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Le nouveau nombre d'abonnés de DAZN a fuité après sa promotion

À ce jour, le nombre total d'abonnés de DAZN s'élèverait seulement à 250 000.

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Nouveau co-diffuseur de la Ligue 1, DAZN peine à attirer des abonnés depuis que la chaîne britannique a décroché les droits TV du championnat de France. Face à cela, DAZN a proposé ces derniers jours une offre promotionnelle de 19,99 euros par mois, soit 10 euros de moins que l'offre initiale.

Une promotion qui a porté ses fruits mais...
Une promotion qui aurait attiré du monde puisque, d'après les indiscrétions du compte Twitter @PSGInside_Actu, entre 50 000 et 80 000 personnes de plus se seraient abonnés à DAZN avec cette promotion. Ce qui porterait le total d'abonnés à environ 250 000. Malgré cette promotion, DAZN resterait donc encore loin de son objectif des 1,5 million abonnés de prévu pour fin décembre. Pour beaucoup, 20 euros par mois resterait trop cher pour regarder de la Ligue 1, surtout vu les retours sur le service proposé par DAZN...

Les premiers mots de Jota, Naouirou Ahamada et Mikayil Faye

Alors que le Stade Rennais reçoit Montpellier dimanche 15 septembre (15 h), pour le compte de la quatrième journée de Ligue 1, les recrues Jota, Naouirou Ahamada et Mikayil Faye ont été présentées aux médias ce vendredi. Les trois joueurs ont livré leurs premières impressions sur Rennes.

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Jota, Naouirou Ahamada, Mikayil Faye : les trois dernières recrues estivales du Stade Rennais ont été présentées aux médias ce vendredi 13 septembre.

Tour à tour, l’attaquant portugais, le milieu de terrain prêté par Crystal Palace et le défenseur en provenance du FC Barcelone se sont exprimés sur les raisons de leur arrivée chez les Rouge et Noir, leurs premiers pas en Bretagne, et leurs ambitions avec le groupe de Julien Stéphan. Morceaux choisis, alors que le SRFC reçoit dimanche (15 h) Montpellier, dans le cadre de la 4e journée de Ligue 1.

Jota : "N’Golo Kanté m’avait très bien parlé de Rennes"
"Il y a beaucoup de choses qui font que j’ai signé à Rennes. Déjà, le fait de jouer dans l’un des cinq grands championnats, je pense que c’est l’envie de n’importe quel joueur. Et deuxièmement, le projet du club en soi. Je pense que le Stade Rennais est un super club pour progresser. Il y a beaucoup de talent, l’ambiance est bonne, les équipements aussi. N’Golo Kanté m’avait très bien parlé de Rennes.

J’aime me considérer comme un joueur créatif. J’aime faire des un contre un, beaucoup combiner, délivrer si possible pas mal de passes décisives.

Je ne regrette pas du tout d’être allé en Arabie saoudite l’année dernière. Je suis fier des décisions que j’ai prises, parce que cela fait la personne que je suis aujourd’hui, et peut-être que je ne serais pas ici si j’avais pris une autre décision.

J’ai encore besoin d’un peu de temps pour me préparer et être prêt à performer. Je m’entraîne dur pour atteindre le niveau demandé, et je pense que j’en suis de plus en près."

Naouirou Ahamada : "Ça peut être un bon défi pour moi de grandir ici"
"C’est vrai qu’en France, peu de gens me connaissent, même si je suis français. Je n’ai jamais joué ici, c’est peut-être une possibilité pour moi d’être vu, de montrer mes qualités.

Je préfère jouer 6 ou 8, ce sont mes deux postes préférentiels. Je suis un garçon qui donne, qui aime bien courir, box to box. J’aime bien attaquer et défendre, gagner des duels, faire les bonnes passes, me projeter.

Dans le mercato, il y a des choses qui se font à la dernière minute, mais franchement, ma décision de venir ici a été réfléchie. Je sais que le Stade Rennais est un club où je pourrai montrer mes qualités. On sait tous que le Stade Rennais sort beaucoup de jeunes. Il y a beaucoup de talent dans ce club, c’est une opportunité pour moi.

Je sais que la Ligue 1 est un championnat très athlétique. Je suis un peu la Ligue 1 parce que je suis marseillais et que mes parents supportent Marseille. C’est aussi un championnat tactique, les équipes se battent. Je pense que ça peut être un bon défi pour moi de grandir ici."

Mikayil Faye : "À Barcelone, j’ai côtoyé Araujo, Inigo Martinez"
"Avant de signer, j’ai parlé au directeur, et à certains de mes anciens coéquipiers, des joueurs qui ont joué ici comme Ismaïla Sarr, ou Lovro Majer. Je me suis dit que c’était un bon projet. Isma m’a dit que Rennes avait un bon projet de jeu.

À Barcelone, j’ai joué avec le Barça Atlètic, et je m’entraînais beaucoup avec l’équipe première. Ils m’ont appris beaucoup de choses. J’ai côtoyé pas mal de joueurs comme Araujo, Inigo Martinez.

À Rennes, il y a une bonne ambiance. Mes coéquipiers m’ont aidé à m’intégrer facilement. Maintenant, je suis à l’aise, et je pense que je suis prêt à aider l’équipe pour gagner des titres."

À moi de trouver la meilleure formule

Après un succès et deux revers, Rennes aborde un bloc de quatre matches avant la prochaine trêve (Montpellier, Lens, PSG, Monaco). Julien Stéphan, qui a désormais tout son effectif, espère enclencher une nouvelle dynamique.
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Arrivé le dernier jour du mercato, Jota pourrait-il jouer contre Montpellier dimanche ?
Il sera dans le groupe, il progresse, ses sensations sont meilleures.

Comment le percevez-vous ?
Il a une subtilité sur le jeu largement au-dessus de la moyenne, une subtilité technique sur sa première touche, sur le jeu combiné, et il est aussi subtil dans les vingt derniers mètres où il ne se trompe pas beaucoup.

Le défenseur axial Mikayil Faye et le milieu Naouirou Ahamada, que l'on découvre également, sont-ils prêts ?
Naouirou a pu jouer avec la réserve le week-end passé, Mika est parti en sélection sans jouer, c'est un peu différent. Donc ils ne sont pas non plus dans un état de forme optimum, mais les deux sont à disposition du groupe.

Vous aviez changé de système à Reims (1-2, le 1er septembre). Allez-vous essayer de vous fixer dans un schéma ?
Oui, c'est ce que j'ai dit aux joueurs ce matin. On était parti sur un système (en 4-4-2 losange), et la fin de mercato a modifié l'équilibre général de l'effectif, ce qui nous oblige à reconsidérer les choses. Donc oui, on va se fixer sur un système. C'est à moi de trouver la meilleure formule, qu'elle soit claire et stable. Après, les associations, ce sont les matches qui vont encore plus préciser.

Donc les matches qui arrivent doivent nous permettre de dégager des leaders de terrain, d'efforts, positifs dans la difficulté

Quel progrès attendez-vous ?
J'ai envie de voir l'équipe plus solide quand on n'a pas le contrôle du jeu, donc mieux défendre ensemble, plus soudés et agressifs. Puis, très progressivement gagner en fluidité collective dans la maîtrise et dans la durée.

Avez-vous trouvé un vice capitaine ou plusieurs derrière Steve Mandanda ?
La problématique du leadership, on l'a aussi abordée longuement en premier ce matin (vendredi). Je leur ai dit que ça ne se donnait pas, ça se prenait. Donc les matches qui arrivent doivent nous permettre de dégager des leaders de terrain, d'efforts, positifs dans la difficulté.

Vous avez surtout des latéraux offensifs, est-ce que ça peut se ressentir sur la solidité ?
C'est aussi une réflexion qu'on mène, tout doit être posé sur la table par rapport aux caractéristiques de l'effectif pour ensuite faire le meilleur choix possible par rapport à ça. Donc oui tous les latéraux sont offensifs et dans ce cadre-là, soit on est capable d'être très dominants et de se créer beaucoup d'occasions en se disant qu'on va en marquer beaucoup et peut-être qu'on en concédera, ou alors on voit différemment."

Jota prêt plus tôt que prévu

Julien Stéphan a annoncé que la recrue vedette du Stade Rennais Jota pourrait apparaître contre Montpellier dimanche (15 heures).

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L’annonce ravira les supporters du Stade Rennais qui redoutaient d’attendre longtemps avant de voir la recrue phare de l’été Jota, arrivée d’Al-Ittihad complètement hors de forme à la fin du Mercato en août.

En conférence de presse, Julien Stéphan s’est voulu rassurant sur l’état du Portugais… qui devrait être apte face à Montpellier ce dimanche (15 heures) :

« Il sera dans le groupe, il progresse, ses sensations sont meilleures. Il a une subtilité sur le jeu largement au-dessus de la moyenne, une subtilité technique sur sa première touche, sur le jeu combiné, et il est aussi subtil dans les vingt derniers mètres où il ne se trompe pas beaucoup ».

En conférence de presse, Jota a également confirmé avoir retrouvé de bien meilleures sensations : « J’ai encore besoin d’un peu de temps pour me préparer et être prêt à performer. Je m’entraîne dur pour atteindre le niveau demandé, et je pense que j’en suis de plus en plus près », a glissé l’ancien joueur du Celtic, qui ne regrette malgré tout pas son expérience en Arabie saoudite malgré tout.

Les entraîneurs de Ligue 1 achèvent la LFP et DAZN

Critiqué depuis sa mise en place en début de saison pour diffuser la Ligue 1, DAZN ne fait que très peu d’émules. Interrogés au sujet de la chaîne et sur la LFP, plusieurs entraîneurs de Ligue 1 sont montés au créneau ce vendredi pour fustiger les deux organismes.
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C’est l’un des sujets qui revient le plus depuis le début de la saison en Ligue 1. En effet, alors que le feuilleton des droits TV a traîné en longueur, plusieurs diffuseurs avaient mis du temps à se positionner. Flairant le bon coup, DAZN s’était finalement mis en évidence dans ce dossier. Et finalement, le diffuseur de la Jupiler Pro League en France avait raflé la mise en obtenant 8 des 9 rencontres d’une journée de Ligue 1. Dans le même temps, BeIN Sports avait obtenu la diffusion de la rencontre du samedi à 17h. Cette solution éphémère s’apparentant à une bonne solution, les spectateurs ont vite déchanté en voyant les tarifs d’abonnement à la chaîne de sport. En effet, pour voir la Ligue 1, il fallait débourser pas moins de 40 euros par mois.

Un chiffre exorbitant qui a forcément rebuté. Avec peu d’abonnés attirés (entre 100 000 et 150 000 selon les premières estimations) et sous le feu des critiques, DAZN a pris la décision de baisser ses prix. En effet, du 10 au 22 septembre, le prix de l’abonnement est passé de 39,99 euros à 19,99€. Un tarif plus abordable mais qui a également posé problème, car ceux qui avaient souscrit à leur abonnement en début de saison n’ont pas le droit à cette promotion. C’est le cas de Pierre Sage. Le coach de l’OL a avoué avoir l’impression de s’être fait rouler dans la farine comme il l’a concédé en conférence de presse ce vendredi : «est-ce que je suis inquiet pour la visibilité? Complètement. Je pense qu’aujourd’hui, la Ligue 1 est un produit qui s’est valorisé depuis quelques saisons, il y a des matchs spectaculaires, de plus en plus d’équipes qui ont la volonté d’avoir un jeu offensif, des scénarios de fou… Ce qui est inquiétant, c’est peut-être le côté financier, même si là ils ont fait une offre à 10 euros de moins. Moi-même j’ai pris l’offre à 10 euros de plus et ils ne veulent pas me faire les 10 euros de moins, j’ai l’impression de m’être fait avoir (sourire), mais c’est comme ça, c’est le jeu.»

Antoine Kombouaré ulcéré par le comportement de la LFP avec Canal+
Un manque d’accessibilité que Luis Enrique a également pointé du doigt ce vendredi en conférence de presse : «je n’ai pas trop d’infos sur ce thème là, pour ne pas dire aucune info. Il y a beaucoup d’argent en jeu dans le football, beaucoup de parties à contenter, mais j’aimerais que ça soit plus accessible pour les supporters. J’exprime ce désire tout en avouant ma plus grande ignorance sur le sujet.» De son côté, Antoine Kombouaré s’est montré bien plus offensif. L’ancien entraîneur du PSG n’a pas l’habitude d’avoir la langue dans sa poche. N’hésitant pas à s’exprimer sur n’importe quel sujet, le coach du FC Nantes a été interrogé ce vendredi en conférence de presse sur le passif récent de la LFP avec les droits TV. Alors que seul DAZN s’est positionné, Canal+ n’a pas obtenu de rencontres du championnat français à diffuser le week-end. Une folie pour le tacticien de 60 ans qui s’est offert une longue tirade pour enfoncer la LFP qui aurait, selon lui, tourné le dos à Canal+ :

«Je suis de la génération Canal+. On a perdu un grand partenaire. Pour moi, Canal, ce n’est pas un diffuseur, c’est la famille. Je n’ai jamais pu concevoir la Ligue 1 sans Canal+. C’est une hérésie, c’est même une grosse connerie. Je le dis avec mes mots mais je sais de quoi je parle tant en termes de droits TV mais surtout en qualité de prestation. Ils ont toujours mis en avant la L1 et tout fait pour que la Ligue 1 devienne un championnat reconnu. Ne pas avoir Canal+ est pour moi une grande perte pour le football français. Vous pouvez mettre les diffuseurs que vous voulez, ils ne peuvent pas lutter avec Canal+. Quarante ans de présence, ça ne se remplace pas comme ça, ce n’est pas possible. L’expertise, les compétences, tous les consultants qu’ils ont toujours. Pour moi, c’est une grande perte sur le plan professionnel mais aussi affectif. L’abonnement DAZN ? Je vais le prendre. Je n’ai pas le choix dans le sens où je dois montrer l’exemple et surtout, c’est mon travail.» Une chose semble sûre : DAZN et la LFP ne sont clairement pas en odeur de sainteté auprès des acteurs de la Ligue 1…

Frederic Massara danse avec sa double culture

Frederic Massara, le nouveau directeur sportif du Stade Rennais à la double nationalité et aux racines mélangées, a partagé sa vie entre l’Italie et la France. Un joyeux brouillon de cultures qui a façonné une personnalité plus surprenante et volubile qu’il n’y paraît.

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Sur son passeport, les deux pays sont inscrits côte à côte. Dans sa trajectoire de vie, ses racines, ses repères, ses sentiments, jusqu’à son mode de pensée, il semble encore plus difficile de les séparer.

Chez Frederic Massara, né à Turin il y a 55 ans, la France (pays de sa mère) et l’Italie (pays de son père) se mélangent dans un joyeux brouillon de cultures.

Il est question entre autres de comédies françaises, de foot, et même de la Joconde, lui qui avait arpenté chaque recoin du musée du Louvre où sa maman travaillait. "Le foot n’était pas sa passion, sourit le nouveau directeur sportif du Stade Rennais, elle poussait davantage sur les études, cela a toujours été un sujet de grandes batailles familiales…"

Se sent-il plus italien, ou plus français ? "Un peu les deux ! Je suis très italien parce que j’y ai vécu, mais la France, c’était la maison… Quand j’étais petit on parlait français, j’ai fait l’école française à Turin, j’ai passé un bac B (anciennement économique et social) en France à Chambéry, je passais tous les étés chez mes grands-parents près de Perpignan, puis chez ma mère à Paris ou dans la famille à Nice… Le fait de me sentir français, à l’aise avec ce pays, m’a conforté dans mon choix quand l’opportunité de Rennes s’est présentée. C’est une expérience internationale sur le plan professionnel qui m’intéressait beaucoup, dans un contexte très familier. Donc c’était une occasion que je ne pouvais pas laisser passer."

Platini, comme un témoin de ce drôle de mariage
Il paraît que Frederic Massara et son allure austère, cravate soigneusement posée, préfèrent esquiver les médias plutôt que de s’épancher auprès d’eux.

Il y a donc la posture, la façade. Et tout ce qu’il peut donner à voir en interne, ou quand il reçoit, comme ce fut le cas pour Ouest-France ce jeudi 12 septembre au centre d’entraînement du Stade Rennais : passionné, chaleureux, blagueur, volubile, amateur d’anecdotes et de digressions, il a parlé longtemps, sans garde-fou, avec les mains aussi forcément. L’art du contre-pied à l’italienne. Ou à la française, c’est selon.

Massara est comme un pont posé entre deux rives, ou plutôt une chaîne de montagnes. Il y a toujours dansé joyeusement, avec Platini comme un témoin de ce drôle de mariage.

Au début des années 80, il était un enfant du centre de formation du Torino, l’ennemi juré de la Juventus où la légende française était le roi. "On avait un prof de physique passionné de foot qui avait organisé une rencontre avec lui à l’école française. Platini, c’était l’adversaire, mais c’était Platini !"

Massara avait mille questions à lui poser, sur le jeu, les coups francs, les penalties qu’il semblait mieux tirer quand il visait à gauche…

Quelques semaines plus tard, il avait hésité à lui demander son maillot un soir de derby où il était ramasseur de balles : comme le Torino avait fini par gagner 3-2 après avoir été mené 2-0, il avait finalement préféré fêter la victoire. "À l’époque, en tant que joueur du centre de formation du Toro, j’avais l’abonnement pour voir les matches, mais bizarrement aussi ceux de la Juve. Durant ces années-là, je suis allé voir tous les matches de la Juve, pour voir Platini..."

Imprégné de foot français dès son plus jeune âge
Massara fut "un joueur moyen" en Italie, un ailier plutôt rapide. Il aura quand même connu une saison en Serie A avec Pescara, la saison où Jean-Pierre Papin avait signé à l’AC Milan.

Le foot français l’a toujours imprégné. "L’été, le championnat de France reprenait toujours avant celui d’Italie dans les années 80, je le suivais comme un jeune passionné de foot qui avait faim de ballon, même si à l’époque ce n’était pas simple de voir des images à la télé ! Et quand je rentrais en Italie, j’achetais toutes les revues sur le foot français."

Il dit qu’il le considère toujours "comme une source de talents uniques", et se souvient du premier joueur qu’il avait recruté, à son premier poste de directeur sportif du côté de l’AS Rome : un certain Clément Grenier, avant que le milieu ne rebondisse à Guingamp et Rennes. "J’ai eu l’occasion de signer beaucoup de joueurs français dans ma carrière, cela a toujours été le championnat prioritaire."

Massara fut aussi entraîneur-assistant à Benevento ou Pescara. Il a collaboré avec Monchi à Rome, Maldini à Milan, Walter Sabatini durant douze années.

Le mythique dirigeant italien a façonné une partie de ses préceptes de directeur sportif. "C’est un modèle qui m’a beaucoup inspiré. Il m’a appris à être très scrupuleux dans le travail, et très présent au quotidien… Dans ce métier, il faut être capable de gérer toutes les situations avant qu’elles ne deviennent un problème. La gestion du quotidien est plus importante que celle du marché des transferts pour faire en sorte que les résultats suivent. Tous les joueurs doivent avoir la possibilité d’exprimer leur talent, de le lier aux autres, pour qu’une dynamique se crée. Et ce n’est pas qu’une question de valeur de joueur…"

Un moment de changement nécessaire

Dans un entretien accordé à Ouest-France et L’Équipe, Frederic Massara, nouveau directeur sportif du Stade Rennais, défend les choix du mercato. Le club a profondément renouvelé son effectif avec 23 mouvements, parce que "c’était nécessaire", dit-il. Le début de saison difficile, le choix d’un recrutement très international, ses rapports avec Julien Stéphan, sa manière de fonctionner… Le dirigeant de 55 ans n’a rien éludé au cours de deux heures d’entretien captivantes.

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Le Stade Rennais a vécu un été agité dans le sens des départs comme des arrivées. Lors de la fenêtre estivale du mercato, le club a ainsi effectué 23 mouvements (11 arrivées, 12 départs). Il s’est séparé de joueurs historiques (Bourigeaud, Terrier notamment) et a accueilli quasi exclusivement des joueurs étrangers.

Un mercato parfois incompris par certains en raison de sa dimension, mais que Frederic Massara a pris le temps d’expliciter ce jeudi 12 septembre à la Piverdière. Au cours de deux heures d’échanges, le directeur sportif de 55 ans a répondu à toutes les questions, sans en éluder aucune.

Un succès puis deux revers pour commencer, cela vous chiffonne ?

C’est un début qu’on espérait meilleur, avec deux matches à l’extérieur moins bons que celui contre Lyon. On est tous un peu déçus, mais on sait que dans une saison comme celle-ci, avec tellement de changements dans l’effectif, on courait le risque au début d’avoir des hauts et des bas.

D’autant plus lorsque l’on perd en cours de route un cadre comme l’était Benjamin Bourigeaud ?

Quand on perd des joueurs importants pour l’équipe, c’est sûr que pour reconstruire, ça peut prendre un peu plus de temps. C’est quelque chose qu’on savait et qu’on assume. Des joueurs avaient besoin d’aller voir ailleurs, d’autres n’étaient pas épanouis comme ils l’espéraient, d’autres étaient des pépites sur le marché, donc on a eu beaucoup de dossiers différents qui se sont retrouvés dans le même mercato. Douze départs, onze arrivées, des changements aussi profonds, c’est plutôt rare mais il y a des moments où il faut le faire, pour repartir dans un cycle qui doit être ambitieux et avec le même projet d’avoir une équipe compétitive au plus haut niveau. C’était le moment. Qu’est-ce que ça va donner ? On espère, comme je l’ai dit à ma présentation, qu’on aura une équipe forte et qu’elle le démontrera.

"On a passé un été où l’on a quasiment vécu ensemble avec le coach"

Si vous lui demandez, je crois que ce n’était pas possible. Ceci dit, il y a eu jusqu’au bout une forte volonté du club d’essayer de le convaincre…

Aviez-vous imaginé des changements dans ces proportions ?

Je savais que c’était un moment de changement nécessaire à l’intérieur de l’équipe. Il y en a eu qui n’étaient pas forcément prévus. Des opportunités de marché. Ou des situations particulières qui nous ont amenés à prendre des décisions qui ont quelquefois peut-être même été douloureuses, mais nécessaires pour le fonctionnement et l’épanouissement de certains joueurs.

Il s’agit d’un recrutement 100 % étranger, sauf Ahamada, et pas en L1. Pourquoi ?

Il y a eu des départs de joueurs français mais payés très cher, donc dans une saison où tu dois reconstruire, c’est vrai qu’on doit gérer l’aspect financier et voir comment optimiser la situation. Et le fait qu’il y ait des occasions sur le marché international avec des prix plus intéressants, c’est quelque chose qui a pu conditionner cet aspect-là. On a pu penser à des joueurs français ou de L1 forts, mais il n’y a pas eu les conditions ou l’intérêt de certains joueurs pour Rennes. Et la chose la plus importante, cela a été la forte volonté des joueurs.

Quel a été le process avec Julien Stéphan ?

On a passé un été où l’on a quasiment vécu ensemble (sourire) ! On a énormément échangé, on continue à le faire, et il y avait besoin d’avoir de son côté une connaissance des profils qu’on approchait. Quelquefois, on a tous pensé à des profils qu’on n’a pas réussi à signer, d’autres fois si, avec l’enthousiasme du joueur en premier. Donc, il y a eu échange continu avec le coach qui décrit les profils qu’il recherche. Parfois, on arrive à avoir exactement le profil, parfois des conditions t’amènent à chercher d’autres solutions. Sur un marché si important, ce n’est pas toujours évident de signer les onze joueurs parfaits que tu avais identifiés et que tu croyais le mieux pour toi. Ceci dit, on est content de tous les joueurs qu’on a signés, ils pourront apporter quelque chose à ce club.

"Jota ? J’appelais son agent trois fois par jour !"

Pourquoi ne pas avoir pris de défenseur central très expérimenté ?

On a décidé et j’en prends la responsabilité, de miser sur un joueur qui a déjà une certaine expérience (Ostigard), un joueur plus jeune à fort potentiel (Faye), un joueur encore plus jeune (Ait Boudlal), en plus de Wooh qui a déjà montré qu’il était un joueur tout à fait fiable et important pour nous.

L’achat de Faye représente un vrai pari pour Rennes

Il est jeune mais il était très sollicité et le fait qu’il choisisse Rennes, pour nous, c’est même une fierté car ça veut dire que l’image du club est importante. J’en assume la responsabilité. Le fait qu’il soit gaucher avec des qualités physiques et de vitesse m’a fait considérer que Faye pouvait être le dossier juste.

Votre recrutement a aussi énormément été tourné vers des profils venus d’Europe du nord.

C’est une zone géographique qui est en train de sortir beaucoup de talents. Il y a quelques années, quand Haaland jouait à Molde et était proposé à l’Europe entière, tout le monde se disait, moi compris : "Ah oui ok il est bon, il est puissant, mais Molde quand même. Il y a une grosse différence entre le top 5 et la Norvège, peut-être qu’ils ne sont pas prêts, qu’il faut passer par la Belgique etc..." Bon, il est allé en Autriche, il a tout cassé et on connaît la suite. Aujourd’hui, on regarde avec attention un marché encore "accessible" et des joueurs qui ont une capacité d’adaptation plutôt bonne. Et qui considèrent comme important de faire une étape comme Rennes.

Le dossier Jota paraissait impossible financièrement. Comment avez-vous fait ?

C’est une opportunité du marché. On parlait du marché scandinave qui sort aujourd’hui encore des joueurs de grand talent à des prix accessibles pour les championnats non anglais ou d’Arabie saoudite. Et ensuite, il y a des situations avec des joueurs payés très cher la saison dernière et qui se retrouvent à partir. Le club change d’idée, le joueur ne s’épanouit pas comme il l’espérait et l’opportunité arrive. Quand celle de Jota se présente, nous aussi on est un peu surpris. Comme vous, on regarde le foot, on se dit qu’il est trop cher, qu’il a un trop gros salaire. Mais au contraire, c’est moins cher car le club a le besoin de libérer des places de joueurs étrangers dans son effectif. Cela crée la condition d’un départ et d’un transfert possible pour nous, avec un salaire qui n’est pas celui de l’Arabie saoudite, parce que le joueur comprend.

Cela reste quand même un très gros investissement pour Rennes ?

Le transfert est correct et le salaire dans la moyenne des salaires de Rennes. Dans la moyenne et pas la haute moyenne. Peut-être qu’il était déjà assez satisfait de ce qu’il avait touché. Je ne rentre pas dans les détails de comment il a géré son départ là-bas, c’est son dossier à lui. Il arrive le dernier jour, et là oui, on a pris un risque parce qu’on cherchait un joueur de côté gauche qui nous donnait des garanties. Et quand on a eu la possibilité d’approcher Jota, pas le dernier jour évidemment, mais bien avant, on devait considérer les risques que le transfert puisse ne pas se réaliser. J’ai posé la même question à l’agent : "Mais tu es sûr qu’ils vont le faire comme ça ?" Et je le rappelais trois fois par jour. Il a géré le départ et la sortie du joueur, et le joueur a tout de suite compris que Rennes était pour lui une bonne étape. Et ça, ça a beaucoup aidé. Jota a voulu venir ici. Et ça nous donne une idée, malgré le fait qu’il ait déjà eu un départ l’année dernière pour une somme faramineuse et un salaire incroyable, qu’il a envie de jouer au foot et de ne pas rester dans un contexte où il a moins d’espace.

"Asprilla et Pongracic ? Quand les joueurs ne veulent pas venir, c’est mieux comme ça"

Était-ce votre dossier le plus difficile de l’été ?

Quand on finalise et que l’on signe onze joueurs, ça veut dire qu’on en a approché beaucoup plus. Il y a toujours des complications et cet été, il y en a eu pas mal. Dans la quantité, il y a eu pas mal de situations compliquées, mais c’est le foot, c’est le marché.

Quel est votre plus gros regret : Asprilla ou Pongracic ?

Aucun des deux. Ce sont deux dossiers sur lesquels on a été plus que proches. Mais à la fin, quand les joueurs ne veulent pas venir, c’est mieux comme ça. Ça devient une opportunité pour trouver des solutions plus intéressantes pour le club. Il n’y a pas de regrets par rapport à ça. C’est le marché, chaque été on a des histoires à raconter. Je retourne sur la quantité : quand il y a 23 transferts, et il y en a eu plus car des joueurs ont été transférés alors qu’ils n’étaient pas là la saison dernière (Abline, Jaouab, Gomis), c’est sûr que cela fait un été un peu spécial et particulier. Je dois remercier pour leur soutien le club, l’actionnaire, le président Olivier Cloarec en particulier. Son soutien a été incroyable, il a fait un travail énorme pour le club. Je n’aurais pas pu trouver un meilleur club pour soutenir un marché aussi spécial que cet été.

C’est le foot, après deux matches difficiles, on tombe sur tout le monde. Mais tombez sur moi, c’est moi d’abord.

— Frederic Massara, nouveau directeur sportif du Stade Rennais

Réfléchissez-vous à une modification de la cellule de recrutement ?

Jérôme Bonnissel est le responsable du recrutement aujourd’hui, et c’est possible que la cellule soit renforcée. Cela va dans le sens de ce que devient le foot, notamment avec les fonds d’investissement, dans un monde envahi par les datas. Les scouts ont de plus en plus d’importance, la gestion des chiffres et des datas aussi. La question aujourd’hui n’est pas de savoir qui s’en sert, tout le monde s’en sert, mais plutôt qui arrive à s’en servir le mieux pour avoir éventuellement un avantage compétitif.

L’équipe est en construction. Quand peut-on espérer la voir compétitive ?

Cet après-midi (jeudi) ! Il y a entraînement, avec quelques joueurs seulement car douze sont en sélection. C’est un bon signe pour le club. D’ailleurs, le fait que Gronbaek, après avoir mis deux fois le maillot de Rennes, va en sélection A, est titulaire et marque, c’est un bon signe pour le club. Avant d’arriver à Rennes, il n’était pas avec l’équipe A. Le fait qu’arriver à Rennes donne un statut différent aux joueurs montre que le club travaille bien. Et qu’il y a de la confiance dans son travail, qui est reconnu à l’international.

L’équipe doit être compétitive tout de suite. La patience n’existe pas (dans le foot). Ceci dit, il y a quand même le bon sens. Nous, en tant que club, on doit avoir de la patience, on comprend qu’il y a des difficultés, que le coach et son staff ont eu un été très particulier, sans avoir la possibilité d’assembler l’équipe. On a joué le premier match avec des joueurs, et les deux autres matches avec d’autres joueurs, qui venaient d’arriver ou qui venaient de partir.

Est-ce que cela met de la pression supplémentaire au staff ?

Non, ça doit l’enlever justement. C’est un argument pour expliquer qu’il peut y avoir des hauts et des bas. Ceci dit, on est à Rennes, les résultats il les faut toujours tout de suite. Donc bien sûr qu’il les faut tout de suite. Mais on est conscient qu’on a travaillé et qu’il y a eu des difficultés pour l’équipe, le staff, pour avoir un début de saison régulier. On travaillera pour que les joueurs comprennent vite ce qu’on veut faire, ce qu’on attend d’eux.

Rennes est un club ambitieux, le propriétaire est ambitieux et nous, quand on vient à Rennes, on sait qu’on a l’obligation d’être ambitieux. Qu’est-ce que ça veut dire ? Pas de proclamation. C’est le foot, après deux matches difficiles, on tombe sur tout le monde. Mais tombez sur moi, c’est moi d’abord. L’entraîneur et son staff ont travaillé dans des conditions particulières. Ce n’est pas habituel. Chaque année, des changements, il y en a. Mais quand on change cinq joueurs, on considère déjà que c’est une révolution. Alors, quand on bouleverse la moitié de l’effectif, imaginez-vous… Mais c’était le moment.

Réfléchissez-vous à l’opportunité de prendre un joker ?

Non, mais je trouve que c’est une super règle, que j’ai découverte ici d’ailleurs. Ça n’existe pas en Italie.

Il faut sauver le soldat DAZN

Les clubs veulent aider le nouveau diffuseur de la Ligue 1 à se développer. Par intérêt financier et pour ne pas replonger très vite dans la crise.
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Même s'il a connu mardi une journée de répit avec une réélection, finalement aisée, pour quatre ans, Vincent Labrune, le président de la LFP, n'en a pas fini avec les soucis. L'un d'entre eux s'appelle DAZN, le diffuseur principal de la Ligue 1.

La plateforme britannique paye 335 millions d'euros cette saison pour huit matches sur neuf (le dernier étant programmé par beIN Sports), et elle n'a eu que quelques jours pour se lancer, dans un climat plus que morose, avec beaucoup de polémiques et peu de stars à mettre en avant.

Pour l'aider à se lancer, la LFP a organisé mercredi matin une réunion où tous les clubs étaient représentés, avec les présidents, mais aussi leurs directeurs marketing et les dirigeants de DAZN (qui n'ont pas souhaité s'exprimer).

Labrune et Arnaud Rouger, son directeur général, étaient là, comme Jean-Pierre Caillot, le président de Reims et du collège de L1 au conseil d'administration de la LFP. Il fixe la marche à suivre pour avancer avec ce nouvel entrant sur le marché français. "Jusqu'ici, quand il y avait des appels d'offres, on prenait l'argent et chacun faisait sa vie, résume-t-il. Aujourd'hui, tout le monde a pris conscience que l'univers télévisuel avait évolué. Il faut faire un nouveau produit si on veut s'adresser à nos fans et être attractif. L'idée était que DAZN montre les particularités qu'ils peuvent mettre en place, faire un peu le bilan du démarrage, car il y a eu beaucoup de "bashing". En fait, on est condamnés à ce qu'ils réussissent."

"Il faut que l'on retrouve un public, que l'on évolue. La télé à la papa, c'est terminé"

Jean-Pierre Caillot, président de Reims et du collège de Ligue 1 au CA de la LFP

Pour y parvenir, la LFP et les clubs comptent s'attaquer au piratage. Labrune a annoncé des actions "sans peur sur tous les terrains, médiatique, politique et juridique". Caillot abonde : "À terme, ce fléau peut remettre en question notre économie. C'est insupportable. Aujourd'hui, des gens laissent entendre que le piratage est quelque chose de normal. On peut aussi aller au supermarché et sortir sans payer... Les responsables de DAZN ont expliqué que leur premier match était diffusé gratuitement, mais il a quand même été piraté. C'est tellement rentré dans les moeurs. Il faut avoir des actions fortes."

Et peut-être des tarifs d'abonnement revus à la baisse sur la durée. "Lutter contre le piratage passe peut-être aussi par des grilles tarifaires plus attractives, même si les études montrent que le football français n'est pas plus cher que les autres, explique le dirigeant rémois. Mais à force de répéter que c'est trop cher et que ce n'est pas assez bon, cela déprécie le produit. Il faut positiver et remettre tout ça dans le sens de la marche."

Le football français en a bien besoin, car il lui est promis un bonus de 50 millions d'euros si DAZN atteint 1,5 million d'abonnés cette saison. "C'est la carotte, reconnaît Caillot. Mais c'est surtout qu'il faut que l'on retrouve un public, que l'on évolue. La télé à la papa, c'est terminé."

Et à l'inverse, une clause de sortie existe des deux côtés (DAZN et LFP) si ce seuil de souscripteurs n'est pas atteint dans les deux ans. "Si tout le monde met de la bonne volonté pour faire un bon produit, on peut être optimistes, veut croire Caillot. On n'est pas toujours obligés de regarder le côté noir des choses."

BWT et le Stade Rennais s’unissent pour promouvoir une approche écologique dans le sport

Best Water Technology (BWT), leader européen des solutions de traitement de l'eau et acteur majeur dans le domaine des équipements de piscines, a signé un partenariat de trois ans avec le Stade Rennais F.C., l'un des clubs historiques du championnat de France.

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Ce partenariat, axé sur la promotion de la conscience écologique dans l'industrie du sport, vise à intégrer des solutions innovantes de traitement de l'eau au sein des installations du club, assurant ainsi une qualité d'eau optimale tout en réduisant l'empreinte environnementale.

Un partenariat de trois ans pour une meilleure gestion de l'eau et une visibilité accrue
Dès la saison 2024-2025, le logo de BWT apparaîtra sur les shorts des joueurs lors des matchs de Ligue 1 McDonald's, marquant la visibilité de cette collaboration. Cette initiative symbolise une union forte entre technologie de pointe et sport de haut niveau, tout en renforçant l'engagement des deux parties en faveur de la durabilité. Les supporters du Stade Rennais F.C. verront ainsi le logo de BWT au Roazhon Park, soulignant la connexion entre les valeurs d'excellence, de performance et de conscience environnementale partagées par les deux entités. BWT mettra également à disposition du Stade Rennais F.C. des solutions innovantes de traitement de l'eau, assurant ainsi une qualité optimale de l'eau et réduisant l'impact environnemental dans l'ensemble des installations du club.

Logo de BWT sur les shorts des joueurs du stade Rennais Football Club
Andreas Weissenbacher, PDG de BWT France, souligne : "Le Stade Rennais F.C. et BWT partagent déjà un partenariat solide basé sur le long terme. Désormais, avec l'équipe portant le logo rose sur son short dans le but de faire la promotion de notre mission commune "Change the World, Sip by Sip",. BWT est d'autant plus fi er de se positionner comme un partenaire stratégique et fi dèle du Stade Rennais F.C., club de football de renommée internationale. Ensemble, nous visons à réduire les bouteilles en plastique et en verre à usage unique en minéralisant les sources locales avec du magnésium, du zinc, et du silicate, afi n de les transformer en une eau meilleure. Nous agissons pour le bien de la planète, petit à petit, chaque jour. Nous sommes ravis d'équiper le Roazhon Park de nos technologies Best Water, garantissant ainsi que les joueurs, staff, représentants médias et visiteurs, tant dans les espaces publics que VIP, évitent l'utilisation de bouteilles en plastique à usage unique. C'est le début d'une aventure passionnante et ambitieuse".

De son côté, Olivier Cloarec, Président du Stade Rennais F.C., ajoute que "ce partenariat est une étape significative dans notre stratégie de durabilité, et nous espérons inspirer nos supporters à adopter des pratiques plus écologiques."

Ensemble, BWT et le Stade Rennais F.C. oeuvrent pour une planète plus propre, démontrant que l'excellence sportive peut aller de pair avec une gestion durable des ressources.

Les clubs de L1 très inquiets pour l’avenir de DAZN

Après avoir bouclé dans la douleur le feuilleton des droits TV et la reélection de Vincent Labrune, le football professionnel français passe à sa nouvelle tâche prioritaire : sauver le soldat DAZN.
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DAZN a sauvé le football français de la ruine en enchérissant sur les droits TV de la Ligue 1 in extremis. Au tour des clubs français de désormais aider la plateforme britannique à s’installer définitivement dans le paysage audiovisuel français. Au lendemain de la réélection de Vincent Labrune à la présidence de la LFP, l’instance française a organisé une grande réunion mercredi matin, où étaient réunis les dirigeants de DAZN, les présidents des clubs français et leurs directeurs marketing.

Le but ? Leur donner les moyens de réussir leur pari, à savoir récupérer 1,5 million d’abonnés à l’issue de la première saison. Et ce alors que les premiers chiffres relayés n’incitent guère à l’optimisme. Première mesure, déjà évoquée par Vincent Labrune en conférence de presse, la lutte contre le piratage. « C’est comme voler le sac d’une vieille dame », avait dit le président de la LFP. Il est rejoint par l’un de ses plus fidèles soutiens, le président de Reims Jean-Pierre Caillot. « À terme, ce fléau peut remettre en question notre économie. C’est insupportable. Aujourd’hui, des gens laissent entendre que le piratage est quelque chose de normal. On peut aussi aller au supermarché et sortir sans payer… Les responsables de DAZN ont expliqué que leur premier match était diffusé gratuitement, mais il a quand même été piraté. C’est tellement rentré dans les mœurs. Il faut avoir des actions fortes. »

La L1 est derrière DAZN
Deuxième manœuvre, présenter les choses de manière plus positive. « À force de répéter que c’est trop cher et que ce n’est pas assez bon, cela déprécie le produit. Il faut positiver et remettre tout ça dans le sens de la marche », expose ainsi Jean-Pierre Caillot, relayé par L’Equipe. Et troisième point, il incite DAZN à foncer sur des axes de développement, pour montrer la Ligue 1 sous son meilleur jour. Car, rappelons-le, l’objectif d’1,5 million d’abonnés s’accompagne d’un bonus de 50 M€ reversé aux clubs.

« C’est la carotte. Mais c’est surtout qu’il faut que l’on retrouve un public, que l’on évolue. La télé à la papa, c’est terminé », lance-t-il. On ne sait pas s’il a lui-même donné des idées à DAZN pour rajeunir son audience, mais on objectera que c’est aussi au produit diffusé de se rendre suffisamment intéressant. Une chose est sûre, après le stress de l’appel d’offres, les clubs français sont désormais focalisés sur la pérennisation de son nouveau diffuseur.

Une recrue estivale a fait sensation pendant la trêve et prend du gallon

Albert Gronbaek, un jeune joueur prometteur du Stade Rennais, a récemment fait ses débuts avec l’équipe nationale du Danemark, dirigée par Morten Wieghorst. Cette sélection lors de la trêve internationale de septembre représente un tournant important dans sa carrière.

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Âgé de 23 ans, Gronbaek a rejoint le club breton cet été en provenance de Bodo/Glimt pour un montant de 15 millions d’euros. Lors de ses premières apparitions avec la sélection, il a su se faire remarquer en étant titulaire dans deux matchs de Ligue des Nations.

Son impact sur le terrain a été immédiat, puisqu’il a été élu homme du match contre la Suisse et a marqué son premier but en équipe nationale face à la Serbie. Ces performances ont été saluées par les observateurs du football, qui ont mis en avant son talent.

Les deux victoires du Danemark, chacune avec un score de 2-0, témoignent de la qualité du jeu de Gronbaek. Son but contre la Serbie a particulièrement retenu l’attention, illustrant son potentiel et sa capacité à briller dans des moments clés.

Les réactions sur les réseaux sociaux ont été très positives, avec le Stade Rennais partageant des vidéos de son but et des commentaires louant ses débuts. Cela montre à quel point il a captivé l’intérêt des fans et des experts.

Son intégration rapide dans l’équipe nationale renforce l’idée que son recrutement était une excellente décision. Gronbaek a prouvé qu’il pouvait s’adapter à un niveau de compétition élevé, ce qui est prometteur pour son avenir.

En résumé, Albert Gronbaek a su transformer cette première sélection en un succès éclatant, attirant l’attention sur lui. Son avenir semble brillant, tant avec le Stade Rennais qu’avec l’équipe nationale danoise, laissant présager de belles choses à venir.

Vincent Labrune largement réélu à la tête de la ligue

Au cours d’une journée au programme chargé, Vincent Labrune, président sortant, a été réélu à la tête de la Ligue de football professionnel (LFP). Malgré certaines critiques faites à l’ancien dirigeant de l’OM, les présidents des clubs français ont conforté Monsieur Labrune à son poste.
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C’est l’un des gros dossiers qui frappent le football français depuis plusieurs semaines. Alors que les débats houleux des droits TV ont fait rage depuis l’annonce des prix des abonnements fixés par DAZN, certains supporters et journalistes ont commencé à remettre en question la gestion de Vincent Labrune, président de la Ligue de football professionnel (LFP) depuis septembre 2010 lorsqu’il avait pris la succession de Nathalie Boy de La Tour. Ce mardi 10 septembre 2024 marquait donc le jour des fameuses élections au cours d’une grande assemblée générale organisée avec les présidents des clubs de Ligue 1 et Ligue 2. Deux scénarios étaient alors possibles : une réélection de Vincent Labrune dans un contexte houleux ou une intronisation de Cyril Linette pour tourner la page. Deux candidats pour l’une des plus hautes fonctions du football français à la clef.

Aucune voix ne s’est élevée contre Vincent Labrune durant son premier mandat, et peu de voix ont osé le faire aujourd’hui, preuve de son poids et de sa proximité avec certains dirigeants dont Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG et de beIN Media Group. Mais d’autres ont néanmoins tenté d’alerter le paysage du foot français. Outre la gestion des droits TV, certains présidents reprochent au patron de la ligue son trop grand train de vie. Entre son salaire (passé de 400 000 euros à 1,2 M€ par an) et les remboursements de frais (200 000 euros) sur les saisons 2022 et 2023, l’ancien dirigeant de l’OM a choqué plus d’une personne depuis les révélations de L’Equipe qui avait même ajouté l’existence d’un chauffeur attitré et d’une suite au Brach, un hôtel 5 étoiles à Paris. L’accord avec CVC ne passe pas non plus pour certains. Le détail de sa rémunération présenté à la commission sénatoriale et un possible conflit d’intérêts ont même poussé la justice à ouvrir une enquête avec l’association anti-corruption AC.

Les clubs français ont tranché
En fin de matinée, le candidat Cyril Linette avait empoché une première victoire. Le premier processus de l’élection concernait la Ligue 2, dans les alentours de 11 heures, qui a eu le droit à deux votes de la part de ses deux administrateurs représentants. Avant le vote des présidents de Ligue 1, Cyril Linette avait déjà remporté 9 voix parmi le collège de Ligue 2 contre 7 pour Vincent Labrune - et deux abstentions. Une première petite victoire pour le candidat, même s’il restait encore le vote de la Ligue 1, avant une assemblée générale, puis une conférence de presse prévue en fin de journée pour annoncer officiellement les résultats de l’élection.

Quelques minutes plus tard, les présidents de Ligue 1 sont arrivés au siège de la ligue. Successivement, Marc Keller, Nasser Al-Khelaïfi, Waldemar Kita et Baptiste Malherbe se sont suivis pour cette grande journée spéciale. Après un cocktail prévu, l’assemblée générale élective a eu lieu et a donc déterminé par la voix électorale que Vincent Labrune allait être réélu à son poste pour les quatre prochaines années.« Sur proposition du Conseil d’Administration, l’Assemblée Générale élit Vincent LABRUNE Président de la LFP au premier tour (85,67%)», peut-on lire sur le tweet publié sur le compte officiel de la LFP.

Vincent Labrune est largement réélu président de la Ligue

L'ancien président de l'OM a été réélu, mardi, à la tête de la LFP pour un second mandat d'une durée de quatre ans.

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Et à la fin, c'est Vincent Labrune qui gagne. Après des semaines de feuilleton médiatique et autres rebondissements liés à la candidature de son adversaire Cyril Linette, le président sortant de la Ligue de football professionnel (LFP) a bel et bien été réélu pour un second mandat de quatre ans, mardi 10 septembre, à la suite de l'assemblée générale de la LFP qui se déroulait à l'hôtel Gaillard, dans le XVIIe arrondissement de Paris. L'ex-président de l'Olympique de Marseille a ainsi recueilli 85,67% des voix face à l'ancien directeur général de L'Equipe et du PMU.

Cette réélection survient presque au lendemain d'une nouvelle crise dans le football français, liée à un énième fiasco des droits TV de la Ligue 1, finalement acquis par le nouveau diffuseur britannique, DAZN, pour les cinq prochaines saisons. Le prix de l'abonnement a d'ailleurs été temporairement rabaissé, lundi, à 19,99 euros par mois après la fronde des fans et suiveurs du championnat de France, révoltés face aux tarifs initiaux jugés exorbitants (à partir de 29,99 euros mensuels). Une affaire qui n'a finalement pas empêché Vincent Labrune, au centre des négociations pour les droits TV, d'être reconduit à la tête de la LFP alors que Cyril Linette se présentait avec la volonté de mettre en place un "plan de reconquête qui [supposait] de repartir des bases." Décidément, le changement n'est pas pour maintenant au sein de la LFP.

174 sites pirates coulés, la France passe à l’action

La saison de Ligue 1 à la télévision démarre très difficilement, et les instances ont décidé d'accélérer la lutte contre le piratage même si cela reste très compliqué d'agir.

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C’est un problème qui ne date pas de ce début de saison et l’arrivée de DAZN qui ne fait pas l’unanimité en France. Le piratage informatique de la propriété intellectuelle et des droits non respectés touche tous les secteurs, mas le sport est un élément clé. En France, le fait que les tarifs de DAZN aient été jugés trop onéreux, a provoqué un afflux massif de passionnés ou d’amateurs se dirigeant vers des solutions illégales pour suivre la Ligue 1. Le piratage via les sites de streaming, l’IPTV ou maintenant les flux sur les réseaux sociaux, est un réel problème que la Ligue, les diffuseurs et le gouvernement essayent d’endiguer.

DAZN part à l'abordage des pirates

Comme souvent, le combat peut paraitre compliqué devant l’afflux de propositions disponibles pour les téléspectateurs. Quand un compte est fermé, un autre ouvre dans la foulée. Et les sources se multiplient. Mais depuis deux ans, la guerre contre le piratage s’est accélérée et, même si cela a un coût financier pour elle, la Ligue s’est jointe à l’ARCOM, qui régule les diffusions et le respect des lois dans l’audiovisuel, pour contre-attaquer. Ainsi, depuis la reprise du championnat, il est possible pour la Ligue de signaler des comptes qui diffusent les rencontres illégalement et de les faire bloquer par la suite. « Au moment de la diffusion des matchs, les ayants droit, par exemple la Ligue de foot, vont les signaler. Une fois ces signalements reçus, nous allons traiter l'ensemble de ces services et à chaque fois qu'il s'avère qu'ils piratent effectivement la compétition sportive, on va en demander le blocage juste avant le prochain match pour éviter notamment qu'ils se répliquent à nouveau », a livré Pauline Combredet-Blasse, directrice générale de l’ARCOM, à France Info.

174 sites ont ainsi été bloqués depuis le début de la saison, et près de 4000 depuis 2022. Il s’agit surtout de sites de streaming en live, et de services d’IPTV, qui peuvent ainsi disparaitre à tout moment pour ceux qui en profitent illégalement. Même si cette menace reste difficilement efficace, DAZN a décidé d’attaquer ce dossier de manière virulente, tout en baissant ses tarifs cette semaine dans une offre promotionnelle qui doit permettre de faire enfin décoller son nombre d’abonnés.

S.G.S.B.

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