Le groupe Canal et la LFP discuteraient déjà d'une reprise des droits TV de la Ligue 1 et de la Ligue 2.
"On sait l’importance macroéconomique de ce contrat. Je vais vous dire franchement les choses, c’est un contrat de fou. On avait averti la Ligue. On savait que ce contrat était fragile. Je pense que les personnes qui l'ont négocié n'ont pas été très sérieuses. On s’est tous mis dans une situation impossible. Comme toujours lorsqu’on pense qu’il y a des situations mirifiques qui existent". Emmanuel Macron n'hésitait pas à adresser un sacré tacle à la LFP dans des propos rapportés par Le Parisien.
On le sait, les décideurs du championnat sont à la recherche de solutions pour compenser la catastrophe Mediapro, qui ne compte pas payer les droits TV. Si la ligue ne parvient pas à trouver de nouveau(x) diffuseur(s) - et donc de nouveaux fonds - le football français est en grand danger. Mais comme l'explique RMC Sport ce mercredi, Canal pourrait être la solution. Actuellement, le groupe TV n'a plus que deux rencontres de Ligue 1 (samedi 21h et dimanche 17h) mais diffuse notamment la Premier League, le National et récupèrera la Ligue des Champions l'an prochain.
Canal ne fera pas dans la surenchère
Le groupe français est ainsi en négociation avec la LFP et les discussions se seraient considérablement accélérées ces dernières heures. Toujours selon la radio, on évoque là une reprise partielle ou totale des droits des rencontres de la Ligue 1 et de la Ligue 2. Aucune somme n'a été évoquée, mais on serait a priori en-dessous des sommes promises par Mediapro. Canal n'aurait en tout cas pas l'intention de faire des folies et estime que le produit a perdu de la valeur.
"En réalité, l'arrivée de Téléfoot ne nous a pratiquement pas fait perdre d'abonnés lors de cette rentrée. Nous enregistrons même, pour la première fois depuis longtemps, une croissance de notre parc d'abonnés en France grâce au travail de Frank Cadoret (le directeur général de la distribution du groupe Canal, ndlr) et de ses équipes. Par ailleurs, nous avons réinvesti une large partie des sommes initialement consacrées à l'appel d'offres Ligue 1. [...] Cette stratégie fonctionne et il n'est pas question de faire plonger Canal+ dans le rouge en réinvestissant à perte dans le football", prévenait déjà Maxime Saada, président de Canal à la fin octobre. Le traditionnel match du dimanche soir sur Canal sera donc peut-être bientôt de retour...
Le début du mois de décembre est attendu avec impatience par les clubs de Ligue 1 puisque l’on saura si Mediapro revient sur sa décision de ne pas payer l’échéance du 5 décembre, ce qui est hautement improbable, mais on saura surtout ce que le conciliateur nommé par le tribune de commerce de Nanterre propose. Du côté de la Ligue de Football Professionnel, on a visiblement décidé d’accélérer les discussions avec Canal+ afin de trouver une sortie de crise rapide lorsque le divorce avec Mediapro sera possible. Mais selon Le Parisien, Jaume Roures et Maxime Saada pourraient s’entendre très rapidement pour que le match diffusé par la chaîne Téléfoot le dimanche soir soit désormais donné par Canal+. Un accord entre les deux sociétés est possible sans même qu’un appel d’offres soit lancé.
Rennes doit prendre les 3 points face à Bordeaux
Bientôt la fin des matchs de Ligue 1 et de Ligue 2 sur la chaîne Téléfoot ? C'est en tout cas ce qu'annonce RMC, puisque des discussions actives seraient en cours entre la LFP et Canal + pour que la chaîne cryptée récupère une partie ou la totalité des droits TV. La Ligue de football est quelque peu en crise suite aux problèmes économiques rencontrés par Mediapro, et souhaiterait donc qu'un accord soit trouvé d'ici le mois de décembre avec Canal +. Le groupe dirigé par Maxime Saada serait ainsi en position de force, tandis que Mediapro serait déjà prêt à céder ses droits.
Nouvel épisode dans l'affaire Mediapro. Selon les informations de RMC Sport, la LFP et Canal + sont actuellement en discussion pour une éventuelle reprise partielle ou totale des droits de la Ligue 1 de la part du diffuseur historique. Aucun chiffre n'aurait pour l'instant été évoqué. Les présidents des club de l'élite, ainsi que ceux de Ligue 2, seraient favorables à cette solution. Un accord rapide est espéré par ces derniers.
"Il faut être clair. À partir du 1er janvier, il n’y aura plus de rentrée financière pour les clubs liée aux droits télé." Jean-Pierre Caillot, président du Stade de Reims, n’y va pas par quatre chemins pour expliquer la situation préoccupante dans laquelle se trouvent les clubs de Ligue 1.
Mardi soir, Jean-Pierre Caillot (Reims) et Waldemar Kita (Nantes) ont appelé le retour au premier plan des diffuseurs historiques de la Ligue 1. « Ce n'est pas à l'État de compenser un contrat commercial. Par contre, le président de la République a évidemment beaucoup de pouvoir et d'aura. Et s'il nous permet de nous rapprocher de nos diffuseurs historiques... » a notamment lancé le président champenois, qui a participé à une réunion de travail avec Emmanuel Macron et une vingtaine d’acteurs du sport amateur et professionnel, mardi en visioconférence.
Le retour des spectateurs dans les stades n’interviendra pas avant le début de l’année 2021 et il devra respecter une jauge qui sera liée à la capacité des stades ou des salles, a affirmé l’Élysée ce mardi, après une rencontre avec des acteurs du sport.
50 euros par an. C’est la somme qu’il suffirait de débourser via IPTV pour avoir accès à toute l’offre sportive, football inclus. Un piratage florissant en France avec des souscripteurs par millions comme le dénonce dans les colonnes du Figaro, Pauline Blassel, secrétaire générale de l’Hadopi, qui protège les droits d’auteur. "Actuellement, on estime à près de 3 millions les personnes qui consomment des programmes sportifs illégalement. Ça a considérablement augmenté ces dernières semaines". Si le piratage explose, c’est que l’offre de Mediapro est perçue comme exagérée par les consommateurs. Pour rappel, le prix réclamé par le groupe sino-espagnol pour la chaîne Téléfoot tourne autour de 25 euros par mois rien que pour l Ligue et la Ligue 2, alors que les offres pirates offrent en plus la Ligue des Champions… Différents spécialistes estiment ainsi que cette politique tarifaire outrancière a favorisé la recherche de solutions illégales chez les fans de football.
La Ligue de Football Professionnel fait de son mieux pour corriger les effets dévastateurs de la position de kamikaze prise par Jaume Roures, dont la société, Mediapro, n’a pas payé l’échéance d’octobre (172ME) des droits TV de la Ligue 1, le patron espagnol ayant déjà fait savoir qu’il en sera de même début décembre. Et tandis que Vincent Labrune a obtenu des crédits pour permettre aux clubs de s’en sortir provisoirement, le prix réclamé par Mediapro pour la chaîne Téléfoot, autour de 25 euros par mois, torpille sur la longue durée la valeur du championnat français. En effet, si le groupe sino-espagnol et la LFP pensaient que les amateurs de football paieraient cette somme en plus de Canal+ pour s’offrir toute la Ligue 1, ils ont eu tort. Non pas que les téléspectateurs se soient détournés de la L1, mais ils ont trouvé des services nettement moins onéreux pour s’offrir la totalité des matchs non seulement de L1 et L2, mais également des champions européens et de la LDC.
"Dans une saison, ça n’arrive pas souvent de ne pas jouer sur une période comme celle-ci, surtout avec notre calendrier, concède Del Castillo. L’an dernier déjà, nous avions à peu près ce même rythme à la même période. Il faut gérer ce temps-là et s'adapter, mais nous ne sommes pas dépaysés puisque les séances sont intenses et peuvent se rapprocher des efforts que l’on fournit en match. Tout est fait pour ne pas perdre la cadence.", a indiqué le coach des Bretons.
L'idée ressort des tiroirs à intervalles réguliers, mais la crise lui donne plus de consistance: faut-il, comme le souhaite le nouveau président de la LFP Vincent Labrune, prêt à "ouvrir le débat", réduire le championnat de France à dix-huit clubs?
Mediapro, le principal diffuseur du football français, sortait d'une année positive avant de rencontrer ses difficultés financières actuelles, d'après les derniers chiffres déposés au registre du commerce espagnol, et rapportés par le quotidien El Pais. En 2019, le propriétaire de la chaîne Téléfoot, qui, en octobre, n'a pas payé son échéance à la Ligue de football professionnel (LFP), soit 172 millions d'euros, avait enregistré une hausse de 45% de ses bénéfices (188 millions d'euros après impôts). Un résultat obtenu notamment grâce à son contrat de commercialisation des droits de la Liga à l'étranger (4,48 milliards sur 5 ans) et en Espagne.
La trêve internationale est arrivée au bon moment pour le Stade Rennais, qui a enchaîné les déconvenues juste avant. De Chelsea à Paris, les Rouge et Noir ont encaissé deux 0-3 en quatre jours ayant mis en valeur leurs faiblesses du moment. La coupure de deux semaines va permettre de soigner les organismes autant que les têtes et de repartir du bon pied.
Et pour cause, en pleine crise du Covid-19, les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 n’avaient pas besoin d’un diffuseur principal mauvais payeur. C’est pourtant le cas avec Mediapro, qui n’a toujours pas versé un centime à la Ligue de Football Professionnel pour la diffusion de huit matchs de L1 et huit matchs de L2 par journée depuis la fin du mois d’août. Début octobre, le groupe sino-espagnol n’a pas honoré le paiement de sa première traite, et en fera de même en décembre. Interrogé à ce sujet sur les ondes de RMC, Jean-Michel Aulas a purement et simplement proposé d’enlever un certain nombre de lots de matchs à la chaîne Téléfoot. Ce qui conduirait à une réattribution de certains droits télévisuels de la Ligue 1.


