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Jordan Siebatcheu, un jeune garçon en plein rêve américain

Poussé vers la sortie à Rennes l’été dernier, Jordan Siebatcheu vit une saison inattendue en Suisse parmi les rangs des Young Boys de Berne, au point d’être appelé pour la première fois avec la sélection des Etats-Unis ce mois de mars. Focus sur un striker en plein american dream.
ds 0397"How do you say debut in french ?" "Début". La séquence est cocasse, la conversation est encore loin d’être fluide, mais comme avec certains mots, Theoson-Jordan Siebatcheu a vite trouvé des similitudes avec le football qu’il connaît et qu’il pratique depuis une vingtaine d’années de l’autre côté de l’Atlantique. Après la victoire des Etats-Unis face à la Jamaïque en Autriche (4-1) jeudi dernier, le staff a tenu à félicité le nouveau venu dans la team USA, pas forcément le plus à l’aise avec l’anglais. Pourtant, l’attaquant a fait un long chemin depuis l’été dernier, et traversé les frontières pour retrouver la joie sur le terrain. L’été dernier, lorsque le duo Nicolas Holveck-Florian Maurice prend les rênes de son premier mercato après son arrivée au Stade Rennais, le joueur de 24 ans n’est plus une priorité et est vite placé sur la liste des départs dans l’effectif de Julien Stéphan. Deux ans après son arrivée en Bretagne, force est de constater que Siebatcheu a fait un flop. L’heure de la reconquête est venue.

Eldorado suisse
Lorsqu’il arrive à Rennes en 2018, "Pefok" arbore une belle ligne à son CV, celle d’un des meilleurs buteurs de Ligue 2. Avec Reims, il sort d’une saison riche (17 buts et 7 passes décisives en 35 apparitions en championnat) et postule donc comme une des futures révélations de Ligue 1. Olivier Létang conclut l’affaire avec la maison rémoise qu’il connait bien, et "Jordy" arrive à Rennes pour quelques 9 millions d’euros, et la pression qui va avec. Les statistiques elles, sont loin de ravir Sabri Lamouchi, puis Julien Stéphan. Jusqu’à l’arrêt prématuré de la saison dernière ayant envoyé Rennes en Ligue des Champions, Siebatcheu gonflait péniblement son bilan à 44 apparitions, 8 buts et 2 passes décisives avec le SRFC. Serhou Guirassy recruté à Reims, Adrien Hunou et Georginio Rutter complétant la concurrence au poste de numéro 9, bientôt rejoints par un M’Baye Niang au mercato chaotique, il n’y avait plus de place pour un autre avant-centre. Une porte de sortie était trouvée chez les Young Boys de Berne.

En Suisse, Siebatcheu repart de zéro, à l’image de son compte Instagram, où toutes ses anciennes photos de Reims ou Rennes ont été balayées. Berne sera le point de départ d’une nouvelle aventure, et il ne semble pas question de regarder en arrière. En Super League, la saison est poussive à ses débuts, et il faut attendre le 29 novembre 2020 pour qu’une première passe décisive soit délivrée, face au Lausanne-Sport d’un autre ex-Rennais parti cet été, Lucas Da Cunha. Une autre passe deux semaines plus tard, puis deux doublés consécutifs face à Lugano et Saint-Gall fin décembre, la machine est lancée.

Rêve américain
Et depuis, Jordan Siebatcheu semble tout bonnement inarrêtable. Un triplé, un doublé face au Bayer Leverkusen et quatre autres buts sont venus s’ajouter à son compteur, ainsi que deux autres passes décisives. Au 21 mars, plus de six mois après son arrivée à Berne, Pefok cumule 34 apparitions, 13 buts, 4 passe décisives, et une exposition non négligeable en Europa League, celle-là même qui lui a peut-être ouvert les portes de la sélection.

International espoirs français, enfant de parents d’origine camerounaise, Jordan nait en 1996 à Washington. C’est ainsi comme cela que la sélection américaine l’approche et le convainc de rejoindre ses rangs pour ce rassemblement, et disputer deux matchs amicaux. Face à la Jamaïque, Siebatcheu est entré en fin de rencontre (83’), mais était bien titulaire face à l’Irlande du Nord hier (2-1). En pointe d’un 3-4-3, Theoson-Jordan a joué une heure (62’) avant de céder sa place. Le but ne sera pas venu comme espéré, mais les deux prestations du buteur made in Ligue 1 ont été saluées, de quoi le revoir assurément sous le maillot américain en mai prochain, pour un nouveau rassemblement. D’ici là, Jordy aura d’autres questions à résoudre.

Avenir breton ?
Prêté l’été dernier par le Stade Rennais avec lequel il est encore sous contrat jusqu’en 2023, il apparait très peu probable de revoir Siebatcheu à Rennes. Florian Maurice surveille bien l’attaquant et ses apparitions, ses coups d’éclats (doublés et triplé notamment) n’ayant pas échappé au directeur sportif qui n’a cependant plus toutes les cartes entre les mains. Car les Young Boys de Berne ont bien une option d’achat attachée au prêt du joueur s’élevant à 2,5 millions d’euros. Autant dire qu’au vu des prestations du joueur, le club suisse non loin d’enregistrer un nouveau titre de champion de Super League n’hésitera pas longtemps avant de boucler le deal, à sa portée.

Rennes se prépare pour sa part à enregistrer une moins-value importante sur un joueur révélé loin du Roazhon Park, concernant un secteur de jeu pointé du doigt cette saison. Georginio Rutter parti à Hoffenheim à six mois de la fin de son contrat, M’Baye Niang (prêté à Al-Ahly) est toujours sous contrat jusqu’en 2023 et s’annonce être un dossier épineux du prochain mercato, où il sera notamment question d’assurer le SAV du travail de l’ancien président rennais. Avant de penser à recruter, il faudra donc régler ces questions problématiques, dont notamment celle d’Adrien Hunou, dans l’impasse depuis l’arrivée de Bruno Genesio ayant installé Martin Terrier au poste de numéro 9. Serhou Guirassy semble pour le moment être le seul concurrent direct au numéro 7 rennais, en attendant le résultat d’une période estivale forcément spéciale compte tenu du contexte sanitaire et économique. Pour Jordan Siebatcheu, l’aventure continue de s’écrire loin de la Bretagne. Grâce à la Suisse, le Young Boy vit dans un rêve depuis 6 mois. Un rêve désormais américain.

Gourcuff raconte son plus beau souvenir en Rouge et Noir

Avant de vivre une carrière professionnelle exceptionnelle Yoann Gourcuff a brillé avec l’Académie du Stade Rennais. L’international français raconte son plus beau souvenir en Rouge et Noir.
ds 0390"C’est vraiment difficile de ne choisir qu’un souvenir mais je me lance (rires). Il s’agit de notre parcours en coupe Gambardella en 2003. J’étais surclassé à cette époque et j’ai pu prendre part à l’aventure. Quand j’y repense, c’était vraiment un super groupe, qui a réalisé un excellent parcours. Pour notre âge, il y avait vraiment une identité de jeu et un très bon collectif, avec de sacrés automatismes entre nous. Ça s’est notamment vu en demi-finale contre Lyon qui était le favori de la compétition à l’époque. Ils avaient quelques joueurs qui étaient déjà chez les pros d’ailleurs. Et puis on gagne assez largement, 3-1. En finale, on joue contre Strasbourg et on gagne 4-1, dans une rencontre qu’on avait vraiment maîtrisée. Le match était déjà plié à la mi-temps (4-1). J’ouvre le score (15e) sur un coup franc direct, qui est légèrement dévié et qui nous lance dans le match. J’ai également délivré une passe décisive pour Jimmy Briand ce jour-là. C’est un souvenir qui a vraiment beaucoup compté pour moi, bien au-delà du parcours sportif. Au niveau humain et relationnel surtout. Nous étions tous au centre de formation mais pas pros. C’était vraiment du football pur, sans autre enjeu que le sportif. Ça a été un sacré tremplin pour toute cette génération. On a d’ailleurs été beaucoup à se retrouver chez les pros seulement quelques mois après. Je suis toujours en contact avec certains. Beaucoup se sont donnés des nouvelles tout au long des carrières respectives. C’est une aventure qui nous a forcément liés, en plus de notre vie commune au centre de formation. C’est d’autant plus marquant que c’est une période dans la vie où l’on se construit en tant que joueur de foot mais aussi en tant qu’homme, ça laisse plus de traces", a-t-il confié sur le site du club.

Un ancien joueur de Rennes mis en examen dans une affaire d’escroquerie

L’ancien footballeur Lucien Aubey a été mis en examen dans une affaire d’escroquerie dans la banlieue toulousaine
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Rennes? ca reste de supers moments

Actuel sélectionneur de l’équipe de Guadeloupe, Jocelyn Angloma (55 ans) a achevé sa formation à Rennes et a évoqué ses souvenirs à Actufoot avant la rencontre face à l'OM
ds 0376Marseille et Rennes se sont affrontés hier soir dans le cadre d’un match en retard du championnat de L1. Après avoir achevé son parcours de formation chez les Rouge et Noir, un des meilleurs défenseurs de son époque en club et sous le maillot des Bleus (37 sélections), a notamment été l’auteur d’un passage marquant dans la cité phocéenne. Pour Actufoot, il a accepté d’évoquer ses souvenirs dans les deux clubs et notamment ses débuts au Stade Rennais entre 1985 et 1987 alors qu’il aura également porté les couleurs du LOSC, du PSG, du Torino, de l’Inter et de Valence en Espagne : « Je suis arrivé à Rennes dans un premier temps puis j’ai fait quatre ans à Marseille où j’ai pratiquement tout gagné, donc c’est particulier. »

L’OM, son club de cœur
Vainqueur de la Ligue des Champions avec les Olympiens, les souvenirs sont évidemment très particuliers. même s’il n’oublie pas que tout a commencé à Rennes, en Bretagne : « Ça reste LE club de ma carrière quand même, pour y avoir remporté la Ligue des Champions. Je suis aussi passé dans des clubs où j’ai vécu de supers moments, notamment à Valence où j’ai fait cinq ans. Je suis arrivé très tard dans le foot, à 20 ans. C’étaient mes débuts et j’étais content de pouvoir jouer rapidement car j’étais stagiaire à l’époque. J’ai pu jouer par dérogation en première division donc ça reste de supers moments » exprimait une des légendes du maillot Bleu.

Jordan Siebatcheu choisit de jouer pour les États-Unis

Au micro de CBS, Jordan Siebatcheu a déclaré qu'il avait choisi de jouer pour les États-Unis.

ds 0375L'ancien joueur du Stade de Reims et du Stade rennais pouvait également prétendre à la sélection du Cameroun ou à l'équipe de France.

Aujourd'hui aux Young Boys de Berne, où il a inscrit neuf buts en vingt-deux matchs de championnat, le buteur de 24 ans a exprimé sa joie à l'idée de potentiellement faire partie à l'avenir de la team USA : "?Oui, j'ai décidé. J'ai fait mon choix il y a quelques semaines. Je serai très heureux de jouer pour l'USMNT (la sélection américaine). Actuellement, je suis concentré sur ma saison avec les Young Boys, et j'espère jouer avec l'équipe nationale si l'occasion se présente.?"

Firmin Mubele en plein calvaire du côté de toulouse

Porté disparu depuis plusieurs mois, Firmin Mubele vit un calvaire depuis près d'un an du côté de Toulouse !
ds 0369Porté disparu depuis plusieurs mois, Firmin Mubele n’est plus en odeur de sainteté du côté de Toulouse, transféré en grandes pompes il y’a 3 ans. Auteur de deux saisons pleines du côté de Rennes entre 2016 et 2018, l’espoir renaît pour l’attaquant de 26 ans, retenu dans le groupe professionnel des Violets par Patrice Garande le 11 janvier pour la 19e journée de la Ligue 2 contre Caen. Resté sur le banc, 2021 commence mal pour un joueur qui a traversé plusieurs épreuves : depuis un mercato estival agité et sa mise à l’écart sportive, le natif de Kinshasa a contracté le Covid-19, ce qui n’aura pas contribué à arranger sa situation. Son dernier match officiel disputé remonte au 25 septembre 2019 avec Astana au Kazakhstan lors de son prêt. Ce jour-là, l’international congolais avait disputé 4 petites minutes seulement…

Même s’il s’entraîne sous les ordres de Patrice Garande, Firmin Mubele ne peut pas évoluer avec la réserve, les championnats étant arrêtés. Depuis le confinement, il se contente donc d’entraînements et d’oppositions en interne. Acheté a prix d’or (6 millions d’euros) au Stade Rennais, il n’aura donc jamais convaincu du côté de la Garonne. Au total, il a marqué 2 buts en 28 matchs avec les Violets, toutes compétitions confondues en plus de deux saisons et son contrat arrive à son terme d’ici six mois. Bénéficiant de touches avec des clubs turcs lors de ce mercato hivernal, Transfermarkt évaluait son prix à 1 million millions d’euros, loin de ses 6 millions d’achat par Toulouse en 2018. Si la période des transferts est close depuis hier, l’international congolais semble toujours dans une impasse…

Mickaël Pagis, attaquant les pieds dans le sable

Élégant attaquant du Stade Rennais de 2007 à 2010, Mickaël Pagis a remisé les crampons il y a dix ans. Depuis, il ne s’est guère éloigné du football, entre le beach soccer, sa nouvelle passion, et son poste d’entraîneur des attaquants de l’Académie Rouge et Noir.
ds 03681 Sa reconversion : au service des attaquants
S’il a mis fin à sa carrière en 2010 au Stade Rennais, Mickaël Pagis n’a jamais vraiment déchaussé les crampons. Entraîneur adjoint de la réserve du club bretillien pendant trois ans, il est, depuis deux ans, entraîneur des attaquants de l’Académie. "J’ai un groupe de 15 joueurs de U17 au National 3. Le métier d’entraîneur ne m’attire pas. Mais partager mon vécu sur un poste que je connais, ça me plaît bien", explique l’ex-avant-centre de 47 ans.

Entraîneur des attaquants, une fonction qui n’existait pas il y a encore quelques années. "Quand j’étais joueur, on se prenait en charge tout seul. Or, marquer reste ce qu’il y a de plus difficile dans le foot. Il n’y a pas encore de diplôme d’entraîneur des attaquants, mais c’est à l’étude".

2 Rennes, son port d’attache
Sa carrière terminée, Mickaël Pagis, originaire du Maine-et-Loire, est resté à Rennes. "J’ai toujours eu une activité ici, je n’avais pas de raison de partir. Je suis père de trois enfants que j’ai fait beaucoup bouger, on avait besoin de stabilité".

Son port d’attache, il ne l’a pas trouvé en plein cœur de la capitale bretonne - je ne suis pas très ville (rires) - mais à Pont-Péan, à une dizaine de bornes plus au sud.

3 Une nouvelle passion : le beach soccer
Le foot terminé, Mickaël Pagis n’a pas eu le temps de gamberger. À l’été 2010, il intègre l’équipe de France de beach soccer, sollicité par Eric Cantona. Comme une évidence pour ce joueur à la technique soyeuse et capable de gestes de classe. "Mes qualités correspondaient à ce qu’on attend d’un joueur de beach". L’aventure dure quatre ans, et lui permet "de couper progressivement. Je n’ai pas connu d’arrêt brutal, ce qui aurait pu être difficile à vivre".

Le beach devient sa nouvelle passion. "Dès le début, j’ai été piqué". Une passion qu’il veut transmettre. "À La Mézière (au nord de Rennes), il y a un terrain en indoor où j’ai organisé des initiations". Dans la foulée, il pousse pour créer un terrain en extérieur. Il trouve une oreille attentive au Rheu, toujours dans la banlieue rennaise, et deux terrains sortent de terre en 2017. Les premiers en Bretagne. "Aujourd’hui, j’ai moins de temps, mais je suis toujours partant pour organiser des séances avec les clubs."

4 L’héritage : Pablo dans les pas du père
Le milieu du football n’a sans doute pas fini d’entendre parler des Pagis. Après Mickaël, le père, c’est au tour de Pablo, son fils de 18 ans, de tenter sa chance. Son poste ? Attaquant, évidemment !

"Il a le même profile que son père (rires) ! Il joue en N2 au FC Lorient. C’est un passionné, je l’encourage, sans lui mettre de pression. J’essaie de le protéger de ce qui pourrait l’empêcher d’avancer. L’important, c’est qu’il garde sa flamme de footballeur, c’est ce qui m’a guidé toute ma carrière".

Mickaël Pagis, un beau joueur à la carrière ascendante"Mi-numéro 10 mi-attaquant, pas très puissant", Mickaël Pagis a vite pris conscience que son profil était déjà rare lors de sa carrière de joueur, de 1993 à 2010. "J’ai eu une maturité plus longue que d’autres, et j’étais introverti, on ne me remarquait pas". De vraies qualités techniques, de l’instinct, de la vista et le sens du but. Mélangez le tout et vous obtenez une carrière ascendante, débutée entre le National (Gazélec Ajaccio, Châtellerault) et la Ligue 2 (Laval, Nîmes), avant d’éclore en Ligue 1, à 27 ans, à Sochaux. Puis Strasbourg (2004-2006), l’OM (2006-2007) et Rennes (2007-2010). Avant l’heure de dire stop, en 2010, à 36 ans. "Ce qui m’a fait basculer, c’est que la dernière année, je ne jouais pas avec Fred Antonetti. Je voyais bien que j’avais du mal à rivaliser sur le plan athlétique avec des défenseurs toujours plus costauds. Et puis j’étais épuisé par les déplacements, les hôtels". A Rennes, son récital lors de son triplé "pagistral" face à l’OL de Lloris en 2008 n’est pas prêt de tomber dans l’oubli.

Jonathan Pitroipa quitte le Paris FC

Fin de l'aventure parisienne pour le virtuose burkinabé.
ds 0367Jonathan Pitroipa n'est plus un joueur du Paris FC. Le club francilien a officialisé ce mardi la fin de sa collaboration avec l'ancien Rennais, à six mois de la fin de son contrat. Pourtant brillant depuis son repositionnement en tant que milieu relayeur cette saison, le joueur du 34 ans avait vu ses relations avec son entraîneur René Girard se rafraîchir ces dernières semaines.

Selon Le Parisien, Pitroipa aurait eu des mots durs à l’égard du coach français, qui avait décidé de le sortir à la pause de la rencontre face à Troyes, le 5 décembre dernier. Le Paris FC aurait ainsi choisi de le sanctionner en l’excluant du groupe. Résultat, il n'a plus joué depuis cette fameuse rencontre. Et le voilà libre de s'engager dans le club de son choix.

À Pont-Aven, le Moulin de Rosmadec décroche une étoile Michelin

Le Guide Michelin a dévoilé son palmarès 2021. Dans le Finistère, le Moulin de Rosmadec à (Pont-Aven) décroche sa première étoile.
ds 0366Le Guide Michelin a révélé lundi 18 janvier 2021 la liste des chef(fes) qui décrochent une étoile. Il n’y en a qu’un seul dans le Finistère. Il s’agit du Moulin de Rosmadec à Pont-Aven.

Le restaurant a été entièrement refait à neuf par le propriétaire, le groupe hôtelier Ruello. Le chef, Sébastien Martinez, est en poste depuis mars 2020. Ce dernier, originaire de Rennes (Ille-et-Vilaine) est passé par de grandes maisons parisiennes : La Grande cascade, Le Pavillon Ledoyen, Le Cinq.

Terroir local
Au Moulin de Rosmadec, il propose une cuisine inspirée du terroir local, à la touche bretonne. Sur place, le chef travaille en binôme avec Cédric Bilien, le directeur du restaurant.

En tout, cette année, les inspecteurs du Guide Michelin ont décerné 54 nouvelles étoiles. La liste complète est à retrouver sur son site internet.

On attend avec impatience la réouverture des restaurants pour aller célébrer ces victoires à table !

Sylvain Armand rebondit à Lille en tant que coordinateur sportif

Consultant sur la chaîne Téléfoot depuis son départ du Stade Rennais l’été dernier, Sylvain Armand rebondit en Ligue 1 du côté de Lille. L’ancien défenseur a été nommé coordinateur sportif et retrouve Olivier Létang, le président avec lequel il collaboré pendant près de deux ans au SRFC.
ds 0364Sylvain Armand retrouve Olivier Létang, avec qui il a collaboré au Stade Rennais entre janvier 2018 et février 2020. L’ancien coordinateur sportif du club Rouge et Noir devient dès aujourd’hui celui de Lille où a été nommé président Olivier Létang le 18 décembre dernier. "Le LOSC a le plaisir d’officialiser l’arrivée de Sylvain Armand au sein de son organigramme, a informé le club nordiste à travers un communiqué publié sur son site internet. Olivier Létang renouvelle sa confiance en Sylvain Armand suite à la réussite de leur récente collaboration, lui qui l’avait nommé à ce poste de coordinateur sportif en 2018 au Stade Rennais."

Titulaire d’un diplôme de management du Centre de Droit et d’Economie du Sport, Sylvain Armand va œuvrer à ?"organiser le quotidien du secteur sportif de l’équipe professionnelle, en concertation avec le staff technique et la direction du club" mais également ?"faciliter l’intermédiation entre les différents services au sein du LOSC, notamment la détection et le recrutement".

J’aurais pu intégrer le centre de formation de Bordeaux mais j’ai préféré aller à Rennes

Grégory Bourillon comptabilise plus de 400 matches en professionnel. Retraité depuis la saison dernière, celui qui a été formé à Laval aurait pu rejoindre le centre de formation des Girondins de Bordeaux, mais a finalement choisi celui du Stade Rennais. Suiveur attentif du monde du football mais aussi du club au scapulaire, il possède un avis précis sur notre actualité, mais aussi sur de nombreux joueurs (ou anciens) bordelais qu’il a côtoyé tout au long de sa riche carrière. Rennes, Paris, Lorient, Reims, Angers, Châteauroux, une carrière bien pleine, mais aussi une très belle image, celle d’un joueur sans frasques, et donnant toujours tout pour le maillot que ce soit en défense ou au milieu de terrain. Nous avons partagé un vrai bon moment en sa compagnie, et avons retrouvé l’image que nous nous faisions de lui

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Quand on vous parle des Girondins de Bordeaux, quelle image avez-vous du club ? Y-a-t-il des souvenirs particuliers de leur histoire qui vous viennent en tête ?

Le premier souvenir qui me vient en tête c’est l’année du titre acquis au Parc, avec l’époque de Feindouno, etc… Ca remonte déjà pas mal, je n’avais pas encore commencé ma carrière pro. Je me souviens de ce soir-là quand ils avaient été titrés sur ce dernier match. C’est vrai qu’à mon époque, à chaque fois que j’affrontais Bordeaux, c’était une grosse cylindrée du championnat. Ca s’est modifié ces derniers années puisque les résultats sont moins bons qu’à une certaine époque. Pour ma part, ça a toujours été compliqué de jouer à Bordeaux. De mémoire, je crois que je n’ai jamais gagné à Chaban. J’ai gagné une fois au Matmut mais sinon, à Chaban, je n’ai jamais réussi à gagner. C’était toujours de bonnes équipes avec de bons joueurs. Ca jouait bien au ballon, c’était une équipe qui était agréable à voir jouer. C’était toujours compliqué, on savait que ça allait être des matches compliqués en venant jouer à Chaban. Après, c’était aussi toujours un déplacement agréable parce qu’on connaît la ville et le climat. C’était agréable pour le confort, mais pas vraiment pour les résultats. C’était toujours un bon moment dans la saison de venir jouer à Bordeaux.

Malgré les nombreuses difficultés rencontrées par les Girondins ces dernières années, peut-on toujours considérer Bordeaux comme un grand club de France ou le club a vraiment perdu son standing ?

Ca fait partie des grands clubs. C’est un club avec une histoire, qui a gagné des titres, ça on ne pourra jamais leur enlever. Après, c’est sûr que ce n’est pas la meilleure phase de leur histoire qu’ils traversent en ce moment, mais ça arrive à tous les clubs de passer des périodes plus compliquées. Ils sont dans une période de relance, ils sont en train de restructurer le club. Avec Jean-Louis Gasset, je pense qu’au niveau sportif, ils sont plutôt bien lotis et avec Alain Roche aussi qui est arrivé en début de saison. Je n’ai pas de doute là-dessus mais à mon avis, ça va prendre plusieurs années car il y a eu pas mal de dégâts au niveau de l’actionnariat. Il va falloir relancer le club mais les gens qui sont en place sont compétents, je n’ai aucun doute là-dessus. Ca fait partie de l’histoire d’un club aussi de traverser des périodes délicates mais je ne doute pas sur le fait qu’ils parviendront à redresser la barre et redevenir le club avec les résultats qu’ils avaient auparavant.

Est-ce que lors de votre carrière, vous avez déjà été approché par les Girondins de Bordeaux ? Si oui, pourquoi ça ne s’est pas fait ?

J’ai été approché très tôt dans ma carrière. Moi, je suis de Laval et quand je suis parti à Rennes, en fait je devais faire un choix entre Rennes et Bordeaux. Déjà à l’époque, j’avais été en contact avec eux mais j’avais choisi Rennes parce que c’était le centre de formation numéro 1, et c’était à une heure de route de chez moi, donc c’était beaucoup plus facile. C’est le seul moment de ma carrière où j’ai failli signer à Bordeaux, quand j’avais 15-16 ans. J’aurais pu intégrer le centre de formation de Bordeaux mais j’ai préféré aller à Rennes.

Est-ce que vous auriez aimé jouer à Bordeaux ?

Oui, bien sûr ! Dans ma carrière, j’ai connu Bordeaux beaucoup plus haut que ce qu’il ne l’est actuellement. Pour moi, sur l’ensemble de ma carrière, ils étaient dans les 5 gros du championnat. C’était toujours des gros matches, il y avait toujours de très grands joueurs. J’ai affronté aussi l’époque Gourcuff, Chamakh, quand ils ont été Champions. Ils étaient impressionnants et il y a eu la Ligue des Champions l’année qui a suivi. C’était un club qui donnait envie et je pense qu’il donne toujours envie. Les résultats sont un peu compliqués sur les dernières années mais pour moi, c’était un club qui donnait envie, j’aurais aimé y jouer à un moment donné mais ça n’a jamais été le cas et j’ai fait d’autres choix.

Dans votre carrière, vous avez côtoyé de nombreux bordelais, anciens et actuels. Pour commencer, vous avez commencé votre carrière à Rennes, aux côtés de Jimmy Briand, avec qui vous avez joué pendant au moins 4 ans. Aujourd’hui, il a passé la barre des 100 buts en Ligue 1 et continue de jouer à 35 ans. Quels souvenirs gardez-vous de ses débuts et quel avis avez-vous sur sa longévité ?

Jimmy, c’est quelqu’un que je connais depuis qu’on a 15-16 ans. On a toujours été très proches, au centre de formation déjà on a toujours été liés. Je suis très fier de sa carrière, il a fait des choses extraordinaires en termes de longévité et atteindre la barre des 100 buts en Ligue 1, c’est quand même un exploit, c’est fait par peu de personnes. Jimmy a toujours les mêmes qualités qu’à ses débuts, il fait des efforts pour le collectif, il est toujours disponible pour tout le monde. Il a un état d’esprit remarquable et irréprochable. Il est arrivé un an après moi au centre de formation à Rennes et on savait déjà quand il est arrivé que ça allait être un joueur de Ligue 1, il avait tout pour réussir. Et il a réussi à atteindre son but et de fort belle manière. Je pense que ça fait presque 20 ans qu’il joue pro, c’est remarquable. Il a gardé son état d’esprit, il n’a pas changé, c’est beau. Je suis vraiment content pour lui de ce qu’il a réussi à faire.

Vous avez également vu arriver dans le monde professionnel Yoann Gourcuff, qui a été un des éléments essentiels du titre des Girondins de Bordeaux en 2009. Malheureusement, sa carrière a été semée d’embuches et il n’a pas eu la carrière que tout le monde lui prédisait. Quels souvenirs avez-vous de lui et quel regard vous portez sur sa carrière ?

Pour nous, c’était le phénomène du centre de formation quand il est arrivé, un an après moi. Il a répondu aux attentes de suite, il a été hyper précoce. Je crois qu’à 17 ans, il a commencé à jouer en Ligue 1 avec les performances qu’on lui connaît. A Bordeaux, sa première année, il a explosé. Son talent s’est révélé aux yeux du monde. Pour différentes raisons, il n’a pas confirmé le talent qu’il avait. C’est quelqu’un de timide, qui n’aime pas trop le monde du football, ses travers et à-côtés. C’est aussi un peu pour ça qu’il n’a pas fait la carrière qui collait avec son talent. C’était un joueur extraordinaire, avec un état d’esprit extraordinaire. Sa personnalité de garçon timide, réservé et très poli ne collait pas forcément avec les groupes avec lesquels il a évolué. Ca l’a desservi, c’est dommage parce qu’il avait un talent hors normes, mais c’est comme ça…

Il faisait partie de cette fameuse équipe de 2009, menée par Laurent Blanc, qui a été championne de France. Quels souvenirs avez-vous des Girondins, vous qui jouiez alors au PSG ?

Ils étaient injouables cette année-là. Derrière, il y avait Diawara, Trémoulinas, il y avait Fernando au milieu… Je ne me souviens plus exactement de toute l’équipe mais c’était marqué de la patte de Laurent Blanc. C’était un football léché, qui était agréable à voir. Ils jouaient pour avoir le ballon et marquer des buts. On ne va pas comparer avec le Paris de maintenant car c’est un autre niveau mais ils dominaient le championnat par la possession, la qualité dans le jeu. C’était vraiment agréable. Je me souviens, avec Paris, on était venus, on en avait pris une belle, avec un but extraordinaire de Yoann Gourcuff, c’était incroyable. C’était sympa de venir jouer à Bordeaux mais pas ces années-là (rires).

Au PSG, vous avez joué avec un attaquant extraordinaire, qui a marqué tous les supporters bordelais, c’est bien évidemment Pauleta. Il a fait 3 saisons incroyables aux Girondins, en inscrivant 91 buts en 130 matchs. On imagine que c’est le genre de joueur que l’on préfère avoir dans son équipe plutôt qu’en face sur le terrain…

Oui, c’est sûr ! Pedro, je l’ai connu lors de sa dernière année. Je suis arrivé à Paris lors de sa dernière année. Il avait un certain âge déjà mais on voyait dans les déplacements et surtout dans la finition devant le but qu’il était chirurgical. Il cadrait toutes ses frappes. Physiquement, il avait un peu baissé mais ça ne se voyait pas vraiment parce qu’il était toujours aussi intelligent dans ses déplacements. Il n’a pas basé sa carrière sur son physique, il avait toujours ses déplacements et sa qualité face au but. Au niveau de l’état d’esprit, de l’éthique du travail, du professionnalisme, c’était un exemple. C’était un mec qui bossait tout le temps. Il n’était pas toujours titulaire l’année où j’ai joué avec lui mais il a toujours eu un bon état d’esprit, c’est un leader par l’exemple, par le travail. Ça reste un très bon souvenir d’avoir joué avec lui. Il y a beaucoup de gens qui me demandent souvent si je l’ai croisé à Paris. Je suis content d’avoir joué avec lui car c’est un mec qui m’a apporté dans le professionnalisme. C’était un joueur remarquable et même à 35 ans, il avait des qualités. Il était extraordinaire et très professionnel.

Vous êtes arrivé en 2007 à Paris, et c’est Alain Roche qui vous a fait venir. Aujourd’hui, il est  l’actuel directeur sportif des Girondins. Quel regard portez-vous sur sa nomination actuelle au FCGB ?

Comme je vous disais tout à l’heure, je pense qu’avec Alain et Jean-Louis Gasset, le club prend une bonne direction. Le travail ne va pas se faire si facilement qu’on aimerait mais ils vont essayer de remettre le train dans le bon sens. Il y a beaucoup de travail mais le club est entre de bonnes mains. J’ai eu la chance de recroiser Alain récemment, on a pu échanger là-dessus. Je suis content, ce sont des gens bien qui sont à la tête du club actuellement. J’espère que le travail va porter ses fruits assez rapidement pour qu’on puisse retrouver Bordeaux là où il devrait être. Il y a du travail car ils ont repris le club dans un état un peu délicat. Je ne doute pas qu’ils vont réussir à relancer tout ça.

Vous avez joué avec Nicolas De Préville, l’attaquant actuel des Girondins de Bordeaux. Son expérience en Gironde a été pour le moins irrégulière. Les changements répétés d’entraineurs sur le banc bordelais ne l’ont pas aidé. Aujourd’hui, il a perdu sa place de titulaire en début d’année et semble se diriger vers un départ (fin de contrat). Que pensez-vous de sa situation actuelle ?

Nico est dans une situation un peu délicate. Après, c’est quelqu’un qui a un fort caractère et qui ne va pas lâcher. Même si les choses ne tournent pas rond pour lui actuellement, c’est quelqu’un qui a du tempérament et qui va se battre pour essayer de regagner sa place. Il a fait quand même de belles choses depuis qu’il est arrivé à Bordeaux, je pense que les gens ne vont pas oublier ça quand même. Il a subi la situation du club, beaucoup de changements d’entraîneurs, le flou au niveau de la direction… Il n’est pas arrivé dans la meilleure période de Bordeaux non plus. Ce n’est pas forcément le meilleur moment pour s’éclater sur le terrain. Il lui reste au moins 6 mois donc j’espère qu’il va inverser la tendance. Je le connais, c’est un mec qui ne lâche pas, qui est à maturité et qui a des qualités. Il a encore la possibilité de faire changer les choses. J’espère qu’il se donne les moyens pour inverser la tendance, qu’il travaille bien et que les choses vont s’améliorer pour lui. Je lui souhaite de tout cœur.

Vous avez joué sur deux postes lors de votre carrière : défenseur central et milieu défensif. On aimerait avoir votre avis sur les joueurs qui occupent ces postes à Bordeaux actuellement. Dans un premier temps, on va bien évidemment parler de Laurent Koscielny, avec qui vous avez joué. Il fait profiter le groupe de sa grande expérience. Vous qui l’avez vu éclore à Lorient, quel regard portez-vous sur sa carrière et sur son rôle dans le groupe des Girondins ?

Sa carrière a été extraordinaire. Je l’ai vu commencer en Ligue 1, il était déjà le joueur qu’il est maintenant. Il était dominant physiquement, bon techniquement, dans les duels et le jeu aérien. Il était très complet, niveau ++. Sa carrière est extraordinaire, à l’image de ses qualités. C’est quelqu’un d’une grande humilité. Je ne l’ai croisé que 6 mois à Lorient, on n’a pas pu beaucoup échanger mais je sais que les Lorientais en gardent un très bon souvenir, en tout cas tous les joueurs qui ont évolué avec lui. Sa carrière n’est pas due au hasard non plus. C’est quelqu’un qui travaille. Tout n’a pas été facile pour lui. Avant Lorient, il a débuté en Ligue 2. Guinguamp, ça ne s’est pas passé comme il voulait, il a dû aller à Tours pour se relancer. Il sait d’où il vient aussi. Il a gardé cette humilité-là. Sa carrière, que ce soit à Arsenal ou en Equipe de France, a été extraordinaire. Après, pour l’avoir vu jouer à Bordeaux, on retrouve le Laurent que l’on connaît :  très bon dans l’anticipation, les lectures de trajectoire, dans les duels, dans le jeu aérien… C’est un défenseur moderne parfait. Il est très complet.

A côté de lui, il a Paul Baysse, qui a réussi à inverser la tendance. Ça n’a pas été simple pour lui depuis qu’il est revenu à Bordeaux. En plus, il y a eu de l’affect parce que c’est son club formateur. Je suis content pour lui. Et il y a Pablo aussi qui est aussi un joueur de haut niveau. Je pense que la défense centrale de Bordeaux n’est pas en manque de talent. Déjà, ce socle défensif est assez costaud cette année.

En milieu défensif, Bordeaux s’appuie principalement sur Otávio, qui est un joueur essentiel pour l’équilibre des Girondins actuellement. Et on sent justement que lorsqu’il n’est pas là, l’équipe est destructurée. Que pensez-vous de ce joueur ?

Justement, heureusement qu’il est là parce qu’à part lui, il n’y a pas d’autres milieux défensifs. C’est vrai que l’effectif est constitué d’une façon un peu bizarre. Mais c’est un joueur que j’aime beaucoup, qui est très bon dans le jeu court, il est bon techniquement. Il n’est pas dominant par son physique mais il apporte beaucoup de choses. Il colmate beaucoup de brèches, il compense beaucoup des erreurs de placement des joueurs devant lui. C’est un joueur intelligent, fin techniquement et très bon dans la relance. J’aime bien ce profil de joueur, il apporte beaucoup à l’équipe.

Ce weekend, Lorient et Bordeaux s’affronte pour conclure cette première partie du championnat. Lorient a chuté sévèrement face à Monaco cette semaine et Bordeaux, de son côté, a fait 0-0 à Metz. Comment voyez-vous ce match ?

Lorient va arriver déjà avec l’envie de ne pas prendre de but, vu qu’ils en ont déjà pris 5 mercredi. Ils sont très mal classés, ils sont avant-derniers. A mon avis, ils vont venir pour fermer le jeu. Même si ce n’est pas la vision du club, je pense qu’ils vont quand même le faire. Bordeaux jouera sans Hatem Ben Arfa, ils savent que ça va être un peu moins pétillant. Donc je pense que Lorient va venir d’abord pour ne pas prendre de but et ramener au moins un match nul. Ils vont essayer de se rassurer parce que les derniers matches sont un peu inquiétants, notamment la défaite de mercredi. Et Bordeaux, je n’ai pas vu les derniers matches donc c’est difficile de se prononcer mais j’ai l’impression qu’il y a du mieux dans le jeu. J’espère qu’ils seront meilleurs offensivement et qu’ils pourront se créer des situations. J’espère qu’on verra un joli match. Dans tous les cas, le résultat me conviendra parce que j’aime Bordeaux et j’aime Lorient. Je suis un peu partagé, j’ai du mal à choisir mon camp (rires).

Si Lorient vient pour fermer le jeu face à Bordeaux qui a eu son 10ème clean-sheet cette semaine, on se dirige vers un 0-0, non ?

Je n’espère pas. Mais c’est vrai que Bordeaux a retrouvé une base défensive, c’est important pour faire une saison consistante. On sait que ça pêche offensivement, ça manque un peu de liant, de réalisme. Mais je pense que Lorient a besoin de se rassurer… Je ne parierais pas sur le 0-0 parce que je ne le souhaite pas, mais si j’avais une pièce, je mettrais sur ce score-là quand même.

Abdeslam Ouaddou sollicite la médiation de la fédération Marocaine

Après son incident violent avec le chauffeur de bus du club, l'entraîneur du MC Oujda Abdeslam Ouaddou sollicite la médiation de la Fédération marocaine.
ds 0362L’affaire "Ouaddou-MC Oujda" connaît ce mardi de nouveaux développements. L’ancien défenseur, aujourd’hui coach du MCO, a passé une contre-visite médicale auprès de la commission médicale régionale, qui a approuvé le certificat médical d’une durée de 20 jours, nous apprend Le 360. Par ailleurs, l’ex-Rennais a adressé un courrier au secrétaire général de la Fédération royale marocaine de football, Tarek Najem. Dans celui-ci, Ouaddou sollicite la médiation de l’instance et demande une rencontre avec le président du MCO afin de mettre les choses à plat, une condition nécessaire à une poursuite de sa mission sur le banc mouloudéen pour l’entraîneur.

Le Stade Rennais n’a pas tenu ses engagements

Alors qu'il aurait pu signer son premier contrat professionnel au Stade Rennais, Malamine Doumbouya est revenu dans les colonnes de la Nouvelle République sur cet "échec" et sur son intégration au FC Lorient, club qu'il a rejoint par la suite !
ds 0285Après son départ de Blois en 2017, Malamine Doumbouya a rejoint le Stade Rennais pour y poursuivre sa formation. Un club où il s’attendait à signer professionnel comme il le confie dans les colonnes de la Nouvelle République. "Moi-même, je pensais vraiment m’engager avec eux. Dès le mois d’octobre 2019, ils m’avaient fait une proposition, j’étais d’accord, et puis en février, le président Olivier Létang est parti, ensuite il y a eu le confinement et finalement en juin, le club n’a pas tenu ses engagements. Tout était à refaire. Heureusement, j’avais gardé de très bons contacts avec trois clubs, un de Ligue 1 et deux de Ligue 2."

Le rebond FC Lorient
Par la suite, le joueur s’est alors dirigé vers le FC Lorient, club où il continue sa progression aujourd’hui : "J’ai eu une super-discussion avec le coach Christophe Pélissier. Il me suivait depuis un moment et avait un projet avec moi. Il m’a dit qu’il m’intégrerait aux séances des pros, ce qui s’est passé en début de saison et assez régulièrement par la suite. Il avait confiance en moi et moi, j’avais confiance en lui. Je n’ai pas hésité très longtemps et je ne le regrette pas."

Raphinha, buteur

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L'ancien rennais Raphinha vient d'inscrire son premier but en Premier League

Bielsa ravi de l'adaptation de Raphinha

Marcelo Bielsa se ravit de l'adaptation précoce de Raphinha depuis son arrivée en Premier League.
ds 0288Marcelo Bielsa peut remercier le Stade Rennais pour Raphinha. L'ailier brésilien offre hier la victoire à Leeds United sur la pelouse d'Everton (0-1). L'attaquant auriverde se positionne bien et surtout donner une solution différente à son tacticien. Alors, El Loco salue son professionnalisme et son état d'esprit depuis des débuts en Premier League. Bientôt titulaire indiscutable ?

Bielsa le décrit comme un poison infernal. "Il s'est adapté très rapidement à la Premier League. Je le sens présent et avec l'envie de progresser. Il est puissant et se déplace sur tout le terrain, donc il inquiète la défense adverse", analyse le tacticien argentin. Une passion sud-américaine qui laisse présager de belles performances.

S.G.S.B.

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