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On a l’impression qu’ils nous ont volé quelque chose

Battus sur le fil, à Rennes (3-1), les Lyonnais ne digèrent pas leur défaite et, surtout, les décisions arbitrales. Pour Jorge Maciel, l’entraîneur-adjoint de l’OL, Rennes aurait dû se retrouver à dix après le premier quart d’heure de jeu.

On a l’impression qu’ils nous ont volé quelque chose

Privés d’une victoire qui semblait leur tendre les bras, après l’exclusion de Tyler Morton, Lyon a "l’impression qu’on (lui) a volé quelque chose", selon son entraîneur adjoint, Jorge Maciel, après la défaite 3-1 à Rennes, dimanche, pour la 4e journée de Ligue 1. "À dix contre onze, c’était dur, cruel, frustrant, et il y a (un sentiment) un peu de révolte parce qu’on a l’impression qu’ils nous ont volé quelque chose", a déclaré le technicien en conférence de presse.

Très supérieur à son adversaire en début de match, Lyon avait ouvert le score juste avant le quart d’heure de jeu par Corentin Tolisso. "On a pas mal maîtrisé le match mais on ne l’a pas tué, c’est le regret qu’on doit avoir", a d’ailleurs reconnu Maciel en évoquant une double occasion énorme de Khalis Merah juste avant la pause ou celle d’Adam Karabec après l’heure de jeu.

Le match bascule avec l’expulsion
Si Rennes avait sensiblement haussé le ton au retour des vestiaires, Lyon n’avait pas paru vraiment menacé jusqu’à l’exclusion de Tyler Morton à un quart d’heure de la fin. Après s’être fait chiper le ballon par Kader Meïté près de la ligne de corner rennaise, le milieu de terrain anglais s’est jeté pour effectuer un croche-pied sur l’attaquant rennais alors que le ballon était déjà loin devant, ce que l’arbitre Ruddy Buquet a sanctionné d’un carton rouge direct.

"Le match bascule avec l’expulsion mais il aurait pu basculer avant", a commenté Maciel, pour qui Rennes aurait dû se retrouver à dix en première période. "À la 17e minute, il y a un carton rouge qui est clair et net pour tout le monde", a-t-il estimé en référence à une semelle très dangereuse d’Anthony Rouault sur Merah que ni l’arbitre ni la Var n’ont cru bon de revoir.

Un carton rouge réclamé
Ironie du sort, c’est le même Rouault qui a égalisé à la 80e, après une action confuse sur corner qui a entraîné une longue analyse par la Var, cette fois, avant que Meïté ne réussisse un doublé dans le temps additionnel.

"C’est bien que l’on protège les joueurs mais il faut protéger tout le monde", a ajouté Maciel au sujet de ce qu’il considère être un deux poids, deux mesures.

Réduit à dix, l'OL s'effondre à Rennes, Kader Meïté décisif

L'OL menait au score à dix minutes de la fin mais a coulé à la suite de l'expulsion de Tyler Morton (1-3). Kader Meïté, sorti du banc, a été le détonateur rennais.
Réduit à dix, l'OL s'effondre à Rennes, Kader Meïté décisif

L'OL n'avait pas encaissé un seul but lors des trois premières journées ? Il en a pris trois en quinze minutes de jeu à Rennes, sous les coups de l'entrant Kader Meïté. Le jeune attaquant breton, qui a remplacé Breel Embolo à la 69e, a été impliqué sur le cafouillage de l'égalisation (80e). Il a ensuite bénéficié d'un contre favorable face à Ruben Kluivert et d'une déviation pour donner l'avantage aux locaux (90e+3). Enfin, il a marqué de la tête, à la réception d'un centre signé Mousa Al-Tamari (90e+5).

Sous la pluie, l'OL a montré de belles choses. Les idées claires, les hommes de Paulo Fonseca ont suivi leur plan de jeu, dans leur dispositif sans véritable 9. Ils ont ouvert le score par Corentin Tolisso, trouvé dans la surface par un centre d'Ainsley Maitland-Niles (14e). Les visiteurs n'ont pas réussi à tuer le match. Le jeune Khalis Merah a gâché un contre, seul face à Brice Samba, auteur de deux parades coup sur coup (42e). L'ancien gardien de Lens a aussi mis en échec Adam Karabec (62e).

Le film du match
Boosté par l'entrée de Meïté, notamment, Rennes a poussé dans les 20 dernières minutes. Rémy Descamps s'est interposé face au jeune attaquant rennais (69e), mais son équipe a coulé par la suite. Après l'OM (0-1, lors de la première journée), c'est donc l'OL qui est tombé au Roazhon Park. La première défaite de la saison pour les Gones.

Le tournant : Le geste lunaire de Morton
Arrivé cet été de Liverpool, le Lyonnais Tyler Morton réalise un bon début de saison au milieu du terrain. De nouveau intéressant à Rennes, situé très proche de Tolisso, il a fait preuve d'une sacrée activité. Mais il a été rattrapé par son inexpérience : dépossédé du ballon par Meïté, il lui a couru après et l'a taclé de loin, par derrière. Rouge direct et double peine pour l'OL : en infériorité numérique, il a concédé l'égalisation quatre minutes plus tard.

6/9
Rennes a remporté six de ses neuf derniers matches contre Lyon en Ligue 1 (3 défaites) 

Toutes les décisions de la Commission de discipline du 3 septembre

Retrouvez les décisions de la Commission de discipline de la LFP du mercredi 3 septembre en Ligue 1.
Toutes les décisions de la Commission de discipline du 3 septembre

Trois matchs de suspension ferme et un match avec sursis
* Rabby NZINGOULA (RC Strasbourg Alsace)

Trois matchs de suspension ferme
* Sadibou SANÉ (FC Metz)

Deux matchs de suspension ferme
* Radoslaw MAJECKI (Stade Brestois 29)

Un match de suspension ferme et un match avec sursis
* CJ EGAN-RILEY (Olympique de Marseille)

Un match de suspension ferme
* Hugo MAGNETTI (Stade Brestois 29)

3e journée de Ligue 1 McDonald’s : RC Lens – Stade Brestois 29 du vendredi 29 août 2025
* Comportement de M. Éric ROY, entraîneur du Stade Brestois 29. Un match de suspension ferme de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles. La sanction prend effet immédiatement.

3e journée de Ligue 1 McDonald’s : Olympique Lyonnais – Olympique de Marseille du dimanche 31 août 2025
* Comportement de M. António Ferreira, entraîneur des gardiens de l’Olympique Lyonnais. Un match de suspension ferme et un match avec sursis de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles. La sanction prend effet immédiatement.

Le Stade Rennais ne (se) rassure pas à Angers

Angers et Lorient, ne vous y trompez pas, auront bien du mal à ne pas trembler jusqu’au bout en bas de tableau. Le constat est évident, et ce n’est pas le 1-7 concédé par les Lorientais contre Lille qui indique le contraire. Ces mêmes Merlus qui avaient fessé des Rennais trop vite réduits à neuf la semaine passée et dont la réaction était attendue, ou tout du moins espérée… On est malheureusement loin du compte.

Le Stade Rennais ne (se) rassure pas à Angers

Du côté d’Angers, dans un stade tristounet à souhait, tant dans son animation que dans son remplissage (à peine 12 000 personnes…), cela ne ressemblait pourtant pas à un enfer ou une citadelle imprenable. Et pourtant… Une nouvelle fois, comme trop souvent depuis trop longtemps, Rennes n’a jamais su accélérer, bousculer et faire mal à son adversaire, ou surprendre.

Esteban Lepaul, c’était écrit…
Du début à la fin de la rencontre, un rythme assez monotone, avec des séquences offensives bien trop timides et minimalistes pour bouger une défense angevine solide, à défaut d’être géniale. Une frappe lointaine de Quentin Merlin, une autre de Frankwoski mal repoussée, puis mal exploitée par Esteban Lepaul. C’est peu mais toujours plus que le proposition léthargique des locaux.

La curiosité du match résidait aussi en la titularisation du dernier arrivé côté rennais, Esteban Lepaul, en provenance…du SCO, où il s’entraînait encore en début de semaine.

Celle-ci est ponctuée d’un but (21') en mode renard des surfaces, ce pourquoi le club breton a choisi de le faire venir pour près de 15 M€ mais aussi d’un manque aussi flagrant que logique de repères et d’automatismes avec ses partenaires. Cependant, les appels et demandes d’intervalles permanents du nouveau numéro 9 rennais auraient mérité bien plus d’offrandes. Voilà un chantier prioritaire de la trêve.

Devant à la pause grâce à ce but mais sans vraies occasions d’alourdir la note, ni subir de rébellion angevine, les Rennais, trop scolaires, n’ont pas su se mettre à l’abri et le paient très vite, malgré une impression de main-mise sur le match.

Proches d’être punis…
Au bout de dix minutes en seconde période, youpla boom ! Propser Peter reprend de la tête au premier poteau un centre au cordeau de Yacin Belkedim et égalise. Frustrant mais pas illogique, tant l’attitude passive des rennais est une invitation à se réveiller pour les Scoïstes, bien loin de leur pseudo « dalle » légendaire.

Piqués au vif par cette égalisation, Valentin Rongier et ses coéquipiers réagissent, sans réussir à véritablement inquiéter Hervé Koffi, si ce n’est à la 72', où Quentin Merlin, décalé en position idéale, envoie tout de même une grosse frappe sortie par l’ancien gardien lensois (72').

A dix minutes de la fin, Kader Meïté est en position idéale sur un corner de Quentin Merlin mais ne trouve pas le cadre. Manque de justesse, de détermination à faire mal mais aussi de bon timing dans la prise de décision : autant de traits communs aux différentes prestations du début de saison rennais, proches d’être punis et de repartir avec un zéro pointé si M. Bollengier n’avait pas annulé pour hors-jeu une petite merveille de second but signé Lanroy Machine (76').

Une fin de mercato décisive
Face à Lorient et Angers, donc, deux candidats clairement désignés au maintien, Rennes n’a pris qu’un petit point. C’est trop peu, et clairement insuffisant pour une équipe prétendante à l’Europe. C’est aussi clairement trop peu dans le jeu, où le 3-5-2 peine toujours autant à convaincre, faute d’imprévisibilité, de panache mais aussi de technicité sur certains postes.

Alors que les dernières heures à venir du mercato annoncent une possible arrivée de Breel Embolo et un départ de Fabien Rieder, nul ne doute que les ultimes ajustements risquent de peser très lourd au retour de la trêve.

Celle-ci va en tous cas être fortement mise à profit par Habib Beye, qui a du pain sur la planche, tant pour prendre des points que pour convaincre et enfin lancer sa saison côté jeu, où il y a très clairement retard à l’allumage !

il y a encore du travail

Sur le papier, Rennes était favori. Mais ce dimanche 31 août, au stade Raymond-Kopa, les Bretons sont retombés dans leurs travers. Ils ont manqué d’intensité, de tranchant offensif… Malgré l’ouverture du score d’Esteban Lepaul — un symbole cruel pour Angers, son ancien club — Rennes n’a jamais su enfoncer le clou avant la fin de la rencontre. Elle aurait pu même être durement punie en toute fin de partie.

il y a encore du travail

Dans une ambiance morose au stade Raymond-Kopa, marquée par des tribunes clairsemées et des fumigènes protestataires contre la direction du club, Rennes ouvre le score à la 21e minute par Esteban Lepaul. Bien servi par Quentin Merlin, l’attaquant breton tacle le ballon au fond des filets face à son ancienne formation, sans célébrer. Angers réagit timidement avant la pause, mais change de visage en seconde période. Dès la 51e minute, Prosper Peter, 18 ans, égalise de la tête sur un centre précis de Belkhdim. Le SCO pousse et croit même prendre l’avantage à la 76e minute grâce à une frappe lobée splendide de Raolisoa, mais le but est refusé pour un hors-jeu de Machine.

Malgré plusieurs situations dangereuses de part et d’autre — notamment une double parade de Koffi en première période et une énorme occasion loupée par Courcoul en fin de la deuxième mitemps — le score n’évolue plus. Rennes a mieux commencé, Angers a mieux fini. Ce match nul (1-1) est logique, mais rageant pour deux formations en quête de certitudes. "On ressent de la frustration, car on a manqué d’expérience sur certaines situations. On avait quand même le contrôle du match et on s’est mis dedans un peu tout seuls. On a essayé de marquer, mais ça n’est pas arrivé. La trêve va nous faire du bien, on va pouvoir corriger beaucoup de choses pour revenir plus forts", a indiqué Fofana, au micro de Ligue1+. Rennes pointe à la neuvième place.

Angers SCO (4-2-3-1) : Koffi – Arcus, Camara, Lefort, Ekomie – Belkhdim (24’), Belkebla (cap.) – Raolisoa, Mouton (69’ Courcoul), Chérif (49’, 69’ Allevinah) – Peter (69’ Machine). Remplaçants : Zinga, Hanin, Bamba, Biumla, Capelle, Courcoul, Allevinah, Machine, Kalumba. Entraîneur : Alexandre Dujeux

Stade Rennais (3-4-2-1) : Samba – Rouault, Jacquet (31’), Brassier – Frankowski (41’), Rongier (cap.), S. Fofana (83’ Cissé), Merlin – Blas (88’ Yildirim) – Al Tamari (60’ Meïté), Lepaul (83’ Rieder). Remplaçants : Alemdar, Faye, Seidu, Nagida, Cissé, Rieder, Meïté, Mukiele, Yildirim. Entraîneur : Habib Beye

Les notes des joueurs : Samba 5 – Jacquet 4 – Rouaud 4.5 – Merlin 6 – Frankowski 3 – Brassier 5.5 – Fofana 4.5 – Rongier 5 – Blas 5.5 – Le Paul 5 – Al Tamari 2. Coach : Beye 2.5

Toutes les décisions de la commission de discipline du 27 août

Retrouvez toutes les décisions de la commission de discipline de la LFP de mercredi concernant les joueurs de Ligue 1.
Toutes les décisions de la commission de discipline du 27 août

Deux matchs de suspension ferme

* Mahdi CAMARA (Stade Rennais FC)

* Donovan LEON (AJ Auxerre)

Un match de suspension ferme et un match avec sursis

* Christopher WOOH (Stade Rennais FC)

Les arbitres de la 2ème journée de Ligue 1

Découvrez les arbitres qui officieront lors de la 2ème journée de Ligue 1

Les arbitres de la 1ère journée de Ligue 1

FC Lorient - Stade Rennais FC  (Dimanche, 15h00)
Arbitre principal : Jérôme BRISARD
Arbitres assistants : Alexis AUGER et Steven TORREGROSSA
4e arbitre : Alexandre PERREAU NIEL
Arbitres assistants vidéo : Wilfried BIEN et William LAVIS

L’énorme provocation de Rowe après son dérapage à Rennes

Non content de s’être fortement embrouillé avec Adrien Rabiot après la défaite à Rennes (0-1), l’ailier de l’OM Jonathan Rowe s’est aussi distingué par un like qui n’est pas passé inaperçu…

L’énorme provocation de Rowe après son dérapage à Rennes

Comme évoqué plus tôt dans la journée, les jours de Jonathan Rowe à l’OM semblent comptés après la défaite à Rennes (0-1). Passe encore que l’ailier ait quasiment tout loupé face aux Bretons, ce qui pourrait être d’autant plus pardonné qu’il a réalisé une bonne campagne de pré-saison, mais il s’est fortement pris le bec avec Adrien Rabiot dans les vestiaires au coup de sifflet final et l’aurait méchamment insulté. A tel point que Roberto De Zerbi a dû le recadrer devant tous ses partenaires.

Il a liké la publication de Rongier se félicitant de la victoire de Rennes sur l’OM
Comme si cela ne suffisait pas, Rowe a liké une publication très malvenue dans la soirée de vendredi. Il s’agit de celle de son ancien coéquipier Valentin Rongier, qui se félicitait de la victoire de… Rennes sur l’OM ! Vu comme tout le monde à Marseille était écœuré par l’issue de cette rencontre, l’Anglais aurait mieux fait de s’abstenir !

Avant cette partie, la direction hésitait à le vendre, lui qui bénéficie de touches en Angleterre et en Turquie. Mais après une soirée aussi catastrophique sur le terrain comme en dehors, il semble évident que l’OM n’hésitera pas à vendre Jonathan Rowe avant le 1er septembre, jour de clôture du mercato.

Le vestiaire marseillais déjà chaud après la défaite à Rennes

Mollo mollo, on n’est qu’en août.

Le vestiaire marseillais déjà chaud après la défaite à Rennes

Qui des politiciens de droite et des suiveurs de l’OM utilisent le plus souvent le mot "crise" ? Après la première défaite de la saison marseillaise, hier soir à Rennes (0-1), le vestiaire marseillais s’est expliqué. Ici Provence, avance que des "tensions" ont éclaté à la fin du match, que les hommes de Roberto De Zerbi ont disputé une heure à 11 contre 10. Les voix se sont élevées. Roberto De Zerbi aurait affirmé ceci, sans poésie : "Les autres, ils nous battent sur le terrain et nous, on rentre, on se tape ici. Vous savez ce que cela veut dire ? Que l’on a des petites couilles. Alors qu’à Marseille, on doit en avoir des grosses." Avant de conclure : "c’est la dernière fois que ça arrive." Il reste 33 matchs de Ligue 1, attention.

Gros Rowe
L’Équipe et RMC Sport parlent respectivement de "frictions" et de "tensions". Les cordes vocales des cadres ont vibré : Pierre-Emile Höjbjerg, Leonardo Balerdi et Adrien Rabiot ont dénoncé le comportement de certains de leurs coéquipiers à coups de "faut se bouger" et de"on n’a pas le droit de faire ce match". Jonathan Rowe aurait répondu à ce dernier. Les deux ont terminé tête contre tête. L’OM accueille le Paris FC la semaine prochaine.

Un vestiaire allergique à la défaite, quelle bonne nouvelle.

Le vestiaire Marseillais a explosé à Rennes

La tension était à son maximum dans le vestiaire de l’OM après la défaite à Rennes (1-0) lors de la 1ère journée de Ligue 1. De quoi craindre une union déjà fissurée alors que le championnat démarre à peine.

Le vestiaire Marseillais a explosé à Rennes

L’Olympique de Marseille abordait cette première journée de Ligue 1 avec confiance ce vendredi soir. Fort d’un mercato jusqu’à présent réussi avec des cadres conservés (Greenwood, Rabiot, Balerdi) et des renforts qui devaient apporter un plus immédiat, l’équipe de Roberto De Zerbi ne s’imaginait pas vivre une désillusion dès la première journée. Encore moins après le carton rouge reçu par les Rennais au bout de trente minutes et qui devait permettre aux coéquipiers de Pierre-Emerick Aubameyang de l’emporter sans trembler. Le scénario du match n’a clairement pas été en faveur de l’OM avec deux poteaux et un but encaissé à la 92e minute.

Mais si un tel scénario a été possible, c’est aussi car les joueurs olympiens n’en ont pas fait suffisamment au Roazhon Park. Un sentiment partagé par certains joueurs, ce qui a provoqué une énorme frustration et une ambiance électrique au retour aux vestiaires selon les informations d’Ici Provence. Le média local nous apprend que l’ambiance était pour le moins pesante dans les entrailles de l’enceinte bretonne. « Il y a de la frustration, la défaite, les nerfs s’échauffent et il y a quelques réflexions, mais rien qui a pu me choquer » raconte un témoin de la scène. Ici Provence évoque pourtant de fortes tensions et peut-être même des échauffourées physiques dans le vestiaire.

Un vestiaire déjà au bord de l'implosion ?
« On ne sait pas si certains en sont venus aux mains, mais l'on comprend assez vite qu’il s’est passé quelque chose quand on entend le traducteur de Roberto De Zerbi » écrit le média, avant de citer les propos du traducteur de l’entraîneur olympien, lequel aurait prononcé ces mots dans le vestiaire : « Les autres, ils nous battent sur le terrain et nous, on rentre, on se tape ici. Vous savez ce que cela veut dire ? Que l’on a des petites couilles. Alors qu’à Marseille, on doit en avoir des grosses » aurait prononcé l’adjoint et traducteur de Roberto De Zerbi.

« Cela prouve que des joueurs n’ont pas accepté la défaite. Surtout une défaite comme ça, cela n’est jamais arrivé » glisse un membre du club, présent dans le vestiaire de l’Olympique de Marseille après la défaite à Rennes ce vendredi. La hype de l’été, avec un documentaire immersif très apprécié et un mercato qui faisait globalement l’unanimité ont été balayés d’un revers de la main vendredi soir à Rennes. Et s’il est bien trop tôt pour parler de crise, on peut au moins dire sans trop se mouiller que l’OM est brutalement retombé de son nuage et devra réagir, à la fois sur le mercato et sur le terrain avec la réception du Paris FC dans une semaine.

Weah justifie la défaite contre Rennes

Malgré une supériorité numérique pendant plus d’une heure, l’Olympique de Marseille a concédé une défaite sur le terrain de Rennes, lors du match qui inaugurait la nouvelle saison de Ligue 1. Les Marseillais, qui espéraient débuter la saison sur une note positive, ont finalement cédé sur la plus petite des marges et repartent sans le moindre point.

Weah justifie la défaite contre Rennes

Au terme de la rencontre, le défenseur Timothy Weah n’a pas caché sa frustration face à la performance de son équipe. Interrogé au micro de Ligue 1+, il a souligné le manque de combativité du groupe en fin de match. « Ce qu’il nous a manqué ? Je pense un peu de grinta à la fin. Prendre un but quand on est un de plus, c’est inacceptable. On a mal commencé le championnat, mais il est long. J’ai confiance en tout le monde et je sais que le prochain match sera bien. On ne l’a pas fait ce soir, c’est un peu dur à accepter car on a des joueurs qui veulent gagner. On a perdu, on doit se remettre en question et travailler », a-t-il déclaré.

Cette défaite met déjà la pression sur les Phocéens, appelés à réagir rapidement afin de ne pas laisser s’installer le doute dès les premiers instants de la saison.

L'OM débute sa saison par une défaite face à un Rennes réduit à dix

Invaincu lors de la préparation, l'Olympique de Marseille a pourtant débuté son opus 2025/2026 par un résultat décevant, battu vendredi par Rennes au Roazhon Park (1-0). En supériorité numérique, les Phocéens ont touché deux fois le poteau face à des Bretons solidaires et courageux. Rennes a pu compter sur un but tardif de Ludovic Blas pour créer la surprise dès la 1re journée.
L'OM débute sa saison par une défaite face à un Rennes réduit à dix

L’an II de Roberto De Zerbi à l’OM commence par une grosse déconvenue. À 11 contre 10 pendant une bonne heure, les deuxièmes du dernier exercice de Ligue 1 ont commencé leur saison 2025-2026 par une défaite au Roazhon Park (1-0). Après avoir touché deux fois les montants, les coéquipiers de Leonardo Balerdi ont cédé sur un but de Ludovic Blas à l’entrée du temps additionnel de la seconde période, punis par leur manque global de tranchant devant.

Le film du match
Ils étaient plein d’espoir à l’orée de ce nouveau chapitre, mais les supporters marseillais, qui n’ont pas hésité à siffler, pour ceux qui était présents en Bretagne, les leurs au coup de sifflet final, sont tout de suite douchés. Ce scénario frustrant a pourtant paru se dessiner toute la soirée. D’abord au cours d’une première période où ce sont bien les visiteurs qui avaient la maîtrise du jeu mais qui ont vu les Rennais se montrer les plus dangereux, notamment par le grand homme de la soirée côté rennais, Moussa Al-Tamari (17e, 42e).

Les changements gagnants de Beye
Jusqu’au poteau trouvé par Adrien Rabiot, juste avant la pause sur une frappe du gauche (45e+6). À ce moment-là, le match semblait ne pas pouvoir échapper à l’OM, qui évoluait en supériorité numérique depuis l’exclusion d’Abdelhamid Aït Boudlal, pour un geste dangereux sur Amir Murillo (31e). Beaucoup plus entreprenants au retour des vestiaires, les Marseillais ont multiplié les situations dangereuses (51e, 55e, 57e) avant que Brice Samba ne soit à nouveau sauvé par son montant sur une tête de Murillo (58e).

Alors que ni Amine Gouiri, ni Jonathan Rowe, ni Mason Greenwood, le meilleur buteur olympien de la saison passée, n’ont vraiment pesé dans le match, De Zerbi, privé de sa recrue Paixao (blessé) devant et de Facundo Medina (suspendu) en défense, a donné ses premières minutes à Timothy Weah dès le retour des vestiaires, avant de faire rentrer Pierre-Emerick Aubameyang à la 63e minute de jeu.

Des Marseillais étonnamment amorphes
Mais cela n’aura pas plus fonctionné pour les Marseillais, de plus en plus découverts derrière et qui avaient pourtant eu plusieurs alertes franches, sans conséquences (61e, 77e), pour se réveiller. Mais, trop amorphes, ils ont fini par être sanctionnés par un entrant, Ludovic Blas.

Parfaitement lancé par l’ancien marseillais Quentin Merlin, auteur d’un très gros match, l’ancien Nantais a pu ajuster facilement Rulli pour faire exploser le Roazhon Park (1-0, 90e+1). Les Rouge et Noir, sur la lancée de leur deuxième partie de saison canon, donnent déjà des maux de tête à Marseille.

À 10 contre 11, Rennes refroidit l'OM

La saison 2025-2026 de Ligue 1 a débuté par un sacré scénario, ce vendredi soir au Roazhon Park. En supériorité numérique pendant plus d'une heure, l'OM a été incapable de prendre le dessus sur Rennes. Pire, les Bretons ont fini par l'emporter grâce à Ludovic Blas dans le temps additionnel (1-0).

À 10 contre 11, Rennes refroidit l'OM

La Ligue 1 a besoin de raconter des histoires, en voilà une pour commencer la saison 2025-2026. Elle s’est jouée au Roazhon Park et elle a eu le droit à un scénario inattendu comme le foot sait en proposer. Après un été passé dans la sérénité et le calme, l’OM a campé le rôle de la victime en ne parvenant pas à profiter de sa supériorité numérique pendant plus d’une heure et un Stade rennais, qui a joué une partition au courage et avec une organisation défensive redoutable, a fini par en profiter. Le genre de chose qui fait passer au second plan (voire un peu plus loin encore) la banderole hostile réservée au nouveau capitaine Valentin Rongier déployée par les ultras avant le coup d’envoi. Ironie du sort : ce sont deux anciens Nantais, Quentin Merlin et Ludovic Blas, qui ont fait chavirer le stade à la 91e minute et qui laisse Rennes premier leader, au moins le temps d’une drôle de soirée.

Pour l’OM, deux poteaux et puis c’est tout
Le soleil n’était pas encore tout à fait couché quand les hostilités ont commencé dans un stade plein comme un œuf et prêt à retrouver les vertiges de la compétition. Pour le début de son an II, sans Facundo Medina (suspendu) et avec deux recrues estivales dans son onze de départ (CJ Egan-Riley et Angel Gomes), Roberto de Zerbi a proposé un système ultra hybride faisant penser à celui développé par Luis Enrique chez le rival. Beaucoup de mobilité, des latéraux désireux de se caler dans l’intérieur du jeu et une certaine maîtrise face à un Stade rennais structuré et cohérent. Pour les occasions chaudes, il a fallu s’armer de patience, le jeune Mohamed Kader Meïté collectionnant les hors-jeux et Mousa Al-Tamari ne se montrant pas assez juste (17e), pendant qu’Amine Gouiri (9e) et Mason Greenwood (13e) allumaient les timides premières mèches. Il y a eu des coups, des hommes à terre et une grande bascule : l’expulsion du jeune Abdelhamid Aït Boudlal, 19 ans, sorti au bord des larmes pour son baptême du feu en Ligue 1 (32e). Le Marocain a été rattrapé par la VAR, après avoir été coupable d’une faute très maladroite sur la cheville d’Amir Murillo et alors que Jérémie Pignard avait d’abord sanctionné Przemyslaw Frankowski d’un carton jaune.

Le match a automatiquement changé de configuration, Beye sortant Meïté pour Christopher Wooh pour conserver son assise défensive et Rennes se mettant en mode dos rond. Pas avare d’efforts, Al Tamari a eu le temps gâcher une belle cartouche (42e) et un OM parfois un peu trop ronronnant a dû appuyer sur le champignon. C’est ce qu’a fait Mason Greenwood (38e, 39e, 41e), détonateur sur la plus grosse occasion du premier acte, une frappe puissante et placée sur le poteau signée Adrien Rabiot (45e+5). Les supporters rennais ont pu profiter de la pause en se disant que la suite serait longue, très longue, mais les Marseillais ont aussi peut-être fini par se dire que le chronomètre filait trop vite dans une seconde période où ils se sont longtemps cassés les dents sur une équipe bretonne courageuse et organisée.

Blas enfile la cape
L’entrée en jeu de Timothy Weah dès le retour des vestiaires à la place de Geoffrey Kondogbia n’a pas permis à l’OM de déstabiliser une défense adverse contrant tous les ballons et ne crachant pas sur un peu de réussite, quand Murillo, encore venu à l’intérieur, a trouvé le poteau de la tête sur un centre d’un Jonathan Rowe pourtant brouillon (58e). Il y en a eu une autre de Højbjerg au-dessus (63e), une reprise karaté de Leo Balerdi captée par Samba (66e) et un tir dans la niche du portier rennais pour Amine Gouiri (69e), loin de ses standards de la fin de saison dernière.

En vérité, les Marseillais en ont fait trop peu et ont manqué d’étincelles pour briser le bloc breton, où il y avait toujours un immense Jérémy Jacquet, un solide Anthony Rouault et tous les autres, jusqu’au Jordanien Al-Tamari, qui ne s’est jamais arrêté de courir et qui a manqué des balles de contre avec Seko Fofana. Le retour de Pierre-Emerick Aubameyang et les jeunes Vaz et Bakola n’ont rien changé à l’histoire que Rennes s’est chargée d’écrire en entrant dans le temps additionnel. Merlin a lancé Blas, qui a profité du mauvais positionnement de Balerdi pour se présenter devant Rulli et faire tomber la pièce du côté des locaux (1-0, 90e+1). La douche froide pour l’OM, la chaleur pour Rennes et le début d’une saison qui aura encore d’autres histoires à partager.

Rennes (5-3-2) : Samba – Rouault, Jacquet, Aït Boudlal – Frankowski (Nagida, 85e), Rongier, Rieder (Camara, 64e), Fofana (Blas, 85e), Merlin – Al-Tamari (Salah, 84e), Meïté (Wooh, 37e). Entraîneur : Habib Beye.

OM (4-2-3-1) : Rulli – Egan-Riley, Balerdi, Kondogbia (Weah, 46e), Murillo (Garcia, 78e) – Gomes (Bakola, 86e), Højbjerg – Greenwood, Rabiot, Rowe (Aubameyang, 63e) – Gouiri (Vaz, 86e). Entraîneur : Roberto De Zerbi.

À 10 contre 11 pendant une heure, Rennes surprend l'OM dans le temps additionnel en ouverture de la Ligue 1

En infériorité numérique depuis la 31e minute, Rennes s'est imposé contre l'OM (1-0) dans le temps additionnel grâce à un but de Ludovic Blas, lors de la première journée de Ligue 1. Les Phocéens ont touché à deux reprises le poteau droit de Brice Samba.
À 10 contre 11 pendant une heure, Rennes surprend l'OM dans le temps additionnel en ouverture de la Ligue 1

Le match : 1-0
Cette ouverture de la saison entre un Stade Rennais revanchard et un Olympique de Marseille toujours ambitieux nous a longtemps laissés sur notre faim. En attendait-on trop ? Toujours est-il qu'il a fallu patienter jusqu'au temps additionnel pour voir un but, et pour les locaux, alors qu'on voyait davantage l'OM finir par l'emporter.

Les Phocéens ont donc été battus d'entrée et il est encore trop tôt pour tirer des enseignements affirmés, car ils n'ont pas fait un mauvais match, malgré les huées de leurs nombreux supporters, au coup de sifflet final. Mais il leur aura manqué l'essentiel, l'efficacité.

Le film de Rennes-Marseille
D'ailleurs, la première demi-heure fut assez stérile avec des Rouge et Noir acceptant la domination de leurs hôtes. Venons-en donc directement à la demi-heure de jeu, avec le premier fait marquant de ce match. Soit l'exclusion d'Abdelhamid Aït-Boudlal pour une intervention à retardement et sur la cheville, surtout, d'Amir Murillo (31e). L'arbitre Jérémie Pignard dut consulter le VAR pour prendre la bonne décision, le geste du Marocain étant non maîtrisé et dangereux.

Dans un 4-2-3-1 se muant en 3-4-3 en phase offensive, avec beaucoup de liberté laissée à son milieu, à Adrien Rabiot surtout, l'OM a affiché une grande maîtrise avec près de 74 % de possession. Seulement, elle a peiné à déboucher sur du concret, offensivement. C'est à l'approche de la pause que Mason Greenwood a (re) trouvé des jambes.

L'international anglais a frappé (38e, 41e), centré (39e) et accéléré pour Rabiot, dont le tir du gauche, arrêté, a fracassé le poteau gauche de Brice Samba (45e + 6).

Les Rennais, en infériorité numérique, n'ont évidemment pas changé de plan de jeu dans un 5-3-1, laissant Mousa Al-Tamari seul en pointe. La vitesse du Jordanien aurait pu payer, à la 17e minute, déjà, puis quand il s'est une nouvelle fois heurté à Geronimo Ruli (42e).

5
Marseille restait sur cinq victoires sur ses cinq derniers matches d'ouverture d'une saison de Ligue 1, soit la plus longue série en cours. Elle a donc pris fin, ce vendredi, au Roazhon Park.

Mais ce sont les Olympiens qui ont repris leur marche en avant, en seconde période, avec la rentrée de Timothy Weah à la place de Geoffrey Kondogbia. L'international américain a vu son centre repris par la tête de Murillo, qui a trouvé le poteau, à son tour (58e).

La rentrée de Pierre-Emerick Aubameyang peu après l'heure de jeu (63e) a poussé Amine Gouiri à gauche, ce qui a permis à l'international algérien de se mettre enfin, un peu, en évidence (69e). Cette attaque-défense aurait mérité certainement un peu plus d'imagination de l'OM, qui s'est enferré sur un bloc rennais d'une solidarité à toute épreuve.

Et ce qui arrive parfois est arrivé pour les Marseillais, pris dans leur dos à force de jouer très haut. Ils ne sont pas méfiés du ballon de Quentin Merlin pour Ludovic Blas qui, tout en touché, est allé battre Rulli (90e + 1). Cruels pour eux, mais pas immérité pour de vaillants Rennais.

Le joueur : Blas des as
Les derniers propos de son entraîneur n'étaient pas très élogieux à son endroit, certainement parce qu'il n'avait pas réussi une très bonne préparation. Lors de la dernière sortie amicale, le gaucher était remplaçant, Fabian Rieder lui ayant été préféré. Ce fut le cas encore, ce vendredi, même si le Suisse avait une position reculée. L'ancien Nantais a finalement remplacé Seko Fofana, éreinté, et en position axiale haute, c'est lui qui est allé, sur un service de Quentin Merlin, offrir la victoire du courage aux Rennais, dans le temps additionnel (90e + 1).

Un match sous haute surveillance

Ce soir à 20h45, près de 30 000 supporters chanteront pour leurs équipes, à l'occasion de la première journée de Ligue 1.
Un match sous haute surveillance

L’affiche est belle. Débuter la saison footballistique avec un adversaire comme l’OM séduit les fans… et ne fait pas peur aux joueurs. Ce vendredi 15 août, la logistique est dense pour un match à guichets fermés.

Il n’y aura pas les cigales… mais les Marseillais seront bien là. A l’occasion du match Stade Rennais – OM ce soir à 20h45, tout est en place pour une rencontre sereine. Pas la peine d’espérer décrocher un billet in extremis, les ventes sont closes depuis longtemps. "Nous accueillerons 28 500 supporters rennais, et 1250 marseillais", confirme Morgane Zeli pour le Roazhon Park.

La préfecture serre la vis

Hors de question de tolérer d’éventuels débordements pour la préfecture d’Ille-et-Vilaine. "En raison du risque avéré de troubles à l’ordre public liés à la rencontre de football, le préfet a pris des mesures de restriction temporaire pour protéger les personnes et les biens", indiquent ainsi les services de l’État, qui se disent inquiets "du comportement violent de certains supporters lors des déplacements de l’Olympique de Marseille". Le Kop rennais est également dans la ligne de mire, puisque la préfecture précise : "Nous avons décidé d’encadrer la venue des supporters marseillais, compte tenu de la détérioration des relations entre les supporters "ultras" de Rennes et de Marseille depuis plusieurs années."

Ainsi, il sera interdit de porter les couleurs de l’OM sous quelque forme, dans toute la commune de Rennes (hors stade) de 9h à 23h59 ce vendredi. Sur la même plage horaire, les fumigènes, pétards, pancartes ou tifos seront interdits, partout dans Rennes y compris dans l’enceinte du stade de la Route de Lorient.

Les fans phocéens en direction du stade en transports seront escortés jusqu’aux tribunes par les forces de l’ordre, fortement mobilisées pour l’occasion. "Tout supporter marseillais qui se rendrait au Roazhon Park sans s’être présenté à un point de rendez-vous fixé par la préfecture se verra refuser l’entrée", promet le préfet dans un communiqué.

Côté Stade, la sécurité sur le qui-vive

"En complément des mesures de la préfecture, nous sommes sur un dispositif important", confie le staff du Stade Rennais. Pour l’occasion, Environ 550 stadiers seront présents, sur un total de plus de 1100 personnes mobilisées.

"Nous travaillons sur la sécurité de ce match depuis le 30 juillet, date de notre première réunion préfectorale", explique Pierre Juhel, Stadium manager. "Nous avons ainsi défini le cadre de la rencontre, l’encadrement et le volume de supporters visiteurs ainsi que les mesures restrictives éventuelles", ajoute-t-il. A noter que la concertation est complète, car le club visiteur y participe.

Cette réunion permet de poser les jalons de la coordination avec les forces de l’ordre, dégageant les responsabilités claires et définies de chacun. "Ainsi, la police nationale assurera la sécurisation de la voie publique et l’acheminement des équipes, des supporters adverses (avant et après match), alors que la sécurité à l’intérieur du stade (à partir des portes et de la palpation de sécurité) est de la responsabilité du club", précise Pierre Juhel. Sauf requête exprimée par le Roazhon Park, la police n’intervient pas dans le stade.

1250 Marseillais en déplacement

Quelque 1250 supporters bleus et blancs tenteront ce soir de chanter plus fort que les rouges et noirs. Sur leurs réseaux sociaux, les Tifosis sont humbles et déclarent "Rennes n’est jamais un déplacement simple pour l’OM". Et rappellent que "Sur les 10 derniers déplacements au Roazhon Park en Ligue 1, nos Olympiens ont un bilan de 5 victoires, 1 nul et 4 défaites".

Pratique : Coup d’envoi de la première journée de Ligue 1 McDonald’s : Stade Rennais F.C. / Olympique de Marseille à 20h45.
Le village animation autour du stade sera ouvert de 18h45 à 20h45 et mettra à disposition structures gonflables (tir de précision, arène 1vs1, foot bowling, trick shot, foot roulette), multi-buts, pot Malo, parcours technique, borne selfie, sculpture de ballons…

S.G.S.B.

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