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Mardi dernier, Mediapro annonçait la création de sa nouvelle chaîne "Telefoot" en partenariat avec TF1, et confirmait par la même occasion que le prix de l’abonnement serait de 25 euros par mois. Un montant qui fait réagir alors que le diffuseur ne pourra retransmettre, la saison prochaine, que les rencontres de Ligue 1 (et un multiplex Ligue 2). Conséquence ? Les amateurs de football devront accumuler plusieurs abonnements pour regarder différentes compétitions. Dans ce contexte, le risque de voir le piratage se développer est grand et pourrait remettre en cause les ambitions de Mediapro en France.

Le patron de Mediapro est-il trop ambitieux ? Lors de l’annonce du partenariat avec TF1 mardi dernier pour la création de la nouvelle chaîne Telefoot, qui retransmettra dorénavant huit matches de Ligue 1 par journée, Jaume Roures a rappelé que le prix de l’abonnement serait de 25 euros par mois. Un prix déjà évoqué à plusieurs reprises il y a quelques mois et il y a deux ans, alors que Mediapro venait tout juste d’acquérir les droits de diffusion de la Ligue 1 pour la période 2020-2024 pour 780 millions d’euros annuels. "25 euros par mois, c’est un prix bon marché pour accéder à la Ligue 1, a une nouvelle fois affirmé Jaume Roures la semaine dernière. C’est en accord avec les droits télé payés à la Ligue de football professionnel."

Pourtant, ce montant de 25 euros n’est pas sans crisper les amateurs de football, alors que Mediapro a affiché l’ambition d’obtenir 3,5 millions d’abonnés. Pour suivre l’ensemble des compétitions européennes, les passionnés de ballon rond devront désormais s’abonner à Telefoot pour la Ligue 1, RMC Sport pour la Ligue des champions, la Ligue Europa et une partie de la Premier League, Canal+ pour deux matches de Ligue 1 par journée et la Premier League, et beIN Sports pour les autres grands championnats étrangers et la Ligue 2. "Le prix à payer par mois en France pour l’amateur de football qui veut tout voir est le plus cher en Europe avec l’Angleterre", souligne Pierre Maes, auteur du livre Le business des droits TV du foot (éditions FYP).

"25 euros juste pour la Ligue 1, c'est complètement fou !"
Une accumulation d’abonnements et de sous à débourser chaque mois qui ne convient plus à Cyril, technicien en télécom et habitué des chaînes sportives : "En 2020, avec tous les abonnements de sport, plus Netflix ou autres… Ce n’est pas gérable, on ne peut plus suivre !" Avant de poursuivre : "De toute façon, je vais passer à l’IPTV". Après le streaming en ligne, qui permet aux non-abonnés de suivre de manière instable les rencontres sportives avec un léger retard, l’IPTV (Internet Protocol TV) explose depuis quelques années. Une nouvelle forme de piratage plus performante et adaptée au goût du jour : avec un boîtier ou une télévision connectée, le tour est joué et la personne qui en bénéficie peut jongler entre plus de 3 000 chaînes du monde entier. Avec un accès à toutes les chaînes de sport françaises.

L'IPTV, nouvel ennemi des chaînes de sport
Une pratique illégale, qui peut coûter aux personnes qui l’utilisent deux ans de prison et 30 000 euros d’amende. "Mais on sait que ce sont principalement les fournisseurs qui se font condamner", assure Cyril. C’est pourquoi ces fournisseurs font payer un abonnement, généralement entre 50 et 100 euros par an, pour ce service. "Je préfère largement passer sur l’IPTV et payer 50 euros par an que payer 70 euros ou plus par mois pour toutes les chaînes", assure Jérémy, qui a déjà testé l’IPTV pendant une journée en janvier dernier. Car les fournisseurs proposent des offres de test allant d’une journée à quinze jours avant la souscription officielle à ce service qui propose une qualité d’image quasiment irréprochable et une stabilité bien loin du streaming en ligne standard. "Aujourd’hui, c’est très confort de regarder du football en piratant", souligne Pierre Maes.

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Avec l’arrivée de Mediapro sur le marché français, et cet abonnement à 25 euros que beaucoup jugent excessif, la crainte est grande de voir le streaming en ligne et surtout les abonnements à l’IPTV augmenter de manière exponentielle. En mai 2019, un rapport d’Hadopi (Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet) précisait que 5% des internautes auraient recours à cette pratique illégale (entre 2,5 et 3 millions de personnes) en France et que les souscriptions à l’IPTV avaient explosé à l’été 2018, au moment de la Coupe du monde et surtout du passage de la Ligue des champions et de la Ligue Europa sur RMC Sport. "Ce qu’on a vécu en 2018 avec RMC Sport a de fortes chances de se répéter, explique Pierre Maes. Comme en Suisse où ils ont constaté une augmentation de l’IPTV suite à la disparition de la retransmission en clair de la Ligue des champions. Les gens ne sont pas prêts à payer un abonnement supplémentaire ou un abonnement tout court".

"Certains investissent plus d'argent dans leur fête de Noël que dans la lutte contre le piratage"
Selon le rapport d’Hadopi de 2019, alors que les souscriptions à l’IPTV se faisaient principalement par le bouche-à-oreille jusque-là, de plus en plus de personnes parviennent à accéder à ce service illégal en autonomie. "C’est normal que ça se développe, juge Cyril qui constate à son travail que de plus en plus de personnes ont recours à l’IPTV. 25 euros juste pour la Ligue 1, c’est complètement fou !". Des négociations auraient lieu selon L’Équipe entre Mediapro et Altice pour que la chaîne Telefoot obtienne quelques matches de Ligue des champions la saison prochaine. Et le prix de l’abonnement à la nouvelle chaîne pourrait varier en fonction de la distribution par les opérateurs (Free, Orange, SFR…), qui n'a pas encore été précisée par Mediapro.

Le nouveau projet de loi audiovisuel luttera contre le piratage des rencontres de sport
"Ça ne changera rien pour moi, je vais passer à l’IPTV dès le mois d’août, c’est sûr", tranche Jérémy. Pour les diffuseurs, l’impact pourrait être important, car en cas de souscription à l’IPTV, les amateurs de ballon rond pourraient se désabonner des autres chaînes. Un risque bien enregistré par Yousef Al-Obaidly, patron de beIN Media Group. "La bulle glorieuse des droits TV est sur le point d’éclater, avertissait-il en octobre dernier lors d’un congrès à Londres. Si rien n’est fait contre le piratage, il y aura une réduction importante de la valeur des droits télévisés". Le plan social annoncé la semaine dernière par le groupe beIN fait notamment état de la "spirale du piratage" pour justifier le départ d’une vingtaine de journalistes.

07/08/1998: L'effectif professionnel du Stade Rennais FC est présenté aux abonnés dans l'enceinte du Stade de la Route de Lorient. Cette présentation est assurée par un supporter Rennais de toujours: Eric Besnard.

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Nouvelle illustration du foot casino, ce groupe audiovisuel espagnol a acheté une fortune les droits de retransmission télé du championnat de foot français. Un pari audacieux alors que la chaîne Téléfoot est lancée ce vendredi 21 août.
C’est peu de dire que la nouvelle a surpris. Le 2 juin dernier, Jaume Roures, le patron de Mediapro, société barcelonaise détentrice des droits de diffusion des matchs de Ligue 1 et de Ligue 2 pour quatre ans à partir de la saison 2020-2021, est sorti de sa réserve à l’occasion d’une conférence de presse. Alors qu’il se retranchait dans le silence depuis un long moment, ce septuagénaire à l’air un peu intello avec sa barbe, son crâne dégarni et ses lunettes rondes a annoncé une alliance spectaculaire avec TF1.

Ce deal va lui permettre de baptiser sa nouvelle chaîne «Téléfoot», du nom de la célèbre émission dominicale de la Une. «Nous aurons d’emblée une identité forte», se félicite l’homme d’affaires catalan. Ce dernier profitera aussi de certains moyens techniques de la chaîne du groupe Bouygues pour la production d’un magazine hebdomadaire. Il disposera enfin du duo de commentateurs vedettes qui suit l’équipe de France, Grégoire Margotton et Bixente Lizarazu, 20 soirs par saison.

Même avec l’appui de TF1, le nouveau venu se lance dans une aventure risquée. Et très consommatrice en cash comme on le sait bien chez BeIn Sports, précédent titulaire des droits sur la Ligue 1: la chaîne qatarie a perdu plus de 1 milliard d’euros depuis son arrivée dans le foot français en 2012. Des déboires qui n’ont pas empêché Mediapro de faire sauter les compteurs: pour huit matchs de Ligue 1 et de Ligue 2 par journée, l’espagnol a allongé 780 millions d’euros. A ce niveau de prix jamais vu, il n’a même pas l’exclusivité puisque Canal+ conserve deux affiches clé, le samedi soir et le dimanche après-midi, tandis que BeIn garde deux matchs de L2 et que Free s’est aussi offert un petit résumé hebdomadaire.

 

Cumulés, les droits lâchés par les différents diffuseurs ont fait un bon de 60%! A priori une bonne nouvelle pour les clubs qui tirent la moitié de leur recette de la télévision. Mais c’est vraiment très cher payé pour Mediapro. Il faut savoir que la L1, un championnat avec seulement deux clubs vainqueurs d’une compétition européenne (l’OM en 1993 et le PSG en 1996), est très loin d’avoir l’aura du Calcio italien (29 titres européens) et de la Bundesliga allemande (18) qui touchent pourtant une manne télévisuelle du même niveau (la Premier League anglaise et la Liga espagnole, plus cotées, sont nettement mieux dotées). La mise de Jaume Roures est tellement stupéfiante qu'avant sa conférence de presse, certains dans le milieu s’inquiétaient des réelles ressources dont disposait cet homme quasi inconnu de ce côté-ci des Pyrénées.

Que sait-on au juste de ce nouvel arrivant? Passé par le trotskisme dans sa jeunesse et aujourd’hui supporter acharné de l’indépendance de la Catalogne, il est à la tête d’un poids lourd du paysage audiovisuel ibérique. Mediapro compte environ 7000 salariés actifs dans une cinquantaine de pays et affiche un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros et un excédent brut d’exploitation de 220 millions en 2019 (le résultat net n’est pas connu).

L’entreprise créée en 1994 touche un peu à tout, du cinéma (elle a produit des films de Woody Allen) à la gestion de droits en passant par des prestations techniques. «Ils sont très réputés pour la qualité de leurs retransmissions de foot», reconnaît-on volontiers chez Canal+. Les équipes de Mediapro ont ainsi travaillé dans une vingtaine de championnats, de l’Amérique latine à la Turquie en passant par la France, pour le compte de BeIn. «J’ai toujours été payé en temps et en heure», raconte, pour sa part, un journaliste sportif qui travaille pour eux depuis plusieurs années. Bref, ils sont considérés comme des pros.

 

Ce pedigree plutôt flatteur ne garantit pourtant en rien le succès de Téléfoot. «Il nous faut attirer 3,5 millions d’abonnés pour rentabiliser notre chaîne, nous allons y arriver, j’en suis persuadé», soutient pourtant Jaume Roures. Pour y parvenir, il faudrait donc que la moitié des 7 millions de Français qui se disent fans d’au moins un club, selon la Ligue de football professionnel (LFP), sortent leurs chéquiers. Ce qui semble quand même improbable, surtout à une époque où de nombreux Français, y compris les mordus de ballon rond, s’inquiètent pour leur pouvoir d’achat. «Cela ne peut de toute façon pas marcher, ils n’auront jamais assez de monde, tranche pour sa part Pierre Ménès, consultant de Canal+. BeIn est bien parvenu à ce niveau d’abonnement, à son sommet, en 2020, mais son offre était autrement plus complète avec le Mondial, la L1, la Champions League, les tournois de tennis ou encore la NBA.»

Pour ne rien arranger, il n’est même pas certain que le spectacle sera au rendez-vous. Explication: l’arrêt du championnat à la mi-mars a encore mis à mal les finances des clubs qui n’étaient déjà pas folichonnes puisque des «gros» comme Bordeaux, Marseille ou Monaco accumulent les pertes depuis des années. Le déficit de la Ligue 1 pourrait devenir abyssal, au-delà des 500 millions d’euros pour la saison 2019-2020.

Résultat, les équipes qui avaient déjà l’habitude de se séparer de leurs joueurs les plus «bankables» pour rééquilibrer leur compte – un quart des revenus de la L1 dépendent des transferts – risquent d’en vendre encore plus à l’étranger. «Cela m’inquiète un peu et j’espère qu’il n’y aura pas trop de départs», admet d’ailleurs Jaume Roures, bien conscient du problème. Peu de vedettes donc à attendre pour animer les débats. Sans oublier que, pour des raisons sanitaires, une bonne partie des matchs risquent de se jouer à huis clos, rendant le show encore plus tristounet. Au moins dans ce cas, certains habitués des tribunes se sentiraient-ils obligés de s’abonner pour quelques mois…

 

Et puis il reste une incertitude que Mediapro n’a pas entièrement levée, c’est celle de sa surface financière. D’autant plus que l’entreprise présente un niveau d’endettement élevé – 727 millions d’euros fin 2019 – vu sa taille. En tout cas, les responsables du foot italien se sont méfiés. Jaume Roures avait acheté les droits du Calcio moyennant 1 milliard d’euros par saison, pour trois ans à compter de l’été 2018. Mais, à la dernière minute, les clubs transalpins ont estimé que ses garanties bancaires n’étaient pas suffisantes.

Un certain mystère plane aussi sur l’actionnaire principal et ses motivations, le fonds chinois Orient Hontai Capital (OHC). Ce dernier a racheté 54% des parts à divers minoritaires début 2018, en lâchant la coquette somme de 900 millions d’euros. D’OHC, l’on sait juste qu’il s’agit de la filiale d’une banque d’investissement cotée à Shanghai. Son P-DG, Tony Ma, a alors précisé que cette prise de participation rentrait dans «le cadre de la nouvelle route de la soie», la stratégie de conquête de l’empire du Milieu. «Il est certain que Pékin place ses pions dans le foot européen, constate Luc Arrondel, économiste du football. Des investisseurs chinois sont aussi entrés dans des clubs comme Lyon, l’Inter de Milan ou le Manchester City. L’arrivée d’OHC dans les droits télés confirme une tendance lourde.» Mediapro serait-il un cheval de Troie?

Pour l’heure, Mediapro n’a pas conclu de deal avec Canal+, mais négocie des accords de distribution avec l’ensemble des opérateurs télécoms. Et il assure que Bouygues, le principal actionnaire de TF1, n’aura droit à aucun traitement de faveur…

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Selon le journal Ouest France, le crack Eduardo Camavinga (17 ans) portera cette saison le numéro 10 laissé libre par Rafik Guitane, prêté à Maritimo, au Portugal.

Le crack Eduardo Camavinga, plus jeune joueur à avoir porté le maillot du Stade Rennais avec les pros, avait débuté sa carrière chez les grands avec le numéro 39 dans le dos, lors de ses premières apparitions durant l'exercice 2018-2019.

La saison passée, celle de sa révélation, il avait opté pour le numéro 18, brillant jusque sur la scène continentale en Ligue Europa. Appelé à devenir le meilleur joueur de l'histoire formé au Stade Rennais, il portera pour la saison 2020-2021 le très symbolique numéro 10, laissé libre par Rafik Guitane, prêté au Maritimo (Portugal).

Maillot collector
Ce choix s'avère un signe fort du joueur, sous contrat jusqu'en juin 2022, qui montre là l'étendue de son caractère, prêt à assumer son statut de meilleur joueur de l'effectif la saison de la première participation du club en Ligue des champions, alors qu'il fêtera seulement ses 18 ans le 10 novembre. Camavinga avec le numéro 10, c'est également la garantie d'un rush vers la boutique du SRFC pour un maillot d'ores et déjà collector.

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Propriétaire du Stade Rennais depuis 1998, François Pinault fête ses 84 ans ce vendredi.

 

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Le Stade Rennais compte 17.000 abonnés pour la saison 2020/2021. Un chiffre record pour le Roazhon Park dont la capacité est de 29.194 spectateurs (soit 58% d'abonnés).

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Détenteur des droits du Championnat de France de football en quasi-direct, Free va proposer différents contenus sur son application "Free Ligue 1", lancée ce mercredi.

Disponible à la fois sur l'interface de la Freebox et sur une l'application "Free Ligue 1", l'offre de foot de l'opérateur télécoms est désormais connue. L'application en question est téléchargeable depuis ce mercredi et Free annonce offrir les deux premières journées de Championnat à l'ensemble des utilisateurs.

En effet, si Free Ligue 1 sera disponible gratuitement sur les box et sur les forfaits mobiles 4G (hors offres promotionnelles), les autres consommateurs devront donc s'abonner au contenu payant de Free Ligue 1 à partir de la troisième journée de Championnat.

Le tarif reste non communiqué à ce jour mais l'opérateur nous fait savoir qu'il sera "attractif". Le contenu payant de l'application concernera par ailleurs uniquement les matches en direct et les résumés des rencontres.

Jusqu'à 30 minutes de quasi-direct par match de L1

Détenteur du lot en "quasi-direct" (réglé près de 50 millions d'euros par an jusqu'en 2024), Free aura la possibilité d'alerter ses abonnés box et mobile par des notifications afin de les renvoyer vers différents extraits des rencontres présélectionnées par l'utilisateur. "Cela permet de regarder en quasi-direct, jusqu'à 30 minutes d'images par match, sous la forme de clips pouvant aller jusqu'à 60 secondes, précise Thomas Reynaud, DG de l'opérateur télécoms. On enverra des notifications dans des délais records, de quelques secondes, avec l'idée d'aller à l'essentiel du match : les buts, les meilleures actions, les plus beaux arrêts. Finalement, on sera la seule plateforme à donner accès à 100 % des buts de la L1 en vidéo".

L'abonné aura la possibilité de sélectionner sur sa box ou son application un ou plusieurs clubs afin d'être alerté des meilleurs moments d'une ou plusieurs équipes. "Nous avons également accès à la zone flash d'interviews, comme les autres détenteurs de droits (Téléfoot et Canal +), ajoute Thomas Reynaud. Nous souhaitons évidemment donner la parole aux joueurs à la fin des matches et nous diffuserons leurs réactions dans la foulée."

Les résumés des matches et ceux des journées de Championnat seront également proposés sous la forme de vidéos, allant de deux à cinq minutes chacune et diffusables peu de temps après le coup de sifflet final.

Une dizaine de programmes chaque semaine

Outre son offre de quasi-directs et de résumés, Free prépare des contenus propres, "dans des formats courts et faciles à consommer", promet l'opérateur. "On a travaillé avec plusieurs boîtes de production pour produire des contenus rapides, percutants, adaptés à un mode de consommation sur smartphone, confirme le directeur général. On souhaite parler du football sous tous ses angles : de la Ligue 1 en passant par le freestyle, les jeux vidéo, la dimension économique et sociétale. La semaine sera rythmée par une petite dizaine de rendez-vous. Il y aura notamment des tournages tournés au sein des clubs de Ligue 1."
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Mais aussi dans les centres de formation de l'élite avec la web-série "U19" qui partira à la rencontre des futures pépites du Championnat. "Le bureau des stats", lui, annonce avec son seul nom la couleur. "Cadré" s'articulera autour d'une interview second degré durant laquelle les joueurs seront "chahutés". Mais on trouve aussi un podcast nommé "Football Society" abordant différents angles sociétaux liés à la discipline.

Mais le rendez-vous phare de Free, baptisé "U-Foot", sera mis en ligne le vendredi et le lundi, afin d'encadrer chaque journée de Championnat. On y retrouve Thomas Thouroude à la présentation. L'ancien présentateur de Canal + promet d'y aborder "le football à 360 degrés", entouré d'une bande de chroniqueurs, pour la plupart venus du web (Vinsky, Wiloo...).

DS 0025

Nouvelle saison et nouveaux horaires pour la Ligue 1. A partir de cet exercice 2020-2021, et jusqu’en 2024, le championnat de France de football va proposer à ses fidèles passionnés une nouvelle programmation des matchs.

Comme jusqu’à maintenant, une journée type de L1 s’ouvrira avec une rencontre programmée le vendredi soir à 21h. Elle sera suivie d’une confrontation le samedi à 17h. Mais, première nouveauté, il n’y aura plus de multiplex le samedi soir. Il sera remplacé par un match avec un coup d’envoi à 21h.

Le dimanche sera la journée la plus chargée avec sept rencontres : un premier match à 13h, puis quatre autres en multiplex à 15h, un autre à 17h et enfin la grande affiche toujours à 21h.

La Répartition Des Matchs De Ligue 1
Vendredi
Un match à 21h sur Téléfoot

Samedi
Un match à 17h sur Téléfoot
Un match à 21h sur Canal+

Dimanche
Un match à 13h sur Téléfoot
Quatre matchs à 15h sur Téléfoot
Un match à 17h sur Canal+
Un match à 21h sur Téléfoot

DS 0024

Après les changements opérés en raison des quatre cas positifs décelés à l'OM, retrouvez le programme actualisé de la 1ère journée de Ligue 1 qui débutera avec Bordeaux-Nantes, vendredi à 19 heures.

La Ligue des champions et le coronavirus perturbent la 1ère journée de Ligue 1. On savait déjà que les rencontres du PSG et de Lyon, engagés en demi-finales de la C1, étaient reportées au 16 septembre (face à respectivement Metz et Montpellier). En raison des quatre cas positifs au Covid-19 décelés à l'Olympique de Marseille, le match de l'OM contre Saint-Etienne, qui devait ouvrir cette journée inaugurale de L1, vendredi soir (19 heures), a également été reporté (au 16 ou 17 septembre).
 
Du coup, la LFP a avancé Bordeaux-Nantes, prévu initialement samedi à 17 heures, à vendredi soir afin de constituer la première affiche de la reprise. La Ligue a également décalé Dijon-Rennes, programmé à la base dimanche à 15 heures, à samedi 17 heures. Dimanche, Monaco-Reims aura lieu à partir de 13 heures, Lorient-Strasbourg et Nîmes-Brest restent à 15 heures, et Nice-Lens demeure avec un coup d'envoi fixé à 17 heures.
 
Le programme de la 1ère journée de Ligue 1 :
Vendredi 21 août 2020
19 heures : Bordeaux-Nantes
 
Samedi 22 août 2020
17 heures : Dijon-Angers
21 heures : Lille-Rennes
 
Dimanche 23 août 2020
13 heures : Monaco-Reims
15 heures : Lorient-Strasbourg
15 heures : Nîmes-Brest
17 heures : Nice-Lens
 
Mercredi 16 septembre 2020
19 heures : Paris-SG-Metz
19 heures : Montpellier-Lyon
 
Mercredi 16 septembre ou jeudi 17 septembre 2020
Horaire à préciser : Marseille - Saint-Etienne

Infographies – Quelles sont les zones d'influence nationales et les emprises régionales des clubs français, comment se disputent-ils le territoire? Réponses en cartographies interactives.

Le football moderne a bouleversé la géographie des supporters, qui a longtemps fait correspondre leurs appartenances à la proximité avec le club "local" – même si certains clubs comme la Juventus ou le Bayern ont toujours fédéré des supporters au-delà de leur région. En France, les épopées européennes et les périodes de domination domestique ont attaché des générations entières à une équipe.

L'internationalisation du football, sa diffusion massive au travers des frontières ont significativement contribué à délocaliser ces identifications, avec le supportariat "à distance" qu'a étudié le sociologue Ludovic Lestrelin, ou l'adoption d'un "second club" – souvent quand le premier n'évolue pas au plus haut niveau européen.

La répartition territoriale des supporters n'en est que plus intéressante à étudier… à condition de trouver des outils et des données qui le permettent – les études de marché, les fichiers abonnés ou les données de téléphonie mobile dans un stade étant jalousement gardés par les clubs.

Les réseaux sociaux s'avèrent alors précieux, en particulier Twitter qui est le seul de cette envergure à permettre une exploitation de ses données par des tiers via son API. Nous sommes partis du postulat que l'on s’abonne au compte officiel d'un club lorsqu’on en est plutôt supporter – même si on peut suivre un club rival pour le troller.

Autres limites : la base d’utilisateurs plutôt jeune et urbaine de ce réseau social, qui passe sous silence les supporters plus âgés, ainsi que les bots informatiques (mais leur répartition géographique ne semble pas altérer l’analyse).

Nous avons donc collecté les données des 40 clubs présents en Ligue 1 et Ligue 2 lors de la saison 2018/2019, ainsi que de trois clubs majeurs de National (Tours FC, SC Bastia et Stade lavallois). Pour plus de précisions méthodologiques, voir la notice en fin d’article.

Le PSG et les autres

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N. : les données datent de fin 2018, elles ont évolué depuis, et eles excluent les bots Twitter suspectés de suivre les comptes officiels des clubs. Elles sont donc en-deçà des chiffres affichés sur les pages de leurs comptes.

Cartographie des aires d’influence des clubs de football

La carte qui suit permet d’afficher le club français comptant le plus de fans dans chaque zone de dix kilomètres de côté, la commune indiquée étant la plus peuplée de ce carré. Seuls ceux comportant plus de dix twittos sont indiqués: de nombreuses zones peu denses ne sont donc pas renseignées.

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Si la logique de proximité est respectée pour les clubs d’envergure, on constate l’influence du Paris Saint-Germain dans tous les interstices éloignés de ces villes. À l’ouest, c’est par exemple le cas dans le Centre-Bretagne, dans le Léon ou en Cornouaille et, à l’est, dans les Vosges ou la Meuse. 

Dans le centre et le Sud-Ouest du pays, le PSG se retrouve souvent en position de premier club suivi en l’absence de concurrents à sa mesure, même au Pays basque où les Girondins semblaient autrefois les plus supportés localement.

En termes footballistiques et non géologiques, le bassin parisien s’étend très loin: de la Côte d’opale à l’Aisne, de la Sarthe (en l’absence temporaire du MUC 72?) au Morvan, et même jusqu'aux Pyrénées.

L’Olympique de Marseille reste loin devant le PSG dans quasiment toute la région Paca, et les trois clubs corses sont maîtres chez eux avec une nette avance pour le Sporting – pourtant redescendu au niveau amateur.

L’Olympique Lyonnais se rassure jusqu’à Valence et dans le Dauphiné, mais n’est définitivement pas le club des Alpes, où le PSG prime. Dès la limite départementale avec la Loire franchie, on bascule en territoire stéphanois.

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Sur la carte des clubs en "deuxième position", la diffusion de l’OM est visible même dans le Nord, ainsi que l’intrication PSG/OM avec de nombreux territoires où ces deux clubs sont les plus suivis. L’importance du club de la capitale est sensible dans les zones avec un club local fortement suivi (Stade rennais, FC Nantes, Girondins de Bordeaux…).

Fiefs et diasporas

Cette carte interactive entre dans le détail pour connaître, toujours pour chaque zone de dix kilomètres de côté, le nombre et la part des twittos qui suivent le club sélectionné. Bien sûr, le total par carreau fera plus de 100% puisque certains utilisateurs suivent plusieurs clubs en même temps.

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Territoires de football

La localisation des fans via leur bio Twitter étant insuffisante dans les zones moins densément peuplées (cf. les points non renseignés sur la première carte), on peut extrapoler sur ces territoires avec la méthode des plus proches voisins, et en profiter pour éliminer le bruit et quelques données aberrantes.

Dans les cartes qui suivent, à chaque club on affecte une couleur dont l'intensité est proportionnelle au degré de certitude dans le résultat. Seules les fanbases des clubs qui apparaissent dans la zone sont analysées: contrairement aux cartes précédentes, on évite de montrer les supporters "à distance".

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Parmi les trois clubs les plus populaires, le PSG est devant ses deux rivaux sur les trois quarts du pays. L’OM résiste en Paca, à l’exception notable du littoral de Saint-Tropez jusqu’à Menton, qui place Paris devant. La Lozère, le Sud-Cantal et quelques zones du littoral languedocien restent tout de même plus attirés par l’OM que par le PSG.

Dans les environs de Valence (Drôme) les cœurs balancent: c’est à partir de là que les supporters lyonnais se font majoritaires, bien que le PSG y soit en bonne position. L’OL reste le club préféré dans un rayon de cent kilomètres autour de Lyon, sauf dans la Loire où les Stéphanois préfèrent encore le PSG au rival lyonnais.

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Bien qu'elle soit pourvue en clubs de premier ou de second plan (Calais, Dunkerque, Boulogne, Wasquehal…), seuls quatre clubs de la région ont assez de followers pour faire partie de l’analyse: le LOSC règne sur la moitié septentrionale du département du Nord, le Valenciennes FC au Sud, l’Amiens SC garde son fief dans presque toute la Somme et le RC Lens reste majoritaire partout ailleurs.

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La zone d'influence du RC Strasbourg épouse presque parfaitement les contours des Haut-Rhin et Bas-Rhin, avec une petite incursion en Moselle près de Sarrebourg.

Ici commence le territoire du FC Metz, qui inclue le périmètre du département 57 version pré-annexion allemande de 1871, ainsi que le nord de la Meuse jusqu’à Commercy. Le rival AS Nancy-Lorraine règne sur le département disparu de la Meurthe et une bonne partie des Vosges.

Le FC Sochaux-Montbéliard reste roi à Belfort, dans le Doubs et la Haute-Saône – même si le club de Dijon gagne des fans presque jusqu’à Vesoul.

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Le Stade Rennais et le FC Nantes établissent leurs fiefs dans leurs départements respectifs (35 et 44). Les Canaris recrutent des fans jusque dans le Sud-Mayenne, le Choletais et toute la Vendée. Le SRFC tente une timide percée dans la Manche, mais les Normands restent majoritairement malherbistes.

Les Rouge et Noir semblent majoritaires dans les Côtes-d’Armor jusqu’aux environs de Collinée (ce qui confirmerait ce reportage mythique de Canal+ dans les années 1990) et dans le Morbihan jusqu’à Ploërmel voire Locminé.

Vannes se situe aux confins des influences nantaise et lorientaise, mais une poche de résistance stadiste semble se distinguer dans la presqu’île de Rhuys: une explication serait-elle à trouver du côté des propriétaires de résidences secondaires et des retraités venus de Rennes?

Le Stade brestois est un peu confiné dans le Nord Finistère, où même Morlaix échapperait à son emprise, mais il aura probablement conquis de nouveau du terrain à l’est après sa montée en L1 et la descente de l’En Avant Guingamp.

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Si l'on exclut le PSG de l’analyse (pour rappel, ces cartes ne montrent que les clubs locaux), l’Olympique de Marseille écrase tout le littoral méditerranéen et phagocyte les bases de supporters potentiels des autres clubs.

Tout le littoral? Non, à partir d’Antibes, on lui préfère tout de même l’OGC Nice, comme dans une grande partie du département des Alpes-Maritimes, voire l’AS Monaco sur une petite dizaine de kilomètres de côte.

Le Montpellier Hérault SC garde l'ascendant sur le sud des Cévennes jusqu’à l’arrière-pays héraultais, mais est supplanté par l’OM partout ailleurs. Le rival nîmois, fort de ses bons résultats récents, tente de reconquérir le Gard, mais se limite pour l’instant à un rayon limité autour du Stade des Costières.

 

(Source : Cahiers du Football)

DS 0022

Sans poste depuis son départ du Stade Rennais en février, l'ancien président du club breton, Olivier Létang, a été cité dernièrement comme potentiel nouveau directeur général de la LFP. Flatté, ce dernier assure toutefois à RMC Sport qu'il n'est pas intéressé.

Depuis quelques jours, son nom revient sur les lèvres de plusieurs dirigeants pour devenir directeur général de la Ligue de football professionnel (LFP), et succéder ainsi à Didier Quillot. Pourtant, l'ancien président du Stade Rennais, Olivier Létang, joint par RMC Sport, assure ne pas être intéressé par cette fonction.

"Je suis honoré que mon nom ressorte pour un poste aussi prestigieux que celui de directeur général de la LFP, à un moment où il faut développer un projet pour rendre le football professionnel français encore plus performant, mais cela ne correspond pas à mes aspirations d’aujourd’hui", confie le dirigeant.

"Ce n'est pas d'actualité"
Et Létang d'en dire un peu plus sur la suite de sa carrière professionnelle: "Je préfère me concentrer sur d’autres priorités actuellement après plusieurs saisons fantastiques avec le Stade Rennais, ponctuées par la première qualification du club en Ligue des champions, poursuit-il. Je suis très heureux pour les Rennais. Actuellement, je prends mon temps pour choisir le meilleur projet. Je remercie ceux qui pensent ou qui ont pu penser à moi, mais ce n’est pas d’actualité."

Une réponse on ne peut plus claire pour l’ancien directeur sportif parisien, qui suit toujours avec attention et affection l’aventure des clubs français en Ligue des champions.

DS 0021

Julien Stéphan a réagi à la qualification du Stade Rennais pour les poules de la Ligue des champions. Le club breton disputera la prestigieuse compétition pour la première fois de son histoire.

Julien où vous trouviez-vous et qu’avez-vous lorsqu’Ocampos marque le but de la victoire pour Séville?
On était ensemble avec certains joueurs, avec des salariés du club, à suivre le match ici. Cela devait être notre destin (sourire). On a fait basculer beaucoup de matchs à la 90ème, 91ème, 92ème ici pour finir troisième et on obtient cette qualification sur un but à la 88ème. Il y avait beaucoup de joie, de fierté. On est content pour l'actionnaire qui nous soutient depuis tant d'années pour les supporters, les salariés, les joueurs récompensés de leur super parcours.

On est fier parce que c'est une première, parce que l'on rentre dans l'Histoire, parce qu'on va vivre une expérience fantastique qui va forcément faire grandir le club. On sait où on met les pieds on connait la complexité de la Ligue des champions mais on devra croquer à pleines dents et donner le maximum pour donner une bonne image.

Le Président Nicolas Holveck rêve du Real Madrid et vous?
Il y a tellement de grandes équipes, de grandes ambiances... un stade peut-être Liverpool! Un coach? Il n’y a que des coachs énormes! On va beaucoup apprendre.

Votre parcours et vos résultats semblent assez incroyables en moins de deux ans?
Je ne sais pas. Oui lorsqu'on m'a confié l'équipe j'avais quelques matchs pour faire mes preuves et puis il y a eu un trophée au bout de quelques mois ce qui n'était pas du tout programmé.

On a confirmé la saison dernière dans des circonstances particulières mais on était là sur le podium dès le mois de décembre et on n'a pas lâché jusqu'en mars donc je n'ai pas le temps de penser à mon parcours je pense surtout au club, à la région, à la ville. On ne pense pas à soi dans ces moments-là mais à la joie générée et aux expériences incroyables que l’'on va vivre.

Si vous aviez une image, un souvenir en Ligue des champions?
Si j'ai une image, c'est la volée de Zidane contre Leverkusen. C’était tellement exceptionnel. C'est la magie de ces compétitions, c'est le Graal pour un footballeur. Les plus grands joueurs, les plus grands coachs et les gestes les plus beaux.

Est-ce que cela amène une pression supplémentaire pour la saison à venir?
Une pression non! Je ne vois pas pourquoi on aurait la pression. On a gagné la Coupe de France. On a fini troisième. Si on a bien conscience que y être c'est du domaine de l'exception alors tout va bien. Si on banalise c'est sûr que là on commencera à avoir des soucis.

Je crois que tout le monde a bien conscience de l'exceptionnel qui nous arrive. On ne doit pas avoir peur d'affronter ça. C'est juste magique et unique l'expérience qu'on va vivre. On devra montrer qu'on mérite d'être là et qu’on n’a pas volé notre place.

DS 0020

Le Stade Rennais a reçu une très bonne nouvelle mardi soir. Effectivement, on connaît désormais les quatre demi-finalistes de la Ligue Europa - le Séville FC, le Shakhtar, Manchester United et l'Inter - et tous se sont qualifiés pour la Ligue des Champions via leur championnat respectif. Les Bretons ont donc, comme l'indique le règlement, directement obtenu un ticket pour les phases de poules de la plus prestigieuse des compétitions européennes, sans devoir passer par les barrages comme c'est pourtant prévu pour le troisième de la Ligue 1. Et forcément, cela offre de nouvelles perspectives pour le mercato.

« Nous, ça va nous permettre d'avoir plus de certitudes pour le mercato. On avait déjà des cibles bien déterminées. On avait encore trois postes (deux défenseurs centraux et un attaquant axial) à pourvoir. On pourra éventuellement recruter quelques compléments et étoffer l'effectif en vue de la Ligue des champions. On cherche à composer une équipe bien équilibrée. Quel adversaire souhaité en phase de groupes ? Pourquoi pas le Real Madrid, que je n'ai jamais rencontré ? », a lancé le président Nicolas Holveck sur La chaîne l'Equipe.

Presque 30 millions d'euros assurés
On peut donc s'attendre à un mercato plus qu'animé pour les Bretons, déjà assurés de toucher les revenus liés au droits TV des six rencontres de poules de la coupe aux grandes oreilles. On parle là d'environ 28 millions d'euros ! Le Télégramme confirme également que tout ceci devrait bien aider l'équipe entraînée par Julien Stéphan, qui sera plus attractive aux yeux des joueurs ciblés.

Ces derniers temps, on a parlé de joueurs du calibre de Javi Martinez (Bayern Munich) ou Fikayo Tomori (Chelsea), ainsi que William Carvalho (Betis). Nous vous révélions aussi en exclusivité sur Foot Mercato que la direction du club avait un œil sur le Barcelonais Jean-Clair Todibo. Avec l'assurance de disputer la Ligue des Champions, le club va pouvoir passer la seconde pour boucler ces dossier pour le moins intéressants.

Avec les victoires poussives hier de Manchester United (après prolongation contre Copenhague 1-0) et de l’Inter Milan (contre Leverkusen, 2-1) en quarts de finale d’Europa Ligue, le Stade Rennais est plus proche que jamais de la phase de poule de la Ligue des Champions. Si Donetsk et Séville, ce soir, triomphent de Bâle et Wolverhampton, ce sera officiel. Sinon, il faudra encore attendre la finale…

En attendant, faites vous plaisir…

À l'été 2000, le Stade rennais sortait le chéquier et dépensait 140 millions de francs (21,3 millions d'euros) pour s'offrir une pépite brésilienne de 21 ans : Severino Lucas. Un gros coup qui s'est rapidement transformé en bide, au point de devenir un flop symbolique du foot français. Vingt ans plus tard, Lucas a toujours sa place dans le livre des records du Stade rennais, dont il reste officiellement la recrue la plus chère de l'histoire du club breton. Du Brésil, il accepte de revenir sur cette drôle d'aventure rennaise, dont il garde malgré tout quelques bons souvenirs.

DS 0018a

Racontez-nous ce transfert au Stade rennais, à l’été 2000. Il paraît que vous auriez aussi pu signer à Marseille. Comment l’option Rennes se présente-t-elle à vous ?
En fait, j’ai une conversation avec Abel Braga, qui est l’entraîneur de l’OM. Il me montre son intérêt de me recruter, mais il fait aussi venir Adriano Gabiru (acheté 4,3 millions d’euros en juillet 2000, ndlr) et je ne reçois jamais de proposition officielle de Marseille. Une ou deux semaines plus tard, le Stade rennais contacte mon agent avec une proposition plus intéressante pour tout le monde financièrement, même si pour moi il n'y avait pas un écart gigantesque. Ils m’annoncent que le club est en train de monter une équipe très forte avec l’ambition de grandir, et ça me séduit. En plus, ils avaient déjà recruté trois joueurs brésiliens (César, Vânder et Luís Fabiano) et Mario Héctor Turdó, un Argentin. Il y avait aussi Bernard Lama qui venait d’arriver, c’était un grand nom et ça confirmait le discours du club. Puis, il y avait aussi le fait que ce n’était pas une très grande équipe, ce qui enlevait cette pression de remporter des titres. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu.

Comment vivez-vous, à l’époque, votre arrivée en France ? Ça ne doit pas être facile de quitter son pays, son continent, à 21 ans.
Je l’ai bien vécu. À ce moment-là, je suis souvent appelé avec la sélection olympique, je suis aussi dans un grand moment de ma carrière en club où je suis un joueur majeur de mon équipe (l’Atletico Paranaense) et le principal buteur. Et depuis plusieurs années, j’ai cette envie de venir jouer en Europe. À aucun moment je ne regrette d’avoir pris cette décision car j’étais vraiment prêt à relever le défi. Le challenge, c’était bien sûr de pouvoir jouer en Europe, mais aussi d’être capable de me prendre en charge seul là-bas, dans un autre pays. Pour moi, il était temps de faire face à ces nouveaux défis.

Il y a aussi le coût du transfert (21,3 millions d’euros) qui fait parler à l’époque. Comment gérez-vous la pression générée par cette indemnité importante ?
Au départ, je n’imagine pas du tout que ça va être une pression pour moi. C’est avec le temps que j’ai commencé à la ressentir. Après les JO et la déception d’avoir perdu, je suis rentré à Rennes et j’ai compris que je devais faire quelque chose de grand.
"En rentrant des JO, je me suis réveillé en comprenant ce que représentait ce transfert au Brésil, à Rennes et en Europe. La pression était énorme, finalement."
Jusqu’à présent, tout se passait bien pour moi en sélection comme en club mais en rentrant des JO, je me suis vraiment réveillé en comprenant ce que représentait ce transfert au Brésil, à Rennes et en Europe. La pression était énorme, finalement, et je l’ai ressenti pendant mes deux années et demies passées en France. J’avais toujours cette étiquette sur le front, il y avait toujours cette remise en question de la valeur de mon transfert, peu importe ce que je faisais sur le terrain. C’est vrai que mes statistiques n’étaient pas bonnes, mais il y a eu des bons matchs, il y a eu des buts... Puis dès qu’il y avait un mauvais résultat, on en revenait toujours au coût du transfert. La somme était élevée, c’est vrai, mais je pense qu’elle était juste sur le moment vu ce que je faisais au Brésil.

Vous étiez le symbole de l’ambition de François Pinault. Avez-vous eu l’occasion de rencontrer et d’échanger avec l’actionnaire rennais ?
C’est aussi après avoir découvert l’histoire de M. Pinault que le projet rennais m’a enthousiasmé. Je savais que c’était un grand entrepreneur, une personne qui avait du succès dans ses affaires... J’ai donc imaginé que moi aussi, je ferais partie d’un projet gagnant. J’ai eu l’occasion de le rencontrer à plusieurs reprises, c’est quelqu’un de très poli, très gentil.
"Au-delà de l'argent dépensé, je pense surtout que M. Pinault était triste de ne pas réussir à faire du Stade rennais une place forte du foot français et européen."
Il ne m’a jamais mis la moindre pression. Peut-être aussi parce qu’il n’était pas là tous les jours, il ne participait pas au sportif, c’était l’investisseur. Nous avons même dîné ensemble et il m’a toujours apporté sa confiance. C’est évident qu’il aurait préféré que les choses se passent différemment, qu’il y ait un retour sur investissement. Mais au-delà de l’argent dépensé, je pense qu’il était surtout triste de ne pas réussir à faire du Stade rennais une place forte du football français et européen. Car c’est un vrai gagneur.

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Le 5 août 2000, vous jouez vos premières minutes en Ligue 1 contre le Paris Saint-Germain (1-1). Vous souvenez-vous de ce match ?
Bien sûr. J’étais entré en jeu, c’était en deuxième période (il remplace Christophe Le Roux à la 77e minute, N.D.L.R.). Je me rappelle qu’il y avait Anelka sur le banc du PSG, et surtout que j’étais très heureux de démarrer un nouveau chapitre avec ce club, en Europe. Les fans m’encourageaient, il n’y avait pas la moindre critique mais l’espoir que je fasse de belles choses. C’était un match spécial même si le PSG n’était pas celui d’aujourd’hui avec tous les investissements, mais ça restait un club très connu au Brésil puisque Raí y avait joué. Raí est d’ailleurs une des raisons qui m’a poussé à venir en France : il est originaire de Ribeirão Preto, comme moi, et nous avons des amis en commun.

Après trois premières apparitions en août, vous devez justement quitter le groupe pour rejoindre la sélection du Brésil pour les JO de Sydney. Cela n’a pas été embêtant pour votre intégration en Europe ?

C’est possible, oui. Mais peut-être aussi que si j’avais remporté les JO, je serais revenu avec plus de confiance. Nous avions perdu les JO de manière humiliante : on jouait à 11 contre 9, il y avait une grosse pression au Brésil sur cette génération avec Ronaldinho et Lucio qui avaient déjà connu la Seleçao (le Brésil est éliminé par le Cameroun en quarts de finale avec des buts de Patrick Mboma et Modeste M'Bami, N.D.L.R.). Du coup, je n’ai pas fait la préparation avec Rennes.
"Je pensais que le problème, c'était les autres, et pas moi."
J’ai raté le travail physique, tactique et je n’ai pas pu créer des automatismes avec les autres joueurs. C’est vrai que la deuxième année, j’aurais dû me donner davantage dans la préparation mais j’étais encore jeune et je pensais que le problème, c’était les autres et pas moi. La première année, c’était de l’adaptation, la deuxième, c’est de ma faute. J’aurais dû travailler et j’en ai fait les frais par la suite.

En quoi le foot pratiqué en France était-il différent de celui joué au Brésil ?
La principale différence, c’est que le football français était un foot physique. Je ne sais pas si c’est encore le cas mais à l’époque le championnat était très physique, avec notamment beaucoup de joueurs africains qui étaient très forts physiquement. Au début, ça m’a gêné parce que je n’avais pas beaucoup de force malgré ma vitesse. Il a fallu que je m’adapte. Paul Le Guen, Christian Gourcuff et László Bölöni ont modifié mon style de jeu. J’étais utilisé meneur, parfois attaquant, et beaucoup de personnes ne comprenaient pas pourquoi je marquais moins de buts. Mais ils n’avaient pas compris que j’avais changé de position.

Ce problème de positionnement, ça ne vous a pas aidé pour votre épanouissement.
Comme je l’ai dit, les trois entraîneurs ont essayé de trouver la meilleure position pour moi. Mais je pense que jouer en pointe, ce n’était pas pour moi. Au Brésil, je ne jouais pas à ce poste, j’étais plutôt sur un côté ou derrière l’attaquant. À Rennes, j’ai joué un peu partout, j’ai parfois fait des bons matchs, d’autres moyens, d’autres mauvais, d’autre ridicules... Malheureusement, je n’ai jamais pu enchaîner les matchs au même poste. Je devais m’adapter en permanence, c’était difficile de faire la différence dans ces conditions. C’était peut-être une erreur de ma part de ne pas dire dans quelle position je me sentais le mieux, mais j’étais jeune.

Quelle était votre relation avec Paul Le Guen ? Et avec Christian Gourcuff ?
J’ai une affection toute particulière pour Paul Le Guen. Une grande affection, même. Il m’a aidé dans
"Je pense que l'histoire aurait été différente si Paul Le Guen était resté. J'ai une grande affection pour lui."
les bons comme dans les mauvais moments. Quand j’étais critiqué, il me protégeait. Il avait voulu me recruter et c’était une déception de ne pas avoir continué avec lui une deuxième année car j’avais sa confiance et je savais que je m’améliorais. Gourcuff, c’est quelqu’un de plus exigeant. Il ne me connaissait pas vraiment mais il m’avait vu jouer et connaissait mes caractéristiques. C’est un coach intelligent, très porté sur la tactique et très studieux. J’avais moins de complicité et de liberté qu’avec Le Guen, mais je ne dirais pas de mal de lui. Nous avions des pensées différentes mais cela a toujours été respectueux entre nous. En tout cas, des trois entraîneurs que j’ai connus au SRFC, Le Guen est celui avec lequel j’ai vécu les meilleurs moments. Et je pense que l’histoire aurait été différente s’il était resté.

 

DS 0018c

Il y avait une vraie colonie brésilienne à Rennes à l’époque. Était-ce une bonne chose pour votre intégration ?
Il y avait du positif et du négatif. Le côté positif, c’est de pouvoir parler dans sa langue natale, avoir des gens avec lesquels tu peux fraterniser hors du terrain. Mais en contrepartie, tu crées un groupe qui ne s’adapte pas à la langue française, qui n’apprend pas des autres joueurs. Je ne peux pas dire que ça m’a été préjudiciable, César parlait d’ailleurs très bien français et il nous a aidés. Mais plus tard, quand je suis parti au Japon, j’ai compris qu’apprendre la langue permet aussi d’avoir une relation avec les joueurs locaux et facilite l’adaptation dans un groupe. Puis, ça permet aussi d’avoir plus de liberté quand tu te balades dans la rue avec ta femme. Cette colonie brésilienne au Stade rennais, c’était quand même une bonne expérience et nous sommes encore amis aujourd’hui. On a vécu des bons moments.

À quoi ressemblait votre vie quotidienne en Bretagne ?
S’il y a bien une chose dont je ne peux pas me plaindre à Rennes, c’est la vie en dehors du terrain. Je vivais très bien. J’aimais beaucoup aller sur la côte, à Saint-Malo, ou encore aller voir le Mont Saint-Michel.
Je commençais même à apprécier les produits locaux avec quelques restaurants. Le centre de Rennes est très joli, je suis catholique et j’ai pu découvrir de très belles églises. Ma femme aimait aussi beaucoup la ville, on y a vécu des moments importants de notre vie personnelle donc ce n’était pas évident de partir en 2003. Je n’ai que de bons souvenirs de la vie à Rennes même s’il pleuvait souvent (rires). J’aimais bien ce climat frais. Et je me suis fait beaucoup d’amis qui vivent encore à Rennes et qui me manquent aujourd’hui. J’espère pouvoir revenir prochainement.

Entre juillet 2002 et juin 2003, vous enchaînez deux prêts à Cruzeiro et aux Corinthians, au Brésil. Était-ce votre choix ?
Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est la décision du club. J’avais déjà eu des propositions la première année, je n’en avais pas voulu. Après la deuxième année, mon agent m’a convaincu en me disant que le nouvel entraîneur (Vahid Halilhodžic) ne comptait pas sur moi. C’était une déception, je rêvais de faire mieux ici. Rien n’était prémédité : j’étais en vacances, j’avais tout laissé chez moi à Rennes et mon frère et ma soeur ont été obligés de ramener mes affaires au Brésil. C’était un choix du coach sans que je puisse en parler avec lui.

Quand en 2003 vous revenez à Rennes, qu'est-ce que vous vous dites ? Que c’est le moment de tout exploser ou que cela va être très compliqué ?
Pour être honnête, je n’imaginais pas vraiment que je reviendrais. Je suis revenu différent, déjà parce que j’étais marié. Puis, je n’avais plus 21 ans, j’en avais 24, j’étais plus mature, j’avais plus d’expérience. Je ne pensais pas être très bien accueilli mais László Bölöni a demandé mon retour. Ça se passait bien, mes premiers matchs ont été bons, puis j’ai eu une baisse de régime, l’équipe n’allait pas bien non plus (il joue son dernier match sous le maillot rennais au Vélodrome le 25 octobre 2003, N.D.L.R.). Du coup, j’ai décidé de partir au Japon où j’avais une proposition intéressante. J’ai abandonné ma volonté d’exploser en France, j’ai décidé de changer d’air et de choisir un défi différent.

Pourquoi ce départ au Japon ?
D’un point de vue financier, c’était un contrat de trois ans avec un salaire similaire avec ce que j’avais au Stade rennais, en un peu mieux même. Je pensais faire ces trois années là-bas pour partir loin de mes problèmes, de la pression, avant de rentrer au Brésil à 28 ans. Finalement, ça s’est très bien passé (il est parti en 2010, avant de revenir pour deux saisons au FC Tokyo entre 2011 et 2013, N.D.L.R.).
"C’était une décision difficile pour moi de quitter l’Europe, de dire adieu à mon rêve de retrouver la sélection brésilienne et de me faire un nom mondialement."
C’est vrai que le niveau était plus faible qu’en Europe, mais j’ai pu voir l’évolution du foot japonais. À l’époque, il devait y avoir quatre ou cinq joueurs japonais en Europe et quand je suis parti, ils étaient une centaine. Je pense avoir participé, avec les autres joueurs étrangers, à cette évolution. Et c’est un plaisir. Pourtant, c’était une décision difficile pour moi de quitter l’Europe, de dire adieu à mon rêve de retrouver la sélection brésilienne et de me faire un nom mondialement. Aujourd’hui, je pense que c’était la bonne décision, je n’étais plus critiqué, je n’avais plus cette pression. Et je vivais paisiblement en faisant ce qui me plaisait le plus : jouer au football.

Que devenez-vous aujourd'hui ?
Je suis au Brésil, à Ribeirão Preto, la ville dans laquelle je suis né, où je vis avec mes trois enfants. Je travaille dans la construction civile. J’ai une entreprise qui construit des maisons et des appartements. Et après, on les vend. Je ne vis pas dans le luxe, mais j’ai une vie heureuse, tranquille et bien remplie. Mes deux fils veulent aussi devenir footballeurs. Je rêve de les voir un jour aller au Stade rennais et d’y connaître une histoire différente de la mienne, avec plus de joie et de succès.

Vous suivez encore les résultats du Stade Rennais ?
"J’ai de l'affection pour Rennes mais je ne sais pas si c'est réciproque"
Je n’ai aucune relation avec le club, mais je continue de suivre les résultats. J’ai été très heureux de les voir remporter la Coupe de France, c’était un moment important pour le club. J’ai de l’affection et de la reconnaissance pour ce que le Stade rennais a fait pour moi, je n’ai jamais eu de problèmes avec les supporters, les dirigeants, les joueurs... Le seul problème, c’est que je n’ai pas fait que des bonnes choses sur le terrain. Mais les personnes qui me connaissent savent que j’ai toujours essayé de m’améliorer et que j’ai tout donné. J’ai de l’affection pour la ville, le club, même si je ne sais pas si c’est réciproque.

Vingt ans plus tard, vous n'en avez pas marre qu'on vous parle sans cesse de ce transfert record à Rennes ?
Parfois, oui. J’ai vraiment souhaité que Raphinha batte ce record pour qu’on ne m'en parle plus, mais il a malheureusement coûté un peu moins cher (Rires.) Parfois, ça me fatigue tout ça mais je dois l’accepter : le transfert était très cher et le résultat sur le terrain n’a pas été à la hauteur. Même si ça me fatigue, je comprends et c’est pourquoi je réponds toujours aux sollicitations pour tenter d’expliquer ce qui n’a pas fonctionné. Ça fait 20 ans mais je ne suis pas du tout en colère.

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