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Créée par un ancien joueur du Stade Rennais, cette marque de streetwear est aujourd’hui vendue dans de grands magasins

La marque s’appelle HDV, pour hygiène de vie. Elle a été créée en 2019 par le footballeur Thimotée Nkada. Aujourd’hui, ils sont trois à la piloter depuis Rennes.

Créée par un ancien joueur du Stade Rennais, cette marque de streetwear est aujourd’hui vendue dans de grands magasins

La marque Hygiène de vie, de son diminutif HDV, est une marque créée en 2019 par le footballeur Timothé Nkada. Aujourd‘hui, trois associés se sont réunis pour piloter la boutique, avec Enzo Jamoteau à la tête de Sneakers corp et cogérant d’HDV France.

La marque a été imaginée par le footballeur Timothé Nkada. La dimension artistique est à l’image de son créateur, avec un style streetwear. Enzo Jamoteau, âgé de 25 ans, a fait son entrée dans l‘ univers de la marque en 2021, en proposant plus de vingt modèles de baskets.

Besoin de mains
« On avait besoin de mains pour faire fonctionner la marque. » Petit à petit, la marque s’est développée, l’équipe aussi. Eleanor Marchand, couturière, Sanio Chatelin, qui s’occupe des impressions sur vêtements et Gaspard Dubois, graphiste pour la marque, ont rejoint la troupe.

« Pour vendre nos articles à des prix corrects, on a fait le choix du Portugal. La qualité reste au rendez-vous, avec des matériaux respectueux de l’environnement. » Certains produits sont directement confectionnés à Rennes, par Eleanor Marchand, dans l’atelier de la boutique.

3 raisons qui devraient pousser Clément Grenier à assister Habib Beye

Clément Grenier a terminé sa formation BEF. Et si l'ancien milieu de l'Equipe de France venait à épauler Habib Beye au Stade Rennais ?

3 raisons qui devraient pousser Clément Grenier à assister Habib Beye

La fin de carrière de Clément Grenier a été très compliquée. Après son passage à Rennes, le milieu relayeur a enchainé les pépins physiques. Sa pige en Espagne (Majorque puis Racing Santander) se sera soldée sur 2 échecs, qui n'empêchent pas Grenier de vouloir s'investir encore plus dans le football de demain.

En mai dernier, le joueur formé à l'OL avait déclaré “passer un examen important pour son diplôme d'entraineur”. Selon Mohamed Toubache-Ter, Clément Grenier aurait son BEF en poche, et serait prêt à rejoindre un banc en tant qu'adjoint. Celui de Rennes, par exemple ?

Clément Grenier connait l'institution du SRFC
L'idée de voir Clément Grenier rejoindre le staff d'Habib Beye semble extrêmement cohérente. Clément Grenier connait parfaitement la Ligue 1. Formé à l'Olympique Lyonnais (2002-2009), le milieu a ensuite évolué 9 saisons avec les pros de l'OL. Grenier a ensuite tenté de s'imposer à l'AS Roma, avant de découvrir la Bretagne.

Après 1 an à Guingamp, Clément Grenier a définitivement retrouvé des couleurs au Stade Rennais. 3 saisons réussies (93 matchs disputés), qui ont surtout permis de se rendre compte combien les analyses post-match du joueur étaient pleines de sens.

Aujourd'hui, Clément Grenier est prêt pour être adjoint d'un club de Ligue 1. Le Stade Rennais a la capacité de recruter un ancien joueur passé par le club, et qui pourrait parfaitement travailler avec Habib Beye.

Le projet du stade rennais est cohérent
Le coach du SRFC a une vision moderne du football, et pourrait parfaitement donner une place de premier rang à Clément Grenier. Le projet général du Stade Rennais pourrait d'ailleurs motiver Grenier à rejoindre le club breton.

Si sportivement, le SRFC a raté sa saison 2024-2025, cela n'enlève rien au travail réalisé depuis plusieurs années par la direction rennaise. Si Habib Beye s'installe définitivement sur le banc et qu'une stabilité est trouvée, Clément Grenier aurait l'opportunité d'intégrer un des clubs qui proposent un projet extrêmement clair en Ligue 1.

L'ancien milieu de l'Equipe de France (5 sélections) n'a jamais caché son envie de viser les sommets en tant qu'entraineur. “J'aspire à retrouver l'adrénaline, l'exigence et l'expertise du haut niveau” avait déclaré Clément Grenier en mars 2025 au micro de Canal+. Quoi de mieux que de rejoindre Rennes, candidat à l'Europe chaque saison ou presque ?

D'autres points de chute en Ligue 1 ? non merci !
C'est une des raisons qui pourraient pousser Grenier à s'engager à Rennes plutôt qu'ailleurs. Rien n'exclut que l'ex joueur de l'OL tente une aventure à l'étranger, évidemment. Mais l'option de trouver un banc en Ligue 1 semble la plus cohérente.

Et parmi les clubs du championnat français, lequel serait en capacité d'offrir un projet et une exposition comme celle de Rennes ? L'Olympique Lyonnais est évidemment un candidat crédible, au vu des 16 ans de vie commune entre le joueur et le club.

Cependant, Paulo Fonseca a déjà son staff en place. Difficile d'imaginer Grenier se faire une place au sein du projet du Portugais, d'autant plus avec un John Textor omniprésent. Quant à d'autres clubs comme Lens ou Lille, ceux-ci n'ont pas l'avantage d'être connus de Clément Grenier, plus que jamais prêt à faire le grand saut !

Massara part à Rome avec Kalimuendo dans sa valise

Après un passage éclair à Rennes, Frédéric Massara a quitté la Bretagne. Il va devenir le nouveau directeur sportif de l’AS Roma, où sa priorité n’est autre que le buteur rennais Arnaud Kalimuendo.

Massara part à Rome avec Kalimuendo dans sa valise

Un an et puis s’en va. Frédéric Massara n’aura pas fait de vieux os au Stade Rennais. Nommé en juin 2024 et débarqué onze mois plus tard, l’ancien dirigeant de l’AC Milan est de retour en Italie, puisqu’il va remplacer Florent Ghisolfi au poste de directeur sportif de l’AS Roma. Et alors que le club de la Louve cherche activement un avant-centre lors de ce mercato estival, Frédéric Massara a une idée qui coule de source selon la Gazzeta dello Sport. Le journal aux pages roses affirme que la Roma fait d’Arnaud Kalimuendo sa priorité en attaque, un transfert qui « peut être favorisé » par la venue de Frédéric Massara dans la capitale italienne.

Au tour de la Roma de fondre pour Kalimuendo

Le nouvel entraîneur de la Roma, Gian Piero Gasperini, n’est pas un grand fan d’Artem Dovbyk et veut un attaquant plus mobile. Un profil qui correspond d’avantage à Arnaud Kalimuendo, lequel sort d’une saison aboutie au Stade Rennais avec 18 buts en Ligue 1 et cela malgré les difficultés de l’équipe dirigée par Julien Stéphan, Jorge Sampaoli puis enfin Habib Beye. La question est maintenant de savoir si la Roma s’alignera sur les exigences financières du club rennais, à savoir 25 millions d’euros.

Un montant important mais finalement assez logique pour un attaquant de seulement 23 ans, qui joue en Ligue 1 depuis cinq ans et dont le contrat court encore jusqu’en 2027. Rennes n’a en tout cas pas l’intention de brader son avant-centre, par ailleurs courtisé en Angleterre et en Allemagne, où Tottenham l’Eintracht Francfort sont chauds et s'apprêtent à dégainer.

Steve Mandanda vers une destination très inattendue ?

À tout juste 40 ans, Steve Mandanda s'apprête à quitter le Stade Rennais, libre. Le gardien de but champion du monde français pourrait néanmoins rester en Ligue 1 durant ce mercato d'été.

Steve Mandanda vers une destination très inattendue ?

En 2022, Steve Mandanda avait quitté son club de toujours ou presque, l'Olympique de Marseille, pour retrouver du temps de jeu, ailleurs. En l'espace de trois saisons, il a disputé 102 matches officiels, toutes compétitions confondues, sous les couleurs du Stade Rennais.

On peut donc dire que l'objectif est atteint. Même si, à la mi-janvier, le champion du monde tricolore a été brusquement envoyé sur le banc, tout en perdant son brassard de capitaine. Comme un symbole, il a joué une minute au Vélodrome lors de l'ultime journée de Ligue 1. Et après ?

Steve Mandanda, priorité du FC Lorient

Tout juste de retour en Ligue 1, le FC Lorient va-t-il s'offrir un nouveau gardien de but à l'occasion de ce mercato estival ? À en croire les dernières informations de Mohamed Toubache-TER, Yvon Mvogo, titulaire indéboulonnable sur la saison écoulée de Ligue 2, ne sait pas encore s'il va signer un nouveau contrat.

S'il venait à partir librement le 30 juin prochain, les Merlus auraient fait de Steve Mandanda leur priorité. L'ancien portier havrais souhaite rester à proximité de son fils, pensionnaire du centre de formation du Stade Rennais. L'idée de rester en Bretagne pourrait donc lui convenir. À suivre de près.

Offre surprise pour Mandanda

Steve Mandanda hésite, mais l’offre est sur la table. Le FC Lorient veut relancer une dernière fois l’ancien gardien de l’OM.

Offre surprise pour Mandanda

Libre depuis son départ de Rennes, Steve Mandanda (40 ans) a reçu une offre concrète de Lorient, selon Mohamed Toubache-Ter. Le club breton, fraîchement promu en Ligue 1, en a fait sa priorité pour le poste de numéro 1.

Rester proche de son fils formé à Rennes
Mais l’ancien gardien de l’OM n’a pas encore donné sa réponse. En cause : une réflexion toujours en cours sur la suite de sa carrière.

Mandanda, qui souhaite rester proche de son fils formé à Rennes, pourrait voir d’un bon œil cette option géographiquement cohérente. Rien n’est acté, mais le dossier est bien lancé.

Pourquoi le transfert de Mathys Tel à Tottenham va rapporter plus

Le transfert de l’attaquant du Bayern Munich Mathys Tel à Tottenham va avoir des retombées financières pour le Stade Rennais, son club formateur. Le SRFC, qui l’avait cédé au Bayern en 2022 en négociant une prime de 25 % sur la plus-value d’une revente du joueur, devrait toucher globalement entre 32 et 35 millions d’euros pour l’international espoir.

Pourquoi le transfert de Mathys Tel à Tottenham va rapporter plus

En juillet 2022, le transfert de Mathys Tel du Stade Rennais vers le Bayern Munich avait défrayé la chronique. C’était le plus gros deal financier de l’histoire du SRFC pour un joueur mineur (Tel avait alors 17 ans). Il avait été évalué à environ 30 millions d’euros bonus compris, environ 28,5 millions d’euros en transfert fixe.

Trois ans plus tard, celui qui dispute actuellement l’Euro espoirs avec l’équipe de France vient de s’engager définitivement avec le club anglais de Tottenham, où il était déjà prêté depuis cet hiver. Le montant du transfert s’élèverait à environ 40 millions d’euros, bonus compris.

Une clause élevée sur la revente du joueur
Cela va fournir à Rennes une rentrée d’argent supplémentaire. Car le club breton et son ancien président Olivier Cloarec avaient négocié en 2022 une importante clause, un pourcentage sur la plus-value d’un futur transfert, évalué à 25 %, selon nos informations.

Difficile en l’état de chiffrer très précisément le montant total que touchera in fine (après le décompte des bonus inclus dans le deal) le Stade Rennais sur le transfert du plus jeune joueur de l’histoire du club à avoir démarré en Ligue 1 (16 ans et 3 mois). Il devrait être compris entre 32 et 35 millions d’euros, alors que le club touchera aussi le mécanisme de solidarité lié à la formation du joueur durant deux ans au SRFC (plus de 300 000 euros).

Le deal sur Désiré Doué pourrait dépasser 60 millions d’euros
Le jeu des bonus ou intéressement à la revente, négociés dans chaque transfert, n’est pas neutre, surtout dans la période de crise économique actuelle. Notamment à Rennes, qui va aussi pouvoir compter sur une manne substantielle liée au transfert de Désiré Doué au Paris SG.

La progression express d’une des nouvelles stars du foot mondial va faire tomber de nombreux bonus, qui vont faire grimper bien au-delà de 50 millions d’euros (le transfert fixe) ce qu’a payé Paris à Rennes à l’été 2024.

Toujours selon nos informations, les bonus totaux pourraient monter jusqu’à 20 millions d’euros, et selon la suite de l’évolution sportive du joueur, le SRFC pourrait au moins toucher sur ce deal entre 60 et 65 millions d’euros.

Philippe Montanier est pressenti pour entraîner le Stade de Reims

Samba Diawara n'entraînera pas le Stade de Reims en Ligue 2, la saison prochaine. Philippe Montanier est pressenti pour le remplacer.

Philippe Montanier est pressenti pour entraîner le Stade de Reims

Qui sera l'entraîneur du Stade de Reims la saison prochaine ?

C'est une question qui devrait se poser avec le très probable départ de Samba Diawara. Arrivé en cours de saison 2024-2025, pour remplacer Luka Elsner, il n'aura pas réussi à maintenir le SDR dans l'élite française. Après la défaite en match retour de barrage face à Metz (3-1 au stade Auguste-Delaune) le président, Jean-Pierre Caillot avait évoqué son cas : "C'est une décision qui lui appartient. Nous, on l'a toujours soutenu et on reste dans cette position. Mais il faut savoir si lui, qui a découvert la fonction, a envie de continuer et dans quel état d'esprit il est. Nous, on n'a pas du tout envie de s'en séparer !"

Mais Samba Diawara, sous contrat jusqu'en 2028, aurait fait part à la direction, début mai, de ne pas continuer sa mission, même si le maintien avait été acquis.

Plusieurs candidats pour le poste
Samba Diawara pourrait prétendre à être l'adjoint du prochain coach principal de Reims. Justement, Mathieu Lacour, directeur sportif du club, aurait reçu de nombreuses propositions, dont celle de Philippe Montanier. L'entraîneur français est sans club depuis son départ de Toulouse (2021-2023), avec qui il a été champion de Ligue 2 et vainqueur de la Coupe de France. Un profil qui plaît bien à la direction notamment avec une expérience solide en tant qu'entraîneur dans l'Hexagone (Valenciennes, Rennes, Lens...).

Julien Stéphan se rapproche des Queens Park Rangers

Julien Stéphan, est en contacts avancés avec les Queens Park Rangers, qui évoluent en Deuxième Division anglaise.
Julien Stéphan se rapproche des Queens Park Rangers

L'entraîneur français deviendrait-il à la mode en Championship ?

Alors que Régis Le Bris est parvenu à faire monter Sunderland en Premier League le mois dernier, les Queens Park Rangers pourraient aussi s'essayer au Frenchy. L'ancien entraîneur de Rennes, Julien Stéphan, est en contacts avancés avec le club anglais (15e de Championship la saison dernière).

Ces dernières semaines, les dirigeants de QPR avaient établi une liste dans laquelle figuraient notamment deux Français : Stéphan et l'ancien entraîneur de l'OL, Pierre Sage, nommé la semaine dernière à Lens. Un choix définitif doit être fait dans les prochaines heures mais hier soir, Stéphan (44 ans), libre depuis son départ de Rennes en novembre 2024, était en pole. Cette signature au sein du club londonien, si elle se concrétise, serait un beau rebond pour le jeune technicien, passé ces dernières années à Strasbourg puis Rennes (pour la deuxième fois).

Revenu s'installer dans le sud-est de la France, Stéphan, qui a passé notamment ces derniers mois à développer ses compétences linguistiques, devra faire face à un pari d'envergure : dix ans après, parvenir à faire remonter QPR en Premier League.

Varane et Nardi, des Frenchies avec lui
La saison dernière, le club londonien, après trois premiers mois de compétition très difficiles (une victoire lors des seize premiers matches), était parvenu à se maintenir (56 points) mais avait décidé de se séparer, en fin de saison, du technicien espagnol Marti Cifuentes.

Stéphan pourra s'appuyer, dans cette aventure, sur quelques connaissances du Championnat de France. Le milieu Jonathan Varane (23 ans), ancien Lensois et frère de Raphaël, est ainsi devenu un des joueurs appréciés par le public de la mythique enceinte de Loftus Road. Tout comme l'ancien gardien de Nancy Paul Nardi (31 ans).

Ces dernières années, le club londonien, qui a connu des saisons difficiles (20e, 18e, 15e sur 24 ces trois dernières années), s'est signalé par une instabilité chronique sur son banc (4 entraîneurs sur les deux dernières années).

Le Paris FC veut se renforcer avec un ancien Rennais

Selon les informations de L'Equipe, le Paris FC souhaite renforcer son effectif avec l'arrivée de l'ancien joueur du Stade Rennais Hamari Traoré.

Le Paris FC veut se renforcer avec un ancien Rennais

En quête de renforts expérimentés pour construire un effectif capable de viser le maintien en Ligue 1 la saison prochaine, le Paris FC s’active sur le marché des transferts... et sur une piste bien connue de la Ligue 1 : Hamari Traoré.

13 matchs avec la Real Sociedad cette saison
D'après L'Equipe, l'international malien de 33 ans, actuellement à la Real Sociedad, intéresse fortement le club parisien. Sous contrat jusqu’en 2025 avec l’écurie basque, l’ancien capitaine du Stade Rennais n’a disputé que 13 rencontres cette saison et pourrait se laisser tenter par un retour en France avec un projet ambitieux. Le Paris FC souhaite s’appuyer sur son expérience (59 sélections avec le Mali) pour sécuriser son couloir droit. Les négociations sont en cours.

Pierre-Emmanuel Bourdeau est fier et heureux pour Doué et Dembélé

Avant d'atteindre la finale de Ligue des Champions qu'ils disputent avec le PSG ce soir à Munich face à l'Inter Milan, Désiré Doué et Ousmane Dembélé ont tous les deux été formés au Stade Rennais. Pierre-Emmanuel Bourdeau est l'un des rares formateurs à avoir eu les deux joueurs sous ses ordres.

Pierre-Emmanuel Bourdeau est fier et heureux pour Doué et Dembélé

Aujourd'hui entraîneur adjoint de l'équipe première du Red Star, Pierre-Emmanuel Bourdeau a été formateur au Stade Rennais de 2008 à 2024. Un laps de temps où il a vu éclore deux talents rares, aujourd'hui finalistes de Ligue des Champions avec le PSG : Ousmane Dembélé et Désiré Doué. Il revient sur les années rennaises de ces deux joueurs à part.

Trouver le dosage entre les laisser exprimer leur talent et s'inscrire dans un collectif
Plus âgé de huit ans que Désiré Doué, c'est Ousmane Dembélé qui a été le premier à exprimer son talent sur les terrains de la Piverdière. Pierre-Emmanuel Bourdeau n'est pas tout à fait étonné de le voir au niveau qui est le sien aujourd'hui : "Ousmane tu savais que ça allait être un très très bon joueur, après de là à faire ce qu'il fait aujourd'hui dans un grand club... C'est toujours la question parce qu'il y a d'autres choses que le talent qui rentrent en compte ensuite. Mais il était déjà perçu comme un joueur à fort potentiel et qui allait probablement vivre une carrière exceptionnelle."

Pierre-Emmanuel Bourdeau parle encore "d'un talent inné, qui faisait des choses que les autres ne pouvaient pas faire" au moment de se remémorer les jeunes années rennaises d'Ousmane Dembélé. Sur ce point, la comparaison avec Désiré Doué quelques années plus tard est assez semblable : "C'était le meilleur joueur de sa génération, et chez les joueurs nés en 2005 le niveau était très élevé à Rennes. C'est un garçon qui a toujours tout mis en œuvre pour réussir, ce n'est pas très surprenant qu'il soit là actuellement."

D'ailleurs, les formateurs rennais ont fait face au même challenge au moment d'accompagner l'éclosion d'Ousmane Dembélé puis de Désiré Doué : "Toute la difficulté c'est de trouver le dosage entre les laisser exprimer leur talent exceptionnel, et faire en sorte qu'ils puissent aussi s'inscrire dans un collectif. C'est ce qu'Ousmane fait très bien aujourd'hui, il fait des différences individuelles très importantes, et à la fois l'intensité qu'il met quand il défend montre qu'il est tourné vers le collectif."

"Plus jeune Ousmane a eu besoin d'un cadre de travail assez rigide, quand Désiré était très vite orienté naturellement vers sa réussite" - Pierre-Emmanuel Bourdeau

Au moment de différencier l'évolution des deux hommes au centre de formation, c'est sur leur maturité que Pierre-Emmanuel Bourdeau pointe le doigt : "Plus jeune Ousmane avait besoin d'un cadre de travail assez rigide, ce qui lui a posé pas mal de problèmes au début, mais malgré tout ça l'a fait avancer. Contrairement à Désiré, qui était orienté vers sa réussite, avec une structure familiale très forte autour de lui." L'entraîneur adjoint du Red Star poursuit : "Désiré a vite pris conscience de l'importance du travail athlétique, c'était très différent d'Ousmane qui détestait la musculation par exemple, ce n'était pas son truc."

De l'eau a coulé sous les ponts depuis, et Ousmane Dembélé est aujourd'hui un leader de travail qui ne rechigne pas à prolonger les séances d'entraînement par du travail individuel. Au PSG, les deux hommes s'apprêtent à disputer le match le plus important de leur carrière en club, ce qui ravit Pierre-Emmanuel Bourdeau : "Je suis avant tout très heureux pour eux. Il y a de la fierté parce qu'on est tous très heureux de les avoir eus dans notre parcours de formateurs. Ce sont des garçons qui ont été très importants pour le centre de formation. Je suis fier aussi d'avoir eu des garçons avec un talent exceptionnel, des Ousmane Dembélé et des Désiré Doué, on en voit peut-être passer un tous les dix ans !"

Pourquoi Bruno Genesio songe à quitter Lille après une seule saison

Sous contrat jusqu'en juin 2026, l'entraîneur du LOSC Bruno Genesio a réussi sa saison avec une 5e place. Moins sa relation professionnelle avec son président Olivier Létang, au point de songer à s'en aller, sauf clarification du fonctionnement en interne.
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Bruno Genesio est sorti, samedi, fatigué d'une saison riche en émotions et en rencontres, 51 toutes compétitions confondues. La dernière a été pénible pour contourner le bloc rémois (2-1). Mais son équipe est restée dans le top 5 pour la sixième fois lors des sept dernières saisons. "C'était un match qui résume notre parcours en L1, avouait l'entraîneur. Avec des moments de déconcentration quand on a su, à la pause, que Nice menait 3-0. La 4e place devenait inaccessible. Mais les joueurs n'ont rien lâché avec l'apport des entrants. On termine avec 60 points, un de plus qu'en 2023-2024."

Jean Prouff, joueur et entraîneur talentueux

Jean Prouff allait toujours de l’avant. Apôtre du jeu court et de la circulation du ballon, il fut un footballeur d’un grand talent dont les percées causaient bien des ravages dans les défenses adverses. Il était capable de feintes extraordinaires et de dribbles inimitables qui lui ont valu dix-sept sélections en équipe de France. Il reste l’entraîneur emblématique du Stade Rennais, vainqueur de la coupe de France en 1965 et 1971. On l’appelait Monsieur Prouff.

Jean Prouff, joueur et entraîneur talentueux

Né en 1919, dans le Morbihan, à Peillac, Jean Prouff était fils d’un directeur de service des chèques postaux. "Il était à l’image de cette région déshéritée : rude et volontaire," écrit le journaliste Jean-Paul Ollivier. Toute sa jeunesse, il est ballotté d’une ville à une autre au gré des mutations de son père. Après un long détour par la Guinée, sa famille revient en Bretagne juste après la Première Guerre mondiale. Elle s’installe dans le Morbihan puis définitivement à Rennes.

Dans la capitale bretonne, le jeune homme prend sa première licence en 1933 au Stade Rennais Université Club où il pratique tout autant le ballon rond que l’athlétisme et le rugby à XV. Élevé par sa grand-mère, il lui en fait voir de toutes les couleurs. "La pauvre femme ne comprenait rien au football. Un jour, elle m’accueille un journal à la main : viens, ici, Jean…et de lire à haute voix : “Prouff lança deux fois Aoued dans le trou.” Et bien c’est du joli?; tu aurais pu le blesser?!"

Sportif complet, le jeune Prouff devient vite une étoile montante. Le 5 mai 1935, il est aligné en lever de rideau de la finale de la coupe de France. À défaut de jouer dans l’équipe première, le cadet "surclassé" en juniors et ses copains mettent une "raclée" au Red Star sur le score de 5 à 1. Une légende naît sous les projecteurs. Ce jour-là, Jean Prouff marque le quatrième but et profite d’une belle pagaille dans la défense parisienne pour le cinquième.

Première licence professionnelle en 1938

En 1936, à 16 ans, Jean Prouff rejoint la cité nantaise où son père est à nouveau muté. Il joue au Saint-Pierre de Nantes où là encore le jeune Breton fait des prouesses. À cette époque, il intéresse les dirigeants du foot français. et signe finalement en 1938 une licence professionnelle au SC Fives. Il joue pour la première fois en première division. Mais la Seconde Guerre mondiale mettra fin à ses espoirs.

Les Allemands l’ayant fait prisonnier, Jean Prouff se fait la belle. Dans la France en guerre, il parcourt à pied les chemins de nos campagnes, d’Épinal à Paris, soit près de 400 kilomètres. Après un détour par Saint-Pierre, il décide de rejoindre le SRUC durant la saison 1941-1942. Le 14 septembre, il joue son premier match sous les couleurs rennaises et marque son premier but contre Rouen. "À l’aile gauche, écrit José Morin dans Ouest-France, Combot et Prouff ont fait preuve d’un mordant qui peut classer cette aile comme une des meilleures de France."

Le jeune Prouff fait les beaux jours du Stade Rennais, en disputant cette année-là 16 matches. Il inscrit cinq buts au total, dont un en coupe de France contre Saint-Servan (2-1) en décembre 1941. À l’issue de la saison, le Rennais repart contraint et forcé au SC Fives, la Fédération de football obligeant tous les joueurs à retrouver leur club de septembre 1939. Dans le Nord, l’intermède sera de courte durée. Un an plus tard, il retourne en Bretagne dans l’équipe fédérale Rennes-Bretagne où il devient un élément incontournable.

Sélectionné en équipe de France

À l’été 1944, Jean Prouff est sélectionné en équipe de France face à une formation de l’armée britannique, lors d’un match non officiel. À défaut de train ou d’une voiture, le jeune Rennais enfourche son vélo pour rejoindre Paris en deux jours à peine. L’exploit lui vaut une tirade désormais célèbre de son coéquipier, Julien Darui. "T’as le culot de t’échauffer avant le match quand tu viens de te taper 300 kilomètres en vélo??" s’exclame-t-il.

En 1944-1945, le jeune footballeur entame une très belle saison sous les couleurs stadistes. Dès la première journée, le 5 septembre, il marque contre le Red Star dans une rencontre perdue par les Rennais sur le score de 5 à 2. En à peine 22 matches, il inscrira onze buts, dont trois doublés. L’une de ses réalisations restera longtemps mémorable dans le cœur des supporters rennais. Elle fut réalisée lors du 32e de finale de la coupe de France, contre Angers, le 7 janvier 1945 (3-4 après prolongation).

Entraîné par l’excellent François Pleyer, le Breton joue principalement au milieu de terrain, prêtant souvent main-forte aux attaquants. "Demi-offensif aux montées généreuses et spectaculaires, explique le journal But, l’offensive l’a toujours passionnément attiré." Durant la saison suivante, il joue 31 matches. Il inscrit sept buts et un beau doublé à Marseille, lors de la 17e journée (2 à 2). Il marque également à Lyon lors d’une rencontre où les deux équipes trouvent huit fois le chemin des buts (3-5). "De ce passé, commente Jean-Paul Ollivier, l’entraîneur parlait peu. Les derniers anciens se souviennent cependant fort bien de ce grand joueur osseux, d’une grande technique qui jonglait avec une aisance étonnante, courrait comme une gazelle et se balançait avec le ballon de façon inimitable."

À l’été 1946, Jean Prouff repart avec les Rouge et Noir. Cette saison-là, il trouve le chemin des filets quatre fois contre le Red Star, Lens, RC Paris et Bordeaux. Repéré par les dirigeants français, il est enfin sélectionné en équipe de France le 19 mai 1946. À Colombes, dans un stade complet, il lobe le gardien de l’équipe d’Angleterre, lors de la victoire française. "J’ai loupé complètement mon centre," s’excusera-t-il, à la fin du match. Durant trois ans, il forme l’une des meilleures paires de milieu du football français avec Antoine Cuissard (lui-même ancien Rennais). Il est même désigné capitaine des Bleus trois fois en 1949. Mais déçu après la débâcle de la phase éliminatoire de la coupe du monde 1950, il décide de ne plus jouer dans la formation nationale.

L’épopée du Stade de Reims

Au début de la saison 1948, Jean Prouff rempile avec le Stade de Reims. Moyennant trois mille francs (un record pour l’époque), les Rémois s’adjugent l’un des meilleurs joueurs français. Cette année-là, Jean Prouff, Albert Batteux et Robert Jonquet remportent leur premier titre en championnat de France. Reims trouve en Jean Prouff l’excellence et le professionnalisme à toute épreuve.

Au milieu de la saison suivante, le milieu de terrain retrouve ses copains, après un bref passage à Rouen. "Pour qui connaît le tempérament du fougueux stadiste, nul doute qu’il sera capable par son allant de redresser la situation", écrit le bulletin bimensuel du club de supporters en février 1951. "En tout cas, on peut être assuré qu’il donnera le meilleur de lui-même." À nouveau, cette année-là, Jean Prouff retrouve le chemin des filets six fois contre Sochaux, Nîmes, RC Paris, Sète, Strasbourg et Nancy. Il est tout aussi excellent pour sa dernière saison qui met fin à une belle carrière rennaise ponctuée par 191 matches, 20 buts à domicile et 23 à l’extérieur.

Jean Prouff devient entraîneur-joueur

En 1952, Jean Prouff (titulaire d’un diplôme de professeur d’éducation physique) devient entraîneur joueur au Stade Malherbe de Caen, évoluant en championnat de France amateur. En Normandie, il réussit l’exploit d’éliminer les Rémois en 32e de finale de la coupe de France. Fort de ses bons résultats normands, il rejoint la saison suivante l’AS Aix-en-Provence, en D2, où il obtient une bonne douzième place. "En Provence, Prouff forme une génération de footballeurs," écrit en 1953, le journaliste d’Ouest-France, Martial Fossini. Dans le Sud de la France, le Rennais retrouve son acolyte breton Henri Guérin, Luciano et Baratte tous les dimanches à La Calade. "C’est là que l’équipe aixoise vient se détendre et déjeuner avant chaque match officiel. On y déguste une chère excellente."

Dans le pays des cigales et d’Alphonse Daudet, Jean Prouff met du cœur à l’ouvrage. "Je suis bien décidé à faire confiance aux jeunes," indique-t-il. Dans le département, il inculque les bons principes à tous les pupilles et benjamins des petits clubs. "Une génération Prouff est en train de naître en Provence (…) Il nous étonnerait qu’elle ne fît pas parler d’elle," ajoute le reporter, Martial Fossini.

Fidèle à sa règle de vie, le Breton mène en Provence une vie d’ascète. "Couché à 7 heures du soir, il fait, chaque nuit le tour du cadran, et consacre les douze heures du jour qui lui restent à l’éducation physique et au football qui sont aujourd’hui comme hier sa passion." Il reste toutefois un brin nostalgique de sa lointaine Bretagne. "Lui parle-t-on de Rennes? Son œil s’assombrit, un peu et sa voix se fait plus sourde. Il avait cru un moment que… On ne l’a peut-être pas pleinement compris. Peut-être plus tard reconsidéra-t-on le problème…"

De 1955 à 1959, Jean Prouff entraîne l’En Avant de Guingamp, l’US Boulogne et le Red Star. En 1960, Jean Prouff reprend en main l’équipe de Pologne en vue du tournoi olympique de Rome. Dans la cité italienne, il échoue aux portes des demi-finales. Pire, il manque de passer de vie à trépas?! Il fait en effet une douloureuse chute dans les marches du Stade olympique et se retrouve deux jours dans le coma. Sorti d’affaires, il affronte l’équipe de France le 28 septembre 1960, en match amical, à Varsovie. Les Polonais décrochent l’égalité parfaite des points contre les Bleus (2-2) devant 55?000 spectateurs. "Un match nul serait très satisfaisant pour l’équipe de France," avait déclaré la veille l’entraîneur au journaliste A. Gryzewski. "Les joueurs polonais ne sont pas individuellement inférieurs aux Français. Ils sont peut-être moins subtils, mais leur frappe de balle est peut-être supérieure. Ils ne craignent en outre ni Diable ni maître."

Après des expériences à l’étranger au Gabon et en Algérie française, le Breton s’en va au Standard de Liège. Dans le pays de Tintin, il emmène ses joueurs jusqu’en demi-finale de la Coupe d’Europe des clubs champions. Mais face au Real Madrid de Di Stéfano et Puskás, il concède fort logiquement deux défaites sur le score de 2 à 0 et de 4 à 0.

Après un titre de champion de Belgique, Jean Prouff quitte Anderlecht pour Reims à la fin de l’année 1963. Malheureusement, rien ne va plus chez les Rémois, qui descendent en deuxième division. "Jean Prouff était devenu aux yeux de beaucoup un entraîneur maudit," écrit le journaliste Roger Glemée, en 1965 dans le Miroir des sports. "Ses tentatives se soldaient par autant d’échecs. Obstiné dans sa conception, il passait, mais ne se fixait pas. Breton authentique, il était habité du démon de l’aventure. Il lui fallait sans cesse des horizons nouveaux."

Le retour au Stade Rennais

À l’intersaison 1964-1965, le Stade Rennais UC fait appel à Léon Troupel qui décline l’offre et laisse sa place à Jean Prouff. L’aventurier du football revient dans son port d’attache. "Il y a vingt ans, Jean Prouff était l’enfant chéri du public breton," écrit en 1964 le journaliste Roger Glemée. "Ses percées, balle au pied, soulevaient l’enthousiasme et menaçaient de faire crouler certaines tribunes en bois vermoulu?! Vingt ans après, les retrouvailles sont heureuses et la Bretagne va lui permettre de s’affirmer définitivement. Certes, la situation est compliquée, mais elle ne le rebute pas. Elle le tente même. Remplaçant Antoine Cuissard, il impose sa manière de faire aux Rennais influencés par le jeu d’Anderlecht et des Brésiliens. “À Rennes, j’ai découvert un climat qui me plaît,” confesse-t-il à Roger Glemée. Les joueurs n’avaient jamais appliqué le 4-2-4. Leur curiosité piquée, ils se sont donnés à fond à cette expérience. Jamais, je n’ai eu un auditoire aussi attentif."

Cette année-là, tout lui réussit. Son équipe termine quatrième du championnat et gagne la coupe de France. Dans la presse, les journalistes s’enflamment pour le jeu à la rennaise. "Contrairement à la réputation qu’il avait, ajoute le journaliste Roger Glemée, il n’y a pas plus compréhensif que Jean Prouff dans l’exercice de son métier d’entraîneur." Le Rennais ne dit pas mieux dans le Miroir des Sports. "Mon principal objectif, affirme-t-il, est de leur éviter mes erreurs. Je ne désire pas qu’ils soient comme j’étais, mais comme j’aurais voulu être?!"

Le Miroir du Football voit dans la victoire de Rennes en coupe et du titre nantais en championnat celle d’un peuple. "En cherchant la solution dans l’organisation collective, nul doute que la Bretagne a créé des conditions favorables pour abriter un essor sans précédent du football. Le magnifique doublé représente le triomphe le plus éclatant de la conception offensive et constructive du jeu aux dépens du réalisme bétonnant incarné par les autres équipes."

Les saisons suivantes ne sont toutefois pas à la hauteur des espérances et les présidents du club valsent à la tête des Rouge et Noir. Sans l’arrivée du gardien Marcel Aubour en 1969, Jean Prouff aurait peut-être lui aussi perdu sa place. "Le plus dur reste à faire pour éviter la relégation," déclare-t-il dans les colonnes du quotidien Ouest-France. On est en 1969. Ce sont des heures noires. "Je revois son visage sur le banc de touche. J’y cherchais vainement les signes d’une quelconque amertume, d’un désespoir. Rien?! L’homme conservait une expression dure, brutale, mais franche. Quand on est né offensif, on ne se refait pas," commente Jean-Paul Ollivier, après une défaite rennaise.

Durant la saison 1970-1971, Jean Prouff respire enfin et signe le plus beau des parcours en coupe de France. En demi-finale, les Bretons retrouvent Marseille sur leur route. Au Stade de la route de Lorient, en match retour, les joueurs de Jean Prouff emmènent les Marseillais aux tirs au but et se qualifient grâce à Marcel Aubour en état de grâce. Pour la deuxième fois, en finale au Stade olympique de Colombes, Rennes remporte le trophée, en battant l’Olympique lyonnais sur le score de 1 – 0.

Une défaite contre le Glascow

Au début de la saison 1971, lors du premier tour de la coupe d’Europe des vainqueurs de coupe, Rennes reçoit les Glascow Rangers. Les Écossais décrochent le nul lors de la phase aller (1-1) en déployant un jeu très défensif. Lors du match retour, Jean Prouff ne trouve pas la faille écossaise (0-1). Épinglé par la presse britannique qui le traite d’arrogant, il vit très mal les choses et rentre dans la capitale bretonne la mine défaite.

À l’été 1972, Prouff laisse sa place à son ancien capitaine René Cédolin et devient directeur technique. Le cœur n’y est déjà plus. "Je ne sais pas quoi demain sera fait. Mais si je devais partir de Rennes, abandonner mes fonctions, la raison serait là… Je me refuse de couvrir un tel football et ce n’est pas non plus de cette façon que l’on se redressera?! Nous n’y arriverons qu’en revenant à des conceptions plus saines. Entre la prudence et la destruction, il existe des nuances."

Après sept ans de bons et loyaux services, Jean Prouff s’en va à l’US Berné qui évolue en troisième division en 1973. Il retrouve des joueurs comme Louis Cardiet, Christian Gourcuff… Grâce à lui, les Bernéens réussissent l’exploit de se maintenir à un haut niveau contre des formations beaucoup plus riches. Mais à plus de 50 ans, il est temps de passer la main. Prouff enfourche une nouvelle carrière de conseiller technique au Gabon et en Côte d’Ivoire. Puis il revient en France pour seconder Raymond Keruzoré lors de ses passages à Guingamp, Brest et Stade Rennais.

Une dernière fois, Jean Prouff retrouve le Stade Rennais lors du centenaire des Rouge et Noir en 2002. Il décède à l’âge de 88 ans le 12 février 2008. "C’était plus qu’un entraîneur, indique un ancien Rennais, Jean-Pierre Darchen, il était d’abord un grand manager. Les entraînements n’étaient pas forcément très poussés, mais c’était un grand tacticien et un amoureux du beau jeu. Il savait préparer les joueurs sur le plan psychique. J’ai été très content de travailler avec lui, ce fut aussi un grand footballeur avec un physique hors norme. Sa carrière et son palmarès ont toujours parlé pour lui."

Biographie :

Né le 12 septembre 1909 à Peillac (Morbihan) et mort le 12 février 2008 à Trébeurden (Côtes-d’Armor), Jean Prouff est un joueur et entraîneur de football français. Il fut milieu de terrain, sélectionné dix-sept fois en équipe de France (Un but et trois fois capitaine). Carrière de joueur : Stade rennais UC (1933-1936), Saint-Pierre de Nantes (1936-1938), SC Fives (1938-1939), Stade Rennais UC (1941-1942), SC Fives (1942-1943), Équipe fédérale Rennes-Bretagne (1943-1944), Stade rennais UC (1944-1948), Stade de Reims (1948 — janvier 1950), FC Rouen (janvier 1950 — juin 1950), Stade Rennais UC (1950-1952), Stade Malherbe de Caen (1952-1953), AS Aix-en-Provence (1953-1954). Entraîneur : Stade Malherbe de Caen (1952-1953), AS Aix-en-Provence (1953-1954), En Avant de Guingamp (1955-1956), US Boulogne (1956-1958), Red Star FC (1958-1959), Sélectionneur de l’équipe de Pologne olympique (1960), Sélectionneur du Gabon (1960), RES Philippeville (1961), Standard de Liège (Belgique, 1961-1963), Stade de Reims (1963-1964), Stade rennais UC (1964-1972), US Berné (1973-1976).

Palmarès : vainqueur de la Coupe de France des Espoirs avec le Stade Rennais en 1935 et champion de France avec le Stade de Reims en 1949. Palmarès en tant qu’entraîneur : Demi-finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions avec le Standard de Liège en 1962, Champion de Belgique avec le Standard de Liège en 1963, vainqueur de la Coupe de France avec le Stade Rennais en 1965 et 1971, vainqueur du Challenge des champions avec le Stade Rennais en 1971. Distinctions : entraîneur français de l’année par le magazine France Football en 1971 et entraîneur du siècle désigné par le Stade Rennais en 2001.

Les révélations jamais dévoilées sur le départ de Raphinha

Raphinha, qui brille actuellement au FC Barcelone, est perçu comme un sérieux prétendant pour le Ballon d’Or. Son passage au Stade Rennais lors de la saison 2019/2020 reste gravé dans les mémoires, avant son transfert vers Leeds.

Les révélations jamais dévoilées sur le départ de Raphinha

Olivier Létang, ancien président du Stade Rennais, se remémore ce départ. Il souligne que Raphinha souhaitait initialement rester à Rennes pour disputer la Ligue des Champions, mais a été contraint de partir. "La version est très claire. Raphinha voulait rester à Rennes et jouer la Ligue des Champions. Il a été poussé dehors."

Létang raconte l’appel téléphonique de Raphinha, qui, bouleversé, l’informe de la situation. "Je me rappelle du jour où il m’a appelé, sous le choc, en me disant : ‘Mon président, ils veulent que je parte.’ Il a été très, très déçu."

Une scène mémorable s’est déroulée après un match contre Reims, où Raphinha, entouré de ses coéquipiers Damien Da Silva et Romain Salin, semblait hésitant à partir. Cette image a marqué les esprits et a été largement commentée par les médias.

Olivier Létang souligne que cette situation complexe a conduit Raphinha à ne plus vouloir évoluer sous certaines conditions. "Mais une fois qu’il a compris ce qui se tramait en coulisses, il ne voulait plus jouer pour certaines personnes."

Jorge Sampaoli dézingue Arnaud Pouille

Jorge Sampaoli en veut toujours aux dirigeants du Stade Rennais après son limogeage. Le technicien argentin a fait de nouvelles révélations sur son départ de Rennes.

Jorge Sampaoli dézingue Arnaud Pouille

Jorge Sampaoli, l’ancien entraîneur du Stade Rennais, est toujours en colère contre les dirigeants du Stade Rennais après son limogeage le 30 janvier dernier. Quelques mois seulement après son arrivée à Rennes, des tensions ont éclaté au sein du club et il a été remercié pour insuffisance de résultats. Sous sa houlette, le club breton enchaînait les mauvais résultats et se dirigeait vers la zone rouge.

Dans une interview accordée au média brésilien Globo en mars dernier, Jorge Sampaoli est revenu sur son départ du Stade Rennais. Le technicien argentin a indiqué qu’il a eu des désaccords avec la direction du Stade Rennais, notamment concernant le mercato.

"Vous arrivez dans un club avec l’espoir de changer les choses, de faire des choses importantes…Le directeur sportif a décidé de faire un mercato qui n’avait aucun rapport avec ce dont nous avions besoin. Nous avons préféré couper le lien. Je ne pouvais pas coacher une équipe dans laquelle je n’avais pas choisi les joueurs sur le marché d’hiver.", avait expliqué l’ancien technicien de l’Olympique de Marseille.

Jorge Sampaoli estime que les dirigeants du Stade Rennais lui ont joué un sale tour. Lors d’une nouvelle sortie médiatique, il a encore vidé son sac. "Nous sommes arrivés avec une très grande ambition. J’avais aussi la possibilité d’aller au Genoa en Italie, mais j’ai vu en Rennes une équipe où nous pouvions mettre en place quelque chose avec de jeunes joueurs…Le court terme a été difficile car l’équipe luttait pour se maintenir. Nous n’étions pas d’accord avec la direction ou les propriétaires du club sur le moyen terme. J’ai donc préféré partir", a déclaré l’Argentin dans une interview accordée au quotidien Sport.

Fin de saison pour Eduardo Camavinga victime d'une rupture du tendon de l'adducteur gauche

Le Real Madrid a annoncé jeudi la blessure d'Eduardo Camavinga : le Français souffre d'une rupture complète du tendon adducteur gauche. Il devrait être absent environ trois mois et manquer le Final Four de la Ligue des nations, la Coupe du monde des clubs, en plus de la finale de la Coupe du Roi samedi contre le Barça.
Fin de saison pour Eduardo Camavinga victime d'une rupture du tendon de l'adducteur gauche

Lors de la victoire du Real Madrid contre Getafe (1-0), les Merengues ont vu David Alaba et Eduardo Camavinga sortir sur blessure. Entré au début de la seconde période, le Français n'a pas pu finir la rencontre et a été contraint de laisser son équipe jouer à dix, tous les changements ayant déjà été effectués.

Le Real Madrid a communiqué sur sa blessure jeudi matin : "À la suite des examens effectués aujourd'hui sur notre joueur Eduardo Camavinga par les services médicaux du Real Madrid, il a été diagnostiqué une rupture du tendon adducteur gauche."

Blessé pour la troisième fois de la saison, après des pépins au genou et aux ischios, le milieu de terrain devrait être éloigné des terrains au minimum trois mois. Il manquera donc la finale de Coupe du Roi samedi face au Barça (à suivre sur la chaîne L'Équipe), le Final Four de la Ligue des nations, avec une demi-finale France-Espagne le 5 juin, et la Coupe du monde des clubs (14 juin-13 juillet) aux États-Unis.

S.G.S.B.

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