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Léo Rouillé, au service du collectif au Stade Briochin

Ex-capitaine de la réserve du Stade Rennais, Léo Rouillé s’est fait une place dans l’effectif du Stade Briochin. Le joueur polyvalent met son expérience au service du collectif.
N2. US Saint-Malo - Stade Briochin, ce samedi 18 h.
Léo Rouillé, au service du collectif au Stade Briochin

Après une logique période d’adaptation et les premiers matchs officiels avec la « B » en R1, Léo Rouillé est rentré dans les plans du technicien Guillaume Allanou et a été promu en équipe fanion. Entré à la 72e minute à la place de Madigoundo Diakité lors de l’exploit face à Annecy (L2) en coupe de France, l’ex-capitaine de la réserve rennaise savoure ces moments et est prêt à aider le collectif à progresser.

« Je me devais de prouver mon niveau, de donner confiance à mes partenaires et au staff », explique le jeune homme qui fêtera ses 21 ans le 9 février prochain. Tantôt piston gauche, tantôt milieu relayeur, son statut a changé durant l’intersaison après cinq années en tant que pensionnaire du prestigieux centre de formation du Stade Rennais. « J’ai évidemment appris et progressé sur le plan du football. Mais surtout, j’ai beaucoup grandi sur le plan humain. J’ai été sur un banc en Ligue 1 ».

Les portes du monde professionnel se sont refermées. Et le Trévéen a rebondi en signant au Stade Briochin, un club qu’il a déjà côtoyé de 13 à 15 ans, pour gagner du temps de jeu. « Je voulais continuer d’évoluer dans un championnat de bon niveau que j’ai connu avec Rennes. On peut voir que les matchs sont serrés et que chaque détail a son importance » .

Une dynamique à entretenir face au leader
Le gaucher suit toujours un double-projet : « Après mon diplôme Bac + 2 obtenu à Rennes, je passe mon Bachelor » contrôleur de gestion, « à l’ITC de St-Brieuc en alternance au Leclerc de Ploufragan. C’est important pour mon équilibre ! ». Ce samedi à 18 h, un adversaire de taille, les Diables Noirs malouins, se dresse sur le chemin des Griffons : « Ils n’ont pas perdu en championnat et occupent le fauteuil de leader. On traverse de supers moments ! C’est génial à vivre ! C’est une jolie première pour moi ! Sur notre dynamique actuelle, on peut leur poser des problèmes comme en coupe de France », confie Léo Rouillé au service d’un collectif, qui traverse une excellente période.

Le FC Nantes ciblerait Kamaldeen Sulemana

Pour renforcer son attaque, le FC Nantes aurait jeté son dévolu sur un ancien du Stade Rennais, évoluant aujourd'hui en Premier League.
Le FC Nantes ciblerait Kamaldeen Sulemana

Selon Skysports, le FC Nantes se serait renseigné auprès de Southampton afin de recruter le jeune Kamaldeen Sulemana sous forme de prêt. Bien que les Saints soient ouverts à l’idée de se séparer de leur joueur, ils souhaiteraient que cela se fasse uniquement sous forme d’un transfert définitif, et non d’un prêt.

Un intérêt de plusieurs équipes
L’ailier ghanéen de 22 ans attiserait la convoitise de plusieurs équipes, dont le FC Nantes, mais aussi l’Ajax Amsterdam (Pays-Bas), ou encore le Genoa (Italie). Les trois équipes auraient approché le joueur dans l’optique d’un prêt, tous refusés par le club anglais.

Pour s’offrir les services de l’ancien Rennais, il faudra sortir le portefeuille. En effet, les dirigeants de Southampton voudraient que le montant du transfert soit au moins égal à l’accord trouvé cet été avec le Benfica Lisbonne. Bien que le transfert ait avorté, une entente autour de 20 millions d’euros avait été convenue.

Un joueur en manque de temps de jeu
Arrivé en provenance du Stade Rennais le 31 janvier 2023 pour 25 millions d’euros, Sulemana s’est d’abord imposé comme un joueur important pour son équipe, et a disputé une grande partie des rencontres de la deuxième partie de saison. Remplaçant la plupart du temps, il parvient à tirer son épingle du jeu et totalise 10 titularisations lors de la saison 2023-2024, en Championship.

Cependant, il manque de réalisme et d’opportunités. Promu en Premier Ligue cette saison, Southampton est bon dernier, avec 6 points pris en 20 rencontres. Sulemana n’a pas encore trouvé le chemin des filets cette saison, ni réalisé la moindre passe décisive. Il voit également son temps de jeu se réduire, et ne rentre en jeu qu’en fin de rencontre la plupart du temps. Sur les 20 matchs joués cette saison, il n’en a disputé que 9.

Enzo Le Fée rejoint Régis Le Bris à Sunderland

Selon une information de Sky Sports Italia, que nous sommes en mesure de confirmer, l’ancien milieu de terrain formé au FC Lorient Enzo Le Fée va rejoindre Sunderland, un club entraîné par son ancien coach, Régis Le Bris, et qui évolue en deuxième division anglaise.

Enzo Le Fée rejoint Régis Le Bris à Sunderland

Enzo Le Fée ne s’est pas imposé à l’AS Roma où il a été transféré par le Stade Rennais l’été dernier contre une somme avoisinant les 23 millions d’euros. Le milieu de terrain, pur produit du centre de formation du FC Lorient lorsqu’un certain Régis Le Bris était à sa tête, n’a participé qu’à dix rencontres (dont six titularisations) depuis le début de la saison avec le club de la capitale italienne qui traverse une période mouvementée ayant abouti à plusieurs changements d’entraîneur.

Il va rejoindre dans les prochains jours le club de son ancien entraîneur, Sunderland, en Championship anglais. Selon Sky Sports Italia, le prêt avec option d’achat d’un montant de 23 millions d’euros est déjà bouclé. Cette option est même obligatoire en cas d’accession de Sunderland, actuel 4e de Championship (deuxième division anglaise), en Premier League. Des informations que Le Télégramme est en mesure de confirmer.

Sunderland est entraîné depuis le début de la saison par Régis Le Bris, l’ancien entraîneur du FC Lorient de 2022 à 2024. Le Betis Seville et la Lazio Rome étaient également intéressés mais le Lorientais a préféré rejoindre un coach qui l’a suivi presque toute sa carrière jusqu’à son départ pour Rennes lors de l’été 2023 contre une vingtaine de millions d’euros.

Fin de saison pour Jeanuël Belocian

Le défenseur français Jeanuël Belocian, qui évolue au Bayer Leverkusen depuis le début de la saison, a été gravement touché au genou droit, lors d’un match amical contre Oberhausen (2-0) dimanche 5 janvier. Sa saison est terminée.

Fin de saison pour Jeanuël Belocian

Transfuge du Stade Rennais l’été dernier, Jeanuël Belocian connaît une première saison très compliquée avec le Bayer Leverkusen. Lors d’un match amical, remporté 2-0 face à Oberhausen (4e division) disputé dimanche 5 janvier, il s’est gravement blessé au genou droit. Le club allemand a annoncé qu’il ne rejouerait pas cette saison.

Seulement 9 matches disputés
Arrivé cet été en Allemagne, Jeanuël Belocian a longtemps connu le banc de touche en début de saison. Au mois d’octobre, il a ensuite connu une blessure qui l’a éloigné des terrains plusieurs semaines. Revenu dans le groupe professionnel il y a un mois, le jeune joueur de 19 ans va maintenant devoir observer une longue convalescence.

« Oh non ! Guéris vite Jeanu, a écrit le club allemand dans un post sur X. Malheureusement, Jeanuel Belocian s’est déchiré le ligament croisé antérieur droit. La saison est désormais terminée pour le joueur de 19 ans. » Après seulement trois titularisations toutes compétitions confondues, le défenseur français va rester éloigné des terrains un long moment.

Il s’agit de la deuxième blessure longue durée pour le Bayer Leverkusen, déjà privé d’Amine Adli. Le champion d’Allemagne en titre a vu son ailier marocain subir une fracture du péroné au mois d’octobre.

Mathys Tel va rester au Bayern

Sollicité par plusieurs clubs, Mathys Tel a décidé de terminer la saison avec le Bayern Munich. Le Français (19 ans) est déterminé pour gagner sa place.
Mathys Tel va rester au Bayern

Très courtisé dans plusieurs grands championnats européens, Mathys Tel va rester au Bayern Munich. Comme indiqué par Sky Sports en Allemagne et confirmé par RMC Sport, l'attaquant français (19 ans) a décidé de poursuivre cette année avec le club munichois.

Une discussion positive avec Kompany
Mathys Tel, qui n'a disputé que sept matchs de Bundesliga cette saison et espère une hausse de son temps de jeu, a eu une discussion très positive avec son entraîneur Vincent Kompany. Le jeune joueur en est ressorti très déterminé à faire sa place dans l'effectif.

Plusieurs clubs de Premier League, de Ligue 1 et de Serie A étaient notamment à l'affût pour Mathys Tel, qui évolue depuis l'été 2022 au Bayern Munich. En mars dernier, l'ancien du Stade Rennais avait prolongé en Bavière jusqu'en juin 2029.

Après 15 journées de Bundesliga, le Bayern Munich est en tête du classement avec 36 points, soit quatre unités d'avance sur le Bayer Leverkusen, le tenant du titre. Le 11 janvier prochain, les Bavarois défieront en déplacement le Borussia Mönchengladbach pour leur reprise.

Paul-Georges Ntep, ses meilleures saisons se sont passées au Stade Rennais

Alors qu’il a annoncé la fin de sa carrière de footballeur à 32 ans, Paul-Georges Ntep a laissé une trace au Stade Rennais où il a réalisé les meilleures saisons de sa carrière.

Paul-Georges Ntep, ses meilleures saisons se sont passées au Stade Rennais

Si la carrière de Paul-Georges Ntep a été marquée par les blessures, son passage à Rennes (trois ans, de janvier 2014 à janvier 2017) a laissé le souvenir d’un joueur performant, qui a même atteint l’équipe de France grâce à son excellente saison 2014-15.

2013-2014 : une première fin de saison en trombe
Arrivé d’Auxerre après une excellente saison et demie en Ligue 2 (15 buts, six passes décisives en 51 matchs), l’ailier s’est parfaitement adapté en Bretagne et termine la saison 2013-2014 par quatre buts en quatre rencontres sous les ordres de Philippe Montanier.

2014-2015 : la meilleure saison de sa carrière
Sur sa lancée, Ntep réalise la meilleure saison de sa carrière : il joue 38 matchs (31 comme titulaire), marque neuf fois, délivre sept passes décisives et ne se blesse quasiment pas (dans sa carrière, il ne compte que deux saisons à plus de 30 matchs). Des performances qui lui ouvrent les portes de l’équipe de France en juin. Il entre en jeu deux fois en match amical (Belgique et Albanie).

2016-2017 : le départ en Allemagne, le début de la galère
Parti début janvier pour l’Allemagne et Wolfsburg, Ntep n’a jamais réussi à s’imposer et a enchaîné les prêts : Saint-Étienne (Ligue 1), Kayserispor (Turquie). Sans réussite.

Lors de la saison 2018-2019, il devient international camerounais, alors qu’il n’a pas joué la moindre minute. Au total, il a cumulé quatre sélections.

2020-2021 : EA Guingamp, pas le rebond espéré
Après une expérience ratée en Turquie, l’ailier de 28 ans à l’époque s’engage à Guingamp, entraîné par Mécha Baždarevic. Il joue peu sous les ordres du technicien bosnien, un peu plus avec son remplaçant mais termine la saison à seulement 14 rencontres. Ensuite, Ntep a voyagé : Portugal (Boavista, club basé à Porto) et Vietnam (Ho Chi Minh City FC).

Paul-Georges Ntep prend sa retraite

Ce jeudi, Paul-Georges Ntep a annoncé avoir mis un terme à sa carrière de footballeur professionnel.
Paul-Georges Ntep prend sa retraite

La Ligue des talents. Depuis des années, le championnat de France a vu passer de nombreux phénomènes. Parmi eux, il y a eu Paul-Georges Ntep. Après avoir terminé sa formation à l’AJ Auxerre, le natif de Douala y a fait ses premiers pas chez les professionnels en octobre 2010. Grand talent aux yeux de tous les observateurs, il a ainsi participé à 63 rencontres toutes compétitions confondues (22 buts) en 4 ans. Il a également tapé dans l’oeil du Stade Rennais. Un club où il a connu des hauts et des bas. Ensuite, il a porté les couleurs de Wolfsbourg, l’ASSE (prêt), Kayserispor (prêt), Guingamp et Boavista, avant de partir à l’aventure au Vietnam à Hô Chi Minh City FC. Mais son passage là-bas a été de courte durée.

Il n’y a joué que 10 rencontres (1 but) avant de s’en aller. Libre depuis, l’international camerounais (4 sélections, 1 buts), qui a évolué avec les sélections jeunes françaises, n’a pas retrouvé chaussure à son pied. Ce jeudi, il a annoncé mettre un terme à sa carrière au micro de France Bleu. «Ma carrière, pour moi, c’est fini. Je suis passé à autre chose dans ma tête et j’ai d’autres projets. J’ai apprécié ce que j’ai vécu, j’ai apprécié le Vietnam. Mais pour moi, le football aujourd’hui c’est juste des bons souvenirs mais c’est fini. J’ai des projets entrepreneuriaux, ce sont des projets de développement personnel et ouvrir des sociétés, faire des choses concrètes. Dans la région rennaise ? Possiblement, je ne saurais pas dire si ça viendra tout de suite, mais d’ici un à deux ans, j’aimerais bien ouvrir quelque chose ici, oui.»

Ntep revient sur sa carrière et ses regrets
Il poursuit à ce sujet : «ça a été trois années très intenses dans ma vie. J’ai appris beaucoup, j’ai connu beaucoup de gens et j’ai vraiment eu un coup de cœur pour la ville. Je dirais que ça a peut être été mes trois meilleures années, les plus belles années de ma vie (…) On me dit souvent que j’ai laissé des bons souvenirs, dans une époque où c’était un peu compliqué pour le Stade. En voyant le développement du club après, à un moment donné, il y a un peu de nostalgie parce que j’aurais aimé vivre certaines émotions, la Coupe de France, la Coupe d’Europe, etc. Mais je ne regrette pas. J’y ai été à une période difficile, mais j’ai vraiment pris du plaisir. J’ai rencontré des gens qui jusqu’aujourd’hui sont encore des amis proches. Je me sens bien quand je suis ici.»

Ntep a évoqué sa carrière et les quelques regrets qu’il a pu avoir. «J’ai toujours été un mec qui prenait vraiment du plaisir à faire une passe décisive plutôt qu’à marquer. Après c’est vrai que quand tu fais un but où tu pars tout seul, on va dire que c’est toi, mais quand tu es le passeur, que tu es sur le côté comme moi quand j’étais ailier, que tu dois éliminer deux défenseurs et après servir sur un plateau ton attaquant, pour moi, ça a toujours été le top. C’est vrai que j’aurais aimé être plus tueur, plus efficace devant le but, mais j’ai toujours préféré être à la passe décisive.» L’homme âgé de 32 ans a été questionné sur son rapport au football à présent. «Je suis moins le football. Les saisons précédentes, je suivais pas mal le club», a-t-il conclu, décidé à tourner cette page importante de sa vie.

Désiré Doué, la confirmation

Vite lancé dans le bain parisien, Désiré Doué a clairement franchi un cap en l’espace de 8 jours, avec 3 prestations remarquables face à Salzbourg, l’OL et Monaco.
Désiré Doué, la confirmation

Débarquer au PSG pour une somme rondelette quand on est un jeune joueur n’offre aucune garantie de succès. Certains se sont perdus en chemin, bercés de douces illusions mais heurtés par la réalité du très haut niveau. Où la concurrence accrue rend chaque minute décisive pour son avenir au club. D’autres se sont nourries de cette pression pour s’affirmer comme une solution d’avenir, et de présent. C’est ce qu’est en train de réaliser Désiré Doué ces dernières semaines.

Recruté pour 50 M€ au Stade Rennais au cœur du mois d’août, avec la bénédiction de Luis Enrique, le milieu offensif de 19 ans a vite obtenu du temps de jeu, avec des entrées en Ligue 1 et en Ligue des Champions (où il est apparu dans 5 matches sur les 6 disputés). Les débuts n’en ont pas moins été délicats, le temps de s’adapter aux exigences du coach espagnol et de découvrir ses coéquipiers. On le sentait, Désiré Doué avait envie de prouver qu’il avait le niveau pour être là, qu’il avait du feu dans les jambes, et cela l’a parfois desservi.

Le Parisien le plus en forme
Mais depuis dix jours, le déclic a eu lieu. Auparavant déjà, ses entrées avaient gagné en précision et en efficacité, mais celle contre le RB Salzbourg a été un modèle du genre. Avec un but, son premier en Ligue des Champions, et une passe décisive, il a largement contribué au succès impératif du PSG. Et il peut compter sur un entraîneur qui n’a pas froid aux yeux. Car il a démarré dans la foulée les deux chocs de Ligue 1, contre l’OL puis contre Monaco. Pour un résultat tout aussi séduisant, avec une nouvelle passe décisive pour Dembélé et un penalty provoqué contre l’OL, et son premier but en L1 contre l’AS Monaco. Il est également le Parisien qui a réussi le plus de dribbles depuis 5 rencontres.

Des statistiques positives donc, qui traduisent fidèlement son évolution sur le terrain. Qu’il joue à droite, dans l’axe ou à gauche (il a occupé les trois positions face à Monaco), Désiré Doué semble avoir pris la mesure de son nouvel environnement, et peut laisser ainsi éclater son talent. Sa première touche de balle est digne des meilleurs, sa capacité de percussion a été remarquée face à Monaco, tout comme sa vision de jeu, à l’image de sa splendide talonnade vers Dembélé. Loué par Luis Enrique pour sa polyvalence, Doué a peut-être franchi le dernier péage pour rejoindre l’autoroute du succès.

Patrick Guillou évoque ses souvenirs de carrière

L’ancien joueur du Stade Rennais lors de la dernière saison du club en Ligue 2 (1993-1994), désormais consultant pour beIN Sports, Patrick Guillou se souvient de son échange avec Iván Zamorano au sujet de Ronaldo.

Patrick Guillou évoque ses souvenirs de carrière

De quel moment de votre carrière êtes-vous le plus fier ?
C’est d’avoir réussi à tirer le maximum de mes moyens. Comme je n’ai pas fait de centre de formation, j’avais quelques lacunes, mais j’ai réussi à les compenser grâce à mon cœur, mon énergie, mon volume de jeu. Et j’ai fait une carrière honorable. Quand j’étais gamin, j’aurais souhaité jouer en équipe de France, jouer la Coupe des clubs champions. Je n’avais pas le niveau parce qu’il me manquait la dernière marche pour aller encore plus haut. Mais ma plus grande fierté, quand on regarde dans le rétroviseur, c’est d’avoir joué dans des clubs historiques comme Saint-Étienne, comme Rennes, comme Sochaux et d’avoir connu trois montées avec ces clubs-là. Je voulais jouer en Bretagne parce que mon grand-père venait de là-bas (de Pont-Croix). Je voulais jouer à Saint-Étienne et j’ai eu la chance d’être capitaine. J’ai pu jouer en Bundesliga en Allemagne et en Ligue 1 en France. Je n’ai aucun regret sur mon parcours.

Un club professionnel qui était un club amateur

Dans une interview mardi pour La Chaîne L'Equipe, Olivier Létang est revenu sur son aventure rennaise, sans mâcher ses mots. L'actuel président du Losc estime que le club breton était, au moment de son arrivée, loin d'être une référence en termes de professionnalisme.
Un club professionnel qui était un club amateur

La famille Pinault appréciera le tacle. Interrogé sur son passage au Stade Rennais, dont il a été le président entre novembre 2017 et février 2020, Olivier Létang ne s’est pas montré très tendre envers les Rouge et Noir, au cours d’une interview donnée mardi à La Chaîne L’Equipe.

Aucun commentaire sur Stéphan
"Je ne sais pas si je peux le dire parce que ça peut paraître arrogant, mais à Rennes, je suis arrivé dans un club professionnel qui était un club amateur. C’était ma perception", a lâché l’actuel président du Losc. Ex-directeur sportif du PSG, Létang avait endossé à Rennes le costume de président délégué et manager général du club après la démission de René Ruello, fin 2017.

"Il n’y avait pas de restauration quand les joueurs arrivaient le matin. Donc ils arrivaient vingt minutes avant l’entraînement et repartaient une heure après. Comment voulez-vous préparer des athlètes pour le très haut niveau… Aujourd’hui, le football va beaucoup plus vite, ça cogne plus fort et il y a moins d’espaces. Il faut être préparé aux chocs, appréhender la nutrition mais aussi tout ce qui est repos et soins, le travail athlétique, anticiper les blessures… Il faut se préparer à tout ça", a-t-il étayé.

Malgré la victoire en Coupe de France et l’aventure en Ligue Europa, la famille Pinault avait décidé de l’écarter début 2020, lui reprochant pêle-mêle des mercatos ratés, une rupture de confiance avec ses patrons, une ambiance médiocre en interne et une relation tendue avec Julien Stéphan. Questionné par L’Equipe sur ses rapports avec ce dernier, Létang s’est d’ailleurs contenté de répondre: "Aucun commentaire".

Dall’Oglio démis de ses fonctions

Au lendemain de la défaite à Toulouse (2-1), l’AS Saint-Etienne a annoncé ce samedi avoir déchargé Olivier Dall’Oglio de ses fonctions à la tête de l’équipe.
Dall’Oglio démis de ses fonctions

L'entraîneur de Saint-Étienne, Olivier Dall'Oglio a été démis de ses fonctions, a-t-on appris samedi auprès de l'ASSE.

La décision intervient au lendemain de la défaite des Stéphanois à Toulouse (2-1), la dixième de la saison, après laquelle ils se trouvent à la 16e place de Ligue 1 McDonald’s.

Laurent Huard à sa place jusqu’à nouvel ordre
« Jusqu'à nouvel ordre, l'encadrement de l'équipe professionnelle sera assuré par Laurent Huard, directeur du centre de formation », précise un communiqué de l'ASSE publié samedi en fin de journée.

Les Foréziens, qui n'ont gagné que quatre matches et fait un nul, doivent recevoir Marseille le 22 décembre en match des 32e de finale de la coupe de France.

Âgé de 60 ans, Dall'Oglio était arrivé à Saint-Étienne le 12 décembre 2023 en remplacement de Laurent Batlles, alors que les Verts évoluaient en Ligue 2 BKT.

Avec Olivier Dall'Oglio, l'AS Saint-Étienne a réussi à remonter au classement pour terminer 3e avant d'arracher l'accession en Ligue 1 McDonald’s en battant Metz en barrages.

Asamoah Gyan, passé d'être le huitième joueur le mieux payé du monde à n'avoir plus que 724 euros sur son compte

Huitième footballeur le mieux payé du monde lorsqu'il a signé en Chine, Asamoah Gyan a terminé sa carrière avec 724 euros sur son compte, après des impayés pour ses trois enfants. Le Ghanéen est aujourd'hui devenu un entrepreneur prospère dans son pays.
Asamoah Gyan, passé d'être le huitième joueur le mieux payé du monde à n'avoir plus que 724 euros sur son compte

Asamoah Gyan, un attaquant ghanéen dont on se souvient en Premier League après une saison à Sunderland et qui a évolué à Rennes (2008-2010), s'est réinventé après être passé du statut de huitième footballeur le mieux payé au monde à celui de joueur n'ayant que 724 euros sur son compte en banque. Il est aujourd'hui un entrepreneur prospère dans son pays.

Après avoir fait carrière entre l'Udinese, le Stade rennais donc, Sunderland et Al-Ain, Asamoah Gyan a rejoint en 2015 le Shanghai SIPG, entraîné par Sven-Goran Eriksson, faisant de lui le huitième joueur le mieux payé au monde avec un salaire de 274.000 euros par semaine (à titre de comparaison des joueurs comme Neymar gagnaient eux 305 118 euros, Luis Suarez 305 118 euros ou Bale 277 380 euros).

Une lourde indemnité après avoir tenté de renier ses enfants
En 2018, après s'être disputé avec sa femme Gifty (qu'il a accusée de le tromper et dont il a demandé l'annulation du mariage) et avoir refusé de parler à ses trois enfants jusqu'à ce que des tests ADN soient effectués pour confirmer qu'il en était le père, il a avoué à GhanaWeb que sa fortune d'un million de dollars avait été réduite à 724 euros, relevés bancaires à l'appui.

Il affirmait également que son club de l'époque, Kayserispor, ne l'avait pas payé pendant des mois. En 2023, un tribunal a jugé qu'Asamoah Gyan était le père biologique des trois enfants et lui a ordonné de verser une indemnité substantielle (une maison au Royaume-Uni, une maison de quatre chambres à Accra, une BMW, une voiture Infiniti et une station-service) à sa femme Gifty et à sa famille.

Un entrepreneur multi-tâches
Une ruine dont il s'est vite remis, puisqu'aujourd'hui Asamoah Gyan cumule les investissements dans différents domaines: promoteur de boxe, chanteur, fondateur de la compagnie aérienne Baby Jet, joueur de tennis, philanthrope, défenseur de l'eau minérale, magnat du riz et des nouilles (Mama Vits Noodles and Rice), magnat du bus et entrepreneur de stations-service.

"Je n'ai pas été juste envers les jeunes et le peuple ghanéen. Désormais, je ne suis affilié à aucun parti politique. Je poursuivrai mon travail humanitaire et j'aiderai la jeunesse ghanéenne à ma manière. Rien de politique. Que Dieu bénisse notre patrie, le Ghana. Merci", a récemment déclaré l'ancien footballeur, qui concentre désormais ses efforts sur sa fondation Asamoah Gyan.

Je suis tombé amoureux de Rennes

Erik van den Boogaard a marqué de son empreinte le Stade Rennais, de 1987 à 1990, inscrivant 55 buts en près de 100 matches avec les Rouge et Noir, alors en D2. Aujourd’hui, le Néerlandais vit près de Rennes, et livre ses souvenirs.

Je suis tombé amoureux de Rennes

Erik van den Boogaard. Son nom ne peut laisser insensibles les fans du Stade Rennais, club dans lequel il a évolué de 1987 à 1990. Le plus Hollandais des Bretons vit aujourd’hui près de Rennes. Sa "ville de cœur"… Pour Ouest-France, il se livre.

Erik, que devenez-vous ?

Mes journées sont bien remplies. Depuis presque quatre ans, j’ai créé un projet appelé le VDB Concept, du community management. J’aide les commerçants et les entreprises à communiquer sur les réseaux sociaux. Ça a toujours été mon dada, tout ce qui est lié à l’image. J’ai essayé de regrouper les compétences que la vie m’a données. Et avec le foot, j’ai la chance d’avoir un réseau assez important. Qu’on aime le foot ou pas, tout le monde doit admettre que ça rassemble. Et notamment le Stade Rennais, de par son rôle très important en Bretagne. J’ai créé la base il y a 37 ans, par mes buts (55 en 98 matches). Sans oublier évidemment le côté humain, beaucoup de contact avec des gens. Je suis revenu ici il y a presque six ans. J’ai eu l’impression de ne pas être parti. J’ai immédiatement été accueilli à bras ouverts. Ça m’a fait chaud au cœur.

Vous débutez également un nouveau et beau projet…

Oui, c’est tout frais. Outre le Concept, je suis ambassadeur du château Bois Guy, un football center (situé à Parigné). Je vais démarcher des clubs un peu partout. Logiquement, je vais commencer par la Hollande. Il y aura aussi la Belgique. Anvers, Bruxelles, ce n’est pas loin des Pays-Bas. L’Allemagne, Düsseldorf, Cologne, c’est pareil, c’est proche de ma ville, Eindhoven. Il s’agit d’une mission pour quelques mois, avec le but d’une très longue collaboration à terme. Le but est d’expliquer aux clubs le fonctionnement du château, et qu’ils viennent ensuite profiter des installations qui sont exceptionnelles. En parallèle, je continuerai mon activité de community management au niveau régional. Là, on entre dans une phase plus internationale. Et le fait que ça soit dans le football, c’est l’idéal. Ça me correspond parfaitement.

Je suis tombé amoureux de cette région

Après Rennes, il y a eu Rouen, Lausanne, puis la fin de carrière en 1993. Et vous revoilà dans la région rennaise aujourd’hui. Pourquoi ce retour ?

J’ai toujours su que je reviendrai ici. Je suis tombé amoureux de cette région. Rennes c’est ma ville, et le Stade Rennais c’est mon club de cœur. Même si j’ai joué dans un grand club comme le PSV Eindhoven, ça reste le Stade Rennais. J’ai attendu que mes deux filles, qui vivent aux Pays-Bas, soient assez grandes, et ça a été le moment pour papa de rentrer chez lui… Cela s’est fait il y a six ans. Quand je jouais, je vivais à Montgermont, aujourd’hui je suis à Gévezé, dans une ville très agréable et entouré de gens chaleureux.

Quels sont vos meilleurs souvenirs au Stade Rennais ?

Quand je suis arrivé à la trêve hivernale (lors de la saison 1987-1988), après une victoire (et un but de VDB) en Coupe contre Baud (7-0), il y a surtout eu la venue de Strasbourg à Rennes (en février 1988). Les Strasbourgeois avaient une super équipe, ils n’avaient pris que huit buts durant la première partie de saison. Le stade était plein, presque 20 000 spectateurs. On gagne 4-0 et je marque deux buts (Le Goff et Audrain pour les deux autres). Je joue le match de ma vie et c’est parti ! C’est un super souvenir. Et il y a aussi eu l’élimination en Coupe du Matra Racing d’Enzo Francescoli, avec une victoire à Rennes (2-1, doublé de VDB). Après on avait été sorti par Marseille, ce qui était logique. Mais on fait un super match retour à Rennes (2-2, VDB et L. Delamontagne / Papin et Allofs), après avoir perdu 5-1 au Vélodrome (Papin x 2, Allofs x 2, Sauzée / VDB sp). Et je n’oublie inévitablement pas la montée en 1990, grâce à la victoire à Lorient (2-0, Denis et Cano). L’année d’avant on avait raté l’accession lors des barrages contre Nîmes. La saison suivante, on a beaucoup souffert. Moi j’étais blessé au tendon d’Achille, je devais aller me faire soigner tous les jours à Laval. Les trois derniers mois, ce n’était pas beau, mais on est monté…

Y a -t-il un but dont vous vous souvenez particulièrement ?

Oui, mais c’était un but contre Rennes… (sourire). C’était en Coupe, avec Rouen, deux ou trois mois après mon départ. Sur un plan personnel, c’était un moment magnifique. L’arrivée sur le terrain avait été un super souvenir. Les supporters de Rouen scandaient mon nom, mais aussi ceux de Rennes. Ça donne des frissons. On gagne 1-0 et c’est moi qui marque. Après le match, on a fait une photo avec des supporters rouennais d’un côté et des supporters rennais de l’autre. Je dois encore l’avoir. Je ne sais même pas si ça m’avait vraiment fait plaisir de marquer parce que c’était beaucoup d’émotion. Les journaux avaient titré "Le pied de nez de VDB !"

Mario Kempes a pris ma place !

Quelles anecdotes retenez-vous de cette époque ?

Déjà, avant de venir à Rennes, j’avais fait un essai à Toulon et à Nîmes. Ça aurait aussi pu se faire là-bas, comme en Allemagne ou en Belgique. Mais ce que je retiens surtout, c’est d’avoir été en contact avec le club de Sankt Pölten, en Autriche, à 100 km de Vienne. J’avais 22 ans. Mais quand je suis allé visiter, je me suis dit "Je ne peux pas signer ici !" Ça ne s’est effectivement pas fait. Et deux semaines après, c’est Mario Kempes (champion du monde 1978 avec l’Argentine) qui signe là-bas. Il y a joué deux ans et demi. Buteur en finale de la Coupe du monde et il signe à "ma place". D’ailleurs, il m’a remercié ! (rire).

Et à Rennes ?

On avait une équipe assez sérieuse. Et s’il y avait eu des débordements, on aurait réagi. Dans le temps ça fonctionnait comme ça… Si je me fais massacrer par un stoppeur parce que mon collègue qui doit me donner des ballons n’est pas en forme pour des raisons non professionnelles, ça ne serait pas passé. Ça se serait réglé dans le vestiaire ou à l’entraînement. En plus je jouais avec Laurent Delamontagne qui était aussi très pro.

Justement, avec quel joueur avez-vous préféré évoluer ?

Évidemment Laurent. Il y avait aussi Serge Le Dizet. Avec leurs conjointes, ils nous ont accueillis ma compagne et moi. Je pense également à Pierrick Hiard, même si c’était la génération un peu plus âgée. Après il y a eu des joueurs qui sont arrivés, avec lesquels je m’entendais très bien, comme Bob Senoussi, Jean-Christophe Cano… Globalement l’ambiance était très bonne dans l’équipe. On allait prendre notre petit café le matin avant l’entraînement, à sept ou huit. On sortait après le match si on avait gagné, mais jamais avant.

Quand vous étiez à Rennes, l’équipe était entraînée par Raymond Keruzoré. Quel souvenir gardez-vous de lui ?

Même si mon départ a été un peu compliqué, j’ai toujours adoré Raymond. J’ai passé de très bons moments avec lui. Et avant d’être coach, c’était un joueur très technique. Avec l’équipe, il voulait vraiment créer du fooball, avec des joueurs comme Patrick Delamontagne en 10, son frère Laurent devant, Jean-Luc Ribar (décédé en 2022 à 57 ans) et d’autres… On avait des gars qui savaient jouer au ballon et, derrière, des costauds capables de fermer la baraque, comme notamment Albert Falette. Quand je suis arrivé à Rennes, on est allé au Maroc disputer le tournoi de Casablanca. Et à la mi-temps du premier match, Raymond entre comme joueur ! Je n’avais jamais vu ça, je ne comprenais pas ce qui se passait ! Et il me donne deux ou trois ballons de but. Il avait l’œil, il était très intelligent. Il n’y avait pas forcément de raison qu’il joue ce jour-là, mais je crois tout simplement qu’il avait envie. On était vraiment dans un projet breton, avec le "Prince de Bretagne" comme entraîneur.

Personne ne va plus vite que le ballon

Vous aviez rapidement appris le français en arrivant ?

Oui. J’ai revu récemment une interview que j’avais donnée trois mois après mon arrivée. Bien sûr le vocabulaire n’était pas encore parfait, mais j’ai trouvé que je parlais déjà relativement bien la langue. Je me rappelle qu’un journaliste était venu me voir au tout début. Il avait préparé l’entretien en anglais, comme il avait pu. Il était arrivé tout stressé. Il commence à poser ses questions en anglais, et je lui réponds en français ! (rire). Je trouvais ça très important, car je voulais m’intégrer rapidement, pour pouvoir communiquer avec les gens, dans la vie mais aussi sur le terrain. Avec ma compagne, quand on était avec des Français, on s’interdisait de parler hollandais ensemble. Je trouvais ça impoli, un manque de respect. Et après trois mois, j’ai même rêvé en français pour le première fois ! Et j’ai commencé à réfléchir en français, même si c’était forcément plus compliqué. Mais c’était la meilleure manière de progresser.

Il y a aussi désormais l’existence de l’History Club, grâce auquel les anciens joueurs se retrouvent régulièrement…

Oui, tout à fait. C’est ainsi que j’ai connu Alain Cosnard, Robert Rico, Julien Escudé qui est un top mec. Il a d’ailleurs joué aux Pays-Bas (81 matches d’Eredivisie avec l’Ajax de 2003 à 2006). Ou encore Pascal Rousseau, Alain Doaré, "Doudou"… Pendant plusieurs années, j’avais un peu perdu de vue le Stade Rennais. Et il y sept ans, Cyril L’Helgouach (ancien joueur entre 1990 et 1995 et alors directeur du développement du Stade Rennais) m’a demandé de venir donner le coup d’envoi d’un match, contre Nancy je crois. J’ai renoué avec le club, j’ai retrouvé du monde. C’est alors que j’ai vraiment compris que j’allais revenir dans la région. Je vois aussi Yoann Bigné de temps en, temps, Olivier Monterrubio… On a toujours été très bien reçus par le club dans la galerie des légendes, où on est entourés par nos propres photos ! Juste avant de mourir, ça fait du bien ! (rire) Non sincèrement, c’est une très belle ambiance.

Vous en profitez aussi pour rechausser les crampons à l’occasion ?

Pas très souvent, car on n’est pas très nombreux. Et on vieillit tous (sourire). En revanche, on a commencé à faire du foot en marchant. C’était très intéressant. Mais on essaie surtout de récolter des fonds pour des associations, on rencontre des clubs handisports. Et lors de la sortie du fim-documentaire Au Fer Rouge (2021), le club nous avait demandé d’aller dans les cinémas de la région, à la rencontre du public. On avait évidemment accepté avec plaisir. On était deux ou trois anciens joueurs à chaque fois et on était dans le film. Les gens pouvait nous poser des questions, ils étaient contents.

Aujourd’hui, quelles sont vos passions en dehors du foot ?

Ma passion c’est la région en fait… Encore et toujours, et je ne m’en lasse pas, c’est d’aller visiter la côte, que ça soit Saint-Briac, Saint-Jacut, Saint-Lunaire. Je devrais peut-être faire un peu plus de sport, mais j’ai la chance d’être encore assez en forme. Alors je fais des randonnées, et à chaque fois que tu vois cette eau translucide, et "mes rochers", c’est magnifique… J’aime aussi la Côte de Granit Rose, comme Perros-Guirrec.

Comment percevez-vous l’évolution du football, et notamment le poste d’attaquant que vous occupiez. Aujourd’hui le profil est-il similaire au vôtre ?

Je ne veux surtout pas parler comme le vieux qui dit qu’avant c’était mieux. Mais ce que je constate, c’est qu’aujourd’hui les joueurs ont besoin de beaucoup trop de touches de balle. Quatre, cinq, six… J’ai l’impression que tout le monde a envie de porter le ballon, presque jusque dans les pieds du partenaire. Ils le mettent alors dans une merde complète parce qu’il a déjà deux ou trois défenseurs dans son dos, et il se fait matraquer. Je vais citer un "petit joueur hollandais", Johan Cruijff, qui avait dit "C’est deux touches ! Tu reçois le ballon, tu le contrôles dans la direction où tu veux aller, tu regardes et tu donnes une passe pas sur le joueur mais dans la direction où il doit aller, avec la bonne puissance. Et l’attaque garde de la vitesse." Je pense que l’idée est simple. Le foot a gagné du côté athlétique, dans la rapidité des transmissions car les terrains ont changé, il n’y a plus de faux rebonds, mais je trouve qu’on a perdu au niveau de l’intelligence de jeu. Je vois trop souvent des joueurs qui ferment leurs propres espaces. C’est bien un joueur qui sait faire la différence grâce à un dribble, mais il ne faut pas que ça devienne structurel. Il n’y a personne qui va plus vite que le ballon.

Y a -t-il d’autres choses qui vous agacent dans le foot actuel ?

J’ai horreur de voir tout le temps des joueurs par terre. Ça m’énerve profondément. Si j’étais responsable quelque part, une des premières choses que j’obligerais les joueurs à faire, sauf s’il sont vraiment blessés, c’est de se relever immédiatement. Aujourd’hui, certains joueurs se roulent par terre et 30 secondes plus tard courent normalement. Alors que pour impressionner l’adversaire, tu ne pleures pas et tu lui montres qu’il n’arrive pas à t’arrêter. Je pense que ça délivrerait un tout autre message. D’essayer sans cesse de gagner un coup franc, ça n’est pas du foot.

J’apprécie beaucoup Franck Haise

Selon vous, y a-t-il aujourd’hui en Ligue 1 un entraîneur qui se rapproche de tels critères ?

Il y en a un que j’apprécie beaucoup, parce que j’ai aussi joué avec lui à Rouen, c’est Franck Haise (aujourd’hui coach de l’OGC Nice). Pour plusieurs raisons. À Lens, il a bien sûr fait un super travail. À Nice c’est un peu plus compliqué. Et il a aussi un profil qui pourrait convenir… au Stade Rennais (rire). Déjà il connaît la maison (Haise a été à la formation de 2006 à 2012) et il a une super mentalité. Franck c’est un gars bien, un bosseur, intelligent. Il a sa vision des choses, il n’y a pas de pipeau, c’est réfléchi. Mais attention, je n’ai rien contre l’entraîneur actuel (Jorge Sampaoli), que je ne connais pas.

Vous parliez tout à l’heure de Johan Cruijff. En tant que Néerlandais, c’est votre référence absolue dans le football ?

Pour moi, il y a deux joueurs, pour des raisons différentes. Johan Cruijff, bien sûr. Parce que Hollandais, grand monsieur. Il avait une personnalité spéciale. Plus intellectuel que lui sur un terrain de foot tu ne trouvais pas (Cruijff est décédé en 2016 à 68 ans). Mais si on me demande pour quel joueur j’ai toujours eu le plus de respect, je dis toujours Marco Van Basten. Déjà parce qu’on a grandi ensemble (Van Basten a lui aussi 60 ans), lui à l’Ajax et moi au PSV. Mais dès 14 ans, on a commencé à jouer ensemble en équipe nationale. On avait une belle génération, avec notamment Johnny Bosman ou encore Sonny Silooy… On a fait la Coupe du monde juniors au Mexique en 1983. C’était une expérience énorme. Après je suis devenu pro au PSV et Marco à l’Ajax. J’ai débuté justement contre l’Ajax de Van Basten, Franck Rijkaard et Ronald Koeman. Et j’ai marqué ! (rire). Marco, c’était vraiment un super joueur, très complet, intelligent, technique, les deux pieds. Un bon gars aussi. Quand il était à Milan (AC), les gens disaient qu’il était devenu arrogant. Pas du tout ! Mais il y avait une grosse pression des supporters sur sa vie privée. Il fallait se protéger.

Quel regard portez-vous sur l’évolution du Stade Rennais depuis 30 ans ?

Ce n’est pas un secret. Il faut surtout remercier M. Pinault pour avoir donné une base plus costaud au club, qui lui a permis de survivre malgré l’inconstance qu’on avait connue depuis tellement d’années. Ce que je trouve bien c’est que le travail a été fait étape par étape. Il n’y a pas eu de folie comme l’avait fait à l’époque le Matra Racing. Ça a été bien construit. En Bretagne, il y a ce chauvinisme qui est une force. D’un côté ça me plait, on m’appelle d’ailleurs le plus Breton des Hollandais. Mais de l’autre, si on veut vraiment devenir un grand club, on ne doit pas avoir ce regard d’Astérix et Obélix dans notre attitude envers Paris, Marseille… Si on veut se faire respecter sur le plan international, ça ne se fait pas avec un comportement régional. Il faut se décomplexer, avoir plus de prestance, plus de classe, mais jamais d’arrogance. Et tout ça, ça s’apprend.

Premier Japonais de Premier League et ancien de Rennes, Junichi Inamoto prendra sa retraite à la fin de la saison

Âgé de 45 ans, Junichi Inamoto, premier footballeur japonais à avoir joué en Premier League et ancien joueur du Stade Rennais, arrêtera sa carrière en fin de saison.
Junichi Inamoto prendra sa retraite à la fin de la saison

Junichi Inamoto va prendre sa retraite. L'ancien international (82 sélections, 5 buts) a annoncé qu'il se retirerait des terrains en fin de saison. En 2001, le joueur, aujourd'hui âgé de 45 ans, avait été le premier Japonais à évoluer en Premier League, à Arsenal. Un an plus tard, le milieu de terrain s'était distingué durant la Coupe du monde 2002, en inscrivant le but de la victoire de son équipe, face à la Russie (1-0).

Inamoto a porté les maillots de Fulham, West Bromwich Albion, Cardiff City, Galatasaray, l'Eintracht Francfort et de Stade Rennais en 2009-2010. Il était reparti jouer au Japon en 2010. "J'ai fait le tour, je suis tellement heureux d'avoir pu jouer jusqu'à cet âge-là", a confié Inamoto, qui évolue cette saison dans le club de Nankatsu.

L’anecdote hilarante de Juan Quintero sur Ousmane Dembélé

Ousmane Dembélé ne traverse pas la meilleure période de sa carrière. Fortement chahuté, notamment par son propre entraîneur, à cause de son inefficacité offensive, le joueur du Paris Saint-Germain reste un élément qui en a impressionné plus d’un tout au long de sa carrière.

L’anecdote hilarante de Juan Quintero sur Ousmane Dembélé

Et cette fois, c’est son ancien partenaire à Rennes (2015-2016), le Colombien Juan Fernando Quintero, qui s’est confié au micro de la chaîne YouTube JF10TV : «Je suis allé à Rennes le dernier jour du mercato. Et quand je suis arrivé, une quinzaine de jours plus tard, on m’a dit "réunion". Et un jeune maigre entre et me salue. Pedro Henrique, qui est maintenant aux Corinthians, me dit : "hé, attention, ce type est un crack" (…). Je le regarde et je me dis : "qui peut bien être ce mec ?" Et l’entraîneur arrive et nous dit : "vous ne savez pas qui il est. Il n’est pas là depuis 15 jours. Les gars, voici Ousmane Dembélé, il va s’excuser, écoutez-le"»

Il poursuit l’anecdote : «Il s’arrête au milieu et dit : "je m’excuse auprès de vous, mais pas auprès de l’entraîneur". Tout le monde se met à rire, tandis qu’Ousmane poursuit son discours : "je m’excuse auprès de vous, mais pas auprès de l’entraîneur, parce que je voulais partir, j’ai déjà prolongé, mais je sais que dans un an, je partirai. J’ai une clause jusqu’au 20 juin, donc avant le 20 juin je pars. Je m’excuse auprès de vous tous, mais je voulais partir, merci".

Je l’aimais. Je n’ai jamais vu un homme aussi talentueux de ma vie. À l’entraînement, il passait devant tout le monde et je me demandais : "qui est ce type ?" Il volait. Impressionnant. Je veux dire, j’ai vu Messi et il est au top, mais Ousmane … À 17 ans, il est impossible de frapper comme ça avec les deux jambes (…). Cette année-là, il a marqué 21 buts. Je n’avais jamais vu quelqu’un comme ça. Je suis rentré à la maison et j’ai dit : "Incroyable, je n’ai jamais vu quelqu’un comme ça et avec cette personnalité : ce type est fou». Un bel hommage qui fera plaisir à un joueur très critiqué ces derniers temps.

S.G.S.B.

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