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Pourquoi Warmed Omari s’est-il énervé à la fin de la demi-finale contre le PSG ?

Le Stade Rennais s’est incliné contre le Paris Saint-Germain, mercredi 3 avril (1-0), en demi-finale de la Coupe de France. Une rencontre à l’issue de laquelle les esprits se sont échauffés, notamment du côté de Warmed Omari.

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Warmed Omari n’a définitivement pas vécu la meilleure des soirées, mercredi 3 avril, au Parc des Princes. Alors que le Stade Rennais a laissé échapper une place en finale de Coupe de France face au Paris Saint-Germain (1-0), le défenseur central est directement impliqué sur le but de Kylian Mbappé, puisqu’il a détourné dans ses cages la frappe du Parisien. Quelques instants plus tôt, il avait déjà été à l’origine du penalty accordé au PSG, et arrêté par Mandanda devant Mbappé.

Mais la fin de la rencontre a aussi été agitée pour Warmed Omari. Le Rennais est complètement sorti de ses gonds après le coup de sifflet final. Semblant vouloir s’expliquer avec Kylian Mbappé, apparemment après un chambrage de la part du capitaine des Bleus, Omari a dû être retenu par plusieurs de ses coéquipiers, dont Arthur Theate et Alidu Seidu.

Interrogé sur cet épisode, Julien Stéphan a botté en touche. "Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Je peux parler du match, de ce que j’ai vu, de ce que j’ai maîtrisé. Le reste, je ne peux pas vous dire." L’entraîneur rennais a tout de même reconnu au micro de beIN Sports qu’il y avait eu "un peu d’énervement".

Mandanda sera titulaire contre le PSG en Coupe de France

Selon Le Parisien et L’Equipe, Julien Stéphan, entraîneur du Stade Rennais, va titulariser Steve Mandanda (39 ans) en demi-finale mercredi face au PSG (21h10) alors qu’il avait aligné sa doublure Gauthier Gallon lors des tours précédents dans la compétition.
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Fini le turnover dans le but rennais en Coupe de France. Selon Le Parisien et L’Equipe, Julien Stéphan va titulariser Steve Mandanda lors de la demi-finale entre le PSG et Rennes, mercredi (21h10) au Parc des Princes. Une première pour le capitaine rennais cette saison dans la compétition puisque Gauthier Gallon (30 ans), sa doublure, avait disputé les quatre matchs précédents dans leur intégralité. Arrivé de Troyes l’été dernier, Gallon était titulaire à Guingamp (0-2) en 32es, face à Marseille (1-1, 9 t.a.b. 8) en 16es, à Sochaux (1-6) en 8es, puis contre Le Puy (1-3) en quarts de finale.

Brillant lors de son dernier match au Parc
Celui qui avait fêté sa première apparition avec Rennes en Ligue Europa face au Panathainaïkos (3-1, Mandanda avait déclaré forfait en raison d’une blessure à un genou), le 9 novembre 2023, retrouvera le banc au Parc des Princes, mercredi. Selon Le Parisien, Gallon a été prévenu de ce choix très rapidement par le staff qui n’a pas voulu ménager le suspense.

La belle forme de l’ancien international français (35 sélections), retraité des Bleus depuis la dernière Coupe du monde 2022, a certainement pesé, quelques semaines après son erreur face à Lorient. Il a encore signé plusieurs arrêts décisifs à Strasbourg dimanche (2-0) malgré la défaite lors d’un non-match de ses partenaires.

Il avait aussi brillé lors de la dernière visite de Rennes au Parc des Princes, le 25 février 2024, achevée par un match nul au goût très amer (avec un penalty très discuté de Gonçalo Ramos dans le temps additionnel). Avant cela, il avait multiplié les arrêts face aux attaquants parisiens.

Arrivé à Rennes en 2022, après 13 ans passés à Marseille, l’ancien joueur du Havre est devenu un cadre dans la capitale bretonne. Il a même été promu capitaine à la place de Benjamin Bourigeaud après la nomination de Julien Stéphan comme entraîneur en remplacement de Bruno Genesio en novembre dernier.

Sous contrat jusqu’en 2025, Mandanda vise aussi, avec Rennes, le premier sacre de sa carrière en Coupe de France. Il avait disputé une finale en 2016 avec l’OM perdue… face au PSG (4-2).

Pourquoi le Stade Rennais va sortir le PSG en demi-finale

Ce mercredi 3 avril, le Stade Rennais se déplace au Parc des Princes pour défier le PSG en demi-finale de Coupe de France. Bien sûr, les Rouge et Noir ne seront pas favoris, loin de là. Pourtant, les Bretons ont des atouts en poche. Voici quatre raisons d'y croire.

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Trois jours après son "match raté", selon les propres mots du coach Julien Stephan, à Strasbourg en championnat, le Stade Rennais va affronter l’ogre, le Paris-Saint-Germain, en demi-finale de la Coupe de France (le mercredi 3 avril à 21h10 sur France 3).

Ce match semble quasi impossible à gagner, face à des joueurs du calibre de Kylian Mbappé, Lucas Hernández ou l’ex-rennais Ousmane Dembélé, entre autres. Qui plus est, la rencontre se disputera au Parc des Princes, l’antre des Parisiens.
La France du football voit déjà le PSG en finale. Il n’y a guère que les Bretons, voir que les Rennais, à croire à une qualification des « Rouge et Noir ».

Et ils ont raison. Voici pourquoi.

Parce que le Stade Rennais reste sur une retentissante victoire aux tirs au but contre elle PSG, en finale, en 2019.
Chaque supporter rennais s’en rappelle comme si c’était hier. Leur club avait alors remporté la Coupe de France en renversant le score en finale (2-2, victoire aux TàB 6-5), face au PSG de M’Bappé, Neymar ou encore Cavani.
À la tête de l’équipe bretonne à l’époque, un certain Julien Stephan. Le même coach qu’aujourd’hui. Et dans l'entre jeu, déjà, Benjamin Bourigeaud.

Parce que le PSG aura la tête à la Ligue des champions
Depuis le temps que Paris, version qatari, est obnubilé par cette compétition, elle aura à cœur de lui donner la priorité, et n’alignera peut-être pas ses meilleurs joueurs, ou ses joueurs ne joueront peut-être pas tous les coups à fond face aux Bretons.

Parce que le Stade Rennais a besoin de la Coupe de France pour se qualifier en Ligue Europa
Après sa défaite surprise à Strasbourg ce dimanche 31 mars, le Stade Rennais s’est compliqué la tâche dans sa course à une qualification pour la Coupe d’Europe via le championnat. L’équipe rennaise devra donc tout donner en Coupe de France pour remporter la compétition et ainsi obtenir son premier sésame pour l’Europe. Il faudra gagner deux matches, pas plus.

Parce que le dernier PSG-Rennes a été plutôt à l'avantage des Rouge et Noir.
Le 25 février dernier, en championnat, les Bretons se sont montrés largement à la hauteur, pour ne pas dire supérieurs aux Parisiens et auraient dû l’emporter si le PSG n’avait pas égalisé à la... 97 e minute sur un pénalty litigieux.
Donc, si comme nous, vous préférez ne retenir que ces côtés positifs, il ne vous reste plus qu'à encourager les hommes de Julien Stephan mercredi soir au Parc des Princes ou devant France 3.

Ruddy Buquet au sifflet du choc PSG-Rennes

Le Stade Rennais se déplacera à Paris pour disputer une demi-finale de Coupe de France face au PSG. Ce match sera arbitré par Ruddy Buquet, un nom qui rappelle de bons souvenirs aux Bretons.

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Ruddy Buquet officiera en tant qu'arbitre pour la demi-finale de la Coupe de France entre le Paris-Saint-Germain et le Stade Rennais. Est-ce un signe pour les Bretons ? Il y a cinq ans, c'était déjà lui qui avait arbitré la finale de la Coupe de France 2019 lors de laquelle le SRFC avait triomphé face aux Parisiens (2-2, 6-5 aux t.a.b). Un détail qui ne manquera pas de réjouir les Rennais avant leur déplacement au Parc des Princes le 3 avril prochain. D'autant plus que les joueurs parisiens auront joué le "Classico" contre l'Olympique de Marseille le week-end précédent et disputeront un match crucial en Ligue des Champions le mercredi 10 avril contre le FC Barcelone à l'occasion des quarts de finale de la compétition. Une rencontre donc déterminante tant pour la saison des Bretons que pour celle des Parisiens.

Calendrier de la Coupe de France 2024-2025

La FFF a communiqué le calendrier général de la Coupe de France pour la saison 2024-2025.

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  • 32es de finale : samedi 21 décembre 2024 (entrée des clubs de L1)
  • 16es de finale : mercredi 15 janvier 2025
  • 8es de finale : mercredi 5 février 2025
  • Quarts de finale : mercredi 26 février 2025
  • Demi-finales : mercredi 2 avril 2025
  • Finale : samedi 24 mai 2025

La finale de la 107e édition se jouera à Lille

Dans un communiqué, la Fédération Française de Football annonce que la finale de la Coupe de France se jouera à la Decathlon Arena - Stade Pierre-Mauroy de Lille, le samedi 25 mai prochain.

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On connaît le stade de la finale de la Coupe de France 2023-2024. Dans un communiqué, la Fédération Française annonce que "le Comité exécutif a désigné la Decathlon Arena - Stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq, près de Lille (Nord/Hauts-de-France), pour être le théâtre de la finale de la 107 édition de la plus belle des compétitions de football." L’enceinte nordiste dispose d'une capacité de 50 100 places et est équipée d'une toiture amovible. L’instance précise que la rencontre, qui sera à suivre en direct sur Foot-National, sera précédée de la 70e finale de la Coupe Gambardella-Crédit Agricole, organisée en lever de rideau.

Une finale historique
La Fédération Française de Football ajoute que "Lille deviendra en effet la première ville de province à recevoir la finale de la Coupe de France depuis le coup d'envoi de l'épreuve en 1917-1918." Pour rappel, l’événement a été délocalisé du fait des travaux de préparation aux Jeux olympiques au Stade de France.

Govou tacle le Stade Rennais et un de ses fans qui juge sa carrière

Le consultant a sèchement répondu à un internaute qui le rabaissait sur les réseaux sociaux suite à la polémique le Puy Foot vs Rennes.
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Ce jeudi soir en Coupe de France, le Stade Rennais s'est qualifié pour les demi-finales de la compétition en battant le Puy Foot 43 sur le score de 3 buts à 1. Pour l'occasion, l'AS Saint-Etienne avait prêté son stade de Geoffroy Guichard afin de que la fête soit plus belle. Au final, ce sont plus de 40 000 personnes qui étaient présentes pour assister à cette rencontre certes déséquilibrée sur le papier mais qui aura quand même donné du spectacle. Problème, au sortir de cette rencontre, certains chez le Puy Foot 43 ont déploré l'attitude de Rennes, qui serait parti avec une partie de la recette générée par ce quart de finale alors qu'il est de coutume de laisser l'argent au club amateur.

Si les Bretons s'en sont montrés surpris, la polémique ne désenfle pas.

Polémique sur la recette après le Puy Foot et le Stade Rennais
Ces dernières heures, via un communiqué, le Stade Rennais indiquait notamment : "C’est avec stupéfaction et une totale incompréhension que le Stade Rennais F.C. a pris connaissance des déclarations de membres de la direction du Puy Foot 43. Soutenant le Football amateur, le SRFC, comme il l’avait déjà fait au tour précédent avec le FC Sochaux (lequel l’avait chaleureusement remercié), a une nouvelle fois reversé sa part de la recette du match de coupe de France au Puy Foot 43, ne gardant qu’une somme couvrant strictement les dépenses de son déplacement à St-Etienne. Ce geste amical nous semblait pouvoir être salué. Mais ce n’est pas le cas. Cela nous semble d’autant plus regrettable que les dirigeants auvergnats n’ont pas jugé opportun d’accueillir leurs homologues rennais comme le veut la tradition".

Mais pour le club rhodanien, tout la recette aurait dû être donnée. De quoi aussi choquer Sidney Govou, qui a posté : "Je ne suis pas pour le procès des réseaux.Ca en dit long sur le rapport entre pros et amateurs .Je ne pense pas qu’ils se rendent compte de leur geste et de l’impact que ça a sur une équipe amateur.Mais bon, comme tu l’as dit mon pote, quelle belle soirée".

Govou se paye un fan breton
Un internaute a alors rétorqué : "Sidney Govou non seulement il n’a jamais été un très grand joueur mais en plus il est tellement nul comme commentateur. Cerise sur le gâteau, il tolère l’incitation à la haine pire consultant foot ever ! T'es ridicule". Loin de se laisser démonter, l'ancien de l'OL a alors répondu sans sourciller : "J’ai plus de titre et plus de matchs en LDC que ton club mais c vrai j’étais nul. Non mais sérieux j’aime bcp Rennes! C peut être le cœur qui parle. Je suis né et j’ai grandi au puy ! Sans rancune". Voilà qui est clair et qui a eu le mérite de faire réagir par la suite.

Le président du Puy espère que Rennes va finir par laisser toute la recette de Coupe de France

Le Stade Rennais a battu l’équipe du Puy-en-Velay (3-1) ce jeudi lors des quarts de finale de Coupe de France. Le président du club de National 2 a partagé auprès de RMC Sport sa frustration après avoir vu Rennes ne pas laisser toute sa part de la recette. Mais Christophe Gauthier espère encore du changement de la part de la direction bretonne.
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Après Lyon et Valenciennes, en attendant l’affiche PSG-Nice, Rennes a tranquillement sécurisé sa qualification pour les demi-finales de Coupe de France ce jeudi. Victorieux du Puy lors d’une rencontre disputée au stade de Geoffroy-Guichard à Saint-Étienne (1-3), le club breton s’est ensuite attiré les foudres de son hôte, pensionnaire de National 2 (D4) en ne laissant pas l’intégralité de la sa part de la recette comme l’a dénoncé le directeur financier du petit poucet de la compétition.

Comme lors du tour précédent face à Sochaux (1-6), Rennes semble avoir laissé une majeure partie de ce qui lui revenait face au Puy après avoir toutefois déduit ses frais de déplacement. Joint vendredi par RMC Sport, le président ponot Christophe Gauthier a regretté cette décision des Rennais mais espère encore une volte-face.

"Incontestablement, c’est inadmissible si c’est amené à se concrétiser comme ça", a estimé le dirigeant au lendemain de l’élimination des siens. "Moi je reste encore persuadé que la direction de Rennes va juger qu’elle a fait une erreur à travers cette décision."

Une décision incompréhensible pour le club ponot
Un peu amer après le choix breton de repartir en ne laissant pas toute la recette, le président du club du Puy a rappelé qu’il aurait simplement pu inverser le tirage pour se déplacer à Rennes lors du quart de finale de Coupe de France dès lors que le stade ponot n’a pas été validé par la FFF. Mais à la place, il a voulu en faire profiter la région en jouant à Saint-Étienne.

"C’était le choix le plus simple d’aller à Rennes mais j’ai voulu faire plaisir à un département, à une région. Aujourd’hui, je me rends compte que la récompense est maigre", a encore pesté Christophe Gauthier auprès de RMC Sport. "La décision du Stade Rennais m’interpelle beaucoup et je ne comprends pas pourquoi."

Le président au puy s'en prend lui aussi à Rennes

Le président du Puy Foot 43 Christophe Gauthier s'en prend lui aussi au Stade Rennais, après la décision du club breton de prendre une partie de la recette du quart de finale de Coupe de France disputé à Saint-Étienne, ce jeudi.

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Décidément, la décision passe mal du côté du Puy. Au lendemain du quart de finale de Coupe de France (1-3) disputé à Saint-Étienne, le Stade Rennais a effectivement décidé de prendre une partie de la recette de la rencontre. Au grand dam des Ponots donc. Après le directeur financier Philippe Thiebault, c'est cette fois-ci le président du pensionnaire de National 2 Christophe Gauthier qui est monté au créneau pour dénoncer et clamer sa frustration. "Incontestablement, c’est inadmissible si c’est amené à se concrétiser comme ça. Moi je reste encore persuadé que la direction de Rennes va juger qu’elle a fait une erreur à travers cette décision", a ainsi estimé le dirigeant auprès de RMC Sport ce vendredi 1er mars.

Pour Gauthier, Rennes va revenir sur sa décision
"La décision du Stade Rennais m’interpelle beaucoup et je ne comprends pas pourquoi", a ensuite insisté Christophe Gauthier, pour qui le club professionnel devrait obligatoirement délaisser l'intégralité de la recette au club amateur. "C’est incontestablement une règle qui devrait s’imposer quand un club pro rencontre un club amateur. Il ne devrait même pas y avoir de discussion pour ça. D’autant plus que le club amateur a déboursé 180.000 euros pour accueillir le Stade Rennais parce que le stade du Puy ne pouvait accueillir cette rencontre. Rien que pour ça, cela aurait dû interpeller tout le monde", a ajouté le président auvergnat. Et ce dernier d'espérer : "Je crois que jeudi (hier, ndlr), c’est plutôt une faute de certains dirigeants présents à Geoffroy-Guichard plutôt qu’une décision de la direction de Rennes qui, à mon avis, va réfléchir sur cette décision et va revoir sa copie".

Vainqueur du Puy, Rennes, c’est carré

Vainqueur en 2019, le Stade Rennais est de retour dans le dernier carré de la Coupe de France. À Geoffroy-Guichard, où le Petit Poucet, le Puy (N2), avait dû se délocaliser, les partenaires de Benjamin Bourigeaud ont été sérieux.

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Coupe de France (quarts de finale). Le Puy-en-Velay (N2) - Rennes : 1-3
Le Stade Rennais a rapidement pris les devants face au Puy (N2), grâce à la tête puissante de Théate, coupant le corner de Bourigeaud (0-1, 9’). Si le même Bourigeaud manquait le cadre sur une demi-volée (22’), les Ponots n’étaient pas du tout ridicules, offrant de la résistance et osant. La frappe de Meyer était bien repoussée par Gallon (26’). Beneddine expédiait, lui, au-dessus son essai après une séquence collective aboutie (36’).

Le Stade Rennais privé de ses supporters pour le quart de finale de la Coupe de France ?

Sanctionné d’une fermeture de parcage visiteur ce mercredi, le Stade Rennais risque de devoir jouer son quart de finale de Coupe de France sans supporters, le 29 février, face au Puy.

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Dans le rapport hebdomadaire de la commission de discipline de la LFP, ce mercredi soir, outre la suspension du Brestois Steve Mounié, figure une autre décision concernant un club breton. Il s’agit du Stade Rennais, sanctionné suite à des incidents en tribunes lors du déplacement au Havre, le 11 février. Pour des jets de fumigènes juste avant le coup d’envoi et pendant le match, qui avaient perturbé la retransmission TV, le SRFC a écopé d’une fermeture de l’espace visiteurs pour un match ferme ainsi que d’une amende de 80 000 euros.

La sanction ne prenant effet que le 27 février, le club bretillien devrait, en toute logique, se déplacer sans ses supporters le 29 février lors du quart de finale de Coupe de France face au Puy, qui se jouera au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Étienne.

Le Puy Foot choisit le Chaudron

Le Puy Foot 43 a annoncé ce mercredi matin qu'il avait fait le choix du stade Geoffroy Guichard pour la réception du Stade Rennais, le 29 février prochain.
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Le Puy Foot avait le choix de jouer en Bretagne ou de louer le Chaudron. Ce dernier se loue 250 000 euros normalement mais les Ponots avaient eu un "prix d'amis" à 150 000 euros. Maintenant, l'objectif est de rentrer dans les frais.

C'est le choix du coeur

Après cinq jours de négociations avec Saint-Étienne Métropole (propriétaire du stade) et l'ASSE (qui profite d'un bail d'exclusivité pendant 12 ans), les dirigeants ponots sont parvenus à leurs fins.

Leur prévisionnel est basé sur la vente de 15 à 17 000 places pour cette rencontre de quart de finale de la Coupe de France. Et le président du Puy-Foot, Christophé Gauthier savoure la fin des négociations : "C'est le choix que l'on avait fait au départ. On espère maintenant une belle fusion entre Altiligériens et Ligériens pour cette rencontre. Car même si les Stéphanois ne nous doivent rien, les habitants de Haute-Loire ont toujours supporters l'ASSE, ce serait donc beau de voir les Ligériens nous supporter", espère Chritophe Gauthier.

Le Puy (N2)/Stade Rennais (Ligue 1), le jeudi 29 février à 20h45.

Le Quart de finale de Coupe de France se jouera à Saint-Etienne

Lors d’une conférence de presse exceptionnelle organisée ce mercredi matin au Stade Massot, le président Christophe Gauthier a annoncé le lieu où se disputerait le quart de finale de Coupe de France opposant Le Puy au Stade Rennais.

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Ce sera le Chaudron ! Beaucoup attendaient la nouvelle, le Quart de finale de Coupe de France face au Stade Rennais se disputera au Stade Geoffroy Guichard de Saint-Etienne, le choix du cœur pour le président Christophe Gauthier. La rencontre, programmée le jeudi 29 février à 20h45 pourra ainsi accueillir les supporters Ponots qui opteront pour la petite heure de route séparant Le Puy-en-Velay de la préfecture ligérienne.

Toutes les modalités concernant la billetterie de la rencontre seront communiquées au plus vite par le club.

Coupe de France : la prolongation supprimée à partir de la saison prochaine

À compter de la saison 2020-2021, il n'y aura plus de prolongation en cas de match nul en Coupe de France, du 1er tour aux demi-finales incluses.

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Le comité exécutif du 22 juin de la FFF a supprimé la prolongation en Coupe de France, à partir de la saison 2020-2021. « Du 1er tour jusqu'aux demi-finales incluses, en cas de résultat nul à l'issue du temps réglementaire, les équipes se départageront directement par l'épreuve des coups de pied au but, dans les conditions fixées par les Lois du Jeu », est-il inscrit au procès-verbal.

C'est la fin d'une ère pour cette compétition, où les rebondissements étaient nombreux durant ces deux périodes de quinze minutes supplémentaires.

(Source : L'équipe)

Jean Prouff, joueur et entraîneur talentueux

Jean Prouff allait toujours de l’avant. Apôtre du jeu court et de la circulation du ballon, il fut un footballeur d’un grand talent dont les percées causaient bien des ravages dans les défenses adverses. Il était capable de feintes extraordinaires et de dribbles inimitables qui lui ont valu dix-sept sélections en équipe de France. Il reste l’entraîneur emblématique du Stade Rennais, vainqueur de la coupe de France en 1965 et 1971. On l’appelait Monsieur Prouff.

Jean Prouff, joueur et entraîneur talentueux

Né en 1919, dans le Morbihan, à Peillac, Jean Prouff était fils d’un directeur de service des chèques postaux. "Il était à l’image de cette région déshéritée : rude et volontaire," écrit le journaliste Jean-Paul Ollivier. Toute sa jeunesse, il est ballotté d’une ville à une autre au gré des mutations de son père. Après un long détour par la Guinée, sa famille revient en Bretagne juste après la Première Guerre mondiale. Elle s’installe dans le Morbihan puis définitivement à Rennes.

Dans la capitale bretonne, le jeune homme prend sa première licence en 1933 au Stade Rennais Université Club où il pratique tout autant le ballon rond que l’athlétisme et le rugby à XV. Élevé par sa grand-mère, il lui en fait voir de toutes les couleurs. "La pauvre femme ne comprenait rien au football. Un jour, elle m’accueille un journal à la main : viens, ici, Jean…et de lire à haute voix : “Prouff lança deux fois Aoued dans le trou.” Et bien c’est du joli?; tu aurais pu le blesser?!"

Sportif complet, le jeune Prouff devient vite une étoile montante. Le 5 mai 1935, il est aligné en lever de rideau de la finale de la coupe de France. À défaut de jouer dans l’équipe première, le cadet "surclassé" en juniors et ses copains mettent une "raclée" au Red Star sur le score de 5 à 1. Une légende naît sous les projecteurs. Ce jour-là, Jean Prouff marque le quatrième but et profite d’une belle pagaille dans la défense parisienne pour le cinquième.

Première licence professionnelle en 1938

En 1936, à 16 ans, Jean Prouff rejoint la cité nantaise où son père est à nouveau muté. Il joue au Saint-Pierre de Nantes où là encore le jeune Breton fait des prouesses. À cette époque, il intéresse les dirigeants du foot français. et signe finalement en 1938 une licence professionnelle au SC Fives. Il joue pour la première fois en première division. Mais la Seconde Guerre mondiale mettra fin à ses espoirs.

Les Allemands l’ayant fait prisonnier, Jean Prouff se fait la belle. Dans la France en guerre, il parcourt à pied les chemins de nos campagnes, d’Épinal à Paris, soit près de 400 kilomètres. Après un détour par Saint-Pierre, il décide de rejoindre le SRUC durant la saison 1941-1942. Le 14 septembre, il joue son premier match sous les couleurs rennaises et marque son premier but contre Rouen. "À l’aile gauche, écrit José Morin dans Ouest-France, Combot et Prouff ont fait preuve d’un mordant qui peut classer cette aile comme une des meilleures de France."

Le jeune Prouff fait les beaux jours du Stade Rennais, en disputant cette année-là 16 matches. Il inscrit cinq buts au total, dont un en coupe de France contre Saint-Servan (2-1) en décembre 1941. À l’issue de la saison, le Rennais repart contraint et forcé au SC Fives, la Fédération de football obligeant tous les joueurs à retrouver leur club de septembre 1939. Dans le Nord, l’intermède sera de courte durée. Un an plus tard, il retourne en Bretagne dans l’équipe fédérale Rennes-Bretagne où il devient un élément incontournable.

Sélectionné en équipe de France

À l’été 1944, Jean Prouff est sélectionné en équipe de France face à une formation de l’armée britannique, lors d’un match non officiel. À défaut de train ou d’une voiture, le jeune Rennais enfourche son vélo pour rejoindre Paris en deux jours à peine. L’exploit lui vaut une tirade désormais célèbre de son coéquipier, Julien Darui. "T’as le culot de t’échauffer avant le match quand tu viens de te taper 300 kilomètres en vélo??" s’exclame-t-il.

En 1944-1945, le jeune footballeur entame une très belle saison sous les couleurs stadistes. Dès la première journée, le 5 septembre, il marque contre le Red Star dans une rencontre perdue par les Rennais sur le score de 5 à 2. En à peine 22 matches, il inscrira onze buts, dont trois doublés. L’une de ses réalisations restera longtemps mémorable dans le cœur des supporters rennais. Elle fut réalisée lors du 32e de finale de la coupe de France, contre Angers, le 7 janvier 1945 (3-4 après prolongation).

Entraîné par l’excellent François Pleyer, le Breton joue principalement au milieu de terrain, prêtant souvent main-forte aux attaquants. "Demi-offensif aux montées généreuses et spectaculaires, explique le journal But, l’offensive l’a toujours passionnément attiré." Durant la saison suivante, il joue 31 matches. Il inscrit sept buts et un beau doublé à Marseille, lors de la 17e journée (2 à 2). Il marque également à Lyon lors d’une rencontre où les deux équipes trouvent huit fois le chemin des buts (3-5). "De ce passé, commente Jean-Paul Ollivier, l’entraîneur parlait peu. Les derniers anciens se souviennent cependant fort bien de ce grand joueur osseux, d’une grande technique qui jonglait avec une aisance étonnante, courrait comme une gazelle et se balançait avec le ballon de façon inimitable."

À l’été 1946, Jean Prouff repart avec les Rouge et Noir. Cette saison-là, il trouve le chemin des filets quatre fois contre le Red Star, Lens, RC Paris et Bordeaux. Repéré par les dirigeants français, il est enfin sélectionné en équipe de France le 19 mai 1946. À Colombes, dans un stade complet, il lobe le gardien de l’équipe d’Angleterre, lors de la victoire française. "J’ai loupé complètement mon centre," s’excusera-t-il, à la fin du match. Durant trois ans, il forme l’une des meilleures paires de milieu du football français avec Antoine Cuissard (lui-même ancien Rennais). Il est même désigné capitaine des Bleus trois fois en 1949. Mais déçu après la débâcle de la phase éliminatoire de la coupe du monde 1950, il décide de ne plus jouer dans la formation nationale.

L’épopée du Stade de Reims

Au début de la saison 1948, Jean Prouff rempile avec le Stade de Reims. Moyennant trois mille francs (un record pour l’époque), les Rémois s’adjugent l’un des meilleurs joueurs français. Cette année-là, Jean Prouff, Albert Batteux et Robert Jonquet remportent leur premier titre en championnat de France. Reims trouve en Jean Prouff l’excellence et le professionnalisme à toute épreuve.

Au milieu de la saison suivante, le milieu de terrain retrouve ses copains, après un bref passage à Rouen. "Pour qui connaît le tempérament du fougueux stadiste, nul doute qu’il sera capable par son allant de redresser la situation", écrit le bulletin bimensuel du club de supporters en février 1951. "En tout cas, on peut être assuré qu’il donnera le meilleur de lui-même." À nouveau, cette année-là, Jean Prouff retrouve le chemin des filets six fois contre Sochaux, Nîmes, RC Paris, Sète, Strasbourg et Nancy. Il est tout aussi excellent pour sa dernière saison qui met fin à une belle carrière rennaise ponctuée par 191 matches, 20 buts à domicile et 23 à l’extérieur.

Jean Prouff devient entraîneur-joueur

En 1952, Jean Prouff (titulaire d’un diplôme de professeur d’éducation physique) devient entraîneur joueur au Stade Malherbe de Caen, évoluant en championnat de France amateur. En Normandie, il réussit l’exploit d’éliminer les Rémois en 32e de finale de la coupe de France. Fort de ses bons résultats normands, il rejoint la saison suivante l’AS Aix-en-Provence, en D2, où il obtient une bonne douzième place. "En Provence, Prouff forme une génération de footballeurs," écrit en 1953, le journaliste d’Ouest-France, Martial Fossini. Dans le Sud de la France, le Rennais retrouve son acolyte breton Henri Guérin, Luciano et Baratte tous les dimanches à La Calade. "C’est là que l’équipe aixoise vient se détendre et déjeuner avant chaque match officiel. On y déguste une chère excellente."

Dans le pays des cigales et d’Alphonse Daudet, Jean Prouff met du cœur à l’ouvrage. "Je suis bien décidé à faire confiance aux jeunes," indique-t-il. Dans le département, il inculque les bons principes à tous les pupilles et benjamins des petits clubs. "Une génération Prouff est en train de naître en Provence (…) Il nous étonnerait qu’elle ne fît pas parler d’elle," ajoute le reporter, Martial Fossini.

Fidèle à sa règle de vie, le Breton mène en Provence une vie d’ascète. "Couché à 7 heures du soir, il fait, chaque nuit le tour du cadran, et consacre les douze heures du jour qui lui restent à l’éducation physique et au football qui sont aujourd’hui comme hier sa passion." Il reste toutefois un brin nostalgique de sa lointaine Bretagne. "Lui parle-t-on de Rennes? Son œil s’assombrit, un peu et sa voix se fait plus sourde. Il avait cru un moment que… On ne l’a peut-être pas pleinement compris. Peut-être plus tard reconsidéra-t-on le problème…"

De 1955 à 1959, Jean Prouff entraîne l’En Avant de Guingamp, l’US Boulogne et le Red Star. En 1960, Jean Prouff reprend en main l’équipe de Pologne en vue du tournoi olympique de Rome. Dans la cité italienne, il échoue aux portes des demi-finales. Pire, il manque de passer de vie à trépas?! Il fait en effet une douloureuse chute dans les marches du Stade olympique et se retrouve deux jours dans le coma. Sorti d’affaires, il affronte l’équipe de France le 28 septembre 1960, en match amical, à Varsovie. Les Polonais décrochent l’égalité parfaite des points contre les Bleus (2-2) devant 55?000 spectateurs. "Un match nul serait très satisfaisant pour l’équipe de France," avait déclaré la veille l’entraîneur au journaliste A. Gryzewski. "Les joueurs polonais ne sont pas individuellement inférieurs aux Français. Ils sont peut-être moins subtils, mais leur frappe de balle est peut-être supérieure. Ils ne craignent en outre ni Diable ni maître."

Après des expériences à l’étranger au Gabon et en Algérie française, le Breton s’en va au Standard de Liège. Dans le pays de Tintin, il emmène ses joueurs jusqu’en demi-finale de la Coupe d’Europe des clubs champions. Mais face au Real Madrid de Di Stéfano et Puskás, il concède fort logiquement deux défaites sur le score de 2 à 0 et de 4 à 0.

Après un titre de champion de Belgique, Jean Prouff quitte Anderlecht pour Reims à la fin de l’année 1963. Malheureusement, rien ne va plus chez les Rémois, qui descendent en deuxième division. "Jean Prouff était devenu aux yeux de beaucoup un entraîneur maudit," écrit le journaliste Roger Glemée, en 1965 dans le Miroir des sports. "Ses tentatives se soldaient par autant d’échecs. Obstiné dans sa conception, il passait, mais ne se fixait pas. Breton authentique, il était habité du démon de l’aventure. Il lui fallait sans cesse des horizons nouveaux."

Le retour au Stade Rennais

À l’intersaison 1964-1965, le Stade Rennais UC fait appel à Léon Troupel qui décline l’offre et laisse sa place à Jean Prouff. L’aventurier du football revient dans son port d’attache. "Il y a vingt ans, Jean Prouff était l’enfant chéri du public breton," écrit en 1964 le journaliste Roger Glemée. "Ses percées, balle au pied, soulevaient l’enthousiasme et menaçaient de faire crouler certaines tribunes en bois vermoulu?! Vingt ans après, les retrouvailles sont heureuses et la Bretagne va lui permettre de s’affirmer définitivement. Certes, la situation est compliquée, mais elle ne le rebute pas. Elle le tente même. Remplaçant Antoine Cuissard, il impose sa manière de faire aux Rennais influencés par le jeu d’Anderlecht et des Brésiliens. “À Rennes, j’ai découvert un climat qui me plaît,” confesse-t-il à Roger Glemée. Les joueurs n’avaient jamais appliqué le 4-2-4. Leur curiosité piquée, ils se sont donnés à fond à cette expérience. Jamais, je n’ai eu un auditoire aussi attentif."

Cette année-là, tout lui réussit. Son équipe termine quatrième du championnat et gagne la coupe de France. Dans la presse, les journalistes s’enflamment pour le jeu à la rennaise. "Contrairement à la réputation qu’il avait, ajoute le journaliste Roger Glemée, il n’y a pas plus compréhensif que Jean Prouff dans l’exercice de son métier d’entraîneur." Le Rennais ne dit pas mieux dans le Miroir des Sports. "Mon principal objectif, affirme-t-il, est de leur éviter mes erreurs. Je ne désire pas qu’ils soient comme j’étais, mais comme j’aurais voulu être?!"

Le Miroir du Football voit dans la victoire de Rennes en coupe et du titre nantais en championnat celle d’un peuple. "En cherchant la solution dans l’organisation collective, nul doute que la Bretagne a créé des conditions favorables pour abriter un essor sans précédent du football. Le magnifique doublé représente le triomphe le plus éclatant de la conception offensive et constructive du jeu aux dépens du réalisme bétonnant incarné par les autres équipes."

Les saisons suivantes ne sont toutefois pas à la hauteur des espérances et les présidents du club valsent à la tête des Rouge et Noir. Sans l’arrivée du gardien Marcel Aubour en 1969, Jean Prouff aurait peut-être lui aussi perdu sa place. "Le plus dur reste à faire pour éviter la relégation," déclare-t-il dans les colonnes du quotidien Ouest-France. On est en 1969. Ce sont des heures noires. "Je revois son visage sur le banc de touche. J’y cherchais vainement les signes d’une quelconque amertume, d’un désespoir. Rien?! L’homme conservait une expression dure, brutale, mais franche. Quand on est né offensif, on ne se refait pas," commente Jean-Paul Ollivier, après une défaite rennaise.

Durant la saison 1970-1971, Jean Prouff respire enfin et signe le plus beau des parcours en coupe de France. En demi-finale, les Bretons retrouvent Marseille sur leur route. Au Stade de la route de Lorient, en match retour, les joueurs de Jean Prouff emmènent les Marseillais aux tirs au but et se qualifient grâce à Marcel Aubour en état de grâce. Pour la deuxième fois, en finale au Stade olympique de Colombes, Rennes remporte le trophée, en battant l’Olympique lyonnais sur le score de 1 – 0.

Une défaite contre le Glascow

Au début de la saison 1971, lors du premier tour de la coupe d’Europe des vainqueurs de coupe, Rennes reçoit les Glascow Rangers. Les Écossais décrochent le nul lors de la phase aller (1-1) en déployant un jeu très défensif. Lors du match retour, Jean Prouff ne trouve pas la faille écossaise (0-1). Épinglé par la presse britannique qui le traite d’arrogant, il vit très mal les choses et rentre dans la capitale bretonne la mine défaite.

À l’été 1972, Prouff laisse sa place à son ancien capitaine René Cédolin et devient directeur technique. Le cœur n’y est déjà plus. "Je ne sais pas quoi demain sera fait. Mais si je devais partir de Rennes, abandonner mes fonctions, la raison serait là… Je me refuse de couvrir un tel football et ce n’est pas non plus de cette façon que l’on se redressera?! Nous n’y arriverons qu’en revenant à des conceptions plus saines. Entre la prudence et la destruction, il existe des nuances."

Après sept ans de bons et loyaux services, Jean Prouff s’en va à l’US Berné qui évolue en troisième division en 1973. Il retrouve des joueurs comme Louis Cardiet, Christian Gourcuff… Grâce à lui, les Bernéens réussissent l’exploit de se maintenir à un haut niveau contre des formations beaucoup plus riches. Mais à plus de 50 ans, il est temps de passer la main. Prouff enfourche une nouvelle carrière de conseiller technique au Gabon et en Côte d’Ivoire. Puis il revient en France pour seconder Raymond Keruzoré lors de ses passages à Guingamp, Brest et Stade Rennais.

Une dernière fois, Jean Prouff retrouve le Stade Rennais lors du centenaire des Rouge et Noir en 2002. Il décède à l’âge de 88 ans le 12 février 2008. "C’était plus qu’un entraîneur, indique un ancien Rennais, Jean-Pierre Darchen, il était d’abord un grand manager. Les entraînements n’étaient pas forcément très poussés, mais c’était un grand tacticien et un amoureux du beau jeu. Il savait préparer les joueurs sur le plan psychique. J’ai été très content de travailler avec lui, ce fut aussi un grand footballeur avec un physique hors norme. Sa carrière et son palmarès ont toujours parlé pour lui."

Biographie :

Né le 12 septembre 1909 à Peillac (Morbihan) et mort le 12 février 2008 à Trébeurden (Côtes-d’Armor), Jean Prouff est un joueur et entraîneur de football français. Il fut milieu de terrain, sélectionné dix-sept fois en équipe de France (Un but et trois fois capitaine). Carrière de joueur : Stade rennais UC (1933-1936), Saint-Pierre de Nantes (1936-1938), SC Fives (1938-1939), Stade Rennais UC (1941-1942), SC Fives (1942-1943), Équipe fédérale Rennes-Bretagne (1943-1944), Stade rennais UC (1944-1948), Stade de Reims (1948 — janvier 1950), FC Rouen (janvier 1950 — juin 1950), Stade Rennais UC (1950-1952), Stade Malherbe de Caen (1952-1953), AS Aix-en-Provence (1953-1954). Entraîneur : Stade Malherbe de Caen (1952-1953), AS Aix-en-Provence (1953-1954), En Avant de Guingamp (1955-1956), US Boulogne (1956-1958), Red Star FC (1958-1959), Sélectionneur de l’équipe de Pologne olympique (1960), Sélectionneur du Gabon (1960), RES Philippeville (1961), Standard de Liège (Belgique, 1961-1963), Stade de Reims (1963-1964), Stade rennais UC (1964-1972), US Berné (1973-1976).

Palmarès : vainqueur de la Coupe de France des Espoirs avec le Stade Rennais en 1935 et champion de France avec le Stade de Reims en 1949. Palmarès en tant qu’entraîneur : Demi-finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions avec le Standard de Liège en 1962, Champion de Belgique avec le Standard de Liège en 1963, vainqueur de la Coupe de France avec le Stade Rennais en 1965 et 1971, vainqueur du Challenge des champions avec le Stade Rennais en 1971. Distinctions : entraîneur français de l’année par le magazine France Football en 1971 et entraîneur du siècle désigné par le Stade Rennais en 2001.

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