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Quand le Roazhon Park se transforme en arène

Pour la première fois en France, une soirée de MMA va se dérouler dans un stade, où 13 000 amateurs sont attendus le 17 mai dans le stade du Stade Rennais, pour l’AEF Championship 6e du nom. Si la carte n’est pas encore connue, quelques noms ont été dévoilés dont Patrick Habirora et Paul Denis Na

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Six jours après le dernier match du Stade Rennais de la saison face à Lens et avant que la pelouse ne soit refaite, le Roazhon Park va accueillir la sixième soirée de l’AEF championship, vendredi 17 mai. « C’est la première fois en France qu’un événement de MMA a lieu dans un stade, assure Willy Sirope, organisateur et patron de l’AEF, cette ligue, créée à Rennes, en passe de devenir une des plus importantes en France?. On avait l’habitude de travailler avec le Roazhon Park, puisqu’on y faisait les pesées des combattants de nos précédentes soirées. »

L’octogone, la cage où se déroulent les combats, sera placé devant la tribune Mordelles. « L’objectif est de remplir presque la moitié du stade en accueillant 13 000 spectateurs », ajoute l’ancien champion du monde de ju-jitsu.

Futures générations de combattants
Hormis les galas à Paris-Bercy, aucune soirée MMA n’a jusqu’à présent réuni autant de monde. Le cinquième épisode de l’AEF, en janvier dernier, avait rassemblé 2 500 spectateurs à la salle Colette-Besson. C’est donc un grand bond en avant pour la jeune ligue qui surfe sur l’engouement exceptionnel pour le MMA. « Le public vient de partout parce qu’on mise sur les futures générations de combattants. Nous faisons combattre les meilleurs amateurs de France et d’Europe ainsi que de jeunes professionnels prometteurs. On fait monter et on accompagne ces champions de demain », explique Willy Sirope.

Parmi eux, le Belge Patrick Habirora, qui a réalisé son premier combat pro à Rennes en janvier et qui depuis a matché en lever de rideau du combat Doumbé ?- Baki, devant 20 000 personnes à Paris-Bercy. Son adversaire n’est pas encore connu. « On est en plein matchmaking », glisse Sirope.

L’autre nom déjà annoncé est le Rennais Paul Denis Navero, cinquième combattant le plus suivi en France sur les réseaux sociaux, après les stars de la discipline Ciryl Gane ou Benoît Saint? Denis, bien qu’il soit encore amateur. « Il a révolutionné le côté vlogueur dans le MMA, il est aussi champion de France et troisième de sa catégorie en -66 kg. »

La carte complète de l’AEF#6 comprendra treize ou quatorze combats. Le show sera total, avec les entrées des combattants scénarisées, des athlètes hors norme et des combattants de plus en plus complets dans tous les domaines de cette discipline des sports de combat mêlés (lutte, pied poing, projections…). Tous les ingrédients qui font le sel et le succès du MMA.

Le Stade Rennais troisième effectif le plus cher de Ligue 1

Le Stade Rennais possède le troisième effectif le plus cher de Ligue 1, valorisé à 274,65 millions d’euros.

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Avec un effectif global valorisé à 274,65 millions d’euros au 19 mars selon Transfermarkt, le Stade Rennais présente le troisième effectif de la Ligue 1. Sans surprise, c’est le PSG qui domine (largement) le classement (1,02 milliard d’euros). L’AS Monaco est deuxième avec un effectif valorisé à 347,2 millions d’euros.

Evolution de la valeur des effectifs bretons de Ligue 1

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Dans le détail, c’est Amine Gouiri, coté à 28 millions d’euros, qui a la plus forte valeur, devant Martin Terrier (25 millions, en hausse de 3 millions depuis janvier). Le podium est complété par Arthur Théate, Arnaud Kalimuendo et Enzo Le Fée, tous à 20 millions d’euros. Enfin, Guéla Doué est le joueur dont la valeur a le plus grimpé depuis le début de saison. Devenu titulaire à droite de la défense rennaise, il est passé de 1 million d’euros en octobre à 7 millions désormais.

Un argument majeur dans l'optique de la qualification européenne

Complètement décrochés des places qualificatives pour une compétition européenne à la mi-saison, les Rennais n’ont finalement pas dit leur dernier mot dans cette bataille qui fait rage. Par le biais du championnat ou de la Coupe de France, tout reste possible pour les Rouge et Noir. Pour parvenir à cet objectif, un atout phare se situe dans les rangs de Julien Stéphan.

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Ne cessant de progresser au fil des saisons, le Stade Rennais figurait comme l’un des candidats potentiels au podium de Ligue 1 en préambule de cette saison 2023-2024. Finalement, la trajectoire prise en ce premier acte de championnat était diamétralement opposée aux ambitions du club. Si le podium semble désormais être trop loin pour les Rennais, une qualification européenne pour la saison prochaine est toujours d’actualité. Si d’aventure celle-ci ne voit pas le jour, cela s’apparenterait à un échec notable pour l’institution rennaise qui est candidat européen depuis six saisons consécutives désormais. Heureusement, le SRFC pourra compter sur l’un de ses porte-bonheurs dans ce rush final.
Bourigeaud, talisman du SRFC ?
Le visage de cette formation bretillienne a dignement fêté sa 300ème sous la tunique rennaise en inscrivant un but ce week-end face à l’OM et en empochant les trois points par la même occasion. Dans cette quête d’Europe, Benjamin Bourigeaud aura évidemment son mot à dire, lui qui a toujours goûté à cette saveur européenne avec le SRFC depuis son arrivée lors de la saison 2017-2018. En six saisons, le chouchou du public rennais a connu six qualifications européennes.

Il va sans dire que Benjamin Bourigeaud mettra tout en œuvre dans les semaines et mois qui arrivent pour permettre à son équipe de défendre sa place à l’échelle européenne. Rappelons qu’en Coupe de France, le Stade Rennais n’est plus qu’à deux matchs de décrocher son ticket pour la Ligue Europa la saison prochaine.

Le nouveau boss des arbitres annonce une nouveauté lunaire

Pointé du doigt pour son manque de transparence et de cohérence, l'arbitrage français fait sa révolution en coulisses. Nouveau patron des arbitres, Antony Gautier a surpris avec ses premières préconisations.

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L’arbitrage français connait des soubresauts actuelles, Stéphane Lannoy, directeur technique délégué à l’arbitrage professionnel, ayant reçu une lettre de licenciement. Les querelles internes dans le monde de l’arbitrage ont toujours été de mise, entre les classements des officiels et les ambitions personnelles. Cette année, même le débat sur l’utilisation de la VAR se pose, même si la correction des erreurs est validée à 74 % en Ligue 1, et que le 100 % ne sera jamais atteignable, la part d’interprétation pouvant toujours être de mise d’un arbitre à l’autre.

Nouveau patron des arbitres, Antony Gautier s’est confié dans les colonnes de L’Equipe, et a notamment livré un changement de cap à propos de l’utilisation de la VAR. En effet, l’ancien sifflet préconise d’utiliser la vidéo même quand les arbitres sont certains de leur choix, sous le simple prétexte que les évènements se passent au début et à la fin des matchs. Des moments jugés cruciaux, mais qui ne devraient pourtant pas changer la façon dont les rencontres sont arbitrées.

Plus de VAR en début et fin de match
« C'est la nouveauté : le recours à l'assistance vidéo à des fins managériales dans des moments particuliers. Deux exemples : dans le temps additionnel, si un penalty est sifflé. Même si l'arbitre est sûr de lui, il peut être opportun de se déplacer devant l'écran pour asseoir la décision. De même, si en début de rencontre, un carton rouge est sorti, même si l'arbitre n'a pas de doute, il est autorisé à se déplacer. L'outil de l'assistance vidéo doit être davantage autorisé. C'est une évolution », a lancé Antony Gautier, qui trouve visiblement que les matchs ne durent pas assez longtemps, et invite les arbitres à consulter la vidéo même quand la décision ne souffre d’aucune contestation. Une preuve de plus que les patrons de l’arbitrage ont bien du mal à se focaliser sur l’essentiel, ce qui était même l’objectif du début de saison, à savoir la fin des contestations, et l’homogénéité des décisions sur des situations similaires.

Le jour de Bourigeaud

Son penalty transformé face à Pau Lopez était une cerise sur le gâteau d'un dimanche spécial pour Benjamin Bourigeaud. Une semaine après avoir fêté sa 300e apparition sous le maillot du Stade rennais, le chouchou des Rouge et Noir a été célébré par le public breton, qui lui confère déjà le statut de légende rennaise.

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Il ne pouvait pas en être autrement, ce dimanche après-midi, au Roazhon Park. Le héros du jour Benjamin Bourigeaud, célébré en grande pompe une semaine après avoir fêté sa 300e cape sous le maillot rennais, a pris de la hauteur. Il venait de transformer son penalty face à Pau Lopez, quand il a grimpé sur un panneau publicitaire, les bras en croix devant la tribune Mordelles, offrant une photo comme un tableau qui devrait devenir le fond d’écran préféré de nombreux supporters rennais. « Il a été déterminant, comme souvent, et il confirme ses statistiques incroyables depuis le 1er janvier (9 buts, 5 passes décisives). C’est le milieu de terrain le plus efficace d’Europe en 2024, ça veut dire beaucoup de choses, rappelait son entraîneur Julien Stéphan après la victoire de Rennes contre l’OM. En plus des stats, il a une vraie influence sur le jeu de l’équipe, avec et sans ballon. Vous avez pu voir tous ses efforts défensifs pour déclencher la pression. Il est tellement bien en ce moment. »

C’est pour toutes ces raisons, bien au-delà des chiffres, que les Rennais aiment Benjamin Bourigeaud. Le Rouge et Noir d’adoption a eu le droit à son hommage à la 14e minute – comme son numéro – de la rencontre, le moment choisi par le Roazhon Celtic Kop pour déployer une grande banderole « Arrivé un été pour le renouveau du SRFC, 300 matchs après Bourig’ légende du SRFC », accompagnée du chant en son honneur repris par tout le stade. Le principal intéressé confiait après la partie ne pas avoir trop eu le temps d’y jeter un œil, « il y avait beaucoup d’intensité, il fallait rester focus ».

Amour et chasse aux records
Il a pu savourer après le coup de sifflet final, menant le clapping de la victoire aux côtés de son fils Timao et recevant des mains des ultras rennais une bâche à son effigie, en guise de cadeau et qu’il a sorti de sa valise pour poser avec en zone mixte. « Franchement, je ne m’y attendais pas forcément. J’avais été prévenu hier que j’allais recevoir le maillot encadré des 300 matchs par le club, mais je ne m’attendais pas à un tel accueil, a-t-il commencé. Ce sont des émotions en plus, je les remercie. Ça montre aussi qu’il y a de l’amour à travers tout ça. Sept ans que je suis ici, sept ans qu’on partage la même passion avec les couleurs du club. On est tous ensemble, il n’y a pas que les joueurs, il y a les supporters, tout un club, tout un peuple derrière. » Même devant les micros, Bourigeaud la joue collectif.

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Il a pourtant de quoi se mettre en avant à force de marquer l’histoire du Stade rennais, et ce n’est pas galvaudé de l’écrire ainsi. L’ancien Lensois incarne ce qui manque parfois dans le foot actuel, entre sa générosité sur le terrain et sa longévité au sein du club breton. Il est le 7e joueur à compter le plus d’apparitions avec Rennes (301, derrière Pierrick Hiard), le septième meilleur buteur (63 réalisations) et le comeilleur passeur (61 offrandes, à égalité avec Olivier Monterrubio), selon les chiffres du site d’archives Rouge Mémoire. En un peu moins de sept saisons, il a pris part à près de 95% des rencontres disputées par le SRFC, n’en manquant que 19 sur les 321 sur la période (15 véritables absences). C’est colossal, à l’image de ce début d’année où il s’impose comme le deuxième meilleur buteur français dans les cinq grands championnats derrière Kylian Mbappé (avec cinq penaltys, dont deux marqués contre l’AC Milan). Avec 13 buts, il a d’ailleurs déjà battu son record sur une saison depuis qu’il est professionnel.

Un septennat rennais
Bourigeaud sera « rennais à vie quoi qu’il arrive » et c’est aussi pour tout ça, pour ce lien qui dépasse parfois le foot, qu’il y avait eu de l’indulgence et de la patience lors de sa première partie de saison très moyenne, au cours de laquelle il avait alterné entre le milieu de terrain (où il a joué ce dimanche) et le poste de piston droit à l’arrivée de Stéphan. Il est bien connu aussi que le Ch’ti breton est un diesel et qu’il est souvent plus déterminant à partir du mois de janvier, ce qu’on peut regretter, même si ses entraîneurs n’ont jamais cessé de louer son importance dans l’équilibre du collectif. L’histoire entre le club breton et lui aurait pu ne pas durer sept ans : en 2019, Olivier Létang l’avait retenu face aux approches de Monaco ; en 2022, il n’avait pas eu les offres attendues, avant de décider de prolonger jusqu’en 2026 à Rennes.

Faire mon travail le mieux possible pour aider les petits à aimer le football, c’est l’image que je veux donner.

Benjamin Bourigeaud

Il y a eu la crainte chez Bourigeaud de l’année de trop et la peur que l’amour des gens ne finisse par s’estomper, car le foot peut ne pas avoir de mémoire. On imagine mal aujourd’hui comment cette histoire entre Rennes et son symbole pourrait mal se terminer. Prendra-t-elle seulement fin l’été prochain ? « Évidemment qu’on souhaite le voir rester, assurait Stéphan, qui lui avait retiré le brassard pour le donner à Steve Mandanda cet automne. Pour le Stade rennais, ce serait bien. C’est un joueur majeur, un moteur dans le quotidien et le week-end. »

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Dans la ville, aussi, où il s’est parfaitement intégré avec sa famille. Bourigeaud joue pour eux, c’est ce qu’il dit, et pour tous les autres. « Si on remonte sept ans en arrière, je ne m’attendais pas à vivre autant de choses ici. Je profite parce qu’une carrière, ça ne dure pas très longtemps, déroulait-il. Je veux que les gens apprécient mon travail sur le terrain, donner du bonheur à ceux présents en tribunes et devant leur télé. Faire mon travail le mieux possible pour aider les petits à aimer le football, c’est l’image que je veux donner, c’est en tout ce que j’essaie de donner à mon fils et à mon futur enfant. J’espère continuer jusqu’à la fin de ma carrière pour entraîner un maximum de personnes à aimer le foot. » Voilà qui résume peut-être bien le joueur qu’il est devenu à Rennes, où il avait posé ses valises à 23 ans avec son visage juvénile et ses mèches blondes, pour grandir au même rythme qu’un club qui lui a déjà conféré le statut de légende.

La 300ème Pour Bourigeaud

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Benjamin Bourigeaud, le titi rennais, fêtait son 300e match en rouge et noir, ce 17 mars, à l’occasion de l’affrontement entre Rennes et Marseille. Avant le début de la rencontre, l’idole du Kop, le ch’ti breton et l’un des plus grands milieux de terrain rennais, a été salué par les applaudissements. À la 14e minute, il a eu le droit à une ovation en référence à son numéro (comme celui de Johan Cruyff).

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À la 78e minute, il gagnait l’amour d’un stade, après son penalty réussi contre un Paul Lopez. Dix minutes plus tard, il s’en allait sur le banc sous les vivats, laissant sa place à Djaoui Cissé. Enfin, à la fin de la rencontre, il revenait pour le clapping devant le Kop. Dans ses yeux, l’émotion était là, infiniment là. Elle emplissait de joie un homme qui, de l’avis de tous, méritait bien cela.

Depuis quelques années, Benjamin respire la gagne, l’investissement, le plaisir de jouer, la détermination inébranlable. Depuis quelques années, il fait lever le Roazhon park. Benjamin Bourigeaud est devenu la star rennaise. Il donne envie de revenir au stade. Il a amadoué le cœur des Bretons et des autres. Il émeut ceux qui tous les samedis soirs espèrent une victoire rennaise.

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À travers ses exploits, le footballeur a tissé ses rêves de cuir et de gloire et s’inscrit dans la lignée des grands footballeurs. Sur la toile verte de la pelouse, il est le maestro des artistes aux crampons. Il a porté la flamme en rouge et noir, au sommet. Ce joueur mériterait une sélection en équipe de France, une statue devant chez Marco, une rue dans la capitale bretonne. Prouff, Kéruzoré, Pokou, Loncle, Boudet, Gourcuff, n’ont qu’à bien se tenir.

J’ai besoin de retrouver un second souffle

Après un mois de janvier abouti, où il a été notamment élu meilleur joueur de Ligue 1, l’attaquant du Stade Rennais Martin Terrier a nettement baissé de pied lors des derniers matches. Il s’en est expliqué avant la réception de Marseille, dimanche 17 mars (17 h 05) au Roazhon Park.

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Martin Terrier était remplaçant lors de deux des trois derniers matches de Ligue 1, alors qu’il avait été titularisé lors des sept précédents. Celui qui avait été meilleur joueur de L1 au mois de janvier sera-t-il aligné d’entrée ce dimanche 17 mars contre l’OM ?

En tout cas, l’attaquant, qui avait aussi enchaîné trois des quatre matches de Coupe de France et disputé la confrontation aller-retour contre Milan en Ligue Europa, reconnaît un contrecoup physique.

On vous a senti en difficultés ces derniers temps, c’est un coup de moins bien logique selon vous ?

Tous les joueurs connaissent des hauts et bas, pas forcément les joueurs qui reviennent de blessure. J’ai cette excuse-là entre guillemets, mais je ne veux pas me cacher derrière la blessure. Je continue à essayer de m’engager un maximum à l’entraînement pour pouvoir retrouver cette sensation de légèreté que j’ai pu avoir sur les mois précédents.

Vos sensations sont différentes depuis la blessure ?

Physiquement, il y a eu un mois de février très intense, et je n’avais pas connu semblable enchaînement de matchs depuis la blessure. J’ai laissé beaucoup d’énergie, et je suis un joueur qui a besoin de répéter les efforts. Retrouver un match par semaine me permet de retravailler physiquement avec les préparateurs physiques, ce qui va me permettre de retrouver ce niveau physique que j’ai connu en janvier.

Vous avez besoin de retrouver un second souffle ?

Exactement, c’est le second souffle. Il y a parfois de petites douleurs au genou qui sont normales, ça fait partie de la reprise qui est longue.

Le scénario cruel vécu à Lille (2-2) est-il digéré ?

Oui, on s’est bien remis malgré cette frustration. On a bien préparé le match et regardé celui de Marseille hier.

Vous en pensez quoi, justement, de l’OM ?

C’est une équipe dans une bonne dynamique, avec un changement de coach qui a amené beaucoup de fraîcheur. Marseille est une équipe solide qui aime bien presser, qui a changé de système et marque beaucoup de buts. Il va falloir être emballant dès le début du match, comme on l’a fait contre Lille. Il faudra mettre beaucoup d’intensité, on a la chance d’être à domicile. Il faudra emmener le public avec nous pour leur mettre la pression dès le début.

Comme contre Milan en Coupe d’Europe ?

On le prépare de la même manière, en termes d’intensité c’est le même genre de match. Il va falloir envoyer des courses dès le début.

C’est un moment charnière, avec une obligation de vaincre pour continuer à regarder vers l’Europe ?

On ne se focalise pas trop sur le classement, on se focalise sur notre jeu à nous. On fera les comptes à la fin. On reste sur trois matches sans victoire, mais il faut retenir le contenu des matchs : personne n’aurait parié sur nous avant Paris, personne n’aurait parié qu’on allait mettre deux buts à Lille…

Entre vous, vous dites que vous visez l’Europe ?

Pas forcément. Ça fait cinq saisons de suite qu’on joue l’Europe, forcément c’est ce qui était annoncé en début de saison… Évidemment que l’on veut le meilleur pour le club, et le meilleur c’est d’être européen.

Avec Gouiri et Kalimuendo en forme, vous pourriez évoluer à gauche : quelle est votre préférence, entre le côté et l’axe ?

Avant ma blessure, j’avais principalement évolué à gauche, ce qui permettait d’avoir le jeu face à moi et d’être dans des situations qui me ressemblent plus. Dans l’axe, ce n’est pas le même style de jeu, il y a beaucoup de ballons dos au jeu. Après c’est un axe de progression pour moi, mais je pense que je peux évoluer sur tout le front de l’attaque, je n’essaye pas de me trouver des excuses par rapport au poste. J’ai des bonnes sensations en jouant entre les lignes, et quand on joue en 4-4-2, le 2e attaquant est parfois amené à jouer comme un faux 9 ou un numéro 10, ça me plaît aussi. Je n’ai pas de préférence.

La Ligue 1 sur RMC Sport, la surprise de l'été?

C'est un duel entre DAZN et Beinsports qui est annoncé pour l'achat des droits TV de la Ligue 1. Mais un troisième diffuseur pourrait créer la surprise en s'invitant à la table de la LFP.

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Jusqu'à vendredi, la Ligue de Football Professionnel pouvait compter sur deux candidats à l'acquisition des droits de diffusion de la Ligue 1 et de la Ligue 2 à partir de la saison prochaine. Mais, au moment où Altice Média et CGA CGAM ont publié un communiqué dévoilant la prochaine acquisition des chaînes de BFM et RMC par le magnat marseillais des transports maritimes et désormais de la presse, une nouvelle porte s'est probablement ouverte pour Vincent Labrune.

Rodolphe Saadé, futur propriétaire de RMC Sport, n'a rien dit de ses intentions concernant la chaîne sportive qui ne diffuse plus que du MMA, mais il est évident que le sujet de la Ligue 1 pourrait vite arriver sur le devant de la scène, CGA CGM étant aussi le sponsor maillot de l'Olympique de Marseille. Spécialiste des médias pour L'Equipe, Sacha Nokovitvch pense qu'effectivement ce dossier des droits TV peut à présent évoluer et aller dans le bon sens pour la Ligue de Football Professionnel, qui espère toujours se rapprocher des 900 millions d'euros par an pour diffuser la Ligue 1 et la Ligue 2. Pour cela, il faut évidemment une vraie concurrence et plusieurs candidats. Cela pourrait être le cas.

Revenant sur l'acquisition du groupe Altice Média, et donc de RMC Sports, par Rodolphe Saadé, notre confrère est convaincu que tout est dorénavant envisageable sur ce thème du championnat de France de football, y compris avec une offre de Saadé pour donner la Ligue 1 sur sa chaîne sportive dont il devrait être officiellement le patron l'été prochain. Et Sacha Nokovitch de citer une source interne au dossier. « Rodolphe Saadé veut créer un em­pire média face à celui de Vincent Bolloré. Lui proposer de miser sur les droits de la Ligue 1 serait logique. Même s'ils doivent être vendus avant l'été, il y a toujours possibilité de trouver une so­lution. Ce serait bête de ne pas lui formuler un plan autour d'un droit fort. Avec ses 60 milliards d'euros de dettes, Patrick Drahi se lançait dans des investissements à court terme et réclamait des marges hallucinantes. Saadé ne traîne pas ce poids et semble davan­tage s'orienter vers de l'investissement à long terme », a confié ce proche de RMC Sport dans le quotidien sportif.

Tactique, management, communication... la méthode avec laquelle Julien Stéphan a redressé Rennes

En un peu plus de cent jours, Julien Stéphan a de nouveau changé la trajectoire de Rennes, en déplacement à Lille ce dimanche (17h05). Retour sur une méthode qui porte ses fruits.
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Les batteries rennaises (20 points sur 24 possibles de la 16e à la 24e journée) étaient à plat contre Lorient, dimanche dernier (1-2), et l'intérêt du voyage à Lille est de voir comment l'équipe bretonne va réagir, comment Julien Stéphan va relancer la machine. Le coach de 43 ans aimerait continuer à être aussi convaincant que lors de son premier passage détonant sur le banc breton (décembre 2018-février 2021, avec notamment une Coupe de France gagnée en 2019 et une 3e place de L1 en 2020) et de sa première saison pimpante à Strasbourg (6e en 2022).

Quel mode opératoire suit-il, comment a-t-il évolué d'une expérience à l'autre ? L'ex-président rennais Nicolas Holevck avait découvert "quelqu'un de très organisé, qui a beaucoup d'ambition, qui tactiquement travaille beaucoup, cherche tout le temps à progresser en scrutant ce qui se fait ailleurs". D'Alsace, le milieu Adrien Thomasson garde le souvenir d'un technicien "très pointu", qui l'avait "agréablement surpris dans son management, quelqu'un de très participatif, ouvert, qui pouvait piquer en restant posé, en variant le ton".

"Un coach classe qui sait se faire entendre sans hurler, glisse son ex-coéquipier Dimitri Liénard. Il avait su me convaincre de jouer piston gauche, il abreuve de clés pour la réussite d'un match, il sait concerner ceux qui jouent moins. Et puis il n'y avait presque pas besoin d'échauffement pour aller jouer les matches. À la causerie, tout était dit pour mettre en route la machine."

Fin novembre, quand il est choisi pour succéder à Bruno Genesio à Rennes, il lui faut réparer une équipe en crise en Championnat. Avec un staff renouvelé par les arrivées de ses adjoints Denis Zanko, Bouziane Benaraïbi et Rudy Cuni (spécialiste vidéo), il doit trouver plus de solidité, susciter l'adhésion. Il commence par des exercices facilitant la réussite. Il change aussi de capitaine (Steve Mandanda après Benjamin Bourigeaud) et va s'appuyer sur un cinq "relais" (Mandanda, Bourigeaud, Nemanja Matic, Martin Terrier et Enzo Le Fée).

"Il va compter dans le paysage du foot français dans les années à venir"

Yannick Menu, directeur de la formation à Reims

Pour ce qui est des analyses vidéo, il en partage la présentation avec Zanko et Cuni, l'une des différences avec le Stéphan première époque, qui s'en chargeait seul. Il part sur un nouveau système à trois défensifs axiaux, il tente Bourigeaud en piston, en considérant les sept matches jusqu'à Noël comme un premier cycle révélateur. Mais après Reims (3-1, le 26 novembre), les défauts d'avant (manque d'efficacité offensive et fragilité défensive) remontent et avant Toulouse (0-0, le 17 décembre), la tentation de repasser à quatre fait son chemin.

Il reste finalement sur son idée initiale jusqu'à la mi-temps à Clermont, le 20 décembre à 0-1 et à onze contre dix. Après quarante-cinq minutes épouvantables, un cadre a pris la parole, l'insatisfaction était totale et les joueurs ont réagi à l'impératif d'agresser Clermont et d'aller chercher un résultat en supériorité numérique. Ce succès (3-1), le premier à l'extérieur cette saison, a fait des petits en Championnat comme en Coupe de France, notamment contre l'OM (1-1, 9-8 aux t.a.b., le 21 janvier), avec des joueurs encore plus investis en phase défensive et plus redoutables.

De quoi restaurer un style offensif, à l'image du barrage retour de Ligue Europa contre l'AC Milan (3-2, le 22 février). "Il ne cesse de se construire, observe Yannick Menu, directeur de la formation à Reims, qui avait validé son arrivée à la formation de Rennes en 2011 après l'avoir vu coacher les moins de 17 ans de Lorient et suggéré son nom à Monaco à l'automne 2018 pour être l'un des adjoints de Thierry Henry. Il est plus armé à manager des hommes, ça se voit au bord du terrain, dans ses attitudes après les matches. Son langage corporel a évolué, plus positif, poursuit-il. Il sait éveiller les joueurs sur le jeu, sur le plan technique et tactique, il a à l'esprit la notion de plaisir, même s'il sait faire pragmatique selon le moment. Il a aussi une forte capacité à être très productif à la pause, là où les coaches doivent être les plus pertinents, pour apporter des résolutions. Je pense qu'il va compter dans le paysage du foot français dans les années à venir."

Et si possible dans les trois mois qui viennent avec Rennes, revenu comme outsider pour l'Europe via la L1 et la Coupe de France.

Jusqu’à mes 17 ans, je jouais pieds nus

Dans un entretien accordé à Ouest-France, le défenseur du Stade Rennais Alidu Seidu a raconté son parcours, du Ghana à Rennes en passant par la Côte d’Ivoire, Troyes et Clermont. Il évoque aussi sa personnalité sur le terrain, et la manière dont il vit la concurrence avec Guéla Doué pour le poste de latéral droit au SRFC.

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Né en 2000, Alidu Seidu a disputé son premier match pro en septembre 2020 avec Clermont, en Ligue 2. Avant cela, il avait passé quasiment huit années, de 11 à 18 ans, à l’académie Jean-Marc Guillou, du nom de cet ancien joueur français qui a formé plusieurs générations de stars du foot africain : Kolo et Yaya Touré, Gervinho, Zokora, Kalou ou, plus récemment, deux anciens Rennais, Hamari Traoré et Ramy Bensebaïni…

Jean-Marc Guillou voulait qu’on sente bien la balle

Adepte de méthodes d’entraînement bien particulières, Guillou faisait jouer pieds nus ses apprentis footballeurs… "Il voulait qu’on sente bien la balle, pour s’appliquer sur les contrôles, accentuer la vivacité, la technicité… Après, quand tu enfiles les crampons, ça devient plus facile ! On faisait des exercices et si tu ne les réussissais pas, tu restais pieds nus pendant que les autres enfilaient des crampons, donc tu prenais des coups, et ça te boostait encore plus pour les avoir ! Jusqu’à mes 17 ans, j’ai joué pieds nus, donc j’étais obligé de jouer plus vite, d’anticiper encore plus, et de ne pas dribbler pour éviter de me faire marcher dessus ! Ça m’a aidé aussi à avoir une grosse frappe de balle…"

La JMG Academy d’Accra avait fermé ses portes en 2016. Ses pensionnaires avaient dû déménager près de Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d’Ivoire. Avec les quelques mots de français qu’il avait déjà appris, Alidu Seidu était parti vivre loin de sa famille. "J’ai kiffé ma vie à l’académie : on était payé 5 euros par mois, on mangeait bien, les chambres étaient climatisées, les pelouses étaient belles !"

"Quand tu es défenseur, c’est dans la tête"

Jouer défenseur central quand on mesure 1,73 m, c’est devenu compliqué en 2024 ?

C’est vrai, il y a plein de coaches qui veulent des défenseurs centraux qui mesurent 1,85 m ou 1,90 m. Mais à l’académie au Ghana, on m’a toujours dit que la taille ne compte pas. Quand tu es défenseur central, c’est dans la tête. Pour jouer à ce poste, il faut être intelligent. Tant que tu sais ce que tu as à faire, ça passe. Et à Clermont, j’ai kiffé. Je sautais haut, j’allais vite, j’étais bon dans l’anticipation, donc je ne sais pas pourquoi tout le monde veut des joueurs d’1,90 m. Tu peux être petit et bon.

Certains attaquants vous ont posé des problèmes, comme Mounié par exemple qui est très fort de la tête ?

Regardez les matches contre Brest : Mounié, Le Douaron, j’ai tout pris ! Même le coach Stéphan, quand il était à Strasbourg, il n’a pas dû oublier avec Ajorque ou Habib Diallo, qui mesurent un mètre je ne sais pas combien… Depuis tout petit, je n’ai peur de personne, je suis comme ça, c’est mon caractère !

"Mbappé ? Je pense que je suis le joueur qui lui a fait prendre le plus de cartons jaunes !"

Un attaquant vous a posé des problèmes ?

Il n’y en a pas un où je me suis dit : “Lui, il m’a mis la misère !” Mbappé, des fois, il m’a mis des vitesses (sic), mais je pense que je suis le joueur qui lui a fait prendre le plus de cartons jaunes ! Il faisait des trucs, ça ne passait pas, il se jetait et prenait carton jaune. Ou je le dribblais, il me tapait et prenait carton jaune !

Pascal Gastien, l’entraîneur de Clermont, vous a aidé aussi à acquérir cette confiance ?

Franchement, je ne peux pas oublier tout ce qu’il a fait pour moi, parce que quand je suis arrivé à Clermont, je taclais partout, je faisais n’importe quoi, je prenais des cartons à tout-va ! Mais il ne m’a pas lâché, il m’a toujours fait travailler et, petit à petit, j’ai commencé à comprendre comment défendre, comment éviter les cartons rouges, comment ne pas faire des fautes bêtes. Je peux dire qu’aujourd’hui, je suis là grâce à lui.

Votre idole, c’est Sergio Ramos ?

Oui, je l’aimais trop ! Il prenait beaucoup de cartons, il se bagarrait partout, mais c’était lui, parce que j’aimais son côté méchant. Quand il a signé à Paris, j’ai joué contre lui, j’ai pris son maillot. Je ne l’ai pas lavé, il est encadré chez moi !

"La concurrence me fait réfléchir…"

Depuis ses débuts avec Rennes le 3 février contre Montpellier, Alidu Seidu n’a démarré que trois matches sur dix comme titulaire : deux fois comme latéral droit (Clermont, Lorient), une fois comme latéral gauche (Paris). Julien Stéphan lui a préféré Guéla Doué la plupart du temps, y compris lors de la double confrontation contre Milan en Ligue Europa.

Comment l’international ghanéen vit-il les choix du coach, et cette concurrence nouvelle pour lui ? "Je savais très bien que ça ne serait pas facile pour moi de prendre directement la place de titulaire, parce qu’il y a de bons joueurs partout. Guéla, c’est un très bon joueur, qui est jeune et qui progresse beaucoup. La concurrence me fait réfléchir, pour savoir comment je peux prendre la place de titulaire. Aujourd’hui, Guéla fait de très bons matches, et même si on est en concurrence, on est très proches. Je suis content de ce qu’il fait, je le vois tous les jours à l’entraînement, il ne lâche rien."

Seidu balaie d’un revers de main l’idée d’une quelconque frustration. "Si Guéla n’était pas bon et qu’il jouait, là, oui, je serais frustré. “Pourquoi il ne me fait pas jouer, pourquoi il m’a fait venir ?” C’est à moi de prendre ça positivement pour me motiver encore et travailler plus."

Ce défenseur central de formation doit aussi appréhender les rudiments d’un poste qu’il découvre encore. "Comme je l’ai toujours dit, je n’ai pas de poste de prédilection. Défensivement, je suis là. Il faut travailler offensivement, Rennes est un club qui attaque beaucoup. Il faut que je travaille les centres, les un contre un, créer des choses."

Un détail à travailler d’urgence en vue des chocs à venir

Le Stade Rennais entre dans une phase cruciale de sa saison. Fait de hauts et de bas, de belles émotions, mais également de nombreuses déceptions, l’exercice 2023-2024 du club donnera lieu à de nombreuses analyses dans les prochains mois. En attendant, un calendrier intense attend les Rouge et Noir, et Julien Stéphan se doit de prendre en compte une faiblesse notable des siens.

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Depuis au moins cinq ans, le Stade Rennais ne cache plus ses ambitions de qualification en coupe d’Europe chaque saison. Le top 5 est un objectif récurrent, et l’ambition du top 3 trottait dans les têtes de bien des observateurs en août dernier avant le début du championnat. Dans les faits, de nombreuses faiblesses ont été observées au fur et à mesure des mois, et malgré la nomination de Julien Stéphan en lieu et place de Bruno Génésio, l’équipe est aujourd’hui 8e, à six points du top 5. Parmi les problématiques rencontrées par les Rennais, l’efficacité offensive est l’un des fléaux de cette formation.

Trop peu d’occasions concrétisées
A l’image de la rencontre ayant suscité beaucoup de réactions face au LOSC, les Rouge et Noir manquent bien souvent de réalisme pour concrétiser leurs phases de domination. Concrètement, d’après les chiffres fournis par le CIES et son étude concernant les expected goals en comparaison avec le nombre de buts réellement inscrits, le Stade Rennais est 11e au classement des formations les plus réaliste de la Ligue 1.

Concrètement, en comparant le nombre de buts marqués avec le nombre de buts qui auraient dû être inscrits à ce stade de la compétition, dix formations se montrent plus réalistes que les joueurs de Julien Stéphan. Très proches du RC Lens dans ce classement analytique, les Rennais doivent travailler pour tendre vers une réussite au moins en adéquation avec les occasions franches qu’ils parviennent à se procurer. Sans pour autant viser un ratio supérieur à l’image du PSG, équipe qui réussit à marquer davantage que le nombre d’occasions franches provoquées, davantage de réalisme permettrait de lutter plus efficacement pour le top 5 dans lequel le RC Lens justement, vient d’entrer avec panache.

Liberté pour les fumigènes, l'OL en tête de cortège

La question des supporters et de leur encadrement juridique a été débattue au Sénat ce mardi. L'OL, par la voix de son directeur général adjoint, a notamment défendu l'usage des engins pyrotechniques.

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On les voit souvent dans les bandes-annonces des affiches de Ligue 1 mais ils valent des amendes aux clubs quand ils sont réellement utilisés. Les fumigènes restent un problème non résolu dans le football français en 2024. Pour des questions de sécurité, leur usage est encore très limité malgré le vote d'un décret il y a un an. Les fumigènes étaient alors autorisés sous certaines conditions, sur la base d'une expérimentation de trois ans en Ligue 1 et en Ligue 2. Néanmoins, cela n'empêche pas la LFP de continuer à sanctionner l'usage des fumigènes dans les stades français. De quoi frustrer les supporters et surtout les clubs, lesquels mettent la main à la poche avec une loi floue.

Pour l'OL, les fumigènes aident au spectacle
Ainsi, l'OL veut une plus grande souplesse dans l'utilisation des fumigènes. Alors que le Sénat traitait du supportérisme ce mardi avec un colloque « Quelles politiques publiques de gestion du supportérisme ? », l'OL a proposé d'encore assouplir la législation sur les fumigènes. Xavier Perrot, directeur général adjoint lyonnais en charge du stade, a mis en avant l'utilisation réussie des fumigènes au Groupama Stadium depuis mars 2023. Pour lui, les fumigènes sont synonymes de spectacle dans les tribunes et incitent les gens à acheter des places.

« Une grande majorité des décisions de la commission de discipline sont liées à la pyrotechnie. On passe beaucoup de temps à lutter contre celle-ci, alors qu’on attend surtout la sécurité dans les enceintes sportives. S’il y a des fumigènes, mais qu’il n’y a pas de blessés, tout va bien. La pyrotechnie peut être dangereuse si elle est mal organisée, mais dans le cadre des expérimentations, qui sont encore au stade embryonnaire, on voit que tout le monde y gagne. Son objectif, lorsqu'elle est encadrée, est de faire du spectacle et de donner envie de venir au stade », a t-il indiqué tout en se voulant rassurant au niveau de la sécurité. Il a défendu l'idée de sanctions individuelles en cas de débordements et d'un nombre de policiers mobilisés plus adéquat avec la dangerosité de l'affiche en question. Il est vrai que l'ambiance dans les stades est un argument important dans la vente des droits TV d'un championnat. Au vu des difficultés de la L1 dans le domaine, la question des fumigènes pourrait rapidement passer du côté des points positifs de notre championnat si elle est bien traitée.

Le retour d’Enzo Le Fée se précise

Blessé à la cuisse le 6 février, le milieu de terrain du Stade Rennais Enzo Le Fée a repris l’entraînement en séances individuelles. Il devrait effectuer son retour à la compétition après la trêve internationale, à compter du déplacement de Ligue 1 à Strasbourg le 31 mars.

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Enzo Le Fée est apparu sur les terrains de la Piverdière, ce mardi 12 mars lors de la séance d’entraînement ouverte au public. Le milieu de terrain s’entraîne encore à part, mais il a retouché le ballon. Son processus de retour, qui a été accompagné du maximum de précautions pour tenter d’éviter toute rechute, suit normalement son cours.

Victime le 6 février d’une déchirure à l’ischio lors du 8e de finale de Coupe de France à Sochaux, Le Fée sera absent pour la réception de Marseille, ce dimanche 17 mars (17 h 05) au Roazhon Park, et va continuer son travail de remise en route avec les préparateurs physiques durant la trêve internationale. « On est toujours sur des délais qui devraient nous amener à la récupérer en fin de trêve internationale ou en tout début de dernier bloc, disait récemment son coach Julien Stéphan. J’avais dit que s’il y avait une accélération dans la convalescence, peut-être qu’on pouvait envisager Marseille, mais ça ne sera pas le cas. »

Un retour très attendu
Le stratège du Stade Rennais devrait retrouver le groupe avant le déplacement à Strasbourg, prévu le dimanche 31 mars. Et son renfort sera le bienvenu à l’entrée du sprint, alors qu’après Strasbourg, le SRFC disputera sa demi-finale de Coupe de France (à Paris ou à Nice, le mercredi 3 avril) puis enchaînera en championnat le samedi 6 ou dimanche 7 à Monaco.

Blessé pour sa part mi-janvier au métatarse du pied, Fabian Rieder a également repris en marge du groupe. Stéphan évoquait aussi pour le milieu suisse un retour dans le groupe après la trêve internationale.

Un coup fumant de TF1, la Ligue 1 pour tous les Français

TF1 discute aussi avec la LFP pour les droits TV, notamment du magazine du dimanche. Mais outre Téléfoot, la première chaine pourrait être forcée de se positionner sur un match de Ligue 1.

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L’espoir est très mince, mais il est là et il a le mérite d’exister. Le prochain appel d’offres de la Ligue 1 n’a pas donné son verdict et la LFP, via son président Vincent Labrune, se démène pour essayer de trouver le meilleur deal afin de sauver ce qui peut l’être alors que Canal+, le grand argentier historique du football français, a décidé de tout stopper au niveau investissement. L’état français, par le biais de son président Emmanuel Macron, a sollicité le Qatar et sa chaine BeIN Sports pour venir à la rescousse, ce qui devrait permettre de sauver les meubles. Mais la Ligue cherche toujours le meilleur arrangement, avec pourquoi pas DAZN pour faire monter les enchères, Amazon qui cherche à récupérer un match, mais aussi une surprise de possible.

C’est ainsi que RMC dévoile que TF1 négocie avec la Ligue de son côté afin de conserver le magazine dominical Téléfoot, qui achète les images du championnat de France afin de pouvoir alimenter son émission historique. Actuellement, c’est Amazon qui détient ses droits et TF1 les rachète donc au géant américain. Les discussions avancent et la première chaine, qui a déjà perdu les droits des deux prochaines Coupes du monde face à M6 même si le rachat de matchs n’est pas impossible, entend encore faire baisser les prix. A moins de risquer de tout perdre.

Un doublé Téléfoot + match de Ligue 1 le dimanche ?
Ainsi, la radio sportive sous-entend que l’offre de TF1 pour garder les images pour Téléfoot pourrait donner des idées et provoquer une prise de position pour un match du championnat de France à diffuser. Pour le moment, c’est encore une idée mais pas une tendance, nuance RMC. Mais la chaine historique du PAF pourrait bien se trouver au pied du mur, si un diffuseur qui fait une offre pour des matchs demande aussi les droits de ce magazine du dimanche matin, ce qui risquerait de laisser TF1 bredouille. De quoi sonner le réveil de la direction des sports de la Une, pour se positionner sur un match et le magazine, afin pourquoi pas de faire enchainer Téléfoot avec un match de Ligue 1 le dimanche après-midi. Nul doute que cela ferait le bonheur des amateurs de football qui n’ont pas envie ou pas les moyens de payer des abonnements supplémentaires. Encore une fois, cela n’est pas une tendance forte à l’heure actuelle, mais cet appel d’offre toujours aussi indécis peut aussi réserver de grosses surprises dans quelques semaines.

62 joueurs du Championnat mis en cause pour fraude d'âge

La Fédération camerounaise a déclaré inéligibles aux play-offs du Championnat 62 joueurs pour des problèmes de fraude d'âge et de double identité, dont Wilfried Nathan Douala, qui était censé être le benjamin de la dernière CAN, à 17 ans. Ernest Obama, le porte-parole de Samuel Eto'o, président de la Fecafoot, explique le phénomène à L'Équipe.
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62 joueurs de quinze clubs différents, parmi lesquels Wilfried Nathan Douala - dont l'âge annoncé de 17 ans en faisait le joueur le plus jeune joueur de la dernière CAN - ont été déclarés inéligibles par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) en vue des play-offs d'Elite One, qui débutent le 16 mars prochain, pour avoir menti sur leur âge ou pour des problèmes de double identité. Ernest Obama, le porte-parole de Samuel Eto'o, président de la Fecafoot, est revenu sur cette situation pour L'Équipe.

L'actuel exécutif de la Fédération camerounaise de football a entamé une vaste opération d'assainissement sur la question de l'état civil des footballeurs camerounais. Le constat avait été fait (à l'arrivée de Samuel Eto'o à la présidence, en 2021), plus de 60 % des footballeurs (qui évoluaient en Elite One et Two) avaient manipulé leur âge. [...] Les joueurs coupables sont automatiquement sanctionnés (6 matches) et sont obligés de reprendre leur véritable âge, explique Obama. Il faut tout de même noter (à propos des 62 joueurs déclarés inéligibles) qu'il s'agit de moins de 10 % des licenciés professionnels d'Elite One et Two. Il est utile de noter que tous ces joueurs sont présumés coupables de falsification de l'état civil.

Un problème récurrent
Si Steve Wilfried Yomba, journaliste au Cameroun, explique le phénomène de trafic d'identité par « une mauvaise gestion » de la fédération, avançant que ce sont des choses qui auraient pu être vérifiées dès le départ, avant le lancement de la saison, et que quelqu'un, certainement, n'a pas fait le travail qui devait être fait, Ernest Obama déplore quant à lui un système cruel pour les joueurs africains dont profitent les agents et certains parents de joueurs.

La décision des clubs européens de ne pas prendre en Afrique des joueurs âgés de plus de 23 ans est la première cause de cette situation. Le joueur n'étant pas détecté tôt vu qu'il n'y avait pas de Championnats jeunes, arrive en Première Division à 24, 25, 26 ans... C'est déjà trop tard pour lui. L'autre cas est celui d'un joueur qui évolue en région à 23 ou 24 ans, le temps d'arriver en Première Division, il aura 28 ou 30 ans. Alors, il coupe pour passer de 23 à 17 ans, pour pouvoir entrer dans le circuit et se donner une chance de pouvoir être détecté à 20 ou 21 ans, affirme le porte-parole de Samuel Eto'o.

La question de l'état civil est une problématique générique au Cameroun, fort heureusement le gouvernement a pris le taureau par les cornes à travers diverses campagnes d'identification sur l'ensemble du territoire, poursuit-il. Cette brèche, malheureusement, avait laissé libre cours aux agents véreux et à certains parents inconscients d'être auteurs de toutes sortes de manipulations.

De nouvelles mesures en vigueur
Pour contrer le phénomène, la Fédération camerounaise de football a décidé d'imposer la carte nationale d'identité informatisée à tous les footballeurs dès l'âge de 8 ans. Une manière d'enregistrer tous les jeunes footballeurs de manière biométrique, rendant plus complexes les potentiels trafics d'identités. Steve Wilfried Yomba précise que depuis que Samuel Eto'o est arrivé à la tête de la fédération, il y a une véritable lutte sur le fléau du trafic de l'âge.

Ce n'est pas une première pour le Cameroun puisque trente joueurs avaient déjà été sanctionnés par la Fecafoot en janvier 2023, pour la même raison, cette fois pour un tournoi qualificatif à la CAN U17.

S.G.S.B.

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