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C'était important de réagir et on l'a fait

Bruno Genesio s'est exprimé au micro de Prime Vidéo Sports à l'issue de la victoire de son équipe contre les Girondins de Bordeaux. L'entraîneur du Stade Rennais est satisfait de la prestation de son groupe face au FCGB :

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"On est satisfait, d'abord, parce que l'on se devait de réagir. On était sur une série de trois défaites en championnat et surtout avec un match contre Lens, lors duquel, nous n'avions pas montré notre visage habituel dans le jeu. C'était important de réagir et on l'a fait. On peut relativiser par rapport à l'opposition, mais ça n'est jamais évident de marquer six buts et de le faire comme on l'a fait, avec beaucoup de sérieux, dans la majorité du temps. On est satisfait mais c'est à confirmer dès dimanche prochain.

On avait peut-être un petit peu oublié, certains fondamentaux d'équipe qui nous ont pénalisé sur certains matchs. C'était l'un des objectifs de cette partie et bien évidement, le deuxième était la victoire. Je pense que l'on a beaucoup mis l'accent sur le jeu, l'équipe. Les buts marqués contre Bordeaux, sont des buts qui dans l'ensemble, sont des buts amenés de collectif, avec beaucoup d'altruisme. C'est ce qui m'a plus dans cette partie.

On avait un petit peu perdu cette volonté de faire les courses, parfois pour être servi et d'autres fois pour libérer l'espace pour un coéquipier. On l'a retrouvé face aux Girondins, avec des permutations entre les excentrés et nos latéraux, ou entre nos excentrés et nos milieux de terrain. On a retrouvé plus de fluidité technique, ce qui nous avait beaucoup pénalisé contre Lens. Il faut encore une fois relativiser car je trouve que l'équipe bordelaise était à un niveau inférieur que celui de Lens la semaine dernière mais en tous cas pour nous, c'est intéressant d'avoir pu retrouver cela.

Je trouvais qu'en début de match, il nous manquait encore cette agressivité offensive pour mieux terminer nos actions. On a bien préparé, bien amené le ballon dans la surface, mais il nous a encore manqué cette attitude de tueur devant le but pour mener au score. On aurait dû très rapidement mené dans ce match et c'est ce qui m'agaçait un petit peu. On a réussi à le faire sur le premier but. Il a mis beaucoup de convictions, d'agressivité. Je pense que ça nous a libéré. Les joueurs avaient peut-être aussi besoin de ça dans cette période qui était un peu plus difficile pour nous."

Jauges proportionnelles dans les stades, le Sénat adopte l’amendement

Le Sénat a adopté, ce mardi soir, l’amendement qui vise à instaurer des jauges proportionnelles dans les stades et les salles de spectacle. En plus des 5000 places actuelles, les clubs pourront ouvrir 50 % des places restantes. Le texte va désormais revenir à l’Assemblée nationale et devra être adopté dans les mêmes termes pour entrer en vigueur.

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Une bonne nouvelle pour les clubs français. Alors que le gouvernement avait imposé une jauge à 5000 spectateurs dans les stades, privant ainsi les clubs d’ouvrir leur billetterie de manière plus importante et donc d’une affluence conséquente, le Sénat a décidé de retoquer la loi et d’instaurer des jauges proportionnelles. Le Sénat adopte l’amendement qui instaure des jauges proportionnelles dans les stades et les salles de spectacle : en plus des 5000 places actuelles, les clubs pourront ouvrir 50 % des places restantes.

L’Assemblée nationale aura le dernier mot
Cependant, les clubs professionnels ne peuvent pas encore crier victoire trop vite. Le Sénat, à majorité de droite, ayant validé le texte dans des termes différents, le projet de loi va revenir devant l’Assemblée nationale.

C’est donc là que tout va se jouer. Si l’Assemblée nationale valide finalement cet amendement, alors les jauges proportionnelles pourront être mises en place. Dans le cas contraire, la jauge des 5000 spectateurs pour les stades et des 2000 personnes pour les salles couvertes resteront en vigueur.

Les arbitres de Ligue 1 et de Ligue 2 vont être plus sévères avec les joueurs qui contestent

Dans un courrier de la Direction technique de l'arbitrage (DTA) de ce jeudi, il est écrit que les contestations de joueurs à l'arbitre des rencontres de Ligue 1 et de Ligue 2 seront plus durement sanctionnées.
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Dans un courrier de la Direction technique de l'arbitrage (DTA) de ce jeudi signé par Pascal Garibian, son patron, et que L'Équipe a pu consulter, il est écrit : « La DTA a donné des instructions aux arbitres officiant en L1 et en L2 pour qu'ils luttent fermement contre les contestations de joueurs multiples, peut-on lire dans la lettre. [...]. Ainsi, si les désapprobations véhémentes sont correctement sanctionnées, il a été demandé aux arbitres de sanctionner au moins un des joueurs qui auraient entouré l'arbitre pour contester une décision ou demander une sanction. Dissuasion et discernement seront les outils managériaux des arbitres. »

Trop souvent lors de la première partie de saison, ces scènes de contestation autour de l'arbitre se sont reproduites et ont été dénoncées lors des échanges du groupe de travail sur l'arbitrage.

Par ailleurs, les directeurs du jeu sont invités à s'appuyer sur les capitaines d'équipes pour faire respecter ces nouvelles consignes et ainsi éviter la multiplication des avertissements.

 

Petit cadeau d'Amazon pour Lens-Rennes !

Le géant de la distribution et détenteur des droits de la Ligue 1, Amazon a décidé de faire un petit cadeau à ses abonnés prime n'ayant pas pris le Pass Ligue 1.

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En effet, le match Lens-Rennes du samedi 8 janvier à 21h00 sera mis à disposition gratuitement à tous les membres Prime. C'est la deuxième fois que le géant américain propose ce type d'offre, il l'avait déjà fait pour un match opposant Strasbourg à Marseille le dimanche 12 décembre à 17h.

Pour la réception de Bordeaux, 3 800 places pour les abonnés

Le Stade Rennais recevra les Girondins de Bordeaux dimanche 16 janvier (13 h) au Roazhon Park. La jauge sera limitée à 5 000 spectateurs. Abonnés et partenaires seront les seuls à pouvoir prétendre à accéder au stade.

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C’est le retour des jauges dans les stades de Ligue 1, pour les trois semaines à venir. Le Stade Rennais se déplacera ainsi à Lens samedi dans un stade Bollaert limité à 5 000 spectateurs. Ce sera également le cas au Roazhon Park la semaine prochaine, pour la réception de Bordeaux (dimanche 16 janvier, 13 h).

Le Stade Rennais a communiqué ce jeudi matin sur les modalités d’attribution de ces 5 000 places. 1 200 seront réservées aux partenaires et 3 800 aux abonnés. « Afin que les conditions d’accueil dans nos salons respectent le protocole sanitaire en vigueur dans le secteur CHR (Café Hôtel Restaurant), le club mettra à disposition 1 200 places pour ses partenaires. Les modalités d’attribution seront transmises à partir du lundi 10 janvier » écrit le club sur son site.

3 800 places pour les abonnés
Les abonnés, eux, auront droit à 3 800 places, ce qui en laissera une majorité sur le carreau. On ne sait pas encore si les places attribuées le seront par tirage au sort ou inscription. Le club communiquera le 10 janvier. « Les abonnés ne pouvant bénéficier de leur(s) place(s) pour ce match seront crédités sur leur compte de billetterie, le 5 février, de la somme correspondante. Celle-ci sera utilisable jusqu’à la fin de la saison pour les différentes échéances en championnat de Ligue 1 Uber Eats (places complémentaires) et/ou en Europa Conference League mais également utilisable lors de la prochaine campagne d’abonnement. »

Les prix des places s’envolent, les supporters grondent

Le Stade Rennais accueille le Paris Saint-Germain, dimanche 3 octobre. Un match très attendu, mais les supporters grondent face au prix des places, qui grimpe jusqu’à 170 €. Cela n’empêche pas la billetterie d’être prise d’assaut. Après les abonnés, elle sera ouverte au grand public ce mercredi 29 septembre.

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La venue du club parisien est toujours un évènement. Dimanche 3 octobre, la perspective de voir les stars du PSG jouer sur la pelouse du Roazhon Park à Rennes fait déjà tourner les têtes, mais la colère gronde sur les réseaux sociaux face au prix des billets, jugé exorbitant. Jusqu’à 170 € en tarif classique, 136 € en tarif réduit (jeunes de moins de 16 ans, lycéens, étudiants, apprentis, demandeurs d’emploi, personnes en situation de handicap) et 102 € pour les « kids », c’est-à-dire les moins de 12 ans.

Ça ne donne pas envie d’aller au stade
"Il y a quatre ou cinq ans, pour un Rennes-PSG, tu avais une place pour 15 € en tribune Mordelles, 5 € pour les enfants », se souvient un supporter rennais, désabusé. « Je suis abonné, témoigne un autre. Pour voir dix-neuf matchs, je paye 155 €. Et là, pour un seul match, la place est à 170 € ! Vous trouvez ça normal ? » Une flambée des tarifs que condamnent beaucoup de supporters.

« C’est pas nouveau à Rennes, et pas que contre le PSG. Avec des prix comme ceux-là, ça ne donne pas envie d’aller au stade, même pour de plus petites affiches », réagit Lucas, un inconditionnel des Rouge et Noir. Certains s’interrogent même pour savoir si le stade sera plein, d’autant plus que l’horaire du match, à 13 h, n’est pas idéal.

Fin août, l’arrivée de Lionel Messi au sein du club parisien a fait grimper les prix des places partout où le PSG se déplace pour venir jouer. « Le PSG tue le football et beaucoup de choses sont déjà trop chères dans ce sport comme le prix de certaines places, des maillots ou des abonnements TV », tranche un autre internaute, sur son compte Twitter.

5 000 places vendues en 35 minutes
Malgré ces critiques, la billetterie est prise d’assaut à l’approche de la rencontre de Ligue 1. Pour les abonnés, elle était accessible en ligne dès lundi, et les 5 000 places sont parties en seulement 35 minutes. Elle sera ouverte au grand public ce mercredi, à partir de 10 h, et l’on s’attend encore à une ruée sur les billets. « Rien de scandaleux, c’est le principe de l’offre et de la demande », estime Cédric.

« Il n’y a pas qu’à Rennes que le prix des places augmente. Que ce soit contre le PSG, Marseille ou Lyon et les grosses écuries européennes, c’est toujours la même chose », observe un habitué, en sachant que les grosses affiches attirent toujours.

Sur les réseaux sociaux, les supporters du PSG estiment que leur club le vaut bien, avec son effectif de rêve : Mbappé, Neymar, Marquinhos… « Sans Paris, on serait comme le Luxembourg, on n’aurait qu’une seule place en Ligue des champions. Paris donne à manger à la Ligue 1 », assure un fan de la capitale, impatient de voir les joueurs du PSG fouler le sol breton, pour ce match très attendu.

J07 : Stade Rennais / Clermont Foot : Le résumé

Jonas Martin, symbole de relance

Il était l’un des titulaires surprises face à Clermont hier soir, et n’a pas manqué l’occasion qui lui était donnée. Posté en sentinelle, Jonas Martin a fait dans le dépassement de soi pour inscrire le premier but des Rouge et Noir, et relancer la machine. Encore une fois.

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C’était le 6 février dernier. Dans la boue, à Lens. Au terme d’un 0-0 pas forcément heureux, un homme avait surnagé dans la gadoue du Nord. Revenu d’une blessure à la cheville, Jonas Martin redonnait l’espoir de le voir enfin endosser un rôle régulier dans l’équipe de Julien Stéphan, et faisait déjà preuve d’un caractère tant recherché à Rennes, au détour d’une brouille avec Yannick Cahuzac. Un mois plus tard, son entraîneur démissionnait, et Jonas se rendait peu à peu à l’évidence, celle de devoir opérer une cheville trop douloureuse.

Passé sur la table d’opération en avril, le milieu de terrain a repris le rythme d’entrainement tout doucement ces derniers mois, en spécifique avec Loïc Badé à Dinard, puis en stage en Espagne, retrouvant des sensations. La confiance, le milieu de terrain l’a semble t-il toujours eu malgré des débuts plus que compliqués avec Rennes. Arrivé en 2019, Martin avait disputé des bouts de matchs face à Brest et Lille, avant d’être titularisé face à Marseille le 29 septembre 2019, puis face à la Lazio Rome en Europa League, le 3 octobre, dernier match avant de devoir tirer un trait sur toute la saison à cause d’un problème à la cuisse.

Car Jonas Martin, c’est seulement 988 minutes de jeu depuis son arrivée il y a deux ans, autant dire une sacrée frustration pour un joueur régulier à Montpellier, Amiens, Séville au Bétis, puis Strasbourg. Sur le banc face à Reims puis Marseille, son heure est enfin venue hier, face à Clermont. « C’était le moment car ça fait 15 jours que je le vois monter en puissance à l’entraînement. Je suis là pour faire confiance aux joueurs qui montrent qu’ils le méritent. » lâchait Bruno Genesio après la rencontre. « On est dans un enchainement de matchs très serré, donc c’est important d’avoir des rotations et donner du temps de jeu à des joueurs qui avaient plus de fraicheur. C’est aussi un joueur expérimenté, qui nous fait du bien. C’est un des joueurs qui a certainement le plus de matchs en Ligue 1 dans l’effectif. Je suis content car il est passé par des moments très difficiles. »

Le sens du timing
Ces deux dernières années n’ont en effet pas été toutes roses pour le robuste milieu. Blessures à répétition, concurrence coriace avec le duo Nzonzi-Camavinga ou incapacité à enchainer les rencontres, tout était propice à une perte de confiance, ou de motivation. Et pourtant. « Il ne faut pas oublier que c’est un mec qui revient de blessure, il s’est fait opérer, et montre l’exemple. » confiait Nayef Aguerd hier soir, encensant son coéquipier. « A l’entraînement je le vois tout le temps à fond. Il donne tout aujourd’hui, il a même fini avec des crampes. C’est ça qu’on veut voir. » Dans l’état d’esprit, Jonas Martin a ces derniers mois montré un visage irréprochable. Très apprécié dans le vestiaire, le joueur de 31 ans incarne donc désormais un titulaire possible, dans un secteur de jeu considérablement remodelé cet été. Nzonzi et Camavinga partis, Baptiste Santamaria a fait son arrivée, officiant tantôt au côté de Flavien Tait lorsqu’il est posté plus bas, tantôt avec Lesley Ugochukwu, jeune joueur de 17 ans sur qui Genesio fonde beaucoup d’espoirs. Titulaires tous les deux à Marseille pour le naufrage des Rennais, ils ont hier soir laissé leur place à un Martin positionné devant la charnière, et épaulé par Tait en phase offensive, Benjamin Bourigeaud se rajoutant en phase défensive. Le tout donnait une prestation plus qu’aboutie pour Martin et son SRFC, auteur d’un carton face à Clermont. Nayef Aguerd le confirme, Rennes a du caractère, et c’est en grande partie grâce à des profils comme ceux de Jonas Martin, combatif et guerrier, à l’image de ce tacle rageur pour rattraper une erreur de Warmed Omari (37e) hier soir. Sur le flanc pendant trop longtemps, le milieu récupérateur entend bien jouer sa dernière carte et incarner plus qu’une solution de rechange pour Bruno Genesio. En fin de contrat en juin prochain, Jonas Martin sait ce qui lui reste à faire, au sein d’une équipe où la concurrence est abordable, et la jeunesse présente pour un tiers de l’effectif.

Hier, il connaissait le bonheur de marquer son premier but avec Rennes face à Clermont, ouvrant un festival auquel il participait plus tard en offrant à Laborde son deuxième but avec le SRFC. La dernière fois que Martin avait trouvé le chemin des filets en Ligue 1, c’était déjà à Rennes, mais avec Strasbourg. Le 2 décembre 2018, Jonas y allait de son doublé sur penalty, et affichait un statut de patron dont le RCSA tirait tous les bienfaits. Presque 3 ans plus tard, et revenu de galères qu’on ne voyait jamais finir, Jonas Martin exultait, au sens le plus strict du terme. Il n’y a qu’à se repasser son explosion de joie suite à la communion d’équipe succédant son but. Un cri pour évacuer la frustration. Un cri de révolte, au meilleur des moments pour le Stade rennais.

Le PSG champion, Saint-Étienne relégué, Clermont sauvé : une étude du CIES prévoit la fin de saison en Ligue 1

L'Observatoire du football (CIES) a fait tourner ses modèles prédictifs pour anticiper le bilan de la saison qui commence en Ligue 1. Résultat : le PSG reprendrait son trône, Saint-Etienne descendrait et le promu Clermont se sauverait.
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L'exercice est périlleux mais l'Observatoire du football du CIES (Centre International d'Etude du Sport) prend son risque en essayant dans une étude, lundi, d'anticiper qui sera champion et qui sera relégué dans les cinq grandes ligues européennes à la fin de la saison qui débute.

Les chercheurs suisses ne se hasardent pas à des prévisions de classement sans intégrer de nombreux facteurs de performance à leur projection. « Le modèle statistique utilisé inclut l'expérience des joueurs, les investissements en sommes de transfert pour composer les effectifs, ainsi que les performances des équipes lors des 365 derniers jours », détaillent-ils.

Stabilité dans le « big 5 », sauf en Espagne et en France
Ce modèle prédictif accouche de prévisions très proches des résultats de la saison dernière, sauf en Espagne où le Real Madrid devancerait le champion en titre, l'Atlético de Madrid, et le FC Barcelone, et en France où les pythies de l'Observatoire du football voient le PSG reprendre son leadership devant Marseille et Lyon, le champion en titre lillois devant se contenter du 5e rang.

« En Angleterre, le top 4 serait le même que l'an passé (Manchester City, Manchester United, Liverpool, Chelsea), tandis que l'Inter (champion l'an dernier) devancerait Naples en Italie, où la Juventus ne finirait qu'à la 6e place. En Allemagne, Wolfsburg se classerait 2e derrière le Bayern (champion en titre) ».

Troyes serait relégué avec Saint-Étienne, Brest barragiste
En bas de classement, « l'AS Saint-Étienne est un candidat sérieux à la relégation » en Ligue 1, selon l'Observatoire du football, une projection qui tombe mal alors que la vente du club connaît une nouvelle accélération. « Le néo-promu Clermont Foot sauverait sa peau, contrairement à Troyes, tandis que Stade Brestois serait barragiste. » En Italie, parmi les équipes condamnées selon le modèle, figure Salernitana, le promu qu'a rejoint Franck Ribéry.

Les Rouge et Noir en démonstration face à Clermont

Soir de fête au Roazhon Park pour le Stade Rennais qui signe sa plus large victoire en Ligue 1 depuis 1965, en écrasant Clermont 6-0. Les Rennais ont réalisé un match quasi parfait.

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Quel match du Stade Rennais ! Coincés dans une spirale de trois défaites consécutives en Ligue 1, les Rouge et Noir ont rebondi de la plus belle des manières, en proposant à leurs supporters une démonstration de football face à Clermont, conclue par une victoire 6-0 (Martin, Terrier, Sulemana x2, Laborde et Tait), la plus large en Ligue 1 depuis 1965.

Des Rennais enthousiastes et enthousiasmants
Face à une équipe clermontoise habituée à faire le jeu, Rennes a d'emblée empêché les Auvergnats de mettre le pied sur le ballon et de relancer de l'arrière : l'équipe a mis en place un pressing constant et étouffant. Sur l'une de ces phases, Jonas Martin récupère le ballon aux trente mètres et obtient un corner, joué rapidement à deux, que l'ancien strasbourgeois coupe de la tête au premier poteau pour tromper Desmas (1-0, 32e). Un Jonas Martin décisif, pas épargné par les blessures, et symbole d'un renouveau dans l'état d'esprit et dans le jeu côté rennais. Quatre minutes plus tard, Benjamin Bourigeaud lance Terrier dans le dos de la défense qui reprend le ballon en première intention et aggrave la marque (2-0, 36e). A la pause, Rennes rentre aux vestiaires après avoir livré sa meilleure mi-temps de la saison.

Et pourtant, elle sera tout de suite effacée par une mi-temps encore meilleure. En deuxième période, le Stade Rennais roule sur Clermont, et marque un troisième but à la 55e sur une action collective d'exception, avec plusieurs passes en une touche de balle, et une conclusion signée Kamaldeen Sulemana qui tacle le ballon devant Desmas (3-0, 55e). Le Ghanéen inscrit dans la foulée un second but, après avoir bien suivi une frappe repoussée de Laborde (4-0, 57e). L'ancien Montpelliérain se joint lui aussi à la fête, en marquant de la tête sur un centre de Jonas Martin (5-0, 64e). Flavien Tait clôt le score d'une superbe frappe de l'entrée de la surface (6-0, 77e). Une superbe soirée pour les Rennais, qui ont réalisé, de loin, leur meilleure prestation de la saison.

Genesio critiqué pour ses choix et son manque de charisme

Le Stade Rennais reste sur trois défaites de rang en championnat et se doit de prendre les trois points ce soir face à Clermont Foot. Un début de saison donc compliqué pour Rennes malgré les 80 millions d'euros dépensés lors du dernier Mercato. Autant dire que Bruno Genesio va devoir rapidement redresser la barre sous peine de voir surgir le spectre d'un licenciement.

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Rothen ne comprend pas le management de Genesio
La question est donc désormais savoir si Bruno Genesio est capable de trouver la bonne formule ? Jérôme Rothen en doute. En effet, le consultant foot pour RMC Sport a pointé du doigt le manque de cohérence dans le management de l'entraîneur du Stade Rennais, mais également un manque de charisme de Genesio.

" Pour moi, ses idées sont farfelues, notamment sur le choix des hommes. Rennes a fait son match référence contre Tottenham, dans l’envie. Et pourtant, cette équipe qui avait une base solide, il a fallu lui apporter du changement, donc trois joueurs se sont retrouvés sur le banc. C’est une gestion bizarre, surtout que derrière, il n’y a pas de répondant. C’est une équipe qui est amorphe quand l’adversaire prend le dessus, à l’image de son entraîneur. Ce que dégage le coach sur le banc, c’est important pour les joueurs. Quand tu es dépassé, tu dois pouvoir regarder l’entraîneur, il doit pouvoir te rassurer, t’haranguer, te motiver différemment. Lui, non, il subit les choses. Je tire le signal d’alarme : oui, peut-être que les dirigeants rennais se sont trompés sur la doublette Bruno Genesio-Florian Maurice ", a déclaré Rothen.

Les résumés réservés à Amazon, ou quand la Ligue 1 y voit moins clair

Depuis le début de saison, Amazon n'offre pas d'accès gratuit aux résumés du Championnat de France le dimanche soir. Un choix qui fait débat.
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Il y a un an, l'affaire n'avait pas autant ému la concurrence. L'éphémère chaîne Téléfoot, propriété de Mediapro, avait pourtant réservé son magazine du dimanche soir avec tous les résumés de la Ligue 1, Le Vrai Mag, à ses seuls abonnés (25,90€ par mois). Une première dans l'histoire de la télévision en France, rapidement occultée par la crise de Mediapro et sa sortie du marché, quelques mois plus tard.

Cette fois, le nouveau venu Amazon propose son Dimanche Soir Football exclusivement à ses abonnés Prime (5,99€ mensuels ou 49€ par an), sans nécessité d'être abonné à son Pass Ligue 1 (12,99€ par mois). Mais l'accès gratuit aux images du Championnat de France, grâce au Canal Football Club lors de la dernière décennie ou à l'émission emblématique de TF1 Téléfoot avant lui, n'est plus.

Il y a treize ans déjà, Canal...
Cette semaine, dans nos colonnes, l'animateur du CFC Hervé Mathoux s'en est d'ailleurs ému, rappelant que sa chaîne, Canal+, aurait pu faire le même choix en 2008... : « Canal avait mis, alors que rien ne l'y obligeait, le CFC en clair parce qu'il y avait eu un débat sur le fait que le foot ne serait pas, pour la première fois, accessible en non-payant. Là, dans l'indifférence générale, la Ligue a décidé qu'il n'y aurait plus aucun accès aux images le dimanche en gratuit ».

Il est vrai qu'il y a treize ans déjà, les Français auraient pu voir disparaître les résumés du Championnat de France en accès libre. Le 6 février 2008, lors du résultat de l'appel d'offres des droits de diffusion de la Ligue 1 du cycle 2008-2012, Bertrand Méheut, alors grand patron de Canal+, annonçait que le magazine de la L1, qu'il venait d'acheter près de 35 M€ pour toute la durée du contrat, serait diffusé en crypté. Face à la levée de boucliers, notamment dans l'opinion publique, il avait finalement fait machine arrière et lancé le CFC, en gratuit, quelques mois plus tard.

« C'est une aberration qu'on ne puisse pas montrer quelques images fraîches de L1 dans Téléfoot aujourd'hui »

François Pellissier, DG adjoint sport et business de TF1
Le sujet de l'accès aux images du Championnat de France fait débat depuis que le foot est cathodique et l'anecdote fait encore sourire les acteurs des droits télé aujourd'hui. En 1976, le Groupement, l'ancêtre de la Ligue de football professionnel, cherche un relais télé pour attirer les sponsors dans les clubs. Jean Sadoul, président de de la Ligue, propose de payer Antenne 2 pour retransmettre un magazine hebdomadaire consacré au foot. Le monde à l'envers.

Pourtant, refus du patron des sports Robert Chapatte, « conseillé » par l'influent journaliste rugby Roger Couderc. Une scène racontée dans le livre d'Éric Maitrot, Sport et télé, les liaisons secrètes (éd. Flammarion) : « Mais Robert, ça n'intéressera personne ! Tout le monde s'en fout de voir des buts les uns après les autres ». Un an plus tard, TF1 profitera de l'occasion et paiera 200 000 francs pour les quinze premiers numéros de Télé Foot 1, l'ancêtre de Téléfoot.

Un mariage d'amour qui durera jusqu'en 2007 et regretté par François Pellissier. « C'est une aberration qu'on ne puisse pas montrer quelques images fraîches de L1 dans Téléfoot aujourd'hui, peste le directeur général adjoint sport et business de TF1. On ne peut même pas en acheter... C'est une erreur, cela ne changerait rien aux abonnements des uns et des autres ni à la valeur des droits. Ce n'est pas nouveau, cela fait quatorze ans que ça dure ! »

Impossible pour Téléfoot ou le CFC...
Outre la minute trente de droit à l'info, dont ne peuvent profiter légalement les émissions monothématiques comme Téléfoot ou le CFC, il est en effet impossible pour le détenteur des droits de sous-licencier, même contre rémunération, ses images. Dans les appels d'offres de la Ligue 1, le magazine des résumés est en général inclus dans le lot des meilleurs matches, comme c'est le cas dans le contrat signé avec Amazon. Et selon nos informations, le géant du numérique avait tout de suite indiqué à la Ligue que son émission du dimanche soir ne serait pas en clair...

Cette dernière n'a pas souhaité réagir, tout comme Amazon, sur ce changement pour les téléspectateurs. Du côté du ministère des Sports, on s'aligne sur la loi de la concurrence et l'impossibilité d'imposer la gratuité du magazine, qui serait considéré comme discriminatoire dans le cadre d'un appel d'offres : « Ce sujet ne fait pas partie des points d'échanges avec la Ligue. Par ailleurs, c'est conforme au cadre légal et cohérent avec la nature du contrat signé par la Ligue avec le diffuseur. Donc ce n'est pas un sujet pour nous ». Un membre du cabinet ajoute : « La question est surtout de savoir comment les acteurs du sport veulent rendre ou non leur sport plus visible mais ce n'est pas de la prérogative directe du ministère. »

« La création d'un lot spécifique dans les appels d'offres pourrait être une solution »

Cédric Roussel, député et président du groupe parlementaire Économie et Sport
Cédric Roussel , député LREM des Alpes-Maritimes et président du groupe parlementaire Économie et Sport, propose de revoir le cadre légal comme alternative : « Je suis favorable à la remise en cause du droit européen de la concurrence avec la création d'une exception sportive. Dans ce cadre, je regrette qu'il n'y ait plus de magazine en clair avec les moments forts des journées de L1. La création d'un lot spécifique dans les appels d'offres pourrait être une solution à la mise à disposition de ces extraits pour une chaîne en clair. »

Pour la Ligue 2, Amazon a opté pour une autre stratégie en confiant la diffusion du multiplex du samedi soir à la chaîne L'Équipe. Mais pour la Ligue 1, il ne reste désormais que trois possibilités pour les téléspectateurs dépourvus d'abonnement à Prime désirant voir les résumés de tous les matches du Championnat de France. Deux légales, soit via l'application Free Ligue 1, soit en attendant le dimanche minuit pour les regarder sur les différentes plateformes de la Ligue. Et une illégale : le piratage.

Pinault déjà prêt à taper du poing sur la table ?

La nouvelle défaite du Stade Rennais dimanche à Marseille pourrait être celle de trop pour François Pinault, soucieux devant le début de saison calamiteux du club breton.

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Bruno Genesio a-t-il déjà perdu les clés du vestiaire du Stade Rennais ? Avec seulement cinq petits points et une 16e place médiocre au classement de L1, le club breton réalise un début de saison calamiteux.

La défaite d’hier face à l’OM à l’Orange Vélodrome (0-2) pourrait provoquer un coup de pression de François-Henri Pinault, histoire de recadrer tout ce petit monde avant la réception de Clermont dès mercredi au Roazhon Park (19h).

« La saison est encore longue, c’est vrai, mais on n’est pas à l’abri qu’elle soit catastrophique quand on voit le niveau actuel de l’équipe. Il va falloir une sacrée (r)évolution pour espérer autre chose. Le grand patron risque déjà de demander des explications », a commenté le journaliste de So Foot Clément Gavard sur Twitter.

La nouvelle défaite du Stade Rennais dimanche à Marseille (0-2) pourrait être celle de trop pour François Pinault, soucieux devant le début de saison ratée du club breton. Le patron du SRFC pourrait demander des comptes.

Alban Lafont déplore l’attitude des joueurs nantais après la défaite à Rennes

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Après la défaite face au Stade Rennais, Alban Lafont a haussé un peu le ton en conférence de presse d'après-match. Le gardien et capitaine du FC Nantes regrette l’attitude des joueurs après le but encaissé.

"Je pense qu'on a fait une bonne première mi-temps, on a eu une occasion franche avec Ludovic (Blas). La deuxième mi-temps a été trop pauvre au niveau technique et dès qu'on a pris le but, on a tout de suite baissé la tête. Je pense que cette année, on doit avoir cette force de caractère qui permet de remonter des scores", a confié le portier des Canaris.

Menacée de faillite, la Ligue 1 promet enfin du spectacle

Au lendemain d’une deuxième journée à 34 buts, on a envie de croire que ce n’est plus un frémissement, mais une tendance, écrit notre chroniqueur Jérôme Latta.

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La Ligue 1 va vivre une saison au bord du gouffre : le gouffre sportif qui sépare le PSG des autres clubs et le gouffre économique dans lequel ces derniers menacent de sombrer. "Ils sont exsangues", avait assené, à la mi-juillet, Jean-Marc Mickeler. Le président de la direction nationale du contrôle de gestion invitait à une "réforme volontariste, courageuse et immédiate", sans laquelle il n’y aurait "pas d’issue au-delà de la saison à venir".

Les clubs français sont-ils prêts à repenser leur modèle économique et leurs politiques sportives ? Le doute est permis, tant ils ne brillent pas par la qualité de leur gouvernance, mais tous les espoirs aussi, puisque nous sommes en début de saison.

Alors, faisons preuve d’un peu d’optimisme, laissons-nous emporter par la ferveur des supporteurs de retour dans les stades, par les promesses de l’été, par la jeunesse française balle au pied, par la beauté du nouveau maillot de Lens… : menacée de faillite, la Ligue 1 2021-2022 promet enfin du spectacle.

Le PSG endosse idéalement le rôle du supervilain
Déjà, prenons discrètement une part de satisfaction chauvine à voir notre Farmers League souvent moquée (à commencer par nous-mêmes) s’enorgueillir de la présence des trois joueurs extraordinaires que sont Neymar Jr, Kylian Mbappé et Lionel Messi, fût-ce au sein de la seule équipe du PSG.

Certes, il sera difficile d’échapper à la Messimania, qui promet d’être éprouvante. Que faire du poster grandeur nature de l’Argentin proposé par L’Equipe dans son édition du lundi 16 août, le quotidien imitant les magazines de notre enfance dans un élan de ferveur juvénile ?

L’effectif des Parisiens suggère une suprématie de nature à tuer tout suspens, mais on trouvera de l’excitation autant à le voir évoluer qu’à le voir tomber, le cas échéant, à la fin d’un match (voire de la saison, comme en 2017 et 2021). Club le plus admiré et le plus détesté du pays, le PSG endosse idéalement le rôle du supervilain.

Du côté du spectacle, l’apéritif est offert par Canal+, qui mange son chapeau en faisant la promotion de l’Argentin sur ses antennes, c’est-à-dire du lot 3 des droits de télévision dont la chaîne ne voulait plus, au point de se lancer dans un marathon judiciaire l’opposant à la Ligue et à son ex-allié BeIN Sports.

Messi arrive à point nommé pour revaloriser, au moins symboliquement, les droits de la Ligue 1. Quelques mois après la déroute de Mediapro et l’extinction précoce de Téléfoot la chaîne, on ne sait même pas combien de téléspectateurs regarderont la compétition par l’intermédiaire de son nouveau diffuseur principal, Prime Video.

La perspective de voir le sextuple Ballon d’Or affronter Nicolas Pallois, Marcelo ou Timothée Kolodziejczak vaut-elle les dix-neuf euros de l’abonnement et l’embarras de devenir client d’Amazon ? Au moins, si la Ligue abandonne sa gestion archaïque des images, la Ligue 1 aura un potentiel de rayonnement mondial avec ses gifs animés et ses vidéos.

Des idées pour ceux qui n’ont pas de pétrole
L’excitation la plus grande, du moins la plus inattendue, vient justement du côté de la "Ligue 1 football équitable", celle des dix-neuf autres clubs. Au lendemain d’une deuxième journée à 34 buts, on a envie de croire que ce n’est plus un frémissement, mais une tendance, de croire au glas du championnat de l’ennui, des complexes d’infériorité et des mauvaises excuses.

Subitement frappés par l’insuffisance du spectacle proposé, soudain convaincus que le salut passerait par le jeu et les émotions, plusieurs dirigeants français, pris de folie, ont nommé des entraîneurs crédibles ou excitants à la tête de leur équipe.

Peter Bosz (Lyon), Jorge Sampaoli (Marseille), Vladimir Petkovic (Bordeaux) sont arrivés cette année. Christophe Galtier a rejoint le projet niçois, et Olivier Dall’Oglio, celui de Montpellier, tandis que les ambitieux Franck Haise, Pascal Gastien et Laurent Battles poursuivent leur travail à Lens, Clermont et Troyes.

Tout redevient possible, même une politique de recrutement sensée à l’Olympique de Marseille. Avec les transferts de footballeurs prometteurs pendant l’été, l’espoir grandit de voir le championnat de France présenter des ambitions sur le terrain et dépasser sa fonction d’élevage de joueurs. Puisse l’atonie du marché permettre de voir plus longtemps les plus brillants d’entre eux.

Les intentions ne résisteront pas toutes à la pression du résultat, mais on misera sur la confirmation du regain d’intérêt perceptible depuis la saison passée. Souhaitons que les meilleurs y gagnent, que la Ligue 1 justifie mieux son slogan de "Ligue des talents" et sa (cinquième) place dans le "Big 5" européen. Et qu’elle saute par-dessus le gouffre.

S.G.S.B.

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