Comme le révèle RMC Sport, l’assemblée générale de la Ligue de football professionnel (LFP) a voté pour le passage de la Ligue 1 de 20 à 18 clubs à partir de la saison 2023-2024. Seul le FC Metz se serait prononcé contre ce changement. Cette décision s’appliquera à l’issue de la saison 2022-2023 avec quatre descentes et deux montées entre la L1 et la Ligue 2 qui, elle, restera dans un format à 20 clubs.

La Ligue 1 va passer de 20 à 18 clubs à partir de la saison 2023-2024, a-t-on appris jeudi auprès du représentant des clubs de L1, Jean-Pierre Caillot (Reims), lors de l’Assemblée générale de la Ligue de football professionnel (LFP).
La réforme a été votée à la quasi-unanimité des voix, a-t-on appris de même source. Le mode de relégation à la fin de la saison 2022-2023 a également été fixé : quatre clubs descendront de L1 et deux seulement monteront de L2, confirmant des informations du Parisien et de RMC .
Les dirigeants de la quarantaine de clubs professionnels de Ligue 1, Ligue 2 et National 1, ainsi que des représentants des familles (joueurs, entraîneurs, arbitres…), réunis en visioconférence pour cette AG de la LFP, poursuivaient leurs travaux sur l’autre grande question de la journée, celle du ou des diffuseurs pour la saison prochaine, a ajouté M. Caillot.
Mais d’ores et déjà, un consensus s’est dégagé pour la réduction de la L1 de 20 à 18 clubs. Les clubs de L2 et certains clubs de L1 n’y étaient pas favorables à l’origine, mais un compromis a été trouvé : la réforme est repoussée d’un an par rapport au plan initial des pro-18, qui tablait sur une réduction du nombre d’équipes dès 2022, et le système de relégation laisse deux chances de montée aux clubs de L2.
Un calendrier allégé
Avec l’adoption de cette réforme, la L1 s’apprête à rejoindre en 2023 le modèle de la Bundesliga allemande, qui compte 18 équipes. La première division française avait déjà compté 18 équipes entre 1997 et 2002.
Cet abaissement du nombre de clubs en Ligue 1, et donc de journées à disputer (34 au lieu de 38), avait été évoqué par le président de la LFP, Vincent Labrune, peu après son entrée en fonction à l’automne dernier.
Cette réforme, susceptible d’alléger le calendrier des grands clubs français alignés dans les compétitions européennes et de ménager des joueurs déjà très sollicités, doit permettre de partager le gâteau des droits TV de Ligue 1 au sein d’un nombre plus réduit de clubs.
La réduction attendue du nombre de matches en L1 devrait en outre permettre de dégager des dates, alors que l’UEFA travaille à une réforme de sa Ligue des champions à l’horizon 2024, censée remplacer la phase de poules (6 journées) par un mini-championnat (10 matches par club), promettant plus de revenus aux participants.
				
                                                                                        
                        
                                                                                        
                        
                                                                                        
                        
                                                                                        
                        
                                                                                        
                        
                                                                                        
                        
                                                                                        
                        
                                                                                        
                        
                                                                                        
                        
                                                                                        
                        
                                                                                        
                        
                                                                                        
                        
                                                                                        
                        
                                                                                        
                        
                                                                                        
                        
                                                                                        
                        
                                                                                        
                        
                                                                                        
                        
                                                                                        
                        
                                                                                        
                        
                        
                                                                
                        
                                    


C’est à travers un courrier adressé à la Ligue de football professionnelle, auquel nos confrères de RMC Sport ont eu accès, que Maxime Saada a précisé son offre de pay-per-view pour la Ligue 1 et la Ligue 2. Alors que les négociations se poursuivent entre la LFP et Canal +, qui reste dans l’attente qu’un nouvel appel d’offres soit officiellement lancé pour la redistribution des droits TV du football français, le patron de la chaîne cryptée a avancé encore un peu plus ses pions sur l’échiquier et démontré qu’il planchait activement à une solution. Même temporaire. Parce qu’un tel dispositif n’a pas vocation à s’installer durablement… ?"Dans l’intervalle, et si la tenue d’un appel à candidatures devait prendre plus de temps, nous vous proposons de rendre accessibles ces matchs en Pay Per View sur notre plateforme MyCanal, écrit Maxime Saada dans son courrier adressé à la Ligue. Dans cette hypothèse, Groupe Canal + assurerait les prestations techniques nécessaires permettant à tout consommateur, abonné ou non aux offres Canal +, d’y accéder, sur la base de modalités à définir entre nous."
Cette fois, c'est bien fini. Le triste épilogue, tant redouté, est arrivé au terme d'un feuilleton loin d'être glorieux pour le football français. Selon l'AFP, la Ligue de football professionnel français (LFP) a décidé de mettre fin au contrat avec son diffuseur majeur Mediapro après deux mois de conflit sur les droits télévisés. La sortie du diffuseur sino-espagnol, défaillant, doit encore être validée par le tribunal de commerce de Nanterre, a précisé une source, indiquant que la LFP devait récupérer ses droits de diffusion d'ici au 21 décembre. Un conseil d'administration de la LFP a été tenu vendredi matin pour étudier la question. Contacté par l'AFP, Mediapro n'a pas répondu.
L'interminable feuilleton entre la LFP et Mediapro, qui n'a pas payé son échéance du 5 octobre (172,3 millions d'euros) ni la suivante, le 5 décembre (152,5 millions d'euros), livre ses derniers épisodes. Jeudi matin, lors du conseil d'administration (CA) de l'instance, Marc Sénéchal, le conciliateur nommé par le tribunal de commerce de Nanterre, a expliqué être encore en négociation, mais très proche de la fin des discussions avec le groupe sino-espagnol.
Entre le football français et Mediapro l’histoire d’amour n’aura pas duré longtemps, et il semble probable que Téléfoot aura été l’une des chaînes sportives les plus éphémères du Paysage Audiovisuel Français. Sauf miracle on ne voit pas comment le média pourra survivre au non-paiement des échéances des droits TV de la Ligue 1. Et même si les équipes de Téléfoot n’ont rien à se reprocher, la Ligue de Football Professionnel veut au plus vite stopper la mauvaise blague. Vendredi, faute d’un accord, le conciliateur nommé par le tribunal de commerce de Nanterre a accordé quelques jours supplémentaires à Mediapro et la LFP pour trouver une solution convenable. Mais pour Etienne Moatti, il est évident que le groupe sino-espagnol devra lâcher l’affaire et ne peut plus envisager d'aller au bout de son contrat jusqu’en 2024. Reste à trouver une porte de sortie honorable et c’est ce qui fait durer les négociation, car Jaume Roures veut éviter le goudron et les plumes.
Si Jaume Roures a annoncé jeudi dans L'Équipe avoir demandé un délai de paiement pour sa deuxième échéance concernant les droits de la Ligue 1 et de la Ligue 2 et vouloir également en renégocier le montant, le patron de Mediapro (maison mère de la chaîne Téléfoot) ne s'est pas prononcé sur le paiement de celui de la Ligue des champions et de la Ligue Europa, que sa chaîne codiffusera cette saison avec RMC Sport. Contactés sur le sujet, ni Mediapro ni Téléfoot n'ont souhaité réagir sur ce point.
Samedi, le Stade Rennais s'est incliné à domicile face au RC Lens (0-2) de Gaël Kakuta et Arnaud Kalimuendo. Une nouvelle défaite très inquiétante pour le club breton, qui a particulièrement irrité Julien Stéphan. En effet, le coach du SRFC a lâché le mot "maintien" lors de la conférence de presse d'après match : " Faut être lucide et avoir un comportement d'une équipe qui va lutter pour le maintien..." a t'il déclaré.
Mediapro n'a pas réglé le groupe Altice pour avoir le droit de co-diffuser, cette saison, la Ligue des champions et de la Ligue Europa. Mais cela n'a rien à voir avec le gel des paiements des droits de la Ligue 1 et de la Ligue 2 que le groupe audiovisuel sino-espagnol inflige depuis octobre dernier à la Ligue de football professionnel (LFP), espérant obtenir via une procédure de conciliation auprès du tribunal de Commerce, un rabais sur le montant de la facture due pour cette saison (830 M€).
Avec le non-respect par Mediapro de l'échéance due au 5 décembre, après celle d'octobre (172,3 millions d'euros) déjà impayée par le diffuseur espagnol, le manque à gagner pour la Ligue de football professionnel (LFP) approche les 350 millions d'euros... Certes, les clubs ont reçu une avance en octobre pour compenser leurs manques en droits TV, via un emprunt de la Ligue. Mais il faudra rembourser ce prêt dès le mois de février 2021, selon l'échéancier validé en assemblée générale.
Avez-vous l’impression de revivre chaque fois le même match ?
A ceux qui l’accusaient de s’être couché devant Vincent Bolloré, patron du groupe Canal+, en ne signant pas le communiqué réalisé par les journalistes et consultants de la chaîne cryptée suite au limogeage express de Sébastien Thoen, Stéphane Guy a prouvé qu’il était un esprit libre et capable de frapper encore plus fort. Et c’est en direct à l’antenne de Canal+ que le journaliste a montré qu’il avait le courage d’assumer sa position. Alors que Montpellier et le Paris Saint-Germain s’apprêtaient à donner le coup d’envoi de la seconde période du match de samedi soir, le journaliste a mis les pieds dans le plat, avec à ses côtés Habib Beye, qui a lui signé le fameux communiqué de soutient au comique viré pour avoir fait un sketch avec Julien Cazarre se moquant de Pascal Praud et l’Heure des Pros. Une émission de Cnews, autre chaîne de Vincent Bolloré.


