Licencié du Séville FC en 2021, Joris Gnagnon avait intenté une procédure pour "licenciement abusif" auprès de la FIFA. L'instance du football mondial a finalement donné raison au club andalou, qui avance notamment que le joueur faisait plus de 100 kilos lors de son passage au club, bien loin de son poids de forme.
Ce vendredi, le Séville FC a rendu publique la résolution du procès intenté par le footballeur Joris Gnagnon pour licenciement abusif en 2021, alors qu'il lui restait deux ans de contrat. Un procès perdu par le défenseur français aujourd'hui sans club après sa pige à Saint-Etienne, accusé d'un manque de professionnalisme.
Un poids au-delà de 100 kilos
"La Chambre des Litiges de la FIFA a rejeté la plainte déposée par l'ancien joueur du Séville FC, Joris Gagnon, contre le club pour licenciement abusif. Le footballeur réclamait plus de 4.600.000 euros d'indemnités pour son licenciement en raison de son manque de forme physique. Selon cette décision, le FC Séville n'aura pas à payer d'indemnité au joueur, qui peut encore faire appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAD)", peut-on lire dans le communiqué du club andalou.
Reste à savoir dans quelle mesure le défenseur central français souhaite poursuivre son procès envers son ancien club, qui l'accuse de manque de professionnalisme. Le fait est que Gnagnon, dont Séville possède des données et des preuves qui montrent à quel point il était loin de son poids idéal (plus de 100 kilos) lorsqu'il jouait en Andalousie, "n'a plus grand-chose à quoi se raccrocher" si l'on en croit les mots de Marca.
Un précédent historique dans le football
Son excès de poids l'empêchait à la fois d'aider le club et d'être attractif pour d'autres clubs et de partir en prêt. Les directeurs andalous se sont lassés de son attitude et ont décidé de le licencier, pensant que les tribunaux pourraient lui donner raison.
Pour l'instant, la FIFA l'a fait et le club a ainsi pu épargné les deux années de contrat restantes du Français. Rappelons que Séville a signé Gnagnon en provenance de Rennes en 2018 et l'a payé 15 millions d'euros. Son licenciement crée un précédent important dans le monde du football, car même s'il ne s'agit pas du premier cas d'indiscipline physique chez un footballeur, c'est la première fois que cet argument est reconnu comme valable dans un licenciement.