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Et maintenant, on fait comment ?

Battu pour la quatrième fois consécutive en 2025 lors du derby contre Brest (1-2), samedi 18 janvier, le Stade Rennais est plus que jamais à la lisière de la zone rouge, avant d’aller jouer à Monaco, le 25 janvier. Il y a forcément le feu à la maison rouge et noir. En attendant des solutions de mercato, on ne voit pas comment le coach Jorge Sampaoli ne pourrait pas faire enfin bouger les lignes.

Et maintenant, on fait comment ?

Le Stade Rennais a perdu contre un Brest moyen un derby qui aurait dû se terminer au moins en match nul, si le niveau de réussite et d’efficacité avait été juste comparable entre les deux équipes.

Voilà pour le constat froid autour d’un SRFC malade, co-barragiste avec Nantes et Saint-Etienne (mais devant à la différence de buts), qui n’a plus que cinq points d’avance sur la lanterne rouge. Pas battu pour la 4e fois consécutive en 2025 sans raison, n’en déplaise à Jorge Sampaoli.

Il faudra faire plus que ça, sur la longueur d’un match, pour apercevoir la lumière. Et c’est au coach argentin, autour duquel la pression monte aussi, de déverrouiller des portes maintenues fermées jusqu’ici. On parle de plan de jeu, de choix de joueurs, même si les solutions ne sont pas légion en l’état.

S’attaquer au problème de la défense
Les problèmes sont partout. Mais ils commencent derrière, à partir de ce trio défensif qui ne marche pas, surtout côté Ostigard et Hateboer, incapables de défendre autrement qu’avec le jeu face à eux.

Samba, qui a déjà encaissé cinq buts en trois matches, dont deux où il est impliqué directement par une mauvaise relance au pied (un comble), doit être sacrément dépaysé, lui qui était protégé à Lens par l’une des meilleures arrière-gardes de l’élite…

Changer de système, passer du 3-4-3 à un 4-3-3 ? Cela ne semble pas pour tout de suite, si l’on se fie encore au discours de l’Argentin après Brest. « L’équipe jouait à quatre avant qu’on n’arrive et ne gagnait pas de match, s’est défendu Sampaoli. Si on joue à cinq, c’est aussi parce que nos deux latéraux sont très attirés par l’avant. Si on n’avait pas ce troisième défenseur, on aurait des problèmes à faire face aux transitions adverses… »

Sampaoli, ce chantre du « contrôle », en a horreur. Sauf que les réduire à néant, c’est impossible, surtout avec une maîtrise technique et un impact aussi nébuleux plus haut sur le terrain. De fait, Rennes joue à cinq derrière et se fait punir en transition… « On pourrait jouer à quatre, on l’a fait un moment dans ce match (à la fin), mais avec nos trois défenseurs, l’un d’entre eux peut apporter à l’attaque. Cela a été le cas par moments avec Hateboer, Wooh et Truffert… Pour moi, ce n’est pas un problème de schéma, mais d’erreurs individuelles ponctuelles qui se répètent à tous les matches. »

Un milieu à trois avec Fofana, évidemment
Si le mercato amène ce défenseur costaud, meilleur relanceur, que Rennes attend, Sampaoli deviendra probablement moins têtu. En attendant, Assignon sera suspendu, samedi 25 janvier (17 h 15), à Monaco, Hateboer pourrait le suppléer en piston droit si le 3-4-3 est maintenu. Ce qui forcera déjà le coach à changer des noms dans son axe défensif.

Truffert axial gauche, comme en fin de match contre Brest, avec Wooh recentré ? Relancer Faye, tenter Ait Boudlal, qui fait bonne impression en interne ? Santamaria aurait pu être une bonne option, mais il a été écarté et est en instance de départ vers Nice.

À cinq ou à quatre derrière, installer un milieu à trois avec Fofana, Matusiwa et James (en attendant une autre recrue dans ce secteur) semble déjà évident. Devant, un renfort est aussi attendu, pour venir secourir Kalimuendo et Blas, les solutions préférentielles. Quel chantier…

Après les tensions, une rencontre a eu lieu entre les supporters et la direction

Les supporters du Stade Rennais sont remontés contre leur équipe, à nouveau battue (2-1), samedi 18 janvier 2025, face à Brest (Finistère). Une réunion avec les dirigeants du club s’est tenue, mardi 21 janvier, pour tenter de renouer le dialogue.

Après les tensions, une rencontre a eu lieu entre les supporters et la direction

Mardi 21 janvier 2025, 18 h, des voitures franchissent, les unes après les autres, la grille d’accès au centre d’entraînement du Stade Rennais, à la Piverdière à Rennes (Ille-et-Vilaine). En ce début de soirée, loin de l’effervescence des soirs de match, des représentants des trois clubs de supporters (Allez Rennes, les Socios et le Roazhon Celtic kop) ont rendez-vous avec Arnaud Pouille, le président du Stade Rennais, Jorge Sampaoli, son entraîneur, et le directeur sportif Frederic Massara.

L’heure est grave : il faut absolument renouer le dialogue entre dirigeants et supporters, après les tensions apparues, le week-end dernier, à l’issue d’une nouvelle défaite à domicile, sur la pelouse du Roazhon Park, contre Brest (Finistère).

Qu’espèrent les fidèles des Rouge et Noir d’une telle réunion ? "Il y aura, certainement, beaucoup de blabla, je connais un peu la maison, sourit Marcel Géraux, 76 ans, président du club "Allez Rennes", depuis 1994, et présent au stade depuis 1964. "Nous allons demander aux dirigeants s’ils ont prévu de recruter des joueurs. L’équipe est défaillante en défense comme en attaque où il manque un buteur. Et il y a urgence : dès samedi, il y a le déplacement à Monaco" Le dialogue suffira-t-il à calmer les esprits ? Pour l’instant, rien n’a filtré sur la rencontre de mardi soir. Mais dans l’environnement du club, beaucoup espèrent une forme d’union sacrée dès la réception de Strasbourg le dimanche 2 février (17 h 15).

Le malaise est profond
Samedi dernier, quelques supporters, refoulés par les CRS, ont tenté, de rage, d’envahir la pelouse du Roazhon Park au coup de sifflet final. Une scène rarement vue à Rennes et que Marcel Géraux ne cautionne pas.

"Je respecte les autres clubs de supporters, précise-t-il. Mais, des gens encagoulés, qui tentent des coups de force, n’ont pas leur place au stade. Si on n’est pas content, on reste chez soi." Soit. Mais, les résultats catastrophiques de cette saison ont de quoi miner le moral des plus tolérants. "En termes de gestion, c’est la pire, depuis 1994 et la montée du club en Ligue 1. Comment c’est possible, alors que le budget du Stade Rennais est deux fois supérieur à celui du Stade Brestois"

Beaucoup de supporters déplorent que l’aspect commercial l’emporte, aujourd’hui, sur l’intérêt sportif. "Trop de joueurs importants ont été vendus à l’intersaison, estime Pauline Romé, 35 ans, la présidente des Socios. Le malaise est profond. Le Stade Rennais ne s’appuie plus sur son centre de formation. Depuis Eduardo Camavinga, on ne voit plus de jeunes joueurs, formés à Rennes, dans l’effectif professionnel. (le Stade Rennais possède le meilleur centre de formation de France depuis deux ans selon le classement de la FFF et a sorti de nombreux joueurs depuis Camavinga, notamment Désiré Doué ou Mathys Tel NDLR) Les supporters viennent au stade, non plus pour voir un match qui sera de toute façon décevant, mais par habitude, pour se retrouver entre amis."

95 % d’inquiets
95 % des internautes, sollicités par Ouest-France, se disent inquiets de la situation actuelle. Pas moins de 450 ont confié leur opinion sur le Stade Rennais. "Le club a perdu son âme depuis 18 mois, exprime Hervé Goinvic dans un avis qui revient souvent. Je n’ai plus envie de me rendre au stade alors que c’est un club et un stade que j’adore depuis 50 ans…"

Si les hommages à la famille Pinault sont nombreux, les critiques sur leurs choix également. "Les Pinault permettent au club d’avoir une assise financière rassurante, mais question management, c’est le contraire, souligne Jean-Michel Alesi. Valse des présidents, projets mal structurés, choix ratés des directeurs sportifs, entraîneurs vite au bout du rouleau, le tout dans un club "pépère" sans rigueur, ni pression salutaire. Depuis un an, voire davantage, le club s’enfonce, pire, désormais, il chute".

Autre sujet d’inquiétude : la constitution du groupe. "Les journées s’enchaînent et on ne voit aucune envie, aucun respect pour le maillot. Avant on avait des joueurs symboles à qui on pouvait s’identifier. Aujourd’hui on a des mercenaires du foot", lance Mickaël Pirot.

Classement des taux de remplissage

Voici le classement des taux de remplissage moyens de Ligue 1 à la mi-saison

Classement des taux de remplissage

  1. Paris : 99,4%
  2. Lens : 98,8%
  3. Strasbourg : 97,3%
  4. Brest : 97,1%
  5. Marseille : 95,7%
  6. Auxerre : 93,9%
  7. Rennes : 93,3%
  8. Lyon : 89,2%
  9. Lille : 84%
  10. Nantes : 83,9%
  11. Le Havre : 82,3%
  12. Toulouse : 82%
  13. Reims : 78,4%
  14. Angers : 78,2%
  15. Saint-Étienne : 74,6%
  16. Nice : 72,4%
  17. Montpellier : 61,6%
  18. Monaco : 57,8%

Quand le Stade Rennais voit poindre la fracture avec ses supporters

Encore battu par Brest (1-2) samedi 18 janvier, le Stade Rennais est une équipe malade qui ne donne plus envie à ses supporters de le porter. Le Roazhon Park a fait passer sa colère lors du derby… enfin, surtout le kop, qui a refusé le dialogue avec les joueurs au terme d’un match où la tension était vive en bord terrain.

Quand le Stade Rennais voit poindre la fracture avec ses supporters

Ce fut une scène jamais vue dans l’histoire récente du Stade Rennais. Après le coup de sifflet final samedi 18 janvier, une poignée de supporters encagoulés sont descendus de la tribune Mordelles, furieux. Certains ont tenté de rentrer sur le terrain (une interpellation au bilan), mais ils ont vite été contenus par les stadiers et un renfort de CRS.

L’affaire n’a pas dégénéré, mais la tension était vive. Et les joueurs rennais qui s’étaient approchés du kop ont vite compris qu’il n’y aurait pas de dialogue possible.

La fracture s’ouvre, et si l’ambiance n’était pas délétère pendant le match, elle a quand même été sacrément triste. Les tribunes latérales sont restées prostrées la plupart du temps, laissant le kop se charger de manifester le mécontentement général, sans excès non plus.

Il y a eu la grève des encouragements pendant vingt minutes, des sifflets réguliers, un peu de chambrage, une dizaine de banderoles brandies successivement, où tout le monde (joueurs et dirigeants) en a pris pour son grade, sans que le message ne soit vulgaire pour autant.

Colère, tristesse, lassitude, incompréhension
On a navigué entre colère et lassitude, voire tristesse, à voir où en est arrivé ce Stade Rennais auquel les fans ne s’identifient pas, après une jolie période qui s’était étendue de 2019 à 2023, grosso modo.

Par essence, le sport de haut niveau, et le foot en particulier, est une affaire de cycles, au-delà de la question des moyens. Après des hauts, il y a souvent des bas, avec quelques règles universelles dont la principale est celle-ci : une succession d’erreurs stratégiques finit toujours par se payer comptant.

Là, le retour de bâtons est sévère, l’incompréhension nourrie. Et c’est normal qu’elle s’exprime, même si on a rarement vu une équipe de foot malade mieux jouer au ballon sans le soutien de ses supporters. « Je les comprends, a réagi le coach Jorge Sampaoli. Ils ont le droit de protester, d’autant plus dans la position dans laquelle nous nous trouvons au classement. Ce que je peux dire, c’est que je m’efforce tous les jours d’essayer de changer la situation. »

C’est la loi du genre aussi, à une époque où le sujet des ultras nourrit de sempiternels débats (on ne parle pas spécifiquement de Rennes), et où se multiplient les images en mondiovision de joueurs sommés de venir s’expliquer ou s’excuser comme des enfants devant leurs plus fervents supporters, quand les mauvais résultats s’enchaînent.

Samedi, les Rennais n’en ont donc pas eu le loisir, et cela va être le moment de montrer qu’ils ont plus de caractère que ce que certains pensent. Il va falloir qu’ils se sortent seuls, ensemble obligatoirement, du guêpier dans lequel ils se sont eux-mêmes fourrés.

Le projet De Zerbi ne prend pas

Après l’énième défaite du Stade Rennais face à Brest samedi, Raymond Domenech s’est fendu d’une réaction pour le moins étonnante, confondant Roberto De Zerbi et Jorge Sampaoli.

Le projet De Zerbi ne prend pas

Pour fustiger les résultats d’un entraîneur étranger en Ligue 1, Raymond Domenech n’est jamais bien loin. Encore faut-il s’attaquer à la bonne personne. Ce samedi, dans la foulée de la nouvelle défaite rennaise face à Brest (1-2) en championnat, l’ex-sélectionneur de l’équipe de France a réagi sur son compte X (ex-Twitter) pour se moquer des difficultés actuelles de Jorge Sampaoli sur le banc des Rouge et Noir. Problème, Domenech a cité... Roberto De Zerbi qui dirige l’Olympique de Marseille. «Rennes encore battu à domicile par Brest le projet De Zerbi ne prend pas à quand le retour de Stéphan», a-t-il écrit avec un «smiley» hilare. Une improbable confusion, visiblement involontaire, qui n’a pas manqué de faire réagir les internautes.

La colère des supporters du Stade Rennais en tribunes

C’est la crise au Stade rennais. Malgré l’arrivée de Jorge Sampaoli sur leur banc de touche, les Bretons pointent à la 14e place du classement de Ligue 1.

La colère des supporters du Stade Rennais en tribunes

Pire : les pensionnaires du Roazhon Park sont sur une série de trois défaites consécutives, la dernière étant probablement la plus marquante. Les Rouges et Noirs ont pris la porte dès les seizièmes de finale de la Coupe de France contre Troyes, en difficulté en Ligue 2. Face à ces résultats catastrophiques, les supporters se sont exprimés.

Alors que Rennes reçoit Brest ce samedi à l’occasion de la 18e journée de Ligue 1, plusieurs banderoles ont été déployées dans les tribunes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les messages qui y étaient inscrits étaient assez clairs. Durant l’échauffement, on pouvait lire dans les travées de l’enceinte : « Vous ne valez rien, pas même notre soutien ». Puis, les signes de mécontentement ont défilé tout au long de la première période : « Vous arrivez encore à vous regarder dans un miroir ? Car nous on ne peut plus vous voir ! », pouvait-on lire sur l’une d’entre elles, ou encore « On dépense des millions et on n’a toujours pas la moindre émotion. » Ambiance glaciale.

Des heurts en fin de match

La défaite à domicile du Stade Rennais face aux Brestois (1-2), samedi 18 janvier 2025, a fait monter la tension en fin de match. Des supporters ont tenté d’envahir la pelouse, les forces de l’ordre ont dû intervenir pour éviter les débordements.

Des heurts en fin de match

Ambiance glaciale au Roazhon Park. Le Stade Rennais s’est incliné face aux Brestois (1-2), ce samedi 18 janvier 2025, signant la onzième défaite des Rouge et Noir en Ligue 1. Les supporters n’en peuvent plus de voir leur équipe encaisser les buts, et certains le montrent avec véhémence.

À l’image de banderoles fustigeant le club déployées hier soir, en tribune : « Vous arrivez encore à vous regarder dans un miroir ? Car nous on ne peut plus vous voir ! »

Un supporter interpellé
« C’est de plus en plus tendu. Les supporters mettent la pression aux joueurs dès l’arrivée du bus », confie une source policière. Hier, à mesure que le match avançait, des supporters se sont rapprochés du terrain, menaçant de l’envahir. Au coup de sifflet final, l’un d’eux est parvenu à entrer sur la pelouse, rapidement intercepté par les stadiers. Âgé de 28 ans, il a été interpellé.

Les CRS (Compagnie républicaine de sécurité) ont dû intervenir, ainsi que la section d’intervention rapide, pour mettre les joueurs et l’arbitre en sécurité. Quelques mètres plus loin, le Stade Brestois célébrait sa victoire en communion avec ses supporters…

DAZN veut renégocier son contrat à la baisse

Le diffuseur de la Ligue 1 a communiqué à la LFP son nombre d’abonnés et il n’est pas content. Malgré toutes les opérations éditoriales et les promotions au niveau des abonnements, DAZN n’est pas satisfait et souhaite renégocier son contrat.
DAZN veut renégocier son contrat à la baisse

DAZN a tout tenté pour sauver les meubles. Critiqué dès le coup d’envoi de la saison pour avoir proposé des abonnements jugés hors de prix pour la diffusion de 8 matches de Ligue 1 sur 9, le diffuseur du championnat avait répliqué lors des fêtes de fin d’année. La plate-forme a lancé de nouveaux programmes et a surtout fait un effort en proposant de nombreuses promotions pour ses abonnements.

Depuis le vendredi 3 janvier, vous pouvez, par exemple, bénéficier d’une nouvelle offre qui vous permet de voir les matches jusqu’à la fin de la saison, avec le "Pass Mi-Saison" à 69 €. Plus tôt, Vincent Labrune, président de la LFP, avait clamé son soutien à DAZN. «On a réussi l’exploit de lancer en moins de deux semaines un produit sans bug ni écran noir. Après oui, ils ont peut-être fait une erreur en tapant un peu fort au départ sur les tarifs. Mais on apprend tous en marchant. On est à fond derrière eux.»

DAZN a une clause de sortie
Mais rien n’y fait. Ça ne prend pas. Selon RMC, DAZN a récemment communiqué à la LFP le nombre de ses abonnés. Le chiffre n’a pas encore fuité, mais le média assure que le diffuseur n’est absolument pas satisfait. En novembre dernier, RMC assurait que le nombre d’abonnés tournait autour des 400 000. Depuis, il semble qu’il n’a pas augmenté comme voulu. Et la barre de 1,5 million de fidèles semble très loin. Mais ce n’est pas tout. Au siège du diffuseur, beaucoup estiment que 90% des abonnés qui pouvaient être attirés dans leur filet l’ont déjà été. En clair, personne ne voit une explosion d’abonnements à venir.

Résultat : DAZN voudrait aujourd’hui renégocier son contrat. Pour rappel, la plate-forme paie environ 400 M€ par saison jusqu’en 2029. La LFP a refusé de commenter l’information, mais c’est une mauvaise nouvelle de plus pour les clubs de L1 qui tirent déjà la langue avec ce contrat qui a déjà subi une grosse baisse. Pour rappel, DAZN dispose d’une clause de sortie en décembre 2025 si la barre des 1,5 million d’abonnés n’est pas atteinte. Enfin, RMC rappelle à juste titre qui si le contrat de DAZN est renégocié, celui avec beIN Sports serait automatiquement cassé. La chaîne qatarie se préparerait déjà à renégocier elle aussi.

Peur sur le village

Le Stade rennais a perdu son onzième match de la saison en championnat, contre Brest à domicile, et se met pour la première fois depuis très longtemps à craindre pour son maintien dans l’élite. Récit d’une soirée faite de contrastes, au sein d’une route de Lorient qui ne respire plus vraiment la joie.

Peur sur le village

Il est pas loin de 22h30, ce samedi soir, quand les derniers stands de galettes saucisses finissent de plier bagage route de Lorient. La rue qui se transforme en petit village les jours de match au Roazhon Park est calme, mais pas encore tout à fait déserte. Il reste des traînards dans les différents bars faisant face à l’enceinte bretonne, des lieux devenus des institutions quand on est un supporter du Stade rennais. Chez Marco, on ne nous cache pas que la mauvaise santé du club breton a une influence sur la fréquentation de l’établissement inévitablement lié au SRFC, en tout cas les soirs de match. Il y a encore deux ans en arrière, le trottoir devant l’enseigne était plein à craquer, même deux heures après le coup de sifflet final, et les soiffards rennais se lançaient parfois dans un clapping improvisé avec Benjamin Bourigeaud et Flavien Tait, perchés avec leurs familles dans la tribune Lorient. Une autre époque.

Ce n’est pas la température tournant autour de zéro degré qui a fait fuir les amoureux des Rouge et Noir, mais sans doute la nouvelle défaite de leurs protégés qui ne le sont pas vraiment cette saison. Un peu plus loin, au Roazhon Pub, la guinguette extérieure est moins animée que l’intérieur, où près d’une centaine de supporters désabusés se réchauffent à coups de pintes, entre un tube de Céline Dion et Dans les yeux d’Émilie de Joe Dassin. L’un d’eux avait même quitté le stade à la pause, préférant se mettre au chaud pour suivre la suite de la rencontre. C’est une troisième mi-temps comme une autre, au fond : des moments de tension, des chants de mecs bourrés et d’interminables débats sur la composition d’équipe de Jorge Sampaoli. Et ce refrain plus effrayant qu’entraînant : "On va aller en Ligue 2, tu crois ?"

Tant d’années sabotées en quelques mois…
Le prolongement d’une soirée dont le gros millier de supporters brestois n’avaient pas compris le thème : la déprime, la contestation et la colère. Dans leur parcage, les Ty Zefs ont préféré mettre de la couleur, de la vie et de la fête, contrastant avec l’atmosphère pesante régnant dans les autres tribunes. Dans la Mordelles, dont la partie basse est réservée au Roazhon Celtic Kop, les ultras rennais, la première banderole déployée à l’arrivée des joueurs à l’échauffement a donné le ton : "Vous ne valez rien, pas même notre soutien." La défaite à Troyes en Coupe de France en milieu de semaine aura été celle de trop pour le kop rennais, qui a ensuite profité des 20 premières minutes pour faire son "audit du club" (en réponse à celui commandé par le président Arnaud Pouille en novembre) dans le silence.

Six messages déroulés, plus ou moins salés : "Un club mal géré, un effectif mal pensé, des branquignols trop limités : c’est donc ça le nouveau SRFC ?", "Tant d’années sabotées en quelques mois, qui doit-on remercier pour cela ?", "On dépense des millions et on n’a toujours pas la moindre émotion", "Passer d’un club européen à une élimination contre l’ogre troyen", "Vous arrivez encore à vous regarder dans un miroir ? Car nous, on ne peut plus vous voir !", "Maintenant qu’on s’est tout dit, et peu importe votre mépris, on va chanter pour ce club à travers lequel on vit". Manque de pot : Hugo Magnetti a ouvert le score cinq minutes plus tard, stoppant net les encouragements rennais jusqu’au dernier quart d’heure où le public a parfois tenté de pousser une équipe qui aurait pu passer du 0-2 à 2-2. Seulement, Rennes a perdu, Brest a gagné, et le contraste était encore plus saisissant quand plusieurs supporters cagoulés menaçaient d’envahir la pelouse, provoquant l’intervention des CRS, pendant que les Finistériens célébraient leur succès en parfaite osmose avec leurs supporters.

En attendant l’union sacrée
Une quatrième défaite d’affilée pour les Rennais, mais surtout la onzième de la saison en championnat après dix-huit journées. Plus de 40 ans que ce n’était pas arrivé, selon les statisticiens d’Opta. À l’époque, le SRFC comptait douze revers au même stade, et avait fini relégué dans le costume de lanterne rouge, lors de l’exercice 1983-1984. Ce n’était pas tout à fait le même club. Pas du tout, même. Le Stade rennais avait donné des raisons d’être heureux à ses supporters ces dernières années, entre qualifications européennes successives et beau jeu, mais il s’est effondré bien plus vite qu’il ne s’est construit, malgré les millions alignés sur le mercato (environ 114 depuis cet été, et ce n’est a priori pas terminé). "Je suis très préoccupé, mais j’estime que l’évolution de l’équipe a été bonne dans le jeu, même si on n’avance pas au classement, glissait Sampaoli, qui n’a pas changé grand-chose et tourne à 0,86 point de moyenne par match en L1. On se bat contre des éléments adverses. […] C’est difficile de comprendre pourquoi on n’a pas gagné."

Seko Fofana, plus à l’aise une fois repositionné au milieu, est le seul joueur à s’être présenté en zone mixte. Son discours a ressemblé à celui d’un potentiel leader : "Je suis quelqu’un qui aime ce type d’épreuve, je suis persuadé qu’on va retourner les choses. Quand on est en difficulté comme ça, il faut accepter la réalité et le travail." La fin d’une semaine éprouvante à Rennes, où le président Pouille est sorti du bois en sollicitant un entretien à Ouest-France pour sonner la fin du "Club Med" et acter la création d’un loft dénoncé comme illégal par l’UNFP. C’était peut-être une semaine pour se dire les choses, comme aiment le répéter les footballeurs, avant de proclamer la fameuse union sacrée.

Il faut souvent un responsable dans ces moments de déliquescence : Bruno Genesio, Florian Maurice, Warmed Omari, Julien Stéphan, Steve Mandanda, Olivier Cloarec, Frederic Massara, et même Olivier Sorin, l’entraîneur des gardiens, tous sont passés dans la machine à responsabilités des supporters. C’est rarement la faute d’un seul homme et, ici, c’est un club tout entier qui s’est perdu en chemin, à force de ne pas prendre les décisions aux bons moments, ou de prendre les mauvaises aux mauvais moments, justement. Ce sont aussi les erreurs de la famille Pinault, toujours silencieuse et dont les deux petits-fils entrés au conseil d’administration au printemps, que l’on dit passionnés, étaient présents au Roazhon Park ce samedi soir. Ils n’ont pas connu la Ligue 2 à Rennes, comme toute une génération qui n’a pas envie d’y goûter et qui espère que la route de Lorient redeviendra très vite un village heureux.

Pleine Lucarne du 20/01/2025

Pleine Lucarne du 20/01/2025

L’UNFP réclame la fermeture du loft

Alors que quatre joueurs du Stade Rennais, dont Albert Gronbaek, ont été mis à l’écart du groupe professionnel durant cette fin de semaine, ce "loft" a été mal vu par l’UNFP. Le syndicat des joueurs professionnels a fustigé la décision prise par le club, et a attaqué avec vigueur son propriétaire ainsi que sa directrice juridique dans un communiqué publié ce vendredi 17 janvier.

L’UNFP réclame la fermeture du loft

Une fois n’est pas coutume, l’UNFP a publié un communiqué mordant ce vendredi 17 janvier. Dans le viseur du syndicat des footballeurs professionnels ? Le Stade Rennais, qui, empêtré dans une crise sportive conséquente, a annoncé la mise à l’écart du groupe professionnel de plusieurs de ses joueurs. Lesquels sont quatre, selon nos informations : Gauthier Gallon, Baptiste Santamaria, Glen Kamara et Albert Gronbaek.

Une décision motivée par divers paramètres, notamment extra-sportifs, qui n’a pas plu du tout à l’UNFP. Le syndicat des joueurs professionnels de football est monté au créneau ce vendredi, sur un ton assez… particulier, afin de réclamer "la fermeture du loft rennais".

Francois-Henri Pinault et la directrice juridique du club attaqués frontalement
Et tout le monde en prend pour son grade. Le propriétaire François-Henri Pinault, pour commencer : "L’ancien président de la LFP (Frédéric Thiriez), comme l’UNFP l’y encourage, va devoir expliquer à François-Henri Pinault, entre deux verres de Latour, que la FFF s’engage – c’est écrit dans sa Charte éthique – à garantir qu’aucune atteinte ne puisse être portée à la dignité ou à l’intégrité d’une personne, que ce soit sous forme de violences (physiques ou morales), de harcèlement ou de tout autre acte hostile dont l’objectif est d’isoler ou d’ostraciser une personne ou d’affecter sa dignité."

C’est ensuite une attaque envers Elodie Crocq, la directrice juridique du club et également membre du Comex de la FFF : "Elle a certainement oublié de prévenir l’équipe de Philippe Diallo qu’elle allait, en sa qualité d’élue, faire de la Fédération la complice des pratiques illégales, contraires aux lois de la République, mises en place par le Stade Rennais, histoire de reporter sur les joueurs les errements de ses dirigeants dans la constitution de l’effectif."

L’UNFP avance des tas de menaces juridiques
L’UNFP avance aussi que la création de ce loft hivernal fait fi "des dispositions conventionnelles qui interdisent la pratique de la mise à l’écart ; des engagements contractuels et de l’obligation de loyauté liant les parties dans l’exécution du contrat ; des décisions de justice en matière pénale et prud’homale intervenues ces deux dernières années et qualifiant la pratique de la mise à l’écart comme étant constitutive de faits de harcèlement moral ; des dernières décisions de la commission de discipline de la LFP qui a reconnu le préjudice physique et psychologique subi par un licencié de la LFP en raison du non-respect par un des acteurs des dispositions réglementaires et conventionnelles ; de l’enquête pénale en cours après le dépôt de plainte contre X par l’UNFP auprès du Procureur de la République portant spécifiquement sur les mises à l’écart comme étant constitutifs de faits d’extorsion et de harcèlement."

La DNCG envisage 1,2 milliard d'euros de pertes cette saison

Le patron du gendarme financier du foot français a annoncé, lors d'un conseil d'administration en novembre, que les clubs seront très largement déficitaires en juin.
La DNCG envisage 1,2 milliard d'euros de pertes cette saison

C'est un chiffre qui donne le vertige. La direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) de la Ligue de football professionnel (LFP) table sur une perte d'exploitation de 1,2 Md€ cette saison pour les clubs de L1 et de L2. L'annonce a été faite par son patron, Jean-Marc Mickeler, lors du conseil d'administration de l'instance en visioconférence, le 18 novembre dernier.

Deux ans après la manne de 1,5 Md€ (les clubs se sont partagé environ 1,2 Md€) apportée par CVC, le fonds d'investissement à l'origine de la création de la société commerciale de la Ligue, ce trou apparaît abyssal. Il interroge sur le modèle du foot français actuel, d'autant que, la saison passée, la perte était déjà proche du milliard, mais grâce à des ventes exceptionnelles sur le marché des transferts (830 M€), elle avait pu être ramenée à 250 M€. Pour 2024-2025, si les clubs parviennent encore à performer lors des mercatos, la DNCG espère la diminuer de plus de la moitié et ainsi l'établir entre 500 M€ et 600 M€.

Une obligation de repenser le modèle
Mais comment expliquer de telles pertes ? « Les clubs professionnels français ne génèrent pas autant de revenus d'exploitation que leurs homologues des autres grandes ligues, mais ils bénéficient d'un modèle économique axé sur le développement et la vente de talents, ce qui est crucial pour leur viabilité financière. Dans ce contexte, la maîtrise des coûts et la vente de joueurs sont deux conditions essentielles pour équilibrer le modèle, lequel a été particulièrement mis à l'épreuve ces dernières années », a rappelé Mickeler lors de sa prise de parole.

Plusieurs raisons expliquent ce décrochage. La majorité des clubs ne bénéficient plus des revenus CVC qui leur ont rapporté 472 M€ en 2022-2023, puis 550 M€ la saison passée. En 2024-2025, il ne reste qu'un reliquat de 136 M€ pour les clubs européens, essentiellement. S'ajoutent aussi la baisse des droits télé domestiques (-35 % par rapport à l'an dernier), un peu compensée par la hausse des droits internationaux (+ 80 %), mais aussi le droit au dividende de CVC de 125,4 M€ cette saison qui intègre le rattrapage prévu contractuellement.

Une fois ce rattrapage pris en compte, ainsi que les frais de fonctionnement de la LFP et différentes contributions, les montants pour les clubs diminuent de 47 %. « Nos recettes ont baissé à l'inverse de nos charges, nous confirme un dirigeant de club. CVC nous avait demandé de flécher son apport sur le sportif dont les joueurs, les infrastructures, le digital, l'académie, par exemple. On continue d'amortir ces investissements, certains postes comme celui de l'énergie ont aussi augmenté et, avec la crise économique, certains partenaires limitent leur engagement. »

Plus globalement, les clubs, avec le passage à 18 formations dans l'élite, n'ont pas baissé leur masse salariale pour tenter de conserver leur compétitivité, sauf qu'en face ils ne parviennent pas à générer de revenus stables. Une situation qui va nécessiter de repenser le modèle.

Rennes n'avait plus autant perdu en Championnat depuis... 41 ans

Avec déjà 11 défaites en 18 matches, le Stade Rennais présente son pire ratio en Championnat depuis la saison 1983-1984, lors de laquelle ils avaient fini derniers.
Avec Opta
Rennes n'avait plus autant perdu en Championnat depuis... 41 ans

Quatre défaites d'affilée toutes compétitions confondues, un nouveau revers à domicile contre Brest samedi malgré 22 tirs, des supporters en grève arborant des banderoles hostiles : le Stade Rennais traverse une mauvaise passe. Une très mauvaise passe même, selon les statistiques d'Opta.

Rennes compte déjà 11 défaites après 18 journées de Ligue 1. C'est son pire total à ce stade du Championnat depuis 41 ans et la saison 1983-1984. À l'époque, les Bretons avaient accumulé 12 défaites sur leurs 18 premiers matches, et avaient fini derniers en fin de saison.

32 millions gaspillés, Massara attend la sentence

Pour son premier mercato à Rennes l’été dernier, Frederic Massara n’a pas été très inspiré. Le directeur sportif des Rouge et Noir constate que les joueurs recrutés ne donnent pas satisfaction. Certains vont même partir dès cet hiver. Pas sûr que l’Italien résiste à ce fiasco.

32 millions gaspillés, Massara attend la sentence

L’ouverture d’un loft et surtout sa composition en disent long sur la situation de Frederic Massara à Rennes. Parmi les éléments jugés indésirables figurent deux des 11 recrues amenées par le directeur sportif l’été dernier. On y trouve notamment Albert Gronbaek et Glen Kamara dont les transferts avaient respectivement coûté 15 et 10 millions d’euros. Ajoutez à cela les 7 millions d’euros dépensés pour l’attaquant Henrik Meister, déjà prêté avec option d’achat à Pise (Serie B), et l’on obtient un total de 32 millions d’euros gâchés par le dirigeant nommé en juin dernier. Le Stade Rennais n’a donc pas perdu de temps.

Dès le début du mercato hivernal, les arrivées de Seko Fofana et de Brice Samba montraient bien que le président Arnaud Pouille, ancien directeur général du Racing Club de Lens, avait pris la main sur le recrutement. Il n’était pas question de laisser Frederic Massara s’enfoncer après son premier mercato à 80 millions d’euros, et principalement réalisé avec l’agent italien Gabriele Giuffrida. D’après le journal L’Equipe, même s’il a manifestement perdu de l’influence en interne, le dirigeant passé par l’Udinese, la Roma et le Milan AC participe toujours aux décisions du club breton cet hiver. Mais son avenir est plus qu’incertain.

Pouille enfonce Massara
Dans les colonnes d’Ouest-France vendredi, Arnaud Pouille ne cherchait pas à le défendre. « Frederic a conscience de sa participation à certaines décisions qui n'ont pas été les plus heureuses depuis juin dernier, admettait le président rennais. Il n'est pas dans le déni. C'est comme avec les joueurs : serrons-nous les coudes, ayons conscience de nos erreurs et essayons de réparer au mercato avec des profils plus en lien avec l'ADN du club. » Autant dire que Frederic Massara n’est pas certain de rester jusqu’au mercato suivant.

Frédéric Massara déjà en danger ?

A Rennes, l’état d’urgence est déclaré. 14e de Ligue 1 à la mi-saison, les Bretons n’arrivent plus à enchaîner, et restent sur une série noire de sept défaites lors de leurs dix dernières sorties. Face à cette situation, le management a fait des choix forts au niveau des joueurs, même de ceux arrivés il y a six mois. L’attaquant danois Henrik Meister a été prêté avec option d’achat à Pise il y a quelques jours, alors que Glen Kamara et Albert Gronbaek ont rejoint un loft récemment créé par le club breton.

Frédéric Massara déjà en danger ?

Un nouveau mercato raté par Rennes, qui a dépensé plus de 100 millions d’euros depuis le 1er juillet dernier, avec des arrivées pas toujours réussies (Ostigard, Jota, Kamara, Meister…). Le président Arnaud Pouille s’est exprimé dans Ouest-France ce vendredi, mettant le doigt sur le problème sans attaquer son directeur sportif Frédéric Massara : «Frederic a conscience de sa participation à certaines décisions qui n’ont pas été les plus heureuses depuis juin dernier. Il n’est pas dans le déni. C’est comme avec les joueurs : serrons-nous les coudes, ayons conscience de nos erreurs et essayons de les réparer». Le remplaçant de Florian Maurice va devoir faire oublier ses erreurs pour ne pas voir sa place en danger.

S.G.S.B.

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