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Canal + va-t-il sauver le football français ?

En cas de défaillance de Mediapro à payer ses échéances au football français, scénario qui semble un peu plus se vérifier chaque jour, Canal + tiendrait la corde pour racheter les droits du football français.
ds 0240Le feuilleton Mediapro – Ligue de football professionnel s’enlise. Après l’annonce du non-versement de l’échéance de 172 millions d’euros prévue au 5 octobre (pour un reversement aux clubs pro le 17), les négociations patinent. Mediapro souhaite obtenir une baisse des montants dus cette année. Ce que la Ligue refuse. Le groupe sino-espagnol, qui n’a toujours pas effectué le règlement d’octobre, ne semble pas en mesure de verser, non plus, celui du 5 décembre. Ce qui mettrait les clubs français dans une situation de grand danger.

Selon une information de l’Équipe , Canal + a évoqué une offre potentielle autour de 700 M€ pour l’ensemble des droits de la Ligue 1, incluant des bonus si ses abonnements augmentent. Avec Free, qui paye 50 M€ pour diffuser des extraits en quasi-direct, les droits s’élèveraient ainsi à 750 M€, contre 1,1 milliard avec Mediapro.

Mais le diffuseur historique ne semble pas pressé. Il a déjà fortement investi sur la Ligue des champions, qui reviendra sur ses antennes lors de la saison prochaine. Il n’a pas, non plus, déploré un exode de ses abonnés.

La Ligue 1 a été nulle, l'Etat ferme le robinet à cash

Même si l'état français a déjà accordé des aides au sport, et donc au football, il est hors de question que le naufrage de Mediapro soit compensé par les finances publiques.
ds 0243Le dossier Mediapro devrait évoluer dans les premiers jours du mois de décembre, puisque l’on saura ce que le conciliateur préconise pour régler l’énorme litige entre la Ligue de Football Professionnel et Téléfoot. Mais les clubs de Ligue 1 l’ont bien compris, ils ne devront pas compter sur l’appui financier de l’état français. Emmanuel Macron l’avait expliqué mardi dernier aux responsables du football professionnel, qui participaient à une visioconférence, mais c’est Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, qui en a remis une couche. Pour ce dernier, ce n’est pas la France et in fine les contribuables, qui doivent payer pour le comportement des dirigeants de la LFP lorsqu’ils ont signé avec le groupe sino-espagnol pour la vente des droits TV du football.

Jean-Michel Blanquer, invité de RTL, en a remis une bonne couche, afin que le message passe bien. « Le président de la République a été très clair, je l'ai été aussi, je crois, et le Premier ministre aussi. On considère que vous ne pouvez pas prendre de risque financier, en tant qu'acteur privé, déboucher sur quelque chose d'assez grave, quand même, et, à la fin, appeler au secours l'État pour financer votre risque, en quelque sorte Bien évidemment, on suit ça, on ne se déresponsabilise pas. Mais on n'a pas vocation à compenser des problèmes qui ont été finalement générés par une sorte de cupidité et d'irréalisme », prévient le membre du Gouvernement Castex. Une position plutôt logique, même si cela peut coûter à la Ligue 1. Le mirage du milliard d'euros a fait tourner la tête à certains dirigeants du football français, à eux de trouver la solution.

Canal+ prêt à payer 740ME pour toute la Ligue 1 !

Tandis que le feuilleton Mediapro s'éternise, Canal+ est prêt à rafler la totalité des droits de la Ligue 1 avec une offre à 740ME plus d'éventuels bonus.

ds 0235Même si cette année est financièrement catastrophique pour les clubs de Ligue 1, un petit coin de ciel bleu apparaît à l’horizon. En effet, alors que la Ligue de Football Professionnel tente de régler une bonne fois pour toutes le problème majeur posé par le refus de Mediapro de régler l’échéance d’octobre des droits TV (172ME) et probablement d’en faire de même pour celle de décembre du côté de Canal+ on semble se préparer à un retour fracassant dans l’univers de la Ligue 1 à la télévision. Même si le diffuseur historique du Championnat de L1 possède déjà deux matchs cette saisons, rachetés 333ME à BeInSports, Canal+ est en mesure de s’offrir la totalité des matches de notre Championnat via une offre dévoilée ce lundi par L’Equipe.

Le quotidien sportif affirme en effet que Canal+ est disposé à faire une offre de 740ME par saison pour la totalité des droits de Ligue 1 en ajoutant des bonus si le nombre de ses abonnés augmente suite à l’acquisition de ces matchs. Avant de dégainer officiellement sa proposition à la LFP, Maxime Saada, le grand patron de Canal, doit évidemment attendre que Mediapro lâche définitivement l’affaire et libère les droits TV, ce que la Ligue ne pourra accepter sans un dédommagement financier conséquent. Dans cette gigantesque et coûteuse partie de poker, c’est Canal+ qui pourrait rafler la mise, tandis que la LFP limitera la casse pour les prochaines saisons. Mais en attendant, les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 doivent courber l'échine en attendant que ce dossier accélère enfin.

DAZN, un géant discret qui pourrait concurrencer Mediapro, Canal+ et beIN Sports

Souvent présentée comme « le Netflix du sport », la plateforme numérique, DAZN, débarque en France le 1er décembre, avec une offre limitée à la boxe et une programmation aléatoire en raison de la crise sanitaire. Pour l'instant...
ds 0236Le 1er décembre, les amateurs de sport auront la possibilité de choisir une nouvelle chaîne dans le riche assortiment qui se dispute le marché français de la télévision payante. Après Téléfoot, beIN Sports et RMC Sport, débarqués il y a moins de dix ans sur les terres de Canal+ et d'Eurosport, c'est au tour de la plateforme numérique DAZN (prononcez « Da Zone ») de tenter sa chance. Déjà présente dans de nombreux pays (Allemagne, États-Unis, Espagne, Italie, Japon...), la chaîne du milliardaire anglo-américain d'origine ukrainienne Len Blavatnik (Deezer, Warner Music...) arrive en France avec nettement plus de discrétion que lors de ses premiers lancements régionaux. Alors que DAZN occupe une place primordiale dans un pays comme l'Allemagne, où elle diffuse des matches de Bundesliga et de Ligue des champions, en France elle ne proposera dans un premier temps que de la boxe (au tarif de 1,99 € par mois). Une programmation modeste pour un groupe qui se présente souvent comme « le Netflix du sport ».

Le portail de streaming aurait en principe dû arriver dans l'Hexagone le 2 mai, de même que dans 199 autres pays. Un lancement mondial calqué sur un combat de la star mexicaine de la boxe, le champion WBO des mi-lourds Canelo Alvarez, avec lequel la plateforme numérique avait signé un contrat d'exclusivité d'un montant colossal (307 millions d'euros pour onze combats). Mais la crise sanitaire a empêché à la fois la tenue du combat et le lancement mondial de la chaîne en OTT (site internet et application). Après une passe d'armes judiciaire, Alvarez a finalement trouvé un accord de séparation avec DAZN. Le prochain combat du Mexicain, prévu le 19 décembre contre l'Anglais Callum Smith, champion WBA des super-moyens, sera cependant bien retransmis sur DAZN, liée au promoteur de l'événement, Matchroom Boxing.

La chaîne n'est malgré tout pas débarrassée des menaces d'annulation liées à l'épidémie de Covid-19. Le premier combat en direct prévu après son lancement mondial (Ryan Garcia contre Luke Campbell) a été déprogrammé à la suite d'un test positif de Campbell, et DAZN ne diffusera finalement son premier direct que le 12 décembre : le face-à-face entre le champion britannique Anthony Joshua, détenteur des ceintures WBA, WBO et IBF chez les lourds, et le Bulgare Kubrat Pulev.

Il est temps de tirer la sonnette d’alarme

Il a manqué de tout aux Rennais, vendredi soir, face aux Girondins de Bordeaux (0-1) pour éviter une nouvelle défaite. Inquiétant.
ds 0226Le Stade Rennais ne sait plus gagner, ni même marquer à une période de l’année devenue décidément délicate sous l’ère Stéphan. Vendredi soir, au sortir de la deuxième défaite des Rouge et Noir en trois matches de championnat, le coach rennais a fait part de son inquiétude et tiré, déjà, du bout des doigts, la sonnette d’alarme. Manque de maturité, d’agressivité, de caractère, de réalisme. Voilà tout ce qui a fait défaut aux Rennais pour éviter une nouvelle désillusion, au Roazhon Park cette fois-ci. Un mix de trop nombreux manques donc, qui contraint le club Rouge et Noir au surplace en championnat alors que le doute plane quant à lui désormais de plus en plus au-dessus des têtes rennaises.

Des blancs qui en disent long…
Aussi, c’est un Julien Stéphan différent de celui qu’on avait pris l’habitude de voir depuis le début de saison en conférence de presse qui s’est présenté vendredi soir. Exit la bonne humeur et les sourires, c’est avec le masque que l’entraîneur rennais s’est assis devant la presse. Il a fait le job, certes, se contentant cependant de répondre plus brièvement qu’à l’accoutumée mais compensé par un certain tranchant à plusieurs moments. Difficile toutefois de ne pas l’être après telle prestation.

Dix minutes d’échanges top chrono, espacés parfois de nombreux blancs pesants avant quelques réponses, mais suffisant pour dresser le bilan d’une soirée dont il avouait ne pas y avoir énormément de choses positives à retenir , les deux montants touchés le sauvant du néant. Car dans l’agressivité, les Rennais ont été battus. Otavio et Basic au milieu ont parfaitement alimenté les joueurs de côté qui se sont joués de Rennais trop gentils. Le but illustre parfaitement ce déficit. Derrière, les Rennais ont manqué de caractère pour espérer bousculer les choses. Autre symptôme du mal ambiant. On a manqué de maturité certainement, et de caractère en ce moment , a pesté Stéphan. Et cela après avoir fait état du manque d’agressivité coupable de son équipe qu’il avait pourtant identifié comme le premier point à améliorer.

Parce que les points sont nombreux. Si on peut lui reprocher d’avoir aligné un Camavinga visiblement pas encore prêt, il est pour le coup difficile de reprocher au coach rennais de ne pas avoir essayé.

S’il a pu travailler avec les deux-tiers de son effectif , les autres étant blessés ou partis en sélection, il avait fait le pari de la fraîcheur. Il y a des joueurs qui ont voyagé, on a dix matches qui arrivent donc, oui, j’ai fait le pari de la fraîcheur. J’attends de voir aussi les joueurs capables de saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent, c’est important pour chacun. Ce soir, ça n’a pas été le cas , a constaté Stéphan. Plus que les joueurs, le technicien rennais avait aussi décidé de changer d’animation offensive en glissant Terrier aux côtés de Guirassy, en attaque. Un échec cuisant (Terrier n’a touché que 20 ballons, plus faible total) qui n’a rien donné, et donc pas permis à Rennes de retrouver le chemin des filets. Cela fait donc six matches qu’il n’a plus marqué dans le jeu (depuis le 23 octobre, défaite 1-2 contre Angers). Mais pire encore, ce sont les occasions procurées dans le jeu par les attaquants et la capacité à apporter le danger qui inquiète désormais.

Comme l’an dernier…
À l’exception des coups de pied arrêtés, Rennes est devenu inoffensif et se contente de réagir plutôt que d’agir. Et à l’instar de ses deux recrues offensives, le recrutement global pose aujourd’hui question. Car si le Stade Rennais peine déjà après un début de saison pourtant historique, il le doit aussi à un effectif limité. Parce que le recrutement Ligue des champions annoncé n’a jamais eu lieu alors que le rythme infernal qui attend les Rennais a repris depuis vendredi. Absent du groupe face aux Girondins, par pur choix sportif dixit Stéphan, Dalbert est le symbole d’un recrutement mal ciblé.

Rennes est en plein doute, comme l’an passé, à la même période. Je suis inquiet, oui , a reconnu Julien Stéphan. À lui et son staff de dissiper ce doute au plus vite pour ne pas que l’avenir s’assombrisse encore plus. Le doute peut paralyser les joueurs, c’est le risque. Il faut qu’on lutte contre ça tout en étant lucide et objectif pour dire les choses. On ne va pas masquer la vérité mais on doit aussi lutter contre le doute car il ne nous permettra pas de renverser la situation. En plein conflit interne l’an passé, Stéphan avait trouvé les clés pour s’en sortir. Cette année, c’est un triptyque uni qui s’avance face au doute.

Je suis un peu inquiet, reconnaît Julien Stéphan

Avant de recevoir Chelsea en Ligue des Champions mardi, le Stade Rennais a poursuivi sa mauvaise passe en s’inclinant à domicile face à Bordeaux au Roazhon Park,

ds 0253Mais où est donc passé le Stade Rennais du début de saison ? On se le demande bien vu la piètre performance livrée vendredi soir par les hommes de Julien Stéphan, battus sur leur terrain par les Girondins de Bordeaux (0-1). L’heure n’est pas encore à la crise. Mais la mauvaise passe se prolonge pour les Bretons qui n’ont enregistré qu’une seule victoire sur leurs neuf derniers matchs toutes compétitions confondues.

"Je suis un peu inquiet, forcément", a d’ailleurs reconnu l’entraîneur Julien Stéphan à l’issue de la rencontre, pointant "une trop grande différence entre l’impression collective du début de saison et ce qu’on produit en ce moment". Face aux Girondins, c’est peu dire qu’il aura manqué beaucoup de choses aux Rennais, sans idée dans le jeu, sans force collective et sans caractère. "C’est un match insuffisant et décevant dans beaucoup de domaines", a estimé Julien Stéphan.

Hatem Ben Arfa a puni son ancien club
Alors certes son équipe a encore manqué de réussite, touchant pour la onzième fois de la saison les montants avec une frappe de Del Castillo sur la barre et un tir de Doku sur le poteau. "Mais quand ça se répète, ce n’est pas le fruit du hasard", a souligné l’entraîneur rennais. Les Bordelais n’ont quant à eux eu besoin que d’une occasion pour ouvrir le score avec un éclair signé Hatem Ben Arfa qui a crucifié son ancien club juste avant la mi-temps à la suite d’un superbe enchaînement.

Dans le dur depuis deux mois, le Stade Rennais va donc devoir se retrousser les manches pour retrouver vite une force collective. "Sans cela, on est une équipe lambda", estime Julien Stéphan.

Mardi, c’est pourtant une équipe qui n’a rien de lambda qui se présentera au Roazhon Park. En l’occurrence Chelsea qui déboulera avec ses stars et son effectif taillé pour la Ligue des Champions. "Cela va être dur mais on avait montré de belles choses à l’aller et on avait joué en équipe", a indiqué le capitaine Damien Da Silva, qui pense que la rencontre de mardi peut être "un déclic". A condition bien sûr de "lâcher les chevaux".

Patience, solidarité…et remise en cause !

Battu hier à l’issue d’un match pauvre et très décevant par des Bordelais plus agressifs et ultraréalistes, le Stade Rennais rentre dans le rang au classement et commence à se poser quelques questions sur ses capacités à tenir la cadence infernale imposée par la Ligue des Champions et un calendrier XXL auquel il n’est guère habitué. Alors oui, certains nous diront, à juste titre, que le SRFC jouait déjà l’Europa Ligue lors des deux dernières saisons, c’est vrai mais celle-ci n’est nullement comparable, en termes d’intensité et d’impact mental et émotionnel, à la Ligue des Champions.
ds 0254Aujourd’hui, il n’est nullement question de faire passer la mauvaise passe en championnat ( une victoire en 7 sept matchs) des Rennais uniquement sur le supposé influx perdu en C1. Les lacunes sont là, avec des recrues pour le moment pas encore au niveau des partants, des tauliers en difficultés et une attaque en berne. Pour autant, ceci n’est que le constat de l’instant T et tout n’est pas à jeter. Le temps peut être un ami et Julien Stéphan, porté aux nues depuis des mois, n’est pas devenu un mauvais coach en un mois et demi. Comme la plupart des formations de Ligue 1, le PSG y compris (qui compte autant de défaites que le SRFC cette saison, au passage…), l’effectif a du faire face à une préparation de saison totalement inédite et improbable, avec une coupure préalable de quatre mois intégraux ou presque avant de revenir, presque comme si de rien n’était, à un championnat joué sans public ou avec des jauges très limitées. Quand on connait la force et l’impact du Roazhon Park ces dernières saisons sur les résultats, le manque est automatiquement répercuté sur les performances.

L’impact sur l’aspect psychologique pour les joueurs du scénario sanitaire terrible de cette année 2020 est énorme, indéniable. A l’endroit même où le Stade Rennais parvenait à appuyer et renverser des montagnes hier, il cale aujourd’hui, la faute à ce soutien manquant qui lui offrait son supplément d’âme. Sur leurs cinq victoires cette saison, quatre l’ont été avec du public (deux à domicile, deux à l’extérieur)… Sur l’aspect physique, les pépins et blessures se sont multipliées, avec des joueurs clés touchés comme Faitout Maouassa et Eduardo Camavinga pour les titulaires et Jonas Martin, Flavien Tait ou encore Daniele Rugani dans les rotations. Contre Reims, Dijon, Angers et Bordeaux en Ligue 1, la victoire n’aurait rien eu de scandaleux mais la petite bascule mentale si caractéristique des "Rouge et Noir" n’y était pas. Contre Krasnodar, ce fut un gardien en feu qui mit en échec les Rennais.

Face aux buts, le loupé hier soir d’Adrien Hunou est révélateur du doute installé dans les têtes. Même s’il était hors-jeu, le "Pippo" rennais ne loupe pas habituellement ce type de ballon. Une action symptomatique du manque de confiance des offensifs rennais, qui touche aussi Serhou Guirassy. Recrue phare de l’attaque cet été, l’ancien amiénois est muet depuis le succès à Saint-Etienne le 26 septembre dernier. Titularisé huit fois sur les neuf derniers matchs, il ne marque plus et ne se créé que trop peu d’occasions. Le retour de M’Baye Niang, affuté hier sur le quart d’heure disputé, est en ce sens peut-être une bonne nouvelle. Martin Terrier, lui aussi, est à la recherche de réalisme qui bonifierait sa capacité à accélérer le jeu lorsqu’il est trouvé dans la profondeur.

Au milieu de terrain, si Benjamin Bourigeaud ne ménage pas ses efforts, Eduardo Camavinga peine un peu, fort logiquement, depuis un mois, touché par les blessures mais aussi suivi de très près par ses adversaires. De quoi rappeler à tout le monde que le joueur vient d’avoir 18 ans et ne peut porter seul la responsabilité de l’organisation collective de son équipe. L’apprentissage s’accèlére dans le dur et le prodige rennais risque de ressortir encore plus fort aux beaux jours !

Ceux-ci ne devraient pas tarder à arriver, le Stade Rennais nous ayant habitué aux cycles positifs ou négatifs ces dernières saisons. Meilleur mois statistiquement de Julien Stéphan depuis son arrivée (10 victoires en 11 matchs), décembre pourrait remettre les Rennais sur le devant de la scène. D’ici là, Chelsea se profile, dès mardi puis il faudra retrouver la victoire à Strasbourg, équipe ne réussissant pas vraiment aux "Rouge et Noir" depuis plusieurs saisons. Place ensuite à Krasnodar et la réception de Lens, pour retrouver le sourire. Celui-ci, devenu presque routinier depuis deux ans sur les visages des supporters rennais, est en berne mais hors de question de tomber dans la facilité de jeter aux orties un projet qui enthousiasme tant depuis de nombreux mois. Patience et solidarité pour la communauté "Rouge et Noir", remise en cause et bouchées doubles pour les joueurs et le staff, voici les ingrédients pour très rapidement, regagner un podium auquel on s’habitue finalement vite et bien…

Battu par Bordeaux, la mauvaise passe se prolonge pour le Stade Rennais

À quatre jours de la réception de Chelsea, le Stade Rennais a concédé une inquiétante défaite face à Bordeaux (0-1). Unique buteur de la rencontre, Hatem Ben Arfa s’est rappelé aux bons souvenirs de ses coéquipiers.
DS 0210Le Stade Rennais a poursuivi vendredi sa mauvaise série en championnat, en concédant une défaite 1-0 contre Bordeaux, à quatre jours de la reprise de la Ligue des champions contre Chelsea. Dans ce premier match de la 11e journée de Ligue 1, après deux semaines de trêve internationale, les Girondins ont émergé grâce au premier but sous les couleurs bordelaises de l’ex-Rennais Hatem Ben Arfa (36e).

Après cette troisième défaite sur ses quatre derniers matches de championnat, Rennes reste calé à la 3e place (18 points) mais voit sa place sur le podium menacée par plusieurs clubs dont Monaco, qui reçoit le PSG à 21h00.

RENNES – BORDEAUX : 0-1 (0-1).

Arbitre : K. Abed

Possession de balle :

Rennes : 59 %

Bordeaux : 41 %

But : Bordeaux : Ben Arfa (36)

Avertissements : Rennes : Tait (69), Truffert (71) / Bordeaux : Kalu (47), Kwateng (66)

Les équipes :

Rennes : Gomis – Soppy (Traore 59), Da Silva (cap), Aguerd, Truffert – Bourigeaud, Del Castillo (Doku 58), Tait (Gboho 70), Terrier (Hunou 58), Camavinga, Guirassy (Niang 77)

Entraîneur : Julien Stéphan

Bordeaux : Costil – Kwateng, Baysse, Koscielny (cap), Sabaly – Zerkane (Traore 60), Basic, Ben Arfa (Adli 76), Otavio, Kalu (Oudin 59) – Maja (Briand 59)

Entraîneur : Jean-Louis Gasset

Le public de retour dans les stades après le confinement

Le feu vert du président Macron à un retour plus adapté du public, dès la fin du confinement, est un soulagement pour le monde du sport.
DS 0199La fin des jauges fixes à 1000 ou 5000 personnes est l'une des décisions marquantes de la réunion en visio de plus de deux heures et demi, entre le président de la République Emmanuel Macron et une vingtaine d'acteurs du sport, mardi à l'Élysée.

"Monsieur le président, on a besoin d'une méthodologie pour les jauges, je ne veux pas vous donner d'instructions mais je voudrais vous dire : oubliez les 1000 personnes, oubliez les 5000 personnes s'il vous plaît. Parlez au début du déconfinement, et annoncez-le longtemps à l'avance, comme cela nous pourrons faire une personne sur deux dans les stades, dans les arénas et dans les palais des congrès et une personne pour 4 m2 dans les salles assises", a plaidé Olivier Ginon, patron de la filière Sport et président du LOU (Top 14).
En fonction de la taille des équipements et la situation sanitaire des territoires

"Faisons une seule règle de partout, la même que dans les centres commerciaux", a-t-il enfoncé le clou. Une mesure instamment réclamée par les sports collectifs, football en tête mais aussi le basket, le handball ou encore le volley, dont les recettes dépendent majoritairement de la billetterie.

Le chef de l'État a reconnu la pertinence de cette idée et annoncé que le gouvernement allait travailler sur une harmonisation des jauges pour tous les lieux qui accueillent du public. Une piste confirmée par Roxana Maracineanu, ministre déléguée aux Sports, le soir même dans l'émission Tout le Sport.

Les pourcentages pourraient ainsi fluctuer entre 30 % et 70 % en fonction de la taille des équipements et la situation sanitaire des territoires dans lesquels ils se situent, a-t-elle précisé. Depuis que l'UEFA a autorisé le retour des spectateurs en compétitions européennes, le 1er octobre dernier, la jauge de référence est par exemple de 30 % de la capacité des stades.

Avec l'expérience du premier confinement, il est en effet apparu absurde d'imposer un même nombre de personnes dans une petite salle comme au Stade de France. "L'idée est d'être plus pragmatique", confirme-t-on au ministère en charge des Sports. La réflexion sur le nouveau protocole permettant de fixer les jauges prendra non seulement en compte les règles de distanciation mais aussi les flux des arrivées et départs du public afin de réduire les croisements.

Le travail sur le futur protocole a commencé avec les gestionnaires de salles et les organisateurs d'événements et il sera mené "conjointement avec le ministère de la Culture car nous avons les mêmes enjeux sur le sujet", souligne-t-on avenue de France.

Mais quels que soient les normes et le pourcentage retenus, la nouvelle règle ne pourra s'appliquer avant le début de l'année prochaine. Il faudra encore attendre avant de revoir des spectateurs dans les stades et les salles.

M'Baye Niang de retour dans le groupe

Après la trêve internationale de novembre, les championnats nationaux vont reprendre ce vendredi et en Ligue 1, la 11e journée va débuter par un Rennes-Bordeaux (19h), au Roazhon Park.
DS 0202Et pour cette confrontation, le coach breton Julien Stéphan enregistre le retour de M'Baye Niang. Absent depuis le mois d'août pour manque de forme, l'attaquant sénégalais a été convoqué par son entraîneur pour la réception des Girondins.

Le groupe rennais : Gomis, Salin - Soppy, Traoré, Da Silva, Aguerd, Nyamsi, Truffert - Nzonzi, Camavinga, Bourigeaud, Léa Siliki, Del Castillo, Gboho, Tait, Terrier, Doku - Hunou, Guirassy, Niang

Rennes - Bordeaux : Des blessés et des retours côté breton

C'est Rennes qui va ouvrir le bal de la journée de Ligue 1 vendredi soir à 19h00. Les bretons de Julien Stephan tenteront de repartir vers l'avant après la lourde défaite du Parc des Princes. Pour cela, le coach rennais pourra compter sur quelques retours mais aura aussi quelques absents.
DS 0205Ainsi, le Stade Rennais pourra aligner sa pépite Eduardo Camavinga tout comme son défenseur latéral gauche, Faitout Maouassa. Ce dernier était absent depuis plusieurs semaines pour soigner sa cheville droite. M'Baye Niang continue de revenir en forme mais ne devrait pas débuter la rencontre.

Le coach rennais a cependant quelques inquiétudes. Jérémy Doku n'a pas joué avec la Belgique à cause d'un souci musculaire et Daniele Rugani est toujours indisponible, touché à la cuisse. Aguerd et Traoré vont eux rentrer seulement ce jeudi matin de sélection.

Ligue des Champions 3 jours plus tard pour Rennes, retour d’ex-rennais au Roazhon Park… Nicolas Douchez voit des atouts pour les Girondins

Nicolas Douchez, a abordé la rencontre à venir entre le Stade Rennais, son ancien club, et les Girondins de Bordeaux
DS 0207Pour l’ancien portier, désormais consultant Telefoot, dans l’échiquier de la Ligue 1, les bretons ont pris la place des bordelais. “Le Stade Rennais s’est imposé comme un club qui joue le Top 5 chaque saison maintenant. C’est un club qui s’est imposé pour accrocher les places européennes, chose que Bordeaux faisait régulièrement avant. La tendance s’est inversée mais on sait que le foot est assez cyclique : aujourd’hui, c’est Rennes, demain ça va être Lille et après peut-être que la roue va tourner et que Bordeaux reviendra dans la course. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, Bordeaux a un train de retard sur Rennes”.

Vendredi donc, les deux équipes s’affronteront. Mais les rennais disputeront quelques jours plus tard une rencontre de Ligue des Champions face à Chelsea. Est-ce que cela changera la donne “C’est évident. On a beau dire « non, on prend les matchs les uns après les autres », on n’a pas le choix de toute façon. Mais le fait de dire que Chelsea soit dans les têtes dès ce weekend, c’est sûr parce que les joueurs vont espérer ne pas se blesser. Même s’ils vont jouer à 100%, ils auront peur d’une blessure, ils auront peur de rater ce match. C’est la première fois que Rennes joue la Ligue des Champions, c’est l’affiche à ne pas manquer pour eux. Donc, oui, ça va y jouer, ça va être dans leurs têtes, c’est évident”.

Il y aura également le retour de plusieurs anciens rennais au Roazhon Park, qui évoluent aujourd’hui aux Girondins de Bordeaux. “A Bordeaux, il y a quand même de grands joueurs. C’est le retour d’Hatem face à Rennes. Jimmy revient dans son ancien club aussi, tout comme Benoît. Ça fait quand même pas mal d’anciens rennais qui sont du côté de Bordeaux. Généralement, quand on est ancien, même si on a passé de bons moments, on a une petite énergie supplémentaire pour essayer de gagner parce que ça fait toujours plaisir d’aller gagner chez son ancien club”.

Discussions actives entre la LFP et Canal pour la reprise des droits télé de la Ligue1

La Ligue de football professionnel cherche une porte de sortie depuis que Mediapro, l'éditeur de la chaîne Telefoot, a annoncé qu'il ne paierait pas les deux dernières traites. La solution pourrait bien venir de Canal+, diffuseur historique.
DS 0208Vincent Labrune aurait préféré un autre début de mandat. Depuis quelques jours, les nuits sont courtes pour le nouveau président de la Ligue de Football professionnel qui a hérité de la catastrophe Mediapro et qui se démène depuis son élection pour trouver des solutions et éviter le dépôt de bilan de plusieurs clubs de Ligue 1 et Ligue 2.
Selon nos informations, les discussions se sont accélérées entre la LFP et le diffuseur historique Canal Plus. Les deux parties échangent depuis plusieurs jours afin d’envisager une reprise en partie ou totale des droits.
Marc Senechal, le mandataire judiciaire nommé conciliateur dans le dossier MediaPro-LFP doit remettre au président du Tribunal de Commerce de Nanterre un rapport intermédiaire sur la situation début décembre. Le conciliateur doit aller chercher des garanties financières de la solvabilité de MediaPro. En parallèle, son rôle est de trouver des solutions avec des acquéreurs potentiels de certains lots. L’objectif final étant qu’un accord global qui convienne à toutes les parties soit trouvé. La LFP souhaiterait qu’un accord avec Canal Plus soit trouvé rapidement afin de sauver l’échéance de décembre. MediaPro, qui pourrait lâcher une partie ou la totalité de ses droits, verrait aussi d’un bon œil un accord rapide. Canal Plus, qui ne veut pas se précipiter en s’engageant sur des montants importants, se retrouve donc en position de force pour négocier. Malgré l'empressement des présidents de Ligue 1 et de Ligue 2, Canal+ a des doutes sur le calendrier et veut connaître tous les éléments de la situation juridique avant d'avancer ses pions.

Objectif le match du dimanche soir
Pour l’instant, la LFP et Canal Plus n’ont pas encore parlé de chiffre mais les deux parties semblent vouloir recréer des liens forts. Les présidents de Ligue 1 et Ligue 2 ne se cachent plus, ils souhaitent trouver un accord avec le diffuseur historique. Mardi soir, dans Top of the Foot sur RMC, Waldemar Kita et Jean-Pierre Caillot avaient appelé de leurs voeux un retour de Canal. "Je pense et j'espère qu'ils seront avec nous", avait lâché le président nantais.
Mais cet accord n'atteindra pas le prix avancé par Mediapro, mais que le groupe sino-catalan se révèle incapable de payer. Selon plusieurs sources proches du diffuseur, Canal Plus juge que le produit a été dévalorisé cette saison et que la perte de la Ligue 1 n’a pas entraîné de perte d'abonnés. Fin octobre, le patron de Canal Maxime Saada avait expliqué dans les Echos qu'il n'entendait pas "réinvestir à perte dans le foot français". Pour autant, le groupe Canal Plus n’a jamais caché ses regrets d’avoir perdu le match du dimanche soir et pourrait faire de cette affiche une priorité des négociations.

Emmanuel Macron ne se mêlera pas du conflit entre la LFP et Mediapro

Le président de la République, qui a expliqué que les pouvoirs publics avaient alerté la Ligue de "la fragilité" du contrat signé avec Mediapro, ne veut pas intervenir dans le conflit entre la LFP et son principal diffuseur.
DS 0198Cette fois-ci, c'est vraiment clair. Depuis le début des embrouilles entre Mediapro, qui n'a pas honoré sa traite du 5 octobre (172 millions d'euros) et la LFP, l'Élysée fait passer le message qu'il n'est pas question d'intervenir directement dans ce dossier.

Mardi matin, au cours d'une réunion avec le monde du sport, où un dispositif d'aides a été présenté, Emmanuel Macron a annoncé la couleur. Sondé sur ses intentions par Jean-Pierre Caillot, le président de Reims et du collège des clubs de Ligue 1, le chef de l'État a répondu : "Je pense qu'il y a suffisamment d'acteurs historiques pour trouver une solution intelligente entre les partenaires, mais je serai exigeant pour que l'État ne soit pas le substitut d'intérêts privés avec l'argent du contribuable."

Mediapro reconnaît avoir lâché des pots-de-vin

Dans l'œil du cyclone en France, Mediapro a reconnu des pratiques frauduleuses dans l'obtention de droits télévisés de l'autre côté de l'Atlantique.
DS 0193Incapable d'honorer sa dernière traite à la Ligue de Football Professionnel, Mediapro semble en mauvaise posture, malgré le démenti public de son patron Jaume Roures il y a quelques semaines en conférence de presse. Les manœuvres ont déjà commencé en coulisses à la LFP, selon RMC Sport, pour que Canal + récupère une partie des droits télévisés de la Ligue 1.

Clairement en difficulté sur le plan économique, le groupe sino-espagnol a récemment vu sa note rétrogradée par l'agence Moody's... Pour ne rien arranger, l'entreprise est rattrapée par l'affaire du FIFA Gate, datant de 2018, qui avait vu la justice américaine lui infliger une amende de 20 M€.

Un aveu qui fait tache
Mediapro a en effet publié un communiqué ces derniers jours pour avouer que trois de ses anciens dirigeants avaient bel et bien octroyé des pots-de-vin à hauteur d'un million d'euros environ à des hauts dirigeants de la FIFA pour obtenir les droits télévisés des phases de qualifications de la zone CONCACAF pour les Mondiaux 2014, 2018 et 2022, reconnaissant ainsi avoir enfreint la législation américaine en la matière. «Imagina (holding Mediapro) reconnaît sa responsabilité, en tant que personne morale, pour le comportement criminel de ses représentants; que ledit comportement criminel dont Imagina était responsable comprenait le paiement de pots-de-vin pour l'achat de droits audiovisuels pour la phase de qualification dans les régions d'Amérique centrale et des Caraïbes (CONCACAF) pour les Championnats du monde de football 2014, 2018 et 2022 (...) en violation de la loi des États-Unis », peut-on notamment lire.

Un aveu, également relayé par Mundo Deportivo en Espagne, qui sème un peu plus le trouble sur les pratiques du groupe, qui rappelle tout de même se plier aux règles et aux certifications ISO 37001 liées à la lutte contre la corruption internationale... La nouvelle ne risque pas franchement de rassurer les acteurs du football professionnel français et confirme les craintes du chef de l'État Emmanuel Macron lui-même.

S.G.S.B.

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