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Les secrets de conception du nouveau ballon de ligue 1

Qui aurait parié sur Kipsta, la marque de foot populaire par excellence de Decathlon, pour décrocher le statut de fournisseur officiel du ballon de la Ligue 1 et de la Ligue 2 jusqu’en 2027 ? Pas grand monde. Mais c’était méconnaître le savoir-faire de Decathlon, l’enseigne préférée des Français. Suite de notre immersion, cette fois pour plonger dans les secrets de la conception de ce fameux ballon.

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C’est à Tourcoing, cette fois, que ça se passe, au "Kipstadium", ce centre de conception et de développement des produits sports collectifs de l’enseigne, aménagé sur les friches de la Brasserie Terken et de l’ancien dépôt Transpole. C’est là qu’a été conçu, testé et validé le ballon Kipsta, celui qui succédera dès la saison prochaine (et jusqu’en 2027) à la marque allemande Uhlsport sur les pelouses de Ligue 1 et de Ligue 2.

Il faut bien le dire, c’est inattendu. Non pas que cette marque, qui a vu le jour en 1998 après Tribord, Quechua (1996) et Solognac (1997), ne soit pas performante, mais elle est pour le moins connotée. Longtemps, c’est vrai, on a eu cette image de produits destinés aux primo-accédants, aux loisirs, à la famille, jusqu’au niveau intermédiaire. Kipsta, c’était bien pour débuter, pour équiper nos gamins, mais pas pour performer?, convient Frédéric Boistard, patron de Kipsta, l’une des 85 marques en propre de l’enseigne Decathlon.

Mais la stratégie de développement a évolué, quittant peu à peu les rives des années 2000 où Kipsta était considérée en effet comme bonne pour les enfants et le jardin. Si l’ambition reste la même, à savoir satisfaire le plus grand nombre de clients grâce à des produits techniques à des prix abordables, la marque est aujourd’hui en mesure de plaire à des joueurs de football réguliers voire des experts.

"Les gants de Jean-Louis Leca coûtent 45€ en magasin"
Pour élever le curseur de la qualité de ses produits, Kipsta a fait du Decathlon, à savoir : multiplier les partenariats techniques et faire bosser les équipes dédiées. On le sait assez peu, mais une quinzaine de joueurs de Ligue 1 et de Ligue 2 travaillent avec Kipsta, au premier rang desquels on trouve Jean-Louis Leca, le gardien de but du RC Lens, pour les gants, Yannick Cahuzac, l’autre Corse sang et or (désormais retraité), pour les chaussures, Jessy Moulin (Troyes), Quentin Bernard, latéral gauche de l’AJ Auxerre, et d’autres.

Ce n’est pas juste pour faire joli car monter un partenariat d’image avec un produit de mauvaise qualité serait destructeur et la marque le sait. Ainsi, Jean-Louis a développé avec nous pendant plusieurs années les gants avec lesquels il joue. Il a fait tous les tests, a choisi les composants, les grips, etc. Une fois que l’on dispose d’un produit dont on est certain qu’il n’a rien à envier à la concurrence, on le valorise. Et on le propose à la vente à des prix accessibles. Les gants de Jean-Louis Leca coûtent 45€ en magasin, les chaussures de Cahuzac, c’est 50€. ?La concurrence, c’est deux, trois voire quatre fois plus cher. On fait les choses dans l’ordre?, se plaît à dire Frédéric Boistard.

Revenons à nos ballons. Quand l’équipe Kipsta a vu sortir l’appel d’offres de la Ligue de Football Professionnel, elle a sauté sur l’occasion. On était en novembre 2020. Rien n’était prémédité ni vertical. Depuis 2013, elle avait un ballon Kipsta homologué Fifa, depuis 2014 un ballon homologué Fifa Pro. On voyait de temps en temps passer des appels d’offres, mais on ne se sentait pas forcément prêts ni crédibles.

"On voulait être certain de la qualité de notre produit"
Pourquoi se sentir plus crédible en 2022 ? Il faut rembobiner : en 2017, Decathlon avait tenté le pari de ne plus vendre que ses produits maison dans ses magasins. Les clients ont dit non ?au bout de quelques mois, souhaitant continuer à avoir le choix dans les rayons avec d’autres marques. Néanmoins, cette période-là a boosté l’innovation,?poursuit Frédéric Boistard. Si on ne voulait que du Kipsta dans le rayon foot, il nous fallait alors monter encore d’un cran en qualité. Ce que nous avons fait et ce qui nous a permis, sans doute, de légitimer notre candidature à l’appel d’offres de la LFP cinq ans plus tard.

Ainsi, l’équipe Kipsta (55 personnes dispatchées entre le ballon, la bagagerie, la chaussure) s’est lancée dans l’aventure Ligue 1 - Ligue 2 après dépôt de son dossier fin mars 2021 et une réponse favorable quelques semaines plus tard. On voulait être certains de la qualité de notre produit. On a été exigeant. On a noué des partenariats avec des clubs mais aussi des fournisseurs pour avoir les meilleurs matériaux à assembler.

Decathlon a investi de manière conséquente en construisant un laboratoire exclusivement dédié au ballon au sein du Kipstadium. Sur ce site, l’"équipe ballon" (composée d’un chef de produit, d’un ingénieur, d’un designer et d’un retail supplier) dispose des mêmes machines que celles de la Fifa. Une vingtaine de personnes a collaboré à ce projet. On y a fait tous les tests afin d’atteindre un ensemble de standards à respecter pour que la Fifa donne son feu vert et appose son logo Fifa Quality Pro sur un des panneaux du ballon.

Les entreprises françaises doivent-elles se retirer totalement de Russie ?
Par exemple : le ballon doit peser entre 420 et 440 grammes, doit pouvoir être gonflé à 150 % de la pression recommandée sans exploser. Il doit également, lorsqu’il est lâché à 2m de hauteur, rebondir jusqu’à 1,20m?, détaille Romain Da Rocha, chef de produit sur les ballons. Sa pression ne doit pas varier de plus de 10 % trois jours après un gonflage.

Aussi, il ne doit pas se déformer lorsqu’il reste dans le coffre d’une voiture en plein soleil ou lorsqu’il est acheminé dans les conteneurs venus de Chine ou du Pendjab. Pour s’en assurer, le ballon est "shooté" 2 500 fois contre une plaque de béton, située deux mètres plus loin, à la vitesse de 50 km/h afin de vérifier après coup dimensions, pression et sphéricité de l’objet, avec une marge de tolérance de déformation de 1,5 % maximum. On travaille également sur des tests d’absorption d’eau : on pose le ballon dans une petite cuve avec quelques centimètres d’eau, on fait tourner le ballon et on vient l’écraser, ceci plusieurs fois (250), puis on mesure la différence de poids au début et à la fin du test. ?Il ne doit pas être supérieur de 10 % à son poids initial.

C’est parce que les ballons en cuir naturel avaient tendance à se gorger d’eau qu’ils sont désormais constitués de panneaux thermocollés, sans coutures. Un ballon, c’est un gros sandwich : une vessie en caoutchouc, puis des lamelles de textile pour le haut de gamme, puis du PLU, du TPU, de la mousse, etc. ?Ne dites plus jamais qu’un joueur, si talentueux soit-il, "caresse" le cuir…

"Faites essayer cinq ballons Fifa Pro différents à un joueur, chaque avis sera très tranché"
Kipsta est même allé plus loin que les normes Fifa Pro, en testant le ballon avec des machines développées en interne, par exemple à des chaleurs atteignant 66°C, ou alors en mesurant l’abrasion grâce à un impacteur dont le revêtement vient user sa surface?, détaille Romain Da Rocha. Elle a aussi éprouvé la résistance de la valve grâce à une machine qui insère et retire une aiguille pour parer aux fuites sur une centaine de gonflages, soit l’équivalent d’un gonflage hebdomadaire pendant deux ans. On voulait que la résistance de notre ballon soit représentative de la vie qu’il mènera dans un club, et pas seulement au plus haut niveau?, précise Frédéric Boistard.

Si tout est normé, les sensations renvoyées par un ballon labellisé peuvent néanmoins être très différentes d’un modèle à l’autre : Faites essayer cinq ballons Fifa Pro différents à un joueur, chaque avis sera très tranché, pouvant même aller jusqu’à la détestation : celui-là est top, celui-là, je n’en veux pas.

Arrive donc dans la conception du ballon l’aspect sensoriel : bruit, comportement en vol, stabilité de la trajectoire, accroche au terrain, capacité à prendre de l’effet, sont autant d’éléments non normés qui demandent du travail et font toute la différence. On a fait beaucoup de tests en amont avec nos partenaires techniques dans les clubs pour valider l’usage (8 dont trois de Ligue 2), au-delà des normes, ainsi qu’au Kipstadium auprès de testeurs pour avoir des retours directs sur différents ballons et matériaux. ?Chaque retour du terrain est entré dans une base de données puis l’ensemble est recoupé.

Car un ballon, comme un beau vélo finalement, c’est aussi une émotion. Donc un designer. On écoute Sylvain Tilly, designer produit chez Kipsta : Il y a un panneautage à dessiner, des choix de textures à faire, et une partie graphisme à travailler. Pour les 90 ans du championnat de France, on a beaucoup échangé avec la LFP. On voulait raconter une histoire : le nom de chacun des 19 clubs champions de France est inscrit sur le ballon, on voyage du FC Nantes au FC Sète en passant par le CO Tourcoing-Roubaix, Sochaux, le Stade Lillois. On voyage aussi à travers les rivalités. Par exemple, Lille et Lens sont face à face, Nantes et Bordeaux également.

En mains, le ballon est rainuré, ça saute aux yeux : C’est un attrait technique pour améliorer sa trajectoire?, précise Romain Da Rocha. La texture du ballon est volontairement prononcée pour les terrains arrosés sur lesquels jouent les pros. Il accrochera plus chez les amateurs, peut-être trop.

300 ballons officiels distribués à chaque club
300 ballons officiels (dont 20 neige et brouillard?) seront distribués à chaque club professionnel pour la saison 2022-2023. Soit environ 12 000 unités, les mêmes pour la L1 et la L2 (seul le design change légèrement). Kipsta travaille déjà sur une nouvelle version à horizon 2024-2025. C’est complexe parce que dès que tu joues sur un critère parmi les trois principaux (toucher, confort, trajectoire), ça peut déstabiliser les deux autres?, dit Frédéric Boistard. C’est de l’horlogerie fine. Mais on veut le meilleur ballon, on ne veut pas se satisfaire, donc on continue à travailler dessus.

L’équipe le fait avec une grande fierté et une énergie dingue. Kipsta est en train de changer de catégorie. ?Son rêve ? Il est d’ordre qualitatif. Si dans quatre ans, on demande à un footballeur français de citer ses trois marques préférées et qu’on y figure, c’est qu’on aura bien travaillé.

À ce sujet, la rentrée prochaine pourrait marquer une nouvelle avancée. La marque va en effet proposer une chaussure révolutionnaire (d’abord à 1500 unités), co-conçue avec l’entreprise Demgy, à Gétigné, près de Nantes : la Traxium Compressor, faite d’une seule pièce thermoplastique, intégralement terminée dès sa sortie du moule. Plus aucune opération d’assemblage, de vissage ou de collage n’est nécessaire. Plus de perte de matière, une production automatisée et des fibres recyclables plusieurs fois. Cette paire de chaussure bénéficiera d’une garantie de 10 ans contre le décollement de la semelle, quand la majorité des concurrentes ne font pas une saison.

L’écoresponsabilité, comme toutes les marques sous pavillon Decathlon, c’est l’autre virage pris. Kipsta, de façon plus large, proposera 80 % de son offre textile en production écoresponsable en 2022, avec un objectif à 100 % d’ici 2026.

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