Face aux nombreuses incertitudes liées aux droits TV pour la saison prochaine, la DNCG a décidé d'imposer de nouvelles mesures aux clubs professionnels français. Cet été, ces derniers devront présenter un budget sans prendre en compte les recettes liées aux droits de diffusion.
La crise des droits télévisuels que traverse le football français fait de nouveaux ravages. A l'approche de la fin de la saison, l'incertitude de plus en plus grandissante des contours de la saison prochaine inquiète une très grande majorité des clubs professionnels français. D'ordinaire, les recettes liées aux droits TV permettent aux écuries françaises de survivre et de passer le gendarme financier du football français sans encombre. Mais pour cet été, les choses seront bien différentes. En plein contexte de crise, Jean-Marc Mickeler, le président de la DNCG, a décidé de frapper du poing sur la table.
La DNCG frappe fort, les clubs français en panique
Les prochains passages devant la DNCG risquent d'être beaucoup plus tumultueux. Selon les informations de L'Equipe, les clubs français de L1 et L2 auront pour obligation de ne pas prévoir de recettes liées aux droits TV dans leur budget prévisionnel de la saison prochaine. De passage aux bureaux de la LFP ce lundi 28 avril, le patron de la DNCG a vivement critiqué la gestion des clubs français en expliquant, en substance, que la crise financière dans laquelle se trouve le football de l'Hexagone n'était pas uniquement due à la baisse des droits TV.
Le gendarme financier du football français réclame une prise de conscience forte de la part des clubs français, lesquels sont sommés d'arrêter de présenter des budgets fondés sur des promesses de ventes de joueurs qui n'arrivent pas et sur des recettes liées aux droits télévisuels qui n'apportent aucune garantie aujourd'hui. Un nouvel épisode dans ce feuilleton, quelques heures après les révélations sur la fin à venir de la collaboration entre DAZN et la LFP.