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Jean Prouff, joueur et entraîneur talentueux

Jean Prouff allait toujours de l’avant. Apôtre du jeu court et de la circulation du ballon, il fut un footballeur d’un grand talent dont les percées causaient bien des ravages dans les défenses adverses. Il était capable de feintes extraordinaires et de dribbles inimitables qui lui ont valu dix-sept sélections en équipe de France. Il reste l’entraîneur emblématique du Stade Rennais, vainqueur de la coupe de France en 1965 et 1971. On l’appelait Monsieur Prouff.

Jean Prouff, joueur et entraîneur talentueux

Né en 1919, dans le Morbihan, à Peillac, Jean Prouff était fils d’un directeur de service des chèques postaux. "Il était à l’image de cette région déshéritée : rude et volontaire," écrit le journaliste Jean-Paul Ollivier. Toute sa jeunesse, il est ballotté d’une ville à une autre au gré des mutations de son père. Après un long détour par la Guinée, sa famille revient en Bretagne juste après la Première Guerre mondiale. Elle s’installe dans le Morbihan puis définitivement à Rennes.

Dans la capitale bretonne, le jeune homme prend sa première licence en 1933 au Stade Rennais Université Club où il pratique tout autant le ballon rond que l’athlétisme et le rugby à XV. Élevé par sa grand-mère, il lui en fait voir de toutes les couleurs. "La pauvre femme ne comprenait rien au football. Un jour, elle m’accueille un journal à la main : viens, ici, Jean…et de lire à haute voix : “Prouff lança deux fois Aoued dans le trou.” Et bien c’est du joli?; tu aurais pu le blesser?!"

Sportif complet, le jeune Prouff devient vite une étoile montante. Le 5 mai 1935, il est aligné en lever de rideau de la finale de la coupe de France. À défaut de jouer dans l’équipe première, le cadet "surclassé" en juniors et ses copains mettent une "raclée" au Red Star sur le score de 5 à 1. Une légende naît sous les projecteurs. Ce jour-là, Jean Prouff marque le quatrième but et profite d’une belle pagaille dans la défense parisienne pour le cinquième.

Première licence professionnelle en 1938

En 1936, à 16 ans, Jean Prouff rejoint la cité nantaise où son père est à nouveau muté. Il joue au Saint-Pierre de Nantes où là encore le jeune Breton fait des prouesses. À cette époque, il intéresse les dirigeants du foot français. et signe finalement en 1938 une licence professionnelle au SC Fives. Il joue pour la première fois en première division. Mais la Seconde Guerre mondiale mettra fin à ses espoirs.

Les Allemands l’ayant fait prisonnier, Jean Prouff se fait la belle. Dans la France en guerre, il parcourt à pied les chemins de nos campagnes, d’Épinal à Paris, soit près de 400 kilomètres. Après un détour par Saint-Pierre, il décide de rejoindre le SRUC durant la saison 1941-1942. Le 14 septembre, il joue son premier match sous les couleurs rennaises et marque son premier but contre Rouen. "À l’aile gauche, écrit José Morin dans Ouest-France, Combot et Prouff ont fait preuve d’un mordant qui peut classer cette aile comme une des meilleures de France."

Le jeune Prouff fait les beaux jours du Stade Rennais, en disputant cette année-là 16 matches. Il inscrit cinq buts au total, dont un en coupe de France contre Saint-Servan (2-1) en décembre 1941. À l’issue de la saison, le Rennais repart contraint et forcé au SC Fives, la Fédération de football obligeant tous les joueurs à retrouver leur club de septembre 1939. Dans le Nord, l’intermède sera de courte durée. Un an plus tard, il retourne en Bretagne dans l’équipe fédérale Rennes-Bretagne où il devient un élément incontournable.

Sélectionné en équipe de France

À l’été 1944, Jean Prouff est sélectionné en équipe de France face à une formation de l’armée britannique, lors d’un match non officiel. À défaut de train ou d’une voiture, le jeune Rennais enfourche son vélo pour rejoindre Paris en deux jours à peine. L’exploit lui vaut une tirade désormais célèbre de son coéquipier, Julien Darui. "T’as le culot de t’échauffer avant le match quand tu viens de te taper 300 kilomètres en vélo??" s’exclame-t-il.

En 1944-1945, le jeune footballeur entame une très belle saison sous les couleurs stadistes. Dès la première journée, le 5 septembre, il marque contre le Red Star dans une rencontre perdue par les Rennais sur le score de 5 à 2. En à peine 22 matches, il inscrira onze buts, dont trois doublés. L’une de ses réalisations restera longtemps mémorable dans le cœur des supporters rennais. Elle fut réalisée lors du 32e de finale de la coupe de France, contre Angers, le 7 janvier 1945 (3-4 après prolongation).

Entraîné par l’excellent François Pleyer, le Breton joue principalement au milieu de terrain, prêtant souvent main-forte aux attaquants. "Demi-offensif aux montées généreuses et spectaculaires, explique le journal But, l’offensive l’a toujours passionnément attiré." Durant la saison suivante, il joue 31 matches. Il inscrit sept buts et un beau doublé à Marseille, lors de la 17e journée (2 à 2). Il marque également à Lyon lors d’une rencontre où les deux équipes trouvent huit fois le chemin des buts (3-5). "De ce passé, commente Jean-Paul Ollivier, l’entraîneur parlait peu. Les derniers anciens se souviennent cependant fort bien de ce grand joueur osseux, d’une grande technique qui jonglait avec une aisance étonnante, courrait comme une gazelle et se balançait avec le ballon de façon inimitable."

À l’été 1946, Jean Prouff repart avec les Rouge et Noir. Cette saison-là, il trouve le chemin des filets quatre fois contre le Red Star, Lens, RC Paris et Bordeaux. Repéré par les dirigeants français, il est enfin sélectionné en équipe de France le 19 mai 1946. À Colombes, dans un stade complet, il lobe le gardien de l’équipe d’Angleterre, lors de la victoire française. "J’ai loupé complètement mon centre," s’excusera-t-il, à la fin du match. Durant trois ans, il forme l’une des meilleures paires de milieu du football français avec Antoine Cuissard (lui-même ancien Rennais). Il est même désigné capitaine des Bleus trois fois en 1949. Mais déçu après la débâcle de la phase éliminatoire de la coupe du monde 1950, il décide de ne plus jouer dans la formation nationale.

L’épopée du Stade de Reims

Au début de la saison 1948, Jean Prouff rempile avec le Stade de Reims. Moyennant trois mille francs (un record pour l’époque), les Rémois s’adjugent l’un des meilleurs joueurs français. Cette année-là, Jean Prouff, Albert Batteux et Robert Jonquet remportent leur premier titre en championnat de France. Reims trouve en Jean Prouff l’excellence et le professionnalisme à toute épreuve.

Au milieu de la saison suivante, le milieu de terrain retrouve ses copains, après un bref passage à Rouen. "Pour qui connaît le tempérament du fougueux stadiste, nul doute qu’il sera capable par son allant de redresser la situation", écrit le bulletin bimensuel du club de supporters en février 1951. "En tout cas, on peut être assuré qu’il donnera le meilleur de lui-même." À nouveau, cette année-là, Jean Prouff retrouve le chemin des filets six fois contre Sochaux, Nîmes, RC Paris, Sète, Strasbourg et Nancy. Il est tout aussi excellent pour sa dernière saison qui met fin à une belle carrière rennaise ponctuée par 191 matches, 20 buts à domicile et 23 à l’extérieur.

Jean Prouff devient entraîneur-joueur

En 1952, Jean Prouff (titulaire d’un diplôme de professeur d’éducation physique) devient entraîneur joueur au Stade Malherbe de Caen, évoluant en championnat de France amateur. En Normandie, il réussit l’exploit d’éliminer les Rémois en 32e de finale de la coupe de France. Fort de ses bons résultats normands, il rejoint la saison suivante l’AS Aix-en-Provence, en D2, où il obtient une bonne douzième place. "En Provence, Prouff forme une génération de footballeurs," écrit en 1953, le journaliste d’Ouest-France, Martial Fossini. Dans le Sud de la France, le Rennais retrouve son acolyte breton Henri Guérin, Luciano et Baratte tous les dimanches à La Calade. "C’est là que l’équipe aixoise vient se détendre et déjeuner avant chaque match officiel. On y déguste une chère excellente."

Dans le pays des cigales et d’Alphonse Daudet, Jean Prouff met du cœur à l’ouvrage. "Je suis bien décidé à faire confiance aux jeunes," indique-t-il. Dans le département, il inculque les bons principes à tous les pupilles et benjamins des petits clubs. "Une génération Prouff est en train de naître en Provence (…) Il nous étonnerait qu’elle ne fît pas parler d’elle," ajoute le reporter, Martial Fossini.

Fidèle à sa règle de vie, le Breton mène en Provence une vie d’ascète. "Couché à 7 heures du soir, il fait, chaque nuit le tour du cadran, et consacre les douze heures du jour qui lui restent à l’éducation physique et au football qui sont aujourd’hui comme hier sa passion." Il reste toutefois un brin nostalgique de sa lointaine Bretagne. "Lui parle-t-on de Rennes? Son œil s’assombrit, un peu et sa voix se fait plus sourde. Il avait cru un moment que… On ne l’a peut-être pas pleinement compris. Peut-être plus tard reconsidéra-t-on le problème…"

De 1955 à 1959, Jean Prouff entraîne l’En Avant de Guingamp, l’US Boulogne et le Red Star. En 1960, Jean Prouff reprend en main l’équipe de Pologne en vue du tournoi olympique de Rome. Dans la cité italienne, il échoue aux portes des demi-finales. Pire, il manque de passer de vie à trépas?! Il fait en effet une douloureuse chute dans les marches du Stade olympique et se retrouve deux jours dans le coma. Sorti d’affaires, il affronte l’équipe de France le 28 septembre 1960, en match amical, à Varsovie. Les Polonais décrochent l’égalité parfaite des points contre les Bleus (2-2) devant 55?000 spectateurs. "Un match nul serait très satisfaisant pour l’équipe de France," avait déclaré la veille l’entraîneur au journaliste A. Gryzewski. "Les joueurs polonais ne sont pas individuellement inférieurs aux Français. Ils sont peut-être moins subtils, mais leur frappe de balle est peut-être supérieure. Ils ne craignent en outre ni Diable ni maître."

Après des expériences à l’étranger au Gabon et en Algérie française, le Breton s’en va au Standard de Liège. Dans le pays de Tintin, il emmène ses joueurs jusqu’en demi-finale de la Coupe d’Europe des clubs champions. Mais face au Real Madrid de Di Stéfano et Puskás, il concède fort logiquement deux défaites sur le score de 2 à 0 et de 4 à 0.

Après un titre de champion de Belgique, Jean Prouff quitte Anderlecht pour Reims à la fin de l’année 1963. Malheureusement, rien ne va plus chez les Rémois, qui descendent en deuxième division. "Jean Prouff était devenu aux yeux de beaucoup un entraîneur maudit," écrit le journaliste Roger Glemée, en 1965 dans le Miroir des sports. "Ses tentatives se soldaient par autant d’échecs. Obstiné dans sa conception, il passait, mais ne se fixait pas. Breton authentique, il était habité du démon de l’aventure. Il lui fallait sans cesse des horizons nouveaux."

Le retour au Stade Rennais

À l’intersaison 1964-1965, le Stade Rennais UC fait appel à Léon Troupel qui décline l’offre et laisse sa place à Jean Prouff. L’aventurier du football revient dans son port d’attache. "Il y a vingt ans, Jean Prouff était l’enfant chéri du public breton," écrit en 1964 le journaliste Roger Glemée. "Ses percées, balle au pied, soulevaient l’enthousiasme et menaçaient de faire crouler certaines tribunes en bois vermoulu?! Vingt ans après, les retrouvailles sont heureuses et la Bretagne va lui permettre de s’affirmer définitivement. Certes, la situation est compliquée, mais elle ne le rebute pas. Elle le tente même. Remplaçant Antoine Cuissard, il impose sa manière de faire aux Rennais influencés par le jeu d’Anderlecht et des Brésiliens. “À Rennes, j’ai découvert un climat qui me plaît,” confesse-t-il à Roger Glemée. Les joueurs n’avaient jamais appliqué le 4-2-4. Leur curiosité piquée, ils se sont donnés à fond à cette expérience. Jamais, je n’ai eu un auditoire aussi attentif."

Cette année-là, tout lui réussit. Son équipe termine quatrième du championnat et gagne la coupe de France. Dans la presse, les journalistes s’enflamment pour le jeu à la rennaise. "Contrairement à la réputation qu’il avait, ajoute le journaliste Roger Glemée, il n’y a pas plus compréhensif que Jean Prouff dans l’exercice de son métier d’entraîneur." Le Rennais ne dit pas mieux dans le Miroir des Sports. "Mon principal objectif, affirme-t-il, est de leur éviter mes erreurs. Je ne désire pas qu’ils soient comme j’étais, mais comme j’aurais voulu être?!"

Le Miroir du Football voit dans la victoire de Rennes en coupe et du titre nantais en championnat celle d’un peuple. "En cherchant la solution dans l’organisation collective, nul doute que la Bretagne a créé des conditions favorables pour abriter un essor sans précédent du football. Le magnifique doublé représente le triomphe le plus éclatant de la conception offensive et constructive du jeu aux dépens du réalisme bétonnant incarné par les autres équipes."

Les saisons suivantes ne sont toutefois pas à la hauteur des espérances et les présidents du club valsent à la tête des Rouge et Noir. Sans l’arrivée du gardien Marcel Aubour en 1969, Jean Prouff aurait peut-être lui aussi perdu sa place. "Le plus dur reste à faire pour éviter la relégation," déclare-t-il dans les colonnes du quotidien Ouest-France. On est en 1969. Ce sont des heures noires. "Je revois son visage sur le banc de touche. J’y cherchais vainement les signes d’une quelconque amertume, d’un désespoir. Rien?! L’homme conservait une expression dure, brutale, mais franche. Quand on est né offensif, on ne se refait pas," commente Jean-Paul Ollivier, après une défaite rennaise.

Durant la saison 1970-1971, Jean Prouff respire enfin et signe le plus beau des parcours en coupe de France. En demi-finale, les Bretons retrouvent Marseille sur leur route. Au Stade de la route de Lorient, en match retour, les joueurs de Jean Prouff emmènent les Marseillais aux tirs au but et se qualifient grâce à Marcel Aubour en état de grâce. Pour la deuxième fois, en finale au Stade olympique de Colombes, Rennes remporte le trophée, en battant l’Olympique lyonnais sur le score de 1 – 0.

Une défaite contre le Glascow

Au début de la saison 1971, lors du premier tour de la coupe d’Europe des vainqueurs de coupe, Rennes reçoit les Glascow Rangers. Les Écossais décrochent le nul lors de la phase aller (1-1) en déployant un jeu très défensif. Lors du match retour, Jean Prouff ne trouve pas la faille écossaise (0-1). Épinglé par la presse britannique qui le traite d’arrogant, il vit très mal les choses et rentre dans la capitale bretonne la mine défaite.

À l’été 1972, Prouff laisse sa place à son ancien capitaine René Cédolin et devient directeur technique. Le cœur n’y est déjà plus. "Je ne sais pas quoi demain sera fait. Mais si je devais partir de Rennes, abandonner mes fonctions, la raison serait là… Je me refuse de couvrir un tel football et ce n’est pas non plus de cette façon que l’on se redressera?! Nous n’y arriverons qu’en revenant à des conceptions plus saines. Entre la prudence et la destruction, il existe des nuances."

Après sept ans de bons et loyaux services, Jean Prouff s’en va à l’US Berné qui évolue en troisième division en 1973. Il retrouve des joueurs comme Louis Cardiet, Christian Gourcuff… Grâce à lui, les Bernéens réussissent l’exploit de se maintenir à un haut niveau contre des formations beaucoup plus riches. Mais à plus de 50 ans, il est temps de passer la main. Prouff enfourche une nouvelle carrière de conseiller technique au Gabon et en Côte d’Ivoire. Puis il revient en France pour seconder Raymond Keruzoré lors de ses passages à Guingamp, Brest et Stade Rennais.

Une dernière fois, Jean Prouff retrouve le Stade Rennais lors du centenaire des Rouge et Noir en 2002. Il décède à l’âge de 88 ans le 12 février 2008. "C’était plus qu’un entraîneur, indique un ancien Rennais, Jean-Pierre Darchen, il était d’abord un grand manager. Les entraînements n’étaient pas forcément très poussés, mais c’était un grand tacticien et un amoureux du beau jeu. Il savait préparer les joueurs sur le plan psychique. J’ai été très content de travailler avec lui, ce fut aussi un grand footballeur avec un physique hors norme. Sa carrière et son palmarès ont toujours parlé pour lui."

Biographie :

Né le 12 septembre 1909 à Peillac (Morbihan) et mort le 12 février 2008 à Trébeurden (Côtes-d’Armor), Jean Prouff est un joueur et entraîneur de football français. Il fut milieu de terrain, sélectionné dix-sept fois en équipe de France (Un but et trois fois capitaine). Carrière de joueur : Stade rennais UC (1933-1936), Saint-Pierre de Nantes (1936-1938), SC Fives (1938-1939), Stade Rennais UC (1941-1942), SC Fives (1942-1943), Équipe fédérale Rennes-Bretagne (1943-1944), Stade rennais UC (1944-1948), Stade de Reims (1948 — janvier 1950), FC Rouen (janvier 1950 — juin 1950), Stade Rennais UC (1950-1952), Stade Malherbe de Caen (1952-1953), AS Aix-en-Provence (1953-1954). Entraîneur : Stade Malherbe de Caen (1952-1953), AS Aix-en-Provence (1953-1954), En Avant de Guingamp (1955-1956), US Boulogne (1956-1958), Red Star FC (1958-1959), Sélectionneur de l’équipe de Pologne olympique (1960), Sélectionneur du Gabon (1960), RES Philippeville (1961), Standard de Liège (Belgique, 1961-1963), Stade de Reims (1963-1964), Stade rennais UC (1964-1972), US Berné (1973-1976).

Palmarès : vainqueur de la Coupe de France des Espoirs avec le Stade Rennais en 1935 et champion de France avec le Stade de Reims en 1949. Palmarès en tant qu’entraîneur : Demi-finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions avec le Standard de Liège en 1962, Champion de Belgique avec le Standard de Liège en 1963, vainqueur de la Coupe de France avec le Stade Rennais en 1965 et 1971, vainqueur du Challenge des champions avec le Stade Rennais en 1971. Distinctions : entraîneur français de l’année par le magazine France Football en 1971 et entraîneur du siècle désigné par le Stade Rennais en 2001.

Les révélations jamais dévoilées sur le départ de Raphinha

Raphinha, qui brille actuellement au FC Barcelone, est perçu comme un sérieux prétendant pour le Ballon d’Or. Son passage au Stade Rennais lors de la saison 2019/2020 reste gravé dans les mémoires, avant son transfert vers Leeds.

Les révélations jamais dévoilées sur le départ de Raphinha

Olivier Létang, ancien président du Stade Rennais, se remémore ce départ. Il souligne que Raphinha souhaitait initialement rester à Rennes pour disputer la Ligue des Champions, mais a été contraint de partir. "La version est très claire. Raphinha voulait rester à Rennes et jouer la Ligue des Champions. Il a été poussé dehors."

Létang raconte l’appel téléphonique de Raphinha, qui, bouleversé, l’informe de la situation. "Je me rappelle du jour où il m’a appelé, sous le choc, en me disant : ‘Mon président, ils veulent que je parte.’ Il a été très, très déçu."

Une scène mémorable s’est déroulée après un match contre Reims, où Raphinha, entouré de ses coéquipiers Damien Da Silva et Romain Salin, semblait hésitant à partir. Cette image a marqué les esprits et a été largement commentée par les médias.

Olivier Létang souligne que cette situation complexe a conduit Raphinha à ne plus vouloir évoluer sous certaines conditions. "Mais une fois qu’il a compris ce qui se tramait en coulisses, il ne voulait plus jouer pour certaines personnes."

Jorge Sampaoli dézingue Arnaud Pouille

Jorge Sampaoli en veut toujours aux dirigeants du Stade Rennais après son limogeage. Le technicien argentin a fait de nouvelles révélations sur son départ de Rennes.

Jorge Sampaoli dézingue Arnaud Pouille

Jorge Sampaoli, l’ancien entraîneur du Stade Rennais, est toujours en colère contre les dirigeants du Stade Rennais après son limogeage le 30 janvier dernier. Quelques mois seulement après son arrivée à Rennes, des tensions ont éclaté au sein du club et il a été remercié pour insuffisance de résultats. Sous sa houlette, le club breton enchaînait les mauvais résultats et se dirigeait vers la zone rouge.

Dans une interview accordée au média brésilien Globo en mars dernier, Jorge Sampaoli est revenu sur son départ du Stade Rennais. Le technicien argentin a indiqué qu’il a eu des désaccords avec la direction du Stade Rennais, notamment concernant le mercato.

"Vous arrivez dans un club avec l’espoir de changer les choses, de faire des choses importantes…Le directeur sportif a décidé de faire un mercato qui n’avait aucun rapport avec ce dont nous avions besoin. Nous avons préféré couper le lien. Je ne pouvais pas coacher une équipe dans laquelle je n’avais pas choisi les joueurs sur le marché d’hiver.", avait expliqué l’ancien technicien de l’Olympique de Marseille.

Jorge Sampaoli estime que les dirigeants du Stade Rennais lui ont joué un sale tour. Lors d’une nouvelle sortie médiatique, il a encore vidé son sac. "Nous sommes arrivés avec une très grande ambition. J’avais aussi la possibilité d’aller au Genoa en Italie, mais j’ai vu en Rennes une équipe où nous pouvions mettre en place quelque chose avec de jeunes joueurs…Le court terme a été difficile car l’équipe luttait pour se maintenir. Nous n’étions pas d’accord avec la direction ou les propriétaires du club sur le moyen terme. J’ai donc préféré partir", a déclaré l’Argentin dans une interview accordée au quotidien Sport.

Fin de saison pour Eduardo Camavinga victime d'une rupture du tendon de l'adducteur gauche

Le Real Madrid a annoncé jeudi la blessure d'Eduardo Camavinga : le Français souffre d'une rupture complète du tendon adducteur gauche. Il devrait être absent environ trois mois et manquer le Final Four de la Ligue des nations, la Coupe du monde des clubs, en plus de la finale de la Coupe du Roi samedi contre le Barça.
Fin de saison pour Eduardo Camavinga victime d'une rupture du tendon de l'adducteur gauche

Lors de la victoire du Real Madrid contre Getafe (1-0), les Merengues ont vu David Alaba et Eduardo Camavinga sortir sur blessure. Entré au début de la seconde période, le Français n'a pas pu finir la rencontre et a été contraint de laisser son équipe jouer à dix, tous les changements ayant déjà été effectués.

Le Real Madrid a communiqué sur sa blessure jeudi matin : "À la suite des examens effectués aujourd'hui sur notre joueur Eduardo Camavinga par les services médicaux du Real Madrid, il a été diagnostiqué une rupture du tendon adducteur gauche."

Blessé pour la troisième fois de la saison, après des pépins au genou et aux ischios, le milieu de terrain devrait être éloigné des terrains au minimum trois mois. Il manquera donc la finale de Coupe du Roi samedi face au Barça (à suivre sur la chaîne L'Équipe), le Final Four de la Ligue des nations, avec une demi-finale France-Espagne le 5 juin, et la Coupe du monde des clubs (14 juin-13 juillet) aux États-Unis.

L’OL stoppe le fiasco Matic plus tôt que prévu

Sous contrat avec l’OL jusqu’en 2026, Nemanja Matic sera poussé vers la sortie dès l’été prochain par le club rhodanien, qui souhaite s’en séparer.

L’OL stoppe le fiasco Matic plus tôt que prévu

Recruté par l’Olympique Lyonnais en janvier 2024 pour apporter son expérience et sa qualité technique au milieu de terrain, Nemanja Matic a rendu de fiers services au club rhodanien durant ses premiers mois dans la capitale des Gaules. La patte gauche du Serbe a été précieuse afin de permettre à l’OL de remonter de la dernière à la sixième place au classement l’an passé sous les ordres de Pierre Sage. Mais depuis la prise de fonctions de Paulo Fonseca, l’ancien milieu de terrain de Chelsea, de l’AS Roma ou encore de Manchester United n’a clairement plus le même rayonnement.

C’est le moins que l’on puisse dire, Matic étant même remplaçant dans les grands matchs ces dernières semaines, comme face à Manchester United en Europa League. Dans son édition du jour, L’Equipe fait justement le point sur l’avenir du Serbe de 36 ans, à qui il reste encore un an de contrat puisque son bail court jusqu’en juin 2026. A en croire les informations du quotidien national, la volonté de la direction sportive de l’OL est clairement de mettre fin à l’aventure entre Matic et les Gones plus tôt que prévu.

L'OL veut se séparer de Matic cet été
Le nouveau statut de remplaçant du joueur n’est plus en adéquation avec son imposant salaire, estimé par nos confrères à 400.000 euros par mois. La situation financière du club présidé par John Textor rend impossible de conserver un joueur à un tel niveau de salaire pour qu’il soit un simple remplaçant. L’idée sera donc de lui trouver une porte de sortie cet été… à condition que le principal intéressé soit d’accord pour partir, ce qui n’est pas encore certain. Malheureux à Rennes car la situation de ses enfants n’était pas idéale, le Serbe a trouvé son équilibre à l’OL et sa famille y est heureuse. Dans ce contexte, le faire partir ne sera pas si simple pour Laurent Prud’homme et John Textor, qui vont devoir espérer un pont d’or d’un club exotique pour convaincre Nemanja Matic de partir une année plus tôt que ce qui était programmé.

Eduardo Camavinga inquiète sérieusement

Quatre ans après son arrivée au Real Madrid, et cinq ans après sa première sélection en Bleus, Eduardo Camavinga ne s’est encore imposé nulle part comme un titulaire indiscutable. Et sa méforme du moment ne passe pas inaperçue en Espagne.
Eduardo Camavinga inquiète sérieusement

Cette saison 2024/2025 n’aura pas été le big bang promis pour Eduardo Camavinga. Appelé à occuper un rôle plus central au Real Madrid après la retraite de Toni Kroos, le Français peine toujours à s’affirmer comme un titulaire à part entière. Ce n’est pas un hasard s’il a terminé seulement 6 rencontres sur ses 15 dernières disputées depuis son retour de blessure début février. L’ancien Rennais a connu quelques jolies parenthèses, à l’image de son 1/16e de finale aller de Ligue des Champions contre Manchester City il y a deux mois, mais il ne semble pas encore trouver pleinement sa place dans ce collectif, en tout cas celle espérée en interne et chez les supporters.

Face à la crise de confiance de son milieu de terrain, Carlo Ancelotti s’était affairé à le défendre en conférence de presse il y a deux semaines, révélant qu’il jouait avec des douleurs au dos. Si l’absence de continuité liée à ses blessures peut en partie expliquer cette période de turbulences (il en a eu 3 cette saison), le prétexte du manque de stabilité à un même poste ne tient plus vraiment la route. Cette saison, Camavinga n’a été utilisé qu’à 4 occasions comme latéral gauche, jouant le reste du temps au milieu de terrain, dans un rôle partagé entre pointe basse et relayeur (il a joué 31 matchs cette saison). Les opportunités n’ont donc pas manqué, surtout avec le repositionnement de Tchouameni comme défenseur central, mais le natif de Miconje (Angola) n’a pas su saisir les perches tendues.

Il n’est toujours pas un titulaire indiscutable, ni en club, ni en sélection
Aujourd’hui, Camavinga nage en plein doute, et ce n’est pas sa dernière prestation ratée face à Arsenal (3-0) qui devrait rasséréner sur sa situation. Coupable de la faute amenant le deuxième coup franc de Declan Rice, et expulsé pour une faute bête en fin de rencontre, le milieu de 22 ans a symbolisé à lui seul les errances de son équipe dans le coeur du jeu. «Camavinga ne trouve pas la sortie du tunnel. Le Français cherchait à s’imposer dans l’équipe cette saison avec le départ de Kroos et avec un Modric en fin de carrière, mais lors des derniers matchs, il a redémarré à reculons», écrit Marca. Contrairement à un Randal Kolo Muani (surtout en 2024), on ne peut pas non plus affirmer que les trêves internationales sont ses cures de jouvence, son actualité en Bleus n’étant pas plus enthousiasmante qu’en club.

Appelé à prendre le pouvoir et à assurer la transition générationnelle en sélection, le Madrilène manque encore de personnalité pour assumer ce rôle. Derrière Rabiot, il était pourtant le plus ancien des milieux de terrain convoqués en mars, lui qui était devenu international en 2020 bien avant les Guendouzi, Tchouameni, Fofana, Manu Koné, Zaïre-Emery et co. Son ancienneté n’a d’ailleurs pas empêché Didier Deschamps de le mettre sur le banc lors de la double confrontation face à la Croatie, ce qui pouvait laisser penser que le Madrilène était un 4e, voire un 5e choix dans l’esprit du sélectionneur… Mais il n’y a pas qu’en sélection que son rendement déçoit. Selon Mundo Deportivo, l’entourage de Florentino Perez serait globalement déçu de l’impact du joueur en ce moment.

Benoît Costil refuse de parler de retraite et s’amuse en Kings League

Sans club depuis la fin de son contrat avec la Salernitana fin juin, Benoît Costil a joué ce dimanche en Kings League avec l’équipe française F2R, du streamer AmineMaTue. Interrogé par So Foot en zone mixte après le match, le sosie officiel d’Olivier Giroud a fait le point sur sa situation sportive.

Benoît Costil refuse de parler de retraite et s’amuse en Kings League

La Kings League, ça va être génial
"Si je ne communique pas par rapport à ça, c’est parce que je ne m’interdis rien. Je suis super lucide par rapport à ma situation, a-t-il indiqué dans un premier temps. Je sais pourquoi aujourd’hui je suis sans club. J’ai fait un choix familial, géographique, mais aussi un choix mental pour moi, pour ma personne. Ce n’était pas un choix uniquement sportif. Si j’en suis là, c’est de ma propre volonté. Je n’étais pas contre repartir et je ne le suis toujours pas d’ailleurs, mais je ne demande rien. Je veux juste kiffer le truc, kiffer la compétition." L’ancien portier de Rennes, installé en Bretagne, a eu plusieurs sollicitations, mais aurait préféré trouver un projet dans le coin.

Et la Kings League, alors, ça donne quoi ? "C’est cohérent sans être exceptionnel. C’est normal, car beaucoup de joueurs la découvrent, même si certains ont déjà une expérience. J’ai trouvé ça pas mal, mais ça va être génial dans les matchs à venir, c’est évident."

Laurent Batlles limogé par Clermont cinq mois après son arrivée

À la tête de l’équipe première de Clermont depuis octobre 2024, Laurent Batlles n’aura pas duré chez les Auvergnats. La défaite contre le Paris FC vendredi dernier (2-0) était celle de trop pour celui qui n’a pas remporté la moindre rencontre depuis le 10 janvier, et pointe à une chaotique 17e place de Ligue 2. Le CF63 annonce ce lundi matin se séparer de son technicien.

Laurent Batlles limogé par Clermont cinq mois après son arrivée

La dégringolade clermontoise
Le club remercie Laurent Batlles pour son engagement et son professionnalisme depuis son arrivée, indique le club dans un communiqué. Nommé à l’automne, l’homme de 49 ans avait pour mission principale de redynamiser l’équipe et de faire remonter le club au classement.

Eh bien, c’est loupé : 5 victoires (dont 2 en Coupe de France) en 21 matchs, de quoi positionner le club à l’avant-dernière place du championnat, juste devant Caen.

Le Clermont Foot 63 connaît sa première saison dans l’antichambre du football français après trois années en Ligue 1, et risque donc la relégation pour son retour en deuxième division. Pour remettre le club dans le droit chemin, la direction a nommé Sébastien Mazeyrat, directeur du centre de formation et entraîneur de l’équipe U16 du CF63.

La nouvelle vie de Pierre-Yves André

Le deuxième meilleur buteur de l'histoire du Sporting club de Bastia, qui a évolué au club entre 1997 et 2001 puis de 2004 à 2010, a ouvert le centre sportif Mantinum, depuis ce lundi 31 mars, dans le centre-ville de Bastia. Un espace bien-être qui se place comme le premier vrai projet post-carrière footballistique de ce corse d'adoption.
La nouvelle vie de Pierre-Yves André

Grand sourire, paroles bienveillantes et accueil chaleureux, Pierre-Yves André déploie sa grande silhouette pour placer les clients dans les meilleures conditions possibles. L'ancien attaquant phare du Sporting club de Bastia (1997-2001 et 2004-2010), est comme un poisson dans l'eau, au cœur de sa nouvelle vie. À 50 ans, celui qui habite à Erbalunga depuis plusieurs années, vient d'ouvrir un centre de bien-être dans le centre-ville de Bastia, en association avec Anthony Paoli et Ismaël Bakari.

Le centre sportif Mantinum, établi sur plus de 400 m² et 300 m² de jardin, rue du Castagno, est le premier vrai projet du deuxième meilleur buteur de l'histoire du Sporting, depuis la fin de sa carrière footballistique. Salle Cross fit, pilates, hot pilates, hot yoga, ostéopathie, salle de gym, bar à matcha, futur espace restauration, cabine de cryothérapie, l'établissement propose un concept quasi inédit à Bastia. Le tout à des prix que les gérants présentent comme dans "la moyenne" : jusqu'à 85 euros par mois pour le cross fit ou une vingtaine d'euros pour une séance de pilates.

Des terrains de football aux postes de consultant sportif pour la télé
Après plusieurs expériences avortées ou non, dans l'agriculture ou les médias, Pierre-Yves André peut enfin s'intégrer pleinement dans un projet : "À la fin de ma carrière, j'ai fait consultant pour la télévision auprès de BeIn Sports, ensuite je suis passé par Eurosport. Dans un second temps, j'avais un projet dans l'agriculture, avec l'envie de planter de l'immortelle. Mais cela n'a pas pu se faire. Je suis donc parti pour trois ans à Londres avec ma famille où j'ai travaillé pour la chaîne Media Pro. J'étais sur le bord du terrain pour les matchs de Ligue 1 ou de coupe d'Europe."

En 2022, le manque de la Corse se fait sentir, pour ses deux enfants, Evan et Nina et sa femme, Marielle, originaire de Bastia. Vient alors l'heure du retour : "Je n'avais pas de projet particulier en tête. J'ai rencontré Anthony Paoli, gérant de la salle de Cross fit, rue Campinchi. Il cherchait une plus grande salle. J'ai eu l'opportunité de m'associer avec lui en visitant les nouveaux locaux."

L'établissement propose un concept quasi inédit à Bastia.
L'occasion aussi de se poser définitivement dans une île et une ville qu'il affectionne particulièrement. Lui, le Breton de souche, devenu Corse d'adoption : "Le cadre de vie est idyllique, ici on ne risque rien. Quand je suis arrivé, les gens m'ont tout de suite accueilli. Il faut adopter des codes. J'ai tout vécu au Sporting, ce club c'est ma vie. De la coupe d'Europe à la descente en Ligue 2. J'ai tout donné et le club me l'a bien rendu. Ma plus belle récompense, c'est de voir les gens s'arrêter dans la rue pour me parler de mon passage au Sporting."

Pour l'ex-footballeur, corse d'adoption, "cette salle, c'est mon avenir"
Et quand on lui demande s’il aurait pu s'investir au Sporting club de Bastia, il en parle encore avec passion : "J'aurais aimé rendre ce que ce club m'a donné. Mais ça ne s'est pas fait malgré une opportunité en 2010. Je me voyais bien dans une fonction d'ambassadeur auprès des jeunes. Ici, c'est une terre de football et il y a une vraie passion autour du Sporting. J'avais toutes les clefs pour jouer ce rôle. Mais je suis bien dans mon projet. Cette salle, c'est mon avenir. Un beau lieu pour donner envie aux gens de faire du sport."

Paul-Georges Ntep va jouer la Kings League

Et revoilà un visage très connu des amateurs de football français. L’ancien international français Paul-Georges Ntep, qui a ensuite choisi de représenter le Cameroun, va faire son retour en France puisqu’il a décidé de participer à la Kings League, compétition créee par Gérard Piqué. Il a été annoncé dans l’équipe du Youtubeur Michou.

Paul-Georges Ntep va jouer la Kings League

Passé par Rennes, l’ailier de 32 ans était sans club depuis son départ du Vietnam et du Ho Chi Minh-Ville FC. Là-bas, il avait disputé 10 matches pour un petit but. Ce week-end, il aura donc l’occasion de refaire parler de lui avec l’équipe Génération Seven dans cette Kings League qui s’annonce palpitante.

Lucien Aubey condamné à de la prison pour escroquerie

Jugé pour escroquerie, l’ancien footballeur Lucien Aubey (40 ans), notamment passé par Toulouse, Lens, Rennes et l’équipe de France espoirs, écope de deux ans de prison (dont un avec sursis). Le célèbre styliste Mohamed Dia est également condamné dans cette affaire.
Lucien Aubey condamné à de la prison pour escroquerie

Le verdict est tombé lundi soir. Défenseur central aux près de 150 matchs de Ligue 1 en carrière entre 2001 et 2012, Lucien Aubey (40 ans) a été condamné à deux ans de prison, dont un an avec sursis, pour des faits d'escroquerie, rapporte La Dépêche du Midi. Dans cette affaire, le célèbre styliste Mohamed Dia est également condamné à un an de prison avec sursis.

Les faits se sont déroulés dans la région toulousaine entre 2015 et 2017. À cette période, Aubey et Dia se lancent dans un projet de label musical. L’ancien joueur de Toulouse (2001-2007), Lens (2007-2008) ou encore Rennes (2008-2009), à la retraite depuis deux ans après une dernière expérience peu concluante à l'Olympiakos Nicosie (Chypre), propose à son voisin, un cordonnier nommé Sébastien, d’investir une grosse somme d’argent dans l’entreprise.

"Il venait de s'installer à côté de chez moi. Au bout de deux mois, il m'a dit qu'il allait toucher près de 200.000 euros suite à un accident de voiture. Il cherchait à placer cette somme, je lui ai indiqué ce que moi je faisais pour faire fructifier mon patrimoine", a décrit l’ancien footballeur, éphémère joueur de Premier League (3 matchs avec Portsmouth en 2008), dans des propos rapportés par La Dépêche du Midi.

Une escroquerie à hauteur de 145.000 euros
Sébastien se laisse alors convaincre par Aubey, qui lui promet "le million dans trois ans". Il investit 145.000 euros. Si la société est bel et bien créée par le duo d’entrepreneurs, le voisin de l’ancien joueur du TFC ne verra aucun retour sur investissement. Il n’était d’ailleurs pas au courant de la situation financière de l’ex-international espoirs (7 sélections), qui était alors interdit bancaire.

Selon la procureure de la République, Aubey s’est "servi de son aura pour récupérer les économies de la victime". De son côté, le principal intéressé a toujours nié les accusations, assurant n’avoir "jamais volé personne".

D’après La Dépêche du Midi, Franck Ribéry était censé être entendu comme témoin dans cette affaire. L’ancien international français est un proche d'Aubey, qu'il a connu chez les Espoirs français. Pour convaincre son voisin de participer à son projet de label, l'ancien Toulousain et international congolais (5 sélections) aurait à l'époque téléphoné devant lui à l'ex-star du Bayern Munich.

Jorge Sampaoli règle ses comptes avec le Stade Rennais

Limogé de son poste d’entraîneur du SRFC fin janvier, l’Argentin est retourné au Brésil. Toujours sans club, il a concédé une interview dans laquelle il explique son départ précoce de Bretagne.
Jorge Sampaoli règle ses comptes avec le Stade Rennais

Sur le papier, Rennes avait frappé un grand coup médiatique. Le 11 novembre 2024, le club breton officialisait l’arrivée de Jorge Sampaoli. El Pelado débarquait pour succéder à Julien Stéphan et aider le SRFC à redresser la barre en Ligue 1 (13e du classement après 3 victoires, 2 nuls et 6 défaites en 11 matches). Mais très vite, les premières sensations n’ont pas été très bonnes. Comme à son habitude, l’Argentin a réclamé des recrues pour sortir l’équipe du marasme, mais sur le terrain, les pensionnaires du Roazhon Park continuaient de couler.

Sampaoli a fait passer Rennes de la 13e à la 16e place (premier barragiste) en à peine deux mois avec un bilan catastrophique (17 points, 5 victoires, 2 nuls, 12 défaites, 0,8 point par match). La greffe n’a jamais pris, ce qui a poussé les Rouge et Noir à se séparer de leur coach le 30 janvier dernier, soit un peu plus de deux mois après l’avoir engagé. Aujourd’hui, Rennes ne regrette pas son choix. Huit matches plus tard, les Rouge et Noir d’Habib Beye sont douzièmes avec 32 points. Le SRFC n’est pas encore à la hauteur de ses ambitions, mais il s’est éloigné de la zone rouge (8 unités d’avance sur le premier barragiste). De quoi voir la fin de la saison avec un peu de sérénité.

Les dirigeants du SRFC pointés du doigt
De son côté, Jorge Sampaoli est sorti du silence pour revenir sur son expérience rennaise. Et visiblement, l’Argentin n’avait pas envie de faire son mea culpa. Pour lui, si sa mission s’est soldée par un échec, c’est principalement la faute des dirigeants bretons. « Vous arrivez dans un club en espérant changer les choses, faire des choses importantes. Le propriétaire du club est une personne très importante en France et, franchement, mes attentes en ce qui concerne le mercato n’ont pas été entendues. Le directeur sportif a décidé de faire un marché qui n’avait rien à voir avec ce dont nous avions besoin. Nous avons préféré couper les ponts », a-t-il déclaré à Globoesporte, avant de conclure.

« Je ne pouvais pas représenter une équipe dont je n’avais pas choisi les joueurs au mercato d’hiver. On a même parlé de joueurs qui avaient déjà joué pour nous pour faciliter les choses, mais on n’a pas été très écouté. Il vaut donc mieux ne pas continuer. L’équipe a trouvé de très bonnes réponses footballistiques à court terme, nous avons bien joué dans certains matchs. Cela aurait pu être un processus fructueux à long terme, mais quand on se heurte à des idées différentes, il vaut mieux se séparer ». Visiblement satisfait de ses matches à Rennes, Sampaoli se cherche maintenant un nouveau club et la presse brésilienne assure qu’il serait intéressé par le poste de coach de Fluminense.

Julien Stéphan balance ses vérités

Limogé par les dirigeants rennais en novembre dernier, Julien Stéphan a évoqué la situation du club breton désormais entraîné par Habib Beye. L'occasion d'un bilan pour l'ancien coach du Stade Rennais.

Julien Stéphan balance ses vérités

Julien Stéphan n'est pas le plus bavard des entraîneurs, et il s'était fait discret depuis son licenciement par Rennes le 7 novembre dernier, suite à la défaite à Rennes et les 11 points pris en dix journées par son équipe. Remplacé par Jorge Sampaoli, le technicien français a ensuite assisté au limogeage de ce dernier alors que le club plongeait vers la zone rouge au classement de Ligue 1, puis à la nomination d'Habib Beye. Si le Stade Rennais a retrouvé des couleurs, la défaite à Lens a remis le doute dans les esprits. À présent consultant pour DAZN, Julien Stéphan s'est exprimé sur la situation actuelle de son ancien club, et il a plaidé la cause d'Habib Beye, estimant que ce dernier avait besoin de temps, les changements ayant été très nombreux et très rapides.

Rennes doit donner du temps à Habib Beye
Loin de s'en prendre frontalement aux dirigeants du Stade Rennais et d'avoir un discours revanchard, Julien Stéphan a fait un état des lieux lucides. "Dans ces moments-là, les torts sont souvent partagés. L’analyse sera faite par ceux qui ont les responsabilités en fin de saison pour savoir comment ils souhaitent réorganiser le projet. Mais, il y a eu beaucoup de changements à l’intersaison, de mémoire, il y a eu douze signatures avec énormément d’étrangers et de nationalités différents qui ne connaissaient pas la Ligue 1, donc ça demandait un temps d’adaptation. Une partie de ces joueurs sont partis, il y a eu un investissement important au mercato d’hiver, encore plus important que l’été dernier. Cela a de nouveau chamboulé l’effectif, sans parler des changements de staff. Maintenant il faut laisser Habib travailler avec son staff et les nouveaux joueurs. Il faut laisser du temps pour qu’il mette en plus des choses, mais cela ne se fait pas en deux ou trois mois, il faut du temps. Il ne faut pas imaginer que cela va se décanter en trois semaines. Je sais que dans le football, on n’a pas beaucoup de temps, mais malgré tout, il y a eu beaucoup de changements et il faut laisser Habib bosser tranquillement", a prévenu l'ancien entraîneur du Stade Rennais.

Vers une surprise nommée Désiré Doué ?

Ce jeudi, Didier Deschamps va dévoiler la liste de l'équipe de France pour les quarts de finale de Ligue des nations face à la Croatie les 20 et 23 mars prochain.
Vers une surprise nommée Désiré Doué ?

Une liste dans laquelle Kylian Mbappé devrait faire son grand retour après avoir manqué les deux derniers rassemblements. Mais ce n’est pas tout. Le sélectionneur français pourrait convoquer de nouvelles têtes pour ces deux rencontres de ligue des Nations.

Selon les informations de RMC Sport, Marcus Thuram pourrait être forfait pour les prochaines rencontres des Tricolores. Un possible forfait qui pourrait faire une place à l’attaquant du Paris Saint-Germain Désiré Doué qui rayonne depuis plusieurs mois au sein de l’effectif de Luis Enrique.

A cet instant, le numéro 14 des Rouge et Bleu possèderait une longueur d’avance sur d’autres profils prometteurs et très en vue cette saison comme Maghnès Akliouche, Rayan Cherki ou Hugo Ekitike.

Désiré Doué séduit la planète football
Désiré Doué ne cesse de séduire et de monter en puissance au fil des matches. Auteur de 7 buts et de 11 passes décisives toutes compétitions confondues, le jeune parisien a une nouvelle fois ébloui les observateurs ce mardi soir en Ligue des Champions face à Liverpool.

Son entrée pleine de personnalité a impressionné et lui a permis de marquer des points auprès de Didier Deschamps. Reste à savoir s’il va déjà intégrer le groupe France en ce mois de mars. Une chose est sûre : s’il continue sur cette lancée il ne fait aucun doute qu’il sera un nouvel international français.

Pourquoi Eduardo Camavinga n'est toujours pas plus qu'un joker de luxe ?

Freiné par les blessures cette saison, Eduardo Camavinga peine toujours à être régulier et à devenir un titulaire indiscutable au Real Madrid, qui affronte le Rayo Vallecano ce dimanche à 16 h 15.
Pourquoi Eduardo Camavinga n'est toujours pas plus qu'un joker de luxe ?

L'histoire entre le Real Madrid et Eduardo Camavinga s'apparente à d'interminables montagnes russes depuis son arrivée à l'été 2021. Capable du meilleur comme à Liverpool en Ligue des champions (0-2, le 27 novembre en phase de ligue), comme du nettement moins bon, à l'image de ses dernières prestations. Son talent est indéniable et a toujours fait l'unanimité au sein de la Maison Blanche. Mais le manque de constance du Français dans ses performances reste son sempiternel problème.

Une irrégularité sur laquelle il travaille pourtant, au même titre que ses sautes de concentration et d'un impact offensif qu'il aimerait supérieur. "C'est vrai qu'il n'a pas eu de continuité cette saison, a reconnu samedi son entraîneur, Carlo Ancelotti, avant d'en expliquer la principale raison. Il a eu deux blessures importantes (*). Et après, c'est plus difficile pour retrouver son meilleur niveau, mais il s'améliore petit à petit."

(*) Entorse du genou gauche en août, six semaines d'absence ; blessure musculaire à une cuisse fin novembre, deux semaines ; une aux ischios fin janvier, trois semaines.
L'ancien Rennais traverse pourtant une période trouble. Depuis son match raté contre l'Atlético, mardi dernier en huitièmes de finale aller de C1 (2-1), il est, pour la première fois, la cible de critiques aiguës. Sa passivité et sa naïveté sur le but de Julian Alvarez ont notamment du mal à passer. "Il ne fallait jamais disputer le duel, mais juste se mettre en opposition, s'était irrité en direct sur la radio Cadena SER Alvaro Benito, ancien joueur et entraîneur des jeunes du Real. Je ne comprends pas comment un milieu défensif de haut niveau n'a pas ce genre d'appréciation tactique dans la tête."

Trois penalties concédés
Sur ses dernières sorties, Camavinga s'est aussi rendu coupable de nombreuses pertes de balle, de passes manquées et de fautes grossières très évitables et fortement préjudiciables. À l'image de ses trois penalties concédés cette saison, qui ont coûté cher au Real (0-1 à Lille en C1 le 2 octobre, 2-5 face au Barça en finale de Supercoupe d'Espagne le 12 janvier, 1-1 sur la pelouse d'Osasuna en Liga le 15 février).

Dernièrement, il n'a plus non plus le même impact défensif, à la relance et dans sa faculté à créer du surnombre et des décalages. "Sur les derniers matches, des douleurs au dos ne lui ont pas permis de jouer à 100 %, l'a défendu Ancelotti. Il a serré les dents pour aider l'équipe, et je suis sûr qu'avant la fin de la saison, il redeviendra lui-même."

On pourrait aussi ajouter que Camavinga n'a que 22 ans. Mais, pour sa quatrième saison madrilène, il s'apparente toujours à ce remplaçant de luxe. Dani Ceballos lui était même passé devant dans la hiérarchie. La blessure de l'Espagnol pourrait à nouveau lui offrir la régularité après laquelle il court. Même si, désormais, la concurrence de Luka Modric recommence à lui faire de l'ombre.

S.G.S.B.

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