, Laurent Batlles, Jean-Pascal Mignot. Un jour, on s’était fait griller à cause du bouchon qui était resté dans la poubelle. On était pourtant précautionneux… Et on avait gagné le lendemain à Dijon, donc ça marchait bien, on faisait souvent des bons matches. Mais ce jour-là, on avait pris une soufflante. Il faut dire que certains avaient aussi mangé McDo, il y avait des paquets de bonbons, tout était étalé sur la table. Donc hygiène de vie catastrophique…

Un rituel d’avant-match ?

Je n’en ai pas vraiment, si ce n’est que je jouais avec les quatre-cinq mêmes caleçons dans la saison.

Votre plus grosse fête d’après-match ?

Au retour de Strasbourg après le maintien avec Lorient, c’était très bien. Même si le trajet retour casse un peu l’ambiance. Mais je vais retenir l’après victoire en Coupe de la Ligue avec Saint-Étienne (contre Rennes en 2013), dans l’avion et à l’aéroport, il n’y avait plus de filtres. Il n’y a plus de président, de coach, de joueurs, tout le monde tutoyait tout le monde, c’était spécial. On se permettait des choses, certains avaient pris le micro dans l’avion. En rentrant à Saint-Étienne, on avait fini vers 9 heures du matin.

J’avais fait ma photo officielle à Évian, avant de rejoindre Saint-Étienne le lendemain

Le club où vous avez failli signer ?

Il y en a deux : Lorient en 2016, un an avant mon arrivée, mais Saint-Étienne ne m’avait pas lâché. Et celui où j’aurais vraiment dû signer, c’est Évian, en prêt, l’année où je signe à Saint-Etienne (2011). J’étais à Évian, au club, j’avais fait ma photo officielle avec le maillot, numéro 12, j’avais dîné avec le coach Casoni, le président et Pascal Dupraz, le directeur sportif. J’avais fait ma visite médicale le dimanche, et je devais signer le lundi matin. En sachant ça, Saint-Étienne, qui m’appréciait, était passé à l’action dans la nuit de dimanche à lundi. Je n’avais pas dormi de la nuit, j’étais en négociations avec les Verts jusqu’à 7 heures du matin. Dans la foulée, j’ai pris la direction de Saint-Étienne pour signer. Evian n’était pas content, c’était compréhensible, mais c’était un rêve de jouer à Saint-Étienne.

La chose que vous appréciez le plus depuis que vous avez quitté le monde du foot ?

D’avoir des week-ends ! Et encore, si j’avais pu jouer jusqu’à 60 ans, je l’aurais fait parce que j’adorais trop ça. Mais c’est sûrement mon vendredi soir que j’apprécie le plus, parce qu’on peut recevoir des amis, et j’adore la convivialité. On peut prendre un verre de vin, c’est agréable.

Votre coin préféré en Bretagne ?

Chez nous, ici (à côté de Lorient). J’adore le petit port de Lomener (Ploemeur). Il y a plein de choses, tu peux boire un café, un verre à n’importe quelle heure. Le soir, il y a un peu d’ambiance, des groupes de musique, etc. C’est un endroit bien vivant.

Sa vie aujourd’hui
Fabien Lemoine réside toujours dans une commune côtière à côté de Lorient. « Je suis sur un projet de reconversion, qui n’est pas dans le foot », assure-t-il. L’ancien milieu s’adonne également « au padel, je fais quelques tournois. Je gère aussi la location d’une maison sur Ploemeur. Je m’occupe des sorties, du ménage, du travail de conciergerie. Cela me prend pas mal de temps. »

Fabien Lemoine en bref
Parcours professionnel : Stade Rennais (2007-2011), AS Saint-Étienne (2011-2017), FC Lorient (2017-2022), Versailles (2022-2023). 519 matches pros, dont 30 de Coupes d’Europe.

Palmarès : Coupe de la Ligue (2013), championnat de Ligue 2 (2020).

1 sélection en équipe de France Espoirs (2008)

Raphinha rend un vibrant hommage au Stade Rennais

Depuis le début de saison, Raphinha est l’un des meilleurs joueurs du monde. Sous l’égide de Hansi Flick, l’ailier brésilien montre toutes ses qualités et fait taire ses détracteurs après avoir été grandement critiqué lors de ses premières saisons en Catalogne. Passé par le Stade rennais le temps d’une saison, l’ailier de 28 ans n’oublie pas son aventure bretonne et n’a pas manqué de dire tout le bien qu’il pensait de son expérience à Rennes lors d’un entretien accordé à France Football.

Raphinha rend un vibrant hommage au Stade Rennais

"Je venais d’entamer ma deuxième saison avec le Sporting et le club m’a fait part d’un intérêt de Rennes. Ce qui m’a convaincu d’y aller, c’était l’ambition du club, mais aussi le projet qu’ils avaient pour moi, ainsi que la sincérité que j’ai ressentie de la part du président (Olivier Létang à l’époque). Je ne regrette pas du tout ma décision, même si je suis parti au bout d’un an. Pour moi, c’est un grand club avec une infrastructure spectaculaire. Cette saison-là, nous avons réussi à nous qualifier directement pour la phase de groupes de la Ligue des champions. La crise du Covid nous a un peu aidés (la saison a été interrompue en mars 2020 et le classement gelé), mais nous avons vraiment fait une excellente saison, en atteignant par ailleurs les demi-finales de la Coupe de France (élimination 1-2 face à Saint-Étienne). Comme au Portugal, toutes les personnes que j’ai connues en France ont essayé de m’aider au maximum pour que je m’adapte, même si je ne maîtrisais pas du tout la langue et que ça compliquait un peu les choses. Je suis très reconnaissant d’avoir pu porter ce maillot et d’avoir aidé l’équipe à jouer la Ligue des champions pour la première fois de son histoire. Rennes reste spécial pour moi, je continue à suivre l’équipe."

Mathys Tel quitte le Bayern Munich et rejoint Tottenham en prêt

Comme attendu, Mathys Tel (19 ans) a rejoint sur le gong Tottenham ce lundi soir. L'attaquant français est prêté par le Bayern Munich avec option d'achat.
Mathys Tel quitte le Bayern Munich et rejoint Tottenham en prêt

Après un long feuilleton ces derniers jours, Mathys Tel rejoint officiellement Tottenham. Le club londonien a annoncé ce lundi soir la signature de l'attaquant français de 19 ans, en prêt jusqu'à la fin de la saison, avec option d'achat.

On m'a dit que j'étais footballeur

Pascal Rousseau, l'un des meilleurs gardiens français de la fin des années 1980 (Matra Racing, Laval, OM, Rennes...) est devenu amnésique en mars 2019. Depuis, il a réappris sa vie.
On m'a dit que j'étais footballeur

La gouaille de titi parisien, désormais mâtinée d'accent suisse, est toujours là. L'esprit vif et la malice aussi. La dernière fois, c'était il y a trente ans (1994) au Stade de la Route de Lorient et Pascal Rousseau, gardien du Stade Rennais était l'un des artisans de la montée en D1 comme huit ans avant avec le Racing. Entre-temps, il avait été sacré meilleur gardien de Division 1 en 1988 avec Laval et champion de France 1990 le temps d'une pige avec l'OM de Bernard Tapie.

En plus de vingt ans de carrière, cette grande gueule avait connu aussi une sale blessure à un genou, des mises à l'écart et le chômage. Mais le 10 mars 2019, tout s'est effacé : « J'étais en train de discuter avec mon ex-femme. Quand elle a quitté la pièce, j'ai dû me lever au moment où mon cerveau a tiré la prise. Je suis tombé. Je me suis réveillé à l'hôpital. Je ne savais pas mon nom. Une infirmière est entrée : ''Salut La Rousse ! T'es enfin réveillé ?'' ''Je ne vous connais pas...'' C'était une copine de vingt ans... J'ai perdu toute ma mémoire. Toute ma vie effacée. »

Son parcours :

* Paris FC (1979-1982)
* Valenciennes (1982-1984)
* RC Paris (1984-1986)
* Lille (1986-1987)
* Laval (1987-1990)
* OM (1990)
* Reims (1990-1991)
* Rennes (1991-1995)
* Créteil (1995-1996)
* Erevan (Arm. 1997)
* Carouge (Sui. 1998-2000)
* Yverdon (2000-2001)

Ce jour-là, l'ancien joueur est devenu amnésique dissociatif rétrograde. « C'est une amnésie fonctionnelle, c'est-à-dire complètement psychologique, précise sa psychothérapeute en Suisse où il a terminé sa carrière. À un moment donné, l'organisme met en place un blocage dans la récupération des souvenirs. Des souvenirs qui peuvent être trop douloureux vont générer un stress insurmontable. C'est comme dans un circuit électrique quand les plombs sautent. Des amnésies sélectives touchent certains événements comme les abus sexuels (évoqué par Sarah Abitbol dans Un si long silence aux éditions Plon). Le cas de Pascal, une amnésie généralisée, est plus rare. Des souvenirs sont revenus assez rapidement après, d'autres peuvent resurgir grâce à une image, une anecdote, une ambiance, une émotion. C'est un peu la Madeleine de Proust. »

« J'ai réappris ma vie à travers les échanges, les journaux que ma mère avait gardés, les réseaux sociaux. J'ai fait un travail de recherche permanent sur ma vie »

« Ça a changé pas mal ma vie, reprend Rousseau. On m'a représenté ma femme, mes enfants... Je développe une espèce d'hyper-sensibilité alors quand je l'ai prise dans mes bras, je savais que c'était ma femme. J'ai le ressenti, l'émotionnel. J'ai eu deux ans et demi difficile... ma famille a explosé... C'est compliqué aussi pour les gens de comprendre que ça ne m'inquiète pas. Je dois accepter qu'ils me croient ou pas. Petit à petit, j'ai pris le parti d'avancer. J'ai réappris ma vie à travers les échanges, les journaux que ma mère avait gardés, les réseaux sociaux. J'ai fait un travail de recherche permanent sur ma vie. J'ai ma mémoire immédiate et quand on m'explique un truc, j'enregistre. On m'a dit que j'étais footballeur. Alors je ne connais pas ma carrière par coeur, mais pas loin. J'ai vu que j'avais joué avec des mecs incroyables ! Jean-Pierre Papin, Enzo Francescoli à l'OM ! En D2, je jouais derrière la charnière internationale Bossis-Mahut au Matra Racing ! Sur les photos, les films, je vois que c'est moi. Ok... J'étais gardien. Je me suis remis dans les buts, pour voir... alors oui, j'ai des aptitudes... c'est clair. Je sais plonger, je sais arrêter des ballons. J'entraîne même à nouveau les gardiens. Comment je fais ? Je ne sais pas. »

Sa thérapeute explique : « En général cette amnésie touche principalement les événements qui concernent le sujet. Pascal a pu reprendre le travail (conseiller en hypothèque et planification de retraite) assez rapidement parce qu'il a conservé toutes ses compétences et son corps se rappelle les mouvements, c'est la mémoire procédurale. »

En octobre 2023, avec ses amis Moune et Boubou, connus en rééducation en 1989, il est retourné à Rennes pour la première fois, pour la réception de Nantes : « Il nous a dit : ''Je n'ai plus de souvenirs avec vous, mais on se connaît depuis une éternité.'' C'est perturbant, mais on fait abstraction de ça très vite parce que c'est le même. Il est juste aux aguets pour capter de nouvelles informations. La veille, on a fait un tour autour du Roazhon pour peut-être faire un déclic. Mais le stade a bien changé ! Ça ne lui disait rien. Le jour du match, dans l'ambiance, en redécouvrant Olivier Dall'Oglio et d'autres, ça lui a fait des flashs. Il était de plus en plus à l'aise. »

« J'ai reçu un accueil de malade (à Rennes), une dose d'amour incroyable ! Le kop a scandé mon nom. Les supporters étaient très bienveillants. J'ai dû laisser une image de quelqu'un de très abordable »

Rousseau n'en revient toujours pas. « J'ai reçu un accueil de malade, une dose d'amour incroyable ! Le kop a scandé mon nom. Les supporters étaient très bienveillants. J'ai dû laisser une image de quelqu'un de très abordable. » Ses deux meilleurs potes footballeurs confirment. En 1988, Frank Leboeuf était stagiaire à Laval. « Après une victoire à domicile, tout le monde va manger et je rentre chez moi avec ma femme... Et là, Pascal m'appelle : ''Pourquoi tu viens pas ?''

- ''J'ai pas forcément l'argent pour aller au resto''.

- ''Tu viens, tu fais partie de l'équipe, je gère.'' »

Il était dans le partage. Ça m'a touché. J'ai toujours eu beaucoup de respect pour lui. C'est quelqu'un d'entier. Quand il a envie de te dire merde, il te dit merde. Quand il a envie de dire je t'aime, il te dit je t'aime. » En 1994, Dall'Oglio est arrivé de Perpignan à Rennes après le début du Championnat : « Dans le vestiaire, il n'y avait pas spécialement de place. Pascal m'a accueilli. Il a débarrassé ses affaires, son gardien de chiffon porte-bonheur et m'a dit : ''Viens à côté de moi''. Je n'ai jamais oublié ce premier jour... Ce n'est jamais simple d'intégrer un vestiaire quand on ne connaît personne. »

L'ancien Rennais, Patrick Guillou, consultant BeIn Sports, confirme : « Pascal était quelqu'un de très cash, qui prenait les choses en main. Il était très fédérateur. On a passé de super moments de partage avec lui et sa femme dans leur maison. Fort de son expérience, il avait une vision pointue dans l'analyse tactique, dans le vestiaire sa voix comptait. » De quoi lui parle-t-on le plus souvent ? « Les maillots que je dessinais. Le look atypique plaisait. » Jaune canari avec triangles bleu roi ou rose, il se lâchait. « Il y avait du bon et du moins bon ! sourit Dall'Oglio. De l'extravagant, du bariolé aussi. Il était avant-gardiste. C'était un garçon atypique, un artiste, il jouait de la guitare, il avait un studio chez lui. »

« Je n'avais plus de nouvelles jusqu'au jour où il me raconte ça, en pleurant à l'évocation de ses enfants dont il ne se souvenait pas... un truc de fou »

Frank Leboeuf, ancien coéquipier de Pascal Rousseau
« Mais j'espère qu'on me voit autrement qu'un mec qui portait des maillots ! s'amuse l'intéressé. Quand je vois ma longévité, je me dis que je devais pas être trop mauvais. » « Probablement en France le plus sûr dans les airs », selon L'Équipe en 1990. Champion d'Europe 1984, Maxime Bossis peut le rassurer : « Pascal avait pas mal de caractère. Il aimait chambrer et rire. Dans le but du Matra, il était rassurant, commandait très bien sa défense, nous parlait énormément sans peur d'élever la voix. Un des tout bons gardiens. Spectaculaire, il aimait parfois en rajouter pour faire des arrêts sympas. Comme pour ses maillots, il aimait être stylé. » Dall'Oglio décrit « un gros bosseur, pas très grand, très bondissant, téméraire dans les sorties. Un leader à sa manière. »

Qui a pu compter sur ses vieilles amitiés pour reconstruire sa mémoire. Leboeuf lui a ouvert sa boîte à souvenirs : « Je n'avais plus de nouvelles jusqu'au jour où il me raconte ça, en pleurant à l'évocation de ses enfants dont il ne se souvenait pas... un truc de fou... Alors je lui ai raconté qu'un soir il a ''tué'' une dizaine de vaches sur la route en rentrant, que j'étais là pour l'opération de son fils, qu'une autre fois j'étais chez lui quand il a raccroché trois fois au nez de Tapie qui voulait le faire venir et qu'il n'y croyait pas ! Je lui ai envoyé les images d'un PSG-Laval sur Canal où on prend 3-0... »

« Quand Frank m'a vu, se souvient Rousseau, j'étais vraiment pas bien. Il a été d'un secours ce gars... » Un guide parmi d'autres sur le chemin de son passé. Une quête qu'il espère un jour évoquer dans un seul en scène dont Nicolas Vitiello, connu via le champion du monde, assurera la mise en scène. « J'ai besoin d'en parler... Plein de gens ne sont pas diagnostiqués. J'ai envie qu'ils sachent que ça existe. Si ça peut les aider... » Son titre : Souvenez-moi.

Une bonne nouvelle à 9 millions

Le Stade Rennais voit l'avenir de Mathys Tel s'enflammer et cela fait le bonheur du comptable du club breton.

Une bonne nouvelle à 9 millions

Tout au long de ce mois de janvier, le dossier sur l’avenir de Mathys Tel a évolué et il va connaitre son dénouement dans les prochains jours. Dans un premier temps, l’attaquant français ne souhaitait pas quitter le Bayern Munich. Mais en voyant que Vincent Kompany ne lui laissait même plus les miettes derrière Harry Kane, l’ancien rennais a changé d’avis et a commencé à écouter les offres pour un prêt de six mois, que son club souhaitait accepter. C’est ce qui a mis l’OM sur la piste de Tel notamment. Mais le discours a changé ces dernières heures, et le joueur a demandé à quitter définitivement la Bavière, ce que le club allemand a accepté à condition de recevoir une belle offre.

Tottenham a proposé 60 millions d’euros, et le Bayern a accepté, même si cela Mathys Tel n’a pas encore accepté, et que d’autres clubs peuvent se manifester. Mais il y a un club qui se régale de voir cette surenchère, c’est le Stade Rennais. Les dirigeants bretons avaient en 2022 ajouté une clause de 10 à 15 % de revenus sur la revente de l’attaquant, variable en fonction du temps qu’il restait au Bayern Munich, dévoile Sky Deutschland. Un très bon calcul puisque Mathys Tel n’a pas vraiment fait une longue aventure en Allemagne, et pourrait permettre à Rennes de toucher pas loin du maximum possible de cette clause, à savoir une somme allant de 6 millions d’euros, jusqu’à 9 si tous les bonus sont activés. Sans compter le fait que le prix de 60 millions d’euros n’est pas encore définitif.

S.G.S.B.

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