Tenu en échec par Brest sans briller samedi (1-1) et seulement nanti de 8 points après autant de journées de Ligue 1, Rennes a du mal à lancer sa saison. Alors que l'avenir de Julien Stéphan est incertain, le profil d'Igor Tudor intéresserait le directeur sportif Frederic Massara.

Julien Stéphan est toujours l'entraîneur de Rennes et la bonne fin de match face à Brest, tenu en échec samedi soir (1-1), donne du crédit à ses changements. Mais le poste du coach breton est forcément fragilisé par un début de saison mitigé, avec seulement 8 points pris en 8 journées et des supporters en parcage qui ont demandé sa démission à l'issue de la rencontre.

Si un changement de dynamique était impulsé, le profil d'Igor Tudor intéresserait Frederic Massara, le directeur sportif italien du Stade Rennais. L'ancien coach de l'OM (2022-2023) est libre après un passage éclair (6 victoires en 11 matches) sur le banc de la Lazio en fin de saison dernière.

Le Stade Rennais se prépare activement pour le prochain mercato estival, envisageant le recrutement d’un attaquant en Belgique. Cette initiative vise à pallier le possible départ d’Arnaud Kalimuendo. L’attaquant français pourrait en effet quitter le club breton cet hiver si une offre séduisante se présente.

D’après Jeunes footeux, Rennes a jeté son dévolu sur Kévin Denkey, un buteur togolais qui fait sensation en Belgique. Denkey impressionne par ses performances, ayant inscrit 28 buts lors de la saison précédente avec le Cercle Bruges. Cette saison, il a déjà marqué 9 fois en 17 matchs.

Le profil de Kévin Denkey attire les dirigeants rennais, qui le voient comme le remplaçant idéal pour Kalimuendo. Cependant, Rennes n’est pas seul dans la course. D’autres grands clubs, tels que l’Olympique lyonnais et le RC Lens, suivent également le joueur de près.

La concurrence ne s’arrête pas là. Des équipes européennes comme Naples et le Borussia Dortmund surveillent aussi la situation de Denkey. Ces clubs avaient déjà manifesté leur intérêt cet été mais n’ont pas pu satisfaire les exigences financières de Bruges.

Face à cette forte demande, le Cercle Bruges a revu ses prétentions à la hausse. Initialement fixé à 10 millions d’euros, le prix de Denkey a grimpé à 20 millions d’euros. Le club belge semble déterminé à maximiser le transfert de son attaquant vedette.

Sous contrat avec Bruges jusqu’en 2026, Kévin Denkey voit sa valeur estimée à 10 millions d’euros par Transfermarkt. Les négociations promettent d’être âpres, avec de nombreux prétendants prêts à faire monter les enchères pour s’attacher ses services.

Le siège éjectable pourrait être actionné du côté du Stade Rennais samedi soir en cas de défaite à Brest. La position de Julien Stéphan ne tient plus qu'à un fil.

Et dire que jeudi, en conférence de presse, Julien Stéphan regrettait l'atmosphère très pessimiste qui entoure le Stade Rennais... L'entraîneur, qui entend dire que sa position est fragilisée par le début de saison raté de son équipe (2 victoires, 1 nul, 4 défaites), regrettait notamment que les médias se focalisent sur le dernier mois raté de la saison dernière alors qu'il y en avait eu trois excellents au préalable. Vingt-quatre heures plus tard, son coup de gueule n'a pas été entendu...

Il n'aurait plus le soutien de la famille Pinault
En effet, Foot Mercato assure que Stéphan pourrait être limogé en cas de défaite sur la pelouse du Stade Brestois demain (coup d'envoi à 17h). Le média explique que l'entraîneur bénéficiait jusque-là du soutien inconditionnel de la famille Pinault mais que celui-ci a fini par s'éroder à force de déconvenues. Un revers dans le derby pourrait donc sceller son second passage sur le banc du SRFC...

L'avenir de Julien Stéphan sur le banc du Stade Rennais alimente les débats après le début de saison moyen du club breton.

Revenu au bercail au cours de la saison dernière pour remplacer Bruno Genesio dans l’urgence, Julien Stéphan est fragilisé par les résultats actuels du Stade Rennais. Le club breton a pris un virage à 180 degrés l’été dernier, enregistrant les départs de nombreux joueurs cadres tout en changeant son organigramme.

Alors que Florian Maurice est parti, Rennes a également un nouvel homme fort aux commandes du club puisqu’Arnaud Pouille a endossé le costume de président à la place d’Olivier Cloarec juste avant le début de cette trêve internationale. Une période durant laquelle l’ancien dirigeant du RC Lens a fait le point sur l’avenir de Stéphan.

Pouille se prononce sur l’avenir de Stéphan
« C’est quelqu’un qui n’est pas satisfait des résultats, mais qui est en permanence en recherche de solutions, a expliqué Arnaud Pouille. C’est le 4e match post-changement de système et il essaie de tirer le maximum de son effectif. Il faut travailler ensemble, tous dans la même direction. S’il est menacé ? Ce n’est pas évident de changer de système en cours de saison. »

« Maintenant, il faut se projeter sur le moyen et le long terme. À commencer par le match de Brest dans huit jours. Julien sait que la situation n’est pas facile en termes de résultats mais je peux vous garantir que ça bosse », a conclu le président de Rennes. Pour rappel, Julien Stéphan est sous contrat avec le Stade Rennais jusqu’en 2026.

Responsable du recrutement sous Florian Maurice à Rennes, Jérôme Bonnissel est remplacé par l'Italien Enrico Paresce. Il sera le bras droit du directeur sportif Frederic Massara.

Enrico Paresce a annoncé ce jeudi sur X son arrivée à Rennes en tant que directeur du recrutement. Il sera donc le bras droit du directeur sportif Frederic Massara et remplace Jérôme Bonnissel, qui était arrivé à Rennes avec Florian Maurice en 2020.

Maurice a quitté Rennes en mai pour Nice, Bonnissel était resté en poste mais le club breton change donc à ce niveau-là aussi. Paresce, 38 ans, a notamment travaillé comme scout à l'AS Rome, à l'AC Milan ou encore à la Spezia.

L’Italien Enrico Paresce est le nouveau bras droit du directeur sportif Frederic Massara, en tant que directeur du recrutement du secteur professionnel du Stade Rennais. Paresce l’a officialisé lui-même sur les réseaux sociaux ce jeudi 17 octobre. Il remplace Jérôme Bonnissel.

Enrico Paresce, 38 ans, est le nouveau directeur du recrutement du Stade Rennais. Cette arrivée, dans les cartons depuis plusieurs semaines, a été actée officiellement cette semaine, et annoncé sur les réseaux sociaux par l’intéressé lui-même ce jeudi. "Je suis très heureux et honoré de m’engager dans une nouvelle voie professionnelle : à partir d’aujourd’hui, je prendrai le rôle de directeur du recrutement au Stade Rennais", écrit-il sur son compte X (anciennement Twitter).

Ex-directeur du recrutement de l’AS Rome
Paresce, ancien attaquant, est un proche de Frederic Massara, le directeur sportif du SRFC. Il a connu une carrière de recruteur pour différents clubs italiens (Frosinone, AS Rome, Sienne, La Spezia, Milan AC), puis il était devenu directeur du recrutement de l’AS Rome en 2021, un poste qu’il a quitté cet été après l’arrivée comme directeur sportif du Français Florent Ghisolfi.

L’arrivée de Paresce signifie le départ de Jérôme Bonnissel, directeur du recrutement sous le mandat de Florian Maurice. Le Stade Rennais poursuit donc la refonte de son organigramme, alors que Philippe Barraud va, comme révélé précédemment dans nos colonnes, revenir au club en tant que directeur du recrutement du centre de formation, à la place de Jérôme Solentini.

Personnage clé du centre de formation du Stade Rennais jusqu’à son départ à l’OGC Nice cet été, Philippe Barraud pourrait faire son retour chez les Rouge et Noir très prochainement, selon nos informations. Et retrouver son poste de directeur du recrutement de l’Académie.

Philippe Barraud bientôt de retour au bercail, à son ancien poste de directeur du recrutement de l’Académie ? Selon les informations de Ouest-France, cette option serait très sérieusement dans les cartons au Stade Rennais, désormais présidé par Arnaud Pouille.

Elle provoquerait un nouveau remaniement dans l’organigramme du centre de formation du club breton. Sollicité à ce sujet ce lundi 14 octobre, le SRFC n’a pas souhaité faire de commentaires.

Barraud, 58 ans, est loin d’être un anonyme au Stade Rennais et dans son environnement. L’ancien joueur du cru (1980-1988) y avait entamé sa reconversion en 2001, devenant ensuite coordinateur puis directeur du recrutement du centre de formation.

Pendant 23 ans, le Rochelais a été l’une des principales chevilles ouvrières de la réussite de l’Académie, élue meilleur centre de formation de France en 2023 et 2024, en ayant contribué à repérer et faire signer les nombreux joueurs de haut niveau qui sont sortis du cocon rennais depuis des années.

Le départ de Barraud avait été un gros coup dur en interne
Le départ de Barraud vers Nice l’été dernier, pour occuper le même poste de directeur du recrutement du centre de formation, avait été ressenti comme un gros coup dur par le club et par le directeur de l’Académie Denis Arnaud. "Avec Corentin Bataille (responsable de la pré-formation) et Philippe, on formait un trio qui était le Comex de l’Académie, on validait tout ensemble, confiait Denis Arnaud, dans un entretien qu’il nous avait accordé début octobre. Quand Philippe m’a dit : “Je pars, j’ai envie de me fixer un nouveau challenge”, je suis resté deux minutes sans voix. Nice le sollicitait depuis un moment… Sur la partie formation, contrats, on était un binôme complet, avec une confiance absolue. Son départ a été une perte par rapport à son expérience."

L'attaquant français plaît particulièrement à un coach prêt à sortir le chéquier pour se l'offrir

En quête d'un renfort offensif, la Juventus garde un œil sur Arnaud Kalimuendo, l'attaquant du Stade Rennais. L'intérêt turinois pour le joueur de 21 ans remonte à cet été, alors que plusieurs pistes étaient étudiées pour renforcer l'attaque. Après l'échec de la piste menant à Omorodion, qui a finalement rejoint Porto, Kalimuendo reste une option sérieuse pour le club bianconero. Thiago Motta, qui avait lancé Kalimuendo en équipes de jeunes au PSG, joue un rôle clé dans cette considération. En effet, l'entraîneur italo-brésilien a toujours exprimé son estime pour le joueur, qui, aujourd'hui, est devenu un atout précieux pour Rennes, avec trois buts en six matchs cette saison.

Une belle vente pour Rennes ?
Le transfert de Kalimuendo, évalué entre 20 et 25 millions d’euros, représente un investissement conséquent pour la Juventus. Toutefois, l'attaquant, né en 2002 et d'origine française, présente un fort potentiel qui justifie son prix. Cristiano Giuntoli, le directeur sportif de la Juventus, pourrait essayer de négocier une solution plus avantageuse, en exploitant ses bonnes relations avec Frédéric Massara, le directeur sportif de Rennes. Selon Tuttosport, la Juventus aurait clairement ciblé Kalimuendo, avec l’objectif de renforcer sa ligne d’attaque. Le jeune joueur, vice-champion olympique avec la France, fait partie des éléments à haute valeur marchande du club breton et son profil séduit de plus en plus à Turin.

Alors que, selon les informations d’Ouest-France, Olivier Cloarec va être débarqué de son poste de président exécutif du Stade Rennais, c’est Arnaud Pouille, l’ex directeur général du RC Lens, qui va le remplacer. L’officialisation de la nouvelle pourrait intervenir dans la journée de ce vendredi 4 octobre 2024.

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Une déflagration. L’actionnaire du club de football du Stade Rennais, via François-Henri Pinault, a tranché dans le vif et décidé de se séparer du président exécutif Olivier Cloarec, qui était arrivé au club en 2021. Une décision qui a créé un certain émoi en interne.

Pour le remplacer, le club breton a jeté son dévolu sur Arnaud Pouille, 49 ans, qui avait été directeur général du RC Lens de 2017 à 2024. Le Nordiste avait quitté le club artésien l’été dernier, après des différents avec le président lensois Joseph Oughourlian, officiellement des « divergences de vision stratégique ».

Un dirigeant passé notamment par le rugby
Par le passé, Arnaud Pouille a été, de 2000 à 2006, directeur administratif et financier du Stade Français Rugby. En 2006, il rejoint le groupe Sportys4, puis devient secrétaire général de la Ligue nationale de rugby à partir de 2010.

En 2015, il crée l’entreprise HFS4, une structure spécialisée dans la gestion, la production et l’organisation d’événements sportifs.

Selon des informations d’Ouest-France confirmées par RMC Sport, Olivier Cloarec, président exécutif de Rennes, va être démis de ses fonctions par la famille Pinault, actionnaire du club.

Le Stade Rennais s’offre une crise après six journées de L1. Selon les informations d’Ouest-France confirmées par RMC Sport, Olivier Cloarec, président exécutif du club, va être démis de ses fonctions. Une décision prise par la famille Pinault, actionnaire du club, dont les raisons sont pour le moment inconnues. Mais elles pourraient être liées au début de saison raté et sans saveur des Bretons, seulement dixièmes de Ligue 1 avec deux petites victoires au compteur et des défaites à Reims, Strasbourg et Paris. Des annonces officielles sont attendues rapidement.

Nommé président exécutif en 2022
Le club a connu un été très agité avec de très nombreuses ventes (Doué, Le Fée, Terrier, Belocian, Bourigeaud, Abline…) et d’importantes entrées d’argent (environ 150 millions d'euros). Mais l’imposant recrutement (dix joueurs sont arrivés contre près de 80 millions d’euros) peine encore à payer sous les ordres de l’entraîneur Julien Stephan. Olivier Cloarec a rejoint le Stade Rennais en 2021 en provenance de Dijon comme directeur général adjoint. Il avait été nommé président exécutif en mai 2022 en remplacement de Nicolas Holveck, atteint d’un cancer et décédé en avril 2024.

Sa prise de fonction avait coïncidé avec une période emballante de l’équipe alors entraînée par Bruno Genesio et qui avait terminé la saison 2021-2022 à la quatrième place du championnat. Les Rouge et Noir, très séduisants dans le jeu, avaient pris la même position l’année suivante sécurisant une sixième qualification de suite en Coupe d’Europe (en l’occurrence la Ligue Europa). Mais l’exercice 2023-2024 s’est soldé par un cuisant échec avec une très décevante dixième place en Ligue 1, son pire classement depuis 2013-2014 (Rennes avait fini 10e en 2018-2019 dans une saison à 20 clubs).

La révolution de l’effectif par Massara à l’épreuve du feu
La saison avait été marquée par la démission de Bruno Genesio et un certain flottement autour de l'avenir de Florian Maurice, directeur sportif. Ce dernier est finalement parti cet été et remplacé par le Franco-Italien, Frédéric Massara. L'information du départ prochain de Cloarec intervient à la veille du match de L1 entre Rennes et Monaco, samedi (21h, 7e journée).