Le FC Sankt Pauli s'est encore démarqué en créant une œuvre d'art sur... sa pelouse
L'artiste Saype s'est chargé de transformer le Millerntor en symbole d'engagement mondial avec cette peinture géante.
Alors que les 8 premiers tours de la Coupe de France ont déjà eu lieu, on connaît les 64 qualifiés pour les 32e de finale. Ce lundi, le tirage au sort du prochain tour était marqué par l’entrée en...
Convoqué pour la première fois à Metz, vendredi soir, l’attaquant Rennais Elias Legendre Quiñonez (17 ans) va signer son premier contrat professionnel en début de semaine. Comme à son habitude, le...
Le marché des transferts du Stade Rennais pourrait connaître des mouvements importants dans les prochaines semaines. Breel Embolo, l’attaquant suisse recruté cet été, demeure une cible persistante...
Le Stade Rennais se transforme progressivement en équipe conquérante. Déplacement réussi à Metz où Habib Beye et ses joueurs ont remporté leur quatrième succès consécutif en Ligue 1, grâce à un but...
De retour à son meilleur niveau, Brice Samba a encore été XXL contre le FC Metz (1-0). Le portier breton s’affirme au meilleur des moments, à quelques mois du Mondial 2026. Si le Stade Rennais est...
Le Stade Rennais renait de ses cendres. Depuis le faux départ de Habib Beye à la fin du mois d'octobre, le club breton est sur une série de 4 matches consécutifs sans défaite. Le SRFC est même sur...
La DNCG, qui s’est réunie mardi pour étudier la situation financière de plusieurs clubs, n’a pris aucune mesure financière à l’encontre du Stade Rennais. La Direction Nationale du Contrôle de...
L'écran noir est confirmé. Le "Netflix du sport" jette l'éponge avec effet immédiat et laisse des milliers d'abonnés dans le flou total. La catastrophe industrielle continue. L’onde de choc est...
Déjà en contact avec l'AS Monaco pour tenter de recruter Breel Embolo cet été avant son transfert à Rennes, les dirigeants de l'AS Rome n'ont pas abandonné l'idée d'attirer l'attaquant suisse cet...
L’Atlético Mineiro traverse une période critique après sa défaite aux tirs au but en finale de la CONMEBOL Sudamericana face à Lanús. Ce match nul sans buts au stade Defensores del Chaco crée une...
Le Stade rennais a remporté une victoire éclatante face à l’AS Monaco sur le score de 4 buts à 1, ce samedi soir au Roazhon Park. Cette performance offensrive permet aux Rennais de consolider leur...
Proche d’un licenciement, Habib Beye a réussi à remonter la pente avec Rennes. Sur une série de trois victoires en championnat, le club breton va mieux et produit même un football plutôt séduisant....
En signant un troisième succès d'affilée contre Monaco (4-1), le Stade Rennais se hisse ce dimanche matin dans le top 5. Ce n'est plus le même qu'il y a encore un mois, quand Habib Beye avait été en...
Rennes a infligé, ce samedi soir, une correction à Monaco (4-1), qui concède sa troisième défaite de rang en Ligue 1. Les Bretons passent devant leur adversaire du jour au classement. Paul Pogba est...
Près de trois mois après son arrivée en Bretagne, Estéban Lepaul, deuxième meilleur buteur de Ligue 1 avant cette journée, ne regrette pas son choix. Sa nouvelle vie rennaise, épanouissante,...
Initialement créé fin 2008, le Bâton de Bourbotte trouve son origine en 1946 entre les différents protagonistes du championnat de France de première division. Propriété depuis le 29 octobre du FC...
Formé au Stade Rennais, Jérémy Gélin va enfin se relancer à l'AS Nancy Lorraine Jérémy Gélin va enfin rebondir. Libre depuis son départ du Panserraïkos en Grèce, le défenseur central de 28 ans...
Le FC Sankt Pauli s'est encore démarqué en créant une œuvre d'art sur... sa pelouse
L'artiste Saype s'est chargé de transformer le Millerntor en symbole d'engagement mondial avec cette peinture géante.
Une consultation a été lancée, ce lundi, pour la fabrication de l'antenne qui va être lancée en août par la LFP pour le démarrage de la saison prochaine.
Après la fin de l'aventure DAZN, principal diffuseur de la Ligue 1 (8 matches par journée, le dernier étant sur beIN Sports) actée début mai, LFP Media, la filiale commerciale de la Ligue, va lancer sa propre chaîne. Elle cherche à s'associer avec un acteur du marché (Canal+, beIN Sports, Amazon Prime Video, DAZN, Disney +...) en espérant obtenir un minimum garanti.
En attendant, selon nos informations, LFP Media lance, ce lundi, un appel d'offres avec quatre lots pour la fabrication de cette chaîne qui va démarrer pour la reprise de la saison, le 15 août.
Quatre sont mis sur le marché à destination des sociétés de production. Le premier concerne les magazines. Le deuxième, ce qui est mis à l'antenne avant et après les matches. Le troisième, la gestion des multiplex et le quatrième la gestion des personnels éditoriaux. La production des rencontres étant déjà assurée par LFP Media.
Suivant les réponses obtenues, la filiale commerciale de la Ligue décidera alors du niveau de la production interne par rapport à ce qui sera fait en externe. Dans le même temps, LFP Media travaille sur l'éditorial et la distribution, deux domaines essentiels à la réussite de cette nouvelle chaîne, ainsi que sur le marketing. Avec en tête de ne pas reproduire les erreurs de DAZN qui s'était lancée avec des tarifs prohibitifs.
L’entraîneur Habib Beye a réussi à maintenir le Stade Rennais à la 12e place en Ligue 1, ce qui a automatiquement prolongé son contrat jusqu’en juin 2026. Cette performance suscite une grande satisfaction au sein du club breton.

Le président du Stade Rennais, Arnaud Pouille, n’exclut pas la possibilité de proposer un nouveau contrat à Beye dès cet été. Cette intention reflète la confiance grandissante envers le technicien sénégalais, qui a su prouver sa valeur cette saison.
Pouille a exprimé son admiration pour Beye en le comparant à d’autres entraîneurs qu’il a connus à leurs débuts. "C’est un coach dont on est extrêmement satisfait sur beaucoup d’aspects", a-t-il déclaré, renforçant l’idée d’une éventuelle prolongation.
Il a également évoqué la ressemblance entre Beye et des figures telles que Fabien Galthié et Franck Haise, soulignant son énergie et sa performance. Cette comparaison montre l’estime dans laquelle il tient son entraîneur.
La décision de prolonger le contrat de Beye pourrait être prise prochainement, selon Pouille. "Ce peut-être l’heure de se poser sur ces questions-là (d’une prolongation, ndlr), oui", a-t-il confié à L’Équipe, indiquant que le sujet est à l’ordre du jour.
Dans un long entretien accordé à Ouest-France, le patron de la DNCG Jean-Marc Mickeler s’est confié sur la santé du foot français et a annoncé que plusieurs clubs de Ligue 1 pourraient descendre cet été.
La saison 2024-2025 de Ligue 1 est arrivée à son terme avec donc le PSG qui a obtenu son nouveau titre de champion de France. En bas de tableau, Saint-Etienne et Montpellier sont descendus en Ligue 2 en attendant de voir le résultat du barrage entre Reims et Metz (1-1, score final à l’aller). Mais pour décider des descentes, il n’y a parfois pas que le terrain. L’état financier de certains clubs contraint la DNCG à sévir par moment. Récemment, le cas de Bordeaux avait fait parler avec la rétrogradation en N2 et le redressement judiciaire.
En Ligue 1, l’OL est notamment ciblé avec des finances dans le rouge. Il y a quelques mois, le gendarme financier du foot français avait décidé de sévir en sanctionnant Lyon d’une rétrogradation en Ligue 2 à titre conservatoire en fin de saison. Une décision qui avait fait parler et qui inquiétait grandement les supporters du club rhôdanien. Dans les colonnes de Ouest-France, le patron de la DNCG, Jean-Marc Mickeler s’est exprimé sur la situation des clubs français à quelques jours des auditions pour la saison prochaine. Et il a fait de grosses révélations sur la santé financière des clubs de L1.
La DNCG annonce la couleur
"Oui la situation pour le foot professionnel en France, est grave. Parce qu’on parle d’une industrie qui a connu beaucoup de chocs successifs et que des efforts déjà importants ont été consentis par les actionnaires. Il va falloir en refaire. De leur capacité à pouvoir le faire, et à le vouloir, dépendra l’avenir d’un certain nombre de clubs", a-t-il d’abord lancé avant de révéler le déficit des clubs français sur la saison. "On sera entre 1,2 et 1,3 milliard d’euros de déficit avant cession de joueurs. C’est aussi élevé que l’année du Covid. Le football français perd structurellement, au cours des dernières années, de l’ordre d’un milliard d’euros en moyenne par an avant cession de joueurs".
Relancé sur la situation des clubs français, Jean-Marc Mickeler qui est considéré comme assez sévère ces dernières années, a aussi expliqué que plusieurs clubs pourraient bien descendre cet été. "Financièrement, le foot français ne peut pas aller plus bas. Plus bas, c’est mettre la clé sous la porte. Nous pensons que tout club qui n’est pas qualifié en Coupe d’Europe ou qui n’a pas été qualifié au cours des deux, trois dernières saisons en coupe européenne et qui ne bénéficie pas d’un actionnaire très solide, est en danger. La répétition des efforts qui est demandée fait naturellement augmenter les risques. En fonction de la capacité des actionnaires à faire ou ne pas faire ou la volonté de faire ou de ne pas faire, il n’est pas exclu qu’il y ait cette saison une ou plusieurs rétrogradations administratives. Attention. Il n’y aura pas, comme j’ai pu l’entendre, 5, 6, 7 rétrogradations. (…) Il est très probable qu’il y ait, cette saison, un nombre plus important de mesures d’encadrement, voire de mesures d’interdiction de recrutement que celles qu’on a pu connaître l’année dernière. Il ne faut pas croire que les difficultés actuelles liées à l’absence de visibilité sur les droits domestiques sont la raison principale de la situation dans laquelle se trouvent les clubs."
La DNCG attend des efforts
Mais alors comment faire pour améliorer la situation financière du foot français ? Jean-Marc Mickeler a sa petite idée."Une diminution significative de la masse salariale. Ça, c’est la priorité absolue. Nous ne comprendrions pas le contraire. Par exemple, les joueurs en fin de contrat à l’issue de la saison, c’est 250 millions d’euros de masse salariale en Ligue 1 et en Ligue 2. On a, dans tous les grands championnats européens, entre 25 et 27 joueurs sous contrat. La moyenne en France est de 36 joueurs pros sous contrat. C’est trop." Et si les clubs français ne jouent pas le jeu ? La réponse est claire. "On verra. Mais ceux qui ne voudront pas seront remplacés par d’autres qui pensent qu’il y a une opportunité à saisir.Quand un club est relégué administrativement de Ligue 1, il est remplacé par un club accédant de la Ligue 2…" Le message est passé.
Les clubs professionnels vont passer un par un devant la DNCG dans les prochaines semaines. Mais le climat sera tendu puisque plusieurs dirigeants de Ligue 1 envisagent d'attaquer en justice le gendarme financier du football.

Le dossier des droits TV se concrétise brutalement pour les 18 clubs de Ligue 1 qui doivent envoyer des bilans à la DNCG avec une absence de recettes liées aux fameux droits pour la saison. Patron du gendarme financier du football, Jean-Marc Mickeler a prévenu les dirigeants qu'il était impossible de prévoir le montant de ce que pourront rapporter les droits de diffusion du championnat de France et qu'il n'acceptera pas qu'une somme soit budgétée dans cette colonne. De quoi forcément tendre les relations entre les patrons des clubs de L1 et la Direction Nationale du Contrôle de Gestion, cette dernière ayant le pouvoir de lourdement sanctionner des clubs. C'est dans ce contexte qu'Arnaud Hermant, journaliste de L'Equipe révèle ce vendredi que les dirigeants de Ligue 1 pourraient passer à l'action contre la DNCG et d'une manière pour le moins très spectaculaire.
La DNCG dans le collimateur de la Ligue 1
Et cette révolte pourrait se concrétiser par une possible action en justice contre la DNCG et son président Jean-Marc Mickeler, preuve que la tension est cette fois extrême. « Depuis plusieurs semaines, Jean-Marc Mickeler cristallise les critiques de plusieurs dirigeants, certains réfléchissent même à intenter une procédure en justice contre le gendarme financier du foot pro pour défaut de conseils », explique le quotidien sportif. Depuis 24 heures, la DNCG a reçu l'ensemble des bilans des clubs, et c'est à partir de mardi prochain que les auditions vont débuter avec la possibilité que des mauvaises surprises tombent sur certaines équipes. On pense évidemment à l'Olympique Lyonnais, qui sera reçu le 24 juin prochain. Mais le club de John Textor n'est pas le seul à craindre une éventuelle sanction, et l'ajout d'une possible procédure contre la DNCG ne contribuera pas à ramener un peu de sérénité dans le football professionnel, où tout le monde soupçonne tout le monde.
Le contrat de Steve Mandanda avec le Stade Rennais prendra fin le 30 juin prochain, et son avenir reste incertain. Malgré ses 40 ans, l’ancien gardien de l’Olympique de Marseille n’envisage pas de prendre sa retraite, comme l’a confirmé son entraîneur, Habib Beye.

« Steve Mandanda n’a pas l’intention de prendre sa retraite, et je lui dis : continue à jouer », a déclaré le coach rennais lors d’une conférence de presse récente. Cette déclaration laisse entrevoir une possible prolongation d’un an pour le gardien.
Lors du match entre l’Olympique de Marseille et le Stade Rennais, Mandanda a reçu un hommage chaleureux du Vélodrome. Ce pourrait être sa dernière apparition sous le maillot rennais, à moins qu’il ne décide de prolonger avec le club breton.
Des discussions pour une prolongation d’un an, jusqu’en juin 2026, seraient en cours entre Mandanda et les dirigeants rennais. Cependant, un transfert vers un autre club de Ligue 1 pourrait aussi être envisagé cet été.
Le LOSC serait intéressé par Mandanda pour occuper le poste de deuxième gardien, selon Le Petit Lillois. Toutefois, le salaire demandé par le joueur pourrait constituer un obstacle à cette éventualité.
Enfin, il est possible que Mandanda envisage de prendre sa retraite cet été. En cas de décision en ce sens, une reconversion à l’Olympique de Marseille l’attend, comme l’a révélé une source proche du club.
Selon L’Equipe, le dossier de la future chaîne de la LFP n’avance pas beaucoup et ce alors que la Ligue 1 reprend dans deux mois et demi.

Vous pensiez que la LFP avait touché le fond l’été dernier avec cet incroyable feuilleton des droits TV auquel personne ne voulait participer ? Vous vous disiez que rien ne pouvait être pire que DAZN, ses publicités intempestives et ses commentaires parfois navrants ? Détrompez-vous ! Il y a pire et cela s’appelle un écran noir ! A lire L’Equipe du jour, on apprend en effet qu’à deux mois et demi du début de la nouvelle saison de Ligue 1, le dossier de la chaîne de la LFP avance très lentement et qu’à l’heure actuelle, ce projet est encore très loin d’être abouti !
Le dossier n’avance pas beaucoup
"Pour l’heure, Nicolas De Tavernost, le directeur de LFP Media, poursuit ses discussions avec tous les acteurs du marché pour tenter de trouver une solution pour la saison prochaine et les suivantes, peut-on lire dans le quotidien national. Selon les derniers échos, le dossier n’avance pas beaucoup. Et une nouvelle association avec DAZN n’est pas forcément l’option la plus probable."
Soit les discussions, par exemple avec Canal+ ou beIN, restent secrètes, ce qui serait compréhensible. Soit le dossier de la diffusion de la L1 est vraiment dans une impasse et là, il est normal de s’inquiéter. Dans tous les cas, c’est une nouvelle fois les téléspectateurs qui vont être impactés par les mauvaises décisions de la LFP.
Ce samedi soir, le Stade Vélodrome n’a pas seulement vibré pour un dernier match de Ligue 1 riche en buts (victoire 4-2 de l’OM contre Rennes). Il a surtout rendu un hommage immense à l’un de ses plus grands symboles : Steve Mandanda.

À 40 ans, l’ancien capitaine emblématique de l’OM foulait une ultime fois la pelouse marseillaise sous les couleurs adverses. Ovation debout, applaudissements nourris, chants en son honneur : le Vélodrome a salué celui qui a conservé ses cages pendant plus de 600 rencontres entre 2008 et 2022.
Le moment le plus fort de la soirée est arrivé en toute fin de match, quand Habib Beye lui a offert au gardien iconique une entrée symbolique. Resté sur le banc au profit de Brice Samba, El Fenomeno a profité pleinement de ce dernier hommage avec pudeur et émotion, comme il a toujours vécu son parcours.
Marseille a beau avoir déroulé face à Rennes, le vrai événement, c’était ce retour du "Fenomeno". Une manière pour les supporters de dire merci à celui qui a tout donné pour ce club, même lors de ses adieux en 2022. Mandanda a vécu ses plus grandes heures en Bleu et Blanc. Un titre de champion de France, une Ligue Europa jusqu’en finale, des soirées européennes bouillantes… Mais c’est son aura, son attachement viscéral au club et à la ville, qui lui ont valu ce statut à part.
Alors oui, Rennes termine la saison 12e. Oui, ce dernier match aurait pu tourner autrement. Mais dans l’histoire du football, certains gestes et certaines émotions valent plus que les résultats. Ce 4-2, on l’oubliera vite. L’ovation du Vélodrome pour Mandanda, jamais.
Sur le terrain, les Marseillais ont fait le travail. Après une ouverture du score rennaise signée Ismaël Koné (0-1, 14e), l’OM est monté en régime. Greenwood a égalisé sur penalty (1-1, 21e), puis Adrien Rabiot a donné l’avantage aux siens (2-1, 38e). Greenwood, encore lui, a inscrit un troisième but juste avant la pause (3-1, 45'+1). Rennes a tenté de revenir, réduisant l’écart par Andrés Gómez (3-2, 77e), mais c’est Adrien Rabiot qui a mis un terme au suspense avec un doublé (4-2, 90'+2).
Les Rennais, qui avaient pourtant bien démarré, finissent la saison à la 12e place. Arnaud Kalimuendo termine meilleur buteur du club, tandis que Ludovic Blas est le meilleur passeur avec 7 passes décisives. À l’issue de la rencontre, Adrien Truffert s’est exprimé au micro de beIN SPORTS : "On aurait pu revenir à 3-3. Même s’il y a eu de bonnes choses, on savait que ça allait être un match difficile, après un cycle compliqué. On était dans une situation critique avant l’arrivée du coach. On partait de loin, on a réussi à remonter la pente et finir mieux que l’on avait commencé."
Arrivé au Stade Rennais l’hiver dernier, avec un contrat hors-normes, le milieu de terrain Seko Fofana tarde à convaincre. Pis, Habib Beye l’installe même sur le banc des remplaçants.

A se demander, au fond, si le Stade Rennais n’a pas un vrai problème cette saison avec ses recrues. On ne s’attardera pas sur les innombrables échecs de l’été dernier, et du mercato catastrophique de Frederic Massara, le directeur sportif, qui devrait d’ailleurs quitter le club cet été. Mais plutôt des efforts colossaux effectués par la direction pour faire venir en Bretagne deux anciens lensois, Brice Samba et Seko Fofana.
Car en ce qui concerne ce dernier, le rendement n’est que peu conforme aux attentes. Recruté pour 20 millions d’euros, et un salaire XXL, l’Ivoirien n’est que l’ombre de lui-même. Et aprè ses soucis physiques, place désormais aux choix de son entraîneur, Habib Beye, qui le place sur le banc de touche. A Toulouse, lors d’une défaite 2-1, Fofana n’est même pas entré en jeu. Face à l’OGC Nice, pour une victoire cette fois, Fofana n’est entré qu’en fin de match, alors que le score était acquis. Problématique, tout de même, au regard du statut du joueur et des attentes qu’il provoque.
Seule certitude, Beye ne fera aucun cadeau au milieu de terrain ivoirien. En cette fin de saison, comme pour la prochaine, alors que Fofana sera cette fois attendu au tournant. L’entraîneur rennais est en effet catégorique à son sujet, lui qui n’a pas laissé à Fofana la possibilité de disputer un match entier depuis le mois de mars dernier. « A Toulouse, on a joué avec deux milieux, pas trois et par rapport aux caractéristiques de mon groupe, j’ai choisi de ne pas mettre d’entrée Seko. » Attention, le malaise Fofana pourrait prendre encore plus d’ampleur en début de saison prochaine.
C'est l'un des derniers enjeux de cette 34e journée de Championnat. En plus des droits TV, les clubs de Ligue 1 recevront une dotation de la Ligue de football professionnel (LFP) dont le montant dépendra de leur classement final.
C'est l'un des enjeux de la 34e et dernière journée de Ligue 1. Puisque les positions au classement seront figées samedi soir, on connaîtra la dotation exacte attribuée par la Ligue de football professionnel (LFP) à chaque club. Celle-ci dépendra à la fois du rang de l'équipe à la fin de la saison en cours (38,7 millions d'euros à partager entre les 18 clubs) et sur les cinq dernières saisons (7,7 M€ à répartir parmi les 18 équipes). Un total auquel il faut, bien sûr, ajouter les droits TV.
Assuré de terminer en tête, le PSG sait d'ores et déjà qu'il percevra 6,68 M€ en cumulant ces deux enveloppes. Montpellier, certain d'être dernier, empochera pour sa part 727 000 €. Les seize autres équipes demeurent, quant à elles, encore dans l'attente.
Plus de 600 000 € d'écart entre le 2e et le 3e
Suivant qu'il termine 2e ou 3e, l'OM touchera ainsi 4,82 ou 4,19 M€ pour la saison en cours, ce qui fait un différentiel non négligeable de plus de 600 000 €. La différence est également importante pour les clubs à la lutte pour la Ligue des champions puisque le 7e (actuellement Lyon) touchera 1,24 million de moins que le 4e (Nice pour l'instant ; 3,64 contre 2,4 M€).
La dotation pour chaque club sur la saison 2024-2025
Un match à distance Lyon-Lens qui vaut 100 000 euros
Moins rémunérateur, le classement sur cinq ans comporte moins d'incertitudes. À noter toutefois que trois places restent encore à attribuer : la 5e (Lyon et Lens se tiennent en trois points), la 9e (trois points d'écart entre Brest et Strasbourg) et la 18e (un point entre Le Havre et Auxerre). La différence monétaire est plus marginale (86 000 € entre le 5e et le 6e), mais vu les comptes du football français, elle ne sera pas de trop.
Le classement sur cinq ans
Nombre de points avant la 34e journée 2024-2025. En gras, les incertitudes. En cas d'égalité, il conviendra d'additionner les montants prévus puis de diviser le total par le nombre de clubs concernés.
Parmi les idées émises dans le cadre de la réforme du football professionnel, on a appris que la FFF pensait à créer des play-offs pour déterminer le champion de France de Ligue 1. Une idée qui n'a pas duré longtemps.

Tandis que Philippe Diallo travaille pour une réorganisation complète de l'instance en charge de gérer le football professionnel français, avec notamment la suppression de la LFP, L'Equipe a révélé que l'idée d'imiter le rugby était dans l'air. Globalement, à la fin d'une saison régulière, le champion de France de Ligue 1 serait désigné par des play-offs. Pour de nombreux observateurs, cela ressemblait surtout à un plan pour essayer d'empêcher le Paris Saint-Germain d'aligner les titres, comme c'est très souvent le cas depuis le rachat du club de la capitale par le Qatar. Cependant, si cette idée a été suggérée par la Fédération Française de Football, elle a très rapidement été mise de côté, et pas seulement par les dirigeants du PSG comme l'explique Pierre Rondeau.
La Ligue 1 restera un championnat classique
Spécialiste de l'économie du sport, et ayant ses sources en interne, le consultant de RMC a balayé cette hypothèse. « Ça a seulement été évoqué lors des différentes réunions et absolument personne n'a pris la chose sérieusement. Tout au plus, ça en a fait rire certains dans le fond », explique Pierre Rondeau. Une version confirmée par Abdellah Boulma, un journaliste toujours très bien informé. Ce n'est donc pas demain que la Ligue 1 va imiter le Top 14 ou la NBA, le Paris Saint-Germain peut donc dormir encore relativement tranquillement même si Montpellier, Monaco et Lille ont prouvé que même sans les play-offs, le PSG n'était pas invincible sur une saison. A l'OM et autres prétendants au titre de Champion de France de se motiver et de tenir la distance face à l'ogre parisien.
Si les pouvoirs de la Fédération française de football visent à être renforcés à l’avenir, l’instance pense déjà à plusieurs réformes pour relancer l’attractivité de la Ligue 1.

En pleine transformation le football français pourrait connaître plusieurs transformations majeures dans les mois à venir. En effet, il est évoqué ces dernières heures, dans un premier temps, la création d’une société de clubs, la suppression de la Ligue de football professionnel (LFP), et un renforcement des pouvoirs de la Fédération française de football (FFF).
De plus, parmi les groupes de travail constitués, celui consacré à l’amélioration de l’attractivité de la Ligue 1, co-piloté par Damien Comolli, a avancé plusieurs idées fortes, dont une qui pourrait bouleverser la Ligue 1 : l’introduction de play-offs, comme rapporté par L’Équipe.
Inspiré du Top 14 (rugby) ou de la D1 Arkema (football féminin), ce système consisterait à organiser, à la fin de la saison régulière, un tournoi à élimination directe entre les quatre premiers clubs du classement pour déterminer le champion de France. Les places européennes seraient, elles, toujours attribuées à l’issue du championnat classique.
Ça en a fait rire certains dans le fond
Cette formule vise à raviver l’intérêt sportif d’une Ligue 1 souvent dominée sans suspense par le Paris Saint-Germain. Si plusieurs acteurs du football y sont favorables, elle pourrait en revanche ne pas séduire le PSG, ni résoudre les problèmes d’un calendrier déjà saturé. Cependant, selon Pierre Rondeau, spécialiste de l’économie du sport, ce concept a « seulement été évoqué lors des différentes réunions et absolument personne n’a pris la chose sérieusement. Tout au plus, ça en a fait rire certains dans le fond ».
Autre piste évoquée : la relance de la Coupe de la Ligue, disparue en 2020. Cette nouvelle version serait réservée aux clubs non qualifiés en Coupes d’Europe, permettant à ces équipes de disputer une compétition nationale et potentiellement de décrocher un titre.
Le Roazhon Park a tous les atouts d'un stade qui fleure bon le football et qui donne envie de s'y éterniser. Mais les résultats du Stade Rennais cette saison ont quelque peu terni une ambiance qui montait en puissance ces dernières années. Il est tout de même 7e de notre classement des stades de Ligue 1.
Sur les bords de la Vilaine, à l'ouest du centre-ville de Rennes, le Roazhon Park n'est pas le stade le plus facile d'accès de Ligue 1, mais il a son charme, pour un après-midi familial par exemple. Vous pouvez le rejoindre à pied (une grosse trentaine de minutes depuis la gare de Rennes), en métro (moins d'une demi-heure depuis le centre, mais quinze minutes de marche à la sortie de la station), en navette depuis la place de la République ou à vélo.
Les routes sont bloquées très en amont des matches, la voiture n'est donc pas recommandée. Entièrement rénovée entre 1999 et 2004, renommée en 2015 (le stade de la route de Lorient est devenu le Roazhon Park) avec un changement de sièges en prime, l'enceinte est un vrai stade à l'anglaise, où tout est fait pour que le spectateur se sente proche du terrain.
Les animations sur le parvis du stade se sont développées, la fameuse galette-saucisse fait toujours recette (3€ à l'extérieur du stade, 3,50€ à l'intérieur), et le club a beaucoup travaillé sur cet esprit festif, avec la mascotte Erminig toujours en forme. Les fouilles sont très efficaces, les flux bien organisés aux buvettes (7 ou 8€ la bière à l'intérieur du stade, consigne comprise), rien à dire sur la propreté des lieux et l'engagement écoresponsable.
On ne peut que regretter une ambiance morne malgré les efforts du RCK, le principal groupe ultra rennais. L'esprit est très familial, on trouve toutes les générations, de nombreuses personnes âgées, mais ce n'est pas au Roazhon Park que vous trouverez une ferveur enivrante, même s'il y a eu de chaudes soirées européennes il y a quelques années. Le public est davantage spectateur qu'acteur. Quelques barrières peuvent gêner le suivi de la rencontre à certaines places, mais dans l'ensemble la visibilité est très bonne, et deux grands écrans géants offrent de bons relais. En résumé, le cadre est bon ; cette année, il y a manqué l'étincelle pour en faire un lieu plus vivant.