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Grosses tensions entre les bancs après le succès Rennais

Le Stade Rennais a battu Lyon (3-1) dimanche 14 septembre dans un Roazhon Park en folie, et l’OL n’a goûté ni l’arbitrage de Ruddy Buquet, ni les célébrations bretonnes au coup de sifflet final, fustigeant notamment en conférence de presse l’attitude du coach rennais Habib Beye. Lequel s’est défendu…

Grosses tensions entre les bancs après le succès Rennais

Une fin de match folle, puis des accrochages entre les bancs du Stade Rennais et de Lyon… Le SRFC a tout renversé dans les arrêts de jeu ce dimanche 14 septembre, et la tension, déjà palpable tout au long du match, est monté d’un cran juste après le coup de sifflet final.

Les célébrations rennaises n’ont pas été du goût de l’OL, et l’entraîneur-adjoint Jorge Maciel (Paulo Fonseca était suspendu, en tribunes) ne s’est pas fait prier pour l’exprimer en conférence de presse.

Il a accusé notamment l’attitude Habib Beye, qui s’est fait recevoir quand il a voulu aller saluer les vaincus : "Il faut savoir perdre, il faut savoir surtout gagner, a lancé Maciel. Il (Beye) fête tous les buts devant nous et à la fin, il nous menace ! Même un entraîneur adjoint a cherché à nous saluer pour nous provoquer ! Je pense qu’autour du terrain, il y a beaucoup de monde qui doit aider l’arbitre à se concentrer sur le terrain, et nous les professionnels du foot, on doit se respecter. Il faut savoir gagner… "

Invité à réagir à cette sortie, l’entraîneur du Stade Rennais a répondu : "Je sais exactement ce qui s’est passé, et je n’ai pas envie de débattre de ça… Il faut de temps en temps dire ce qui se passe vraiment sur les bancs, ce qu’un coach entend, ce qu’il voit aussi. S’il pense que j’ai manqué d’humilité, ça le regarde, cela ne changera rien et je vais bien dormir ce soir (dimanche soir), ce n’est pas important… "

Beye rend hommage à son staff, Lyon râle aussi contre l’arbitrage
Ce qui l’était davantage pour Beye, au sortir d’une semaine difficile sur le plan personnel où il avait pris du recul lors des séances, c’était de rendre hommage à son staff : "Je voudrais le féliciter, avec Laurent Bessière (le directeur de la performance), tous les préparateurs physiques, mon staff technique… On en parle peu, et j’ai eu besoin de prendre du recul pour avoir l’énergie qu’il faut le jour J. On a un staff très présent, et cela a été très important. "

Lyon, lui, voudra vite oublier cette partie où il s’est plaint vertement aussi de l’arbitrage de Ruddy Buquet, de retour en Ligue 1 cette saison.

Selon l’OL, l’arbitre aurait dû être appelé par la Var et sortir un carton rouge direct pour Anthony Rouault (même pas averti) pour une très grosse semelle sur Merah dès la 18e minute... Lequel a égalisé à la 80e sur un but entaché d’un hors-jeu aux dires des Lyonnais.

L’expulsion de Morton à l’aube du dernier quart d’heure, pour un tacle par-derrière stupide, un geste d’antijeu sur Meïté à 80 m du but lyonnais, a été jugée très sévère par les Rhodaniens. "C’était dur, cruel, il y a un peu de révolte parce qu’on a l’impression qu’on nous a volé quelque chose..."

Stéphanie Frappart au cœur d'une énorme polémique

La défaite de l'Olympique Lyonnais dimanche soir à Rennes a donné lieu à une vive polémique liée à l'arbitrage. Entre Ruddy Buquet et Stéphanie Frappart, la communication n'a pas fonctionné et du côté de l'OL, on en veut terriblement à celle qui était aux commandes de la VAR.

Stéphanie Frappart au cœur d'une énorme polémique

L'OL a pris un terrible KO en fin de match, et forcément cela a fait d'autant plus mal pour l'équipe de Paulo Fonseca que jusqu'à l'expulsion de Tyler Morton, auteur d'un geste stupide, Lyon gérait sereinement son avantage. Alors, forcément, à l'heure de faire le bilan, du côté des dirigeants lyonnais, on ressassait le tacle pleine cheville d'Anthony Rouault sur Khalis Merah en première période. Un geste qui n'a pas donné lieu à une intervention de la VAR, alors que cela méritait au moins un examen attentif de la part de Ruddy Buquet. Devant les écrans de la VAR, Stéphanie Frappart n'a pas jugé cela utile et forcément pour l'Olympique Lyonnais, c'est inadmissible. Car ce coup-là, le Stade Rennais pouvait se retrouver aussi à dix et cela avant la pause. Dans les couloirs du Roazhon Park, où il se passe décidément des choses depuis le début de saison, Matthieu Louis-Jean était terriblement critique, tandis que sur les réseaux sociaux les supporters de l'OL se déchaînaient.

"La VAR, qu’est ce qu’elle fait ?" - Matthieu Louis-Jean, directeur technique de l'OL

Pour le directeur technique de l'Olympique Lyonnais, entre l'expulsion de Morton et l'absence de sanction contre Rouault, auteur en plus du but de l'égalisation rennais (1-1, 80e), les arbitres, et notamment Stéphanie Frappart, ont fait basculer le match en faveur du club breton. "Si on expulse Tyler Morton, je ne vois pas comment on ne peut expulser Rouault et Rennes doit jouer 70 minutes à dix contre onze. Encore une fois, cohérence de l’arbitrage, on ne comprend pas. On n’a pas d’explication. On essaye d’en avoir. La VAR, qu’est-ce qu’elle fait ? C’est Mme Frappart qui était à la VAR, comment elle peut ne pas appeler M. Buquet ? On veut avoir des explications. Ce sont des situations qui se répètent. On ne veut pas devenir paranos, mais encore une fois aujourd’hui, ce fait de jeu conditionne aussi notre défaite, fulminait Matthieu Louis-Jean, qui n’a pas obtenu des explications de l’arbitre central. M. Buquet ne sait pas, ça veut dire que probablement la VAR ne l’a pas appelé et ça, c'est un problème. Je ne sais pas si vous avez vu les images, mais il peut lui casser la jambe. On nous répète qu’on est là pour protéger l’intégrité des joueurs, mais là-dessus c’est flagrant. Il fallait quoi?? Qu’on lui casse la jambe?? Quand on voit l’expulsion derrière de Tyler, bien sûr, c’est une faute, mais est-ce que ça vaut plus un rouge que sur Khalis Merah ?"

Kader Meïté étincelant

Le Stade Rennais a frappé fort ce dimanche 14 septembre, au Roazhon park, dans le dernier match de la Ligue 1. Menés pendant plus d’une heure, les Rouge et Noir ont profité d’une supériorité numérique dans le dernier quart d’heure et d’un Kader Meïté irrésistible pour renverser l’Olympique Lyonnais (3-1). À 17 ans, l’attaquant s’offre un doublé et inscrit déjà son nom dans l’histoire du Roazhon Park.

Kader Meïté étincelant

Lyon solide… jusqu’au carton rouge

Tout avait bien commencé pour l’OL. Dès la 14e minute, Corentin Tolisso ouvrait le score de la tête sur un centre de Maitland-Niles (0-1). Ses coéquipiers ont ensuite eu plusieurs occasions de se mettre à l’abri. Mais Merah, seul face à Brice Samba, s’est heurté au portier breton, auteur d’une double parade exceptionnelle (41'). «?On ne démarre pas très bien, on n’arrive pas à aller les chercher. Pendant vingt minutes, ils ont démontré une qualité technique assez remarquable?», a expliqué Habib Beye.

À la mi-temps, Przemyslaw Frankowski et Abdelhamid Aït Boudlal, touchés aux adducteurs, étaient remplacés. «?Nous avons alors repris le contrôle du match dans l’agressivité.?» À la 75e minute, tout basculait. Tyler Morton, coupable d’un tacle par-derrière sur Meïté, a été expulsé par l’arbitre. Cinq minutes après le carton rouge, Rennes égalisait sur un corner mal dégagé. Après un cafouillage, Anthony Rouault poussait le ballon dans le but vide (1-1, 80').

Le Roazhon Park a ensuite assisté à l’explosion d’un talent brut : Kader Meïté. Entré en jeu peu avant, le jeune attaquant de 17 ans a d’abord inscrit un but superbe en puissance et en lucidité, envoyant une frappe déviée sous la barre de Descamps (2-1, 90'+3). Trois minutes plus tard, il scellait le sort de la rencontre d’une tête à bout portant, sur un centre d’Al-Tamari (3-1, 90'+5). «?Kader est entré avec beaucoup d’impact, dans un véritable rôle d’impact player, avec une volonté de décider du match. Ce garçon va apprendre vite, il a besoin d’être déchargé de cette pression, cela lui permet d’avancer avec des attaquants avec un autre pedigree dans l’effectif. Je me suis engagé, il marquera des buts cette saison.?»

Ce succès permet au Stade rennais de grimper à la 6e place du classement et de confirmer sa solidité à domicile, après sa victoire inaugurale contre Marseille (1-0). Habib Beye, qui avait basculé en 4-3-3 en seconde période et lancé Meïté et Fofana au bon moment, voit ses choix récompensés. «?Ce soir on met trois buts à une équipe qui n’en avait pas encaissé depuis le début du championnat Je suis satisfait de ce que j’ai vu.?» Rennes se prépare désormais pour un derby bouillant, samedi 20 septembre à la Beaujoire face au FC Nantes. Lyon tentera de réagir dès vendredi 19 septembre à domicile contre Angers SCO.

Feuille de match.

J4 de Ligue 1. Stade Rennais F.C./Olympique Lyonnais : 3-1. Dimanche 14 septembre 2025 – 20 h 45. Roazhon Park – 27?392 spectateurs. Buteurs : SRFC : Anthony Rouault (80e), Rémy Descamps (csc 93e), Kader Meïté (95e). OL : Corentin Tolisso (14e).

La réaction du Lyonnais Matthieu Louis-Jean : Au-delà de la frustration, cette défaite fait mal. On méritait de gagner ce match. On a eu des opportunités pour le tuer et on ne l’a pas fait. En première mi-temps, il y a eu un fait de jeu qu’on ne comprend pas. On attend une explication de l’arbitrage. L’action est violente et flagrante : on nous répète qu’il faut protéger l’intégrité physique des joueurs, et là la faute est évidente. C’est le joueur (Rouault) qui commet cette faute qui marque le premier but. On a un groupe assez jeune, donc on apprend aussi. Pour Tyler et Khalis, ce sera un match formateur. On a eu la possession, on aurait dû plier la rencontre et on le paye à la fin. »

Stade Rennais : Samba — Rouault, Jacquet, Aït-Boudlal (Seidu, 46’) – Frankowski (Al-Tamari, 46'), Rongier, Blas (Nagida, 90’+9), Cissé (Fofana, 69’), Merlin — Embolo (Meïté, 69’), Lepaul.

Lyon : Descamps,Abner Vinicius, Niakhaté, Mata, Maitland-Niles, Tessmann, Tolisso, Morton, Merah (Sulc, 74’), Karabec (Ghezzal, 67’), Fofana (R. Kluivert, 85’).

On a l’impression qu’ils nous ont volé quelque chose

Battus sur le fil, à Rennes (3-1), les Lyonnais ne digèrent pas leur défaite et, surtout, les décisions arbitrales. Pour Jorge Maciel, l’entraîneur-adjoint de l’OL, Rennes aurait dû se retrouver à dix après le premier quart d’heure de jeu.

On a l’impression qu’ils nous ont volé quelque chose

Privés d’une victoire qui semblait leur tendre les bras, après l’exclusion de Tyler Morton, Lyon a "l’impression qu’on (lui) a volé quelque chose", selon son entraîneur adjoint, Jorge Maciel, après la défaite 3-1 à Rennes, dimanche, pour la 4e journée de Ligue 1. "À dix contre onze, c’était dur, cruel, frustrant, et il y a (un sentiment) un peu de révolte parce qu’on a l’impression qu’ils nous ont volé quelque chose", a déclaré le technicien en conférence de presse.

Très supérieur à son adversaire en début de match, Lyon avait ouvert le score juste avant le quart d’heure de jeu par Corentin Tolisso. "On a pas mal maîtrisé le match mais on ne l’a pas tué, c’est le regret qu’on doit avoir", a d’ailleurs reconnu Maciel en évoquant une double occasion énorme de Khalis Merah juste avant la pause ou celle d’Adam Karabec après l’heure de jeu.

Le match bascule avec l’expulsion
Si Rennes avait sensiblement haussé le ton au retour des vestiaires, Lyon n’avait pas paru vraiment menacé jusqu’à l’exclusion de Tyler Morton à un quart d’heure de la fin. Après s’être fait chiper le ballon par Kader Meïté près de la ligne de corner rennaise, le milieu de terrain anglais s’est jeté pour effectuer un croche-pied sur l’attaquant rennais alors que le ballon était déjà loin devant, ce que l’arbitre Ruddy Buquet a sanctionné d’un carton rouge direct.

"Le match bascule avec l’expulsion mais il aurait pu basculer avant", a commenté Maciel, pour qui Rennes aurait dû se retrouver à dix en première période. "À la 17e minute, il y a un carton rouge qui est clair et net pour tout le monde", a-t-il estimé en référence à une semelle très dangereuse d’Anthony Rouault sur Merah que ni l’arbitre ni la Var n’ont cru bon de revoir.

Un carton rouge réclamé
Ironie du sort, c’est le même Rouault qui a égalisé à la 80e, après une action confuse sur corner qui a entraîné une longue analyse par la Var, cette fois, avant que Meïté ne réussisse un doublé dans le temps additionnel.

"C’est bien que l’on protège les joueurs mais il faut protéger tout le monde", a ajouté Maciel au sujet de ce qu’il considère être un deux poids, deux mesures.

Réduit à dix, l'OL s'effondre à Rennes, Kader Meïté décisif

L'OL menait au score à dix minutes de la fin mais a coulé à la suite de l'expulsion de Tyler Morton (1-3). Kader Meïté, sorti du banc, a été le détonateur rennais.
Réduit à dix, l'OL s'effondre à Rennes, Kader Meïté décisif

L'OL n'avait pas encaissé un seul but lors des trois premières journées ? Il en a pris trois en quinze minutes de jeu à Rennes, sous les coups de l'entrant Kader Meïté. Le jeune attaquant breton, qui a remplacé Breel Embolo à la 69e, a été impliqué sur le cafouillage de l'égalisation (80e). Il a ensuite bénéficié d'un contre favorable face à Ruben Kluivert et d'une déviation pour donner l'avantage aux locaux (90e+3). Enfin, il a marqué de la tête, à la réception d'un centre signé Mousa Al-Tamari (90e+5).

Sous la pluie, l'OL a montré de belles choses. Les idées claires, les hommes de Paulo Fonseca ont suivi leur plan de jeu, dans leur dispositif sans véritable 9. Ils ont ouvert le score par Corentin Tolisso, trouvé dans la surface par un centre d'Ainsley Maitland-Niles (14e). Les visiteurs n'ont pas réussi à tuer le match. Le jeune Khalis Merah a gâché un contre, seul face à Brice Samba, auteur de deux parades coup sur coup (42e). L'ancien gardien de Lens a aussi mis en échec Adam Karabec (62e).

Le film du match
Boosté par l'entrée de Meïté, notamment, Rennes a poussé dans les 20 dernières minutes. Rémy Descamps s'est interposé face au jeune attaquant rennais (69e), mais son équipe a coulé par la suite. Après l'OM (0-1, lors de la première journée), c'est donc l'OL qui est tombé au Roazhon Park. La première défaite de la saison pour les Gones.

Le tournant : Le geste lunaire de Morton
Arrivé cet été de Liverpool, le Lyonnais Tyler Morton réalise un bon début de saison au milieu du terrain. De nouveau intéressant à Rennes, situé très proche de Tolisso, il a fait preuve d'une sacrée activité. Mais il a été rattrapé par son inexpérience : dépossédé du ballon par Meïté, il lui a couru après et l'a taclé de loin, par derrière. Rouge direct et double peine pour l'OL : en infériorité numérique, il a concédé l'égalisation quatre minutes plus tard.

6/9
Rennes a remporté six de ses neuf derniers matches contre Lyon en Ligue 1 (3 défaites) 

Toutes les décisions de la Commission de discipline du 3 septembre

Retrouvez les décisions de la Commission de discipline de la LFP du mercredi 3 septembre en Ligue 1.
Toutes les décisions de la Commission de discipline du 3 septembre

Trois matchs de suspension ferme et un match avec sursis
* Rabby NZINGOULA (RC Strasbourg Alsace)

Trois matchs de suspension ferme
* Sadibou SANÉ (FC Metz)

Deux matchs de suspension ferme
* Radoslaw MAJECKI (Stade Brestois 29)

Un match de suspension ferme et un match avec sursis
* CJ EGAN-RILEY (Olympique de Marseille)

Un match de suspension ferme
* Hugo MAGNETTI (Stade Brestois 29)

3e journée de Ligue 1 McDonald’s : RC Lens – Stade Brestois 29 du vendredi 29 août 2025
* Comportement de M. Éric ROY, entraîneur du Stade Brestois 29. Un match de suspension ferme de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles. La sanction prend effet immédiatement.

3e journée de Ligue 1 McDonald’s : Olympique Lyonnais – Olympique de Marseille du dimanche 31 août 2025
* Comportement de M. António Ferreira, entraîneur des gardiens de l’Olympique Lyonnais. Un match de suspension ferme et un match avec sursis de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles. La sanction prend effet immédiatement.

Le Stade Rennais ne (se) rassure pas à Angers

Angers et Lorient, ne vous y trompez pas, auront bien du mal à ne pas trembler jusqu’au bout en bas de tableau. Le constat est évident, et ce n’est pas le 1-7 concédé par les Lorientais contre Lille qui indique le contraire. Ces mêmes Merlus qui avaient fessé des Rennais trop vite réduits à neuf la semaine passée et dont la réaction était attendue, ou tout du moins espérée… On est malheureusement loin du compte.

Le Stade Rennais ne (se) rassure pas à Angers

Du côté d’Angers, dans un stade tristounet à souhait, tant dans son animation que dans son remplissage (à peine 12 000 personnes…), cela ne ressemblait pourtant pas à un enfer ou une citadelle imprenable. Et pourtant… Une nouvelle fois, comme trop souvent depuis trop longtemps, Rennes n’a jamais su accélérer, bousculer et faire mal à son adversaire, ou surprendre.

Esteban Lepaul, c’était écrit…
Du début à la fin de la rencontre, un rythme assez monotone, avec des séquences offensives bien trop timides et minimalistes pour bouger une défense angevine solide, à défaut d’être géniale. Une frappe lointaine de Quentin Merlin, une autre de Frankwoski mal repoussée, puis mal exploitée par Esteban Lepaul. C’est peu mais toujours plus que le proposition léthargique des locaux.

La curiosité du match résidait aussi en la titularisation du dernier arrivé côté rennais, Esteban Lepaul, en provenance…du SCO, où il s’entraînait encore en début de semaine.

Celle-ci est ponctuée d’un but (21') en mode renard des surfaces, ce pourquoi le club breton a choisi de le faire venir pour près de 15 M€ mais aussi d’un manque aussi flagrant que logique de repères et d’automatismes avec ses partenaires. Cependant, les appels et demandes d’intervalles permanents du nouveau numéro 9 rennais auraient mérité bien plus d’offrandes. Voilà un chantier prioritaire de la trêve.

Devant à la pause grâce à ce but mais sans vraies occasions d’alourdir la note, ni subir de rébellion angevine, les Rennais, trop scolaires, n’ont pas su se mettre à l’abri et le paient très vite, malgré une impression de main-mise sur le match.

Proches d’être punis…
Au bout de dix minutes en seconde période, youpla boom ! Propser Peter reprend de la tête au premier poteau un centre au cordeau de Yacin Belkedim et égalise. Frustrant mais pas illogique, tant l’attitude passive des rennais est une invitation à se réveiller pour les Scoïstes, bien loin de leur pseudo « dalle » légendaire.

Piqués au vif par cette égalisation, Valentin Rongier et ses coéquipiers réagissent, sans réussir à véritablement inquiéter Hervé Koffi, si ce n’est à la 72', où Quentin Merlin, décalé en position idéale, envoie tout de même une grosse frappe sortie par l’ancien gardien lensois (72').

A dix minutes de la fin, Kader Meïté est en position idéale sur un corner de Quentin Merlin mais ne trouve pas le cadre. Manque de justesse, de détermination à faire mal mais aussi de bon timing dans la prise de décision : autant de traits communs aux différentes prestations du début de saison rennais, proches d’être punis et de repartir avec un zéro pointé si M. Bollengier n’avait pas annulé pour hors-jeu une petite merveille de second but signé Lanroy Machine (76').

Une fin de mercato décisive
Face à Lorient et Angers, donc, deux candidats clairement désignés au maintien, Rennes n’a pris qu’un petit point. C’est trop peu, et clairement insuffisant pour une équipe prétendante à l’Europe. C’est aussi clairement trop peu dans le jeu, où le 3-5-2 peine toujours autant à convaincre, faute d’imprévisibilité, de panache mais aussi de technicité sur certains postes.

Alors que les dernières heures à venir du mercato annoncent une possible arrivée de Breel Embolo et un départ de Fabien Rieder, nul ne doute que les ultimes ajustements risquent de peser très lourd au retour de la trêve.

Celle-ci va en tous cas être fortement mise à profit par Habib Beye, qui a du pain sur la planche, tant pour prendre des points que pour convaincre et enfin lancer sa saison côté jeu, où il y a très clairement retard à l’allumage !

il y a encore du travail

Sur le papier, Rennes était favori. Mais ce dimanche 31 août, au stade Raymond-Kopa, les Bretons sont retombés dans leurs travers. Ils ont manqué d’intensité, de tranchant offensif… Malgré l’ouverture du score d’Esteban Lepaul — un symbole cruel pour Angers, son ancien club — Rennes n’a jamais su enfoncer le clou avant la fin de la rencontre. Elle aurait pu même être durement punie en toute fin de partie.

il y a encore du travail

Dans une ambiance morose au stade Raymond-Kopa, marquée par des tribunes clairsemées et des fumigènes protestataires contre la direction du club, Rennes ouvre le score à la 21e minute par Esteban Lepaul. Bien servi par Quentin Merlin, l’attaquant breton tacle le ballon au fond des filets face à son ancienne formation, sans célébrer. Angers réagit timidement avant la pause, mais change de visage en seconde période. Dès la 51e minute, Prosper Peter, 18 ans, égalise de la tête sur un centre précis de Belkhdim. Le SCO pousse et croit même prendre l’avantage à la 76e minute grâce à une frappe lobée splendide de Raolisoa, mais le but est refusé pour un hors-jeu de Machine.

Malgré plusieurs situations dangereuses de part et d’autre — notamment une double parade de Koffi en première période et une énorme occasion loupée par Courcoul en fin de la deuxième mitemps — le score n’évolue plus. Rennes a mieux commencé, Angers a mieux fini. Ce match nul (1-1) est logique, mais rageant pour deux formations en quête de certitudes. "On ressent de la frustration, car on a manqué d’expérience sur certaines situations. On avait quand même le contrôle du match et on s’est mis dedans un peu tout seuls. On a essayé de marquer, mais ça n’est pas arrivé. La trêve va nous faire du bien, on va pouvoir corriger beaucoup de choses pour revenir plus forts", a indiqué Fofana, au micro de Ligue1+. Rennes pointe à la neuvième place.

Angers SCO (4-2-3-1) : Koffi – Arcus, Camara, Lefort, Ekomie – Belkhdim (24’), Belkebla (cap.) – Raolisoa, Mouton (69’ Courcoul), Chérif (49’, 69’ Allevinah) – Peter (69’ Machine). Remplaçants : Zinga, Hanin, Bamba, Biumla, Capelle, Courcoul, Allevinah, Machine, Kalumba. Entraîneur : Alexandre Dujeux

Stade Rennais (3-4-2-1) : Samba – Rouault, Jacquet (31’), Brassier – Frankowski (41’), Rongier (cap.), S. Fofana (83’ Cissé), Merlin – Blas (88’ Yildirim) – Al Tamari (60’ Meïté), Lepaul (83’ Rieder). Remplaçants : Alemdar, Faye, Seidu, Nagida, Cissé, Rieder, Meïté, Mukiele, Yildirim. Entraîneur : Habib Beye

Les notes des joueurs : Samba 5 – Jacquet 4 – Rouaud 4.5 – Merlin 6 – Frankowski 3 – Brassier 5.5 – Fofana 4.5 – Rongier 5 – Blas 5.5 – Le Paul 5 – Al Tamari 2. Coach : Beye 2.5

Toutes les décisions de la commission de discipline du 27 août

Retrouvez toutes les décisions de la commission de discipline de la LFP de mercredi concernant les joueurs de Ligue 1.
Toutes les décisions de la commission de discipline du 27 août

Deux matchs de suspension ferme

* Mahdi CAMARA (Stade Rennais FC)

* Donovan LEON (AJ Auxerre)

Un match de suspension ferme et un match avec sursis

* Christopher WOOH (Stade Rennais FC)

Les arbitres de la 2ème journée de Ligue 1

Découvrez les arbitres qui officieront lors de la 2ème journée de Ligue 1

Les arbitres de la 1ère journée de Ligue 1

FC Lorient - Stade Rennais FC  (Dimanche, 15h00)
Arbitre principal : Jérôme BRISARD
Arbitres assistants : Alexis AUGER et Steven TORREGROSSA
4e arbitre : Alexandre PERREAU NIEL
Arbitres assistants vidéo : Wilfried BIEN et William LAVIS

L’énorme provocation de Rowe après son dérapage à Rennes

Non content de s’être fortement embrouillé avec Adrien Rabiot après la défaite à Rennes (0-1), l’ailier de l’OM Jonathan Rowe s’est aussi distingué par un like qui n’est pas passé inaperçu…

L’énorme provocation de Rowe après son dérapage à Rennes

Comme évoqué plus tôt dans la journée, les jours de Jonathan Rowe à l’OM semblent comptés après la défaite à Rennes (0-1). Passe encore que l’ailier ait quasiment tout loupé face aux Bretons, ce qui pourrait être d’autant plus pardonné qu’il a réalisé une bonne campagne de pré-saison, mais il s’est fortement pris le bec avec Adrien Rabiot dans les vestiaires au coup de sifflet final et l’aurait méchamment insulté. A tel point que Roberto De Zerbi a dû le recadrer devant tous ses partenaires.

Il a liké la publication de Rongier se félicitant de la victoire de Rennes sur l’OM
Comme si cela ne suffisait pas, Rowe a liké une publication très malvenue dans la soirée de vendredi. Il s’agit de celle de son ancien coéquipier Valentin Rongier, qui se félicitait de la victoire de… Rennes sur l’OM ! Vu comme tout le monde à Marseille était écœuré par l’issue de cette rencontre, l’Anglais aurait mieux fait de s’abstenir !

Avant cette partie, la direction hésitait à le vendre, lui qui bénéficie de touches en Angleterre et en Turquie. Mais après une soirée aussi catastrophique sur le terrain comme en dehors, il semble évident que l’OM n’hésitera pas à vendre Jonathan Rowe avant le 1er septembre, jour de clôture du mercato.

Le vestiaire marseillais déjà chaud après la défaite à Rennes

Mollo mollo, on n’est qu’en août.

Le vestiaire marseillais déjà chaud après la défaite à Rennes

Qui des politiciens de droite et des suiveurs de l’OM utilisent le plus souvent le mot "crise" ? Après la première défaite de la saison marseillaise, hier soir à Rennes (0-1), le vestiaire marseillais s’est expliqué. Ici Provence, avance que des "tensions" ont éclaté à la fin du match, que les hommes de Roberto De Zerbi ont disputé une heure à 11 contre 10. Les voix se sont élevées. Roberto De Zerbi aurait affirmé ceci, sans poésie : "Les autres, ils nous battent sur le terrain et nous, on rentre, on se tape ici. Vous savez ce que cela veut dire ? Que l’on a des petites couilles. Alors qu’à Marseille, on doit en avoir des grosses." Avant de conclure : "c’est la dernière fois que ça arrive." Il reste 33 matchs de Ligue 1, attention.

Gros Rowe
L’Équipe et RMC Sport parlent respectivement de "frictions" et de "tensions". Les cordes vocales des cadres ont vibré : Pierre-Emile Höjbjerg, Leonardo Balerdi et Adrien Rabiot ont dénoncé le comportement de certains de leurs coéquipiers à coups de "faut se bouger" et de"on n’a pas le droit de faire ce match". Jonathan Rowe aurait répondu à ce dernier. Les deux ont terminé tête contre tête. L’OM accueille le Paris FC la semaine prochaine.

Un vestiaire allergique à la défaite, quelle bonne nouvelle.

Le vestiaire Marseillais a explosé à Rennes

La tension était à son maximum dans le vestiaire de l’OM après la défaite à Rennes (1-0) lors de la 1ère journée de Ligue 1. De quoi craindre une union déjà fissurée alors que le championnat démarre à peine.

Le vestiaire Marseillais a explosé à Rennes

L’Olympique de Marseille abordait cette première journée de Ligue 1 avec confiance ce vendredi soir. Fort d’un mercato jusqu’à présent réussi avec des cadres conservés (Greenwood, Rabiot, Balerdi) et des renforts qui devaient apporter un plus immédiat, l’équipe de Roberto De Zerbi ne s’imaginait pas vivre une désillusion dès la première journée. Encore moins après le carton rouge reçu par les Rennais au bout de trente minutes et qui devait permettre aux coéquipiers de Pierre-Emerick Aubameyang de l’emporter sans trembler. Le scénario du match n’a clairement pas été en faveur de l’OM avec deux poteaux et un but encaissé à la 92e minute.

Mais si un tel scénario a été possible, c’est aussi car les joueurs olympiens n’en ont pas fait suffisamment au Roazhon Park. Un sentiment partagé par certains joueurs, ce qui a provoqué une énorme frustration et une ambiance électrique au retour aux vestiaires selon les informations d’Ici Provence. Le média local nous apprend que l’ambiance était pour le moins pesante dans les entrailles de l’enceinte bretonne. « Il y a de la frustration, la défaite, les nerfs s’échauffent et il y a quelques réflexions, mais rien qui a pu me choquer » raconte un témoin de la scène. Ici Provence évoque pourtant de fortes tensions et peut-être même des échauffourées physiques dans le vestiaire.

Un vestiaire déjà au bord de l'implosion ?
« On ne sait pas si certains en sont venus aux mains, mais l'on comprend assez vite qu’il s’est passé quelque chose quand on entend le traducteur de Roberto De Zerbi » écrit le média, avant de citer les propos du traducteur de l’entraîneur olympien, lequel aurait prononcé ces mots dans le vestiaire : « Les autres, ils nous battent sur le terrain et nous, on rentre, on se tape ici. Vous savez ce que cela veut dire ? Que l’on a des petites couilles. Alors qu’à Marseille, on doit en avoir des grosses » aurait prononcé l’adjoint et traducteur de Roberto De Zerbi.

« Cela prouve que des joueurs n’ont pas accepté la défaite. Surtout une défaite comme ça, cela n’est jamais arrivé » glisse un membre du club, présent dans le vestiaire de l’Olympique de Marseille après la défaite à Rennes ce vendredi. La hype de l’été, avec un documentaire immersif très apprécié et un mercato qui faisait globalement l’unanimité ont été balayés d’un revers de la main vendredi soir à Rennes. Et s’il est bien trop tôt pour parler de crise, on peut au moins dire sans trop se mouiller que l’OM est brutalement retombé de son nuage et devra réagir, à la fois sur le mercato et sur le terrain avec la réception du Paris FC dans une semaine.

Weah justifie la défaite contre Rennes

Malgré une supériorité numérique pendant plus d’une heure, l’Olympique de Marseille a concédé une défaite sur le terrain de Rennes, lors du match qui inaugurait la nouvelle saison de Ligue 1. Les Marseillais, qui espéraient débuter la saison sur une note positive, ont finalement cédé sur la plus petite des marges et repartent sans le moindre point.

Weah justifie la défaite contre Rennes

Au terme de la rencontre, le défenseur Timothy Weah n’a pas caché sa frustration face à la performance de son équipe. Interrogé au micro de Ligue 1+, il a souligné le manque de combativité du groupe en fin de match. « Ce qu’il nous a manqué ? Je pense un peu de grinta à la fin. Prendre un but quand on est un de plus, c’est inacceptable. On a mal commencé le championnat, mais il est long. J’ai confiance en tout le monde et je sais que le prochain match sera bien. On ne l’a pas fait ce soir, c’est un peu dur à accepter car on a des joueurs qui veulent gagner. On a perdu, on doit se remettre en question et travailler », a-t-il déclaré.

Cette défaite met déjà la pression sur les Phocéens, appelés à réagir rapidement afin de ne pas laisser s’installer le doute dès les premiers instants de la saison.

L'OM débute sa saison par une défaite face à un Rennes réduit à dix

Invaincu lors de la préparation, l'Olympique de Marseille a pourtant débuté son opus 2025/2026 par un résultat décevant, battu vendredi par Rennes au Roazhon Park (1-0). En supériorité numérique, les Phocéens ont touché deux fois le poteau face à des Bretons solidaires et courageux. Rennes a pu compter sur un but tardif de Ludovic Blas pour créer la surprise dès la 1re journée.
L'OM débute sa saison par une défaite face à un Rennes réduit à dix

L’an II de Roberto De Zerbi à l’OM commence par une grosse déconvenue. À 11 contre 10 pendant une bonne heure, les deuxièmes du dernier exercice de Ligue 1 ont commencé leur saison 2025-2026 par une défaite au Roazhon Park (1-0). Après avoir touché deux fois les montants, les coéquipiers de Leonardo Balerdi ont cédé sur un but de Ludovic Blas à l’entrée du temps additionnel de la seconde période, punis par leur manque global de tranchant devant.

Le film du match
Ils étaient plein d’espoir à l’orée de ce nouveau chapitre, mais les supporters marseillais, qui n’ont pas hésité à siffler, pour ceux qui était présents en Bretagne, les leurs au coup de sifflet final, sont tout de suite douchés. Ce scénario frustrant a pourtant paru se dessiner toute la soirée. D’abord au cours d’une première période où ce sont bien les visiteurs qui avaient la maîtrise du jeu mais qui ont vu les Rennais se montrer les plus dangereux, notamment par le grand homme de la soirée côté rennais, Moussa Al-Tamari (17e, 42e).

Les changements gagnants de Beye
Jusqu’au poteau trouvé par Adrien Rabiot, juste avant la pause sur une frappe du gauche (45e+6). À ce moment-là, le match semblait ne pas pouvoir échapper à l’OM, qui évoluait en supériorité numérique depuis l’exclusion d’Abdelhamid Aït Boudlal, pour un geste dangereux sur Amir Murillo (31e). Beaucoup plus entreprenants au retour des vestiaires, les Marseillais ont multiplié les situations dangereuses (51e, 55e, 57e) avant que Brice Samba ne soit à nouveau sauvé par son montant sur une tête de Murillo (58e).

Alors que ni Amine Gouiri, ni Jonathan Rowe, ni Mason Greenwood, le meilleur buteur olympien de la saison passée, n’ont vraiment pesé dans le match, De Zerbi, privé de sa recrue Paixao (blessé) devant et de Facundo Medina (suspendu) en défense, a donné ses premières minutes à Timothy Weah dès le retour des vestiaires, avant de faire rentrer Pierre-Emerick Aubameyang à la 63e minute de jeu.

Des Marseillais étonnamment amorphes
Mais cela n’aura pas plus fonctionné pour les Marseillais, de plus en plus découverts derrière et qui avaient pourtant eu plusieurs alertes franches, sans conséquences (61e, 77e), pour se réveiller. Mais, trop amorphes, ils ont fini par être sanctionnés par un entrant, Ludovic Blas.

Parfaitement lancé par l’ancien marseillais Quentin Merlin, auteur d’un très gros match, l’ancien Nantais a pu ajuster facilement Rulli pour faire exploser le Roazhon Park (1-0, 90e+1). Les Rouge et Noir, sur la lancée de leur deuxième partie de saison canon, donnent déjà des maux de tête à Marseille.

S.G.S.B.

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