Malgré la victoire obtenue au Roazhon Park face au Havre vendredi soir (1-0), Rennes n'a pas réellement relevé la tête, et a été confronté aux sifflets de son public. Après plusieurs semaines lassantes, la crise pointe le bout de son nez.
Réputé dans le football français pour sa relative tranquillité depuis de longues années, le Stade Rennais est en train de connaître de sérieux remous. Les Bretons sont à la peine depuis de longs mois, et affichent un niveau bien loin de celui d'une équipe visant la qualification européenne chaque saison.
Un flou total autour du projet de rennes Suite à un exercice 2023-2024 maussade, de grandes manœuvres ont été entamées, et cela s'est ressenti durant le mercato. Le club breton a été l'un des plus actifs de l'hexagone, ce qui a considérablement bouleversé l'effectif. Avec ce nouveau groupe, Julian Stéphan peine à trouver la solution depuis le début de la saison.
Les Rennais sont peu convaincants, et font preuve d'une irrégularité frustrante. Avant la neuvième journée de Ligue 1, ils affichaient un piètre bilan de huit points en huit matchs. Naturellement, la question de l'avenir du coach rennais commence à se poser. Des rumeurs ont d'ailleurs déjà évoqué le nom d'Igor Tudor en potentiel remplaçant. Au sommet du club, des décisions importantes ont été également prises récemment.
La famille Pinault a fait le choix de se séparer du président Olivier Cloarec, pour le remplacer par Arnaud Pouille, qui avait fait ses preuves au RC Lens auparavant. Tout ce remue-ménage a fini par lasser les supporters, qui n'arrivent plus à suivre la ligne conductrice du club. Et ces derniers l'ont fait ressentir vendredi soir.
Les supporters rennais sifflent leurs propres joueurs Face au HAC, tout semblait indiquer que la soirée allait bien se passer. Sur le terrain, ce fut le cas. Les Rennais ont accroché les trois points en s'imposant 1-0, grâce à un but de Carlos Andres Gomez. Malgré tout, cela n'a pas suffi à conquérir un public frustré par le manque d'efficacité de son équipe (20 tirs) contre un adversaire en plein doute (cinq défaites consécutives). Les Bretons ont même frisé la correctionnelle dans les dernières minutes.
Résultat, le traditionnel clapping pour célébrer une victoire a été zappé, les joueurs étant copieusement sifflés par leurs propres supporters. En interview d'après match, Julian Stéphan a préféré mettre en avant la victoire sans insister sur cette scène, dans des propos rapportés par Ouest France :
“On n’a peut-être pas répondu à toutes les attentes du public s’il a réagi comme ça. c’est aussi notre fin de match un peu difficile qui a amené ça. mais il faut bien prendre conscience que ce qui est essentiel pour nous, c’est la victoire, elle est vraiment importante.
Provisoirement 8e avec 11 points, Rennes va se déplacer à Auxerre avant de recevoir Toulouse dans les quinze prochains jours. Les six points sont obligatoires pour ne pas plonger dans une crise malvenue.
S’il était désireux de "faire fermer des bouches" en se relançant avec le Stade Rennais alors que son avenir était sur la table et qu’on parlait d’Igor Tudor pour le remplacer, Julien Stéphan n’a pas souhaité commenter sa sortie choc après la victoire face au Havre (1-0).
Julien Stéphan (sur DAZN) : "Est-ce que ça vous est arrivé de poser de mauvaises questions ? Bah moi ça m’est arrivé de mal répondre à une question… (Sur son avenir et ses mots en conférence de presse) Je n’ai peut-être pas très bien répondu et ce n’était peut-être pas la meilleure formule.
Gagner, c’était important comptablement Ce soir, on a affronté un bloc très très bas, qui sortait peu, avec très peu d’espace. On a beaucoup contourné en première mi-temps. On manquait de verticalité sur des courses. On a eu beaucoup de coups de pied arrêtés et énormément de corners en première mi-temps (…) C’était un match où il fallait faire preuve de patience. Alors bien sûr il y a des choses à améliorer dans l’attaque de la ligne mais il y a eu un beau but d’Andrès (Gomez) en deuxième période. Les 20-25 dernières minutes étaient plus difficiles, on était entre-deux. Nous sommes restés à la merci d’un ballon long, d’un centre lointain. Malgré tout, on reste sur la lignée. On prend quatre points sur six sur les deux derniers matchs. On continue notre dynamique d’un neuvième match consécutif avec au moins un but et pour notre gardien, c’était important de ne pas encaisser.
On a gagné ce match-là. Il fallait le gagner. C’était important comptablement. Important pour augmenter le niveau de confiance et bien se préparer pour un match à l’extérieur à Auxerre où ce ne sera pas simple. L’AJA a fait tomber quelques belles équipes chez eux : Nice, Brest, Reims… Ils ont des références chez eux."
Dans un duel d’équipes en quête de renouveau, Rennes s’est imposé contre Le Havre sur le score de 1 à 0, ce 25 octobre, lors de cette neuvième journée. Mais, au Roazhon Park, ces trois points arrachés avec difficulté avaient un goût amer, presque de défaite. Dès la fin de la rencontre, les sifflets ont retenti dans le stade. Dès l’issue du match, certains supporters demandaient aux joueurs de rentrer bien vite au vestiaire. Même Lorenz Assignon, tentant de montrer son attachement au club d’un geste de la main sur le cœur, n’a pu atténuer la déception palpable. Il s’est éclipsé avec ses camarades, sans un seul clapping.
Pourtant, le Kop avait adressé un message clair dès le coup d’envoi. "Honorer cette ville est votre devoir", affichait une large banderole déployée devant la tribune rose. Bien que tancée vertement, l’équipe (au complet) a démarré sur un tempo prudent, voire timide. Face au bloc compact du Havre, le jeu rennais paraissait stérile, malgré une défense bien organisée et des tentatives de Jota et Gomez soutenues par un Ludovic Blas, dynamique. Heureusement, à la 18e minute, Blas réveilla le Roazhon Park d’une frappe inspirée, détournée par le portier havrais. Quinze minutes plus tard, il se distinguait à nouveau sur une tête, mais les gants de Desmas contenaient une fois encore l’élan rennais.
À la reprise, les Rennais sont revenus sur le terrain avec davantage d’énergie. Il trouvait le chemin des filets grâce à une superbe frappe enroulée d’Andrés Gomez, qui trompa habilement le gardien. On crut alors les Rennais libérés. Mais voilà, les nombreux changements opérés par Julien Stéphan ont peu à peu brisé cette dynamique?! Ils offraient aux spectateurs un dénouement laborieux, ponctuée de glissades, de dégagements approximatifs et même d’un carton rouge pour les Havrais. "Notre fin de rencontre a été bien plus pénible", reconnaissait Julien Stéphan. "On a manqué de maîtrise, de lucidité dans nos choix. Quand on ne marque pas de deuxième but, on reste vulnérables. Il va falloir travailler pour éviter de donner de telles occasions à l’adversaire."
En dépit de cette victoire étroite face à une équipe havraise modeste, Julien Stéphan tentait de relativiser. "Je ne suis pas soulagé, mais content d’avoir gagné, car dans notre métier, c’est le résultat qui compte. Pour nous, il était crucial de prendre ces trois points pour retrouver un élan positif." Mais hier soir, un désamour profond semblait poindre entre les supporters et le club rennais, teinté d’une certaine tristesse. La confiance pourrait être longue à restaurer… malgré les belles performances de Seidu, Faye et Blas.
Pour la réception du Havre, vendredi (20 h 45) en Ligue 1, le Stade Rennais ne pourra une nouvelle fois pas compter sur Meister, blessé, alors qu’Ostigard fait son retour.
Déjà absent samedi à Brest (1-1), l’attaquant Henrik Meister n’est pas remis pour affronter Le Havre, ce vendredi (20 h 45). De son côté, Léo Ostigard a "repris l’entraînement collectif" ce mercredi et pourrait intégrer le groupe des 20, qui sera connu vendredi matin.
Après la faillite durant une bonne partie du match à Brest de son 3-4-3, Julien Stephan devrait repasser en 4-2-3-1 dès le coup d’envoi. "Il y a des ajustements à trouver. Ce sera le premier match où on aura tous les profils de l’effectif à disposition, Jota et Gomez pourraient être en capacité de débuter", a indiqué l’entraîneur.
Ce samedi, et depuis 17 heures, le Stade Rennais se déplaçait sur la pelouse du Stade Brestois pour le compte de la 8e journée de Ligue 1.
On ne sait si le point pris à Brest (1-1), ce samedi, permettra à Julien Stéphan de rester sur le banc de touche du Stade Rennais dans les prochaines semaines. Seule certitude, son équipe n'a pas montré grand chose lors de ce derby breton et ce sont, en toute fin de rencontre, quelques changements, et notamment l'entrée de Gronbaek, qui ont enfin permis au SRFC de se montrer dangereux. Et d'égaliser par l'intermédiaire de Jota.
Les joueurs ont été récompensés Au terme de la rencontre, le technicien rennais est venu partager ses impressions au micro de BeIN Sports. "On a eu beaucoup de difficultés une bonne partie du match. On a été trop pauvres dans le jeu pendant une heure. On a tenu le ballon plus haut par la suite, les entrants ont apporté du dynamisme. Les joueurs ont été récompensés de s'être battus. Une équipe à deux visages ? Oui. On est en quête de réussir à intégrer tout le monde et notamment ceux qui ont eu une préparation tronquée cet été. Le point positif, c'est d'avoir réagi, de ne pas avoir baissé les bras. Il nous fallait tenter autre chose une fois qu'on était menés au score. Mais on a encore beaucoup de choses à améliorer sur le plan collectif. Gronbaek ? C'est un joueur de 30 derniers mètres, très bon pour attaquer la surface adverse."
Malgré un grand Romain Del Castillo, Brest n’a pu faire mieux que match nul (1-1) samedi face au Stade rennais, pour la 8e journée de Ligue 1.
Pierre Lees-Melou réussit son retour C’est un retour décidément réussi. Après plusieurs semaines d’absence, Pierre Lees-Melou refoule les pelouses de Ligue 1, pour notre plus grand bonheur. Le milieu français a encore réalisé une bonne performance ce samedi lors du match nul entre Brest et Rennes. Bien aidé par Magnetti et Camara, le joueur de 31 ans a provoqué le penalty sur une frappe contrée par Matusiwa. Remplacé par Martin à la 73e minute, Lees-Melou sera attendu contre Leverkusen dans quelques jours, en Ligue des champions.
Romain Del Castillo remuant Sans doute l’homme du match. Auteur du penalty transformé à la 54e minute, Romain Del Castillo a été le plus remuant de l’attaque brestoise et a été meilleur que Ajorque et que Pereira Lage. Remplacé par Romain Faivre à la 81e minute, l’ancien joueur de Lyon confirme sa bonne forme et sera aussi attendu mercredi en Ligue des champions.
L’attaque rennaise en berne Une longue après-midi. Dans un 3-4-2-1 qui ne les avantageait certes pas beaucoup, Kalimuendo, Gouiri et Blas n’ont pas beaucoup impacté le jeu et n’ont pas porté le danger dans la défense brestoise. Les entrées de Jota, qui a marqué, et de Gronbaek, ont donné du tonus aux Bretons. Ce match difficile vient confirmer un début de saison très moyen de l’équipe entraînée par Julien Stéphan. Mais le calendrier abordable pourrait aider les Rennais dans les semaines à venir.
Steve Mandanda en difficulté Lui aussi a été en souffrance. Même s’il n’a pas grand-chose à se reprocher sur le penalty, Steve Mandanda n’a que très rarement rassuré sa défense ce samedi. L’ancien international français a pris au moins un but pour le quatrième match de suite. Il n’a gardé sa cage inviolée qu’à deux reprises cette saison en Ligue 1. Les semaines à venir nous montreront si sa place de titulaire est en danger ou non.
Découvrez les compositions probables de Brest et de Rennes à l'occasion de ce match de la huitième journée de Ligue 1.
Cette saison, il existe deux Brest en Ligue 1 : l'un à domicile et l'autre à l'extérieur. C'est très simple; le SB29 a remporté trois de ses quatre matchs à domicile et a perdu tout le reste à l'extérieur. À l'heure de recevoir Rennes, Brest espère donc poursuivre sa belle série à domicile. Pour les Rennais, en revanche, l'heure est à la révolte après une nouvelle défaite à Monaco et seulement sept petits points pris en sept journées.
Le Stade Rennais a subi contre Monaco sa première défaite de la saison au Roazhon Park (1-2) samedi 5 octobre, et encore mesuré le chemin qui le sépare des meilleurs en Ligue 1. Avec 7 points en 7 matches, le début de saison est raté. Ludovic Blas et Alidu Seidu se sont exprimés après la rencontre.
Le Stade Rennais a confirmé ses difficultés dans le jeu, samedi contre Monaco, avec une animation offensive peu imaginative et manquant cruellement de justesse.
Le but somptueux de Ludovic Blas n’a pas suffi, Monaco a administré une leçon de réalisme. Voici ce qu’en ont dit les joueurs qui se sont exprimés après la rencontre :
Ludovic Blas, attaquant du Stade Rennais
"Ils nous ont peu inquiétés dans une deuxième période qui a été cohérente. Il y a eu de bonnes choses, et ils marquent sur deux tirs cadrés dans cette partie… C’est rageant.
On a eu des situations pourtant, des corners, on a poussé. Mais offensivement, il nous manque quelque chose. Il faut pousser plus pour que la roue tourne. On enchaîne les gros matches, il y en aura encore un après la trêve à Brest, il va falloir répondre présent.
Il faut monter le curseur quand on arrive à garder le ballon dans le camp adverse, être plus tranchant, y croire plus, pour marquer le but qu’il faut."
"Le changement de président ? Cela a été assez compliqué, on a essayé de mettre ça de côté" "Le changement soudain de président ? Cela a été assez compliqué, ce n’était pas le meilleur moment pour nous… On a essayé de mettre ça de côté pour le match, mais c’est une décision que l’on n’a pas à commenter. Ce sont des choses qui se règlent plus haut. Nous, on est sur le terrain, on n’est pas là pour parler de cela, mais plutôt de ce qui se passe sur le terrain. On est là, on accepte tout ce qui se passe, et on avance.
Sur le plan personnel, cela me sourit davantage. Cela a été compliqué l’année dernière, on ne m’a pas poussé, pas aidé, j’étais un peu seul mais j’ai appris.
C’est la première fois que je vivais ça dans ma carrière. Je n’ai pas lâché, j’ai continué à bosser, et je marche à la confiance ! Je suis revenu aussi cet été avec d’autres intentions, et j’ai vu qu’il y avait beaucoup plus de croyances en moi, du staff, des joueurs. Je suis quelqu’un d’assez cool, et quand on me donne j’essaye de redonner.
Toujours confiance dans le staff et le coach ? Toujours, il faut rester soudé dans ces moments, j’ai connu d’autres situations compliquées. On ne va pas commencer à mettre la faute sur untel ou untel.
Alidu Seidu, défenseur du Stade Rennais
"Monaco a été très efficace, on a essayé mais il a très bien défendu. On est dans un moment compliqué, et c’est dur aussi pour les supporters, c’est pour ça aussi que je suis allé les voir après le match, pour leur faire comprendre qu’on ne va rien lâcher. Il faut qu’ils restent derrière nous.
Le staff fait le maximum, c’est à nous de faire mieux sur le terrain… C’est compliqué pour tout le monde, le staff, qui est en train de travailler très fort pour trouver des solutions. Le staff fait le maximum et c’est à nous sur le terrain de faire mieux, de changer les choses. C’est nous qui jouons et devons assumer ce qui est fait."
Dans le cadre de la 7e journée de Ligue 1, l'AS Monaco s'est imposé sur le terrain du Stade Rennais ce samedi 5 octobre.
L'AS Monaco résiste au Stade Rennais ! Ce samedi 5 octobre, dans le cadre de la 7e journée de Ligue 1, le club de la Principauté s'est effectivement imposé sur le terrain de Rennes (2-1), à l'issue d'une rencontre intense. Un résultat qui lui permet de prendre provisoirement seul la tête du championnat, en attendant le déplacement du Paris Saint-Germain à Nice ce dimanche (20h45). Pour en arriver-là, les partenaires de Denis Zakaria ont rapidement affiché leurs intentions en Ille-et-Vilaine. Revenus de loin à Zagreb mercredi en Ligue des champions (2-2 après avoir été mené 2-0), les Monégasques ont pris l'avantage dès les premières minutes grâce à un coup de tête de Thilo Kehrer, venu couper un corner d'Eliesse Ben Seghir au premier poteau (6e).
Une semaine après sa défaite logique à Paris (1-3), Rennes s'est donc déjà trouvé dos au mur au Roazhon Park, quelques minutes après avoir rendu hommage à son ancien meneur de jeu Benjamin Bourigeaud, parti au Qatar cet été (voir ci-dessous).
Le coup de pétard de Blas, la vista de Balogun Une réaction était donc attendue par l'entraîneur Julien Stéphan. Et elle est venue avec fracas du pied gauche de Ludovic Blas. Six minutes après l'ouverture du score des visiteurs, le meneur de jeu rennais a remis les deux équipes à égalité au tableau d'affichage, en lâchant un missile du pied gauche à plus de trente mètres (12e, 1-1). Déjà l'un des buts de la saison (voir ci-dessous) !
Mais ce Monaco version 2024-2025 paraît pour le moment insubmersible ... Bien dans son match, l'ASM a repris les commandes de la partie grâce à Falorin Balogun. Parfaitement trouvé par Ben Seghir aux vingt mètres, l'attaquant américain a rapidement enchaîné pour contrôler le ballon puis se l'emmener dans la surface, avant de piquer le cuir devant Steve Mandanda (23e, 1-2). Un véritable but d'avant-centre pour l'ex-Rémois, venu mettre un coup de casque sur la tête des locaux, orphelins juste avant la pause du milieu de terrain danois Albert Grønbæk, semble-t-il touché à un genou ...
Monaco souffre mais tient bon La deuxième période a alors démarré très fort. Le Monégasque Ben Seghir a tout d'abord touché la barre transversale rennaise d'une somptueuse frappe enroulée, avant que le Rouge et Noir Arnaud Kalimuendo, dans la foulée, trouve lui aussi le montant des visiteurs d'une tentative puissante (49e).
Deux coups de chaud pour les deux formations. Mais au fur et à mesure du deuxième acte, c'est bien Monaco qui a progressivement baissé de pied face à des Rennais volontaires. Adrien Truffert a notamment poussé Philipp Köhn à repousser des poings (58e), avant que Balogun soit contraint de céder sa place, touché à l'épaule (64e). Asphyxié dans les dernières minutes, l'ASM d'Adi Hütter est parvenu à tenir bon pour résister aux Bretons et ramener trois points précieux, qui lui permettent donc de prendre seul la tête du championnat. Rennes, pour sa part, peut se mordre les doigts de ne pas avoir au moins égalisé dans le deuxième acte. Prochain rendez-vous après la trêve internationale sur le terrain de Brest (19/10) pour un derby breton pour les hommes de Julien Stéphan, désormais dixièmes avec 7 points. Monaco, pour sa part, accueillera Lille la veille pour un véritable choc d'européens.
Le coach du Stade Rennais, Julien Stéphan, a tenu ce jeudi son point-presse à deux jours de la réception de l'AS Monaco.
Présent ce jeudi en conférence de presse à deux jours du choc contre l'AS Monaco, l'entraîneur du Stade Rennais, Julien Stéphan, a fait le point sur son groupe. "Personne n'est forfait pour le moment", a annoncé le coach rennais dans des propos rapportés par Stade Rennais Online.
Jota, Comez et Meister incertains contre Monaco Julien Stéphan a ensuite nuancé en précisant que Jota, Carlos Andres Gomez et Henrik Meister étaient incertains pour cette rencontre. Les deux premiers cités ont fait quelques séances cette semaine tandis que le troisième, qui a pris un coup cette semaine à l'entraînement, ne s'est pas entrainé ces deux dernières séances.
Après le match décevant à Paris vendredi dernier (1-3), Julien Stéphan espère que son équipe (10e) aura plus de répondant pour l'affiche contre Monaco (2e) samedi au Roazhon Park (7e journée de L1, 21 heures).
J'ai vu un match de water-polo, pas de foot, donc je n'ai aucun enseignement à tirer du match de mercredi mais on l'a beaucoup analysée, et c'était déjà le cas l'année dernière, c'est certainement l'équipe la plus dimensionnée sur le plan athlétique en termes de puissance, une équipe qui anime beaucoup à l'intérieur du jeu avec des attaquants proches les uns des autres, une équipe qui combine et attaque la profondeur, une équipe complète de Ligue des champions.
Comment avez-vous digéré Paris (1-3) ? On a fait deux longs retours vidéo, il y a peu de choses qui ont fonctionné dans notre jeu, notre sortie du ballon n'a pas été bonne, notre maîtrise n'a pas été suffisante, on a mal exploité nos ballons récupérés, on s'est fait beaucoup prendre en transitions sur nos pertes et l'utilisation des pistons dans l'animation a été insuffisante. Donc on a travaillé ces aspects-là, car il faudra faire beaucoup mieux contre Monaco, dans le contenu ou la manière dont on va défendre, c'est l'objectif de montrer des progrès de sortie en sortie. On a conscience de nos manques mais il y a certaines choses qu'on ne réalise pas trop mal sur d'autres matches comme Lens (1-1, le 21 septembre) et Montpellier (3-0, le 15).
« Contre Monaco il y aura davantage de recrues »
Julien Stéphan
Peut-il y avoir plus de recrues dans le onze (seulement Ostigard à Paris) ? Oui, si je ne l'ai pas fait avant, je ne l'ai pas fait par plaisir, mais souvent par contrainte, soit pour des blessures ou raisons annexes comme des naissances, avec des joueurs qui ont raté des séances de veille ou avant-veille de match ou les deux, ce qui m'a amené à certains choix juste avant les rencontres. Ou alors des joueurs pas en état de forme optimum après une préparation tronquée et qui rattrapent leur retard. Mais contre Monaco, il y en aura davantage.
Pourriez-vous démarrer avec un trio défensif Seidu-Ostigard-Faye dans le 3-4-3 ? J'y songe (sourire).
Le Paris Saint-Germain s'est imposé contre le Stade Rennais, ce vendredi, pour le compte de la 6e journée de Ligue 1 (3-1).
Dans l’atmosphère frénétique de la capitale, le moindre coup de vent prend des proportions assez démesurées. Le Paris Saint-Germain avait réalisé un début de saison quasiment parfait, avec un quatre sur quatre, mais la semaine passée, soldée par une victoire poussive contre Gérone en Ligue des champions (1-0) et un match nul décevant à Reims (1-1), a relancé tous les débats sur le projet de Luis Enrique.
L’entraîneur du PSG a préféré manier l’ironie pour réagir aux commentaires. Toujours est-il que son équipe avait une réponse à donner, au Parc, ce vendredi, contre une équipe de Rennes qui lui donne souvent du fil à retordre, mais qui souffle aussi le chaud et le froid depuis le début de saison. Et les Parisiens ont réussi leur coup.
Barcola éblouissant Entreprenants dans le jeu, plus incisifs pour matérialiser leurs temps de possession, et surtout plus efficaces dans le dernier geste, les champions de France ont mis les ingrédients nécessaires pour passer une soirée plutôt tranquille. Un match qui s’est décanté grâce à Bradley Barcola, auteur d’une frappe enroulée et relâchée après un superbe enchaînement (1-0, 30e).
Le second acte a été assez intense, mais Paris n’a pas levé le pied pour autant. Concentrés, les hommes de Luis Enrique sont même parvenus à prendre le large, Barcola y allant de son doublé (3-0, 68e) après que Lee Kang-in a fait le break (2-0, 50e). La réduction du score de l’ancien Parisien Kalimuendo sur penalty n’a rien changé (3-1, 75e). Un avantage géré jusqu’au coup de sifflet final par une équipe sûre de sa force. Avant un déplacement périlleux à Arsenal, ça ressemble à une préparation idéale.
Malgré une réaction en fin de match, le Stade Rennais a été battu par le PSG (3-1) et étalé son impuissance globale vendredi 27 septembre au Parc des Princes. Le coach Julien Stéphan a évoqué les carences de son équipe, dans quelle direction il veut essayer de la faire progresser.
Le Stade Rennais s’est incliné très logiquement ce vendredi à Paris, longtemps dépassé avant de réagir en fin de match. Voici ce qu’a déclaré le coach Julien Stéphan en conférence de presse :
Vous avez réagi en fin de match, mais été surclassé avant ?
Surclassé, c’est peut-être un peu fort… On a été dominé par une équipe capable de nous sanctionner sur des transitions très longues, qui a profité de pertes de balles fatales, avec des individualités capables d’éliminer deux ou trois joueurs en même temps… On a été dominé aussi sur l’intensité, sur des ballons entre deux qu’ils nous ont arrachés.
Vous avez des regrets ?
Surtout sur les ballons récupérés dans les trente derniers mètres que l’on n’arrive pas à bonifier… On en a eu un certain nombre sur ce match. C’est le parti que l’on avait pris sur ce match, car défendre dans notre moitié de terrain aurait été trop difficile pour nous, de par la qualité de leur contre-pressing. Et de toute façon, on n’a pas les arguments pour faire des transitions de 70 mètres… Il y a eu des phases de pressing très intéressantes, et on prend le premier but sur un temps fort. Il va falloir qu’on arrive à progresser très vite sur ces ballons hauts récupérés, sur ces moments d’ouverture où l’adversaire est déséquilibré, pour se créer plus d’occasions franches et générer des buts.
Il y a eu aussi un but refusé en fin de match…
J’aurais bien aimé voir le match à 3-2 à dix minutes de la fin, car là je pense que ça pouvait tourner. Si on mérite d’avoir deux penalties au Parc, il faut les siffler, et il y aurait pu en avoir un sur la main non sanctionné de Zaire Emery à la 79e minute. Je n’ai pas revu le but refusé à Alidu (Seidu, à la 86’)…
Le réveil a été trop tardif ?
Oui, car il est arrivé à 3-0, mais il est arrivé quand même. On est encore en développement, et on verra au match retour dans quelques mois comment on aura avancé et comment on sera capable de résister à ce type d’adversaire. Ce type de test arrive tôt dans notre saison, vu où on est, le changement de système récent, avec beaucoup de choses à reconstruire ensemble. C’est un parti pris sur lequel il faut insister au-delà de ce match, on va rencontrer un autre gros calibre avec Monaco samedi prochain chez nous. On a un certain type d’effectif qu’il faut essayer d’optimiser dans ce sens-là.
Où se situe la marge de progression de votre équipe dans ce système ? Sur le plan technique, au niveau des pistons ?
Il y a différents secteurs… On savait que l’on serait soumis à une forte pression au Parc, et j’avais demandé aux défenseurs centraux de prendre beaucoup de responsabilités dans les sorties de balle, cela nous a parfois coûté beaucoup. Dans la projection, les relations, le jeu combiné, on doit s’améliorer. Je crois aussi qu’on doit avoir beaucoup plus d’intensité et d’engagement quand on attaque la surface adverse. L’engagement doit être constant dans toutes les zones de terrain.
Techniquement, l’effectif a-t-il régressé cet été ?
Des éléments nous ont amené sur ce match-là à avoir pris certaines décisions (une seule recrue, Ostigard, au coup d’envoi). De très bons joueurs sont partis, avec un rendement technique très important, on s’ajuste par rapport à ce qu’on est capable de faire. On va adapter le style aux caractéristiques de cet effectif. C’est pour ça que je pense qu’aller presser l’adversaire, récupérer des ballons plus haut, nous permettra peut-être d’avoir moins de problématiques dans la construction du jeu et de valider autre chose. Un coach doit s’adapter à son effectif, mais je pense que techniquement, on sera capable de sortir les ballons de façon plus précise et plus rapide. Là, le PSG pressait bien, on le savait.
Vous trouvez le PSG meilleur collectivement que la saison dernière ?
C’est encore tôt pour comparer, mais clairement, ils ont une grosse maîtrise technique et sont forts dans les duels, même si on a peut-être aussi été insuffisants à ce niveau-là. Ils ont montré aussi quelques failles en fin de match, mais avec d’autres types de joueurs sur le terrain, ce qui a changé aussi la dynamique.
Dans un système inopérant, le club breton n'a pas su contrôler les attaquants parisiens et est descendu d'un cran dans son opération renouveau en enregistrant sa troisième défaite en autant de déplacements.
Depuis la trêve internationale de septembre, Julien Stéphan s'est orienté vers un 3-4-3 pour avoir plus d'assurance défensive et de caractère après les défaites à Strasbourg (1-3, le 25 août) et Reims (1-2, le 1er septembre). En 3-4-3, son équipe avait été efficace contre un fragile Montpellier (3-0, le 15 septembre) et contre Lens samedi dernier (1-1), à une minute près.
Parmi les points positifs, il y avait l'aspect défensif, dans l'engagement et le pressing, et il restait à amener plus d'occasions et de monde dans la surface.
Mais au Parc des Princes, vendredi soir, les Rennais n'ont pas pris forme dans ce schéma qui est d'ailleurs devenu plus souvent 5-2-3 ou 5-4-1, et les attaquants du PSG ont fendu son assise défensive. « On est en train de reconstruire ensemble, ça fait trois matches qu'on joue avec cette animation, soulignait Stéphan, vendredi soir. Il y avait aussi des magiciens en face, capables d'éliminer plusieurs joueurs en même temps et de faire des différences énormes. »
Rennes a rarement pu récupérer le ballon très haut, si ce n'est par moments en première période, et le duo du milieu Santamaria-Matusiwa n'a pas toujours su où donner de la tête face aux trois milieux et aux déplacements parisiens. Après quoi la fébrilité s'est diffusée dans la défense quand les attaquants parisiens ont su accélérer.
Stéphan avait procédé à un changement en lançant pour la première fois Leo Ostigard axe droit à la place de Hans Hateboer, et l'association du Norvégien avec Lorenz Assignon côté droit a été particulièrement fragile quand Barcola a passé la vitesse supérieure ou quand Ruiz s'incrustait dans cette zone.
Des pistons en mal de régularité De l'autre côté, ce fut tout aussi compliqué pour Adrien Truffert face à la qualité et à vitesse du duo Hakimi-Dembélé, mais l'erreur est venue de Christopher Wooh quand Rennes était dans le camp parisien, avec une perte de balle au milieu qui a débloqué le match pour Paris.
La défense rennaise a aussi parfois été livrée à elle-même après la pause entre la volonté des uns d'essayer de réagir et celle des autres de ne pas trop se découvrir, et Paris a tranché en profitant des espaces laissés par les Rennais. Stéphan a changé des hommes dans sa défense à 2-0 (Hateboer pour Assignon, Faye pour Ostigard), mais le mal était fait et c'est une nouvelle erreur technique de Faye qui a entraîné le contre du troisième but parisien.
Avant d'affronter Monaco le week-end prochain, Julien Stéphan aura donc des réglages à effectuer pour mieux animer ce schéma sur les transitions défensives et être plus dangereux. La défense reste un chantier après une saison marquée par les difficultés de la charnière axiale Omari-Theate, qui n'est plus là.
2 Le nombre de matches à l'extérieur où Rennes a encaissé au moins trois buts cette saison (vendredi et à Strasbourg, 1-3). Soit autant que sur l'ensemble de la saison dernière. Dans le cru 2024-2025, Ostigard, Hateboer et Faye sont venus renflouer le secteur, mais le Norvégien ne s'est pas encore imposé, le Néerlandais prend ses marques à différents postes et Faye, arrivé de Barcelone, commence à être prêt. Christopher Wooh a pris un statut de titulaire qu'il n'avait pas ces deux dernières saisons et Alidu Seidu offre des garanties, mais tout cela reste à peaufiner. Et pour le moment, les pistons Assignon et Truffert, remplacés vendredi, ont dû mal à être dominants et réguliers dans leurs couloirs.
Et Mandanda n'a pas pu faire de miracles face à la justesse parisienne. Ce Rennes reste donc en reconstruction et n'était pas de taille vendredi à contrarier le PSG, ni défensivement ni offensivement. Car l'équipe bretonne n'a pas eu non plus de grosse occasion avant le penalty du 3-1, ce qui est aussi regrettable.
Qu’on se le dise, le PSG version 2024-2025 n’a rien à voir avec ses prédécesseurs. Les stars ne sont plus à la gouvernance d’un club qui mise sur la jeunesse et le collectif, avec une équipe où le danger peut venir de partout. Cela fait peut-être moins peur sur le papier mais demeure tout aussi dangereux une fois dans la réalité du jeu.
Néanmoins, cette équipe, encore en construction, reste prenable, perfectible, à condition d’être bousculée par l’agressivité adverse, l’envie d’arracher tous les ballons et celle de faire mal, comme à Reims la semaine passée. Autant de choses que n’ont pas réussi des rennais apathiques une bonne partie du match.
Barcola en homme du match Alors la fin de match, oui, laissera peut-être quelques utopiques regrets, à 3-1, à ceux qui auront oublié les 70 premières minutes, tranquillement contrôlées par un PSG en mode éco avant d’affronter Arsenal la semaine prochaine en Ligue des Champions. Jamais poussé dans ses retranchements, le onze de Luis Enrique a dicté le tempo à sa guise, misant sur la qualité et la percussion de Bradley Barcola et sur les dribles chaloupés suivis de tirs de pupille d’Ousmane Dembelé.
Suffisant pour mettre la panique sur chaque attaque dans une défense rennaise jamais dans le bon tempo, à l’inverse de son match de dimanche dernier contre Lens. Peu rassurant, Leo Ostigard n’a pas marqué de points, pas plus que des joueurs de couloir en difficulté offensivement comme défensivement. Pour illustration, Lorenz Assignon sortait avant l’heure de jeu. Très bon contre Lens, on pouvait d’ailleurs s’interroger sur la présence sur le banc d’Hans Hateboer. Même constat pour Albert Gronbeak, lui aussi hors du onze de départ.
D’abord sauvé par la VAR Comme trop souvent, Rennes est généreux à l’extérieur et offre le premier but à la demi-heure de jeu, avec Christopher Wooh, comme à Strasbourg, peu inspiré de se lancer dans une montée balle au pied en plein rond central face à Dembelé au contre, qui sert Neves. Celui-ci trouve ensuite Bradley Barcola, malgré un tacle limite de Baptiste Santamaria et l’enroulé du droit de l’international français ne laisse aucune chance à Steve Mandanda, déjà sauvé par la VAR à la 4' avec un but refusé à Marquinhos pour un hors-jeu préalable.
Paris devant n’a pas non plus eu à forcer son talent défensif, les attaques rennaises étant réduites à peau de chagrin. Un tir contré, un pressing dangereux et c’est tout. Aucune combinaison, pas de dédoublement par les côtés, Rennes avait déjà accepté son sort bien avant que l’affaire ne soit réellement ficelée.
But de Seidu, Rennes y a cru…et puis non ! Le second but parisien, dix minutes après le repos, après un nouveau but refusé aux Parisiens pour un hors-jeu logique d’Hakimi (48'), confirmait la tendance du match, avec une nouvelle frappe enroulée de Barcola du même endroit qu’en première période, cette fois-ci sur le poteau gauche de Mandanda. Personne, cependant, ne suit et Lee peut, de la tête, tranquillement, doubler la mise (3-0, 68'). Malgré des parades de haut vol pour retarder l’échéance, le gardien rennais ne peut que constater les dégâts.
Devant, Paris est alors dans un fauteuil et Rennes, qui s’était pourtant un peu remis à l’endroit en fin de première période, en grande souffrance. Le 3-0 est imminent et intervient avec un bon centre d’Achraf Hakimi, parti dans le dos de Christopher Wooh et conclut par Bradley Barcola, qui s’offre un doublé remarquable (68', 3-0).
Luis Enrique fait ses rotations, puis Beraldo sur un corner repoussé péniblement, fait main. Un pénalty, seule vraie solution pour sauver l’honneur, permet à Arnaud Kalimuendo de marquer son troisième but de la saison (75'). Le début du temps fort rennais, d’une dizaine de minutes, avec une sortie ratée de Safonov, puis une parade pour le gardien russe sur une frappe lointaine d’Albert Gronbeak, entré en jeu.
Amine Gouiri s’essaie aussi de loin, juste au-dessus tandis que Seidu pense réduire le score mais voit son but refusé pour une main pourtant involontaire lui permettant de se remettre le ballon en course (87'). Malgré sept minutes d’arrêts de jeu, Rennes ne recolle pas et Randal Kolo Muani rate même d’un rien le 4-1…
Et maintenant, place à Monaco… Logiquement, Paris prend trois points, Rennes trois buts et une troisième défaite en trois matchs à l’extérieur. Mais Rennes n’a surtout pas suffisamment proposé, pas combattu face à un PSG pourtant abordable. Amine Gouiri, jamais trouvé durant la partie comme son comparse de l’attaque Arnaud Kalimuendo, semblait pourtant plutôt satisfait du match de l’équipe au micro de BeIn Sport l’issue de la rencontre : « On a fait 30 premières bonnes minutes et on a pris ce but qui fait mal. Malgré ce but, on est partis les chercher, on a eu des occasions et on a été aussi dangereux qu’eux mais ils ont été meilleurs techniquement.
Quand on ratait nos pressings, ça laissait beaucoup d’espaces et ils ont été efficaces . Ils ont été efficaces. Sur le 3-2, si le but est accordé, c’est pas la même fin de match mais il y a de bonnes choses à retenir. On est tombés sur une belle équipe de Paris et c’est dommage.» Chacun sa vision mais celle-ci parait tout de même étonnante…
Nous ne nous sommes pas procuré assez d’occasions Julien Stéphan, lui, reconnaissait en conférence de presse avoir « été dominé par une équipe capable de sanctionner sur des transitions très longues et de sanctionner sur les pertes de balle. Mon regret, ce sont les ballons récupérés dans les 30 derniers mètres non bonifiés. Défendre dans notre partie de terrain aurait été trop compliqué pour nous, on voulait les presser haut.
Il y a eu des phases très intéressantes. On prend le premier but dans un temps fort pour nous et ça ne se matérialise pas. Mais nous ne nous sommes pas procuré assez d’occasions. J’aurais bien aimé voir le match à 3-2 à dix minutes de la fin. Après au Parc, si on doit nous siffler deux penalties, on doit nous siffler deux penalties même si bien sûr, la rencontre ne se joue pas là-dessus. »
Trois défaites en trois matchs à l’extérieur Penalty ou pas, main injustifiée ou non, le Stade Rennais doit faire nettement mieux et montrer un autre visage à l’extérieur s’il veut ambitionner quoi que ce soit cette saison. Le PSG a de la qualité, certes, mais n’a rien d’invincible et Monaco, qui se présentera au Roazhon Park le week-end prochain, est au moins pour le moment du même niveau, sinon meilleur, que le leader du championnat dans les contenus proposés, avec une puissance offensive de feu et une défense très hermétique.
Pour prendre des points et rester au contact d’un premier wagon qui file à toute allure, il faudra une très grosse performance collective et une toute autre animation associée à l’efficacité dans chaque surface pour se remettre à l’endroit, avant un derby à Brest qui pourrait peser lourd. Si nous ne sommes qu’au début de la saison et que le mot urgence reste prématuré, certains indicateurs ne sont pas bons et interrogent.
Pour couper court à cela, les Rennais savent ce qu’il leur reste à faire mais le défi s’annonce très relevé. Et c’est aussi dans ces moments-là que peut démarrer une histoire. Aux Bretons de se saisir de cette opportunité et autrement qu’en cette triste soirée parisienne.