L'équipe réserve du Stade Rennais évoluera en National 2 la saison prochaine après sa promotion au terme de la saison 2021-2022 dans le groupe Bretagne de National 3.
Champion du groupe, les jeunes Rennais vont donc évoluer en quatrième division la saison prochaine et ils veulent se préparer au mieux afin de ne pas faire l'ascenseur directement. Pour cela, les joueurs de Pierre-Emmanuel Bourdeau vont jouer cinq matchs amicaux, comme l'informe Ouest-France, et le programme est à découvrir ci-dessous. La saison de National 2 débutera lors du week-end du 20-21 août.
Les matchs amicaux de l'équipe réserve du Stade Rennais
Samedi 23 juillet : Stade Rennais – FC Nantes B à Ploërmel (15 h).
29-30-31 juillet : Tournoi des centres à Ploufragan
Samedi 6 août : Stade Rennais – Saint-Malo, à la Piverdière (16 h)
Mercredi 10 août : Stade Rennais – AS Vitré, à la Piverdière (18 h 30)
Samedi 13 août : Saint-Lô – Stade Rennais (16 h), lieu non communiqué
La Fédération Française de Football a officialisé les calendriers des championnats nationaux jeunes (U17 et U19 masculins, U19 féminines) et de la coupe Gambardella.
Championnat national U19
1re journée : dimanche 21 août 2022
13e journée (fin des matches aller) : dimanche 20 novembre 2022
26e et dernière journée : dimanche 14 mai 2023
Quarts de finale : dimanche 21 mai 2023
Demi-finales : samedi 27 et dimanche 28 mai 2023
Finale : samedi 3 ou dimanche 4 juin 2023
Championnat national U17
1re journée : dimanche 28 août 2022
13e journée (fin des matches aller) : dimanche 27 novembre 2022
26e et dernière journée : dimanche 14 mai 2023
Quarts de finale : dimanche 21 mai 2023
Demi-finales : samedi 27 et dimanche 28 mai 2023
Finale : samedi 3 ou dimanche 4 juin 2023
Coupe Gambardella-Crédit Agricole
Finales régionales : dimanche 20 novembre 2022
1er tour fédéral : dimanche 11 décembre 2022
32es de finale : dimanche 8 janvier 2023
16es de finale : dimanche 29 janvier 2023
8es de finale : dimanche 19 février 2023
Quarts de finale : dimanche 12 mars 2023
Demi-finales : dimanche 9 avril 2023
Finale : samedi 29 avril 2023
Championnat national féminin U19
1re phase – 1re journée : dimanche 4 septembre 2022
1re phase – 10e et dernière journée : dimanche 11 décembre 2022
Barrages Élite : dimanche 18 décembre 2022
Le calendrier de la deuxième phase (Élite et Excellence) sera connu ultérieurement.
La Fédération française de football a entériné, ce samedi lors de son assemblée générale à Nice, la réforme des championnats nationaux. En 2025-2026, le National 2 sera resserré à trois groupes de 16 clubs, et le National 3 sera réparti en huit groupes de 14.
1 Quelle réforme a été votée par la Fédération ? Lors de son assemblée générale, ce samedi, la fédération française de football a entériné sa réforme des championnats nationaux. À 81,09 %, les membres de l’instance ont opté pour l’option 1/3/8 : un groupe de National, trois groupes de National 2 et huit groupes de National 3. Au total, les championnats nationaux passeront ainsi de 250 à 178 équipes. Dans le détail ? Lors de la saison 2025-2026, si le National reste inchangé à 18 clubs, le National 2 passera à trois groupes (contre quatre actuellement) avec 16 clubs par groupe, soit 48 clubs au total (contre 64 jusque-là).
En National 3, huit groupes de 14 clubs vont être créés. Soit un passage de 168 à 112 clubs. Cette option ne prévoit pas, au contraire de l’autre proposition soumise au vote, la création d’une division « Élite régionale », division entre le R1 et le N3. Dans l’option 1/3/8 finalement choisie par la FFF, ce sont les championnats de R1 qui absorberont automatiquement les relégués de N3. ?
Chez les féminines, la pyramide va aussi évoluer. Dès la saison 2023-2024, la D2 passera à un groupe unique de douze (contre deux groupes aujourd’hui, soit 24 équipes). Le texte prévoit également la création d’une Division 3, répartie en deux groupes de douze équipes. « Les équipes réserves des clubs évoluant en D1 Arkema et possédant un centre de formation agréé pourront y participer », précise la Fédération.
2 Quel est l’objectif de cette réforme ? Cette restructuration des championnats nationaux fait suite au futur passage, à la fin de la saison 2022-2023, de la Ligue 1 et la Ligue 2 à 18 clubs (contre 20 actuellement). Si le National conservera 18 équipes, ce championnat sera automatiquement renforcé par des équipes professionnelles. Ce qui aura de facto des conséquences sur la nature du National 2 et National 3.
D’autre part, l’idée est également de « dégager une élite en resserrant la pyramide pour la rendre plus cohérente sur le haut niveau », indique la FFF. En clair, rehausser le niveau et « répondre au souhait d’évolution des clubs et des ligues concernant le National 3 ».
3 Quel calendrier ? Plusieurs saisons de transition sont prévues pour finaliser cette réforme. Et ça commence dès la saison prochaine. Ainsi, pour 2023-2024, le N2 sera composé de 56 clubs, répartis en quatre groupes de 14, le N3 de 154 clubs, répartis en onze groupes de 14. Pour la saison 2024-2025, le N2 sera réduit à 48 clubs, en trois groupes de 16 clubs, le N3 de 140 clubs, répartis en dix groupes de 14.
Robert Françoise, père de Noah Françoise, était jugé au tribunal judiciaire de Rennes vendredi, après avoir agressé le directeur du centre de formation rennais Denis Arnaud.
Le 23 avril dernier, après un match de N3 entre Rennes et Brest à la Piverdière, le père du jeune milieu rennais Noah Françoise, Robert, avait agressé le directeur du centre de formation rennais Denis Arnaud qui était venu le saluer. Des personnes avaient dû s'interposer pour les séparer.
Ce vendredi matin, l'affaire a été jugée au tribunal judiciaire de Rennes. Denis Arnaud, toujours marqué psychologiquement après avoir eu 15 jours d'incapacité de travail et une fracture costale, était absent, pas en mesure d'affronter la présence de Rober Françoise selon son avocat, maître Thierry Fillion, qui était aussi celui du Stade Rennais.
Robert Françoise reconnaît un acte "stupide et égoïste" Robert Françoise a reconnu sa responsabilité dans un acte "stupide et égoïste", en contestant avoir porté des coups. Il a considéré que son fils, au fond, était la victime dans cette histoire, et la juge lui a rappelé qu'il s'agissait plutôt de Denis Arnaud. Robert Françoise a aussi exposé un rapport qui était préalablement conflictuel avec Denis Arnaud quant à la gestion de son fils. Selon lui, Denis Arnaud aurait voulu nuire à la carrière de Noah (18 ans), en suggérant à Landry Chauvin, le sélectionneur de l'équipe de France U19, de ne plus le prendre. Et en cachant à Bruno Genesio la situation du joueur, sous contrat pro jusqu'en 2024.
Maître Fillion a souligné que Denis Arnaud s'inscrivait en faux contre les allégations de son agresseur. L'avocat de l'UNECATEF, Didier Lacombe, a rappelé l'émoi que cette histoire a créé dans la profession, à une époque où les affaires concernant des comportements agressifs de parents sont légion. Le procureur a requis 800 euros d'amende, l'obligation d'un stage de citoyenneté dans un délai de six mois, l'interdiction de contact avec Denis Arnaud et une interdiction de pénétrer dans une enceinte sportive pendant un an. Le jugement a été mis en délibéré au 28 juin.
En avril, le père de Noah Françoise avait frappé le directeur du centre de formation du Stade Rennais Football club Denis Arnaud, qui avait porté plainte
La saison s’est terminée sur une fin heureuse. Menée 3-0 en première mi-temps, l’équipe réserve du Stade Rennais a signé une improbable victoire 7-4 lors de l’ultime journée de National 3, s’offrant un ticket pour monter en National 2. Un moment de bonheur pour l’ensemble des jeunes joueurs qui a permis d’oublier les tracas d’une saison pas comme les autres.
Le 28 avril, au soir d’une défaite face au Stade Brestois, le directeur du centre de formation du Stade Rennais Denis Arnaud avait été pris à partie par le père d’un joueur. Capitaine de la réserve, Noah Françoise avait vu son père frapper le dirigeant pour un motif encore flou. Certaines sources évoquent « la frustration » du père, qui n’acceptait pas que son fils ne soit pas plus intégré au groupe pro emmené par Bruno Genesio.
Le joueur désavoue l’acte de son père Ce vendredi, le père du jeune joueur sera assis sur le banc des accusés dans la salle d’audience du tribunal correctionnel de Rennes, à la suite de la plainte du dirigeant et de son club. "Je condamne cet incident, indépendant de ma volonté et qui ne reflète absolument pas les valeurs auxquelles je crois et dans lesquels (sic) j’ai grandi", avait déclaré le joueur, désavouant son père. Il n’avait d’ailleurs pas été sanctionné et a poursuivi la saison avec la réserve, le brassard de capitaine toujours au bras. Les entraînements avaient cependant été annulés pendant plusieurs jours au centre de formation.
Pourquoi ce parent a-t-il usé d’un comportement si violent ? La question sera évoquée ce vendredi et viendra sans doute faire écho à la pression de plus en plus grande subie par certains dirigeants de la part des parents. "Si on vient pour entraîner des enfants ou former des joueurs dans un club pro ou entraîner des professionnels, ce n’est pas pour se faire molester au bord du terrain. Il y a d’autres moyens que la violence ou l’intolérance. Il y a une vraie réflexion à avoir. Pas que dans le foot", avait déclaré Bruno Genesio après l’incident.
Grâce à un début de match tonitruant, Fougères a dominé les jeunes joueurs du Stade Rennais, ce samedi 19 février (4-3), pour mettre fin à une série de cinq matches sans victoire.
Comme quoi le travail d’analyse porte ses fruits. Pierre-Yves David ne dira pas le contraire. « On avait vu à la vidéo leur début de match contre Plouzané. Dès l’instant qu’ils sont dans la difficulté, ils ont tendance à réciter les choses sans mettre l’intensité mentale suffisante. On a joué là-dessus et on l’a fait de belle manière. » Avec trois buts en 35 minutes…
Face à des Rennais amorphes, les Fougerais ne pouvaient pas rêver meilleure entame. Martin (3’), Dupas (4’) puis Gueye (35’) mettaient les locaux sur orbite. Sauf que la réduction du score de Do Marcolino, juste avant la pause, redonnait de l’allant aux Rouge et Noir (3-1, 44’). « On a essayé de s’adapter en deuxième mi-temps avec l’idée d’aller jouer chez eux, expliquait l’entraîneur du Stade Rennais, Pierre-Emmanuel Bourdeau. Mes joueurs ont probablement exagéré du jeu long mais malgré tout on a réussi à revenir. Après, on a été fragile derrière. »
Sans doute faisait-il référence à l’expulsion de Bonet, provoquant le penalty transformé de Matondo (4-2, 78’). Le but en toute fin de partie de Dédé Lhomme ne changeait rien à la donne (4-3, 85’). Les Fougerais venaient de mettre fin à une spirale de cinq matches sans victoire. « L’équipe a répondu présente, même si, par moments, tout n’a pas été simple dans certains secteurs », saluait Pierre-Yves David.
FOUGÈRES – STADE RENNAIS B : 4-3 (3-1).
Arbitre : M. Guéguen.
BUTS. Fougères : Martin (3’), Dupas (4’), Gueye (35’), I. Matondo (78’sp) ; Rennes : Do Marcolino (44’), Gasnier (68’), Dédé Lhomme (85’).
Combien de montées et de descentes y aura-t-il cette saison au sein des divisions amateurs de football ? Tout dépend du nombre de descentes de clubs bretons de N2 en N3… On vous explique.
Pour les équipes de National 2, une seule montée en National et trois descentes en National 3 par groupe sont prévues. Mais ce sont précisément ces trois descentes qui influenceront tous les autres mouvements dans les championnats inférieurs, de façon pyramidale. Tout dépend si une, deux ou trois équipes bretonnes font partie de ces malheureux relégués. Explications.
1. Une relégation bretonne de N2 En National 3 tout comme en R1, l’accession au niveau supérieur est promise aux premiers de leur groupe tandis que la relégation concerne les trois derniers de chaque groupe.
En R2, neuf montées en R1 sont programmées, soit les six premiers de groupe et trois meilleurs deuxièmes. Les descentes en R3 concernent les trois derniers de chaque groupe de R2. Même principe concernant les accessions de R2 en R3 : les champions de chaque groupe (14) ainsi qu’un meilleur deuxième pour arriver à 15 montées. Trois descentes en D1 sont prévues.
Les montées de D1 en R3 sont au nombre de sept pour chacun des Districts 35, 56 et 29 tandis que le District 22 bénéficiera de six montées, pour un total de 27.
2. Deux descentes bretonnes de N2 : nombre de montées impactées Aucun changement concernant le nombre d’accessions en N2 et N3 (trois). Par contre, le nombre de relégués de N3 en R1 passe à quatre tandis qu’il n’y aura plus neuf montées de R2 en R1, mais seulement huit.
Une montée en moins également de R3 en R2 (plus que 14), ce qui empêchera le meilleur deuxième d’accéder à l’étage supérieur. Même tarif pour le passage de la D1 à la R3 qui ne concernera plus que 26 heureux élus (une montée en moins pour le District 56). Les autres quotas ne changent pas.
3. Trois descentes bretonnes de N2 : nombre de montées et descentes impactées Si le classement de N2 s’arrêtait ce jour, c’est ce cas de figure qui serait à retenir, Saint-Malo, Vitré et Plabennec étant relégables. Et cela aurait, encore une fois, des conséquences directes sur tous les championnats régionaux et départementaux, en plus de celles décrites dans le cas de figure 2. D’abord sur le nombre de descentes de N3 en R1 qui gonfle à cinq, sur 14 équipes, rappelons-le ! Les malheureux seront nombreux à la fin de la saison.
De facto, le nombre d’accessions de R2 en R1 diminue à sept (six premiers de groupe et seulement un meilleur deuxième). Seraient impactées également les descentes de R2 en R3 (de 18 à 19) puis, de nouveau, les montées de D1 en R3. Ces dernières s’aminciraient à 25 : six pour chacun des Districts 22, 56, 35 et sept pour le District 29.
En cas d’augmentation du nombre de descentes ou de diminution du nombre de montées (cas de figure 2 et 3), les critères à prendre en compte, dans cet ordre, sont : les croisements entre équipes d’un même club, le nombre de points au classement final, le nombre de matchs de suspension en championnat, le nombre d’arbitres au club, le nombre d’éducateurs au club, le nombre de licenciés jeunes au club et enfin si le club dispose ou non d’un terrain classé 1/2/3/4.
Alors que le premier tour de la coupe de France arrive rapidement, la FFF a envoyé ce matin le protocole pour les Ligues et les Districts.
Alors que nous fustigions hier soir le fait que les clubs attendaient avec impatience le protocole pour les compétitions de Ligues et de Districts, qui était en cours de validation par la fédération Française de Football, celui-ci vient d’être envoyé aux centres de gestion comme l’a publié notre partenaire Foot-occitanie. Et certaines mesures vont sûrement soulager les clubs amateurs.
Concernant l’accueil du public, il est clairement indiqué que « Le contrôle du Pass Sanitaire doit se faire dans le cadre du nombre de personnes autorisées dans l’enceinte par l’AOP (arrêté d’ouverture au public) à la condition que le stade soit clôturé avec un accès réservé exclusivement à l‘accès des spectateurs venant assister à la rencontre de football (…) Si ce n’est pas le cas, l’accès du public ne sera pas soumis à la détention du Pass sanitaire. »
Pas de port du masque imposé par le protocole Ligues et Districts Les nombreux stades avec de multiples entrées et sans clôtures ne seront donc pas concernés par le Pass sanitaire. ce qui va être un réel soulagement pour les clubs – notamment en milieu rural – qui n’avait pas la possibilité d’effectuer ces contrôles. L’autre différence avec le protocole des championnats nationaux, c’est le port du masque. « Les collectivités locales ou autorités préfectorales en fonction de la situation sanitaire locale peuvent être amenées à imposer le port du masque » est-il précisé. Mais les Ligues et Districts pourront l’imposer si elles le souhaitent.
Il est inutile de rappeler que tous les joueurs, membres de staff, arbitres et délégués sont soumis au Pass sanitaire pour chaque entraînement ou match comme le précise le protocole. « Chaque club désigne un Référent Covid dont la mission est de vérifier la bonne mise en œuvre de l’ensemble des dispositions du présent protocole et d’être l’interlocuteur privilégié des autorités et des instances sur ce sujet. Il est conseillé d’avoir une Equipe Covid. (…) Un membre de cette équipe Covid doit être présent à chaque entrainement ou match à domicile de son club afin de coordonner le contrôle d’accès sur le site, vérifier l’application et le respect sur le site des mesures sanitaires pendant toute la durée de la manifestation, rappeler les mesures en cas de constatation de non-respect et vérifier les Pass sanitaires pour tous les licenciés accédant au stade. »
Jeune gardien U15 du SAM Football, Théo Collin voit son parcours de formation prendre un nouveau virage avec cette signature
Un jeune gardien va poursuivre sa formation à Rennes Par le biais de sa page Facebook, le SAM Football a annoncé la signature de son jeune gardien (U15) Théo Collin au Stade Rennais. Pensionnaire du pôle espoirs de Talence, il est passé par l’ES Saintes avant d’effectuer sa première saison sous les couleurs de Mérignac. Son éducateur cette saison, Rémi Da Cunha, décrit son petit protégé : « Théo est un garçon souriant et travailleur, tre`s investi avec l’e´quipe depuis le de´but saison, il nous a impressionne´, le staff et moi, par ses parades magnifiques et son jeu au pied. C’est un re´gal de le voir jouer dans les buts chaque samedi avec nous. Nous avons maintenant ha^te de le revoir a` l’œuvre cette anne´e apre`s le confinement et pour finir cette saison particulie`re. Je tiens a` le fe´liciter, tout le me´rite lui revient. Cette signature re´compense son travail, en espe´rant que d’autres garc¸ons suivent le me^me chemin dans l’avenir. » confiait-il sur la page Facebook du club. Théo Collin a désormais tout pour continuer à progresser !
Via une dérogation de la mairie, la TA Rennes avait repris l’entraînement. La démarche ayant soulevé un vent de colère chez d’autres clubs de la poule, la TA a décidé de rétropédaler. "Stoppé après six journées, le championnat de National 3 ne devrait pas reprendre avant 2021, mais certains clubs ont retrouvé le chemin de l’entraînement, parmi lesquels les Bretilliens de l’AS Vitré et de la TA Rennes. Samedi, l’entraîneur taïste Jacques Lenormand expliquait, dans nos colonnes, la démarche, permise par une dérogation de la Ville.
"Des attaques mesquines" Mais après deux séances seulement, la TA a décidé de faire machine arrière d’elle-même, comme le révèle le président Jacques Aubry : Dans un article paru dernièrement, Le Télégramme s’est fait le porte-parole de certains présidents de clubs de N3. Ceux-ci se sont plaints que la TA ait obtenu l’accord de la Ville de Rennes, dans le cadre de son soutien au haut niveau amateur de tous les sports collectifs, pour continuer les entraînements malgré le confinement, avec des conditions très strictes. Bien que déçus par ces attaques un peu mesquines, et face à l’incompréhension de ces présidents, nous avons pris la décision de ne plus reprendre les entraînements. Ce souci d’équité ne sera cependant que partiel, les réserves en N3 des clubs professionnels pouvant continuer à s’entraîner… La TA prend bonne note de ces réactions pour le moins décevantes.
La TA n’est pas un cas isolé Conseiller municipal délégué aux sports à la mairie de Rennes, Frédéric Bourcier précise : Tout le monde fonce sur la TA, mais ce n’était pas du tout une approche exclusive de notre part. Nous avons mis à disposition nos installations pour neuf équipes : en hand le CPB (N1M et N2F), en basket l’URB (N1M) et l’Avenir (N2F), en volley le REC (Élite M et F), en rugby le REC (F1) et le Stade Rennais (Élite F). Nous avons un service des sports suffisamment structuré pour vérifier que les conditions sanitaires sont bien respectées dans l’utilisation de nos équipements. Les gymnases sont occupés toute la journée par les scolaires et les périscolaires. Nous sommes évidemment capables de reproduire ces bonnes conditions d’utilisation de 18 à 22 heures, pour l’entraînement de nos équipes élites.
La Fédération pourrait faire évoluer son texte La directive de la Fédération française de football pour les entraînements soumet la reprise au nombre de contrats fédéraux. Or, la TA n’en compte aucun, voilà pourquoi un accord de la Ville lui a été nécessaire. Il existe un texte fédéral précis qui doit être appliqué, même s’il comporte une certaine iniquité puisque tous les clubs ne peuvent pas s’entraîner, relève Philippe Georges, directeur de la Ligue de Bretagne. Les communes ne font que prêter leurs installations. Ensuite, c’est la responsabilité des clubs. À la Ligue de Bretagne, on espère que la Fédération modifiera le texte pour qu’il convienne plus à l’ensemble des clubs qui disputent ce championnat.
Actuellement relégable, comme la TA Rennes, Fougères compte un seul contrat fédéral et n’a pas repris l’entraînement : Les instances doivent se positionner, lance l’entraîneur Pierre-Yves David, et la situation soulève la problématique de la solidarité de l’ensemble des clubs amateurs du même profil que l’AS Vitré, la TA Rennes, Fougères, Milizac, Plouzané… Il faut parler d’une seule voix, c’est à ce titre-là que nous afficherons de la solidarité. Lorsque sur un principe général, tu crées seul une exception, tu te mets en danger parce que tu t’exposes aux autres. Cela doit servir d’expérience.
L’ancien coach de Saint-Malo repousse le débat au-delà des frontières du sport : "Je comprends, s ur le fond, l’envie de s’entraîner. Mais sur la forme, qui sommes-nous pour nous permettre, en N3, d’aller nous entraîner par rapport à l’échelle de ce qui se passe autour de nous, des entreprises qui vont mal, des commerces plus que vacillants… En plus, il ne faut pas oublier qu’en Ille-et-Vilaine, avant le confinement, nous étions le seul département breton soumis au couvre-feu.
À la Fédération de reprendre la parole, mais surtout, vivement que le ballon s’exprime à nouveau.
C’est un fait que tout fan de football aura constaté : des milliers de clubs amateurs qui existaient jadis, ont rendu les armes, pour de multiples raisons. Parmi elles, les nombreuses taxes qu’ils doivent verser aux instances du monde du football. Les clubs de football amateur ont du mal à joindre les deux bouts. Financièrement, il est même de plus en plus compliqué de tenir un budget. "Nous sommes sans arrêt prélevés", peste ce trésorier bénévole depuis 30 ans.
L’année dernière (footbalistiquement parlant), sur une saison qui s’est arrêtée prématurément en raison du Covid, son association a présenté un exercice comptable d’environ 50 000 €. 20 % de la somme (10 000 €) est partie dans les caisses des instances du football. "Cela devient de plus en plus dur à gérer entre les frais d’arbitrage, les frais d’inscriptions, la quote-part sur les licences (19,60 € en Ligue de Bretagne)… Il existe même une taxe lorsque l’on joue chez nous. Jouer à domicile, c’est perdre de l’argent."
"Racket organisé" Et puis il y a les amendes, qui peuvent paraître absurdes lorsque vous êtes bénévoles. "Si vous n’avez pas assez d’arbitres, c’est 1 500 € la deuxième année par exemple. Si vous manquez une assemblée générale, c’est 40 €…" Eric Thomas, président de l’Association française du football amateur, une structure indépendante de la FFF, n’hésite pas à parler de "racket organisé. Vous avez, d’un côté, une fédération, des ligues et des districts qui vivent très bien. Et de l’autre, des clubs amateurs qui coulent."
Un rapport de la cour des comptes, sur les exercices 2011-2015, pointe un excédant de trésorerie dans les ligues et les districts. Elle conseille même à la FFF de mettre en place des mesures "pour les inciter à utiliser davantage leurs ressources disponibles pour financer le développement du football amateur".
85 millions pour le foot amateur Pierre Samsonoff, directeur de la Ligue du football amateur à la FFF, parle-lui d’une gestion prudente et saine de l’activité. "Lorsque l’on voit ce qu’il se passe avec le Covid, on ne peut pas faire face à ces charges et aider les clubs sans cette réserve financière. Les réserves financières ont permis aux ligues et au district d’offrir les droits d’engagement cette saison. C’est une action assez significative."
Pas de quoi rassurer le trésorier du club, qui, hormis l’opération deuxième étoile organisée après la victoire française lors de la coupe du monde 2018, ne se souvient pas avoir bénéficié d’une aide financière de sa ligue. "Lors de la saison 2019-2020, la Fédération a pourtant consacré 85 millions d’euros au football amateur (sur un budget de 250)", assure Pierre Samsonoff.
Alors qu’elle ne dispose d’aucun contrat fédéral, la TA Rennes, en N3, a été autorisée à s’entraîner grâce à une dérogation accordée par la ville de Rennes. Les présidents des autres clubs de la poule crient à l’iniquité. La nouvelle a fait grand bruit dans le Landerneau du foot breton. Alors qu’il ne dispose d’aucun contrat fédéral, le club bretillien de la TA Rennes, en N3, a été autorisé, en plein confinement, à s’entraîner grâce à une dérogation accordée par la ville de Rennes. "Nous n’avons aucun commentaire à faire", a-t-on répondu du côté de la Ligue. Pourtant, cette décision a généré une profonde incompréhension au sein des autres clubs de la poule, les dirigeants y voyant une profonde iniquité.
Bernard Ségalen (président de Milizac) : "Soit tout le monde, soit personne" "La question que je me pose est la suivante : pourquoi certains, pourquoi pas nous ?, regrette Bernard Ségalen, le président de Milizac. Je n’irai pas contre les décisions gouvernementales, mais là, des équipes peuvent s’entraîner et il risque d’y avoir un écart physique important lors de la reprise. Attention, je ne jette pas la pierre à la TA, mais j’ai du mal à comprendre ces incohérences alors que Rennes est toujours en zone rouge. C’est soit tout le monde, soit personne".
Un point de vue partagé par l’ensemble de ses homologues. "On doit avoir les mêmes règles, tempête Jérôme Prévost, le président de la GSI Pontivy. Nous n’avons pas fait de demande à la mairie. Comme beaucoup de clubs, même si on trouve cela dommage, on respecte le confinement". "Vu que plusieurs équipes comme la TA Rennes et les réserves auront plus d’entraînements que nous au moment de la reprise, on en arrive à un championnat complètement biaisé", poursuit Steven Le Plénier, du Stade Pontivyen.
Si ce sentiment fait l’unanimité au sein des clubs dans l’impossibilité de s’entraîner et que plusieurs présidents se sont appelés, aucune action commune n’est pour le moment envisagée. "J’espère seulement que la Fédération et la Ligue nous laisseront un mois entre la reprise des entraînements et le retour à la compétition", glisse Philippe Cousyn, le président lannionnais. Un avis partagé par Guillaume Allanou, qui mise sur une reprise de l’entraînement entre le 15 et le 20 décembre, suivie d’une reprise du N3 mi-janvier. "Cela nous laisserait le temps de refaire une préparation physique de trois-quatre semaines a minima", espère l’entraîneur de la réserve briochine, dont les joueurs n’ont pas non plus le droit de s’entraîner.
D’autres dérogations à venir ? La décision de la maire de Rennes, proche de Jacques Aubry, le président de la TA, dont le nom était sur sa liste électorale lors des dernières municipales, pourrait-elle créer une brèche ? "On a fait une demande à la mairie de Locminé, reconnaît Hervé Laudic, le président de la Saint-Co. On attend de voir si le maire peut prendre un arrêté nous autorisant à reprendre dans des conditions claires. L’autre point important que je mets en avant, c’est que l’on est encore qualifié en Coupe de France et on risque de reprendre plus tôt que le championnat de N3… Mais on ne connaît pas encore le calendrier qui sera fixé par la Fédération. J’attends de voir".
Même son de cloche du côté de Dinan-Léhon : "Le maire adjoint de Dinan rencontre le préfet des Côtes-d’Armor, mercredi, détaille Serge Lefort, le président du DLFC. Je lui ai demandé de poser la question : pourquoi n’a-t-on pas le droit de s’entraîner alors que la TA, qui est dans le même groupe et qui n’a pas de contrats fédéraux, en a la possibilité ?" Seule certitude pour l’heure, la dérogation accordée à la TA Rennes n’a pas fini de faire du bruit…
Le Stade Rennais, vainqueur de la Coupe Gambardella 2025 face à Dijon (3-2), a fait tomber un record au 21e siècle.
Il ne fallait pas arriver en retard, du côté du Stade de France. Ce samedi après-midi, le Stade Rennais affrontait effectivement Dijon dans le cadre de la finale de la Coupe Gambardella. Une étape historique pour le club bourguignon, qui a rapidement pris l’eau avant de revenir à deux buts partout. Finalement, le club breton s’est imposé sur le score de trois buts à deux au terme du temps réglementaire, soulevant la petite soeur de la Coupe de France pour la première fois depuis 2008. Son quatrième succès dans la compétition.
Une ouverture du score express Dès la 64ème seconde de jeu, le Stade Rennais est parvenu à ouvrir le score sur une réalisation de Lucas Rosier. En trouvant le chemin des filets aussi rapidement, le jeune prodige du SRFC est devenu le buteur le plus rapide du 21ème siècle en finale de la Coupe Gambardella. De quoi donc se présenter aux yeux de la France, lui qui a ensuite offert une passe décisive à Mervin Gbeme à la demi-heure de jeu.
Le Stade Rennais affrontait Dijon, ce samedi 24 mai, en finale de la Coupe Gambardella, avec l’ambition de décrocher un quatrième trophée dans la compétition.
Face à un adversaire encore novice à ce stade, et après avoir éliminé des formations réputées comme Monaco, Nice ou Auxerre, les jeunes Rennais semblaient bien armés pour s’imposer. Et ce fut le cas cet après-midi, malgré un match plus agité que prévu. La rencontre s’est ainsi rapidement emballée.
Rennes a ouvert le score dès la 2e minute grâce à Rosier (0-1). À la 28e, Gbemé a doublé la mise, complètement esseulé dans la surface (0-2). Cependant, Dijon a réduit l’écart juste avant la pause, à la 45e minute, par l’intermédiaire de Mimoune (2-1). Au retour des vestiaires, Dijon a su relever la tête : Doucouré a égalisé à la 63e minute en reprenant un service en profondeur de Mimoune (2-2). Dans les ultimes instants de la rencontre, Meïté a inscrit le but de la victoire rennaise, en trompant le gardien à bout portant (89e, 2-3). Au terme d’un match intense, Rennes repart donc avec le trophée.
Ils l’ont fait ! Les jeunes du Stade Rennais ont remporté la Coupe Gambardella, ce samedi 24 mai, en s’imposant contre Dijon en finale au Stade de France (3-2). C’est la quatrième de l’histoire du club breton.
Ils l’ont fait ! Les jeunes du Stade Rennais ont inscrit leurs noms au palmarès de la Coupe Gambardella, la quatrième de l’histoire du club après les trois premières en 1973, 2003 et 2008, des générations Arribart, Briand puis Pajot.
Cette fois-ci, la génération née 2007 menée par le coach William Stanger, qui avait remporté le trophée en tant que joueur en 2003, sont allés chercher le titre contre Dijon (3-2).
Les Bretons ont joué à se faire peur Les jeunes Rennais ont su saisir l’opportunité en or face à un adversaire inexpérimenté : les Dijonnais n’ayant jamais atteint la finale de la compétition avant cette année.
Mais tout n’a pas été si facile. Les Bretons étaient parfaitement rentrés dans la partie en prenant rapidement l’avantage par l’intermédiaire de Rosier (1-0, 2'). Puis Gbeme avait fait le break (28'). Puis ils ont joué à se faire peur.
Les Dijonnais ont réduit l’écart par l’intermédiaire de Mimoune (2-1, 45'). L’excellent n° 10 dijonnais avait même délivré une passe décisive à Doucouré (63') qui ne s’était pas fait prier pour égaliser et redonner espoir aux siens. Mais c’est finalement Meité qui a délivré les Rennais leur offrant un quatrième titre en autant de participations en finale de cette compétition.