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Numéros de maillots : ce que dit le règlement

Lionel Messi va endosser le n°30 sous les couleurs du Paris Saint-Germain en Ligue 1 Uber Eats cette saison : un numéro normalement réservé aux gardiens de but dans le championnat. Mais comme cela est permis, le club parisien a effectué une demande de dérogation à la LFP pour que sa nouvelle star puisse le porter.

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Car l’article 576 des Règlements encadre l’utilisation des numéros de maillot par les clubs de Ligue 1 Uber Eats. Tout d’abord, il permet de précisément les situer sur la tenue : ainsi les numéros figurent à la fois sur le dos du maillot et sur le devant droit du short et peuvent figurer sur chaque chaussette.

Ensuite, les joueurs susceptibles de jouer en équipe première lors de la saison de Ligue 1 Uber Eats se voient attribuer un numéro à l’année. Pour les autres joueurs, toutes les équipes doivent disposer d’un maillot numéroté 33, non attribué à un joueur et réservé aux remplacements de dernière heure.

Kamaldeen Sulemana : pour une première en ligue 1, ce n’est pas si mal

Ce sont des débuts pour le moins remarqués qu’a réalisé Kamaldeen Sulemana pour son premier match officiel en France. Notre jeune international ghanéen revient sur ses débuts en Rouge et Noir.

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Kamaldeen, ce sont de bons débuts sur le plan personnel !
C’était un match compliqué. Avant le coup d’envoi, j’étais très excité à l’idée de faire mes débuts en match officiel pour le club. Je suis très heureux d’être dans cette équipe. Je suis entouré de bons joueurs. Marquer pour mon premier match, je n’aurais pas pu espérer mieux. Maintenant, il faut continuer de travailler et apprendre le français pour encore mieux m’entendre avec mes coéquipiers. Ce sera encore plus simple pour la suite. Mais pour une première en Ligue 1, ce n’est pas si mal.

Pas trop déçu du résultat ?
Bien sûr, j’aurais préféré que l’on gagne comme tout le monde. Un petit peu déçu mais tout ne peut pas être parfait dès le début.

Comment as-tu trouvé le rythme ?
C’était plus intense que ce que j’avais l’habitude de connaître mais j’ai réussi à m’y faire. J’aurais pu jouer un peu plus longtemps mais le coach veut que ce soit progressif. En faisant entrer Jérémy à ma place, ce n’est pas plus mal. Il n’y a pas de problème. Je vais vite trouver le rythme.

Tu as régalé le public avec ce joli but…
Ce sont des gestes que je travaille à l’entraînement, et que je travaillais aussi avant, des frappes de l’extérieur ou à l’intérieur de la surface. J’espère reproduire ce genre de situation dans les matchs à venir. Il faut savoir tenter sa chance. Quand tu te sens bien, la réussite est souvent au rendez-vous.

Qu’as-tu pensé de l’ambiance ?
C’est un plaisir de voir les supporters de retour dans les stades. J’ai eu un très bon accueil, leur soutien fait chaud au cœur. Ça fait du bien de partager ces premières émotions avec le public rennais, dans un très beau stade, avec une pelouse parfaite. J’ai vraiment apprécié. J’espère qu’on pourra procurer beaucoup de bonheur chez eux tout au long de la saison.

Tu vas connaître ton premier derby dimanche. Qu’espères-tu de ce match ?
J’espère avant tout la victoire et faire une grande performance avec l’équipe. Marquer pourquoi pas mais le plus important sera vraiment de prendre les trois points.

Sur les réseaux sociaux, certains supporters se hâtent de te voir aligné en même temps que Jérémy Doku…
Nous sommes tous les deux rapides, on aime tous les deux dribbler. On a des qualités similaires. Ça peut être intéressant pour les ailes de jouer ensemble. Après, avec la qualité de l’effectif du Stade Rennais, plusieurs combinaisons sont possibles et toutes aussi dangereuses pour les adversaires.

À Lens, les fous du volant sont de retour

Un an et demi après leur fermeture en raison de la crise sanitaire, les parcages extérieurs ont à nouveau vibré ce week-end dans tout l’Hexagone. Fourgons, chants, autoroutes, escortes policières, les axes du pays ont vu déferler des milliers de supporters. Les Lensois, eux, goûtaient à cette sensation pour la première fois dans l’élite depuis mai 2015. Ça valait bien une journée de gaudriole du Pas-de-Calais à Rennes sur la vraie route des vacances, celle du dep’.

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Aire de Maucomble, dans la campagne normande. Il est 5h28 au milieu de nulle part sur l’A28, à quarante bornes au nord de Rouen. Une poignée de touristes néerlandais et belges finissent leur pause-café et le plein d’essence avant de refiler sur l’autoroute des congés. Sur le côté, l’un des deux fourgons J9 des Turbulens, association de supporters lensois, crache un remix techno de Kim Wilde, Cambodia. «?Putain, que c’est bon d’être là?» , lâche Thomas, l’un des 23 Calaisiens du jour, mordus du Racing Club de Lens, à avoir pris son baluchon direction Rennes. Les quelques routiers stationnés sur le côté, dans les bras de Morphée, n’ont pas encore un rayon de soleil dans leur cabine qu’une poignée de Lensois a décidé de sonner le clairon pour tous. «?En plus, vous avez le Bluetooth ici ?, rage Fabrice. Nous on a un J9 de merde, à chaque changement de ville la radio se coupe, c’est l’bordel. En plus, la vitre avant côté passager ne se ferme plus !?» L’instant pourrait être banal, il est singulier au possible. Dylan, 26 ans, responsable logistique chez Lapeyre, jure ne pas avoir dormi de la nuit, se casse la voix sur un chant et sort la boîte à mouchoirs : «?Un an et demi sans parcage, sans plaisir de voir ses potes au stade, c’était trop. Interminable. J’étais trop excité, je n’ai pas réussi à fermer l’œil. Le dep’, c’est une autre manière de vivre ta vie de supporter.?»

Chaise de pêcheur dans le coffre
En cette journée dominicale, ils sont 1500 Lensois au total à renouer avec les parcages extérieurs. Exit, pour le moment, les interdictions arbitraires de déplacement, et cette pandémie devenue synonyme de huis clos systématique ou presque depuis le printemps 2020. Enfin, la Covid-19 n’est jamais bien loin. «?Vous avez bien tous votre pass et de la batterie sur votre portable ??» , s’inquiète le boss de la section, Jean-François, responsable d’une animalerie. Réponse unanime au milieu d’une discussion entre vaccinés, pas vaccinés, anti-Macron, anti tout, avant que l’un des gars de la clique ne clôt le débat : «?On s’en fiche les gars, on est juste là pour le Racing.?» La machine se remet en branle, devant eux encore trois heures à bouffer du bitume avant le Roazhon Park, soit autant de temps à s’enquiller quelques verres de punch, whisky ou bière et à refaire le monde dans une bulle bien à eux. Certains sont arrivés au point de rendez-vous à 3 heures, sur le parking de la mairie de Calais, pas vraiment frais comme des gardons. Sorti des bars de Calais Nord, Thomas, avec son look casual, a quand même le réflexe d’amener ses chaises de camping made in Decathlon, «?soit celle des dealers ou des pêcheurs?» , se marre le supporter.

Des chaises pour le fourgon ? C’est qu’un J9 n’est jamais vraiment un J9 s’il ne déborde pas un peu. Inconscience diront les raisonnables, folie du dep’ répondront les autres, quelques-uns sont casés dans le coffre. «?Être à 14 dans un J9, c’est vrai que ça commence à faire beaucoup, glisse Dylan, qui a lui aussi déboursé 60 euros pour être de la partie. Mais ça va nous permettre de créer encore plus de liens. Ces potes-là, je vais avec eux au stade depuis des années et avec la Covid-19, on ne s’est parfois pas vu depuis plusieurs mois.?» Les kilomètres défilent, Desireless et son intemporel Voyage voyage tombe à point nommé pour un énième arrêt pipi réclamé par la jeune garde des petites vessies. De quoi rouvrir les archives ? «?Tu te souviens du dernier dep' ??» , interroge Valentin après avoir avalé une poignée de biscuits apéro 3D. Ça fuse de tous les côtés. «?Paris FC pour le premier match de Haise, Guingamp, Châteauroux.?» Analyse fine de Thomas, «?des déplacements parfois de merde, hein?» . Éclat de rire général, le Lensois égrène «?ces années de Ligue 2 où le lundi tu allais te les geler au stade de la Vallée du Cher à Tours pour un vieux 0-0. Ou encore à Quevilly avec une vieille 206 où on était entassés, on ne dépassait pas les 90 km/h en côte. Là c’est kiffant de se dire qu’on va dans un parcage de Ligue 1.?»

Au-delà du foot

Le soleil est proche de son zénith, l’escorte policière à quelques encablures de Rennes, sur l’A84, est à vue. Les chants s’intensifient, le chambrage aussi, l’autoroute devient un corridor artésien. Le moment choisi par Geoffrey, dans sa tenue de Sam – «?il faut bien des gars sérieux pour amener tout ce beau monde au stade sain et sauf?» - pour jouer les vieux de la vieille. Le policier, papa de deux garçons, a connu «?Berlin, Leverkusen, Heerenveen?» , des déplacements d’un autre temps «?où on partait le mercredi à 20 heures pour un match le jeudi à 20 heures et un retour dans la nuit. Ma femme ne me fera pas lever à 2 heures du mat’, mais Lens, oui, et elle le sait (Rires.) . C’est au-delà du foot, on ne va pas seulement d’un point A à un point B pour voir un match de foot, et c’est valable pour tous les supporters de France qui retrouvent les parcages. Il y a la préparation du dep’, les heures de route à chanter, blaguer, discuter et être coupé du quotidien. Que tu foutes du NTM ou du Jul dans la playlist, je m’en fiche, je suis avec les copains.?»

"Au début c’est compliqué de leur faire comprendre que je vais faire 1000 kilomètres en une journée pour un match"

Quand bien même les escortes policières «?limitent les virées en ville maintenant?» , le trentenaire ne compte pas délaisser cette «?étiquette de barjot. C’est ce que mes parents disaient quand je commençais à faire des déplacements partout en France il y a une vingtaine d’années. Je suis le seul footeux dans ma famille alors forcément au début c’est compliqué de leur faire comprendre que je vais faire 1000 kilomètres en une journée pour un match. Maintenant j’espère surtout qu’un jour j’y emmènerai mes enfants. Qu’ils découvrent ce que c’est.?» En parlant découverte, le Roazhon Park pointe sa truffe au loin. Il est midi, l’heure choisie pour entrer dans le parcage, coller quelques sticks, mettre à mal des cordes vocales moins sollicitées ces derniers mois.

Les frissons parcourent l’échine, quelques stories sur les réseaux sociaux permettent de rappeler à ceux restés dans le Nord, que la passion se vit avant tout dans les gradins. Trois heures plus tard, le Racing a obtenu le nul, quelques fumis ont été craqués, toute la troupe regrimpe dans les J9 en direction du Pas-de-Calais. Certains roupillent déjà, d’autres sont encore chauds comme la braise. Le GPS indique plus de 500 kilomètres avant l’arrivée. Un dernier stop au McDonald’s de Boulogne-sur-Mer, «?une commande de 23 personnes d’un coup, ça passe?» , assure Jean-François. Il est 23 heures, retour à la case départ. L’aspirateur est à peine passé dans des fourgons rendus plus blancs que blancs que Dylan pense déjà à la suite. «?Je vous tien au courant pour le match à Monaco dans deux semaines ! C’est presque comme avant, c’est génial.?» On the road again, again…

Du nouveau pour le marquage des maillots

En plus d'un nouveau logo, la Ligue 1 Uber Eats dispose d'un nouveau marquage pour la saison 2020/2021.
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Pour la première fois depuis 2008, le marquage des noms et numéros sur les tenues des joueurs de Ligue 1 Uber Eats évolue pour la saison 2020/2021. Le code adopté est plus moderne et assure une cohérence avec les nouvelles identités de marque des championnats.

Le style de la typographie s’inspire de la nouvelle identité de la Ligue 1 Uber Eats.

Sur les maillots des joueurs, les noms doivent être utilisés à une hauteur de 6 cm. Pour les noms longs, comme par exemple celui du Lyonnais Reine-Adélaïde, il est possible de les compresser pour respecter la largeur du maillot. De même pour les noms courts, tels que Glik, il est possible d’augmenter l’interlettrage pour une meilleure visibilité caméra.

Ensuite, les chiffres doivent être utilisés à une hauteur de 20 cm. Sur les shorts des joueurs, les chiffres doivent être à une hauteur de 10 cm.

Un marquage personnalisé
Concernant les noms des joueurs, il est désormais possible de les entourer ou non par un liseré – jusqu’à présent celui-ci était obligatoire. Ce dernier doit impérativement être d’une couleur différente de celle des caractères. Le choix des couleurs des caractères et de leur liseré est libre et propre à chaque club. Néanmoins, les couleurs choisies doivent contraster avec la couleur du maillot.

Pour les numéros présents sur les maillots, une personnalisation est également possible. Trois types de liserés sont ainsi mis à disposition des clubs pour enrichir leurs maillots, et ainsi renouveler leurs visuels d’un jeu de maillot à un autre, ou d’une saison à une autre. De plus, le symbole de la compétition (Ligue 1 Uber Eats) doit être présent dans la partie inférieure de chaque chiffre.

Amazon lance Prime Video Ligue 1 à 12,99 € par mois pour ses abonnés Prime

Amazon lancera le 1er août, à l'occasion du Trophée des champions, sa chaîne Prime Video Ligue 1. Réservée uniquement à ses abonnés Prime (5,99 € par mois ou 49 € par an), elle sera commercialisée au prix de 12,99 € par mois.

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Depuis le 11 juin et l'acquisition par Amazon de 80 % de la Ligue 1, soit les droits laissés par Mediapro, les consommateurs attendaient de connaître le prix de l'abonnement. Ce mardi, Amazon annonce qu'elle commercialisera sa chaîne Prime Video Ligue 1 au tarif de 12,99 € par mois. Pour y accéder, il faudra être déjà abonné au service Prime d'Amazon (livraison express et streaming vidéo, entre autres, commercialisé 5,99 € par mois ou 49 € par an).

Prime Video Ligue 1 retransmettra huit matches par journée, dont le match du dimanche soir (désormais programmé à 20h45 sur demande d'Amazon) incluant les dix meilleures affiches. La chaîne sera lancée le 1er août, à l'occasion du Trophée des champions Lille-PSG. Ce premier match sera accessible gratuitement pour l'ensemble des abonnés Prime, tout comme l'émission du dimanche soir qui lancera chaque semaine l'affiche diffusée sur la chaîne.

Canal+ abandonne brutalement BeInSports et la Ligue 1

Cette fois le divorce est consommé entre Canal+ et la Ligue 1, puisque la chaîne cryptée a adressé un courrier à BeInSports et à la LFP pour dire qu'elle n'était plus liée au fameux contrat pour les deux matchs.

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Vincent Labrune a eu du courrier ce mardi, et dans l’une des enveloppes il y avait une lettre signée de Maxime Saada au nom de Canal+. Selon L’Equipe, la chaîne historique du football a fait savoir au président de la Ligue de Football Professionnel qu’elle se retirait du contrat signé avec BeInSports qui avait revendu à C+ deux matchs de Ligue 1 par soirée de championnat. Deux rencontres qui coûtent 332 millions d’euros par saison pendant encore trois ans à la chaîne qatarie, laquelle avait signé un contrat avec Canal+ pour lui rétrocéder ces rencontres. Outre ce courrier à la LFP, le patron de la chaîne du groupe Bolloré a prévenu BeInSports que l’engagement pris de diffuser ces deux matchs moyennant 332ME était terminé, C+ reprochant à la chaîne qatarie de ne pas avoir contesté devant la justice le choix de la Ligue de vendre 80% de la Ligue 1 à Amazon pour 250ME par saison.

Canal+ a confirmé au quotidien sportif l’envoi de ces courriers et se dit désormais totalement dégagé de toutes ses relations contractuelles avec BeinSports et donc la Ligue 1. Pour l’instant, la chaîne sportive qatarie n’a pas encore réagi à cette décision prise par C+, mais il est évident que le média dirigé par Nasser Al-Khelaifi ne voudra pas payer ces 332 millions d’euros et ira également au clash avec la LFP. A moins d’un mois du début de la saison de Ligue 1, la Ligue risque donc de se retrouver avec deux matchs sur les bras, même s’il est évident que cette histoire ira au tribunal. Mais il faudra un peu de temps pour régler cela et forcément l’argent n’entrera pas dans les caisses.

Coup de théâtre, la Ligue 1 aussi sur Canal + ?

Mécontent de payer 330 ME pour deux matchs par week-end, quand Amazon paie 250 ME pour huit matchs, Canal + pourrait tout de même diffuser la Ligue 1 au mois d'août prochain.

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Que va-t-il advenir du lot 3, qui contient deux matchs de Ligue 1 par journée pour 330 ME sur la période 2020-2024, détenu par BeInSports et sous-licencié à Canal + la saison dernière ? La question se posait il y a encore quelques jours. Mécontent du prix de son lot, fixé en 2018 et qui ne correspond plus aux prix actuels du marché, Canal + ne devrait finalement pas renoncer à diffuser les deux matchs de Ligue 1 par week-end qu’il détient. Selon les informations de L’Equipe, BeInSports et Canal + ont calmé le jeu auprès de la LFP au cours des dernières heures.

Les tensions étaient pourtant extrêmes car il y a quelques jours, BeInSports a refusé de payer à la LFP sa première échéance d’un montant de 7,5 ME pour la diffusion de deux matchs de Ligue 2 par journée. La chaîne qatarie a fait machine arrière et a pris la décision d’honorer son contrat. Quant à Canal +, un lien a été noué avec la LFP en ce début de semaine afin de discuter de la programmation du championnat, preuve que la chaîne cryptée souhaite faire partie de l’aventure. « Canal+ a communiqué hier avec la LFP sur la programmation de la première journée de L1, pour le premier week-end d’août. Comme Amazon, elle a échangé et a notamment indiqué les 5 matches qu’elle ne souhaitait pas programmer dans ses deux cases. La chaîne cryptée a aussi glissé ses désidératas pour les deux matches concernés » détaille le quotidien national. Comme prévu, la Ligue 1 pourrait donc être diffusée par Amazon et Canal +, même si après la première annonce de la LFP sur la programmation de la 1ère journée de Ligue 1 on n'en sait pas beaucoup plus. En effet, la Ligue va attendre le 19 juillet et le tirage au sort qui permettra de savoir le calendrier de l'AS Monaco pour le 3e tour de qualification pour la Ligue des champions avant de communiquer les diffuseurs des dix matchs, la LFP ayant seulement donné le menu des 5 rencontres des 8 qu'Amazon a achetées.

La LFP dévoile les 5 premiers matchs d'Amazon

La Ligue de Football Professionnel a communiqué ce jeudi une partie de la programmation TV de la première journée de Ligue 1, et uniquement des matchs du dimanche sur Amazon. Pour le reste, il faudra patienter jusqu'au 19 juillet.

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Alors que l'on attendait pour cette semaine la programmation complète de la première journée de Ligue 1, ce qui aurait permis d'en savoir plus sur les intentions de BeInSports et de Canal+ sur les deux matchs que le média qatari possède, la LFP a repoussé à plus tard une partie de ce menu.

Compte tenu des contraintes de programmation de la 1ère journée de Ligue 1 liées à la participation de l’AS Monaco au troisième tour qualificatif de l’UEFA Champions League et en application des nouvelles dispositions prévues sur le cycle 2020/24, les diffuseurs ont choisi cinq matchs en commun qui resteront programmés le dimanche 8 août :

Dimanche 8 août 2021 à 13h00 sur Prime Video

Stade Rennais FC – RC Lens

Dimanche 8 août 2021 à 15h00 sur Prime Video

AS Saint-Etienne – FC Lorient

FC Girondins de Bordeaux – Clermont Foot 63

OGC Nice – Stade de Reims

RC Strasbourg Alsace – Angers SCO

Le reste de la programmation de cette 1ère journée de Ligue 1 sera communiqué à l’issue du tirage au sort du 3ème tour qualificatif de l’UEFA Champions League, indique la LFP. Pour information, ce tirage au sort est prévu le 19 juillet prochain.

La Ligue 1 passera à 18 clubs à partir de la saison 2023-2024

Comme le révèle RMC Sport, l’assemblée générale de la Ligue de football professionnel (LFP) a voté pour le passage de la Ligue 1 de 20 à 18 clubs à partir de la saison 2023-2024. Seul le FC Metz se serait prononcé contre ce changement. Cette décision s’appliquera à l’issue de la saison 2022-2023 avec quatre descentes et deux montées entre la L1 et la Ligue 2 qui, elle, restera dans un format à 20 clubs.

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La Ligue 1 va passer de 20 à 18 clubs à partir de la saison 2023-2024, a-t-on appris jeudi auprès du représentant des clubs de L1, Jean-Pierre Caillot (Reims), lors de l’Assemblée générale de la Ligue de football professionnel (LFP).

La réforme a été votée à la quasi-unanimité des voix, a-t-on appris de même source. Le mode de relégation à la fin de la saison 2022-2023 a également été fixé : quatre clubs descendront de L1 et deux seulement monteront de L2, confirmant des informations du Parisien et de RMC .

Les dirigeants de la quarantaine de clubs professionnels de Ligue 1, Ligue 2 et National 1, ainsi que des représentants des familles ​(joueurs, entraîneurs, arbitres…), réunis en visioconférence pour cette AG de la LFP, poursuivaient leurs travaux sur l’autre grande question de la journée, celle du ou des diffuseurs pour la saison prochaine, a ajouté M. Caillot.

Mais d’ores et déjà, un consensus s’est dégagé pour la réduction de la L1 de 20 à 18 clubs. Les clubs de L2 et certains clubs de L1 n’y étaient pas favorables à l’origine, mais un compromis a été trouvé : la réforme est repoussée d’un an par rapport au plan initial des pro-18​, qui tablait sur une réduction du nombre d’équipes dès 2022, et le système de relégation laisse deux chances de montée aux clubs de L2.

Un calendrier allégé
Avec l’adoption de cette réforme, la L1 s’apprête à rejoindre en 2023 le modèle de la Bundesliga allemande, qui compte 18 équipes. La première division française avait déjà compté 18 équipes entre 1997 et 2002.

Cet abaissement du nombre de clubs en Ligue 1, et donc de journées à disputer (34 au lieu de 38), avait été évoqué par le président de la LFP, Vincent Labrune, peu après son entrée en fonction à l’automne dernier.

Cette réforme, susceptible d’alléger le calendrier des grands clubs français alignés dans les compétitions européennes et de ménager des joueurs déjà très sollicités, doit permettre de partager le gâteau des droits TV de Ligue 1 au sein d’un nombre plus réduit de clubs.

La réduction attendue du nombre de matches en L1 devrait en outre permettre de dégager des dates, alors que l’UEFA travaille à une réforme de sa Ligue des champions à l’horizon 2024, censée remplacer la phase de poules (6 journées) par un mini-championnat (10 matches par club), promettant plus de revenus aux participants.

Réduire le nombre de rencontres pour élever le niveau

Le président rennais Nicolas Holveck a expliqué pourquoi il était favorable à une L1 à 18 clubs.
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Ce lundi matin, le président rennais Nicolas Holveck a balayé l'actualité de son club, européen pour la quatrième saison d'affilée en étant qualifié pour la Ligue Europa Conférence. Il a aussi été interrogé sur la perspective d'une Ligue 1 à 18 clubs : "Il y a eu un collège qui s'est prononcé pour envisager ce passage à 18, qui n'est pas la seule solution à nos problèmes. Maintenant, en 2024, la cinquième association européenne aura la chance d'avoir trois clubs directement qualifiés pour la C1, plus un. Et je pense qu'il est essentiel de conserver cette 5e place, car c'est 250 à 300 M d'euros de plus pour le foot français, la plupart de ces montants étant réinvestis dans les clubs français.

Mais si on veut rester cinquièmes, il va falloir être extrêmement performants en Coupe d'Europe les deux prochaines années. On va perdre presque toute l'avance qu'on a sur le Portugal, donc les deux prochaines saisons vont être essentielles pour conserver la petite avance qu'on a sur eux. Et pour performer, je pense que la France ne peut se permettre d'avoir autant de matches. Les Portugais jouent à 18 avec plus de différences de niveau, avec des matches où le Sporting, Porto ou Benfica peuvent parfois présenter une équipe bis. Et donc, si nous on veut être performants, je pense qu'il faut réduire le nombre de rencontres, pour élever le niveau."

"Les micros sur les arbitres, une évolution essentielle"
À l'heure où le foot français a aussi comme préoccupation majeure les droits TV, il faudrait aussi, selon Holveck, "améliorer le marketing de notre produit et progresser sur l'arbitrage, sur le VAR. Comme Jean-Pierre Rivère (Nice), je pense que les micros pour les arbitres, ça me semble être une évolution essentielle. Ça fonctionne très bien dans le rugby. Il faut prendre des mesures très rapidement avant qu'il ne soit trop tard."

Pinault veut soutenir Bordeaux

Le millionaire François Pinault est amateur de ballon rond (propriétaire du Stade Rennais) et de vins (propriétaire de Château Latour).

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Pour sauver les Girondins, lâchés par le fonds King Street, il écrit à ses collègues, propriétaires de grands crus bordelais.

“Comme tous les Français amoureux du football, je suis ému à l’idée de voir les Girondins de Bordeaux en risque de disparaître”, précise-t-il. “Breton et propriétaire du Stade Rennais, je mesure depuis des décennies combien l’identité d’un club et si possible ses succès participent du contrat social dans une région. Associé depuis trente ans à la vie bordelaise, à travers Château Latour, je pense que l’existence du club mythique que sont les Girondins est importante pour Bordeaux, son rayonnement, son équilibre auxquels tous les propriétaires viticoles ne peuvent que s’identifier.”

Pour lui, pas de doute, les grands propriétaires n’ont pas le choix.

“Quelle est la force économique qui, dans cette région, peut se donner l’objectif de sauvegarder les Girondins et de les développer ? Le monde du vin et en particulier les propriétaires de grands crus. Les règles légitimes en matière de possession des clubs m’interdisent de monter un projet de reprise des Girondins, dès lors que mon groupe est l’actionnaire unique du Stade Rennais. En revanche, je suis prêt à apporter mon soutien à toute opération montée par les acteurs du vin et je le ferai avec enthousiasme.

J’appelle donc mes collègues propriétaires à se réunir afin de préparer un projet de reprise des Girondins.”

Sacha Boey ne jouera pas dimanche à Rennes

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Le latéral Sacha Boey, prêté par Rennes cette saison à Dijon, ne pourra jouer contre son club ce dimanche en vertu d'un accord entre les deux clubs.

C'est une clause que les clubs prêteurs insèrent régulièrement dans les contrats des joueurs qu'ils souhaitent voir s'aguerrir ailleurs. Et cette clause, qui figure dans le contrat de prêt du Dijonnais Sacha Boey (20 ans), ne lui permettra pas de jouer ce dimanche face à Rennes. Le latéral droit va donc manquer ce match de la 34e journée, en lien avec cet accord entre les deux clubs conclu lors du prêt l'été dernier. Le défenseur du DFCO avait d'ailleurs manqué le match aller dans ce cadre.

Le patron de Canal + précise son offre de pay-per-view pour la Ligue 1 et la Ligue 2

Les négociations continuent entre Canal + et la LFP dans l’optique de la nouvelle répartition des droits TV. Dans l’attente qu’un nouvel appel d’offres soit lancé, Maxime Saada, le patron de la chaîne cryptée, a détaillé dans un courrier son offre de pay-per-view. Un dispositif qui consisterait à payer pour visionner la rencontre de son choix.
ds 0365C’est à travers un courrier adressé à la Ligue de football professionnelle, auquel nos confrères de RMC Sport ont eu accès, que Maxime Saada a précisé son offre de pay-per-view pour la Ligue 1 et la Ligue 2. Alors que les négociations se poursuivent entre la LFP et Canal +, qui reste dans l’attente qu’un nouvel appel d’offres soit officiellement lancé pour la redistribution des droits TV du football français, le patron de la chaîne cryptée a avancé encore un peu plus ses pions sur l’échiquier et démontré qu’il planchait activement à une solution. Même temporaire. Parce qu’un tel dispositif n’a pas vocation à s’installer durablement… ?"Dans l’intervalle, et si la tenue d’un appel à candidatures devait prendre plus de temps, nous vous proposons de rendre accessibles ces matchs en Pay Per View sur notre plateforme MyCanal, écrit Maxime Saada dans son courrier adressé à la Ligue. Dans cette hypothèse, Groupe Canal + assurerait les prestations techniques nécessaires permettant à tout consommateur, abonné ou non aux offres Canal +, d’y accéder, sur la base de modalités à définir entre nous."

Les recettes seraient reversées à la LFP
Une offre de bonne grâce, dans la mesure où le diffuseur historique du football français, qui a annoncé vouloir restituer dans un premier temps le lot 3 dont il avait fait l’acquisition, n’aurait financièrement pas à y gagner puisqu’elle "reverserait à la LFP l’intégralité des recettes y afférentes déduction faite des coûts supportés", par son groupe.

L’idée du pay-per-view (télévision à la carte) donne l’opportunité aux consommateurs d’accéder à la rencontre de leur choix contre le paiement d’une somme largement inférieure à un abonnement classique. Une offre, à laquelle la LFP semble aussi réfléchir en interne avec la création de sa propre chaîne, qui peut s’avérer particulièrement intéressante pour les supporters d’un club bien précis mais beaucoup moins pour un suiveur attentif des championnats de Ligue 1 et de Ligue 2.

"Mediapro a irrémédiablement altéré la valeur et l’image des droits"
Et si c’était le meilleur pansement pour soigner temporairement la plaie actuellement ouverte ? Car Mediapro, qui a abandonné les droits faute de pouvoir en assurer la responsabilité financière, a garanti qu’il continuerait à assurer à ses frais la retransmission des rencontres jusqu’au 31 janvier, au plus tard. Une date butoir qui pourrait faire craindre l’écran noir… ?"Cette solution (de pay-per-view) nous semble la seule à même d’éviter notamment la solution qui consisterait à continuer de diffuser les matches par l’intermédiaire de Mediapro, alors que cet opérateur est défaillant, a profondément déstabilisé notre secteur et a irrémédiablement altéré la valeur et l’image des droits dont vous avez le mandat de commercialisation", précise Maxime Saada.

La LFP met fin au contrat avec Mediapro, la chaîne Téléfoot va s'arrêter

D'après les informations de L'Equipe, le groupe sino-espagnol Mediapro a annoncé l'arrêt de la chaîne Téléfoot à l'ensemble de ses salariés. En amont, la LFP aurait décidé de mettre fin au contrat des droits TV avec le diffuseur selon l'AFP. Si aucune date d'arrêt n'a encore été précisée, l'épilogue malheureux du feuilleton semble bien arrivé.
ds 0361Cette fois, c'est bien fini. Le triste épilogue, tant redouté, est arrivé au terme d'un feuilleton loin d'être glorieux pour le football français. Selon l'AFP, la Ligue de football professionnel français (LFP) a décidé de mettre fin au contrat avec son diffuseur majeur Mediapro après deux mois de conflit sur les droits télévisés. La sortie du diffuseur sino-espagnol, défaillant, doit encore être validée par le tribunal de commerce de Nanterre, a précisé une source, indiquant que la LFP devait récupérer ses droits de diffusion d'ici au 21 décembre. Un conseil d'administration de la LFP a été tenu vendredi matin pour étudier la question. Contacté par l'AFP, Mediapro n'a pas répondu.

Mediapro a prévenu ses salariés
De son côté, L'Equipe précise que le groupe Mediapro a annoncé l'arrêt de la chaîne Téléfoot à l'ensemble des salariés. Pour rappel, le groupe sino-espagnol n'avait pas versé ses deux dernières échéances : en octobre (172,3 millions d'euros) puis en décembre (152,5 millions d'euros). Au total, il avait acquis les principaux matches des deux premières divisions françaises pour un montant annuel de 830 millions d'euros sur la période 2020-2024.

"J'attends d'eux qu'ils respectent leur engagement et qu'au minimum, ils fassent preuve de responsabilité dans le dénouement de la crise qui nous oppose", avait déclaré le président de la LFP Vincent Labrune début novembre. Plus d'un mois plus tard, le point final a été inscrit. Le chapitre Mediapro va tristement se refermer.

La Ligue pourrait récupérer les droits mais pas l'argent

La LFP pourrait trouver rapidement un accord avec Mediapro pour récupérer ses droits. Mais en perdant l'essentiel des sommes dues par son principal diffuseur.
ds 0360L'interminable feuilleton entre la LFP et Mediapro, qui n'a pas payé son échéance du 5 octobre (172,3 millions d'euros) ni la suivante, le 5 décembre (152,5 millions d'euros), livre ses derniers épisodes. Jeudi matin, lors du conseil d'administration (CA) de l'instance, Marc Sénéchal, le conciliateur nommé par le tribunal de commerce de Nanterre, a expliqué être encore en négociation, mais très proche de la fin des discussions avec le groupe sino-espagnol.

Ce qui ne résout pas tous les problèmes. Car, comme l'a expliqué ce spécialiste des entreprises en grande difficulté, le football français est désormais devant un choix cornélien : soit il accepte les conditions de Mediapro (en gros, un abandon du contrat en payant une très faible indemnité, inférieure à 50 M€, et la garantie de ne pas être poursuivi ni par la Ligue ni par SFR, Free, Orange et Bouygues Télécom, les fournisseurs d'accès à Internet), soit il va au clash et le diffuseur est placé en liquidation judiciaire.

On entrerait alors dans un combat juridique long et incertain. "Le choix entre la peste et le choléra", comme l'a résumé un participant. Pour le conciliateur, pas de doute, il faut opter pour un accord avec Mediapro, même si les conditions ne sont pas idéales, afin que la LFP récupère ses droits.

Dans la foulée, Vincent Labrune a pris la parole, avec un discours un peu plus dur. Le président de la Ligue veut, lui aussi, sortir Mediapro du jeu pour se tourner vers un diffuseur solvable mais en obtenant une indemnité financière plus importante. Si le nouvel entrant en instance de départ est en mesure de la verser...

18 décembre, la date butoir pour la conciliation
Labrune a également annoncé qu'un nouveau CA pourrait être convoqué dès aujourd'hui pour prendre une décision définitive si c'est nécessaire. Ou se réunir les jours suivants, puisque, tard jeudi soir, aucune convocation n'avait été envoyée aux administrateurs de la LFP. En sachant qu'il reste encore un petit peu de marge, car la date officielle de fin de la conciliation est le 18 décembre. Mais la LFP et le conciliateur veulent aller vite.

Lors du CA, Jean-Pierre Rivère, le président niçois, s'est également dit favorable à une issue rapide avec Mediapro afin de passer à autre chose. Et a milité pour que quelques présidents de club épaulent Labrune, si nécessaire, dans la toute dernière ligne droite, afin de peser sur les ultimes arbitrages. Le ton ne contenait aucune défiance vis-à-vis de la direction de la LFP, mais une volonté d'aider. Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, s'est exprimé rapidement, selon un observateur, "en donnant le sentiment, entre les lignes, qu'il était est plutôt pour l'option dure vis-à-vis de Mediapro".

Dans la soirée, les discussions se sont poursuivies entre la LFP, Mediapro et le conciliateur. Labrune entend obtenir la restitution des droits plus une somme d'argent qui s'approche de la valorisation des matches diffusés par Téléfoot, la chaîne de Mediapro, et non payés. Cette facture tourne autour de 140 M€. Une somme qui sera sans doute impossible à obtenir.

La forte rancune de Canal + à l'égard de Mediapro
Si ces ultimes tractations aboutissent, il faudra alors trouver un opérateur solvable susceptible de prendre très vite le relais. Canal +, le diffuseur "historique" de la L1, n'a pas formulé d'offre, mais se dit prêt à le faire si la situation se décante avec une proposition globale autour de 590 M€, plus environ 100 M€ de bonus liés à une hausse éventuelle du nombre de ses abonnements. Et la possibilité de faire un geste pour la saison en cours (la plus compliquée, financièrement, pour les clubs), sous forme d'avance.

Mais Canal + ne veut pas bouger avant que l'horizon ne soit totalement dégagé. Cette attitude très distante des dirigeants de la chaîne cryptée, ces dernières heures, a créé un début d'inquiétude à la Ligue. "Il y a plusieurs raisons pour lesquelles Canal + ne veut pas bouger vite, croit savoir un observateur. La première est financière. Il s'agit d'une entreprise cotée en Bourse. Ce n'est pas évident de réaliser une telle opération à quinze jours de la clôture des comptes. Cela peut avoir une répercussion sur le cours de Bourse."

Le ressentiment à l'égard de Mediapro est également puissant, n'incitant pas Canal + (au grand dam de la LFP et de Marc Sénéchal) à participer à un règlement global. "Vincent Bolloré (qui contrôle Vivendi, la maison mère de la chaîne cryptée) en veut terriblement à Mediapro, poursuit ce proche du dossier. La sortie peu "honorable" du groupe sino-espagnol, ça lui déplaît fortement. Le côté : "On a occupé l'appartement pendant six mois, on a un peu tout cassé et vous rend les clés", ça ne lui va pas. Et il se dit au passage : "Chaque jour qui passe, je leur fais un peu plus mettre un genou à terre". Il n'a donc aucun intérêt à se presser. Pour acheter à des prix incroyables, il est champion du monde."

S'il traîne, risque-t-on de vivre la situation inédite d'un diffuseur parti avant que le suivant n'arrive ? Avec des matches non diffusés en attendant ? Ou même de voir Mediapro qui décide unilatéralement les retransmissions pour mettre la pression ? Personne ne veut y croire, même si, dans cette affaire, on n'est plus à une mauvaise surprise près.

S.G.S.B.

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