Non transféré au Stade Rennais cet hiver, car déclaré au cœur du projet par les dirigeants du Stade Brestois, le milieu de terrain se dit "sans regrets".

Il y a peut-être eu de la frustration après votre non-transfert à Rennes et elle ne s’est jamais manifestée sur le terrain…
C’est quoi le plus important dans le monde du football ? C’est le terrain, il n’y a que ça de vrai. Et moi je n’ai plus besoin de parler de cet épisode, ça deviendrait un manque de respect pour le club à force d’en parler. On l’a assez fait. Moi ce qui a toujours compté c’est le terrain et je pense que j’ai prouvé qu’il n’y avait pas de digestion ou de regrets à avoir. Du moment que les performances sont là, il n’y a plus besoin de parler du reste.
Vous avez tout de même compris la position du Stade Brestois sur le moment ?
Je me suis déjà exprimé sur ce sujet, J’ai dit tout ce que j’avais à dire, je n’ai plus rien à ajouter.
Vous avez été déclaré intransférable cet hiver car “au cœur du projet” brestois. C’est flatteur ?
C’est toujours positif d’entendre ça, ça veut dire qu’on compte sur vous. J’essaie de le rendre sur le terrain, de leur donner raison et leur donner satisfaction et c’est ce que j’ai toujours essayé de faire. Mouiller le maillot, on peut être bon ou pas mais il faut toujours tout donner, je pense que c’est aussi l’esprit brestois, c’est aussi mon état d’esprit.
Vous avez pu donner le sentiment d’être retenu contre votre gré…
Ce sont des conclusions que font les gens. Je n’ai jamais dit qu’on ne faisait pas une saison exceptionnelle, que je ne me sentais pas bien ici, je n’ai jamais parlé de tout ça. J’ai toujours dit que j’étais très bien ici, que c’était une seconde famille, que Brest quoi qu’il arrive, sera toujours marqué à vie par rapport à ce que j’ai vécu personnellement. Il n’y a pas besoin d’en rajouter. Quoi qu’il arrive, les gens parleront toujours. Moi c’est pour ça je n’en parle même plus et je pense que ça a assez fait le tour des médias. Moi en plus je suis un joueur qui n’aime pas trop m’exposer sur les polémiques, je pense que j’ai passé l’âge pour ça. Moi je ne me concentre que sur le terrain. Si les gens après ne sont pas contents, ce n’est pas mon problème. À partir du moment où je suis irréprochable sur le terrain, c’est bien ce qui est le plus important.
Après votre belle première partie de saison, vous attendiez-vous à une offre aussi importante et soudaine ?
Je ne m’y attendais pas. J’avais même dit à mes agents de ne pas m’appeler car cela ne servait à rien, car je savais que j’allais peut-être recevoir des appels. Moi, j’avais autre chose à gérer. J’attendais une fille à cette époque-là. Ma femme était en train d’accoucher donc j’avais dit carrément on coupe le téléphone. Après c’est sûr il y a des choses et des sommes qui dépassent certaines limites. Mais je le répète, je suis à Brest, je suis très bien, très content d’être ici. Je l’ai encore prouvé ce week-end.
Il va y avoir un été, il risque d’y avoir d’autres sollicitations…
(Il sourit). Je ne sais toujours pas où je pars en vacances. Je n’ai toujours rien booké. C’est la grande question. Avec un enfant en bas âge, on est en train d’étudier les possibilités. J’espère en tout cas que la météo sera meilleure qu’à Brest, je vous aime bien mais la météo ici…
Est-ce que vous avez discuté avec le président d’un bon de sortie cet été ?
Non. Il n’y a pas eu de discussion. Rien du tout.