Les U18 du Stade Rennais sont sortis victorieux de leur demi-finale de Coupe Gambardella ce dimanche 20 avril à Auxerre (0-0, 2-3 après tab). Ils retrouveront Dijon, tombeur de Nantes, en finale le 24 mai prochain au Stade de France.

Après deux échecs en 2022 et en 2023 aux portes du Stade de France, les jeunes du Stade Rennais n’ont pas échoué cette fois-ci, en sortant victorieux de la séance de tirs au but en demi-finale de Coupe Gambardella contre l’AJ Auxerre (0-0, 2-3 tab) ce dimanche 20 avril.

Un grand gardien !
Dans un match pauvre en occasion, Kader Meïté, héros du derby contre Nantes avec les pros il y a deux jours, s’est illustré d’un incroyable raté sur penalty en seconde période (51').

Les Auxerrois ont eu plusieurs occasions, mais Ayoub Akabou, le portier breton, a réalisé un match exceptionnel pendant 90 minutes, avant d’enflammer la séance de tirs au but. Il a même préservé Meïté de tirer un nouveau penalty, 5e tireur chez les Rennais, puisque le gardien a réalisé trois arrêts consécutifs pour envoyer les Bretilliens au Stade de France.

L’AJ Auxerre est de mauvaise humeur ce mardi matin. Son équipe U18 s’est qualifiée en demi-finales de la Coupe Gambardella contre l’US Avranches le 30 mars dernier.

Problème : la demie contre le Stade rennais est programmée ce dimanche à 14h30, soit quasiment en même temps que l’équipe professionnelle, qui se déplace à Lille pour un coup d’envoi à 15 heures.

« L’AJ Auxerre a le bonheur de recevoir le Stade rennais, dans une compétition qui fait partie de son ADN.?Malgré de nombreuses demandes auprès du Stade rennais de faire preuve de bon sens et de respect pour notre club et nos supporters, en décalant la rencontre à une autre date ou à avancer l’horaire, aucune n’a été entendue », partage l’AJA dans un communiqué paru ce mardi.

«?L’AJA regrette cette position du club rennais, qui est incompréhensible et contre l’esprit sportif et festif d’une demi-finale de Gambardella. L’AJA se battra jusqu’au bout pour que ses supporters puissent assister aux deux rencontres de leur club », conclut le club auxerrois, qui a déjà remporté la compétition à sept reprises.

Il y aura de l’ambiance, ce dimanche au Roazhon Park. Pas pour l’équipe première mais pour un quart de finale de Coupe Gambardella entre le Stade Rennais et Nice. Plus de 7 000 personnes sont attendues.

Coupe Gambardella (quarts de finale). Stade Rennais - OGC Nice, ce dimanche (14 h 30)
Les U18 du Stade Rennais risquent de ce souvenir de ce dimanche 30 mars 2025. Qualifiés en quarts de finale de la Coupe Gambardella, contre l’OGC Nice (14 h 30), les Bretons vont jouer au Roazhon Park.

Une opportunité magnifique
Alors que l’équipe première se déplace à Angers (17 h 15), plus de 7 000 places ont été vendues pour la rencontre de ce dimanche à domicile. La tribune Super U bas est pleine, mais il reste des places en tribune Groupe Rose (5 euros).

"C’est une opportunité magnifique pour les joueurs de vivre un match de haut niveau dans cette enceinte bretonne", décrivait Denis Arnaud, directeur de l’Académie.

Selon nos informations, le Stade Rennais a décidé d’offrir à son équipe U19 l’opportunité de fouler la pelouse du Roazhon Park en compétition. Ce sera pour le quart de finale de Coupe Gambardella contre Nice, dimanche 30 mars à 14 h 30. Une première depuis 1996.

L’initiative a été annoncée aux joueurs ce jeudi 20 mars. Le Stade Rennais a décidé de marquer le coup pour ses U19, qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe Gambardella, qui affronteront Nice, dimanche 30 mars (14 h 30) au Roazhon Park. L’équipe première sera en déplacement à Angers le même jour à 17 h 15 en Ligue 1.

Ce sera le dernier match de cette campagne à domicile, puisqu’en cas de qualification pour la demi-finale, Rennes se rendrait à Auxerre ou Avranches, avant une éventuelle finale au Stade de France.

Gratuit pour les abonnés et ceux sur liste d’attente
L’idée est de mettre les jeunes (qui évoluent habituellement sur les terrains de la Piverdière) dans les conditions d’un match de L1, comme un accélérateur d’expérience sur la gestion des émotions, le contexte, le public.

Ce ne sera pas une première à Rennes, puisqu’en 1996, l’équipe U19 avait pu disputer trois matches de sa campagne de Gambardella dans ce qui s’appelait encore le Parc des Sports de la Route de Lorient.

Elle y avait battu successivement le PSG (1-0) en 16e de finale, Le Havre (2-2, 6-5 TAB) en 8e de finale et Gueugnon (0-0, 3-2 TAB) en quart de finale, avant d’être éliminée en demi-finale par Nantes, à Angoulême.

Toutes les tribunes ne seront pas ouvertes le 30 mars, mais le SRFC espère attirer du monde. L’accès sera gratuit pour les abonnés et les personnes sur liste d’attente d’un abonnement. Un tarif unique de 5 euros serait proposé par ailleurs, avec ouverture de la billetterie lundi 24 mars à 14 h.

L’ouverture des portes du Roazhon Park se ferait à 13 h 30 le dimanche, une heure avant le coup d’envoi.

Le Stade Rennais est sorti triomphant du choc des 8es de finale de la Coupe Gambardella, en éliminant dimanche 2 mars Monaco (3-2), vainqueur de la compétition il y a deux ans. Les Rouge et Noir ont particulièrement brillé dans le secteur offensif, en assommant les Monégasques avec trois buts de Mohamed Kader Meïté inscrits en 36 minutes.

Les héritiers entretiennent la tradition : demi-finaliste en 2022 et 2023, quart de finaliste l’an dernier, le Stade Rennais fait partie, pour la quatrième fois consécutive, des huit dernières formations en lice en Coupe Gambardella. Les Rouge et Noir avaient pourtant un obstacle de choix sur leur route, dimanche 2 mars, en huitièmes de finale : l’AS Monaco, victorieuse de la compétition il y a deux ans. Mais ils l’ont franchi avec brio : un triplé de Mohamed Kader Meïté, inscrit en 36 minutes, leur a offert le matelas nécessaire pour ne jamais être rejoints par les visiteurs (3-2).

"C’est un pas en avant, a apprécié William Stanger, leur entraîneur. On n’a pas eu un parcours facile depuis le début. Nous avons Laval, un beau morceau (victoire 2-3). Guingamp, un gros morceau (3-1). Puis Monaco, encore un très gros morceau. On avance crescendo, et aujourd’hui (dimanche), on marque un grand coup dans cette compétition."

Surtout, au-delà du résultat, le contenu a aussi interpellé. Particulièrement celui de la première période, où les acteurs offensifs rennais ont fait valoir leurs qualités. Meïté, et ses trois réalisations (11’, 22’, 36’ sp), évidemment. Mais aussi Lucas Rosier, à l’origine du penalty obtenu à la 35e minute, ou encore Alexander Legendre, dont la frappe échouée sur le poteau a tout de même permis le deuxième but. "On est forcément satisfait de la première mi-temps, parce que par rapport à ce qu’on avait travaillé dans la semaine, beaucoup de choses se sont réalisées, avec de l’efficacité, a pointé Stanger C’était une joie à la pause. Mais je leur ai dit que ce match était loin d’être gagné. On l’a vu en deuxième mi-temps, on a souffert."

C’est que la réduction de score de Belmokhtar, qui a transpercé seul toute la défense bretillienne (31’), avait quand même redonné des raisons d’espérer à Monaco. Et que le SRFC n’est jamais parvenu à retrouver le chemin des filets après le retour des vestiaires : Legendre et Meïté se sont successivement heurtés à un double arrêt de Stawiecki (48’), Ugochukwu n’a pas cadré (82’).

Cela a laissé la latitude aux Monégasques d’exploiter quelques failles défensives : si Ake a bien couvert son gardien dans la profondeur (47’), l’arrière-garde a de nouveau cédé face à Belmokhtar, sur un long ballon (3-2, 74’). "Je regrette quelques animations défensives collectives, quelques attitudes de temps en temps, relevait en bémol William Stanger. On a un groupe de caractère, avec de la personnalité. On a des individualités sur le plan offensif, qui sont capables de faire des différences : c’est une arme, un point fort. Maintenant, j’aimerais qu’on dégage encore plus de force défensivement." Pour la suite de la compétition, le Stade Rennais sait son axe de progrès.

Depuis sa qualification contre Guingamp au tour précédent, le Stade Rennais attendait de connaître son adversaire en huitièmes de finale de la Coupe Gambardella, entre Drancy et Monaco. Sur décision de la FFF, ce seront les Monégasques que les Rennais retrouveront (à domicile) samedi 1er ou dimanche 2 mars 2025.

Onze jours après sa qualification contre En Avant Guingamp (3-1), le Stade Rennais est finalement fixé ce jeudi 13 février sur son adversaire en huitièmes de finale de la Coupe Gambardella. L’équipe de William Stanger attendait une décision de la Fédération française de football pour savoir si elle allait devoir se déplacer à Drancy ou recevoir Monaco.

Les Monégasques s’étaient imposés aux tirs au but en 16es mais la rencontre avait fait l’objet d’un recours juridique de la part de Drancy, concernant la qualification d’un joueur monégasque. L’ASM a donc eu gain de cause auprès de la commission de la FFF et viendra à la Piverdière pour y défier le SRFC, samedi 1er ou dimanche 2 mars. Le même week-end, les pros du Stade Rennais se déplaceront à Montpellier dimanche 2 mars (17 h 15).

Face à des Guingampais réduits à dix après l’expulsion de Wisler Lazarre, ce dimanche 2 février, les Rennais ont décroché leur billet pour le prochain tour en dominant Guingamp (3-1).

Le Stade Rennais sera dans le chapeau lors du prochain tirage et c’est bien là le principal. Il faut bien avouer qu’en face les Guingampais se sont tiré une balle dans le pied en se retrouvant à dix après l’expulsion de Lazarre pour un mauvais geste sur Gbeme (30’). Sans doute un tournant dans la rencontre que les Rennais ont parfaitement exploité. Il aura fallu attendre la deuxième période, pour voir l’ouverture du score sur le centre de Rosier bien repris de la tête par Chebbi (1-0, 49’). Une joie rennaise a vite été calmée par l’égalisation de Aucan bien servi par Azenked (1-1, 54’). Patients dans l’élaboration de leur plan de jeu, les Rennais ont fini par trouver la faille sur le centre de Legendre conclu par la frappe imparable de Traoré (2-1, 65’).

On est prêts à battre n’importe qui
La dernière réalisation de N’Siala a ficelé définitivement la rencontre (3-1, 70’). William Stanger appréciait à sa juste valeur la qualification rennaise : Je trouve que sur l’ensemble du match la qualification est méritée certes, favorisée par l’expulsion Guingampais. Au fur et à mesure de la rencontre on a construit notre match pour aller vers une victoire assez logique. Le début du match était assez équilibré et il a fallu passer cette petite tempête au départ. Je pars du principe que pour aller au bout il faut battre tout le monde mais on espère forcément un tirage le plus clément possible. On est de plus en plus prêt à battre n’importe qui.

Dans le camp guingampais, Ewan Aucan, le milieu de terrain, livrait son analyse avec une légitime frustration : "C’est dur de se faire éliminer. Je suis franchement déçu car je pense qu’on aurait pu aller loin dans cette compétition. Il nous aurait fallu un peu plus de mental pour passer ce tour. Et à 10 ça a été dur face à cette équipe de Rennes. Je pense que si on n’avait pas pris le rouge, on aurait pu ressortir avec la victoire."

STADE RENNAIS - EA GUINGAMP : 3-1 (0-0).

Arbitre. M. Berder.

BUTS. Stade Rennais : Chebbi (49’), Traoré (65’), N’Siala (70’). EA Guingamp : Aucan (54’).

AVERTISSEMENTS. Stade Rennais : Traoré (61’), Gbeme (82’), Akabou (90’). EA Guingamp : Azenked (45’).

EXPULSION. EA Guingamp : Lazarre (30’).

STADE RENNAIS : Akabou (cap) - Gbeme, N’Siala, Aké, Kiese Lundoloka (Legendre, 61’) - Ledain, Chebbi, Mvodo Mvodo (Akwa Dzou, 84’) , Loufoundou (Ugochukwu, 75’) - Rosier, Traoré (Dongopandji, 84’). Entraîneur : William Stanger.

GUINGAMP : Masson - Azenked (Sebihi, 69’), Rakotozafy, Diakité (cap), Gnamey- Bouchoukh, Diawara (Kouadio, 79’), Aucan, Lazarre - Assongo Bondo, Djegou (Tounkara, 69’). Entraîneur : Jonathan Dru.

Ce dimanche 12 janvier 2025, le Stade lavallois s’est incliné de peu face au Stade Rennais : 2-3. Les Mayennais ont proposé une prestation de qualité aux Rennais, qui aurait même pu voir Laval égaliser en fin de match. Mais les Bretons ont tenu et verront les 16es de finale de la Coupe Gambardella.

« Bien sûr, il y a de la déception, reconnaissait Alexis Chamaret, l’entraineur lavallois à l’issue de la défaite 2-3 des U18 du Stade lavallois face au Stade Rennais. D’abord pour l’élimination. Mais surtout pour les joueurs qui ont tout donné, tout au long du match ».

Le parcours des Tango s’arrête donc en 32es de finale, mais leur entraîneur en tire tout de même de la satisfaction. « Pour l’ensemble du staff, cette prestation est vraiment réconfortante et satisfaisante. Car on a montré tout ce qu’on est capable de faire, et de bien faire en ce moment et les progrès de ce groupe, commente Alexis Chamaret. On a aussi, en fin de match, deux situations qui peuvent nous permettre d’égaliser et nous avons fait douter l’adversaire jusqu’au bout. Mais les Rennais auront été efficaces en attaque. C’est sans doute ce qui nous a manqué ».

Il est vrai, aussi, que cette rencontre aura connu deux tournants importants et défavorables aux Lavallois. D’abord, en toute fin de première période, quand Rennes reprit l’avantage au score durant le temps additionnel (2-1, 45’+ 1). Puis l’enchaînement de deux actions décisives peu après l’heure de jeu. Car une tête de Lulendo fut renvoyée par le poteau (60’), et dans la foulée, l’intenable Meité marqua le troisième but rennais (3-1, 66’).

Surtout que jusqu’à cette fatidique 45e minute, le jeu avait été très équilibré et la domination partagée. Rennes pensait avoir fait le plus dur en ouvrant le score par Meité qui, avec son compère Rosier, fut un danger permanent. Mais c’était sans compter sur les qualités morales des Lavallois. Puisque trois minutes plus tard, au terme d’une belle action collective, Leghrib profitait d’un service de Heckel pour égaliser (16’).

On aurait dû faire le nécessaire pour s’éviter le stress de fin de partie
Après la pause, le match resta longtemps équilibré. Si le meilleur jeu collectif était lavallois, animé par le trio Mellier - Bourny - Heckel, les Rennais demeuraient sans cesse dangereux sur des accélérations d’individualités talentueuses, comme Meité et Rosier.

Mais à dix minutes de la fin, le but de Pognon redonna un fol espoir aux Lavallois (2-3, 81’). Alors que la fébrilité gagnait la défense bretonne, Mallet (83’) et surtout Brandy (86’) faillirent donner aux Lavallois le droit à la séance de tirs au but.

Mais Rennes se qualifiait bien au coup de sifflet final pour le prochain tour. L’entraîneur breton, William Stranger, appréciait « la qualification. Mais on se savait attendu par une bonne équipe de Laval. On aurait dû faire le nécessaire pour s’éviter le stress de fin de partie ».

LAVAL - RENNES : 2-3 (1-2).

Arbitre : M. Reault.

BUTS.

Laval : Leghrib (16’), Pognon (81’) ;

Rennes : Meite (13’, 66’), Chebbi (45’+1).

AVERTISSEMENTS.

Laval : Diallo (59’), N’Guembi (70’), Heckel (79’) ;

Rennes : Meité (87’), Marquet (89’).

Le Stade Rennais a arraché sa qualification aux tirs au but contre le Stade briochin, lors du 1er tour fédéral de la Coupe Gambardella ce dimanche 15 décembre 2024 (0-0). Le capitaine briochin Elyes Larbi a manqué sa tentative.

Les Briochins ont longtemps subi les assauts des Rennais, ce dimanche 15 décembre, lors du 1er tour fédéral de la Coupe Gambardella disputé sur le synthétique du stade Chaptal. Mais ils n’ont pas craqué, Erhel a fait les arrêts qu’il fallait et le Rennais Mvodo expédiait la balle de match au-dessus (90’+3). Le ticket pour les 32es de finale allait donc se jouer aux tirs au but.

Il n’avait pas raté un penalty cette saison…
Le capitaine briochin Larbi prenait ses responsabilités. Mais il envoyait son ballon à côté du but d’Akabou. Les neuf autres tireurs ne se manquaient pas, et Larbi était inconsolable. « Il est attitré aux penalties le week-end, indiquait son coach Gwenn Toanen. Il n’en avait pas raté un cette saison. C’est lui qui aura le plus de mal à digérer, alors que les autres ont bien tiré face à un gardien qui prenait de la place. »

Dans le jeu, ses joueurs avaient eu du mal à rivaliser, la faute à de trop nombreux ballons rendus à l’adversaire. « À la mi-temps, j’ai dit aux gars de faire mieux avec le ballon, car il nous brûlait les pieds, regrettait le coach. Mais entre la volonté de développer notre jeu et la réalité, on s’est vite rendu compte que ça allait être compliqué face à une belle équipe. On a entrevu la lumière de la qualification donc il y a une part de frustration. Mais je suis surtout fier de mon groupe qui a défendu ensemble. »

Le Stade Rennais ne sait plus marquer
Les Rennais, eux, célébraient cette qualification sans avoir été flamboyants. Ils n’ont pas fait trembler les filets dans le temps réglementaire. Un mal qui les suit depuis un mois. Ils restent sur trois défaites en U19 Nationaux (Angers, Brest et Lorient) et n’ont plus marqué depuis la victoire à Avranches (0-1) le 17 novembre…

Ce dimanche, ils se sont procuré quelques occasions mais ont manqué d’application. La plus grosse situation rennaise est arrivée à l’heure de jeu. Meïté reprenait d’une tête piquée le centre d’Aké, et Erhel avait le bon réflexe (59’). « On a tout maîtrisé sauf la finition. Ça fait un moment que ça dure, confirmait William Stanger, le technicien rouge et noir. Mais sur l’ensemble du match, la qualification est méritée. J’ai trouvé de la sérénité chez mes joueurs, même lors de la séance de tirs au but. »

Les Rennais connaîtront jeudi 19 décembre leur adversaire pour les 32es de finale. Les U18 Briochins, premiers de leur poule, retrouveront leur championnat de Régional 1 le week-end prochain.

La fiche technique
Stade Briochin - Stade Rennais : 0-0 (4-5 aux tirs au but)

Arbitre : M. Jego.
Tirs au but. Stade briochin : Larbi (manqué), Samson, Herry, Guillaume, Grosier (réussis). Stade Rennais : Husson, Jambry, Rosier, Mvodo, Meïté (réussis).

Avertissements. Stade briochin : Quéré (77’). Stade Rennais : Mvodo (52’).

Stade Briochin : Erhel - Glais, Youssouf, Samson, Quéré (Guillaume, 79’), Carro - Larbi (cap.), Beauvillain (Herry, 62’), Maurice (Legrand, 32’), Touré (Grosier, 79’) - Keïta. Entraîneur : Gwenn Toanen.

Stade Rennais : Akabou - Gbeme (Chebbi, 62’), N’Siala, Lomet, Aké - Mvodo, Ledain, Husson, Rosier - Meïté (cap.), Legendre (Jambry, 66’).

Gambardella (quarts de finale). Bobigny – Rennes, dimanche (14 h 30). Nouveau déplacement en Ile de France pour les jeunes Rennais vont tenter d’obtenir leur place dans le dernier carré.

Dominateur sur le terrain du Paris 13 Atlético en 8es de finale (0-2), le Stade Rennais retrouve le dernier club du district parisien pour une rencontre historique, diffusé ce dimanche sur FFFTV. Si ce tirage semble de nouveau favorable au quatrième centre de formation européen, les Rennais seront attendus de pied ferme au stade Auguste-Delaune.

En effet, le FC 93 prend cette Coupe très au sérieux. Et c’est en montrant beaucoup de caractère que les hommes de Karim Mazeghrane étaient revenus dans leur match lors du tour précédent contre Saran. Menés 2-0 à la pause, les Franciliens avaient refait leur retard en seconde période pour arracher leur qualification aux tirs au but. Sans complexe, Naïny Diallo ne trahit pas d’ambitions dans le dernier reportage de la FFF consacré au club parisien. L’attaquant rêve déjà d’une finale au Stade de France.

Samaké attendu au tournant
Côté rennais, Laurent Viaud devra, comme en huitièmes de finale, adapter ses plans en fonction de ceux de la réserve, qui se déplace à Saint-Brieuc, ainsi que ceux du groupe professionnel qui ira à Lyon. Buteurs à Concarneau le week-end dernier, Wilson Samaké et Djaoui Cissé, les hommes providentiels des Rouge et Noir, seront attendus au tournant.

Quoiqu’il advienne, les Rouge et Noir n’officieront plus sur leur pelouse lors de cette édition, étant donné que le vainqueur se déplacera chez le gagnant du match entre Lyon La Duchère et le SM Caen. Invaincus toutes compétitions confondues depuis 4 semaines, les Rennais ne sont plus qu’à trois marches d’un trophée après lequel ils courent depuis 2008. Réciproquement, les Franciliens aborderont cette affiche sans pression, bien que soucieux de poursuivre leur ascension historique vers une finale à la maison.