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Averti à Reims, Leo Ostigard (Rennes) suspendu pour la réception de Montpellier

Le défenseur central norvégien Léo Ostigard est suspendu pour Rennes - Montpellier, dimanche 15 septembre 2024, après avoir reçu trois cartons jaunes sur les trois derniers matchs de Ligue 1.

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Le Stade Rennais devra faire sans Leo Ostigard pour la réception de Montpellier, dimanche 15 septembre 2024 (15 h). Le défenseur central norvégien a, en effet, reçu trois cartons jaunes sur les trois derniers matchs de Ligue 1, dont un avertissement reçu à Reims reçu dans les ultimes secondes du match.

Réunie mercredi, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a donc prononcé sa suspension pour la prochaine rencontre de Ligue 1. Arrivé de Naples cet été, Ostigard a réalisé des débuts remarqués avec Rennes, titulaire lors des trois premières rencontres de la saison et buteur, à Reims (1-2).

La programmation des matches contre Lens et le Paris SG est connue

Après la réception de Montpellier dimanche 15 septembre (15 h) lors de la 4e journée de Ligue 1, le Stade Rennais recevra Lens le samedi 21 septembre puis se déplacera au Parc des Princes pour affronter le Paris SG le vendredi 27 septembre.
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Alors que la trêve internationale marque une pause de quinze jours en Ligue 1, on connaît désormais la programmation des matches du Stade Rennais du mois de septembre.

Le prochain match des Rouge et Noir sera contre Montpellier au Roazhon Park, le dimanche 15 septembre à 15 h, comptant pour la 4e journée.

Ensuite, Rennes recevra à nouveau, ce sera contre Lens le samedi 21 septembre à 19 h. Lors de la 6e journée, le SRFC enchaînera avec un déplacement au Parc des Princes pour affronter le Paris SG, match programmé le vendredi 27 septembre à 21 h.

Ces trois rencontres seront toutes diffusées sur DAZN.

Le Stade Rennais déçoit de nouveau à Reims

Pour son deuxième match consécutif à l’extérieur après son revers à Strasbourg, le Stade Rennais se déplaçait cette fois-ci en Champagne pour affronter l’une de ses bêtes noires en Ligue 1, le Stade de Reims. Malgré l’ouverture du score précoce de Leo Ostigard sur corner, les Bretons ont ensuite craqué à deux reprises, en fin de première période et en début de seconde, et s’inclinent pour la deuxième fois en trois matchs.

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Au-delà du résultat, c’est bien le contenu qui inquiète, tant offensivement que défensivement. S’il faudra du temps pour trouver des automatismes avec un effectif totalement chamboulé, le peu de combinaisons offensives et les faiblesses défensives rappellent beaucoup trop les fragilités entrevues la saison passée et donnent une impression de surplace à gommer très rapidement, y compris dans un état d’esprit trop prompt à accepter la défaite ou les contre-temps…

Tout avait pourtant bien commencé. Une première fois décisif grâce à un retour express sur Munetsi, le défenseur Leo Ostigard ouvre le score quelques minutes plus tard sur corner. Étrangement seul aux six mètres, le norvégien place sa tête qui, déviée, prend le chemin des filets (0-1, 12’).

Amine Gouiri loupe le ballon du 1-2
Une entame idéale, mais un cache-misère de ce qui va suivre. Reims remet petit à petit le pied sur le ballon et va enchaîner les occasions. Diakhité, lui aussi seul aux six mètres, ouvre d’abord trop son pied, puis, sur corner, Steve Mandanda s’emploie pour détourner une tête d’Agbadou. Mais à force de concéder des occasions, le SRFC finit par céder. Encore une fois bien trop seul dans la surface, Ito a tout le loisir d’ajuster sa tête et trompe le portier rennais. Reims égalise juste avant la pause, logiquement (1-1, 40’).

Au micro de DAZN, le capitaine Steve Mandanda regrettait les erreurs répétées : "Il y a beaucoup de déception parce qu’il y a beaucoup de choses qui se répètent sur les deux matchs (cf : avec le match à Strasbourg). Nous manquons de solidité défensive et nous les laissons faire trop facilement. Nous avons aussi des situations pour mener 2-1 et on ne les met pas, donc il y a beaucoup de frustration". Car Rennes a eu l’opportunité de reprendre les devants dans cette rencontre, mais va être instantanément puni de son manque de réalisme.

Dès l’entame de seconde période, sur une récupération haute, Amine Gouiri est parfaitement servi au second poteau par Arnaud Kalimuendo, mais sa frappe ne trouve pas le cadre. Un raté et la punition dans la foulée. Sur l’action qui suit, Diakhité prend le dessus de la tête sur Ostigard et bat Steve Mandanda qui touche pourtant le ballon, mais le cuir rentre avec l’aide du poteau (2-1, 48’). Le gardien rennais qui va ensuite éviter aux siens de sombrer avec deux interventions décisives.

Steve Mandanda : "Nous sommes aussi conscients que ça n’allait pas être simple. Il y a eu énormément de changements et il y a beaucoup de nouveaux qui sont là. C’est aussi de les adapter du mieux possible"

Une trêve bien venue
D’abord sur sa ligne avec un arrêt réflexe du pied, puis en remportant son duel face à Diakhité, lancé seul dans le dos de la défense. Malgré les entrées en jeu notamment d’Henrik Meister et du Colombien Andrès Gomez, qui disputait ses premières minutes en "Rouge et Noir", le SRFC ne trouve pas de solutions. Baptiste Santamaria fait passer un dernier frisson, mais sa frappe lointaine est claquée en corner par le portier rémois. Après six minutes de temps additionnel, mais sans la fameuse dernière opportunité, le Stade Rennais s’incline à Reims (2-1).

Une deuxième défaite en trois matchs et un collectif toujours en rodage : "Nous sommes aussi conscients que ça n’allait pas être simple. Il y a eu énormément de changements et il y a beaucoup de nouveaux qui sont là. C’est aussi de les adapter du mieux possible. Donc même si c’est frustrant, nous savions que ça allait être dur et nous devons continuer à travailler pour trouver de la solidarité", poursuit Steve Mandanda.

La trêve arrive presque à point nommé tant les manques ont été criants sur les deux derniers matchs et l’occasion de peaufiner certains réglages avec les nouveaux venus. Les "Rouge et Noir" retrouveront leur public après la trêve avec la réception de Montpellier. Le club héraultais n’a pas encore gagné cette saison et la victoire est la seule alternative pour la prochaine sortie au Roazhon Park.

C’est une certitude, ce Stade Rennais aura besoin de temps, mais ne peut pas se permettre de prendre trop de retard non plus. Il faudra vite trouver des solutions, intégrer les derniers arrivés dont Jota, dont le talent et la créativité sont attendus au plus haut point. Retrouver l’Europe passera par là.

En Champagne, les Rouge et Noir font pschitt

Fragile et sans idée collective, incapable de réagir dans une deuxième période indigente, le SRFC a manqué de tout et perdu un deuxième match consécutif à l’extérieur, dimanche 1er septembre à Reims (2-1). Les interrogations vont continuer à fleurir…

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Il faut sûrement être un peu patient avec ce Stade Rennais tourneboulé par le mercato. Mais le temps est une donnée très relative en football. Notamment quand on est le SRFC, que l’on nourrit des ambitions, et que l’on veut faire oublier une dernière saison très décevante.

On l’avait déjà dit, les inconnues sont nombreuses avec cette équipe. Le match de ce dimanche, disputé au passage avec 7 joueurs de la saison dernière au coup d’envoi, n’a en rien fait avancer le schmilblick. Il a surtout rappelé les problèmes de la saison dernière, renforcé les interrogations, voire les doutes.

Il n’y a rien eu de rassurant dans cette prestation rennaise, passable en première période, totalement ratée et passive en deuxième. Ostigard avait pourtant ouvert le score de la tête, sur un corner de Blas (13’). Mais les vagues rémoises ont trop facilement fissuré un bloc défensif friable.

Stéphan ne va pas échapper aux critiques
Comme à Strasbourg la semaine d’avant, Rennes a perdu trop de duels, s’est trop fait bouger. Ito a égalisé de la tête après un atermoiement général (41’). "La première demi-heure, on était dedans, avec des combinaisons à droite (entre Blas et Hateboer), du répondant, des occasions, puis on a commencé à décliner", a soupiré Julien Stéphan.

Le tournant du match a été cette vendange de Gouiri, dès le retour des vestiaires. Face à Diouf, l’Algérien a visé au-dessus. Juste derrière, Diakité est monté sur Ostigard pour punir à nouveau de la tête le SRFC (48’).

Ensuite ? Rideau. Pas de révolte. Pas d’idées avec le ballon, pas d’énergie, pas de liant. Le quasi-néant. "Après leur deuxième but, on a été défaillant dans beaucoup de domaines, a reconnu Stéphan. On a fait très peu, dans tous les secteurs du jeu. On a changé des choses assez vite en faisant rentrer des joueurs, mais il y a eu assez peu d’impact."

Le coach avait l’œil noir. La déception marquait son visage. Il sait qu’il est attendu, lui aussi, en ce début de saison. Qu’il ne va pas échapper aux accusations. Il va être forcément jugé sur les résultats, sur sa capacité à mener cette barque avec plus d’allant dans le jeu.

Il est surtout apparu très contrarié par l’absence de répondant de son équipe une fois menée. Une vieille rengaine déjà connue la saison passée. "C’est la grosse déception de la journée… On doit changer ça. On ne réussira pas tout, il peut y avoir des erreurs, mais être aussi peu intense sur la deuxième période, ce n’est pas normal. On doit montrer du caractère en toutes circonstances, y compris dans la difficulté."

Recherche toujours leaders
Dans son sillage, Steve Mandanda a maugréé : "On a l’impression de revivre les mêmes scenarii à l’extérieur que la saison passée, malgré les changements ! Il faut être plus costaud à l’extérieur quand on mène 1-0. Il peut y avoir un manque de liant technique, mais dans l’engagement, l’agressivité, on se doit de répondre présent."

Mentalement, Rennes n’y était pas. Aucun leader n’a semblé se manifester sur le terrain, quand l’affaire a commencé à tourner au vinaigre. Et quand cela s’ajoute à des déficiences dans le déploiement collectif, la prise d’initiative, la justesse, la solidité défensive… "Je ne peux pas être inquiet au bout de trois journées, mais en revanche, je suis lucide sur nos manques, a lancé Stéphan. Il faut plus de caractère, d’intensité dans ce que l’on produit. On vient de jouer deux équipes qui l’ont été, plus que Lyon lors de la première journée…"

Ce succès resté sans lendemain apparaît déjà lointain. Quinze jours de trêve internationale s’ouvrent avant la réception de Montpellier, sans une cohorte de joueurs qui vont partir en sélections. Cela ne va pas aider à se rassembler et travailler fort, pour que des choses changent vite.

Reims - Rennes : le résumé du match

Le Stade Rennais tombe pour la deuxième fois consécutive en championnat après son revers à Reims (2-1), dimanche.

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Après son revers à Strasbourg (3-1), dimanche dernier, le Stade Rennais est tombé encore une fois en championnat après son revers à Reims (2-1), dimanche. Malgré l’ouverture du score précoce de la tête de Leo Ostigard (13’) sur un corner tiré par Ludovic Blas, les hommes de Julien Stephan ne sont pas parvenus à conserver cet avantage. Fébriles défensivement, Steve Mandanda a longtemps retardé l’échéance mais a dû s’incliner par deux fois, sur un but de Junya Ito avant la pause (41’), puis une tête d’Oumar Diakité (48’), où il n’est pas exempt de tous reproches.

Rennes dans ses travers
Malgré leur large succès inaugural face à Lyon, les Rennais sont retombés dans leurs travers de la saison passée.

« Être aussi peu intenses sur la deuxième période, ce n’est pas concevable pour nous. L’absence de caractère, ce n’est pas une question d’expérience et de vécu commun », a estimé Julien Stephan, rapporte nos confrères de L’Union. Avec une équipe largement remodelée, Julien Stephan a du pain sur la planche.

La fiche technique

Arbitre : M. Vernice

Buts. Reims : Ito (41’), Diakité (48’) ; Rennes : Ostigard (13’).

Avertissements. Reims : Buta (31’), Okumu (90’) ; Rennes : Truffert (53’)

Reims : Diouf - Buta (De Smet, 86’), Okumu, Agbadou (cap), Sangui - Munetsi, Atangana, Fofana (Teuma, 72’) - Ito (Khadra, 81’), Diakité (Salama, 71’), Nakamura (Kipré, 81’). Entraîneur : Luka Elsner.

Rennes : Mandanda (cap) - Hateboer (Assignon, 72’), Ostigard, Wooh, Truffert (Seidu, 65’)- Blas (Meister, 72’), Matusiwa, Kamara (Santamaria, 72’), Gronbaek - Kalimuendo (Gomez, 64’), Gouiri. Non entrés en jeu : Gallon, Faye, Cissé, James. Entraîneur : Julien Stephan.

Rennes chute encore à Reims

Étrillé à Strasbourg le week-end dernier, le Stade Rennais a encore mordu la poussière à l’extérieur, cette fois sur la pelouse de Reims (2-1). En parallèle, Nice a surclassé Angers (4-1) pour enfin lancer sa saison tandis qu’Auxerre s’est sabordé au Havre (3-1).
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Si Diakité aurait pu égaliser dans la foulée avec une pointe de réalisme en plus (16e), il fallait attendre la 41e minute de jeu pour voir Ito transpercer de la tête Mandanda, jusqu’ici irréprochable à l’image de sa parade devant Agbadou (25e), et remettre les compteurs à zéro. Revigoré, Reims a renversé la situation en sa faveur au retour des vestiaires grâce à Diakité. Muet en championnat depuis mars dernier, l’attaquant ivoirien a sanctionné la défense rennaise tout en profitant d’une faute de main de Mandanda (2-1, 48e) pour verrouiller un succès précieux à son écurie. Un résultat qui permet à Reims de basculer dans la première moitié du classement tandis que Rennes, incapable de revenir dans la partie de par sa maladresse aux avant-postes, accuse le coup avec ce deuxième revers consécutif.

Julien Stéphan démission, la colère gronde à Rennes

La victoire du Stade Rennais face à l'Olympique Lyonnais ne fut elle qu'un mirage ? Battu le weekend dernier par le RC Strasbourg (3-1), Rennes s'est de nouveau incliné, ce dimanche, face au Stade de Reims (2-1) lors de la troisième journée de Ligue 1.

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Au delà de la défaite, c'est le contenu qui n'est pas au rendez-vous, et cela malgré un mercato conséquent validé par Julien Stéphan. Et de ce dernier, il en est question.

Pointé du doigt lors de la deuxième partie de saison dernière qui avait accouché d'une non qualification européenne, Julien Stéphan a un bilan plutôt inquiétant depuis fin mars dernier. En effet, le SRFC reste sur 8 défaites, 3 victoires et 1 nul lors des 12 dernières rencontres.

Un rythme très inquiétant qui agace au plus haut point les supporters du Stade Rennais. En effet, les "Stéphan démission" commencent à fleurir sur les réseaux sociaux, et notamment sur X. Las du manque d'identité de jeu proposé par Julien Stéphan, les fans du SRFC espèrent que la direction sportive rennaise va agir au plus vite.

Un mécontentement précoce mais qui n'est en rien surprenant, car avant même la reprise de la saison, un certain scepticisme était palpable sur les réseaux sociaux quant à la capacité de Julien Stéphan de faire franchir un cap au SRFC.

Toujours est-il que Julien Stéphan n'aura pas 36 000 jokers, et il ne serait pas étonnant que le directeur sportif Frédéric Massara ait déjà quelques noms en tête.

Défaillant dans beaucoup de domaines

Le Stade Rennais s’est incliné à Reims (2-1) dimanche 1er septembre, manquant de tout et de trop de choses, surtout dans une deuxième période très mauvaise. Le coach Julien Stéphan, œil noir, était très déçu en conférence de presse. Il a reconnu les défaillances de son équipe et regretté son manque de caractère. Un mal déjà vu…

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Le Stade Rennais s’est pris les pieds dans le tapis rémois ce dimanche 1er septembre en Ligue 1 et a subi une deuxième défaite consécutive à l’extérieur après celle de Strasbourg la semaine dernière. Au-delà du résultat, c’est le visage montré et le contenu qui interpellent. Découvrez la réaction du coach Julien Stéphan.

Je suis lucide sur nos manques
"C’est une défaite logique sur l’ensemble du match. On a montré trois visages, celui de la première demi-heure où on était dedans, avec des combinaisons sur le côté droit, du répondant dans l’intensité, avec quelques occasions. En fin de première période, on a déjà décliné sur l’aspect duel, intensité, et en début de deuxième période, on peut mener (avec une occasion énorme de Gouiri), puis dans la foulée on encaisse le deuxième but. Derrière, on a été défaillant dans beaucoup de domaines. On a fait très peu, dans tous les domaines du jeu. On a changé des choses assez vite en faisant rentrer des joueurs, mais il y a eu assez peu d’impact globalement, malgré les efforts d’Andres Gomez.

Le manque de réaction une fois mené ? C’est la grosse déception de la journée. On doit changer ça. On ne réussira pas tout, il peut y avoir des erreurs, mais être aussi peu intense sur la deuxième période, ce n’est pas normal. On doit montrer du caractère en toutes circonstances, y compris dans la difficulté.

Je ne peux pas être inquiet au bout de trois journées, mais en revanche je suis lucide sur nos manques. Il faut plus de caractère, d’intensité dans ce que l’on produit. On vient de jouer deux équipes qui l’ont été, Lyon l’avait été beaucoup moins…"

Deux préoccupations émergent et surtout après le match contre Strasbourg

Le Stade Rennais a vécu une après-midi tumultueuse lors de son déplacement à Strasbourg, où il a subi une défaite de 3-1. Cette rencontre a mis en exergue des préoccupations majeures, notamment une défense qui semble avoir perdu de sa solidité, rappelant des souvenirs douloureux de la saison précédente. Le but contre son camp de Christopher Wooh illustre parfaitement les lacunes défensives qui persistent au sein de l’équipe bretonne.

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Les problèmes ne se limitent pas à la défense. Les choix tactiques de l’entraîneur Julien Stéphan ont également été scrutés avec attention. Bien que la performance contre l’Olympique Lyonnais ait été prometteuse, les ajustements effectués pour ce match se sont révélés peu judicieux. Le repositionnement d’Adrien Truffert en milieu relayeur gauche a suscité de vives critiques, tant de la part des supporters que des analystes. Ce changement a déséquilibré l’équipe, entravant sa capacité à reproduire la cohésion et l’efficacité observées lors de la précédente rencontre au Roazhon Park.

Cette défaite soulève des interrogations quant à la capacité de l’équipe à rectifier ses erreurs rapidement. Les premières critiques à l’encontre de Julien Stéphan émergent déjà, mettant en lumière une gestion tactique qui pourrait avoir des conséquences néfastes si elle n’est pas ajustée promptement. La saison étant encore à ses débuts, Rennes doit agir rapidement pour éviter une spirale négative.

Les défis auxquels l’équipe fait face, tant sur le plan défensif que tactique, annoncent des semaines de travail acharné pour Julien Stéphan et son staff. Il sera crucial pour eux de trouver des solutions efficaces afin de répondre aux attentes élevées des supporters rennais. Le prochain match contre Reims s’annonce comme un test décisif pour évaluer la capacité de réaction de l’équipe face à l’adversité.

Comment les Strasbourgeois ont renversé La Meinau

Confrontés à une grève des encouragements en début de match, les Strasbourgeois ont finalement emporté leur public en battant Rennes, et surtout en proposant du jeu.
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"Ensemble." En français, une langue qu'il compte maîtriser rapidement, notamment avec l'aide de son adjoint Kalifa Cissé, Liam Rosenior a prononcé plusieurs fois ce mot si important pour lui. Au sortir du joli succès obtenu par les siens contre Rennes, l'entraîneur anglais de 40 ans avait "la chair de poule". "L'ambiance était incroyable, a-t-il expliqué. Les sensations au coup de sifflet final, les chants des fans. On voulait leur faire plaisir." Le Racing a réussi sa mission. Ce n'était pas gagné.

Une semaine après un communiqué de protestation anti-BlueCo (le consortium américain qui a racheté le club en mai 2023) des Ultra Boys 90, groupe de supporters le plus important du kop, le KCB s'est joint à la grève des encouragements de quinze minutes au début de chaque match. "Il s'agit d'entrer en contestation face à un système qui détruit à terme l'institution. Les cibles sont les investisseurs et les actionnaires qui manquent de respect au RCS. Ceci se traduit par la transformation du club en centre de formation de Chelsea (dont BlueCo est également l'actionnaire majoritaire)", pouvait-on notamment lire dans un communiqué publié samedi.

En plus de cette fronde, finalement assez peu suivie, la Meinau est en travaux. Il manque une tribune entière, la Sud, et la capacité du stade est ramenée à 19 000 places. Elles étaient toutes occupées, hier, comme d'habitude. Les supporters présents au stade ont rapidement pu s'enthousiasmer pour la prestation offensive de leurs protégés.

"Mes jeunes ont de l'énergie à revendre !"

Liam Rosenior, entraîneur de Strasbourg

La première période alsacienne a été aussi enivrante qu'à Montpellier (1-1, dimanche dernier). Le revenant Andrey Santos a ouvert le score sur un corner de Dilane Bakwa mal dégagé par la défense (23e). Le milieu brésilien de 20 ans, de nouveau prêté par Chelsea, a pu fêter sa paternité prochaine en mettant le ballon sous son maillot. Il a surtout pu rallumer la flamme dans le coeur des supporters du RCSA, qui s'étaient vite amourachés de sa technique et de sa science du jeu en fin de saison dernière.

"Je voulais revenir ici parce que l'atmosphère y est différente. Je me sens à la maison", a-t-il souri après une rencontre qui a vu son équipe tirer onze fois au but (dont huit dans la surface) et marquer à trois reprises (Emegha, 48e, et Wooh contre son camp, 87e). Dans le temps additionnel, deux autres recrues se sont distinguées : Félix Lemaréchal a servi Sékou Mara qui a battu Steve Mandanda mais le but a été refusé pour un hors-jeu au départ de l'action.

"J'adore ce style de jeu", a rigolé le gardien Karl-Johan Johnsson, à qui Rosenior demande une prise de risques maximale dans ses relances. L'une d'elles, totalement manquée, a failli déboucher sur une égalisation à 2-2 (78e). "Ce n'est pas parfait, a reconnu l'entraîneur. Mais un mois après mon arrivée, je suis content de ce qu'on a montré. Ce que je veux, c'est que mes joueurs donnent 100 %. On ne gagnera pas tout mais au moins, on n'aura pas de regrets. À 2-0, on a reculé mais on apprend. Avec mon pressing haut, il faut être prêt à multiplier les efforts. Mes jeunes ont de l'énergie à revendre !" Hier encore, comme lors de la première journée, tous les joueurs de champ du onze de départ avaient moins de 23 ans.

Le Stade Rennais encore en construction, s’incline à Strasbourg (3-1)

A ceux qui pensaient l’affaire déjà dans le sac après le probant succès initial contre Lyon (3-0), la piqure de rappel fait mal et rappelle surtout qu’un groupe ne se construit pas en quelques semaines. Avec un effectif très fortement chamboulé, de nouveaux garçons aux différentes langues et cultures à « synchroniser » et intégrer ainsi qu’une identité de jeu à construire, le chantier est colossal et prendra du temps, qu’on se le dise !

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La patience est de mise à tous les étages, des supporters et dirigeants, et la confirmation d’une page à tourner avec beaucoup de travail à effectuer est là. Le Strasbourg « classe biberon » très réaliste ce jour, l’a rappelé. Sans oublier que le mercato n’est pas fini…

Comme un air déjà vu…
A la Meineau, rien n’a vraiment fonctionné comme prévu et tout ne s’explique pas par le prisme du « groupe à construire ». Des erreurs défensives rappelant étrangement celles de la saison passée, à l’image du troisième but de Christopher Wooh contre son camp à la 77' qui sonnait le glas des espoirs de son équipe.

La relance de l’international camerounais sur le second, directement sur Emegha ne restera pas inoubliable non plus tout comme le placement laxiste et le duel aérien perdu par Lorenz Assignon sur le premier. Il n’en fallait pas plus pour que les vieux démons ressurgissent, autour de deux joueurs déjà présents l’an passé, tout comme leur coach qui analysait ainsi les choses en conférence de presse : » On a pêché sur deux choses : notre comportement sur les coups de pieds arrêtés défensifs et notre inefficacité offensive, puisqu’on s’est créés plus d’occasions « . Un constat implacable qui interroge aussi sur les solutions proposées par le technicien a des maux largement vus la saison passée.

La titularisation d’Adrien Truffert dans le milieu en losange appelant une grosse débauche d’énergie par exemple, n’a pas convaincue, pas plus qu’Albert Gronbeak en grosse difficulté pour son second match. Là aussi le rappel de ne pas s’enflammer après un match réussi contre Lyon, de même qu’il ne faudra pas descendre en flamme le jeune danois après cette seconde sortie beaucoup plus mitigée.

Strasbourg plus réaliste que Rennes

Mené 1-0 à la 23' sur le but d’Andrey Santos, Rennes passe près d’égaliser sur son unique beau mouvement offensif de la première période où Amine Gouiri trouve la barre sur un service de Ludovic Blas. C’est un peu trop léger face à la fougue locale, malgré un gros pressing d’entrée de jeu souffrant néanmoins de précision et de justesse. Adrien Truffert offre un frisson aux « Rouge et Noir » juste avant la pause mais Johnsson claque au-dessus la mine du médaillé d’argent olympique.

Lors du second acte, Strasbourg passe trop vite devant (47') même si Ludovic Blas ramène l’espoir quelques minutes plus tard dans le camp breton tout en sang-froid, quelques minutes après avoir manqué une belle occasion (57'). Rennes aura alors son temps fort, sans réelle occasion et comme à sa mauvaise habitude, se punira seul avec le contre son camp de Christopher Wooh.

La vie sans Benjamin Bourigeaud…
Dès lors l’affaire est pliée et un but strasbourgeois est même refusé à Sekou Mara pour hors-jeu lors des arrêts de jeu. Un 4-1 aurait été clairement bien trop sévère pour un Stade Rennais qui connaît le refrain mais doit rapidement modifier la partition.

On le sait depuis samedi, de sources concordantes et confirmé par de nombreux médias, ce sera sans son plus fidèle virtuose depuis sept ans, Benjamin Bourigeaud, dont le départ devrait être officialisé ce lundi pour le Qatar et Al Duhail, va manquer à une équipe qui devra apprendre la vie sans son numéro 14.

Le manque va être là, pour les supporters et observateurs, ainsi que coéquipiers, mais la vie du football est ainsi faite et ne tolère ni les regrets, ni la nostalgie. Seul le match qui vient compte, le reste… La présence du joueur à Strasbourg n’aurait peut-être rien changé à l’issue de la rencontre, nul ne le sait mais l’histoire se termine et un nouveau livre s’ouvrira dès dimanche prochain à Reims, avec l’obligation de rebondir, avec l’intégration probable au groupe des nouveaux confirmés (Mikayil Faye) et annoncés (Jota et peut-être d’autres encore à venir). Aussi angoissant qu’excitant…

Du mouvement à venir pour clôturer le mercato
D’ici là, Arnaud Kalimuendo, Lorenz Assignon, Arnaud Truffert ou encore Baptiste Santamaria et Ibrahim Salah, pour ne citer qu’eux, pourraient aussi plier bagage, excusez du peu, pour potentiellement autant d’arrivées. Quel sera le visage définitif du Stade Rennais ?

Au 1er septembre, juste avant la première trêve internationale, avec une solide équipe de Reims à défier et un patchwork à peaufiner, un nouveau test grandeur nature attend Julien Stéphan et ses hommes. Avec une autre copie espérée que celle rendue en Alsace et si possible, un ou trois points pour laisser le moins de place possible au doute. Un élément si perturbateur présent l’an passé que le Stade Rennais se passerait bien de recruter de nouveau !

Le Stade Rennais victime de la classe biberon strasbourgeoise

Le Stade Rennais n’a pu contenir la fougue strasbourgeoise, ce dimanche (3-1). Les joueurs de Julien Stephan ont affiché une fragilité défensive qui devra être corrigée.

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Étincelant face à Lyon en ouverture (3-0), Rennes est tombé à Strasbourg (3-1), battu par la surprenante jeune garde alsacienne, ce dimanche, après-midi lors de la deuxième journée de Ligue 1 au stade de la Meinau.

Après un match nul à Montpellier (1-1) pour leurs débuts, les Strasbourgeois grimpent au cinquième rang en attendant le dernier match du week-end entre Marseille et Reims (20 h 45), tandis que les Rennais sont huitièmes.

Très actif sur le marché des transferts avec ses onze recrues pour un montant avoisinant les 60 millions d’euros, Strasbourg a réussi une prestation prometteuse dans une Meinau en chantier.

Le travail du nouvel entraîneur alsacien Liam Rosenior semble déjà porter ses fruits. Derrière un Dilane Bakwa étincelant, impliqué dans les trois buts alsaciens, les recrues Diego Moreira (20 ans), Caleb Wiley (19 ans), Guéla Doué (21 ans) ou encore Sekou Mara (22 ans), qui s’est vu refuser le quatrième but par la VAR, ont montré de belles intentions.

Les Strasbourgeois ont été logiquement récompensés après leur premier corner de la partie tiré par Bakwa et mal repoussé par la défense bretonne, profitant au Brésilien Andrey Santos (1-0, 23’).

Fin de match à sens unique
Rennes, sans Benjamin Bourigeaud, en partance, n’a réagi que trop mollement même si Amine Gouiri a trouvé la barre transversale (27’) avant un tir puissant d’Adrien Truffert bien claqué par le gardien strasbourgeois Karl-Johan Johnsson avant la pause (44’).

Le RCSA a doublé le score au retour du vestiaire à l’issue d’une nouvelle phase arrêtée : un coup franc de Bakwa, encore à la manoeuvre, mal dégagé par Christopher Wooh. Le Néerlandais Emmanuel Emegha ne s’est pas privé pour reprendre victorieusement (48’).

Piqués au vif, les Rouge et Noir se sont enfin décidés à jouer et ont logiquement réduit la marque d’un plat du pied astucieux de Ludovic Blas (2-1, 58’).

Strasbourg a ensuite souffert mais s’en est remis à son gardien, déjà étincelant à Montpellier, qui a repoussé les tentatives de Blas (67’) et Arnaud Kalimuendo (78’).

En fin de match, le Racing s’est même permis de reprendre deux longueurs d’avance avec un troisième but inscrit par Christopher Wooh contre son camp après un centre de… Bakwa, impliqué dans les trois buts strasbourgeois (3-1, 87’). Strasbourg avance, Rennes marque l’arrêt.

La fiche technique

Arbitre : E. Wattellier.

Buts. Strasbourg : Santos (23’), Emegha (48’), Wooh (87’ c.s.c.) ; Rennes : Blas (57’).

Avertissements. Strasbourg : Moreira (55’), Mara (89’) ; Rennes : Wooh (19’), Seidu (40’), Østigård (89’), James (90’).

Strasbourg : Johnsson - Doué, Sow, Sylla - Bakwa, Santos, Diarra (cap) (Nanasi 80), Doukoure (Mwanga 70’), Wiley (Senaya 80’) - Moreira (Lemaréchal 66’), Emegha (Mara 66’). Entraîneur : Liam Rosenior.

Rennes : Mandanda (cap) - Seidu (Kalimuendo 58’), Wooh, Østigård - Assignon (Hateboer 58’), Gronbaek (James 72’), Matusiwa, Truffert, Kamara - Blas, Gouiri (Meister 72’). Entraîneur : Julien Stéphan.

On s’est un peu battu tout seul

Le Stade Rennais a subi sa première défaite de la saison, ce dimanche 25 août à Strasbourg (1-3). Le coach Julien Stéphan a regretté l’inefficacité de ses troupes et l’attitude sur coup de pied arrêté défensif, avec deux des trois buts encaissés de cette manière.

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Le Stade Rennais s’est incliné pour la première fois de la saison à Strasbourg, au terme d’un match décevant qui n’a pas confirmé les bonnes dispositions vues contre Lyon. Retrouvez la réaction du coach rennais :

Julien Stéphan : « Je regrette notre comportement sur coup de pied arrêté défensif et notre inefficacité, car on a créé le double de danger de l’adversaire… On aurait pu revenir à 2-2 dans un temps fort en deuxième période. En première période, on a été défaillant sur les seconds ballons, on a eu peu de ballons de transitions, et cela a été mieux fait en deuxième. C’est regrettable car on s’est un peu battu tout seul. Mais je veux louer aussi le comportement à 0-2 dans une équipe en construction, on a eu le répondant mental et dans le jeu pour revenir. Le deuxième but a ouvert les espaces. On avait beaucoup travaillé les coups de pied arrêtés, mais il faut qu’on corrige beaucoup de choses, dans le dynamisme, l’attitude.

Le départ de Bourigeaud ? Bourige c’est Bourige, je n’avais pas prévu initialement de devoir me passer de lui. Il va falloir réfléchir jusqu’à vendredi prochain (fin du mercato) pour savoir comment réarticuler l’équipe. On verra selon les opportunités ce qui se passera. Si remplaçant il y a, il ne faudra pas comparer, mais faire en sorte de l’installer au mieux et de l’intégrer. »

Sans Bourigeaud, il va vite falloir écrire autre chose

En instance de transfert vers le Qatar, le milieu emblématique ne sera pas du déplacement à Strasbourg ce dimanche 25 août (17 h), où le Stade Rennais s’attend à se faire bouger par une équipe jeune et enthousiaste. Le coach Julien Stéphan va devoir recomposer dès maintenant une animation sans lui dans l’entrejeu.

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Un parfum de nostalgie, amer plus que doux pour beaucoup de supporters rouge et noir, flottera ce dimanche en fin d’après-midi sur la Meinau, dans l’ombre de l’attachant Benjamin Bourigeaud. Il y aura ce sentiment de la fin d’une époque qui aura marqué à jamais les cœurs d’ici, et tirera quelques larmes.

Il y a pourtant un match à jouer, trois points à aller chercher, une confirmation à obtenir après le 3-0 de l’OL. Et cela s’annonce imprévisible face aux moins de 23 ans strasbourgeois, l’une des plus jeunes équipes de l’histoire de la L1. Ceux-ci promettent plus d’engagement, de pressing, d’intensité que les Lyonnais. Il faudra les pousser à l’erreur sans penser à l’absence d’un monument qui ne l’avait quasiment jamais été, durant son septennat rennais.

Bourigeaud est en instance de transfert vers Al-Duhail, où il devrait signer 3 ans la semaine prochaine. Le club qatari et le Stade Rennais avaient hier quasiment ficelé les modalités d’un accord de transfert, comme annoncé à la mi-journée sur notre site internet.

Le milieu en losange devrait être maintenu
Le deal tournerait autour de 10 millions d’euros, seuil d’exigence rennaise depuis le départ. Bourigeaud est donc resté en Bretagne. « À partir du moment où les joueurs sont là et qu’on a des échanges francs sur leur investissement, s’ils sont disponibles physiquement et mentalement, ils postulent, disait vendredi Julien Stéphan, au sujet de la gestion des potentiels partants que pourraient encore être Kalimuendo, Assignon voire Truffert. Après, si j’estime qu’ils ne sont pas prêts, on prend le parti de n’intégrer que des joueurs pleinement investis sur la mission du week-end. »

Pourquoi le Qatar, à 30 ans, alors que son niveau reste élevé ? Bourigeaud avait cette fois définitivement décidé de quitter la maison et l’environnement rennais. Pour des raisons plus personnelles et familiales que sportives voire même financières, même si le chèque du Golfe a fait son effet.

On peut le regretter, ou simplement respecter un choix qui n’appartient qu’à lui. Malgré la volonté du club de le conserver, il y avait aussi un « gentleman agreement » entre Bourigeaud et le SRFC pour qu’il puisse assouvir ses envies d’ailleurs, si les deux parties s’y retrouvaient.

Sportivement, Rennes s’y retrouvera-t-il justement ? Là est la question, alors que le club s’est mis en quête d’un « remplaçant » à Bourigeaud dans l’entrejeu. Malgré une dernière saison heurtée, le n°14 pesait lourd en termes statistiques, et cela reste un leader d’efforts.

Stéphan va devoir adapter son animation dès ce dimanche. Il pourrait bifurquer vers une formule en 4-3-3 ou 4-2-3-1, d’autant que Kalimuendo en pointe et Andres Gomez à l’aile sont désormais disponibles. Mais on peine à imaginer qu’il remise tout de suite au placard son 4-4-2 avec un milieu en losange qui prend ses repères depuis plusieurs semaines.

Dans l’entrejeu, le polyvalent Hateboer pourrait dépanner, Gronbaek être décalé à droite aussi. L’option la plus classique se nommerait Santamaria (comme en fin de match contre Lyon, mais c’est davantage un n°6 qu’un relayeur), la plus osée Jordan James.

Le jeune milieu gallois est un combattant, cela lui fait déjà au moins un point commun avec Bourigeaud. Pour le reste, c’est encore l’inconnu, à l’heure où l’un des plus beaux chapitres de l’histoire du Stade Rennais se referme.

Les compos probables de Strasbourg – Rennes

La 2e journée de Ligue 1 est marquée par un match entre Strasbourg et Rennes à la Meinau, dimanche. Chaîne TV, compos probables… Voici les informations à connaître sur la rencontre.

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Strasbourg convoque pour la première fois trois de ses recrues estivales : Sékou Mara, Mamadou Sarr et Sebastian Nanasi. Félix Lemarechal et Santos signent leur retour. De son côté, Rennes enregistre le retour d'Arnaud Kalimuendo et appelle sa recrue Carlos Andres Gomez.

Strasbourg : Risser – Doué, Sylla, Sow, Doukouré, Wiley – Mwanga, Diong – Bakwa, Diarra, Wiley – Emegha.
Entraîneur : Liam Rosenior.

Rennes : Mandanda – Assignon, Ostigard, Wooh, Seidu – Bourigeaud, Matusiwa, Kamara, Gronbaek – Blas, Gouiri.
Entraîneur : Julien Stéphan.

S.G.S.B.

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