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La couverture de la Ligue 1 par Amazon ne fait pas que des heureux. Pierre Ménès sort déjà les crocs.
La ligne éditoriale choisie par Amazon pour diffuser la Ligue 1 ne fait pas chavirer. Trop policée et ne prenant aucun risque, elle irrite Pierre Ménès au plus haut point. L’ancien journaliste de Canal+ a eu pas mal de reproches envers le diffuseur de la Ligue 1 sur Twitter, notamment sur la gestion de l’affaire Pochettino-Messi. Le coach argentin n’a pas été inquiété sur cet aspect par les journalistes de la chaîne américaine. De quoi agacer Ménès.
« On a une plateforme qui a les droits, on attend qu’elle fasse le boulot. Je n’ai pas entendu une seule question, ni même un propos un rien polémique sur Amazon. C’est pas la question de critiquer mais tu peux, tu dois même poser la question », a ainsi tonné l’ancien journaliste de L’Equipe, estimant qu’Amazon aurait du insister sur la fameuse sortie de Lionel Messi à 15 minutes de la fin dimanche. Face à l’argument du jeu face à la polémique et à la quête de controverse, Ménès a lancé un avertissement. « Si t’es content tant mieux. On verra les audiences ». Et toc.
Lancée il y a seulement trois ans, la start-up française de fantasy football Sorare vient de signer une levée de fonds record à 680 millions de dollars. Du jamais vu en France. De quoi nourrir ses ambitions à l'international.
C'était l'événement du jour dans le milieu des nouvelles technologies. Mais aussi du secteur du sport. Sorare, une start-up française de Fantasy Football, a annoncé ce mardi avoir conclu une levée de fonds record à 680 M de dollars (soit 580 M€), menée par l'un des groupes les plus profitables au monde Softbank. Ce qui en fait la plus importante levée de fond de l'histoire de la French Tech.
Sorare se voit désormais valorisée à 4,3 Mds de dollars (3,7 Mds€). « C'est aussi la deuxième levée de fonds la plus importante au monde dans le secteur de la crypto, la première appartenant à la plateforme d'échanges américaine FTX qui a levé 900 M$ en juillet dernier », souligne Stanislas Barthélémi, consultant en crypto et blockchain du cabinet de conseil KPMG.
Créé en 2018 par les Français Nicolas Julia et Adrien Montfort, Sorare connaît une ascension fulgurante ces derniers mois. La jeune pousse avait déjà levé 50 M$ en février dernier auprès d'investisseurs comme Benchmark (investisseur sur Twitter ou Instagram) ainsi que des joueurs de football comme Antoine Griezmann et Gerard Piqué. Elle devance donc, avec cette nouvelle levée de fonds, une autre pépite française Contentsquare, spécialisée dans l'analyse des comportements des internautes sur les sites marchands, qui avait levé 500 M$ en mai dernier.
Mais comment expliquer ce succès rapide et record ? Le positionnement de Sorare s'avère unique et inédit. La société a réussi à associer des cartes à collectionner numériques - genre de cartes Panini 2.0 - à un jeu de Fantasy Football.
« Avant de lancer Sorare, je travaillais chez Stratum (une société spécialisée dans la blockchain) en tant que chef des opérations où j'ai rencontré mon cofondateur Adrien, explique Nicolas Julia. À l'été 2018, nous avons découvert une technologie permettant de créer de la rareté numérique unique (les NFT) et donc de collectionner des objets numériques. En tant que fans de foot, on a tout de suite imaginé créer des cartes numériques avec les footballeurs. Tout en leur donnant une utilité dans un jeu de fantasy football mondial ». Les utilisateurs de Sorare peuvent donc acheter et collectionner des cartes de joueurs numériques - quatre niveaux de rareté existent -, tout en les alignant dans des équipes virtuelles. Ces cartes peuvent prendre de la valeur en fonction des performances des joueurs.
6 000 footballeurs licenciés et 180 clubs partenaires
Aujourd'hui, Nicolas Julia affirme que la société compte 600 000 utilisateurs enregistrés - même si 37 000 joueurs ont en réalité acheté au moins une carte -, 6 000 footballeurs licenciés et 180 clubs partenaires dont le PSG, le LOSC ou l'AS Monaco en Ligue 1. « Ils ont par exemple émis ce lundi quelques cartes de joueurs du PSG, dont Lionel Messi, et ils en ont vendu pour près d'un million d'euros (chaque carte est soumise à un tour d'enchères), c'est énorme, pointe Stanislas Barthélémi. Chaque jour, il y a au moins 300 à 500 joueurs qui achètent au moins une carte par jour ».
« Ils sont en train d'ouvrir un nouveau marché avec une technologie qui fonctionne et qui est en plein essor, pointe Raphaël Bloch, journaliste financier au magazine L'Express. C'est ce qui fait que cette boîte va devenir un monstre. Ils ont réussi à lever autant d'argent car il faut qu'ils développent les contrats avec les clubs et les joueurs. Ils s'embarquent dans une industrie mondiale avec beaucoup de futurs concurrents potentiels donc ils sont en train de recruter les meilleurs des géants de la tech, pour se placer en leaders. Ils ont des ambitions. Et c'est bien, quand on pense, par exemple, au cas de Deezer (plateforme française dédiée à l'écoute de musique en streaming). C'est une entreprise qui aurait dû écraser le monde mais qui a vu trop petit, alors que son concurrent Spotify a très vite visé le marché mondial ».
« Ils ont un business model rentable, Sorare table sur 100 M€ de chiffre d'affaires en 2021, le marché du foot est énorme tout comme celui de la crypto, qui n'est pas plus un secteur de niche »
Alexandre Stachtchenko, directeur blockchain et crypto chez KMPG France, n'est pas non plus étonné par cette levée de fonds XXL : « On parlait déjà de Sorare il y a deux ans aux journalistes qui nous questionnaient sur les start-ups en devenir. Ils ont un business model rentable, Sorare table sur 100 M€ de chiffre d'affaires en 2021, le marché du foot est énorme tout comme celui de la crypto, qui n'est plus un secteur de niche. La réalité, c'est qu'un Américain sur cinq possède de la cryptomonnaie. Les cryptos sont à la valeur ce qu'Internet a été pour l'information. Sorare est une boîte qui a mis l'essai et qui doit le transformer ».
Attirer les 20 meilleures ligues de foot au monde
Nicolas Julia a souligné ce mardi que son objectif était de « créer le prochain champion du monde du divertissement sportif en s'appuyant sur les NFT ». Pour cela, il compte recruter « les meilleurs talents en Europe et aux Etats-Unis » - un bureau devrait ouvrir aux USA, actuel premier marché de la start-up. Il espère aussi attirer les 20 meilleures ligues de football au monde ainsi que les équipes nationales. À savoir que Sorare a annoncé un partenariat exclusif avec la Liga début septembre et annoncerait bientôt un deal avec la Premier League selon The Telegraph.
La start-up, qui n'a pour l'heure pas de concurrent, compte également se développer à travers d'autres sports d'ici 2022. « Ils peuvent transposer leur technologie dans de nombreux autres domaines en dehors du sport, le potentiel est énorme », reconnaît Raphaël Bloch de L'Express. « Nous n'en sommes qu'au début. Les NFT vont révolutionner non seulement le foot mais tous les sports dans la façon dont les fans se connectent avec leurs clubs », conclut Nicolas Julia.
Après des années de domination en Chine et en Asie, ainsi que des mercatos XXL, Guangzhou Evergrande pourrait bientôt disparaître.
L'Eldorado chinois, le Guangzhou FC l'a longtemps incarné. Depuis une dizaine d'années, la formation de Chinese Super League a dominé le football local - remportant 8 fois le championnat, 2 fois la Coupe et 3 fois la Supercoupe - mais aussi continental, avec 2 Ligue des Champions d'Asie à son palmarès. Sous la houlette de coaches tels que Marcello Lippi, Luiz Felipe Scolari ou Fabio Cannavaro, le club a également attiré bon nombre de grands joueurs dans ses filets.
On peut citer pêle-mêle Dario Conca, Lucas Barrios, Alberto Gilardino, Alessandro Diamanti, Robinho, Paulinho, Anderson Talisca ou encore Jackson Martinez, tous attirés par de juteux salaires et des conditions fiscales préférentielles. Pour recruter le Colombien, alors à l'Atlético de Madrid, ils n'avaient pas hésité à mettre près de 42 M€ sur la table en 2016 ! Mais tout ça, aujourd'hui, c'est terminé.
Crise fatale
Evergrande Real Estate Group, principal actionnaire du club, connaît une crise sans précédent, affichant des dettes colossales de l'ordre de 300 milliards de dollars selon la presse chinoise. Le groupe aurait même fait appel à l'aide du gouvernement pour éviter la banqueroute. La situation est donc très critique et l'avenir du club est directement concerné.
S'il devrait être autorisé à terminer la saison (il a fini la phase aller à la 2e place du groupe A, avec le meilleur buteur Elkeson, 11 réalisations, dans ses rangs), le Guangzhou FC pourrait bien mettre la clé sous la porte une fois le championnat terminé, à l'image de ce qui était arrivé au Jiangsu Suning il y a quelques mois. Et même si une autre entreprise prenait le relai, le club devrait drastiquement revoir son train de vie et en finir avec les transferts ronflants. L'Eldorado chinois a fait son temps...
L’entraîneur du Bayern Munich aimerait s’appuyer sur les modes de communication qui existent entre joueurs et entraîneur dans le football américain.

Julian Nagelsmann risque de déclencher un débat. Au cours d’une interview accordée au média allemand TZ, le coach du Bayern Munich a en effet déclaré qu’il aimerait pouvoir communiquer avec ses joueurs sur le terrain à l’aide d’une oreillette.
Une idée qu’il tire du football américain, où certains joueurs ont des casques équipés de radio pour échanger avec le staff durant le match. « Le foot américain est incroyablement avancé d’un point de vue technologique en terme communication avec les joueurs, a développé le tacticien de 34 ans qui a récemment pu discuter avec Andy Reid, le coach des Kansas City Chiefs, vainqueur du Super Bowl en 2020. Le quater back peut écouter son entraîneur sur le terrain et je trouve qu’on peut tirer beaucoup de cette technologie. »
Nous en avons absolument besoin
Nagelsmann, qui considère que le football pêche au niveau de l’innovation à l’inverse de sa version américaine, invite ainsi ses homologues et les footballeurs à se saisir de la question. « Nous en avons absolument besoin. C’est extrêmement bruyant dans les stades et il n’y a pas de temps mort. Nous n’avons que la mi-temps pour discuter tactique avec les joueurs », développe-t-il.
Le coach allemand a déjà tout prévu. « L’idéal serait que les joueurs soient équipés d’un micro pour communiquer avec leur entraîneur. » Qu’importe si le règlement l’interdit, l’entraîneur du Bayern est prêt à se battre pour obtenir cette avancée. « Il faut dire qu’on le veut, a-t-il enchaîné. On veut équiper nos maillots pour que les joueurs et les entraîneurs puissent communiquer. »
Puma a fait savoir que les maillots « third » comme ceux de l’OM sans le logo du club concerné, ne seront probablement plus tentés la saison prochaine.

Tout a presque été tenté en ce qui concerne les maillots des clubs de football. Mais il faut faire vendre et toujours faire original pour se démarquer, quitte à perdre de vue l’essentiel. Puma a dévoilé pour cette saison plusieurs tenues « third » qui ont réussi à mettre tout le monde d’accord, notamment chez les supporters. Le logo du club a tout simplement disparu, remplacé par le nom de la ville écrit en gros à l’avant. Un maillot d’entrainement ou plus « streetwear », qu’une véritable tenue pour représenter le club. C’est le cas à l’OM où, malgré la publicité faite par Dimitri Payet en personne, les supporters n’ont pas adhéré à ce nouveau maillot. Même chose chez les autres clubs équipés par Puma, mais c’est à Dortmund que la grogne a été la plus forte, obligeant l’équipementier allemand à revoir sa copie. Dans un message dans la presse allemande, le boss de Puma a reconnu que les logos des clubs seront à nouveau visible à l’avenir.
« Nous regrettons la colère des supporters et nous souhaitons nous excuser. Les critiques sont liées au fait que le logo du BVB est seulement incorporé ton sur ton plusieurs fois sur le tissu, ainsi qu'en relief plus grand sur la poitrine du maillot, mais qu'il n'est pas clairement mis en évidence en tant qu'écusson. Nous avons vraiment pris les commentaires à coeur et nous en tiendrons compte pour les futurs maillots, comme nous l'avons fait par le passé », a prévenu Björn Gulden dans le journal Ruhr Nachrichten. Puma a encore plusieurs années de contrat avec l’OM, et pourra donc retenter sa chance la saison prochaine, avec des maillots que les supporters rêvent plus classiques, ou du moins avec le logo du club sur la poitrine.

Matthieu Luco est carreleur et possède un patronyme italien. Mais il rectifie tout de suite. “Je ne suis pas Italien. Je suis du Morbihan, de l’île aux Moines”, confie-t-il. A la tête d’une entreprise de carrelages, connue sous le nom de Luco-Bataller et fondée en 1967, il travaille pour les professionnels (boucherie, restaurant, boulangerie) et surtout les particuliers. “Nous sommes principalement dans la rénovation”, ajoute-t-il.

Mais malgré son succès, son savoir-faire, il a décidé d’ajouter une autre corde : la mosaïque. Non sans raison, l’artisan s’est passionné pour un certain Isidore Odorico. “C’est ma source d’inspiration. Comme Obélix, je suis tombé dans la marmite quand j’étais petit ! Je voyais ses mosaïques partout sur mes chantiers et je continue en voir partout”, confie-t-il. A L’Hermitage, le chef d’entreprise a ouvert depuis un atelier de mosaïque. “Chez nous, les clients viennent avec leur projet, une idée”, explique-il. Et parfois, les commandes sont particulières. “Un jour, le président du Stade Rennais, Jacques Delanoë, est venu nous voir. Il avait vu un oeuvre d’Odorico père dans le hall privé d’une banque privée rennaise. Il voulait la même pour son club. Nous avons mis 200 heures pour la fabriquer !”

Chez nous, les clients ont l’impression d’arriver dans un magasin de bonbons”, assure Matthieu Luco. “Il y a des couleurs, un peu partout!”
Avec des mosaïques de l’entreprise lilloise de Winckelmans dont la présidente est Barbara Winckelmans, il a réussi son…but. “Nous avons posé les carreaux un par par un an. Ce fut un sacré labeur et sans doute l’une de nos plus belles commandes.”Au fil des années, Matthieu a imaginé de nombreuses oeuvres. On lui doit une belle Marianne, des décorations pour des restaurants (L’Arrivée), des magasins (Chéri Chéri) et parfois de la restauration des réalisations du grand maître Odorico. “Pour ces derniers chantiers, nous avons une sévère difficulté, Il faut trouver la matière, les couleurs. On se bagarre avec la ville de Rennes pour récupérer du stock. On aimerait bien qu’elle nous aide.”


Au fil du temps, le mosaïste commence à se faire un nom. Mais à la différence d’Isodore Odorico, il n’impose pas encore ses oeuvres. “Dans notre atelier Les Mosaïques de la Vilaine avec mon neveu Alexis, nous n’allons pas fabriquer des choses pour ne pas savoir quoi en faire. Nous travaillons uniquement sur commande en échangeant beaucoup avec nos clients qui sont souvent aussi passionnés que nous.” Dans quelques années, on parlera peut-être encore d’Odorico, mais aussi et sans doute de Luco. Luco Bataller, ZA de la Hautière, 35590 L’Hermitage. 02 99 67 24 67. Pour tous renseignements. https://www.lucobataller.com
Ancien joueur de Rouen, Lens et Rennes puis entraîneur du Havre, de Rennes et Sochaux, notamment, Didier Notheaux est mort à l'âge de 73 ans.

C'est une figure, un personnage du football français qui vient de décéder. On a appris ce mercredi la disparition, à l'âge de 73 ans, de Didier Notheaux. En tant que joueur, il avait porté les couleurs de Rouen, Lens et Rennes notamment avant d'entamer une longue carrière d'entraîneur.
Celle-ci, à partir de 1983, le verra entraîner entre autres, Le Havre (avec qui il fut champion de D2 en 1985), Mulhouse, Reims, Rennes ou encore Sochaux.
C'est à l'étranger, surtout en Afrique, qu'il allait poursuivre sa passion pour le ballon rond en prenant la tête de la sélection du Bénin et celle du Burkina Faso.
Il a par ailleurs été consultant pour Eurosport France durant la CAN 2008.
Les inscriptions au dos des maillots, et à commencer par les chiffres, font l'objet de recherches du côté des marques, à l'affût de typographies originales et/ou uniques.
Dès 1993, l'équipementier Umbro utilisait les numéros des maillots de Manchester United comme vecteur de communication en y plaçant son logo.
Ils sont parfois rondelets. Linéaires ou en 3D. Quelquefois, rigides, presque austères. Mais, surtout, indispensables. Et obligatoires. On pourrait difficilement imaginer un maillot de football sans son numéro, au dos, nécessaire à la lecture du jeu et à l'identification des joueurs sur le terrain. Certains ont même fait de leur position, une marque. CR7 (Cristiano Ronaldo), KB9 (Karim Benzema), R9 (Ronaldo)...
Alors, les équipementiers n'hésitent plus à choyer la face arrière des maillots. Comme peut l'être l'allure d'un col ou un détail sur les manches, les numéros et les noms au dos des jerseys font l'objet de recherches approfondies. Et très sérieuses. On l'a vu pendant l'Euro 2021, chaque sélection disposait de sa propre typographie. Du choix de la célèbre police d'écriture « Helvetica » - l'une des plus connues au monde à l'instar de sa cousine Arial - pour les Suisses, clin d'oeil au peuple helvétique, à celle plus électrique choisie par Nike pour les Anglais. Les caractères ont leur mot à dire. Surtout ces dernières saisons.
1928, l'apparition des premiers numéros
La première trace d'un numéro sur un maillot de football remonte à 1928, outre-Manche, lors des rencontres entre Arsenal et Sheffield Wednesday d'une part, et Chelsea et Swansea, d'autre part. Puis, le 29 avril 1933 à l'occasion de la finale de la FA Cup entre Everton et Manchester City (succès 3-0 de l'équipe de Liverpool). D'un côté, les Toffees disposant des numéros de 1 à 11, de l'autre les Citizens arborant les flocages 11 à 22. Mais ce n'est qu'au début de la saison 1939-40, que la Ligue anglaise les adopte définitivement. Puis la FIFA les impose lors de la Coupe du monde 1954 disputée en Suisse.

Aujourd'hui, les polices utilisées pour la numérotation des maillots font l'objet de recherches approfondies et sont devenues un véritable argument marketing, comme ici sur les maillots du PSG, ici face au LOSC la saison dernière.
« Les numéros n'ont guère fait l'objet d'une réflexion sur leur design jusqu'à la fin des années 1970, lorsque les fabricants ont commencé à apporter leurs propres touches aux maillots, explique Rick Banks, à la tête du studio anglais de design Face37, qui a dédié deux livres à la typo des maillots (Football Type 1 & 2). Puis l'apparition des noms des joueurs, vus pour la première fois lors de la finale de la Coupe de la League en 1993 remportée 2-1 par Arsenal aux dépens de Sheffield Wednesday, a conduit à une explosion commerciale des jerseys et donc à des expérimentations de typos. »
« Les noms des joueurs, vus pour la première fois lors de la finale de la Coupe de la League 1993 a conduit à une explosion commerciale des jerseys et à des expérimentations de typos »
Rick Banks, à la tête du studio anglais de design Face37
Des numéros carrés et linéaires dans les 70's et 80's - comme la police utilisée par Adidas sur le maillot de la Suisse en 1975 - qui finissent par s'animer, se contorsionner les décennies suivantes. Certains équipementiers les utilisent même comme outil marketing en intégrant leur logo sur les numéros comme Umbro sur les tenues de Manchester United en 1993 ou Adidas sur ceux d'Arsenal à la même époque.
Les clins d'oeil du Real et du Barça
Et c'est surtout dans les années 2000 que les marques s'orientent vers des polices originales. Comme celle visible sur les tuniques du Real Madrid lors de la saison 2005-06 qui s'inspire de l'architecture inclinée des tours KIO de la capitale espagnole. Ou cette police de caractères, utilisée sur les liquettes barcelonaises en 2012, en guise de clin d'oeil aux oeuvres architecturales du catalan Gaudi.

Lors du dernier Euro, l'équipe nationale suisse arborait fièrement la police Helvetica au dos de ses tuniques. Logique !
« De plus en plus de marques veulent une histoire derrière leurs flocages, souligne Rick Banks. Cela leur permet de se démarquer de leurs concurrents. Les footballeurs doivent porter des numéros, alors, pourquoi ne pas les rendre accrocheurs et uniques ? » C'est pourquoi les équipementiers font désormais régulièrement appel à des graphistes spécialisés dans la création typographique. En 2016, le designer Craig Ward a été ainsi mandaté par Nike pour imaginer une police de caractères inédite pour l'Angleterre à l'occasion du Mondial 2018.

Associer le nom de Messi et changer chaque année le flocage constituent un bon argument commercial. D'où l'intérêt d'y apporter un soin tout particulier.
« L'objectif était de créer quelque chose de contemporain, de dynamique et qui incorpore la croix de saint Georges (présente sur le drapeau anglais), se rappelle le Britannique basé à New York. La typographie devait être approuvée par Nike et la Fédération anglaise et devait également cocher toutes les cases du cahier des charges de la FIFA. Ce fut un processus de près de dix-huit mois. » La marque américaine a répété l'opération pour l'Euro 2021, en confiant cette fois les rênes au designer Alex Middleton.
Le flocage des Bulls de Jordan pour les matches de C1 du PSG
Les ligues, aussi, se sont penchées sur la question (finalement pas si anodine). Notamment lorsqu'elles ont voulu moderniser leur image. La Premier League, qui a retravaillé son identité visuelle avec DesignStudio en 2017, en a profité pour relooker le flocage utilisé sur ses maillots, inchangé depuis dix ans. Même démarche du côté de la LFP en 2020 qui, après avoir modifié les logos de la Ligue 1 et de la Ligue 2, a présenté également trois nouvelles polices de flocage créées spécialement par l'agence de design Dragon Rouge alors qu'elle n'y avait pas touché depuis 2008.
La Liga espagnole, de son côté, a imposé depuis la saison 2017-18 une police unique aux clubs. Mais ces derniers peuvent choisir leur propre flocage, notamment lors des compétitions européennes. Comme le Paris-SG qui a dévoilé une police inspirée de celle des maillots de la franchise NBA des Chicago Bulls, époque Michael Jordan, spécialement pour ses prochaines rencontres en Ligue des champions. Bien plus qu'une histoire de détails...
Le raté de Leeds
Lors de la saison 1989-90, l'équipementier Umbro a imaginé une nouvelle police de caractères, affichant une série de lignes horizontales à l'intérieur des chiffres, visible sur les maillots de Leeds United. Après deux rencontres, l'English Football League a demandé qu'elle soit modifiée en raison de problèmes de visibilité. Umbro a donc dû "reboucher" les trous pour le reste de la saison.
Cette année, Olivier Cloarec, 47 ans, est devenu directeur général adjoint du Stade Rennais. Entretien avec ce passionné de football, natif de Pont-l’Abbé.

Quels souvenirs conservez-vous du Pays bigouden ?
Je suis né à Pont-l’Abbé. Mon grand-père, Jean-Marie Toulemont, tenait une boulangerie en haut de la rue du Général-de Gaulle, en direction de Loctudy. Je passais mes vacances du côté de Rosquerno, à proximité du centre équestre, à Kerdual exactement,. Que de bons souvenirs. Vers mes 14-15 ans, nous avons déménagé à Concarneau parce que mes parents tenaient un commerce à Rosporden.
Quels sont vos premiers émois footballistiques ?
C’était lors de la Coupe du monde 1978. Je me souviens particulièrement des buts de Mario Kempes. L’attaquant argentin, avec ses cheveux longs, avait brillé lors de compétition (remportée par l’Argentine, pays organisateur).
Quel club supportiez-vous dans votre jeunesse ?
J’ai assisté à mon premier grand match à Brest. C’était l’époque de Drago Vabec.
Le cœur balance-t-il lorsque le Stade Rennais affronte Brest ?
Non, pas du tout. Je suis 100 % Rennais, sans ambiguïté. (Les deux équipes ont fait 1-1 ce dimanche sur la pelouse des Finistériens).
Avez-vous déjà joué au football en club ?
Oui, mais seulement à un niveau amateur jusqu’en Division d’Honneur Régionale (DRH). J’ai su très tôt que je ne serais pas joueur professionnel mais je suis resté un passionné.
Quel est votre parcours universitaire ?
J’ai obtenu une maîtrise de droit à Université de Bretagne Occidentale à Brest. J’ai ensuite décroché un Diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) à Strasbourg en management du sport. Après un stage de six mois, j’ai intégré le Racing Club de Strasbourg en tant que responsable merchandising dans un premier temps puis marketing et communication. (Olivier Cloarec est ensuite passé par le Stade Brestois, le Vannes Olympique Club ou encore au Dijon FCO).
Quel est votre rôle aujourd’hui en tant que directeur général adjoint du Stade Rennais ?
Ma mission est de coordonner les actions des différents services : juridique, commercial, financier, événementiel… De veiller à la bonne organisation du club en somme qui compte environ 200 salariés.
Qu’ambitionne le Stade Rennais ?
De passer dans une autre dimension en accédant aux compétitions européennes de façon plus régulière. La Ligue 1 est un championnat très disputé.
Des recrues vont-elles arriver ?
Tout peut encore se passer d’ici la fin du mercato le 31 août (le club piste plusieurs joueurs dont le jeune attaquant Jens Cajuste). Dans un contexte difficile, nous avons déjà été très actifs avec trois recrutements importants (Birger Meling, Loïc Badé et Kamadeen Sulemana), cela grâce au soutien de François Pinault (le propriétaire du club).
Que pensez-vous de l’arrivée de Lionel Messi au PSG ?
C’est positif même si ça renforce encore un peu plus le PSG. Sa présence va mettre en lumière le championnat. Tout le monde sera heureux de le voir jouer (Rennes reçoit Paris le 3 octobre).
Gardez-vous un lien avec le football amateur ?
J’essaie oui. Cet été, je suis allé voir Concarneau/Vannes (amical) au stade Guy Piriou, ce fut un vrai plaisir. Mais lorsque la saison démarre, je n’ai plus vraiment le temps.
Adidas a annoncé ce jeudi avoir conclu un accord de vente.

Comme l'indique l'AFP ce jeudi 12 août, la célèbre marque de sport allemande, va vendre sa filiale américaine Reebok pour 2,1 milliards d’euros à la société Authentic Brands Group. Après l’approbation des autorités compétentes, la transaction sera bouclée lors du premier trimestre 2022.
C'est en février dernier que l’équipementier allemand avait annoncé la vente de sa filiale américaine. Pour rappel, Adidas avait racheté en 2006 Reebok, alors que la société était évaluée à 3,1 milliars d'Euros mais n’a pas su faire fructifier cette acquisition.
Dans un récent communiqué, Kasper Rorsted le président d'Adidas a déclaré : "Nous avons toujours apprécié Reebok et sommes reconnaissants pour les contributions de la marque et de ses équipes à notre entreprise"
De son côté Authetic Brands Group, firme new-yorkaise qui détient plus de 30 marques aussi variées qu'Airwalk, Elvis Presley, Juicy Couture, Voclcom, Shaquille O'Neal ou Forever 21 ajoute un équipemetier sportif historique à son catalogue. Jamie Salter, son fodateur et PDG Founder a lui déclaré : "C'est une étape importante pour ABG, et nous allons tout faire pour préserver l'intégrité de Reebok, son innovation et ses valeurs."
Master P et l'ancienne star NBA Baron Davis, ne s'empareront donc pas de Reebok comme ils l'avaient un temps rêvé.. On est curieux (et dubitatif) de voir ce que ça va donner mais pour la firme qui a créé les icôniques Classic Leather, Club C ou la gamme Pump, une page se tourne...
Alors que le Stade Rennais retrouve la Ligue 1 ce dimanche (13h) face à Lens, le directeur sportif du club Florian Maurice présente les ambitions du club pour la saison à venir. Il évoque également le mercato en cours et se dévoile sur son rôle au quotidien.

Il y a un peu plus d'un an, Nicolas Holveck et Julien Stéphan entouraient Florian Maurice pour sa présentation à la presse après l'officialisation de son arrivée à Rennes. Jusque là responsable de la cellule de recrutement à l'Olympique Lyonnais, l'ancien attaquant international français se retrouve sous les projecteurs avec un nouveau rôle de "directeur technique", ou de directeur sportif pour utiliser une dénomination plus commune. Après un mercato et demi, une première saison sous turbulences terminée par une quatrième qualification européenne consécutive pour le club, Florian Maurice évoque pour France Bleu Armorique l'actualité du Stade Rennais et le mercato en cours.
France Bleu Armorique : Une nouvelle saison démarre ce dimanche, est-ce que vous pouvez déjà nous livrer votre regard sur la préparation : est-ce que vous sentez l'équipe prête ?
Florian Maurice : Je pense qu'elle progresse. Notre dernier match (victoire face au Torino 1-0, NDLR) nous a fait du bien : on avait besoin de se rassurer, tant sur le plan du jeu que du résultat. Même si nous à l'intérieur on était plutôt rassurés parce qu'on voit tous les jours ce qu'il se passe et on est confiants par rapport à ce qui est mis en place depuis le début de la préparation. On a pas eu des matchs amicaux très réussis sur le plan du résultat, mais en terme de jeu on développe des choses et je trouve que ça prend forme. Oui, je pense qu'on est prêts.
FBA : Quel est l'objectif du club cette saison ? Faire mieux ou aussi bien que la saison dernière ?
Florian Maurice : On aspire toujours à faire mieux. On monte une équipe pour faire mieux, on espère que les résultats seront meilleurs, tant sur le championnat, la coupe d'Europe ou la coupe de France notamment. On a envie, comme les objectifs nous ont été fixés et comme on les a fixés nous-mêmes, d'être européen à chaque fin de saison. C'est l'objectif prioritaire aujourd'hui. Cela passera par un très bon championnat, ou une victoire en coupe. Et il y aussi ce barrage qui, si on le gagne, va nous permettre de montrer de quoi on est capables sur la scène européenne.
FBA : Il y a aussi une vraie concurrence en Ligue 1, avec beaucoup de concurrents qui se sont renforcés. Le Stade Rennais a également recruté. Comment jugez-vous les équipes avec lesquelles vous souhaitez batailler pour les places européennes ?
Florian Maurice : Il y a des clubs qui seront toujours là : Paris, Monaco, Lyon qui a un effectif de qualité même s'ils n'ont pas beaucoup recruté. Je trouve que Monaco a énormément et plutôt très bien recruté. Il reste encore quelques semaines avant la fin du mercato, à nous aussi d'ajuster quelques petites choses en cas de besoin...
FBA : Vous l'avez un peu évoqué, il y a aussi cette échéance du barrage de Ligue Europa Conférence, c'est un objectif primordial de ce mois d'août : il ne faut pas se louper ?
Florian Maurice : (sourire) Non effectivement, ce sera un match important. Je pense que ce sera Rosenborg vu le résultat du match aller contre Domzale (6-1 pour les Norvégiens, NDLR). Ce sera un match très important en août, qu'il faudra considérer, on a envie de jouer cette coupe d'Europe, même si c'est la "C3", on a envie de jouer régulièrement, tous les jeudi, se confronter à ce qui fait hors de France... Ce seront deux matchs très importants.
FBA : Quelle place pour les jeunes joueurs qui intègrent l'effectif comme Ugochukwu, Diouf, Abline, Omari et Tchaouna ?
Florian Maurice : Ils sont nombreux, à des postes différents. On attend d'eux qu'ils puissent montrer le bout de leur nez, et c'est ce qu'ils font déjà. Je pense même que certains auront un temps de jeu qui leur permettra de montrer leurs qualités tout au long de la saison ! Si par bonheur on passe, on va jouer les jeudi puis les dimanche, avec une série de matchs qui pourrait être importante, donc on aura besoin d'un effectif important. Je pense que ces joueurs là, même très jeunes puisqu'on parle de garçons nés en 2003, 2004 voir 2005, seront en capacité d'être sur les feuilles de match et même sur le terrain très rapidement.
France Bleu Armorique : Ce qui vous occupe en ce moment c'est évident le mercato. Le club a enregistré des départs importants : Nzonzi, Grenier, Da Silva, on peut ajouter Niang et Léa-Siliki sur le départ. Est-ce que c'est la fin d'un cycle ? Il n'y a plus beaucoup de vainqueurs de la coupe de France 2019 dans l'effectif.
Florian Maurice : Oui effectivement, mais vous savez dans le football il y a beaucoup de changements, de joueurs qui arrivent, qui partent... Là on est sur des joueurs qui étaient là depuis deux, trois ans, voir plus. Donc forcément il y a un nouveau cycle qui commence, avec un nouvel entraîneur qui arrive avec ses idées. Moi je m'adapte aussi à ça par rapport au recrutement, et je pense que c'est important de régénérer l'effectif. On aussi des jeunes joueurs qui arrivent, qui sont déjà dans l'effectif, qui ont déjà montré de belles choses, donc à nous de les intégrer peu à peu pour qu'ils fassent partie de ce cycle qui pourrait être très intéressant.
FBA : Est-ce qu'il n'y pas une nécessité d'apporter de l'expérience à ces jeunes ? Dans un entretien à Ouest-France, Flavien Tait constate qu'à 28 ans il est l'un des joueurs les plus âgés du vestiaire.
Florian Maurice : Il en a de l'expérience à 28 ans Flavien ! S'il attend d'avoir 35 ans pour avoir de l'expérience (rires)...
FBA : Mais est-ce qu'il n'en faut pas d'autres des joueurs expérimentés ?
Florian Maurice : Oui, peut-être qu'il en faut d'autres, mais par principe je ne suis pas quelqu'un qui pense que parce qu'on est vieux, on a du caractère et de la personnalité. De l'expérience oui, mais ce n'est pas forcément ça... Je pense qu'à 20 ans, 21 ans, il y a des joueurs, et notamment un qui vient d'arriver, qui démontrent beaucoup de personnalité déjà à l'intérieur du vestiaire et sur le terrain. Pourtant, il n'a que 21 ans.
FBA : Vous parlez de Loïc Badé ?
Florian Maurice : Oui, entre autres. Il fait partie des joueurs qui sont arrivés et qui se sont très bien installés dans le vestiaire, et qui ont ce leadership naturel. Pourtant Loïc a une saison de Ligue 1 derrière lui, et je pense qu'il pourra faire partie des joueurs qui seront moteurs pour le club, comme Hamari Traoré, Serhou Guirassy, Martin Terrier, qui ont 24,25, 26 ans (Hamari Traoré a 29 ans, NDLR)... Il faudra aussi que ces joueurs-là prennent le leadership pour emmener tout le monde. Et je pense aussi à Flavien Tait.
FBA : Quelles priorités d'ici la fin du mercato ? Un milieu de terrain comme le dit Bruno Genesio ?
Florian Maurice : Oui c'est ça l'objectif, on y travaille depuis quelques mois maintenant. On ne s'y prend pas à la dernière minute, mais on constate que le marché est très fermé, très compliqué, qu'il ne se passe pas grand chose pour le moment. Il y a des joueurs libres qui signent ici et là, mais dans les transactions dures on ne peut pas dire que ça avance énormément. A part le transfert de Grealish à Manchester City, qui va peut-être amener d'autres clubs à recruter, et provoquer un jeu de chaises musicales... On peut être amenés à profiter de cette situation là d'ici la fin du mercato. Le plus rapidement possible, pour que la recrue puisse jouer rapidement, peut-être dès le barrage. Mais oui on cherche à se renforcer au milieu.
FBA : Est-ce que ces arrivées sont conditionnées par le résultat du barrage ? Les pistes évoquées, comme Alvarez de l'Ajax ou Koopmeiners vous ont-elle demandé la garantie que Rennes dispute les poules de Ligue Europa Conférence ?
Florian Maurice : Franchement, non. Ils ne nous ont pas demandé ça, et je pense qu'on est un club attrayant. Mais c'est sûr que jouer la coupe d'Europe, pour ce style de joueurs là qui la disputent régulièrement, ça fait partie de leurs ambitions. Mais ça n'est pas forcément ce barrage là qui sera déterminant.
FBA : Et s'il y a une opportunité sur un gardien, est-ce que le Stade Rennais bougera, ou on fait confiance pour l'instant aux joueurs en place ?
Florian Maurice : Pour l'instant on fait confiance aux joueurs qu'on a. Je ne peux pas m'avancer là-dessus pour l'instant.
FBA : Où en est-on du dossier Camavinga, dont le contrat prend fin en 2022 ? Une date limite avait été fixée à fin juin pour une décision, est-ce qu'il y a un risque qu'il parte gratuitement ?
Florian Maurice : On est toujours au même point, comme je le disais plus tôt le marché est très difficile. Il est lié peut-être aussi à des mouvements dans d'autres clubs...
FBA : (coupe) Donc ça veut dire que la priorité est donné à un départ ? A priori il n'y aura pas de prolongation ?
Florian Maurice : C'est ce que je dis toujours : quand un joueur arrive en fin de contrat, soit on le prolonge et on trouve une solution, soit on doit trouver une solution pour un départ. Partir libre, pour un enfant du club comme lui, je pense que ce n'est bon pour personne.
FBA : Est-ce qu'il a le choix ? Est-ce que la décision finale lui revient pleinement ?
Florian Maurice : Il a le choix de dire "je veux rester " ou "je souhaite partir". Moi je sais ce qu'il veut faire, après il faut trouver une solution qui puisse satisfaire les deux parties.
France Bleu Armorique : Comment vivez-vous, depuis plus d'un an, ce nouveau rôle de directeur sportif, plus exposé médiatiquement que celui que vous aviez à Lyon ?
Florian Maurice : Je ne me trouve pas si exposé, et ça ne me déplaît pas (sourire). Je suis quelqu'un qui travaille très discrètement, dans l'ombre. Mon job, c'est d'être présent au quotidien avec l'équipe, avec le coach, de faire des entretiens avec les joueurs quand il y a des choses qui ne vont pas, quand il y a des choses qui vont bien... C'est aussi d'avoir des relations fortes avec les joueurs, pour être plus près d'eux, les connaître encore mieux pour savoir ce dont ils ont besoin. C'est une partie de mon job, après il y a tout ce qui est lié au mercato, aux transactions. Je vis Stade Rennais 365 jours sur 365 et 24 heures sur 24. Là on est en période de mercato, donc je suis plus amené à bouger, à voyager, à discuter énormément avec les clubs, les agents et les joueurs que l'on souhaite faire venir.
Je veux simplement être jugé sur les faits. - Florian Maurice
FBA : Vous dîtes que vous aimez travailler dans la discrétion, on a même eu l'impression de vous voir très, presque trop discret à vos débuts, mais aujourd'hui on vous sent plus à l'aise, plus affirmé dans ce nouveau costume...
Florian Maurice : C'est un rôle tout nouveau pour moi, je ne le connaissais pas, donc je prends mes marques petit à petit. Je me sens bien au club, c'est déjà le plus important. Je pense avoir le soutien de tout le monde à l'intérieur du club et c'est également important. Après il y a aussi le fait que Nicolas Holveck ne soit pas là en ce moment, même si ce n'est pas pour ça que l'on ne travaille pas ensemble de manière régulière. Je l'ai à peu près trois à quatre fois par jour au téléphone. Cette situation me demande plus de présence sur l'aspect médiatique, mais ce n'est pas quelque chose que je recherche. Je veux simplement être jugé sur les faits. Après, il faut demander aux autres ce qu'ils pensent de mon travail (rires) !
FBA : Comment vivez-vous l'éloignement des terrains ? On vous savait boulimique de matchs dans votre vie de recruteur, toujours aux quatre coins du continent pour observer des joueurs et des rencontres.
Florian Maurice : Je le vis plutôt bien parce que ça me permet d'être plus proche de ma famille que je ne l'étais auparavant, donc ça c'est très positif. Après je ne cache pas que ça me manque quand même, parce que j'aime observer, j'aime aller voir des matchs, et ça peut faire partie de mon rôle aujourd'hui, mais je peux moins le faire parce que je me dois d'être tous les jours à l'entraînement. J'aime être à l'entraînement, j'aime voir les joueurs, comment ils se comportent, s'il y a des choses qui ne vont pas j'aime le voir, j'aime discuter avec eux... Ce sont des choses qui m'intéressent vraiment, mais c'est vrai que visionner, voir des matchs, c'est quelque chose que j'adorais, et je vais être amené peut-être à le refaire un petit peu.
FBA : Justement, comment est-ce que vous travaillez avec la cellule de recrutement dirigée par Jérôme Bonnissel ?
Florian Maurice : Les liens sont quotidiens. On travaille déjà sur le marché de la saison prochaine, même si celui-là n'est pas terminé. On commence déjà à observer. Les stades s'ouvrent petit à petit, que ce soit en Europe ou en France pour aller voir les matchs, donc les recruteurs sont amenés à voyager grâce au pass sanitaire, aussi. On était au Danemark la semaine dernière, au Portugal ce week-end, même si je ne peux pas donner de noms (sourire). Disons que je travaille en relation très étroite avec Jérôme, qui lui travaille en relation très étroite avec les recruteurs.
FBA : Comment avez-vous vécu personnellement cette première saison, très chargée sur le plan sportif, mais aussi émotionnel, avec le départ de Julien Stéphan, la maladie de Nicolas Holveck ?
Florian Maurice : C'était assez difficile. Forcément, ce sont des événements auxquels je ne m'attendais pas lors de mon arrivée. On ne sait jamais ce qui peut arriver avec un entraîneur en cours de saison, mais je ne m'attendais pas à ce que Julien parte. La maladie de Nicolas, c'est quelque chose d'incroyable et de terrible, mais je trouve qu'il va bien, et nos échanges sont quotidiens, ce qui me permet de rester en éveil. Mais tout ça n'a pas été simple.
FBA : Est-ce plus facile de travailler avec un coach que vous connaissez extrêmement bien, Bruno Genesio, qu'avec Julien Stéphan, avec qui vous entreteniez tout de même de bons rapports ?
Florian Maurice : Oui, parce que je connais Bruno depuis très longtemps. Je l'ai connu il avait 20 ans et moi 14, on a joué ensemble... Forcément, les liens sont différents par rapport à Julien que je ne connaissais pas avant de venir ici. Mais est-ce vraiment plus facile ? Je ne sais pas. Les entraîneurs ont leurs idées, on les partage quelquefois, mais pas tout le temps. Il faut discuter régulièrement, et c'est ce que je fais peut-être plus naturellement, plus facilement avec Bruno.
FBA : Justement, sur vos échanges avec le coach : est-ce que vous avez, en temps que directeur technique, votre mot à dire sur, a minima, l'identité de jeu de l'équipe ?
Florian Maurice : On discute de ce qu'on veut que l'équipe ait à l'intérieur de son jeu, oui. Un jeu dynamique, un jeu offensif... Donc oui, forcément on en discute. Mais je ne me permets pas de rentrer dans des considérations purement techniques et tactiques. J'estime qu'il est là pour entraîner, pour faire bien jouer son équipe. Après, on échange sur tout : il n'y a pas de frontières entre lui et moi.
FBA : Vous êtes dans le même bureau ? C'était le cas avec Julien Stéphan.
Florian Maurice : On a modifié les choses, parce que je pense que chacun doit avoir son intimité (sourire). On a fait quelques travaux pour que chacun ait son bureau, je lui ai laissé le grand et j'ai pris le petit (rires) ! Mais on se croise tous les jours, il n'y a pas de problème pour échanger.
FBA : On a évoqué vos rapports avec le coach, le président, quels sont-ils avec la famille Pinault ? On sait que François Pinault est très proche de son club et contacte beaucoup de ses acteurs, vous l'avez régulièrement au téléphone ?
Florian Maurice : Je l'ai quasiment quotidiennement : pour le tenir informé, lui me demande comment va l'équipe, si les joueurs sont bien, comment s'est déroulé l'entraînement, comment se passe le mercato... Il suit ça avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d'attention.
FBA : Le mercato c'est plus facile quand on a François Pinault en actionnaire par rapport à d'autres clubs ?
Florian Maurice : Évidemment, c'est un pur bonheur d'avoir un actionnaire comme ça quand on veut travailler !
FBA : Est-ce qu'il n'y a pas un effet pervers toutefois, avec des clubs qui connaissent la bonne santé financière de Rennes et qui en jouent dans les négociations ?
Florian Maurice : Oui, évidemment. Après, le but pour moi ce n'est pas de dépenser pour dépenser, c'est de bien dépenser. Je n'ai jamais jeté l'argent par les fenêtres et ce n'est pas parce que j'ai un actionnaire fort que je le ferai. J'essaie de faire les meilleures recrues possibles, au meilleur prix possible. Après, c'est vrai que quand les clubs arrivent et qu'ils voient que derrière M. Pinault est là, ça peut peut-être un peu augmenter le tarif. Mais j'essaie d'être raisonnable.
FBA : Parlons de votre rôle au près des joueurs à présent : on a lu dans un entretien de Martin Terrier à Ouest-France que vous lui demandiez de mettre "des buts de raccroc". Vous avez cette proximité plus évidente avec les attaquants, ou c'est quelque chose que vous faîtes avec tout le monde ?
Florian Maurice : J'essaie de le faire avec tout le monde. Évidemment, de par mon passé d'attaquant, j'ai peut-être une relation un peu différente avec eux. Mais j'aime aussi discuter avec les milieux, avec les défenseurs, parce que je perçois des choses et que j'aime échanger là-dessus. Mon rôle est aussi de leur dire quand c'est bien et quand c'est pas bien. Pour Martin je lui ai effectivement dit que ce n'était pas possible de ne marquer que des beaux buts, ça n'existe pas ! Si tu veux en mettre 15 ou 20, il faudra en mettre des moches.
FBA : Son but contre le Torino, il était suffisamment "moche" à votre goût ?
Florian Maurice : Oui, exactement, un vrai but d'attaquant !
FBA : Dans un foot où tout va très vite, vous vous sentez prêt à rester sur le long terme au Stade Rennais ?
Florian Maurice : Moi je suis très bien ici ! Après, on peut être liés à nos résultats, mais pour moi ça ne s'arrête pas à ça. J'ai aussi la formation, où j'ai une très bonne relation avec Denis Arnaud le directeur du centre de formation, ainsi qu'avec le responsable du recrutement des jeunes Philippe Barraud. Je veux aussi construire là-dessus. Les jeunes qui arrivent sont issus du centre de formation, donc ça veut dire que ça travaille bien aussi là-bas et j'y attache de l'importance.
FBA : C'est un club où il est agréable de travailler ?
Florian Maurice : Oui, franchement oui. Après, on doit se fixer des ambitions encore plus hautes, pour atteindre les objectifs et continuer à grandir, c'est le plus important.
FBA : Donc plus haut qu'une qualification en Ligue Europa Conférence cette saison pour le Stade Rennais.
Florian Maurice : J'espère qu'on fera mieux que l'année dernière (sourire).
Comme lors de la rencontre amicale face au Torino samedi dernier, la préfecture d'Ille-et-Vilaine a pris un arrêté interdisant l'installation de vendeurs ambulants aux abords du Roazhon Park dimanche pour le match contre Lens. Les bars adjacents au stade ne pourront pas ouvrir leurs terrasses.
Nouvelle déception pour les supporters rennais, très en colère sur les réseaux sociaux, après l'arrêté pris ce jeudi par la préfecture d'Ille-et-Vilaine autour du match Rennes-Lens de dimanche : comme samedi dernier, les vendeurs ambulants n'auront pas le droit de s'installer autour du stade. Pas de galette-saucisse donc, ni de possibilité de consommer en terrasse dans les bars adjacents au Roazhon Park. Si les fans des Rouge et Noir vont retrouver leur stade en compétition pour la première fois sans jauge depuis mars 2020, ils ne retrouveront pas les à-côté qui font le charme d'une rencontre vécue au Roazhon Park.
La préfecture justifie son choix par "la situation épidémiologique sur le périmètre de Rennes Métropole, où le taux d’incidence atteignait 149,5 cas pour 100 000 habitants le 4 août 2021." L'ensemble des spectateurs qui se rendront au stade dimanche devront être en possession d'un pass sanitaire.
Les supporters ne comprennent pas
Sur les réseaux sociaux, de nombreux supporters ont fait par de leur incompréhension et de leur colère après cette décision préfectorale
L'ancien international français Thierry Henry a intégré l'équipe d'experts et consultants foot pour animer la nouvelle offre d'Amazon Prime consacrée à la diffusion de la Ligue 1, annonce mercredi dans un communiqué le groupe américain. Henry passe ainsi du banc de touche comme assistant de la Belgique aux micros et aux plateaux.

Thierry Henry intègre l'équipe d'Amazon Prime cette saison. L'ancien joueur de Monaco, de la Juventus, de Barcelone ou d'Arsenal sera "la tête d'affiche de la diffusion de la Ligue 1 sur Prime Video", se félicite mercredi Amazon dans un communiqué, à deux jours du début de la nouvelle saison. Le géant américain de la tech a récupéré en juin les droits remis en jeu par la Ligue de football professionnel (LFP), après la faillite retentissante de la filiale du groupe sino-espagnol Mediapro.
Plus de 300 matches seront diffusés par saison sur cette nouvelle offre nommée "Le Pass Ligue 1" disponible pour les abonnées à Amazon Prime contre un supplément de 12,99 euros par mois, montant qui viendra donc s'ajouter à l'abonnement de base, de 5,99 euros par mois ou 49 euros par an. Outre l'ancien champion du Monde, Amazon s'est adjoint les services "d'anciennes stars et coaches du championnat" français tels que Mathieu Bodmer, Ludovic Giuly, Corine Petit, Benoît Cheyrou, Edouard Cissé, Vitorino Hilton, Benjamin Nivet, Pascal Dupraz ou Dominique Arribagé.
Parmi les nouvelles recrues, le journaliste Karim Bennani, ancien de Canal+, présentera "le nouveau multiplex Ligue 1", chaque dimanche à 15h. "Chaque semaine, ils seront les visages de notre diffusion de la Ligue 1 Uber Eats sur Prime Video et apporteront toute leur expertise et leur passion du jeu aux abonnés. Ce n'est que le début pour nous et nous allons chercher à innover tout au long de la saison", a assuré Alex Green, directeur général de Prime Video Sport pour l'Europe, cité dans le communiqué.
Parmi les fonctionnalités proposées aux abonnés, la possibilité "de choisir de désactiver les commentaires et de profiter de l'ambiance du stade avec le retour du public en tribunes cette saison".
Le tribunal judiciaire de Paris a ordonné mercredi à beIN Sports d’assurer la diffusion de deux matches de Ligue 1 par journée, donnant raison à la Ligue de football professionnel dans son litige sur les droits TV.
C’est une nouvelle étape dans la bataille judiciaire à trois bandes qui oppose beIN Sports, Canal + et la Ligue de football professionnelle. Le tribunal judiciaire de Paris a ordonné mercredi à beIN Sports d’assurer la diffusion de deux matches de Ligue 1 par journée, donnant raison à la Ligue de football professionnel dans son litige sur les droits TV, selon une ordonnance de référé consultée par l’AFP.
La chaîne qatarie sera soumise à une astreinte d’un million d’euros par jour de retard dans l’exécution de son contrat.
Cependant, cette décision ne règle pas définitivement le conflit, car beIN demande en parallèle à Canal + d’honorer sa part du contrat, et donc de payer et diffuser les rencontres à sa place.
Le litige entre Canal + et beIN Sports tranché jeudi
En effet, après l’acquisition du lot 3 par beIN Sports en 2019, la chaîne qatari avait fait affaire avec Canal +. La chaîne cryptée avait ainsi récupéré la diffusion de deux affiches par journée via un contrat de sous-location, pour une somme équivalente (332 millions par an) à celle mis sur la table par beIN Sports lors de l’appel d’offres. Dans ce dossier, qui oppose donc Canal + à beIN Sports, le tribunal de commerce de Nanterre rendra sa décision jeudi.
Si la décision était défavorable à la chaîne cryptée, cette dernière devrait normalement produire, diffuser les matches et régler la première échéance de 68 millions d’euros, qui est attendue jeudi par la LFP, une manne ensuite redistribuée aux clubs qui en ont grandement besoin. En effet, même si la chaîne du groupe Vivendi faisait appel de la décision, celui-ci serait non suspensif. Canal + n’aurait pas d’autres choix de remplir ses obligations et donc de diffuser les matches, et notamment Troyes-Paris SG, prévu samedi soir et toujours sans diffuseur à l’heure actuelle.
Si au contraire, beIN était débouté, le foot français se heurterait sans doute à une longue procédure de conciliation engagée par le diffuseur qatari, pouvant durer plusieurs mois. « Et dans 99,9 % des cas, cela implique une suspension des paiements », pointe un acteur du dossier. Dans ce cas de figure, beIN Sports serait tout de même dans l’obligation de diffuser les deux rencontres acquises par journée. Le risque de l’écran noir ayant été écarté, a priori, par la décision de ce mercredi.