L’entraîneur de l’US Concarneau, Stéphane Le Mignan, a évoqué l’intérêt du club pour le gardien de but Benoît Costil (35 ans), qui "fait partie des bonnes affaires".
C’était jour de reprise de l’entraînement, ce jeudi, pour 19 joueurs de l’effectif de l’US Concarneau. L’occasion pour Stéphane Le Mignan, entraîneur du club, de faire un point sur les contours de son effectif.
Y a-t-il des nouveautés sur votre groupe de joueurs pour la saison à venir ?
ll y a encore du temps. Notre effectif est loin d’être complet, on va attendre les prochains jours, les prochaines semaines pour essayer de trouver le maximum de sécurité dans notre jeu, mais il faut un effectif plus complet.
La piste menant à Benoît Costil est-elle sérieuse ?
On a plusieurs pistes à plein de postes. On a forcément des joueurs qui sont en fin de contrat, Costil fait partie de ceux-là. On est intéressé par les bons joueurs, il nous faut entre huit et dix joueurs. C’est beaucoup. Maintenant, notre situation est un peu particulière par rapport à la majorité des clubs de Ligue 2. On vient de monter, avec des joueurs qui étaient en fin de contrat. Donc il faut renforcer l’équipe et on est à l’affût des belles affaires, Costil en fait partie.
Châteauroux a libéré 17 joueurs…
Il y a beaucoup d’interrogations dans le foot français aujourd’hui, beaucoup de clubs sont en difficulté et ont joué cette saison avec des moyens qui n’étaient pas les leurs, comme Châteauroux, Nancy… Sur les joueurs en fin de contrat, il y a beaucoup d’interrogations, certains clubs peuvent se sauver en remettant de l’argent. C’est un "foutoir". On est à la recherche de joueurs, on est en contact avec beaucoup, on aimerait qu’ils soient là. Maintenant, on rentre dans une autre dimension avec le foot pro où la date butoir est fin août. C’est une autre stratégie de recrutement, on essaye de s’adapter.
Au niveau de votre effectif, un doute subsiste sur la présence de Faissal Mannai la saison prochaine...
Faissal, on ne lui a rien proposé pour la prochaine saison. C’est difficile, on a vécu des moments extraordinaires avec plein de joueurs qui ont quitté le club. Si on était dans l’affect, on les aurait tous gardés, parce qu’ils ont eu un rôle extraordinaire dans notre épopée, mais il faut faire des choix sportifs. C’est sans doute l’inter-saison la plus difficile de ce côté-là. C’est ainsi, c’est le monde pro. Il faut prendre les meilleures décisions, même si on n’est jamais sûr de ce qu’on fait.
Il y a Faissal, mais aussi Adrien Julloux…
Oui, "Rabi" (Antoine Rabillard) qui est parti, Georges "Gope" (Gope-Fenepej), Léo Maître… Tous ces joueurs. Pour certains, ce sont des choix personnels, pour d’autres, ce sont des choix dirigés par le club. C’est ainsi, c’est la vie d’un groupe. Ce n’est pas les moments les plus faciles pour un entraîneur, mais c’est comme ça.
Un autre semble avoir été sollicité mais est resté, c’est vous. Comment avez-vous vécu ces jours agités ?
Je ne dirais pas agités parce que j’ai essayé d’être le plus clair possible et d’avoir un délai pour que le club s’organise, je m’étais laissé une semaine après la fin du championnat. Même si je suis sous contrat, j’ai une clause qui me permet de partir. Et forcément, on est à l’écoute de projets très intéressants. Maintenant, je sais aussi la qualité des personnes qui sont là et je suis très content d’être à l’US Concarneau aujourd’hui.