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Les 10 choses à savoir sur Jérémy Doku

En toute fin de mercato, Rennes a montré toute son ambition en recrutant un des joyaux les plus suivis sur le marché et déjà courtisé par de nombreux cadors européens. S'il aura la lourde tâche de remplacer Raphinha, parti à Leeds, Jérémy Doku pourrait bien être la surprise de la saison en Ligue 1 voire en Ligue des Champions. Voici 10 choses à savoir sur la nouvelle pépite de Rennes.

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1. Un talent très précoce...
Né à Borgerhout en Belgique, le 27 mai 2002, Jérémy Doku fait ses premiers pas balle au pied dans sa ville de naissance avant de connaitre plusieurs centres de formation, notamment Antwerp. À l'âge de 10 ans, il fait son entrée dans la formation du club d'Anderlecht.
Dans chaque catégorie d'âge, l'ailier gauche impressionne par sa technique et son talent au point d'être le meilleur joueur de toutes les équipes dans lesquelles il évoluera chez les jeunes.
Après avoir signé pro à l'été 2018, il dispute son premier match le 25 novembre 2018 à l'âge de seulement 16 ans et 182 jours. Il devient alors le huitième plus jeune joueur à évoluer avec Anderlecht derrière Romelu Lukaku et Youri Tielemans, notamment.

2. ... mais des débuts compliqués en pro
S'il montre des qualités incroyables dans ses dribbles ou ses accélérations, Jérémy Doku a beaucoup plus de difficultés à s'imposer et à être décisif.
Lors de sa première saison, il rentre cinq fois en tant que remplaçant avec 83 minutes de jeu au total et aucune titularisation, aucun but et zéro passe décisive.
La saison suivante, la jeune pépite débute en tant que titulaire avec Anderlecht mais ne sera décisif que dix matchs plus tard avec un but et une passe décisive face à Ostende en décembre 2019.
Au final, pour sa première saison entière en pro, Doku n'aura inscrit que 4 buts et offert 3 passes décisives en 24 matchs joués. Des statistiques pas vraiment à l'image d'un talent aussi prometteur.

3. Lukaku a empêché son transfert à Liverpool
Quelques semaines avant sa première signature en pro avec le club belge, le joueur de 15 ans est appelé par Jürgen Klopp pour venir faire un essai à Liverpool. Conscients d'avoir un diamant entre les mains, les Reds lui font une proposition quelques jours plus tard.
Alors que sa famille le pousse à accepter de rejoindre le futur vainqueur de la Ligue des Champions, Jérémy Doku va finalement écouter les conseils de son aîné, Romelu Lukaku.
Ce dernier l'implore alors de suivre son chemin de carrière et de faire ses débuts en pro avec son club formateur avant de partir pour un club intermédiaire. Ce qu'il fera cet été en rejoignant Rennes.
"Mon père voulait que j'aille à Liverpool et ma mère aussi, mais j'ai dit que je voulais rester. Pour moi, c'était le meilleur chemin et c'était clair dans ma tête", a-t-il avoué récemment à De Zondag.

4. Sollicité par de nombreux clubs
Avant de partir à Rennes, Jérémy Doku a reçu des propositions venant des quatre coins de l'Europe. Après l'avoir raté jeune, Liverpool était prêt à passer à l'action de nouveau cet été.
À la recherche d'un ailier, les Reds étaient proches de mettre la main à la poche pour le Belge avant de finalement recruter Diogo Jota.
Arsenal et Chelsea étaient également très attentifs au dossier en Premier League. Le Borussia Dotmund, le FC Séville et d'autres club de Liga étaient également à l'affût lors de ce mercato selon la presse européenne.
Toutefois, le directeur sportif du RCS Anderlecht a indiqué que Rennes avait été la seule équipe à faire une offre officielle et que le transfert avait été bouclé seulement 2 ou 3 jours après les premières approches.

5. Fan d'Eden Hazard
Souvent comparé à lui depuis ses débuts, Jérémy Doku est un grand fan de son compatriote et star de la sélection belge, Eden Hazard. Le nouveau joueur de Rennes a ainsi eu la chance de le rencontrer lors de son premier rassemblement avec la Belgique avec un immense bonheur.
"Quand je regardais le foot à la télé, j'aimais beaucoup l'observer et ce sera spécial pour moi de le retrouver ici, chez les Diables Rouges. Je vais être attentif à lui durant les entraînements, voir comment il joue, comment il fait les choses", a-t-il évoqué en conférence de presse.
Tout semble à parier que la collaboration entre les deux est loin d'être terminée et que Doku aura à nouveau la chance d'évoluer et d'apprendre aux côtés du joueur du Real Madrid.

6. Un début de saison de folie
Avant de rejoindre la Bretagne au début de ce mois d'octobre, Jérémy Doku a joué sept matchs avec Anderlecht en ce début de saison. Si ses premiers mois ont été compliqués au niveau statistique, les derniers mois dans le championnat belge ont été d'un tout autre niveau.
Durant ces sept rencontres, la pépite belge a marqué 2 buts et offert pas moins de 4 passes décisives à ses coéquipiers. Le tout en jouant quasiment l'intégralité des matchs. Une forme olympique qui a certainement conforté Florian Maurice et les dirigeants rennais de mettre le paquet sur lui dès cet été.

7. Il aurait pu jouer pour le Ghana
Né en Belgique, Doku est d'origine ghanéenne. Ses parents ont quitté le Ghana dans les années 90 pour venir s'installer dans le plat pays.
Charles Akkonor, le sélectionneur du pays, et ses prédécesseurs ont donc logiquement tenté de le récupérer pour en faire la future star de la sélection et le successeur d'André Ayew, notamment.
Évoluant en sélection belge depuis les U15, Jérémy Doku a tout aussi logiquement refusé pour continuer sa carrière internationale avec la meilleure sélection au classement FIFA.

8. Déjà international belge
Déjà très précoce avec Anderlecht, Jérémy Doku a connu sa première sélection avec la Belgique à 18 ans et trois mois. Le 5 septembre dernier, il est entré en jeu à la 88ème minute de jeu face au Danemark avant d'être titulaire trois jours plus tard face à l'Islande.
Comme Edouardo Camavinga avec la France, face à l'Ukraine, Doku a profité de sa deuxième sélection et sa première titularisation avec les Diables Rouges pour marquer son premier but (le cinquième de son équipe). Jeudi, il a de nouveau été titularisé face à la Côte d'Ivoire sans trouver le chemin des filets cette fois.
Avant de jouer avec les A, Doku est passé par toutes les catégories de jeunes belges, ou presque, en étant titulaire chez les U15, U16, U17 et U21.

9. Deuxième plus grosse vente du championnat belge
Avec son transfert à 26 millions d'euros, Jérémy Doku est devenu la plus grosse vente de l'histoire d'Anderlecht. Il devance très légèrement Youri Tielemans lors de son départ à Monaco pour 25 M€. Vient ensuite Aleksandar Mitrovic (Newcastle, 18,5 M€) et Romelu Lukaku (Everton, 15 M€).
Le futur Rennais est également devenu, par la même occasion, le deuxième plus gros transfert d'un joueur quittant le championnat belge derrière le nouveau buteur lillois, Jonathan David (27 M€).

10. Plus gros achat de l'histoire du Stade Rennais
S'il a battu des records niveau départ, Jérémy Doku a également effacé le record du plus gros achat de l'histoire du Stade Rennais.
Avec ses 26 millions d'euros de transfert, il devance ainsi celui qu'il vient remplacer dans l'effectif, Raphinha. L'ailier brésilien de 23 ans avait été acheté 23 M€ l'an passé en provenance du Sporting Portugal.
Ce dernier avait, de son côté, battu le record du fameux attaquant brésilien, Lucas Sévérino, acheté 21 millions d'euros au Brésil et qui avait finalement marqué 11 buts en... 84 matchs avec Rennes. Doku est, par ailleurs, le troisième plus gros transfert de Ligue 1 de l'été.

Mediapro : quel impact sur Rennes ?

Vincent Labrune, le nouveau président de la LFP, aurait rassuré l’ensemble des présidents de Ligue 1 dont Nicolas Holveck, le patron du Stade Rennais, au sujet des répercussions du conflit opposant l’instance et le groupe Mediapro selon les informations de l’Equipe.
DS 0105Le premier responsable de la Ligue "s'est voulu confiant auprès des présidents de clubs et leur a assuré que la traite leur serait versée." La LFP serait en train de chercher une banque qui pourra lui prêter de l’argent en ce début de saison.

Rennes : La loi du milieu

Leader de Ligue 1 après six journées, le Stade Rennais FC s’appuie sur l’efficace trio Camavinga-Nzonzi-Bourigeaud au milieu de terrain depuis le début de la saison.
DS 0106Deux internationaux et un Ch'ti au pied d'or... Le Stade Rennais FC, leader du championnat après avoir notamment affronté quatre de ses poursuivants, comptera sur son milieu de terrain Camavinga-Nzonzi-Bourigeaud pour se maintenir en haut du classement de Ligue 1 Uber Eats. Un milieu qui carbure depuis le début de la saison, à l’image de son jeune prodige Eduardo Camavinga, devenu le deuxième plus jeune buteur de l’équipe de France en marquant contre l’Ukraine mercredi.

Camavinga le dynamiteur
"Il a tout pour lui", résume le sélectionneur français Didier Deschamps, qui a testé Eduardo Camavinga, 17 ans, en septembre en l'absence de Paul Pogba et qui vient de choisir de le rappeler malgré le retour de "la Pioche" chez les Bleus. Comme Stéphan qui l'an dernier avait prévu de le lancer progressivement, Deschamps a été séduit par l'adolescent, auteur d'une demi-heure brillante contre la Croatie (4-2) et d’un but pour sa première titularisation, mercredi, lors de l’éclatante victoire face à l’Ukraine (7-1).

Les Bleus brillent, Camavinga aussi

"Il est capable de faire des choses que d'autres font peut-être moins bien, notamment dans l'utilisation du ballon. Il a cette capacité dans toutes ses prises de balle, ses orientations, la qualité de ses passes avec un volume de jeu très intéressant", a expliqué Deschamps.

D'autant qu'avec Nzonzi dans le dos, il prend de l'assurance à l'avant. "Eduardo est de plus en plus proche de la surface adverse, il se projette de plus en plus", se réjouit Stéphan. "On veut mettre du monde en haut, on veut avoir de la présence dans les 25 derniers mètres. On veut créer de la difficulté sur les lignes défensives adverses."

Auteur d'un but somptueux contre le Montpellier HSC juste avant de partir une première fois pour Clairefontaine avec les A, il a livré quelques prestations délicates à son retour, même s'il a retrouvé justesse et solidité contre l’AS Saint-Etienne. "Un passage obligé", assure Deschamps.

"Il a eu une préparation extrêmement tronquée" à cause d'une blessure cet été, fait valoir Stéphan. "Quand vous associez à ça une première sélection avec les sollicitations et une charge émotionnelle très forte, ce n'est pas une surprise de voir un petit coup de moins bien. Il ne faut surtout pas s'alarmer." Sa dernière apparition avec les Bleus a dû continuer de rassurer l’entraîneur rennais.

Nzonzi le métronome
Champion du monde en difficulté à Rome, porté disparu en Turquie, Steven Nzonzi, 31 ans, est arrivé en janvier au Stade Rennais FC pour se relancer. Positionné en sentinelle, presque au niveau des défenseurs centraux, il a vite pris la direction des opérations, apportant son assurance avec une nonchalance trompeuse. Il est le Rennais qui court le plus et en ce début de saison, l’un des meilleurs passeurs du championnat au nombre de passes réussies.

Son entraîneur Julien Stéphan salue régulièrement sa maturité, son expérience, "son intelligence tactique largement au-dessus de la moyenne", "sa connaissance parfaite du poste et de ce que cela demande en matière de justesse technique, de justesse de placement".

"Il permet à ceux qui sont autour de lui d'être bonifiés, parce que, dans l'utilisation du ballon, il est très propre dans la gestion des rythmes de jeu, il est aussi très intéressant", ajoute l'entraîneur.

Mais Stéphan ne tient pas non plus à le cantonner à la relance et l'incite à s'approcher plus de la surface, comme il l'a fait contre l’AS Monaco, où il a inscrit son premier but en Rouge et Noir. Et lui qui n'avait plus été rappelé en Bleu depuis 2018 a déjà été convoqué deux fois depuis la reprise...

Bourigeaud la patte d’or
Il n'a pas l'aura de ses acolytes mais Benjamin Bourigeaud, 26 ans, arrivé du RC Lens en 2017, confirme match après match son toucher de balle et sa qualité de frappe. Buteur à Nîmes, il a ainsi délivré plusieurs caviars sur coup de pied arrêté, dont deux transformés par le défenseur Nayef Aguerd.

Repositionné en milieu axial après une excellente saison à droite, il reprend ses marques. "Je pensais que je pouvais avoir moins de liberté à ce poste, mais aujourd'hui je suis beaucoup plus libre, j'assimile mieux ce poste, je sais ce que je dois faire", explique-t-il.

"Il a du volume, il a une grande qualité de pied, une super qualité de passe", salue Stéphan. "C'est quelqu'un qui est extrêmement généreux, qui donne vraiment tout pour le collectif."

Vincent Labrune répond à Mediapro

Élu président de la Ligue il y a un mois, Vincent Labrune doit déjà gérer un dossier brûlant avec le refus de payer une échéance de 172 M€ du principal diffuseur des championnats français, Mediapro, et la volonté de son président de renégocier le prix.
DS 0105Moins d'un mois jour pour jour après son élection (le 10 septembre), l'ancien président de l'Olympique de Marseille et nouveau dirigeant de la Ligue de Football Professionnel, Vincent Labrune, est confronté à un problème d'envergure. Mediapro, diffuseur principal de la Ligue 1 et de la Ligue 2 cette saison, n'a pas payé sa seconde échéance (de l'ordre de 172 M€) qui devait être versée au 5 octobre et a fait savoir par l'intermédiaire de son président, Jaume Roures, qu'il comptait renégocier à la baisse le contrat initial du fait de la pandémie.

Un revirement de situation soudain qui menace l'ensemble du football français, les clubs attendant notamment une redistribution des droits ce 17 octobre... qui ne viendra donc pas. Dans les colonnes du journal L'Equipe, Vincent Labrune n'a pas tardé à réagir à cette annonce et a montré sa surprise, son inquiétude et son désaccord. " Je suis surpris sur la forme et inquiet sur le fond. Sur la forme, le timing de cette annonce est pour le moins surprenant, quand on sait qu'elle intervient seulement quelques semaines après le paiement d'une première échéance. (…) A minima, on dira que cela entache la relation de confiance ", a-t-il indiqué, avant d’ajouter que le rétropédalage de Mediapro laissait planer de gros doutes sur le projet et la capacité de payer du diffuseur.

"Même un nombre d'abonnés record fin septembre n'aurait pas permis de payer le quart de la facture"
Et si des doutes avaient déjà été émis sur la capacité du groupe sino-espagnol à tenir ses engagements, l'avertissement de Labrune prend une toute ampleur aujourd'hui. Le football français, pris à la gorge seulement quelques semaines après un arrêt forcé désastreux pour les finances des clubs, est en plein flou. " Si je n'étais pas inquiet pour les finances de nos clubs, je serais irresponsable ", a d'ailleurs concédé Labrune.

D'ailleurs, pour ce dernier, cette situation ne peut pas uniquement s'expliquer par la différence entre le nombre d'abonnements prévus et ceux effectivement souscrits (du fait d'un prix peu attractif ?). "Il n'est pas audible de s'entendre dire que ces traites devaient être payées par les abonnements. Même un nombre d'abonnés record fin septembre n'aurait en aucun cas permis de payer le quart de la facture", explique-t-il. Reste maintenant au boss de la LFP et à ses équipes à trouver une solution pour les clubs - celle-ci pour d'ailleurs être un prêt -, avant de se pencher sérieusement sur le dossier Mediapro.

Le nombre dérisoire d’abonnés de Téléfoot

Mediapro vise 3,5 millions d’abonné pour rentabiliser les 814 M€ déboursés chaque année pour les droits de la Ligue 1.

DS 0104Le football français est en alerte. La faute au groupe Mediapro, qui rechigne à verser les 814 millions d’euros annuels promis au moment de l’achat des droits de la Ligue 1. Le groupe espagnol n’a ainsi pas honoré la deuxième échéance prévue le 6 octobre pour un montant de 172 millions d’euros, réclamant un délai à la LFP. Délai refusé.

Plus inquiétant, interrogé dans les colonnes de L’Equipe, Jaume Roures, le président de Mediapro, a confié vouloir discuter avec les décideurs du football français afin de revoir le montant annuel de ces droits à la baisse. La faute, évidemment, à la crise financière provoquée par la pandémie de coronavirus. Et ce malgré ses propos rassurants tenus au printemps dernier.

Un coût prohibitif
"Si le calendrier est respecté, les choses ne vont pas changer. Il va y avoir une crise économique, mais le football ne va pas perdre sa force. Peut-être que le prix des transferts va baisser, et je crois que c’est une bonne chose. Les millions de fans de foot ne vont pas disparaître. Je suis confiant dans le fait qu’il y a des millions de Français qui vont suivre le championnat la saison prochaine", avait-il alors affirmé, assurant que Mediapro honorerait quoiqu’il arrive ses engagements…

Mais si le boss de Mediapro a changé d’avis, c’est sans doute en raison des chiffres d’abonnement. Des chiffres effectivement inquiétants. A en croire RTL, depuis son lancement le 21 août, Téléfoot n’aurait en effet conquis que 278 000 abonnés. On est bien loin des 3,5 millions d’abonnés nécessaires pour rentabiliser l’investissement. La faiblesse de ses chiffres s’explique en grande partie par le coût de l’abonnement, avoisinant les 25 euros par mois.

François-Henri Pinault : "La Bretagne, c’est nos racines"

Le P-DG du groupe de luxe Kering (Gucci, Saint Laurent, Boucheron) interviendra devant des lycéens le 13 octobre, à Rennes, dans le cadre des conférences "O21, s’orienter au XXIe siècle". L’occasion pour François-Henri Pinault, 58 ans, de revenir sur son parcours et sa passion pour le Stade Rennais.
DS 0103Vos prises de parole sont rares. Pourquoi avoir accepté l’invitation à ce dialogue le 13 octobre ?
Échanger à Rennes avec des lycéens de toute la Bretagne fait sens car c’est la ville où j’ai passé mon enfance. Je suis aussi sensible aux obstacles que rencontrent les jeunes en région pour réaliser leurs ambitions. On n’ose pas viser haut. Je l’ai vécu quand je suis arrivé à Paris en terminale : 90 % des élèves de ma classe visaient les grandes écoles, alors qu’en première, au lycée Saint-Vincent à Rennes, seule une petite minorité pensait en être capable ! Je veux les convaincre qu’ils ont raison d’avoir les plus hautes ambitions, d’où qu’ils viennent.

Quelles sont vos attaches avec la Bretagne ?
C’est nos racines. C’est pour cela que PPR a été rebaptisé Kering en 2013, avec "ker" qui signifie maison en breton et le mot anglais "care" pour prendre soin de nos collaborateurs, de nos maisons et de la planète. Enfant, je passais toutes mes vacances à Loctudy, à Damgan, à La Baule. Ma mère habite à côté de Dinard et mon père y a une maison où je vais régulièrement avec lui. J’ai aussi gardé de très bons amis à Rennes.

Et professionnellement ?
À l’origine, le groupe avait des activités en Bretagne d’importation de bois. Après HEC, j’ai démarré là ma carrière, à visiter tous les points de vente. Quand le groupe est sorti de ces métiers, notre implication est devenue le Stade Rennais. J’ajoute qu’avec la pandémie, une partie de la flotte de la Compagnie du Ponant, a été rapatriée en France. Les croisières au départ de Saint-Malo ont bien marché cet été. Elles pourraient être maintenues si la demande se confirme.

Comment a commencé votre histoire avec le Stade Rennais ?
J’ai eu la chance d’habiter en face du Stade de la Route de Lorient. J’y jouais tous les mercredis après-midi, de poussin à cadet. J’ai été ramasseur de balles les soirs de match pendant dix ans. À l’époque, il y avait une règle très stricte de ne jamais s’approcher du vestiaire des joueurs. Alors, la première chose que j’ai faite quand on a acheté le club en 1998, c’est d’aller voir les vestiaires !

Êtes-vous sensible aux chants de sirène des investisseurs qui rachètent des clubs ?
Nous n’avons jamais eu cette optique-là pour le Stade Rennais. Dès le départ, le projet était de redonner de la stabilité et de l’ambition. Aujourd’hui, c’est la lune de miel : le début de saison est bon, les recrutements sont prometteurs. L’objectif est de faire belle figure en Ligue des champions. On a des dirigeants très soudés et une équipe bien en place pour jouer les premiers rôles du championnat. Nous ne visons pas la rentabilité financière, et d’ailleurs nous n’avons jamais gagné d’argent. Le club a toujours été à part : au-delà d’une passion, l’idée est de rendre à la Bretagne ce qu’elle nous a apporté. Donc on continue.

Comment votre père, François Pinault, vous a-t-il transmis les clés du groupe qu’il a fondé ?
J’ai eu la très grande chance de vivre un passage de témoin d’une simplicité absolue. En 2003, il m’a dit : "Tu as 40 ans, tu as fait un long parcours dans le groupe. À ton âge, je voudrais avoir les commandes. Donc je te les donne". Il s’est imposé depuis, avec une discipline de fer, de ne jamais interférer. La confiance est totale. C’est un super-conseiller : je lui demande de regarder de plus près certains de nos actifs qu’il connaît bien. Pour le reste, j’ai la chance de l’avoir à mes côtés pour le faire réagir à des idées.

Quelle impulsion avez-vous donnée à Kering ?
Quand je prends la tête du groupe en 2005, c’est un conglomérat avec sept métiers différents. Le risque que nous avons pris, et c’est incroyable que mon père ait accepté, c’est de nous transformer en un groupe international spécialisé sur le luxe, donc en nous concentrant sur le métier le plus petit et celui qu’on connaissait le moins ! Quinze ans après, la rentabilité du groupe a triplé et sa dette a été réduite de moitié.

Quelle est votre vision du luxe ?
Le luxe, ce n’est pas uniquement un artisanat haut de gamme et des matières d’exception. C’est un domaine créatif. Cela revient à prendre des paris car ce n’est pas une science exacte. Pour des raisons de puissance et de cohérence, nous confions à un seul esprit créatif toutes les expressions de la marque (les produits, le concept de magasin, les campagnes…). Kering a recruté des directeurs artistiques peu connus comme Alessandro Michele pour Gucci ou Demna Gvasalia pour Balenciaga… cela ne nous a pas trop mal réussi ! J’ajoute que le développement durable fait partie intégrante de cette vision. Je considère que c’est une responsabilité essentielle pour chacune de nos marques.

Comment votre épouse, l’actrice Salma Hayek, s’implique-t-elle à vos côtés ?
Salma est certes actrice et productrice de cinéma mais, peut-être plus encore, activiste. C’est elle qui m’a fait prendre conscience du problème des violences faites aux femmes et c’est pour lutter contre ce fléau que j’ai créé, en 2008, la Fondation Kering.

Kering est présent sur les cinq continents et son siège est à Paris. Pourquoi habiter à Londres ?
C’est un choix familial. S’installer à Londres était plus facile pour Salma et pour notre fille Valentina, qui a décidé que sa langue maternelle était l’anglais ! C’est la langue dans laquelle nous communiquons sa mère et moi. Je suis à Paris la moitié de la semaine. Je précise par ailleurs que je suis résident fiscal français.

Comment Mediapro est en train de mettre le foot français en danger

Alors que Jaume Roures, le président de Mediapro, a annoncé jeudi que son groupe ne réglerait pas la seconde tranche de paiement des droits TV de la Ligue 1, c'est tout l'écosystème économique du football français qui tangue. Un scénario catastrophe malheureusement prévisible, où la LFP ne peut aussi pas se dédouaner de ses responsabilités.
DS 0102C'était donc trop beau pour être vrai. À l'été 2018, Mediapro avait évincé Canal + de la course aux droits TV du foot français sur la période 2021-2024, après avoir signé avec la LFP un contrat record de 780 millions d'euros. Certains oiseaux de mauvais augure ne s'étaient alors pas gênés pour asséner quelques sombres vérités. Notamment Maxime Saada, le président de Canal +, qui avait fait part de ses doutes, au micro d'Europe 1 : "?À ce prix-là, c'était complètement déraisonnable. C'était impossible pour nous de miser de telles sommes et je pense que c'était impossible pour un quelconque acteur de le faire...?"

Un peu plus de deux ans plus tard, l'avertissement a déjà valeur de prédiction. Jaume Roures, le président du groupe audiovisuel espagnol, qui a lancé le 17 août la chaîne Téléfoot, veut renégocier son pacte signé avec la LFP. Le second versement des droits TV de la Ligue 1, de 172 millions d'euros et prévu pour le 5 octobre, n'a lui pas été effectué. "?On veut renégocier le prix, expliquait Roures dans les colonnes de L'Équipe. On a demandé à établir un calendrier pour mener à terme cette négociation. Nous voulons rediscuter le contrat de cette saison. Elle est très affectée par la Covid-19, tout le monde le sait, car tout le monde souffre.?" Voilà qui met d'un coup le football hexagonal face à une impasse, que beaucoup de spécialistes avaient pourtant vu venir.


Renégocier, c’est pas gagné
À commencer par l'ancien directeur des programmes de Canal+ Belgique Pierre Maes, auteur de l'ouvrage, Le Business des droits TV du foot. "?Ce n'était pas non plus complètement inattendu, oui. Par exemple, je n'avais jamais vu autant de couverture médiatique, quand Mediapro a payé la première échéance des droits TV, début août. On a quasiment célébré quelque chose qui passe normalement complètement inaperçu. C'est révélateur du stress que ce contrat générait, quant au paiement des échéances à venir. Là, la menace s'est matérialisée avec le non-paiement de cette deuxième tranche.?" Reste encore à déterminer en quoi pourrait consister la suite du programme. La Ligue pourrait-elle accepter de renégocier le contrat préalablement signé avec la firme espagnole? "?Je pense qu'il faudra déjà voir s'il y a des négociations effectives, poursuit Pierre Maes. Je ne suis pas du tout sûr que la LFP soit prête à ça, son communiqué ne va pas dans ce sens en tout cas.?" Jeudi 8 octobre, la Ligue s'était en effet contentée d’annoncer qu’elle avait "?signifié par courrier qu’elle refusait d’accorder un délai de paiement à Mediapro et avait désormais pour priorité d’être en capacité d’assurer le paiement aux clubs de l’échéance en date du 17 octobre 2020.?"

Un timing évidemment chimérique, même si la possibilité d'une future renégociation du contrat n'est peut-être pas totalement délirante. "?Un très bon exemple de renégociation des droits TV, qui a sûrement inspiré la sortie de Jaume Roures, c'est le contrat que DAZN (le premier acteur de l'industrie numérique dans la diffusion sportive, N.D.L.R.) a fait modifier auprès de la J-league, réévalué en raison des risques financiers imposés par la Covid pointe Maes. Schématiquement, DAZN va verser un montant moins important à la ligue japonaise, mais cette dernière va percevoir un intéressement sur les profits que l'entreprise engendrera. En gros, plus DAZN aura d'abonnés sur le territoire concerné, plus la J-League percevra de revenus additionnels.?" Concrètement, l'accord restructuré verra la J-League recevoir un montant de droits TV réduit de 2,1 milliards de dollars sur douze ans à 1,97 milliard de dollars sur dix ans, auquel s'ajoute un modèle d'intéressement aux bénéfices.


"?Si Mediapro ne payait pas, on se retournerait vers son actionnaire?"
Néanmoins, comme le pointe L'Équipe dans son édition d'aujourd'hui, il convient de souligner qu'opter pour une renégociation du montant des droits TV avec Mediapro pourrait aussi exposer la LFP a des problèmes d'ordre juridiques : "?Si la LFP accepte de revoir à la baisse les montants promis par le diffuseur sino-espagnol, les "perdants" de la consultation ne manqueront sans doute pas de contester devant les tribunaux un "petit arrangement" qui serait conclu dans leur dos?" , écrit le quotidien sportif. Si la LFP rejette dès lors toute idée de négocier (ou que lesdites négociations échouent), elle devra alors probablement s'en référer à l'actionnaire majoritaire de Mediapro. À savoir Orient Hontai capital, un fonds d’investissement filial d’Orient Securities, une société de gestion chinoise dont la surface financière reste somme toute assez floue. Suffisamment, en tout cas, pour que la Lega Serie A refuse à Mediapro, qui n'avait pas pu présenter de garanties bancaires solides, l’acquisition des droits du championnat italien sur la période 2018-2021. Mediapro n'a pas non plus présenté de garanties bancaires à la Ligue lors de la signature du dernier contrat sur les droits TV de la Ligue 1. Mais cette dernière avait choisi de faire confiance au groupe audiovisuel, en obtenant une "?garantie solidaire de l’actionnaire de référence de Mediapro?" à en croire l’ancien directeur général exécutif de la LFP, Didier Quillot.

Pizza Hut crée une boîte à pizza qui sert de babyfoot

Le football et la pizza se marient toujours bien quand on partage un match à domicile entre amis. Ça Pizza Hut l’a bien compris et a récemment proposé une extension plutôt originale de sa traditionnelle boîte à pizza rouge en la transformant… en babyfoot.

pizza hut babyfoot 5Conçu en partenariat avec l’agence Ogilvy, ce dispositif n’est pour l’instant disponible qu’à Hong Kong et a pour objectif de célébrer le retour de la Ligue Europa de l’UEFA le 22 octobre prochain. Cependant et évidemment, la “Foosball Pizza Box” (c’est le nom de cette boîte) ne sera pas livrée à tous les clients. Seuls 5 exemplaires sont à gagner via un jeu concours mis en place sur l’application de Pizza Hut en Chine.

Un produit collector qui devrait faire sourire les fans de babyfoot et qui montre qu’on peut encore et toujours être créatif avec des éléments aussi communs qu’une simple boîte à pizza. De quoi vous rappeler l’idée d’une autre chaîne de pizza qui, au Vietnam, commercialise des pizzas de la paix en mélangeant des spécialités de pays en conflit.

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On échange avec lui et ses conseillers

Le président du Stade Rennais Nicolas Holveck a évoqué ce mardi l’hypothétique prolongation de contrat d’Eduardo Camavinga (17 ans), lié au club jusqu’en 2022.
DS 0091Le Stade Rennais a présenté trois de ses quatre dernières recrues, ce mardi matin au Roazhon Park. Jérémy Doku parti en sélection, manquait à l’appel, mais Daniele Rugani, Dalbert et Alfred Gomis ont répondu aux médias. Avec à leurs côtés Nicolas Holveck, Florian Maurice et Julien Stéphan.

"Eduardo Camavinga, ce n’est pas le seul"
Le trio opérationnel en interne a fait le bilan de son premier mercato commun. Puis Nicolas Holveck a été questionné sur le "mercato interne" restant, à savoir les hypothétiques prolongations de contrat de joueurs de l’effectif, notamment Damien Da Silva et Eduardo Camavinga. À propos du crack rennais, à nouveau sélectionné en équipe de France par Didier Deschamps, le président breton a rétorqué : Eduardo Camavinga, ce n’est pas le seul. Encore une fois, tous les jeunes du Stade Rennais sont des priorités. On échange avec Eduardo bien sûr et avec ses conseillers. Mais pas qu’avec Eduardo. Forcément, le mercato interne est en cours et il y a aussi d’autres sujets sur des joueurs de l’effectif."

Les numéros de maillot après le mercato

Le mercato clos, voici la dernière attribution pour les numéros de maillot :

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 1 – ROMAIN SALIN
 3 – DAMIEN DA SILVA
 4 – GERZINO NYAMSI
 5 – DALBERT
 6 – NAYEF AGUERD
 7 – MARTIN TERRIER
 8 – CLÉMENT GRENIER
 9 – SERHOU GUIRASSY
10 – EDUARDO CAMAVINGA
11 – M'BAYE NIANG
12 – JAMES LEA SILIKI
16 – ALFRED GOMIS
17 – FAITOUT MAOUASSA
14 – BENJAMIN BOURIGEAUD
15 – STEVEN NZONZI
18 – JÉRÉMY DOKU
19 – YANN GBOHO
20 – FLAVIEN TAIT
22 – ROMAIN DEL CASTILLO
23 – ADRIEN HUNOU
24 – DANIELE RUGANI
27 – HAMARI TRAORE
28 – JONAS MARTIN
30 – PEPE BONET
31 – ADRIEN TRUFFERT
34 – BRANDON SOPPY
35 – GEORGINIO RUTTER

Coup dur pour le Stade Rennais en défense…

C’était redouté, cela semble se confirmer. Selon Ouest France, Faitout Maouassa, touché au dessus de la cheville sur un tacle trop rugueux de Ruben Aguilar lors de la venue de Monaco, pourrait être indisponible au minimum jusqu’à décembre ! Il manquerait ainsi les poules de la Ligue des Champions, un véritable crève-cœur pour un joueur qui a fortement contribué à la qualification de son équipe la saison prochaine.

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Reste à savoir si avec quatre jours devant lui, le club parviendra à se retourner pour recruter un joueur sur le côté gauche, où pour le moment, Adrien Truffert reste le seul spécialiste du poste.

Joueur en pleine progression et très aimé des supporters comme des médias, avec lesquels il est toujours disponible et souriant, le joueur a déjà remercié les supporters rennais pour leur soutien.

Supporters de football. Un rapport parlementaire pointe "l’échec du tout répressif"

Interdictions de stade, interdictions de déplacement, usage des fumigènes… Un rapport parlementaire, dont Ouest-France a eu accès, constate "l’échec du tout répressif" dans la gestion des supporters de football en France. Ces préconisations seront examinées aujourd’hui.

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Ce rapport était attendu et ses conclusions sont sans appel. Après plusieurs mois de travail, la mission d’information parlementaire sur «?les interdictions de stade et le supportérisme?» pointe "l’échec du tout répressif", qui fut "la seule doctrine des années 2000". "Certaines mesures ont été adoptées par pure idéologie", écrivent les députés Marie-Gorges Buffet et Sacha Houlié, qui présenteront, ce mercredi, leurs résultats devant la commission des lois de l’Assemblée nationale.

Sans idéaliser les tribunes, "miroir de la société", les rapporteurs estiment que l’arsenal juridique a fait des supporters des "citoyens de seconde zone, confrontés à des lois d’exception." Ils émettent aussi une série de propositions afin de pacifier les tribunes, offrant une reconnaissance officielle au supportérisme français.

1. Les Interdictions administratives de stade (IAS)
Créées en 2006, ces sanctions, "sans équivalent en droit français", ne devaient pas excéder trois mois et voulaient "agir préventivement". Les rapporteurs ont constaté "un durcissement continuel" dans le droit du sport, marqué par une durée pouvant être multipliée jusqu’à douze?!

Dans "30 à 46?% des cas", ces interdictions administratives de stade reposent sur l’usage de fumigènes. Elles recueillent un taux d’annulation par le juge administratif élevé "de l’ordre de 75?%". "Cela crée des frustrations et du ressentiment à l’égard de l’État, voire un sentiment d’injustice."

Le rapport, auquel Ouest-France a eu accès, préconise de "resacriliser les IAS pour qu’elles redeviennent incontestables". Il propose de réduire la durée maximale à 6 mois, et à 12 en cas de récidive et des aménagements dans les pointages, qui accompagnent à 90?% les sanctions et "pèsent lourdement sur la vie professionnelle et familiale". Il envisage aussi "la suppression de la notion de comportement d’ensemble". Autre avancée?: la fin de la notion de présomption d’urgence en cas de référé-liberté, afin de faciliter la contestation de la mesure administrative.

2. Les interdictions de déplacement
Le constat est accablant. Sur 226 rencontres de Ligue, le nombre de rencontres de niveau 3, établissant un risque de troubles à l’ordre public, a été multiplié par trois en deux ans. Avec une mobilisation croissante des moyens de sécurité. On compte désormais un stadier pour 39 supporters. Et chaque saison, ce sont entre 30 et 40 000 agents mobilisés par l’État pour assurer le maintien de l’ordre. Pour un coût partagé, non négligeable pour les clubs?: à titre d’exemple, le PSG a dépensé plus de 2,2 millions d’euros la saison dernière.

Le rapport reconnaît, qu’entre "l’ordre public et les libertés fondamentales, l’équilibre est rompu". Il s’appuie pour cela sur la multiplication par trois des arrêtés d’interdiction de déplacement, pas forcément justifiés. "Les préfectures sont trop souvent livrées à leur propre appréciation de sorte que, par précaution, elles utilisent ces mesures pour leur permettre de préserver des effectifs de police", note le rapport.

Le rapport invite à changer de doctrine et à "permettre par principe les déplacements." "Il est nécessaire que tous les moyens soient mis en œuvre pour les permettre", affirment Marie-Georges Buffet et Sacha Houlié. Ils recommandent pour cela "d’associer plus en amont les parties prenantes" et de favoriser le rôle de la DNHL (Division nationale de lutte contre le hooliganisme) auprès des préfectures. Pour renforcer son autorité, le rapport invite à nommer un préfet.

3. Les fumigènes
Le rapport va faire bondir Noël Le Graët, mais il ouvre pourtant à une loi de légalisation de la pyrotechnie. Il dénonce même "l’hypocrisie de l’interdiction des fumigènes et l’inefficacité des sanctions collectives", "qui posent un grave problème juridique". En même temps qu’elles ont nourri une escalade cette saison.

Aucun des clubs rencontrés n’ayant recensé de blessures, les rapporteurs préconisent de parvenir "à un usage encadré". Ils défendent l’idée d’une "zone dédiée en tribune" et la poursuite des expérimentations sur les engins dits froids. Le rapport ne délivre toutefois pas de chèque en blanc et défend une régularisation des ultras, en les poussant à s’organiser en association de loi 1901, ce qui a souvent provoqué de vives résistances. "Le droit d’utiliser des fumigènes leur confère, en contrepartie, l’obligation d’en assumer la responsabilité."

Le Roazhon park se visite tout l’été

Dès jeudi 16 juillet, les amateurs de football pourront pénétrer dans les coulisses du Roazhon Park et sa Galerie des Légendes lors d’une visite guidée. Un guide conférencier leur ouvrira les portes des bords du terrain, vestiaires, salle de presse… et de l’espace interactif de 250 m².

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À partir du jeudi 16 juillet, les amateurs du Stade rennais football club et les visiteurs à la recherche de visites insolites pourront pénétrer dans les coulisses du Roazhon Park et sa Galerie des Légendes lors d’une visite guidée, accompagnée d’un guide-conférencier de Destination Rennes. Durant 1 h 30, les visiteurs découvriront les lieux secrets et emblématiques du Roazhon Park (bords du terrain, vestiaires, salle de presse…) et l’espace interactif de 250 m², dédié à l’histoire du club des Rouge & Noir, partie intégrante du patrimoine de la capitale bretonne.

La visite des coulisses du Roazhon Park débutera par les gradins, puis au plus près de la pelouse, les visiteurs suivront les pas des joueurs jusqu’au banc des remplaçants et du couloir qui mène aux vestiaires.

La visite se poursuivra par la salle de presse où se déroulent les debriefs des rencontres entre l’entraîneur et les journalistes.

Les visiteurs découvriront ensuite la Galerie des Légendes qui est composée de souvenirs du club acquis depuis de nombreuses années par des membres du staff du Stade rennais football club et par des passionnés, amateurs et collectionneurs. L’occasion de revivre les moments forts de la vie du club.

Pour faire vivre cette visite, les guides-conférenciers se sont formés au contact de l’équipe du SRFC qui les a nourris d’anecdotes, de détails historiques.

Rennes peut être le Lyon de demain

Chaque lundi, Denis Balbir décrypte l'actualité de la Ligue 1. Notre consultant s'arrête sur le début de saison réussi du Stade Rennais.

DS 0055 "Avec 13 points sur 15 possibles, le Stade Rennais est aujourd'hui leader de Ligue 1 et c'est largement mérité. Par le passé, Rennes a été la risée du football français. Beaucoup de personnes se sont moqués de ce club qui clamait de grosses ambitions et ne parvenait jamais à les assumer. Depuis, il y a eu un changement radical. Le Stade Rennais s'est structuré. Les Rouge et Noir ont cerné leurs défaillances et les ont comblé.

Aujourd'hui, Rennes, c'est carré. Que ce soit au niveau de la direction où Nicolas Holveck tient les rênes. Que ce soit dans le recrutement où Florian Maurice est arrivé de Lyon avec son réseau et se montre aussi précieux qu'à l'OL. Ou que ce soit sur le banc avec Julien Stéphan, lequel s'est révélé comme l'un des entraîneurs les plus performants des prochaines saisons. Pour avoir baigné dans le foot depuis son plus jeune âge, le fils de Guy Stéphan s'impose comme le porte-drapeau de cette nouvelle vague. Il est ambitieux, lucide sur ses forces et la qualité de son effectif. Forcément, ça joue...

"Dans le recrutement, Rennes est l'exemple à suivre côté français"
Après s'être construit par le haut, le Stade Rennais a amorcé la mutation de son effectif. Comme Saint-Etienne ou Lyon, le club breton a toujours compté parmi les meilleurs formateurs de Ligue 1. C'est toujours le cas avec la génération montante portée par Eduardo Camavinga. Mais il y a désormais un bon mix. Avant, Rennes pouvait claquer des sommes folles pour tenter des coups pas toujours payants. Désormais les besoins sont bien ciblés. Les Rouge et Noir ont de l'argent, ne s'en cachent pas, mais surtout ils le dépensent bien. Sans faire barrage à la jeunesse du club. On l'a vu à gauche de la défense où la blessure de Faitout Maouassa avait été bien été comblée par le jeune Adrien Truffert, positif au Covid-19 à Saint-Etienne et remplacé par Hamari Traoré.

Le Stade Rennais sait où il va. Ses paris sont justes. Nayef Aguerd à 5 M€, beaucoup doutaient. Serhou Guirassy à 15 M€, certains pensaient que c'était surpayé... Pour l'instant, ce sont des réussites et cela dénote d'un vrai sérieux dans la cellule de recrutement. Les profils choisis sont étudiés et cela fait mouche. Quand on va à Rennes, on évolue dans un club serein, calme et qui a eu des résultats récents. Au niveau des recrutements, c'est devenu l'exemple à suivre côté français.

Aujourd'hui, je n'ai pas peur de dire que le Stade Rennais peut être le Lyon de demain. La belle équipe des années 2021, 2022. Alors oui, il n'y aura probablement pas sept titres consécutifs avec la présence du PSG et du Qatar, mais Rennes a la structure pour être à la lutte avec des équipes comme Lille ou Monaco par exemple. Désormais, on a envie de voir jouer Rennes et on sait qu'on verra du beau spectacle."

S.G.S.B.

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