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Jonas Martin débarque au LOSC

Un nouveau Dogue prêt à sortir les crocs.

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Ce vendredi matin, le LOSC a officialisé l'arrivée de Jonas Martin. À 32 ans, l'ancien Rennais, libre de tout contrat, change de club et s'engage pour deux saisons dans le nord de la France. Après 213 matchs de Ligue 1 avec Montpellier, Strasbourg et le SRFC, le milieu de terrain vient compléter l'effectif lillois en vue du probable départ de Renato Sanches. Pour sa présentation, le principal intéressé s'est montré enthousiaste et respectueux de la procédure : «?Je suis très heureux de rejoindre ce grand club. Je ressens beaucoup de fierté. Le LOSC est un grand club français, avec beaucoup d’ambition, un bel effectif, un grand stade, de beaux supporters. Il y a tout pour réaliser une grande saison.?»

Wahbi Khazri signe à Montpellier

On savait l'affaire conclue depuis plusieurs jours, c'est désormais officiel. L’international tunisien Wahbi Khazri, pilier de l’AS Saint-Étienne ces quatre dernières saisons, s’est engagé ce lundi avec le MHSC.

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Ce milieu offensif polyvalent peut évoluer au poste de numéro 10, sur un côté ou même en position de numéro neuf comme il l’a souvent fait la saison passée chez les Verts.

Wahbi Khazri sera le premier joueur de l’histoire du MHSC à porter le numéro 99.

Mevlüt Erding a proposé ses services au club stéphanois

Invité de RMC Sport, Mevlüt Erding a confié avoir proposé ses services à l’AS Saint-Étienne. L’ancien attaquant des Verts et du Stade Rennais, actuellement sans club, n’a pour l’instant pas reçu de réponse du club stéphanois.

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L’AS Saint-Étienne se prépare à vivre un été mouvementé. Relégué en Ligue 2, le club du Forez s’apprête à voir son effectif bousculé. En plus des nombreux départs (Mangala, Nordin, Khazri), le club cherche à se renforcer. Anthony Briançon a officiellement rejoint le club tandis que Jimmy Giraudon devrait suivre.

Je veux juste voir Saint-Étienne en haut
En attaque, les Verts ont la difficile tâche de palier aux départs de Nordin, Hamouma et probablement Khazri, annoncé à Montpellier. Face à ce problème, l’ancien stéphanois Mevlüt Erding a proposé ses services.

Invité de l’émission Twitch de RMC Sport, l’attaquant turc a confié être attristé par la situation du club : "J’ai fait part de mon envie à Saint-Etienne parce que c’est un club mythique, un club à part, qui a besoin de joueurs comme moi pour faire le lien entre les joueurs et l’entraîneur, pour montrer la grandeur du club. Je le dis avec modestie. Ça me fait mal de voir ce grand club français en Ligue 2. J’ai dit à Loïc Perrin que je pouvais limite revenir gratuitement. Je veux juste voir Saint-Étienne en haut".

Actuellement sans club, mais ne souhaitant pas encore prendre sa retraite, Erding n’a pour l’instant pas reçu de réponse des Verts.

Wahbi Khazri, la bonne pioche de Montpellier

Libre de tout contrat, Wahbi Khazri n'ira pas en Ligue 2 avec l'AS Saint-Etienne. L'attaquant tunisien va s'engager dans les prochains jours avec Montpellier.

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Quelques jours après avoir recruté Arnaud Nordin, Laurent Nicollin va s’offrir un deuxième joueur offensif qui évoluait cette saison avec l’AS Saint-Etienne, puis sauf énorme retournement de situation Wahbi Khazri signera en début de semaine prochaine avec le club de Montpellier. Malgré l’énorme désillusion vécue du côté de Geoffroy-Guichard, l’attaquant international tunisien est tout de même le meilleur buteur des Verts lors des deux derniers championnats, et à 31 ans il a souhaité rester en Ligue 1 plutôt que de partir vers une destination plus exotique. Selon le site 90 Football, qui dévoile cette signature à venir de Khazri au MHSC, plus rien ne semble s'opposer à cette opération qui serait un beau coup pour le club héraultais.

Jocelyn Gourvennec pourrait déjà rebondir en L1

Après seulement une saison au LOSC, Jocelyn Gourvennec a été limogé par le club lillois ce jeudi. Une nouvelle expérience décevante pour le coach de 50 ans qui a enchaîné les échecs ces dernières années avec Bordeaux et Guingamp (lors de son deuxième passage à EAG). Et pourtant, il pourrait retrouver très rapidement un poste en Ligue 1 ! Selon les informations du Télégramme, le FC Lorient penserait au natif de Brest pour succéder à Christophe Pélissier.

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Alors que la reprise est fixée dans moins de dix jours (le 27 juin), les Merlus n'ont toujours pas pris de décision concernant le poste d'entraîneur... Sous contrat jusqu'en juin 2024, Christophe Pélissier pensait continuer l'aventure dans le Morbihan après avoir été confirmé dans ses fonctions. Mais le jeu décevant proposé par son équipe pourrait pousser Loïc Féry à le virer. L'ancien technicien amiénois est d'ailleurs évoqué du côté de Sochaux.

Vers un duel Le Bris - Gourvennec
Dès lors, un nom semblait évident pour endosser le costume d'entraîneur du FCL : Régis Le Bris. Récemment diplômé du brevet d'entraîneur professionnel (BEPF) - diplôme permettant d'entraîneur une équipe en L1 - l'actuel entraîneur de la réserve semblait séduire son monde à Lorient... Mais peut-être pas autant qu'un Jocelyn Gourvennec, bien plus expérimenté et qui a noué de bonnes relations avec le directeur sportif Christophe Le Roux. Les deux hommes se seraient d'ailleurs rencontrés à Lorient ce vendredi. Un duel entre Le Bris et Gourvennec pourrait bien se dessiner dans les prochains jours, mais encore faut-il que Christophe Pélissier quitte le club morbihannais... Des incertitudes loin d'être bienvenues pour préparer une saison périlleuse avec quatre descentes en Ligue 2 en juin 2023.

 

Petr Cech et des anciens du Stade Rennais pour un tournoi de golf au Bois-Guy, près de Fougères

L’ancien gardien de Chelsea et d’Arsenal sera présent, mercredi 15 juin 2022, en compagnie d’anciens joueurs du Stade Rennais, pour un tournoi de golf au profit de l’école de foot de l’AGL-Drapeau.

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En activité ou retraité du football de haut niveau, ils sont nombreux à avouer une passion pour la petite balle blanche. Petr Cech fait partie de ceux-là. Mercredi 15 juin, l’ex international tchèque sera présent pour un tournoi de golf au domaine du Bois-Guy à Parigné, près de Fougères (Ille-et-Vilaine), où il sera l’ambassadeur de l’évènement.

C’est lors d’un dîner entre l’ancien portier de Chelsea et Michaël Linhoff, propriétaire du domaine que l’esquisse du projet a débuté. « On partage certains centres d’intérêt comme celui de l’environnement, souligne le propriétaire des lieux. Notre golf écologique allant dans ce sens, on s’est dit pourquoi pas. »

Ce tournoi n’aurait pas pu avoir lieu sans le concours de Christophe Lollichon, ami des deux protagonistes. « C’est un réel plaisir d’organiser cet évènement parce que c’est avant tout une histoire de personnes », explique l’ancien entraîneur des gardiens du Stade Rennais.

D’anciens du Stade Rennais sur place
Sont attendus sur les tees de ce parcours niché sur le domaine du Bois-Guy, des anciens Rouge et Noir tels Mickaël Pagis, Michel Sorin, Romain Danzé, Erik van den Boogaard. « Malgré un emploi du temps chargé, ils n’ont pas hésité à répondre favorablement à l’invitation, précise Christophe Lollichon. L’idée est de partager un moment en dehors d’un terrain de foot avec Petr au milieu. »

Lors de ce rendez-vous qui se veut convivial, le public pourra être présent. « Les spectateurs seront les bienvenus, indique Michaël Linhoff. Des créneaux horaires leur seront proposés pour aller sur le parcours. » Pour les selfies, autographes et autres, il faudra attendre la fin du tournoi.

Des fonds pour les jeunes footballeurs
Les fonds récoltés de ce tournoi iront pour l’école de foot de l’AGL-Drapeau. « On parle beaucoup de l’équipe première mais il ne faut pas oublier la base, observe Christophe Lollichon, qui n’est autre que le conseiller sportif du club. On veut se donner les moyens d’aller encore plus loin. Notre but est de voir grandir nos gamins sportivement et humainement. Et si possible pour certains, d’aller tutoyer une carrière de footballeur. »

Si rien n’est sûr pour le moment, il n’est pas impossible que ce genre de manifestation se réitère à l’avenir. Toujours dans le but de soutenir des associations.

Olivier Sorlin prend la tête de Cluses-Scionzier en R1

Olivier Sorlin met un terme à sa carrière de joueur et débute en tant que coach au CSFC. Il portait les couleurs du club depuis quatre saison.

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Ça y est. À 43 ans, Olivier Sorlin raccroche les crampons. Ce week-end contre la réserve de Bourg-en-Bresse, le milieu défensif a officiellement tiré sa révérence. Mais le natif de Saint-Etienne ne sera jamais très loin des terrains. Après plus de 600 matches en pro entre Montpellier, Rennes ou encore Évian, il évoluait depuis quatre ans chez les amateurs de Cluses-Scionzier en R1. Dès la saison prochaine, il reprendra la tête de cette même équipe qu'il connait sur le bout des doigts. Le club dévoilera les détails de son staff dans la semaine.

À Metz, un inattendu tandem Bölöni-Dréossi

Les très probables nominations de Laszlo Bölöni et Pierre Dréossi aux postes d'entraîneur et de directeur technique ont surpris à Metz. Les deux hommes, qui ont déjà collaboré par le passé, auront pour mission de ramener les Grenats en Ligue 1 dès l'année prochaine.
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Incrédules pour certains, moqueurs pour la plupart : les agents et autres proches du FC Metz ont tous été stupéfaits par l'arrivée prochaine de Laszlo Bölöni sur le banc. À 69 ans, il effectue son retour en France, plus de dix ans après l'avoir quittée.

L'ancien entraîneur de Nancy (1994-2000), Rennes (2003-2006), Monaco (2006) et Lens (2011) ne figurait pas parmi les favoris pour prendre la succession de Frédéric Antonetti, dont le départ a été officialisé jeudi. C'est pourtant lui qui a été préféré à Jean-Louis Garcia (qui n'a gagné que trois matches sur quinze avec la filiale belge de Seraing la saison dernière), Emilio Ferrera (sous contrat avec La Gantoise), Patrice Garande (libre) ou encore Omar Daf (toujours lié à Sochaux mais très demandé).

Un duo qui se connaît bien
Nouveau conseiller du président Bernard Serin (71 ans), Lucien D'Onofrio (66 ans) a choisi le Roumain, avec qui il a déjà travaillé au Standard Liège (2008-2010). Sans contrat depuis son départ du Panathinaïkos en mai 2021, sur une 5e place en championnat de Grèce, Bölöni devrait être officiellement nommé dans les prochaines heures.

D'Onofrio, qui pilote désormais Metz, Seraing (où il a placé Carlos Freitas comme directeur sportif) et Génération Foot, a également tranché en ce qui concerne le directeur technique des Grenats. Selon nos informations, il s'agira de Pierre Dreossi.

Un temps pressenti, le Belge Michel Preud'homme aurait souhaité un champ d'action plus élargi que celui proposé par des Lorrains qui ont mis tout leur avenir entre les mains d'hommes d'expérience. Dréossi, 62 ans, a déjà travaillé avec Böloni du côté de Rennes (2003-2006) et plus récemment au Pana (2020-2021). Ancien joueur de Lille, Sochaux, Nice, du PSG et de Cannes, il a déjà occupé des fonctions de dirigeants au LOSC, à Rennes (où il fut même un temps entraîneur et manager) et au PFC.

Benoît Costil quitte les Girondins de Bordeaux

En fin de contrat, Benoît Costil quitte officiellement les Girondins de Bordeaux à l’issue d’une saison galère sur et en dehors du terrain.
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Son départ était attendu, il est désormais officiel ! Benoît Costil quitte les Girondins de Bordeaux après cinq saisons passées sous le maillot au Scapulaire. L’ancien gardien du Stade Rennais (2011-2017) a connu une saison cauchemardesque entre relégation et accusations de racisme. L’international français (une sélection) est maintenant libre et ne devrait pas manquer de prétendants.

 

Je ne me suis pas transformé en Tony Truand

Condamné le 16 mai à cinq ans de prison, dont trois ferme, pour violence avec arme, l'ancien attaquant Tony Vairelles a fait appel de cette décision. Et clame son innocence.
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Dix ans de silence, ou presque. Entre la fusillade à la sortie de la boîte de nuit « Le 4 As », où des videurs furent touchés, et le procès en correctionnelle qui l'a condamné en avril à cinq ans de prison dont trois ferme pour violence avec armes, Tony Vairelles s'était astreint à ne pas évoquer l'affaire qui a aussi mis en cause ses trois frères. L'ancien attaquant (49 ans), qui a fait appel du jugement, préparait un livre, Balles au Centre (aux éditions Hugo Sport). Mercredi midi, à Paris, affable et bavard, il a répondu à nos questions une heure durant. L'ex-international ne crie pas son innocence ; il l'argumente. Il a aussi les yeux qui se mouillent quand il est question de son père qui a toujours occupé une place centrale dans le clan. Le procès en appel pourrait se tenir l'an prochain.

Vous imaginez-vous retourner en prison, si l'appel n'est pas en votre faveur ?
Rationnellement non. C'est inconcevable. Mon procès n'est pas rationnel. Ça n'arrive nulle part. Une cassette des enfoirés dans le magnétoscope de la vidéosurveillance ? C'est Vidéo Gag ! Sauf qu'on joue nos vies. Ça suffit, on a assez souffert.

Plein de trucs se contredisent. L'injustice, ça m'a toujours insupporté

L'affaire date de plus de dix ans et va donc durer peut-être encore deux ans...
C'est long et épuisant, quand on voit le résultat, frustrant. On attend cette fin, ce coup de sifflet final. C'est exactement comme ce match à Wembley (un match de Ligue des champions remporté 1-0 par Lens contre Arsenal, en novembre 1998) où tout est beau, tout est rose, où on mène, et je reçois ce carton rouge à la dernière minute, où je n'ai rien fait. T'as les preuves en vidéo et pourtant tu es suspendu le match d'après... Là, dans mon affaire c'est l'inverse, la vidéo n'existe plus (la vidéosurveillance de la discothèque). À l'intérieur, on retrouve au bout de plusieurs heures une cassette avec le concert des enfoirés. Si le travail avait été bien fait, on aurait eu un élément qui nous aurait tous mis d'accord. Tout ça, j'en suis certain, parce qu'une cassette a été subtilisée. C'est trop confus pour être plausible. Plein de trucs se contredisent. L'injustice, ça m'a toujours insupporté. Les arbitres savaient que je ne tombais jamais. Un jour, il y en a un qui m'a dit : "Monsieur Vairelles, y'a faute, mais je ne peux pas siffler, vous ne tombez pas".

Ces dix dernières années, vous aviez préféré ne pas évoquer l'affaire...
Je suis d'un naturel qui aime la discussion, mais je n'avais pas le choix. L'affaire en instruction, je ne voulais pas m'étendre sur le sujet, je ne répondais jamais quand ça entrait trop dans le vif du sujet. Au procès, j'ai eu l'impression de ne pas avoir été entendu, d'avoir soulevé des tas d'interrogations. J'aurais peut-être dû plus m'expliquer. En prison on m'a mis en garde : "Quand tu mets le pied en prison, avant de sortir..." Je n'ai pas toujours eu le sentiment d'être respecté.

Mon fils pensait que j'étais mort. Pendant un mois, il n'a pas eu de nouvelles de son papa.

Il paraît que vous portez souvent un sweat que vous utilisiez en prison (Il a fait cinq mois de préventive). Pourquoi ?
C'est surtout pour bricoler. Je le garde pour me rappeler qu'il ne faut jamais oublier cet instant-là. C'était tellement terrible à vivre. Quand on reprend notre vie normale, on oublie l'enfer qu'on a pu connaître. En fait, c'est encore plus dur après, mais c'est le point de départ. Mon fils, par exemple, pensait que j'étais mort. Pendant un mois, il n'a pas eu de nouvelles de son papa. Je n'avais pas le droit de téléphoner, ma femme lui disait que j'étais en Corse, que j'étais allé voir la maison que j'ai là-bas. À un moment donné, ma femme l'a retrouvé dans la douche en train de pleurer et en train de dire : "Je veux rejoindre papa au paradis".

C'est tout le clan Vairelles qui s'est craquelé, semble-t-il...
Personne n'était bien. La famille a implosé. Il fallait du changement. Je suis parti avec ma femme à Bordeaux où j'avais des biens depuis mon passage là-bas comme joueur. Je retrouvais le soleil, c'était le bon compromis. J'ai remis de l'ordre dans la maison et aussi dans les appartements que je possède. J'ai bossé. J'avais besoin de m'évader, de travailler avec mes mains. Après la prison, plein de choses ont été compliquées. Ça bouscule tout. La vie de mon papa a basculé à partir du moment où ses quatre enfants étaient en prison. Quelque chose s'est brisé en lui, il n'avait plus son côté rationnel. On était tellement admiratifs l'un de l'autre, on avait cette fusion, et là on se comprenait moins. On a eu une période où on s'est moins parlé, ç'a été l'enfer à vivre. Ce n'est pas si facile quand on s'aime, qu'on a des différends et qu'on est meurtri dans sa chair. On a l'impression de n'être compris pas personne. Ni par sa propre famille, ni par la justice. La terre entière semble contre toi. Je n'ai peut-être pas non plus eu les réactions adéquates. Jusque-là, le clan n'avait eu aucune raison d'être fragilisé.

Au vu des relations claniques de votre famille, comprenez-vous qu'il soit difficile d'imaginer que votre père n'était pas là, la nuit de la fusillade, lorsque vous êtes venu récupérer vos deux cadets en compagnie de votre autre frère Guy, à la suite de leur appel à l'aide ?
À l'époque, mon père a bien plus de soixante ans. Aucun d'entre nous n'aurait eu l'idée de l'appeler. On pose la question dans le mauvais sens. On se retrouve sur ce parking par un incroyable concours de circonstances. J'avais déjà récupéré les petits, on se comprend mal avec mon frère qui est dans une autre voiture dont la vitre se baisse pas, et il avance vers la boîte, donc je le suis. On entend toujours les mêmes choses : "Y a pas de fumée sans feu". Ça fait mal. Nous, on ne demande qu'à prouver notre innocence. L'enquête a oublié des tas d'éléments qui vont dans notre sens. On a été condamnés au bénéfice du doute, c'est ça qui est flippant. J'ai toujours entendu que contrairement à la justice américaine, en France, c'était au Ministère public de prouver la culpabilité.

Les videurs avaient tellement d'ennemis... Quelqu'un qui avait eu des problèmes avec ces personnes-là devait être sur le parking et en a profité pour se faire justice.

Quelle est votre hypothèse ?
On a cherché, on a essayé de se renseigner, on s'est creusé la tête. Mon père a tenté d'enquêter. Ces videurs-là avaient tellement d'histoires, faisaient l'objet de tellement de plaintes... Mon frère lève les bras en l'air pour dire : "Arrêtez de me taper". Et les videurs continuent de le massacrer. Ils avaient tellement d'ennemis... Quelqu'un qui avait eu des problèmes avec ces personnes-là devait être sur le parking et en a profité pour se faire justice. Je n'avais aucune raison d'en vouloir à qui que ce soit, je venais juste récupérer mes frères. Je ne venais pas leur faire justice, je ne savais même pas ce qui s'était passé. Au téléphone, il avait juste baragouiné. À ce moment, je ne sais pas que quatre golgoths ont massacré mon frère. La police était persuadée par la version des vigiles, qui a souvent changé. Aujourd'hui, elle l'est moins. La justice dit qu'il n'y a qu'une arme et plusieurs tireurs, et voudrait faire croire, qu'une arme aux mains de mon frère est tombée par terre et que je l'aurais ramassée. C'est fou. Et ça passe.

Au cours du procès, l'un de vos avocats, le bâtonnier Berna a suggéré l'hypothèse selon laquelle votre père aurait pu être sur place sans que vous et vos frères ne soyez au courant...
Me Berna avait dû demander à ma mère d'aller sur ce terrain. Elle lui avait raconté que mon père était prêt à se sacrifier à tort pour nous, quelques semaines avant qu'il ne parte (il est décédé juste avant le procès). On nous croit ou pas : mon père n'était pas sur le parking ce soir-là, il était dans son lit. Il savait ses fils innocents, il était hors de question qu'ils aillent en prison. Pour être précis : il a juste demandé à ma maman si elle accepterait qu'il fasse quelque chose pour leurs enfants (Tony se met à pleurer).

La famille, c'est votre valeur première.
Ça nous a fait du mal à tous, et on s'est fait du mal entre nous, alors qu'on avait tous de bonnes intentions. On n'était pas d'accord sur une avocate et sur une stratégie qui fonçait trop dans le tas. Tout s'est enchaîné. Mon mariage avec Audrey devait être la grande réconciliation, et puis, pour une petite prise de bec, c'est parti en vrille. Tout le monde était à fleur de peau. Il y avait un malaise. Je ne pouvais plus vivre à 500 mètres de mon père. C'est pour ça que j'ai pris le chemin de Bordeaux. Mon papa a toujours été notre super héros. Il a dû se sentir tellement impuissant. Ça a dû le briser, le déchirer.

Ce n'est pas possible que j'aie fait un truc comme ça. C'est abominable qu'on puisse me soupçonner de ça

Charger votre père aurait-il pu vous permettre de vous en sortir ?
C'était la solution facile, c'était hors de question.

Cela vous a-t-il déplu que votre avocat s'aventure sur ce terrain ?
On a vite compris, on n'est pas des pros, s'il l'a fait, il savait pourquoi. Je ne voulais surtout pas que la mémoire de mon père soit salie. S'il avait été présent, il aurait été le premier à le dire, il n'aurait jamais pu laisser ses enfants en prison. Ce serait manquer de respect que de penser autrement.

Au début de l'affaire, pendant quatre à cinq mois, avec votre mère, votre père va faire la tournée des quatre prisons où sont incarcérés ses enfants.
C'était dur aussi. À cause des parloirs. On n'en avait que trois par semaine, limités à quatre personnes. Parfois, Audrey voulait être seule avec moi ou avec notre fils. S'il y avait trop de monde, il avait l'impression que je ne m'occupais pas de lui. Je le revois encore jouer seul dans son coin, alors qu'on ne parlait tous que de l'affaire. Il aurait dû être sur mes genoux.

Ce procès a parfois été présenté comme celui des videurs siciliens contre des gitans, avec tous les fantasmes ou la filmographie que ça peut véhiculer. Pensez-vous que cela vous a desservi ?
Le papa biologique de Maman est gitan. Mon père n'est pas gitan et n'a jamais vécu en caravane. Si cela avait été le cas, je l'aurais assumé. Ce n'est pas que j'assume ou que je n'assume pas. Je ne peux pas me revendiquer gitan, je ne vis pas comme eux, ce n'est pas ma culture de vie. Mon père vivait à Tomblaine (Meuthe-et-Moselle) où il y avait beaucoup de gitans. Il savait se faire respecter. Ce qui est dingue aussi dans cette histoire, c'est que mon père était aussi videur de boîte de nuit au « Nashville ». Il ne faisait jamais de délit de faciès. Rien ne me gêne. Sauf qu'on dise "Tony le gitan", parce qu'il y a cette affaire.

On dit aussi Tony Truand...
C'est une vieille expression qui vient de "tonitruant". Lors de mon premier match, en pro, contre le PSG (en janvier 1992), je sortais de Division d'Honneur (R1), et je m'en suis si bien sorti que la télé locale a diffusé une petite séquence où ils m'ont appelé comme ça parce que je courais partout. Et maintenant ça ressort. Mais le "Tonytruant" ne s'est pas transformé en Tony Truand. Ce n'est pas possible que j'aie fait un truc comme ça. C'est abominable qu'on puisse me soupçonner de ça. C'est horrible de supporter ça depuis dix ans. »

Le poste d'Olivier Létang ne tient plus qu'à un fil !

Si sportivement la saison a été éprouvante pour le LOSC, en coulisses rien ne va plus au sein du club nordiste. Olivier Létang est de plus en plus isolé au sein du club et ne répond plus aux agents. Selon nos informations, ce dernier pourrait servir de fusible.
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Si la saison 2020-21 avait tout du conte de fées avec un titre de champion de France à la clé, la saison qui vient de s'achever sur une triste 10e place au classement de Ligue 1 laisse déjà un goût amer aux supporters du club nordiste malgré un beau 1/8e de finale de Ligue des Champions perdu face à Chelsea. Ce n'est clairement pas ce que c'était fixé comme objectif Merlyn Partners, le fonds d’investissement luxembourgeois qui a repris le club à la fin de l’année 2020.

Sportivement et en coulisses aussi rien ne s'est passé comme prévu. Entre les résultats décevants, les frasques et la longue suspension de Sylvain Armand, le coordinateur sportif, les décisions (notamment sur le mercato) pas toujours comprises d'Olivier Létang au sein du club nordiste, les récentes prises de bec entre ce dernier et l'ancien coach du club Christophe Galtier par média interposé, le coup de poker raté d'Hatem Ben Arfa qui a eu une altercation avec Jocelyn Gourvennec, les dysfonctionnements ont été nombreux et le malheureux coach du LOSC a dû composer avec tout ce joyeux bazar.

Olivier Letang sur la sellette
Aujourd'hui, l'actuel président du LOSC est de plus en plus isolé au sein du club, et ne parle même plus à certains salariés. C'est semble-t-il lui qui pourrait servir de fusible d'autant que selon nos informations, son poste étant plus que jamais menacé, même s'il ne laisse rien transparaitre. Un récent audit au sein du club mené par Alessandro Barnaba, associé de Maarten Petermann et membre de Merlyn Partners, a d'ailleurs confirmé la tendance d'un "problème Letang" au sein du club. Par ailleurs, certains agents nous ont d'ailleurs confié que le président du LOSC filtrait ses appels et ne répondait plus qu'à une poignée d'entre eux, lui qui d'habitude est sur tous les fronts en début de mercato estival.

Entre grande lessive estivale (plusieurs cadres pourraient être sacrifiés pour renflouer les caisses), rumeurs de rachat du club qui circulent en coulisses et une équipe à rebâtir, les chantiers du LOSC sont énormes et nombreux. Merlyn Partners va donc devoir rapidement trancher et prendre de sacrées décisions. Reste donc à savoir qui pilotera le club dans les prochaines semaines et qui sera sur le banc lillois la saison prochaine. L'audit mené par Barnaba a d'ailleurs indiqué qu'il n'y avait aucun problème avec Jocelyn Gourvennec et qu'il avait l'appui des cadres de l'équipe. Lille bientot sans président mais toujours avec son coach actuel ? Réponse sans doute dans les prochains jours.

La joie de Camavinga qui réalise "son rêve d'enfant"

Interrogé par Canal + après la victoire du Real Madrid lors de la finale de Ligue des champions face à Liverpool (1-0), Eduardo Camavinga ne cachait pas son immense joie de "réaliser son rêve d'enfant". Le milieu de terrain de 19 ans en veut déjà plus.
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Pour sa première saison au Real Madrid, Eduardo Camavinga a déjà conquis le Graal. Entré en fin de match (85e) lors de la finale de Ligue des champions ce samedi remportée par le Real Madrid face à Liverpool (1-0), le milieu de terrain français savourait forcément l'instant, du haut de ses 19 ans.

On sait qu'on est dans le meilleur club du monde
"C'est un truc de ouf, c'est un rêve d'enfant qui se réalise. Toucher la Coupe, vivre des matchs comme ça, c'est fou... C 'est pour ça que je suis venu ici, a déclaré Eduardo Camavinga au micro de Canal +. A partir du moment où on vient ici, on sait qu'on est dans le meilleur club du monde, on joue que des gros matchs, je suis très content d'avoir disputé la finale et de l'avoir remportée."

Formé à Rennes, où il s'est révélé, Eduardo Camavinga avait été transféré au Real Madrid à l'été 2021 contre 31 millions d'euros. Surtout utilisé dans la rotation, il s'est montré malgré tout décisif à plusieurs reprises lors de ses entrées en jeu, en Ligue des champions notamment.

Je suis devenu plus responsable
Pas convoqué par Didier Deschamps pour le rassemblement de l'équipe de France en juin, Eduardo Camavinga stoppe sa saison après 46 matchs sous le maillot merengue, pour deux buts et deux passes décisives. Mais son apprentissage a été assez express. "Ce qui fait la différence? C'est l'histoire du club et on a des joueurs incroyables, mais aussi un coach et un staff incroyables. On joue avec le cœur a aussi, à un moment, ça paie, s'est félicité Camavainga. Je suis devenu plus responsable, j'ai appris plusieurs choses sur le terrain avec des joueurs qui ont beaucoup d'expérience, je ne suis plus le même qu'il y a an. Au quotidien, on les regarde et on apprend, que ça soit sur le terrain et en dehors. Je suis très content d'avoir pris leur expérience et d'avoir gagné avec eux."

Quant à la suite, sous contrat jusqu'en 2027 avec le Real Madrid, Eduardo Camavinga devrait continuer à grandir au sein de la "Maison blanche". Au contact de Karim Benzema, Luka Modric et les autres, sa soif de titres semble déjà bien présente. "Certains en ont cinq de Ligue des champions ici mais j'en ai déjà une, il m'en reste encore quatre, a ironisé Camavinga. Déjà, on va bien profiter, l'année prochaine on va remettre les bouchons (sic) et on verra."

C’est pour cela que je suis venu ici

Le milieu de terrain du Real Madrid Eduardo Camavinga, formé au Stade Rennais, a remporté sa première Ligue des champions samedi, à seulement 19 ans. Son club s’est offert un 14e sacre dans la plus prestigieuse des compétitions européennes, après une courte victoire 1-0 contre Liverpool.

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Entré à la 85e minute de jeu, Eduardo Camavinga a pris part à la victoire du Real Madrid samedi face à Liverpool en finale de la Ligue des champions. Avant de célébrer sur la pelouse du Stade de France avec ses coéquipiers et sa famille.

On joue avec le cœur
Au micro de Canal +, l’ancien joueur du Stade Rennais savourait : "C’est un rêve d’enfance qui se réalise, toucher la coupe, vivre des matches comme ça, c’est fou, c’est pour ça que je suis venu ici, a affirmé le milieu de terrain de 19 ans. On joue dans le meilleur club du monde, on joue que des gros matches, je suis très content d’avoir disputé la finale et de l’avoir remportée. C’est l’histoire du club, on a des joueurs incroyables, un coach (Carlo Ancelotti) incroyable… Et en plus on joue avec le cœur, à un moment donné ça paie. Je suis devenu plus responsable, j’ai appris des choses sur le terrain avec des joueurs d’expérience, je ne suis plus le même qu’il y a un an."

Transféré l’été dernier au Real pour un montant d’environ 45 millions d’euros avec bonus, Eduardo Camavinga a remporté son troisième trophée avec les Merengue après le championnat et la Supercoupe d’Espagne.

Tony Vairelles condamné à 3 ans de prison ferme

Ancien joueur de l'équipe de France, du Stade Rennais, du RC Lens ou de l'OL, Tony Vairelles a été condamné à trois ans de prison ferme ce lundi par un tribunal de Nancy.

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Agé de 49 ans, Tony Vairelles a pris sa retraite de footballeur depuis près de 10 ans, mais personne n’a oublié le formidable joueur qu’il a été, notamment sous le maillot de Lens, avec qui il a été champion de France, et de Lyon, ce qui lui avait valu d’être retenu en équipe de France après le Mondial 1998. Mais si Tony Vairelles fait parler de lui en 2022 c’est hélas dans la rubrique des faits divers. Jugé en mars derniers avec trois de ses frères pour avoir tiré sur trois videurs d’une boîte de nuit en octobre 2011, l’ancien joueur a été reconnu coupable et condamné à trois ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Nancy pour « violences avec arme » et il va donc retourner en prison. Dans le cadre de cette affaire, Tony Vairelles avait déjà passé cinq mois en prison un an après les faits.

Interview de Pierrick Hiard

Pour le second anniversaire du groupe, nous avons eu droit à une interview, d'un monstre du football Breton, à savoir Pierrick Hiard.
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Ton parcours footballistique.
Débuts au Stade Rennais, cela va de soi. Gamin, j'allais avec mes parents au stade, et je me souviens que comme papa, je jouais dans les cages. A 8 ans,je voulais aller au SRFC mais mon père m'a dit,tu es trop jeune, tu vas te brûler les ailes. Je me suis mis au basket de 8 à 12 ans et là ,je suis entré au Stade Rennais, samedi c'était basket et dimanche ,foot... Au basket, j'étais à un bon niveau aussi, mais j'ai du faire un choix et j'ai opté pour le foot. Premier match en pro à 17ans, en 1973 je signe stagiaire pro puis pro en 1975. Pour moi, j'allais faire ma carrière au Stade Rennais. En 1978, le SEC Bastia en pleine épopée européenne doit se trouver un joker médical suite à la blessure de Petrovic, il n'avait plus que Marc Weller; Rennes étant en difficultés financières, un transfert à Bastia permettait au club de combler son déficit.je n'étais pas chaud pour aller là bas ,mais mon père m'a conseillé d'y aller. Cela va être un tremplin pour toi. Je signe donc au SECB pendant trois saisons exceptionnelles puis retour au Stade jusqu'à la fin de ma carrière.

Ton meilleur souvenir?
Il y en a pas mal ,jouer une finale UEFA avec Bastia ,quand tu joues le Fc Zurich , Carl Zeiss Iena et Eindhoven ,c'est formidable,une superbe bande de potes, les Papi, Lacuesta, Larios, Rep, Orlanducci, Marchioni, etc.... Le plus fort, c'est la coupe de France remportée avec Bastia en 81 face au GRAND Saint Etienne de l'époque avec Platini, Zimako, Larios ,Rep etc.... Quelle fierté de ramener la coupe en Corse, en trois ans, une finale UEFA et une coupe de France, c'est fabuleux. Les montées avec Rennes aussi avec ce but à lorient à la dernière seconde et cette séance de TAB à Rouen lors des barrages.

Le pire adversaire?
Pas de pire adversaire en fait. Ah quand même le FC Nantes, pour nous à l'époque, les battre était quasiment impossible, quelle équipe.

Le joueur qui t'as le plus impressionné?
Un paquet, mais il y a eu Rep et surtout Pokou, mais quel joueur, ce qu'un autre faisait avec ses mains, lui le faisait avec ses pieds, un magicien du football. Sans une vilaine blessure, il aurait pu faire encore plus de choses extraordinaires.

Ton plus grand regret sportivement parlant?
La coupe du Monde 82, reste une frustration et une incompréhension... Nous étions trois gardiens , Castaneda, Baratelli et donc,moi. La France doit rencontrer la Bulgarie en amical et la3F doit annoncer le lendemain, le groupe pour le Mundial82; ce samedi, je joue en demi finale de CDF avec Bastia contre St Etienne au Parc,malgré la défaite , je fait un très bon match. La France ce jour là joue avec Ettori sorti du chapeau, bref, il ne fait pas le match de sa vie mais pourtant il est choisi comme gardien à ma place pour la coupe du monde et il sera même titulaire alors que cela devait être Castaneda.... Bref, cela fait partie de la vie de footballeur mais cela reste une désillusion ,surtout vu comment cela s'est passé....

Il y eu aussi cette finale retour contre Eindhoven en 78 ,on prend 3.0 certes, nous étions cuits mais à l'aller, ce match n'aurait jamais du avoir lieu et il s'est joué. Nous avions fait0.0 alors que nous aurions dû gagner 5/2, que serait il advenu si nous l'avions emporté? nous le saurons jamais (rires) et c'est ce qui fait le charme de ce sport.

Club français préfère?
Stade Rennais évidemment et puis Bastia.

La personne la plus importante dans ta carrière?
René Cédolin qui m'a fait confiance à mes débuts avec le Stade Rennais et le grand Pierre Cahuzac aussi à Bastia qui m'a donné ma chance à Bastia à la place de Weller, cela a été exceptionnel . Et bien d'autres personnes encore.

Que deviens tu?
A la retraite du football depuis 4/5 ans, je profite des petits enfants et à fond dans la pétanque ..

Quel club dans lequel tu aurais aimé jouer ?
Aucun, j'ai joué dans deux clubs où je me suis éclaté ,pris du plaisir, ce serait à refaire, je ferais la même chose.

Quelles différences entre le football d aujourd'hui et de celui de tes débuts?.
Rien n'est plus comme avant. L'arrêt Bosman a tout chamboulé , les joueurs changent trop souvent de clubs. Le supporters ne peuvent pu vraiment s'identifier à leurs clubs . Arsenal à une époque, n'avait qu' un Anglais ou peut être deux dans son équipe, c'est fou cela. Mais le gros problème en pro, ceux sont les imprésarios, ceux sont eux qui tirent les ficelles; tout est pollué par le fric. Le nombre de contrats pros dans les clubs est exorbitant. A notre époque, il y avait un groupe de 20 joueurs ,aujourd'hui, c'et le double...Maintenant, les TV avec l'Argent qu'ils distribuent font la pluie et le beau temps... Les méthodes ont changé aussi , les coachs comme Cahuzac Vahid ,aujourd'hui ne pourraient pas faire comme à l'époque.

Pour la petite histoire , Pierrick en était agréablement surpris de cette anecdote.. C'est grâce à pierrick que je suis un fan du SC Bastia, car le jour de la finale de 81 avec Bastia ,il en était donc le gardien et comme il était Breton, j'étais pour Bastia ..et c'était le 13 JUIN 1981, le jour de mes 8 ans....comme quoi.
Donc voilà, pour moi, cette interview était hautement symbolique de la part d'un monument du football Breton.

S.G.S.B.

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